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Général Sarrasin (- Ali Amadi)
Épisode 1.10, La paix, que nenni !
Le Général Sarrasin est accompagné de quatre jeunes femmes, vêtues d’un voile lorsque Robin et le reste de la bande les rencontrent dans la forêt de Sherwood. Cachés dans le sous-bois, ils les observent avec intérêt. Si Allan semble apprécier la danse lente et parfaitement synchronisée qu’exécutent les jeunes femmes, Robin, lui, est plus intéressé par le coffre, se trouvant, dans un char richement décoré et qu’il croit être la rançon en échange du Prince Malik, neveu de Saladin, que retient, à son insu, au château, le shérif. C’est alors que le général se dirige vers le char et détache l’une de ses tentures. Sur la paroi est représentée la silhouette d’un croisé, peint en noir, et brandissant une épée. Djaq s’alarme aussitôt puisque les musulmans n’ont pas le droit de vénérer des images humaines. Mais le reste de la bande ne la croit pas. Ils pensent toujours que c’est une danse rituelle. Quand soudain, le général frappe dans ses mains et les quatre jeunes femmes se désynchronisent, exécutent des roues avant et lancent chacune d’elles deux hira shuriken en direction du panneau, se plantant au centre de la cible. Les hors-la-loi réalisent alors qu’il ne s’agissait pas d’un culte religieux mais d’un entraînement au tir. Djaq avait raison : Ce sont bien les Hachâchîne, le groupe d'assassins d'élite de Saladin.
Un peu plus tard, le Général arrive calmement dans la cour du château, accompagné des quatre jeunes femmes qui transportent le coffre. Il salue le shérif qui n’a que faire de lui et qui se dirige directement vers le coffre. Il lui demande alors la clé. Au lieu de ça, le Général lui donne un échantillon du trésor : un diamant de bonne taille. Mais le shérif préfère avoir la clé. Le général demande alors à voir le Prince d’abord. Gisborne, sur ordre du shérif, veut conduire le général dans les cachots mais celui-ci refuse de laisser les femmes seules, dans la cour, sans défense. Le shérif, contraint, leur demande de laisser leurs armes à l’extérieur puis il les conduit dans ses appartements. Il y fait amener le Prince Malik. En apercevant les invités du shérif, ce dernier réalise quel sort son oncle lui a réservé mais il n’a pas le temps de parler. Le shérif le fait emmener dans la grande salle. Le shérif, Gisborne et huit soldats restent donc avec les envoyés de Saladin dans ses appartements. Le Général laisse alors la clé près du coffre. Le shérif fait signe à Gisborne de s’en occuper. Celui-ci l’ouvre mais au lieu de trouver de l’argent, il se retrouve face à un étrange mécanisme. Le shérif, intrigué, s’approche et adresse des regards interrogateurs à Gisborne. Le mécanisme se met en marche et une fiole verse un liquide dans un autre récipient. Aussitôt, le Général et son escorte couvrent leur visage tandis que de la fumée, suivie d’une petit explosion, s’échappe du coffre et enveloppe le shérif et Gisborne. Les jeunes femmes sortent chacune deux cimeterres de sous leurs robes et tuent les soldats se trouvant à leur côté. Le Général reste en retrait et ne participe pas à l’attaque. Seulement, le shérif parvient à s’échapper et quitte la pièce. Le Général le rattrape dans la galerie couverte et le fait tomber au sol. Le shérif le supplie et lui demande de partir avec le Prince sans payer de rançon mais le Général lui avoue qu’il est ici pour l’enterrer lui et les négociations de paix. Il lève son cimeterre au dessus de sa tête pour tuer le shérif mais une flèche, tirée par Robin, vient lui transpercer la poitrine. Le Général tombe à la renverse, raide mort.