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#102 : La Langue ou la Bourse

Robin des Bois (Jonas Armstrong) et le Shérif de Nottingham (Keith Allen)

Furieux contre Robin qui s'est publiquement opposé à lui, le Shérif se rend à Locksley. Il y réunit tous les villageois, bien décidé à leur arracher des informations pouvant l'aider à retrouver le hors-la-loi. N'obtenant aucune réponse, il décide qu'un villageois aura la langue coupée toutes les heures. La torture commence.
Ne pouvant rester les bras croisés face à cette barbarie, Robin décide de se rendre au Shérif avant de s'échapper rapidement. Le Shérif découvre cependant la plus grande faiblesse de son ennemi.

Popularité


4 - 5 votes

Titre VO
Sheriff Got Your Tongue?

Titre VF
La Langue ou la Bourse

Première diffusion
14.10.2006

Première diffusion en France
02.11.2007

Photos promo

Robin (Jonas Armstrong) menace le Shérif de Nottingham (Keith Allen)

Robin (Jonas Armstrong) menace le Shérif de Nottingham (Keith Allen)

Hanton (Josh Cole) fait partie des hors-la-loi dirigés par Petit Jean

Hanton (Josh Cole) fait partie des hors-la-loi dirigés par Petit Jean

Les cages à oiseaux du Shérif

Les cages à oiseaux du Shérif

Much, Robin et Allan en fâcheuse posture (Sam Troughton, Jonas Armstrong et Joe Armstrong)

Much, Robin et Allan en fâcheuse posture (Sam Troughton, Jonas Armstrong et Joe Armstrong)

Le Shérif cédera-t-il à la demande de Robin ?

Le Shérif cédera-t-il à la demande de Robin ?

Un repas au feu de bois bien mérité après cette dure journée !

Un repas au feu de bois bien mérité après cette dure journée !

Robin de Locksley est devenu Robin des Bois ! (Jonas Armstrong)

Robin de Locksley est devenu Robin des Bois ! (Jonas Armstrong)

Robin s'introduit dans le château déguisé en garde

Robin s'introduit dans le château déguisé en garde

Robin est déterminé à faire plier le Shérif de Nottingham

Robin est déterminé à faire plier le Shérif de Nottingham

Le Shérif (Keith Allen) va-t-il suivre les directives de Robin ? (Jonas Armstrong)

Le Shérif (Keith Allen) va-t-il suivre les directives de Robin ? (Jonas Armstrong)

Much affiche une mine renfrognée (Sam Troughton)

Much affiche une mine renfrognée (Sam Troughton)

Much, dans la forêt de Sherwood

Much, dans la forêt de Sherwood

Roy a récolté un coquard (William Beck)

Roy a récolté un coquard (William Beck)

Roy (William Beck) menace Robin

Roy (William Beck) menace Robin

Roy, Hanton et Forest fouillent les affaires de leurs prisonniers

Roy, Hanton et Forest fouillent les affaires de leurs prisonniers

Roy approche sa masse d'arme du visage de Much (Sam Troughton)

Roy approche sa masse d'arme du visage de Much (Sam Troughton)

Forest (Mark Bagnell) a trouvé un joli surnom pour Robin : 'la lavande'

Forest (Mark Bagnell) a trouvé un joli surnom pour Robin : 'la lavande'

Attaché à un arbre, Robin lève les yeux au ciel (Jonas Armstrong)

Attaché à un arbre, Robin lève les yeux au ciel (Jonas Armstrong)

Petit Jean (Gordon Kennedy) est le chef des hors-la-loi de la forêt de Sherwood

Petit Jean (Gordon Kennedy) est le chef des hors-la-loi de la forêt de Sherwood

Robin de Locksley, attaché à un arbre

Robin de Locksley, attaché à un arbre

Will (Harry Lloyd) détache Much (Sam Troughton)

Will (Harry Lloyd) détache Much (Sam Troughton)

Qui est donc ce garde qui s'approche dans le dos de Robin ?

Qui est donc ce garde qui s'approche dans le dos de Robin ?

Mission accomplie pour Royston White dit 'Roy' (William Beck)

Mission accomplie pour Royston White dit 'Roy' (William Beck)

Plus de détails

RÉALISATION : John McKay

SCÉNARIO : Dominic Minghella

Distribution principale

Distribution secondaire

Invités

  • Juliet Seal ... Alice, la femme de Petit Jean
  • Clem Tibber ... 'Petit' Petit Jean (Little Little John)
  • Matilda Thorpe ... Mary White, la mère de Roy
  • Valerie Holliman ... servante à Locksley

Avec la participation de 

  • Mark Phoenix ... geôlier
  • Mike Kelly ... assistant geôlier
  • Finlay Robertson ... homme du shérif
  • Alex Hassell ... homme du shérif
  • Ben O'Brien ... garde

Après le coup d'éclat de Robin dans la cour du château [fin 101], le Shérif de Nottingham se sent humilié et il est fermement décidé à le capturer. Il arrive à Locksley, accompagné par Gisborne et quelques soldats, et somme les villageois de lui dire où se trouve leur seigneur, décrété hors-la-loi désormais. Il offre même une récompense de vingt livres pour ce renseignement. Face à leur mutisme, Gisborne menace de couper des langues toutes les heures. Un homme qui s'était montré insolent avec le Shérif à son arrivée dans le village, est désigné comme premier supplicié.

Pendant ce temps dans la forêt de Sherwood, Robin, Much et Allan ont été fait prisonniers par la bande de Petit Jean. Seul Will, parti chercher du bois au moment de l'irruption des hors-la-loi, est libre. Dissimulé en haut de la ravine, il contemple ses compagnons ligotés à des arbres. Les hommes de la forêt entreprennent de détrousser leurs captifs au grand dam de Much qui tente désespérément de les convaincre qu'ils sont tous du même bord. Quand l'un d'eux découvre que Robin est noble, la suspicion des hors-la-loi n'en est que renforcée. Ils abandonnent leurs prisonniers à leur sort et s'éloignent, emportant leurs affaires.

À Locksley, le Shérif attend patiemment que les langues se délient tout en dégustant un verre de vin. Il se réjouit à l'idée d'une prochaine mutilation.

Will rejoint ses compagnons et les délivre. Estimant que les hors-la-loi méritent une bonne leçon, Robin se lance à leurs trousses et ne tarde pas à les rejoindre, puis à les maitriser avec l'aide de Much, Will et Allan. Il laisse alors éclater sa colère et leur explique qu'ils mènent le mauvais combat en détroussant leurs semblables. S'il est un homme auquel il faut s'attaquer, c'est le Shérif de Nottingham ! Mais bientôt, il n'est plus en position de sermonner la bande de voleurs : de nouveaux hors-la-loi font irruption, Robin et ses amis se retrouvent ligotés une nouvelle fois. Un homme s'approche de Petit Jean et lui murmure quelques mots à l'oreille. Le colosse se retourne alors vers Robin et lui demande s'il est le Seigneur de Locksley. Lorsque le jeune noble acquiesce, Petit Jean lui décoche un puissant crochet du droit.

Quand Robin reprend connaissance, il est stupéfait de découvrir le village de Locksley en contrebas. Les hors-la-loi ont appris que le Shérif offrait vingt livres en récompense et ils sont décidés à le livrer. Alors qu'ils disputent pour savoir lequel emmènera le prisonnier, des cris de terreur retentissent. Petit Jean est pétrifié : il vient de reconnaître la villageoise qui hurle, sa propre femme, Alice. Elle est la prochaine victime désignée par le Shérif !

Aussitôt, il jette le jeune noble sur son épaule, décidé à le livrer lui-même, même s'il doit le payer de sa vie. Robin proteste et lui explique qu'il peut sauver sa femme, à la condition qu'on lui rende son arc. Après un instant d'hésitation, Petit Jean cède, repose son prisonnier et lui tend l'arme qu'il réclame. Archer hors pair, Robin décoche deux flèches successives qui atteignent les ciseaux du bourreau, les projettent en l'air puis les brisent. Alice est sauvée. Robin prend alors la décision de se rendre, afin que cessent les représailles sur ses serfs. Much, désespéré, regarde son Maître les mains liées, être trainé sans ménagement derrière le cheval de Gisborne.

Alors que Robin est incarcéré dans les cachots du château, les hors-la-loi ont regagné leur campement. Much est révolté par leur attitude et, devant leur refus de se porter au secours de son Maître, il se résout à partir seul. Il gagne le Manoir de Knighton et tente d'obtenir l'aide de Sir Edward mais celui-ci lui répond n'avoir aucune influence sur le nouveau Shérif. Quand Marian apprend que Robin s'est volontairement livré pour sauver ses villageois, elle est interpellée, mais elle aussi refuse de prendre le risque de lui venir en aide.

Petit Jean retourne à Locksley à la nuit tombée. En discutant avec Will, il a découvert qu'il avait un fils d'une dizaine d'année dont il ignorait totalement l'existence jusqu'alors. Dissimulé dans des buissons, il observe avec émotion le garçonnet et échange même quelques mots avec lui sans lui révéler son identité, jusqu'à ce qu'Alice demande à leur fils de rentrer à la maison.

A Nottingham, c'est une toute autre conversation qui a lieu. Le Shérif est descendu dans les geôles pour s'entretenir avec Robin. Le jeune homme l'intrigue... Pourquoi ne l'a-t-il pas pas tué d 'une flèche alors qu'il en avait l'occasion ? Et pourquoi s'est-il livré ? Il finit par comprendre que son nouvel ennemi a été profondément marqué par la guerre en Terre Sainte et a perdu le goût du sang. Son prisonnier préfère donc sacrifier sa propre vie si c'est le seul moyen d'éviter un bain de sang... Intéressant...

Au campement, les hommes se querellent. Will estime qu'ils n'auraient pas dû laisser Much partir seul, alors que Forest et Roy n'ont cure du sort de Robin. Petit Jean a eu le temps de réfléchir, il déclare d'une voix ferme et sans appel que les hors-la-loi iront à Nottingham.

Au Manoir de Knighton, Marian reçoit la visite de Gisborne. Doucereux, il l'invite à lui rendre visite à Locksley qu'il déclare être son domaine désormais. Sur la défensive, la jeune femme lui fait remarquer que Robin contestera la confiscation de ses terres. Le bras-droit du Shérif lui apprend que le jeune noble n'en aura pas l'occasion, il doit être pendu le lendemain ! Marian est sous le choc et réclame la tenue d'un procès pour Robin, mais Gisborne lui rétorque que le châtiment aura bien lieu, le Shérif a en effet décidé un traitement bien particulier de cette affaire.

Les hors-la-loi ont retrouvé Much au pied des remparts. Ils l'aident à s'introduire dans le château. Pendant ce temps, Marian s'est elle aussi rendue dans la demeure du Shérif. En pleine discussion avec le geôlier, elle tente d'obtenir un entretien en tête-à-tête avec Robin. Quelques bons arguments et un sourire enjôleur ont raison de la réticence de l'homme qui finit par accepter. Seule avec Robin dans la salle de torture, Marian commence par le sermonner et lui reprocher de ne pas avoir suivi ses conseils. Robin est surpris par son plan audacieux pour parvenir jusqu'à lui, amusé par son courroux et toujours sensible à son charme.

Mais quand il veut effleurer sa joue dans un geste tendre, la jeune femme le repousse. Les deux jeunes gens n'ont pas le temps de mettre à exécution le plan de Marian car Much fait irruption dans la pièce. Casque vissé sur la tête et bouclier en main, il vient d'assommer le geôlier. Alors que l'alarme retentit, Robin s'enfuit avec ses compagnons pendant que la jeune femme s'agenouille vers le bourreau inconscient, affichant un air de parfaite innocence.

Dans la cour du château, les hors-la-loi veulent partir sans délai mais Robin leur déclare qu'il lui reste une dernière chose à faire avant de partir. Réticents au départ, les hommes acceptent cependant de le couvrir alors qu'il s'introduit à nouveau dans le château accompagné par Roy. L'ancien garde de Richard entend bien prouver au Shérif que, même s'il a perdu le goût du sang, il n'hésitera pas à tuer si ça s'avère nécessaire. Vaisey est sceptique mais quand Robin tue froidement un soldat sous ses yeux, il prend son ennemi au sérieux.

Emmené par le jeune noble en haut du donjon, le Shérif ne se rend pas compte qu'on s'est joué de lui : le « défunt soldat » se relève, Roy a joué à merveille son rôle de victime de la froide rage simulée de Robin. Depuis une fenêtre de la tour, le Shérif s'adresse à ses soldats sous la menace de l'arc de Robin, dissimulé dans l'ombre. Il leur ordonne de laisser partir les hors-la-loi, puis présente ses excuses au peuple de Nottingham pour ses agissements. Quand Vaisey s'aperçoit que son ennemi s'est éclipsé, il hurle à ses hommes de s'emparer de lui.

Robin parvient néanmoins à s'échapper par une spectaculaire descente depuis le chemin de ronde jusqu'à la cour suspendu à son arc. Son exploit n'a pas échappé à Marian, pas plus que le baiser qu'il lui a adressé de loin avec espièglerie.

Alors qu'au château de Nottingham le Shérif enrage suite à l'évasion de Robin, celui-ci entreprend la tournée des villages alentours avec ses compagnons. Il regarde avec satisfaction et tendresse les familles découvrir des vivres à leurs portes, et leurs sourires le confortent dans sa décision.

De retour au campement, tous ceux qui sont désormais des hors-la-loi se retrouvent autour d'un bon feu en attendant une nouvelle occasion de combattre le Shérif.

LOCKSLEY:
Des cavaliers arrivent au grand galop au village de Locksley. Il s'agit d'une troupe de soldats avec, à leur tête, Gisborne et le Shérif. Un paysan fait des grimaces et s'incline avec insolence au passage du Shérif.
Le Shérif (à Gisborne): Trouvez-moi le nom de cet homme.
Les soldats réunissent les habitants de Locksley et le Shérif s'adresse à eux.
Le Shérif (avec douceur): Je suis venu voir Robin de Locksley mais voilà, il n'est pas chez lui! Qui sait, peut-être que l'un d'entre vous souhaiterait me dire où il se trouve? Il faut que je lui cause, une petite conversation... Personne n'est au courant? Dans ce cas, une petite récompense...(sortant une bourse)...si on disait, allez vingt livres, et voilà tout à coup une bonne âme est au courant...
Les villageois restent silencieux.
Gisborne (en hurlant): Déliez vos langues, ou dites-leur adieu!
Sur un signe de tête du Shérif, deux soldats s'approchent. L'un d'eux tient une grosse paire de ciseaux, l'autre saisit un homme et le traine devant le Shérif.
Le Shérif: Coupez-lui la langue. Une toutes les heures jusqu'à ce qu'il y en ait une qui se délie.
Les deux soldats coupent alors la langue de l'homme que l'on entend hurler.

*** Générique ***

FORÊT DE SHERWOOD:
Robin, Much et Allan sont ligotés chacun à un arbre. Les hommes qui les avaient menacés dans l'épisode précédent (101) fouillent leurs affaires, ils leur ont également pris certains de leurs vêtements.
Much: Vous commettez une erreur.
Un homme affairé à fouiller s'interrompt pour lui répondre.
Roy: Pourquoi? Tu vas nous envoyer une armée qui va nous arracher les membres un par un? Tu crois qu'on a peur du Shérif?...(s'adressant aux autres hommes)...On a peur du Shérif?
Il se tourne alors vers un homme barbu très grand et très costaud.
Petit Jean: Non.
Much (protestant): Mais non, on est comme vous! Nous aussi on est contre le Shérif.
Roy: Tu veux quoi? Une médaille?
Much: Ce que je veux dire c'est, puisqu'on est du même bord, on devrait...Maître dites-lui!
Robin reste silencieux alors que Petit Jean saisit un lapin qui était en train de cuire à la broche au dessus d'un feu.
Much (contrarié par le silence de Robin): Oh!...(puis voyant Petit Jean mordre à pleines dents dans le lapin)...Ce lapin n'est pas...(il s'interrompt en croisant le regard courroucé de Petit Jean)... Je pense que vous conviendrez que ce lapin n'est pas assez cuit.
Un homme un peu dégarni est accroupi en train d'examiner le contenu d'un sac.
Hanton: Je pense que tu conviendras qu'il l'aime cru.
Will caché derrière un arbre un peu plus haut dans la forêt observe toute la scène.
Much: Cru? Est-ce bien raisonnable? Je veux dire, ne serait-ce pas dangereux?
Roy: Oh!
Allan (à Much): Tu vas pas te taire un peu!
Roy (à Robin): T'es un noble?
Robin: Oui...(un homme barbu place alors son poignard tout contre la gorge de Robin)...Et non...
Forest (en reniflant le cou de Robin): Ça sent le noble, une délicieuse odeur... fleurie... lavande!
Much: Pétales de roses!
Forest: Quoi, t'es passé du baume à la lavande peut-être?...(reniflant Much)...ouais toi aussi tu sens.
Much: Moi j'ai pris un bain, lui s'est lavé le visage dans des pétales de roses.
Hanton: Et après ça, ils vont dire qu'on est du même bord! Réfléchis un peu, t'as déjà vu un hors-la-loi prendre un bain de lavande toi?
Roy: Non!
Hanton: Et toi Jean?....(Petit Jean secoue négativement la tête)
Much: Ce n'est pas de la lavande!...(Roy appuie sa masse d'armes contre la gorge de Much)...Très bien...
Robin repère Will qui agite sa hache pour lui demander s'il doit descendre pour tenter de les délivrer. Robin lui répond négativement d'un signe de tête. Pendant ce temps, Forest trouve une pièce en fouillant Allan. Il la lance à Petit Jean.
Forest: Tiens une pièce Jean!
Robin: Vous avez les chevaux, laissez-lui sa pièce.
Roy (appuyant brusquement sa masse d'armes tout contre la gorge de Robin): Et comment ça se fait que t'aies pas de bourse?
Robin: Parce que je n'avais pas prévu d'aller dans les bois aujourd'hui. C'est ça que vous faites?
Roy (agressivement): C'est ça qu'on fait quoi?
Robin: Voler au p'tit bonheur la chance.
Roy (s'énervant): ''Au p'tit bonheur la chance'', j'comprends rien à c'qui raconte. Vous comprenez à c'qui raconte?
Robin: Vous ciblez un peu vos victimes?...(puis désignant Allan)...Mon ami là avait une malheureuse pièce, vous venez peut-être de lui prendre tout ce qu'il possède.
Allan (en soupirant): Oui, c'est tout ce que j'ai, c'est sûr.
Roy: Oh comme c'est triste. On fait quoi?
Petit Jean: Pfft!
Roy: On s'en tape!
Forest (à Robin, en élevant la voix): On est des hommes morts! Réfléchis à ça, des hors-la-loi!
Robin: Oh tiens, c'est sophistiqué ça!
Roy (en replaçant sa masse d'armes contre la gorge de Robin): Oh des grands mots! Ça fait peur!
Petit Jean émet un sifflement et les trois hommes le rejoignent. Ils rassemblent les affaires dérobées et s'éloignent dans la forêt en tirant les chevaux par la bride. D'un regard, Robin indique à Will qu'il peut venir. Celui-ci dévale la pente en courant et entreprend de délivrer Much.
Much: Quelles belles canailles! Et ils nous auraient laissés mourir ici sans que ça les gène le moins du monde! S'ils n'avaient pas pris nos armes, j'aurais foncé à leurs trousses pour leur flanquer une raclée...une raclée oui...pour leur apprendre à...(il s'interrompt en découvrant que Robin s'est débarrassé de ses liens avant même l'intervention de Will)...Mais?...Vous?...Attendez que je réfléchisse...Si vous vous étiez détaché, pourquoi est-ce que vous ne vous êtes pas battu?
Robin: Eh bien, j'ai...j'ai jugé qu'il valait mieux attendre.
Much (outré): Pourquoi?
Robin: Parce que...tu as raison Much, ils méritent qu'on leur donne une bonne raclée!
Robin ramasse deux gourdins par terre et les jette en direction d'Allan et Will qui les rattrapent.
Robin: Messieurs!
Much (comprenant soudain les intentions de Robin): Oh non!...(à son tour, il attrape un bâton lancé par son ami)...Oh Maître sérieusement!
Much baisse la tête pour faire remarquer à Robin le ridicule de sa tenue: Much se trouve en effet en caleçon, ses bottes au pied... A sa vue, Robin affiche un large sourire.
Robin (en riant): Euh...oui! (mais il persiste) En route!

LOCKSLEY:
Pendant ce temps, Gisborne et le Shérif trouvent le temps long. Gisborne baille adossé au fauteuil du Shérif qui joue avec son verre de vin. Les habitants, agenouillés devant eux, n'ont toujours pas parlé.
Le Shérif: Tic tac...Tic tac...(à Gisborne) Je vous ai déjà dit que je ne sais pas apprécier le vin? Je bois le meilleur cela va de soi mais je n'ai aucun palais pour ça.
Dans un geste de lassitude, le Shérif renverse son vin par terre et tend le verre vide Gisborne. Puis, narquois, il mime aux villageois le geste de couper la langue.

FORET DE SHERWOOD:
Petit Jean et ses complices sont assis autour d'un feu où un lapin est en train de rôtir. Ils rient en examinant les affaires qu'ils ont volées.
Roy (imitant Much): ''Je pense que vous conviendrez qu'il n'est pas assez cuit!''
Tous s'esclaffent à cette imitation lorsqu'un bruit suspect les arrête soudain. Levant la tête, ils voient Robin sur un rocher, son arc pointé dans leur direction. Much, Will et Allan se tiennent à ses côtés, leurs gourdins bien en vue.
Much: C'est notre forêt à nous aussi, je pense que vous en conviendrez!
Robin: Enlevez vos vêtements! Allez!
Much, Will et Allan entreprennent de ligoter les quatre voleurs dos à dos quand Petit Jean leur échappe et se précipite sur Robin.
Much: Robin!
Robin parvient à maîtriser Petit Jean qui se retrouve bientôt ligoté avec ses trois comparses.

LOCKSLEY:
Deux soldats arrivent au manoir de Locksley, ils rapportent les affaires de Gisborne.
Une servante (outrée): C'est absolument inadmissible! Le Maître va...quand cette affaire sera réglée, Robin va rentrer, vous allez voir!
1er soldat: Robin, il sera plus jamais le Maître de nulle part maintenant.
2ème soldat (narquois): Le Maître de Sherwood peut-être bien...
1er soldat: ''Robin de Sherwood''
2ème soldat: C'est joli ça...ou ''Robin de La Forêt''.
1er soldat: ''Robin des Bois''!
Les deux soldats ricanent puis commencent à décharger les malles.
2ème soldat: Ça plairait à Guy tiens!
1er soldat: T'as qu'à lui dire!
2ème soldat: Ben vas-y toi...
1er soldat: Oh non, ça sûrement pas!
2ème soldat: Ben pourquoi?
1er soldat: Et s'il appréciait pas...

FORET DE SHERWOOD:
Much s'adresse aux quatre prisonniers.
Much: Vous êtes révoltants! Vous l'savez ça! Mon Maître et moi avons combattu cinq ans en Terre Sainte! Tout ça pour quoi? Afin que des énergumènes tels que vous puissent donner libre cours à... votre mépris des lois et puis à vos... manières abjectes et puis à vos grossières... oui... à vos grossières...
Roy: Nos grossières, nos grossières quoi?
Robin (souriant): Allez, dansez!
Roy: Quoi!?
Robin (fermement): Dansez!
Roy: Ça va pas!?
Comme aucun des hommes ne bougent, Robin décoche une flèche qui vient se planter juste entre les deux pieds nus de Roy. Much rit et Allan esquisse un sourire.
Robin (avec autorité): Dansez!
Les captifs commencent alors à sautiller sur place pendant que Robin tire à nouveau des flèches entre leurs pieds.
Much: Voilà, oui! Parfait! On dirait des... ours de foire.
Robin (en colère): Alors ça fait quoi! Vous traitez vos semblables comme des animaux! Qu'est-ce que ça fait? Vous dévalisez des plus pauvres que vous et vous les abandonnez à une mort certaine.
Forest: Oui, oui, ça va, c'est bon, on a compris!
Robin: Vous n'êtes pas des hommes. Ce n'est pas pour cette Angleterre-là qu'on s'est battu. Des hommes qui se glorifient d'être morts!...(puis désignant Allan)... Qu'est-ce qui vous prend de détrousser ce pauvre homme alors que le Shérif, de son côté, est en train de nous voler vingt fois plus! Vous rodez dans cette forêt pendant qu'il nous vole nos âmes et notre pitance.
Roy: Et toi aussi tu rodes dans la forêt et tu comptes faire quoi?
Robin: Arrêtez le Shérif.
Roy: Pfft.
Robin: L'empêcher de faire du mal.
Much (un peu surpris): Enfin on...on ne peut pas arrêter un shérif, seul le Roi peut le révoquer.
Robin: Au retour du Roi il aura ce qu'il mérite. En attendant, nous allons lui saboter ses châtiments sadiques, le délester de ses impôts excessifs et les rendre aux pauvres à qui ils appartiennent.
Roy: C'est cela oui...
Robin: Nous c'est lui qu'on va voler! Et si vous qui vous vantez d'être morts, vous aviez eu le moindre courage, c'est ce que vous auriez fait durant ces cinq dernières années.
Roy: Ah, il a du bagou ce p'tit!
Forest (moqueur): Bonne chance, hein!
Hanton: Ouais, adieu...
Robin encoche une nouvelle flèche sur son arc et le pointe sur les prisonniers.
Roy (calmement): Tu vas commettre une erreur, j'pense que t'en conviendras.
En levant les yeux en direction des rochers en surplomb, Roy désigne à Robin la dizaine d'hommes armés qui les encerclent.
Much (qui n'a rien remarqué): Tu n'es pas en position de discuter, tête d'âne!... (Robin jette son arc à terre et lève les bras en signe de reddition, Much voit alors les hommes tout autour)... Ah...
Roy et ses compagnons affichent des sourires satisfaits tandis que leurs amis viennent les détacher.
Much: Écoutez: vous nous avez ligoté une fois, on vous a ligoté une fois, on n'a qu'à dire qu'on est quitte, et voilà on passe notre chemin, hein?
Petit Jean (à Robin): Je n'l'aime pas celui-là...
Robin: Ça tombe bien, moi non plus.
Un homme chuchote alors quelques mots à l'oreille de Petit Jean.
Petit Jean: Tu es Robin de Locksley... (Robin acquiesce d'un signe de tête)... Robin, Comte de Huntington?... (Robin confirme en souriant)... Ah, très bien!
Petit Jean le frappe alors d'un puissant crochet du droit!

LOCKSLEY:
La cloche de l'église sonne.
Gisborne: Encore une heure... tout ceci n'est pas nécessaire, où est Robin?
Les villageois restent silencieux.
Gisborne (en hurlant): Répondez!... (le Shérif sursaute lui aussi)... Il ne sera plus jamais votre Maître désormais. Vous n'avez pas à craindre de représailles de sa part, c'est moi votre Maître à présent... et pour toujours.
Aux abords de Locksley, Petit Jean dépose Robin dans l'herbe: il est toujours inconscient. Much, Will et Allan sont assis, les mains liées. Petit Jean déverse de l'eau sur Robin pour le ranimer.
Much: Ayez au moins l'obligeance de le détacher.
Robin (découvrant le village en contrebas): Locksley? Tu m'as ramené chez moi?
Much: Il semblerait qu'il y ait une récompense.
Forest: Ouais, vingt livres.
Roy (à Forest): Toi descends-le et vois si tu peux tirer quelque chose du menu fretin aussi.
Forest: Moi? Mais on me croit mort!
Roy: Oui moi aussi. Ils vont pas te r'connaitre.
Forest: Ou alors ils vont m'pendre. Et Jean?
Roy: Jean peut pas y aller, tu rigoles! Si y'en a un qui vont r'connaitre, tu peux être sûr que c'est Jean!
Petit Jean: On y va tous, allez en route!
Pendant ce temps, le Shérif fait un discours aux habitants de Locksley.
Le Shérif (très calmement): Et oui c'est malheureux, un homme part à la guerre... son esprit s'est peut-être dérangé, sa vision obscurcie, il perd toute notion de la loi et de l'ordre. C'est sans doute ce qui est arrivé à Robin. Or, j'ai entendu dire qu'en Terre Sainte, on trouve des camps où l'on apprend aux hommes la haine de leur propre pays afin qu'à leur retour ils sèment la violence et la désolation. Peut-être Robin est-il passé par là? Nous l'ignorons mais en tout cas une chose est sûre c'est que, avec ses agissements à Nottingham, votre ancien Maître n'a en rien voulu défendre la liberté comme certaines âmes sensibles ici voudraient le penser. Ne vous méprenez pas sur lui, il a fait obstacle au cours de la Justice et ce faisant, il a porté atteinte aux fondements mêmes de notre État... Cet État pour lequel nous travaillons tous si dur, cet État pour lequel nous payons tous des impôts... Et il voudrait nous prendre ça, notre labeur, nos impôts, nos... pfft...
Petit Jean et les autres arrivent à l'entrée du village, ils s'installent à l'abri des regards et observent ce qui se passe.
Le Shérif (à Gisborne): Encore une langue je suppose...
Un soldat saisit une villageoise qui se débat en criant.
La villageoise: Non! Non! Non! Non! Non! Nooon! Nooon!
Petit Jean la reconnaît instantanément.
Petit Jean (à voix basse): Non... non...
Much: Ça c'est cruel... et ça c'est brutal!
Petit Jean (pétrifié): Ça c'est Alice!
Much: Qui c'est Alice?
Petit Jean: Ma femme!
Will: Tu es le ''Jean d'Alice''? Elle te croit mort!
Petit Jean (fou furieux, s'adressant à Robin): C'est toi qu'ils veulent alors tu viens maintenant!
Petit Jean jette brusquement par terre le bâton qu'il tenait à la main puis soulève Robin, toujours ligoté, et l'installe en travers de ses épaules.
Roy: Tu peux pas, ils vont t'arrêter, tu vas te faire pendre!
Robin: On n'a plus le temps! Je peux sauver ta femme, pose-moi!
Petit Jean repose Robin.
Robin: Détache-moi et passe-moi mon arc.
Petit Jean hésite, il jette un coup d'œil en direction du village: un soldat est sur le point de couper la langue d'Alice.
Robin (insistant): Je suis bon à l'arc!
Much: Tu l'as vu à l'œuvre sur tes pieds.
Robin: Fais-moi confiance!
Petit Jean détache Robin et lui rend son arc. Alors que le soldat s'apprête à sectionner la langue d'Alice, les ciseaux, touchés par une flèche tirée par Robin, lui échappent des mains et sont projetés en l'air. Robin tire alors une seconde flèche qui vient briser en deux l'instrument de torture. Tous restent interloqués par cet exploit...
Le Shérif (aux soldats): Il est ici. Trouvez-le.
Much: On y va.
Robin (très calme): Bonne route.
Much (qui ne comprend pas): Mais...
Robin (en posant une main sur l'épaule de Much): Tu m'as servi fidèlement toi...Et regarde où je t'ai entraîné, tu me pardonnes?...(Much reste sans voix)...Va-t'en. Je trouverai le moyen de m'en sortir.
Much: Le Shérif va vous faire pendre.
Robin: Et s'il le fait, au moins je ne mourrai pas en homme mort.
Robin s'éloigne précipitamment, il saute par dessus une barrière puis, son arc posé nonchalamment autour de ses épaules, il se présente au centre du village.
Robin: Joli procédé Shérif!... Très efficace!... D'une logique implacable!... Maintenant, je me demandais: si c'est moi qui vous dit où je suis, je peux réclamer les vingt livres? Ça ferait à peu près une livre par famille ici... de quoi manger tout un hiver.
Le Shérif: Amusant. Posez donc votre arme, vous êtes cerné.
Gisborne (à Robin): Je suis Guy de Gisborne, le nouveau Seigneur de ces terres et bientôt Comte de Huntington. Votre présence ici n'est plus nécessaire désormais, posez votre arme.
Robin tend la corde de son arc puis, d'un seul coup la relâche, de sorte qu'elle vient claquer juste devant le visage de Gisborne qui ne peut réprimer un mouvement de recul. En riant, Robin jette son arc à terre et lève les bras pour se rendre. Alice est libérée tandis que Robin, ligoté, se fait gifler par un soldat. Il tombe alors à genoux.
Robin (au Shérif): C'était plutôt cruel comme jeu.
Le Shérif: Comme jeu?...(se penchant face au visage de Robin)...Il faut que je vous explique, il n'y a pas de jeu ici, personne ne joue avec moi...(Robin sourit alors que le Shérif se redresse)...Vous avez commis une erreur à Nottingham en cherchant à vous poser en héros des paysans.
Robin (provocateur): Vous ne voulez pas faire le héros des paysans que je vois comment on fait?
Le Shérif (sarcastique): Pourrait-on se voir demain matin afin d'en...d'en discuter? Réponse: non. Car demain matin vous serez... pendu!
Gisborne intime l'ordre à son cheval d'avancer. Robin relié à Gisborne par une corde, perd l'équilibre. Le Shérif se tourne vers les habitants de Locksley:
Le Shérif: Oh! Tant d'espoir en vain!
Robin est emmené, prisonnier, sous le regard de ses compagnons toujours cachés.
Will: Je l'aimais bien...
Petit Jean: Moi, non.
Much (indigné): Il a sauvé ta femme. Je l'aimais. Il n'est pas encore mort.
Petit Jean pousse Much, toujours ligoté, devant lui et tous quitte le village.

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM:
Gisborne et ses soldats pénètrent dans la cour du château suivis de leur prisonnier. Marian, qui sort à cet instant un panier dans les bras, les dévisage, Gisborne la salue d'un signe de tête. Alors que deux soldats escortent Robin vers les cachots, ils croisent Marian.
Marian (à Robin): Idiot!

FORET DE SHERWOOD:
Dans la forêt, Petit Jean et les autres sont de retour à leur camp où les attend Hanton. Much, Will et Allan ne sont plus ligotés.
Hanton: Ah! On est riche?...(puis, comme personne ne lui répond)...Qu'est-ce qui se passe?
Allan (en désignant Petit Jean): Il a vu sa femme.
Hanton: Et la récompense?
Much: Mon Maître s'est rendu tout seul.
Hanton: Au Shérif!?
Much: Le Shérif était en train de couper des langues...Il pouvait difficilement voir des gens se faire trancher la langue sans réagir.
Hanton (tout en ricanant): Ce s'rait drôle si...plutôt que de dire ''je donne ma langue au chat'', on disait ''je donne ma langue au Shérif'''!
Much: Pardon?
Hanton: Tu vois, quelqu'un par exemple qui dirait rien, tu pourrais dire: ''Qu'est-ce qui va pas? Le Shérif a gardé ta langue?''... (Hanton rit mais les autres restent de marbre)
Much: Écoutez, on peut pas rester assis là! Il faut qu'on fasse quelque chose, il faut qu'on aille à Nottingham, il faut qu'on... le fasse sortir!
Will: Comment?
Allan: Ça servirait à rien.
Much (indigné): Ça servirait à rien! Tu s'rais mort si Robin ne t'avait pas...
Allan: Oui, c'est juste.
Much (insistant): Tu s'rais mort là!
Allan: Oui enfin j'étais pas sensé être pendu au début, c'est juste qu'il y a eu une confusion.
Much (révolté): Vous n'allez pas le laisser mourir comme ça! Will!
Will et les autres hommes gardent le silence, échangeant des regards résignés.
Much: Bon, très bien! Alors j'irai tout seul.
Roy: C'est ça oui...(puis voyant Much se diriger vers l'un des chevaux)...Hé, oh, attends! Laisse ce ch'val!
Alors que Roy pointe sa masse d'armes vers lui de manière menaçante, Much s'éloigne d'un pas décidé dans la forêt dans l'indifférence générale.
Petit Jean (à Will): Dans quelle maison habite ma femme? Je vais la chercher.
Will: Où tu vas la mettre?
Petit Jean: Une femme peut très bien vivre dans la forêt comme nous.
Will: Alice ne va pas vivre dans la forêt.
Petit Jean: Pourquoi non?
Will (un peu gêné): Euh... il y a une chose que tu ne sais pas.

CHATEAU DE NOTTINGHAM:
Robin est amené aux cachots où il se retrouve face au geôlier. On entend des cris de torture.
Le geôlier (avec un sourire satisfait): On a ravalé sa langue et ses grands airs on dirait!
Robin garde le silence, le geôlier lui assène alors un violent coup dans le ventre.
Le geôlier: Ça, c'est pour le coup du prêtre, il a failli me coûter ma place.
Robin: Qu'est-ce qu'une place contre quatre vies?
Le geôlier empoigne Robin et l'entraîne vers un cachot.
Le geôlier (aux détenus qui l'entendent): Ben, il risque plus de sauver personne maintenant, vous pouvez bien v'nir d'où vous voulez, Robin n'a plus de Locksley, c'est fini!
Un homme (celui qui avait amené Robin): Robin des Bois qu'ils l'appellent!
Le geôlier (en ricanant): Hé hé hé! Robin des Bois! Le seul bois que tu verras encore c'est celui du gibet demain, et sans cagoule! Le Shérif veut que le peuple puisse lire la terreur dans tes yeux, il veut que tout le monde voie tes beaux yeux jaillir de leurs orbites!
Il pousse alors Robin dans un cachot, l'enferme et s'éloigne.

MANOIR DE KNIGHTON:
Il fait nuit, Much arrive discrètement au manoir de Knighton où il s'entretient avec Sir Edward et Marian.
Much: Rien du tout!?
Sir Edward: Hélas, que veux-tu? Je l'avais prévenu, c'est ce Shérif mais...
Much: Je sais Monseigneur, mais...
Marian: Il aurait dû écouter mon père, maintenant c'est un hors-la loi.
Much: Oui je sais ça Madame.
Marian: Et d'ailleurs, pas des plus impressionnants.
Much (indigné): Ça c'est...(croisant le regard de Marian, il reprend en baissant d'un ton)... Pardonnez-moi, mais c'est pas juste, enfin je trouve. Il est parmi les plus impressionnants!
Marian: Impressionnant? Il a tenu une journée et il s'en fait prendre.
Much: Il s'est lui-même livré au Shérif afin de sauver des langues.
Marian: Des langues?
Much: À Locksley... le Shérif faisait couper une par une les langues des gens jusqu'à ce que l'un d'eux lui dise où se trouvait Robin...(Marian et son père échangent un regard, atterrés)... Je hais le Shérif! Et je vous haïrai aussi si vous ne faites rien pour sauver Robin.
Much se lève soudain et se dirige vers la porte. Sir Edward l'interpelle avant qu'il ne sorte.
Sir Edward: Jeune homme! Je parlerai devant la Cour certes mais... ton Maître s'est perdu lui-même et son sort est...(il s'interrompt)... Fais-toi une raison.
Much (en fixant Marian): En Terre Sainte mon Maître faisait souvent un rêve...il prononçait votre nom... Bonsoir! ...(Much sort du manoir laissant Marian pensive)

LOCKSLEY:
Petit Jean observe un petit garçon qui joue derrière sa maison avec un arc. Caché dans des buissons, il siffle pour attirer son attention. Le petit garçon s'approche en boitant.
Le petit garçon: T'es qui toi ?
Petit Jean: Et toi?
Le petit garçon: Jean.
Petit Jean: Jean quoi?
Le petit garçon: Jean Petit, mais tout le monde m'appelle ''Petit Jean'', tu sais pourquoi?
Petit Jean: Pourquoi?
Le petit garçon: Parce que mon père aussi s'appelait Jean, Jean Petit. Mais lui c'était un héros, j'crois qu'il était très fort, et toi c'est quoi ton nom?
Petit Jean: Je suis un ami de ta maman, elle va bien?
Le petit garçon: Elle est toujours en train de travailler, toujours fatiguée mais tu sais quoi? Ça va aller beaucoup mieux maintenant parce que Robin, il est revenu de la Terre Sainte... il se débrouille toujours pour que tout le monde ait à manger, il nous a offert un grand festin au manoir, j'ai tellement mangé de porc que j'ai presque éclaté! Maman, elle a mangé du poisson mais... moi j'aime pas le poisson.
Petit Jean: Le poisson... le poisson c'est ce qu'elle préfère.
Le petit garçon: Robin il va revenir de Nottingham, pas vrai?
Petit Jean soupire sans répondre. Alice sort de sa maison en appelant son fils.
Alice: Petit Jean? Petit Jean où es-tu?
Le petit garçon (à Petit-Jean): Tu veux entrer?
Petit Jean: Vaut mieux que je reste dehors Petit Jean.
Alice: Jean?...(puis apercevant son fils)...Il est tard, allez viens, rentre.

CHATEAU DE NOTTINGHAM:
Dans son cachot, Robin reçoit la visite du Shérif.
Le Shérif: J'ai réalisé une chose à votre propos.
Robin: Je croyais que vous ne vouliez pas discuter?
Le Shérif: Hum, ça c'était avant que je ne réalise...
Robin: Réalise quoi?
Le Shérif: Vous êtes un archer d'exception reconnu dans tout le pays, vous me prenez sur le point de trancher une langue ou deux, vous auriez pu me tuer. Pourquoi ne pas l'avoir fait?
Robin: Vous...étiez entouré de soldats, je n'avais que très peu d'hommes, nous étions inférieurs en nombre.
Le Shérif: Hum, oui bon, ça c'est sans doute vrai mais... vous vous êtes livré!
Robin: Ces gens comptent beaucoup pour moi. Mon peuple m'est plus précieux que ma personne, vous ne pouvez pas comprendre...
Le Shérif: Oui euh, ce n'est pas le problème. Savez-vous de quoi on parle?
Robin: Non.
Le Shérif: Le problème c'est que... ma vie est plus précieuse pour vous que la vôtre!
Robin rit en secouant négativement la tête.
Robin: Non.
Le Shérif: Alors pourquoi ne pas m'avoir tué? Vous deviez bien vous douter que j'allais vous faire exécuter... Auriez-vous perdu votre fougue? Auriez-vous perdu le goût du sang?...Robin de Locksley, distingué pour ses services dans la garde personnelle du Roi! Combien d'hommes avez-vous tué en Terre Sainte, je me demande? Cependant ici, à Locksley, des gens que vous aimez énormément ont des ennuis, vous avez l'occasion de me tuer vous n'en faites rien.
Robin (très froidement): Je vous tuerais sans l'ombre... d'une hésitation.
Le Shérif: Hum, ma fois, peut-être bien, si c'était le seul moyen d'éviter un bain de sang mais...(s'approchant tout près de Robin)... mais ce n'était pas le seul moyen n'est-ce pas? Vous n'étiez pas obligé de me tuer puisque vous pouviez vous sacrifier vous-même... (puis mimant un agonisant)...Ahhhh... Et c'est ce que vous avez fait!
Robin: Pensez de moi ce que vous voulez. Si je dois être pendu demain, ça n'a pas grande importance...(Robin détourne alors son regard du Shérif)
Le Shérif: Ah, qui est-ce qui ne veut plus discuter maintenant?...(le Shérif rit puis se dirige vers la sortie)... Geôlier, ouvre la porte!...(il se tourne vers Robin, lui désignant la porte grande ouverte)...Vous êtes libre...de sortir mais, si vous le faites, alors demain un ou deux de vos amis villageois risquent de ne plus pouvoir disons, parler la même langue que vous!
Robin fixe un instant le Shérif puis, sans hésiter, va s'asseoir sur un banc au centre de son cachot.
Le Shérif (très satisfait): Oh la même langue! Elle est excellente celle-là!... (il s'éloigne)
Robin (très froidement): Je me demande pourquoi des Anglais vont à l'autre bout de la Terre pour combattre le Mal... alors que la gangrène est tout près!
Le Shérif (aux soldats qui l'escortent): Écoutez! J'entends un bruit, j'entends un bruit! Je pense que c'est un homme mort qui...dégoise.
Le geôlier referme la porte. Robin se lève, il attrape les barreaux d'une grille placée au plafond de son cachot et entreprend des exercices de flexion.
Le geôlier: Si j'étais toi, j'aurais filé!
Robin: Tu n'es pas moi.

LOCKSLEY:
Alice chante une berceuse à son fils.
Alice: ''As-tu déjà embrassé un garçon nommé Jean? Si jamais tu n'as embrassé un garçon du nom de Jean, c'est que tu n'as jamais goûté un amour de Petit Jean...''.
Alice continue de fredonner sans savoir que, caché dehors, son mari Petit Jean l'écoute ému.

FORET DE SHERWOOD:
Au camp des hors-la-loi, les hommes discutent autour d'un feu.
Forest (à Roy): Tu crois que le pleurnichard a une chance?
Roy: Qu'est-ce que tu veux qui fasse? Qu'il débarque à Nottingham et qu'il dise: ''Excusez-moi, vous pourriez libérer mon ami, vous savez celui qui sent la lavande?''. Ils sont bons pour l'abattoir tous les deux.
Allan: On aurait pu lui donner un ch'val.
Forest : Et on aurait perdu un ch'val en plus, réfléchis.
Will: Si Robin meurt, tous les gens de Locksley seront comme vous.
Forest : Comme nous, c'est à dire?
Will: Ils n'auront plus rien pour vivre. Ce s'ront des hommes morts.
Roy: Ben t'as qu'à aller le sauver alors! Bon vent! Nous, on fait pas les villes tu comprends? On est des hors-la loi, on est en fuite.
Will: Et tu y penses à tous ceux que tu as laissé derrière toi?
Roy (en criant): La ville c'est la corde!
Will (élevant la voix à son tour): Tu as déjà vu ce qu'il advient d'une famille quand il n'y a plus qu'une personne pour nourrir tout le monde? Moi oui!
Roy (en criant encore plus fort): Arrête, c'est trop triste! Non mais t'es sourd ou quoi! On n'ira pas à Nottingham!
Petit Jean (qui vient d'arriver): Nous allons à Nottingham.

MANOIR DE KNIGHTON:
Une servante verse un verre de vin à Gisborne.
Marian: Que me vaut le plaisir de votre visite Messire Guy?
Gisborne: Je serais enchanté que vous veniez me rendre visite à Locksley maintenant que... j'y suis chez moi.
Marian: Je ne sais que répondre...
Gisborne: Je nourris des ambitions plus élevées certes, vous le savez. Mais pour l'heure, savoir que des terres portent de nouveau le nom de Gisborne ferait la fierté de mon père.
Marian: J'en suis très heureuse pour vous.
Gisborne: Certains de mes hommes, je ne l'ignore pas, raillaient mon titre... Guy ''de Gisborne'' alors qu'il n'y avait pas de Gisborne.
Marian: Et Locksley sera votre Gisborne?
Gisborne: Oui... À vrai dire, j'ai l'intention de faire changer le nom du domaine.
Marian: Changer de nom ça va vraiment faire une différence?
Gisborne: Lorsqu'une femme se marie, elle change de nom, ça fait une différence.
Marian: Que faites-vous de Robin?
Gisborne: Ce que je fais de Robin?
Marian: Il va contester la confiscation de ses terres, c'est évident.
Gisborne: Il va mourir.
Marian: S'il est reconnu coupable...
Gisborne: Nul besoin de procès, il sera pendu demain matin.
Marian (indignée): Il faut un procès, c'est la loi!
Gisborne: Certes, mais lui c'est un hors-la-loi. C'est qu'en ces temps difficiles le Shérif a dû prendre des mesures particulières. Les hors-la-loi ont été décrétés ''ennemis du Royaume'', ils peuvent être détenus sans jugement...
Marian (atterrée): Non!
Gisborne (reprenant): ...et exécutés sans jugement.
Marian (élevant la voix): Non! Voyons c'est impossible!
Gisborne (élevant la voix à son tour): Nous sommes en guerre!
Marian: Oui en Terre Sainte! Ça ne nous dispense pas de respecter la Justice en Angleterre.
Attiré par les éclats de voix, Sir Edward entre dans la pièce.
Sir Edward (froidement): Messire de Gisborne, je ne vous attendais pas.
Marian (radoucie): Oh père ce n'est rien, Messire Guy allait justement s'en aller.
Comprenant que la conversation est arrivée à son terme, Gisborne s'en va.

NOTTINGHAM:
Much arrive au pied des remparts du Château de Nottingham. Il avise une échelle, l'adosse au mur mais elle s'avère trop courte pour qu'il puisse atteindre les créneaux. Déçu, il commence à redescendre de l'échelle quand un chien surgit et commence à aboyer.
Much (en faisant de grands gestes en direction du chien): Chut! Chut! Vas-t-en de là ! Sois gentil!
C'est le lever du jour: Much s'est endormi en haut de son échelle, le chien est toujours là.
Allan (en caressant le chien): Ça c'est un bon chien-chien, hein!...(puis souriant à Much qui se réveille)... Un p'tit coup de main?
Much redescend de l'échelle et découvre que Will et les quatre hors-la-loi accompagnent Allan.
Much: Voilà j'étais euh...je suis juste... euh, allé là-haut...pour vérifier... et oui, comme je le pensais l'échelle ne sert strictement à rien.
Petit Jean soulève l'échelle et la place sur ses épaules avec l'aide de Roy. Much reste interdit en découvrant que l'échelle, ainsi rallongée, permet cette fois d'atteindre le sommet du rempart.
Petit Jean: Ben alors, t'y vas?

Toujours emprisonné, Robin voit passer devant son cachot Marian précédée du geôlier.
Le geôlier (à Robin): Allez viens mon mignon! Viens, on va s'amuser un peu.
Alors que le geôlier le pousse avec brusquerie dans une salle de torture, Robin découvre avec étonnement que Marian l'y attend.
Marian: Alors où est-il?
Robin: Quoi où est-il?
Marian: Voyons, l'anneau que mon père t'avait donné il y a des années, avant qu'il découvre la cruauté de ton cœur.
Robin la regarde sans comprendre...
Le geôlier: Madame, comme je vous l'ai dit, demander en général ça ne donne rien. Je vais lui faire les pouces.
Marian (naïvement): Vous croyez que ça va marcher?
Le geôlier: Ça?...(en jouant avec l'instrument de torture qu'il vient de décrocher du mur)...C'est une merveille!
Marian: Quand il va parler, tu l'entendras?
Le geôlier: Oui, forcément.
Marian: Ça je ne saurais le permettre, tu pourrais y aller avant et dérober l'anneau.
Le geôlier: Madame je vous jure que je suis homme à me satisfaire de plaisirs simples... Infliger des souffrances suffit à mon bonheur!
Marian: Peut-être bien mais si l'anneau n'est pas où il le dit, les soupçons tomberont sur toi ce que je ne voudrais pas. Je vais lui parler seul à seul, allez vas-t-en.
Le geôlier (doucereux): Je ne saurais le faire...
Marian: Attends dehors, il ne peut pas s'échapper et il n'osera pas s'en prendre à moi.
Robin sourit, il commence à comprendre les intentions de Marian.
Le geôlier: Non, je...
Marian (avec autorité après l'avoir interrompu): Laisse-nous!
Le geôlier (respectueusement): Bien Madame, très bien, je vous laisse.
Le geôlier sort de la salle et referme la porte derrière lui. Marian se tourne alors vers Robin.
Marian: Tu es le pire des idiots!
Robin: Oui, ça tu me l'as déjà dit.
Marian: Parce que tu m'as écouté? Je t'ai aussi dit qu'une confrontation avec le Shérif ne servirait à rien. Tu m'as écouté là?
Robin: Je n'avais pas vraiment le choix.
Marian (froidement): Nous avons toujours le choix, quoique nous fassions, il faut grandir un peu.
Robin (élevant le ton): J'ai empêché que des gens ne se fassent pendre justement! J'ai protégé les petites gens de mon village!
Marian (sarcastique): Et ça va rendre ta mort plus romanesque?
Robin (se défendant): Je dirais plus honorable.
Marian: Honorable! Et que fais-tu des gens que tu as ''si honorablement'' pris sous ta protection? Quand tu seras mort, qui va les protéger?...(puis, en baissant le ton)... Oh, mais qu'ont donc les hommes avec leur gloire, la gloire qu'ils placent au dessus du bon sens et de la raison!
Robin (amusé): C'est un principe.
Marian (très vite): Un principe est fait pour être appliqué, ce qu'on ne peut plus faire une fois mort. Tu aurais pu rester ici pour commencer, au lieu de suivre ton Roi en Terre Sainte si tu t'étais préoccupé de ton peuple autant que tu le prétends...(puis doucement)... Mais non, tu as choisi la guerre, tu as choisi la gloire...
Robin se penche alors en avant, ses yeux plongés dans ceux de Marian.
Robin (avec douceur): De quoi tu parles?
Marian (évitant son regard): Je parle de toi quand, tu dis que...que pour toi les gens de Locksley comptent énormément alors que... en vérité, tu t'en vas te battre à l'autre bout de la Terre...
Constatant le trouble de Marian, Robin approche doucement sa main et lui effleure la joue mais elle arrête brusquement son geste en repoussant sa main.
Robin: Tu avais quelque chose sur la joue....(il s'éloigne à quelques pas de Marian tandis qu'elle, se ressaisissant, sort un poignard de son sac).
Marian (rapidement): Bon, voilà ce que nous allons faire: mets-toi près de la porte, je vais crier et au moment où il entre, tu l'assommes et tu files. J'ai soudoyé un garde, personne ne te verra si tu pars maintenant, allez prends ça. (en lui tendant le poignard)
Robin: Je ne peux pas filer sans rien dire!
Marian: Que voudrais-tu dire?
Robin: Ce serait une victoire pour le Shérif!
Marian: N'as-tu rien écouté de ce que je t'ai dit!?
Robin: Aie confiance en moi! J'ai un plan...(puis, devant l'air dubitatif de Marian)...euh, enfin une moitié....
Marian secoue négativement la tête, incrédule.
Robin (avec un grand sourire): J'adore quand tu me regardes avec colère!
Marian (agacée): Argh! Allez!
Au moment où Marian veut obliger Robin à prendre le poignard, on entend un bruit de clés puis de lutte dans le couloir. Robin court se plaquer contre le mur derrière la porte qui s'ouvre alors devant le geôlier, hagard. Celui-ci s'effondre sur le sol, inconscient, faisant place à Much qui précède Will et Allan.
Much: Voilà les secours à la rescousse!...(il tend à Robin son arc et son carquois puis ajoute très fièrement)...Et nous sommes entrés ni vus ni connus!
Une voix de soldat (criant derrière l'autre porte de la salle): Des hors-la-loi sont dans les cachots! Ouvrez cette porte!
Much (dépité): Ah...
Quand les soldats pénètrent dans la salle de torture, ils ne trouvent que Marian, assise au centre, le geôlier toujours inanimé à ses pieds.
Marian (d'un air parfaitement innocent): Ah! Dieu soit loué! Cet homme a besoin d'être secouru.

Robin et ses acolytes arrivent dans la cour du château où ils retrouvent Petit Jean et ses hommes.
Robin: Merci d'être venus!
Roy: On file avant qu'ils voient qu'on a ouvert les portes.
Robin: Un instant! Attendez-moi pour couvrir ma sortie, j'en ai pour cinq minutes. J'ai encore une chose à faire avant de vous suivre.
Allan (surpris): Mais laquelle?
Robin (sans répondre à la question): Si je suis trop long, partez sans moi.
Petit Jean (acquiesçant): Bon...
Robin: Merci....(il se dirige alors vers l'escalier quand Much le retient)
Much: Maître, écoutez! Vous ne pouvez pas retourner là-dedans. Si vous y retournez et que vous mourrez, j'en mourrais...de chagrin, donc il faut que vous veniez là, si vous voulez me sauver...
Robin (touché): Tu sais quoi...c'est pour ça que je t'aime... Et toi Roy, j'ai besoin d'aide et c'est dangereux.
Roy (sans hésiter): D'accord!
Much (déçu): Pourquoi lui si il m'aime? Pourquoi pas moi?
Robin fixe une corde sur une de ses flèches puis l'envoie se planter dans une poutre qui surplombe le chemin de ronde. Des soldats se ruent dans la cour.
Un soldat: Les voilà!
Le combat s'engage. Robin et Roy se dissimulent sur le côté de l'escalier pour ne pas être vus par d'autres soldats qui arrivent en renfort. Alors que Roy veut quitter leur abri, Robin le retient.
Robin: Non, attends...le dernier homme...
Un dernier soldat apparaît en effet, il passe près d'eux sans les voir et se joint au combat. Robin et Roy en profitent pour pénétrer dans le château. Dans la salle de gardes, ils neutralisent un soldat et revêtent chacun un uniforme ce qui leur permet de croiser d'autres soldats sans être inquiétés. Ils atteignent la chambre du Shérif, deux gardes sont postés devant la porte.
Robin (tout en dévoilant son visage): Bien le bonjour! J'étais dans les parages et le Shérif m'avait dit que je pouvais passer... quand bon me semblerait.
Les deux soldats menacent Robin de leurs hallebardes. Pendant ce temps, dans sa chambre, le Shérif est réveillé par la voix d'un soldat suivi d'un bruit de lutte.
Un soldat: Monseigneur! Robin s'est échappé!
Quand le Shérif ouvre sa porte, il a juste le temps de reculer pendant que deux gardes s'effondrent sur le sol, inanimés. Robin entre, menaçant le Shérif de son arc. Celui-ci recule et s'assoit dans son fauteuil face à lui.
Le Shérif: Qu'est-ce que vous voulez?
Robin: Hier à Locksley vous avez révélé votre vrai visage, aujourd'hui je révèle le mien. Vous avez raison, j'ai perdu le goût du sang...(puis élevant la voix)...toutefois si jamais, pour m'atteindre, vous faisiez du mal à qui que ce soit inutilement, si vous coupiez une langue, que vous marquiez un homme ou si simplement vous touchiez un seul cheveu d'un innocent dans le but de m'atteindre moi, sur la tête du Roi Richard, je vous jure devant Dieu que je vous tuerais.
Le Shérif (sans se départir de son calme): Je ne vous crois pas.
Robin: Il faut me croire.
Le Shérif: Depuis hier qu'est-ce qui a changé? Rien.
Robin décoche alors une flèche qui vient se planter dans l'accoudoir entre deux doigts du Shérif.
Le Shérif (imperturbable): Prouvez-le...(Robin encoche une autre flèche et menace le Shérif qui poursuit calmement)...Je ne vais pas changer, je vais descendre de plus en plus bas alors tuez-moi maintenant.
Robin tire successivement trois flèches qui viennent se ficher dans le dossier du fauteuil tout autour de la tête du Shérif sans que celui-ci ne bronche le moins du monde.
Le Shérif (toujours très calme): Impressionnant, mais chaque flèche fichée dans le bois est un point de moins pour vous. Ce qui est surprenant c'est que vous ne m'ayez pas estropié, je n'ai pas une égratignure, je méritais au moins ça! ...(le Shérif se lève et se place juste devant Robin)... Auriez-vous peur de l'autorité? Ou est-ce parce que...secrètement vous savez que j'ai raison, qu'on ne peut se passer...de la loi et de l'ordre. On dirait que c'est ça et je crois que c'est pour ça que je vais te demander d'aller te pendre toi-même!
Comme il pointe son doigt vers Robin, ce dernier en profite pour le blesser avec la pointe de sa flèche. Le Shérif ne peut retenir un petit cri de douleur.
Robin: Ça y est, je vous ai estropié!
Le Shérif (en souriant): C'est une égratignure, hum...mon point de vue n'a pas bougé.
Robin: Lavande? (alors que le Shérif soutient sa main blessée...)
Le Shérif (amusé): Lavande...(il aperçoit alors l'un des gardes qui se relève derrière Robin)...mais ma souffrance sera soulagée par un baume bien plus doux, ta faiblesse! Tu es faible, aussi faible que ta tendre et charmante conscience peut être forte.
Tandis que le garde dégaine son épée et s'apprête à le frapper, Robin fait volte face et lui décoche une flèche en pleine poitrine. Le garde s'effondre. Robin se retourne vers le Shérif qui n'en revient pas.
Robin: Vous surestimez ma conscience. A présent, vous allez faire exactement ce que je vais vous dire. Nous allons monter au donjon.
Alors que le combat fait rage dans la cour du château, le Shérif apparaît à la fenêtre du donjon.
Le Shérif (en criant pour couvrir le bruit de la bataille): Arrêtez! Tout de suite!..(le combat cesse)...Ne leur faites pas de mal, ils sont libres de partir. J'ai une annonce à vous faire.
Robin, caché derrière le Shérif, le tient en joue avec son arc et lui souffle son texte à voix basse.
Robin: Moi...
Le Shérif: Moi Vaizey, Shérif de Nottingham...
Robin: Je reconnais que j'ai...
Le Shérif: ...reconnais que j'ai...
Robin: accompli...
Le Shérif: ...accompli, des actes illégaux hier au village de Locksley.
Robin: ... mes plus humbles excuses...
Le Shérif: J'adresse mes plus humbles excuses aux innocents, qui ont souffert...par ma faute.
Robin (tout en reculant discrètement): Et je promets d'offrir cinq cents livres...
Le Shérif: Et je promets d'offrir cinq...(il s'interrompt en réalisant ce qu'il est sur le point de répéter)...Non, non ça je ne peux pas! Tant pis pour toi, tu vas devoir me tuer...(il se retourne et découvre que Robin a disparu)...Gardes! Gardes par ici!...(puis depuis la fenêtre)...Arrêtez ces hommes!
Le combat reprend dans la cour. Pendant ce temps, dans la chambre du Shérif, le garde soi-disant tué par Robin se redresse et dévoile son visage: il s'agit de Roy, indemne. La flèche tirée par Robin s'est en fait plantée au centre d'une planchette de bois attachée au cou de Roy et dissimulée sous son uniforme. Il se hâte de rejoindre ses compagnons. Quant à Robin, il a gagné le chemin de ronde où il récupère la corde qu'il avait fixée à la poutre.
Robin (en criant pour se faire entendre): Much! Much!
Le Shérif, qui l'a repéré, vocifèrent après ses soldats.
Le Shérif : Hé! Tuez Locksley!
Depuis une autre fenêtre du château, Marian assiste à la bataille. Elle aussi a repéré Robin.
Robin: Much! Attache cette corde!...(il lance la corde à Much qui ne sait où l'accrocher)
Much: Robin! Où ça?
Petit Jean: Ici!
Petit Jean jette son bâton à terre tout en débarrassant d'un soldat d'un coup de pied tandis que Much lui apporte la corde. Il la passe autour de sa taille et prend fermement appui sur ses deux pieds.
Petit Jean (à Much): Toi, couvre-moi!
Much: Qui? Moi?
Petit Jean: Oui!
Deux archers sont sur le point de tirer sur Robin quand Will surgit derrière eux, il les assomme en les frappant dans le dos avec sa hache. Robin, qui au préalable a arraché la corde de son arc, le positionne sur le filin tendu et s'apprête à s'élancer.
Robin (en demandant d'un signe de tête la permission de Petit Jean): J'y vais?
Petit Jean (acquiesçant): Vas-y!
Robin s'élance dans le vide et se laisse glisser le long de la corde sous les regards stupéfaits de Marian et de ses compagnons d'armes. Le Shérif est fort contrarié. Petit Jean grimace sous l'effort mais ne lâche pas prise. Robin finit par toucher le sol non sans avoir, au passage, fait tomber deux soldats en arrivant à pleine vitesse dans leurs dos. Marian sourit tandis que le Shérif, furieux, quitte son poste d'observation.
Roy (à Robin): Ta flèche m'a fait mal ''La Lavande''.
Robin: Comme c'est triste...
Tous se regroupent et font face, alignés, aux renforts qui surgissent. Robin intime l'ordre à ses amis de se retirer pendant qu'il protège leur fuite.
Robin: Prêts?... Allez-y!
Après avoir ramassé une épée, il se mesure avec fougue aux soldats qui l'agressent sous l'œil du Shérif qui est apparu en haut de l'escalier. Juché sur un tonneau, Robin repousse ses assaillants, il arrache une hallebarde des mains d'un soldat et s'en sert pour trancher la corde qui retient la herse. Alors qu'elle est presque complètement descendue, il se précipite et se glisse par dessous en roulant sur lui-même. Il se relève de l'autre côté sous les cris de triomphe de ses compagnons. Désormais hors de danger, Robin se tourne vers Marian qui lui sourit. Taquin, il lui envoie un baiser ce qui lui vaut en retour un regard offusqué de la belle. Les hors-la-loi s'enfuient tandis que le Shérif, sous le coup de la colère, frappe un soldat derrière la tête lui arrachant son casque qui vient se fracasser à grand bruit dans l'escalier.

*** Épilogue ***

Abrités sous une soupente, Robin et ses compagnons observent une jeune femme qui ratisse devant sa maison.
Petit Jean (à Forest): C'est elle?
Forest, souriant, acquiesce en hochant la tête.
Allan (ironique): C'est elle ta femme? Qu'est-ce qu'elle te trouve?
Hanton
: Regarde! Elle l'a vu... Regarde!
La jeune femme vient de trouver dans l'herbe un panier rempli de fruits sur lesquels une bourse est déposée. Surprise, elle ramasse la bourse, l'ouvre et renverse dans sa main les pièces qu'elle contient. Elle affiche alors un large sourire et regarde autour d'elle mais ne voit personne
...
Petit Jean
: Ça c'est bien...
Forest
(radieux): Oui.

NOTTINGHAM:
Une femme âgée dépend son linge, elle découvre avec stupeur une bourse accrochée à son fil à linge. En retrait, Robin sourit et donne une tape amicale sur l'épaule de Roy qui a les larmes aux yeux.

LOCKSLEY:
Alice et son fils Petit Jean reviennent du puits chargés de seaux d'eau.
Alice: Dépêche-toi.
Arrivés devant leur maison, ils sont étonnés mais ravis de trouver, cloués sur la porte, deux poissons fraîchement pêchés ainsi que deux petits jambons. Cachés dans des buissons proches, Robin et Petit-Jean les observent en souriant.

FORET DE SHERWOOD:
L'ensemble des hors-la-loi est rassemblé auprès du feu où deux lapins cuisent, embrochés.
Much: Quand même, j'ai pas d'famille du tout bien sûr... non j'ai pas d'famille: pas d'femme, pas d'enfant. C'est bizarre mais ça m'dérange pas, non, pas du tout...(pas très convaincu)... pas du tout...
Petit Jean arrive silencieusement derrière Much puis, malicieusement, s'empare de la broche et fait mine de mordre dans un des lapins.
Much: Excuse-moi mais je pense que tu conviendras qu'il n'est pas assez cuit.
Cette remarque déclenche l'hilarité de toute la bande.
Much: Très drôle...
Robin donne alors une tape amicale sur l'épaule de son ami.

*** Fin de l'épisode ***

Ce script a été réalisé par Allthingsrobin sur le site Hood Winked.
This transcript was made by Allthingsrobin on
Hood Winked.

LOCKSLEY

The Sheriff, Gisborne and his men gallop into Locksley. A peasant man bows disrespectfully to them as they pass.
SHERIFF : Find out that man’s name.
The villagers have been gathered into the centre to be asked where Robin is. The Sheriff is pacing slowly before the peasants.
I have come to visit Robin of Locksley, but find him not at home. Perhaps one of you would like to inform me of his whereabouts. He and I need to have a little chat, a conversation.
Nobody answers, eyes all downcast.
Nobody knows. Turns to Gisborne: Nobody knows. Faces peasants: Then... there is a reward. Shall we say £20? Swings a purse in front of him. And then all of a sudden, somebody does know.
GISBORNE : Yelling Loosen your tongues or lose your tongues!
The villagers are visibly frightened, but nobody comes forth. The Sheriff nods to Gisborne, who jerks his head at the sergeant, who nods to two guards. They come forward and one grabs the previously disrespectful man as the other opens and closes the shears near his face.
SHERIFF : Cut out his tongue... one an hour... until somebody talks.
The shears reach into the villager’s mouth (the view of the camera) and he screams.

OPENING CREDITS

SHERWOOD FOREST. THE NEXT MORNING.

Little John, Hanton, Forrest and Roy are going through Robin’s things. Robin, Much and Allan are tied to trees in their undergarments, Allan shirtless. Robin watches the outlaws, then leans his head back on the tree, exasperated.
MUCH :You’re making a mistake!
ROY : What, you gonna send an army to hunt us down, tear us limb from limb? You think we’re frightened of the Sheriff ? To Little John: We frightened ?
LITTLE JOHN : Quietly No.
MUCH : No! We are also against the Sheriff !
ROY : What do you want, a medal?
MUCH : We should be on the same side, we should!
Little John goes to the spit over the fire.
Master, tell him.
The others look at Robin, who says nothing. He is simply staring at the outlaws. Much sighs, frustrated that Robin appears to be doing nothing to save them, then sees that Little John is about to take a bite of their rabbit.
That rabbit is... Little John glares at him. I think you’ll find that rabbit is not yet cooked.
HANTON : I think you’ll find he eats them raw.
MUCH : Raw?
Will is behind a tree, up the hill, out of sight to all but Robin, watching below. Forrest pats down Robin’s pants.
Is that wise ? I mean, that is dangerous.
ROY : Oh.
ALLAN : To Much Look, will you just shut up!
Much looks at him, frowning.
ROY : To Robin You’re a noble?
ROBIN : Yes. Forrest stands up and holds his dagger to Robin’s neck. And no.
FORREST : Sniffs Robin. Smells like one. Smells lovely. Sniffs again. Flowers. Lavender.
MUCH : Rose petals.
FORREST : Steps over to Much. What? You rub it on, did you, lavender balm? Sniffs Much. Yeah, you smell, too.
MUCH : No. I had a bath, he washed... in rose petals.
HANTON : And they reckon they’re same side as us? Think about it. You know any outlaws who take lavender baths?
ROY : No. John?
Little John shakes his head. Forrest goes over to Allan.
MUCH : It’s not lavender.
Roy holds his nobbler to Much’s throat.
Giving up
: All right!
Robin sees Will up the hill. Will holds up his hatchet, but Robin shakes his head no. Forrest finds a coin in Allan’s pants and flings it at Little John.
FORREST : Got a ha’penny here, John.
Little John catches the coin.
ROBIN : You have the horses. Leave him his ha’penny.
Roy walks back to Robin.
ROY : How come you’ve got no purse? Holds the nobbler at Robin’s throat.
ROBIN : Because I was not planning on coming to the woods. Is this what you do?
ROY : Is what what we do?
ROBIN : Stealing willy-nilly.
ROY : Stealing willy-nilly. To Little John: I can’t understand what he’s saying. Looks at Robin. Can you understand what he’s saying?
ROBIN : Do you care who you steal from? Roy stares at him. My friend here has but a ha’penny. What you take from him might be all he has.
ALLAN : That is all I have.
ROY : Heartbreaking. To Little John: Do we care? Little John scoffs, almost spitting. We don’t care.
FORREST : We’re dead men. Think about it. Outlaws.
ROBIN : Oh, that is sophisticated.
Roy puts the nobbler, and Forrest his dagger, at Robin’s throat.
ROY : Oh, big words. Scary.
Little John whistles. The outlaws gather up their new-found treasures and walk away with the horses. Robin looks up at Will and nods. Will comes running down and unties Much first.
MUCH : Well, those were horrible men.
Robin reaches up to his ropes, lifts them over his head and walks away free.
They could have left us here to die for all they care. If they had not taken our weapons, I would say we should go after them and give them a hiding.
Will goes over to Robin’s tree as Much throws off the rope and rubs his arms, then looks at Robin’s tree.
A hiding to remember...
Much is surprised to see Robin not tied to the tree, but a few steps away, looking around on the ground. Will stops behind Robin’s tree, staring at Robin and wondering how he got himself free.
But... you...
Robin bends down to pick up some sticks as Will goes over to free Allan.
You let me think... stomps over to Robin. If you had freed yourself, why did you not fight?
ROBIN : Erm...I thought it best to wait.
MUCH : Why?
Allan steps out of his rope.
ROBIN : Bends down to pick up a thick stick. Because, Much, you were right. We should teach them a lesson. Gentlemen!
Robin tosses Allan and Will each a thick stick.
MUCH : Oh, no. Catches a short thick stick. Master, surely... Looks down questioningly at his shorts.
ROBIN : Giggling slightly Yeah. Let’s go!

LOCKSLEY.

The Sheriff is sitting in his high-backed chair. Gisborne stands beside it.
SHERIFF : Tick tock, tick tock.
Gisborne yawns. The Sheriff drinks from a goblet, sloshes the liquid in his mouth with a grimace and sighs.
Have I told you that I can’t taste wine? Have the best, of course, but I don’t have the palate for it.
Dumps goblet on the ground.
Gisborne turns his head, unamused, then takes the goblet. The Sheriff stares at the villagers, then sticks out his tongue and makes scissors-like motions across it with his fingers.

SHERWOOD FOREST. LITTLE JOHN'S CAMP.

The outlaws are laughing at their haul and recent events. (Out of sight, Robin has quietly stolen back his bow and quiver.)
LITTLE JOHN : Holds up Much’s loosely knitted jumper. Yeah? What about a hat? Tosses it on Hanton’s bald head, then picks up some meat from a plate on the ground.
ROY : I think you’ll find that’s not properly cooked.
LITTLE JOHN : Jokingly Oo!
Little John drops the meat back on the plate and they all laugh. Birds flutter suddenly and Little John looks around, then the others. Little John looks up on top of the tall wall and sees Robin with his bow pointed at him.
MUCH : This is our forest, too, I think you’ll find!
The outlaws all look up. Will shakes his branch with a determined look in his eyes. Allan stands, slapping the stick in his hand.
ROBIN : Take your clothes off !
Much, Allan and Will are tying up the outlaws as Robin unties a sack, watching them. Little John gets loose and charges at Robin, who smiles, waiting almost eagerly.
MUCH : Robin!
Little John raises his right arm to throw a punch but Robin is ready, grabs it and twists it behind Little John’s back, forcing him forward, then kneels on his neck, bending his arm back. Little John screams as Robin looks at the others, beaming.

LOCKSLEY MANOR. EXTERIOR.

A wagon of Gisborne’s possessions is parked outside. Two of the castle guards are unloading it into the house.
MARY : This is unacceptable! The master will... When this dispute is resolved, Robin will return, he will.
SHERIFF’S MAN 1 : Robin... he’ll never be master of anywhere now.
SHERIFF’S MAN 2 : Master of Sherwood, maybe.
SHERIFF’S MAN 1 : Robin of the Wood.
SHERIFF’S MAN 2 : I like that, Robin of the Wood.
SHERIFF’S MAN 1 : Robin Wood?
Both laugh. Mary shakes her head as they start to carry in a large chest.
SHERIFF’S MAN 2 : Guy would like that.
SHERIFF’S MAN 1 : You should tell him.
They stop.
SHERIFF’S MAN 2 : You tell him.
SHERIFF’S MAN 1 : I’m not gonna tell him.
SHERIFF’S MAN 2 : Why not?
SHERIFF’S MAN 1 : He might not like it.

SHERWOOD FOREST. LITTLE JOHN’S CAMP.

Much is speaking his mind to the tied-up outlaws.
MUCH
:You are revolting. You know that? My master and I fought for five years in the Holy Land. For what? Robin is looking through a sack, bow in hand, quiver on back. So that people like you could run amok... Roy looks up at Much. ... with your lawlessness and your [kicks a log in the fire] disgusting camp... and your snide... your snide... at a loss for words.
ROY
: Your snide, your snide?
ROBIN
: Looks back at the outlaws. Dance.
ROY
: You what?
ROBIN
: Smiles. Dance.
ROY
: No way. Robin shoots an arrow by Roy’s foot. Ow!
MUCH
: Ha!
ROBIN
: Dance!
The outlaws start hopping around as Robin shoots three more arrows at their feet, narrowly missing them each time.

MUCH
: Very good. Like dancing bears
Allan smiles at them. As they stop “dancing,” Robin approaches them.
ROBIN : How does it feel ? Roy glares at Robin. You treat your fellow man like an animal! Circles the outlaws. How does it feel? You take from those worse off than yourselves and then you leave them to die.
FORREST : All right, all right. You’ve made your point.
ROBIN : You are not Englishmen. You are not the England we fought for. Men who think it is a boast to be dead. What do you think you’re doing, robbing him, when the Sheriff over there is robbing us all twenty times over! Skulking in the woods, while he steals spirits and livelihoods.
ROY : Why are you skulking in the woods ? What you gonna do about it ?
ROBIN : Thinks a moment. Stop him. Roy is slightly amused at this.
To Much: I’m going to stop him.
MUCH : Well, you can’t stop a sheriff. Only the crown can withdraw his licence.
ROBIN : Strides over to Much. When the King returns he will have his comeuppance. Until then, we will scupper his sadistic punishments. We will stop his insane taxes and give them back to the poor where they belong.
ROY : Sarcastically Sure.
ROBIN : Excited We will rob him! And if you dead men had had spines in your backs, that’s what you’d have been doing for the last five years.
ROY : Sarcastically Rousing, lavender boy.
FORREST : Good luck.
HANTON : Yeah, see ya.
Robin points his bow at them.
ROY : That’d be a mistake, I think you’ll find. Glances up on top of the tall wall.
Robin, Will and Allan follow his gaze and see several men with bows and arrows surrounding them. Much doesn’t look up.
MUCH : To Roy You are in no position to argue... dunderhead.
Robin drops his bow and Much turns around at the sound and sees Robin with his hands up. Much looks back at Roy.
Oh.
Roy and Little John smirk.
Look, you’ve tied us up, we’ve tied you up. We could call it quits. We could all be on our way. Chuckles defensively.
LITTLE JOHN : Untied now, to Robin, looking at Much. Him I do not like.
ROBIN : It is mutual.
One of the new outlaws whispers in Little John’s ear. Little John looks up at Robin.
LITTLE JOHN : You Robin of Locksley? Robin, Earl of Huntingdon?
Robin smiles and nods, thinking he’s finally convinced them who he is. Nods. Good. Little John punches Robin out cold.

LOCKSLEY.

A bell rings in the church. Gisborne addresses the villagers.
GISBORNE : Another hour. This is not necessary. Where is Robin? Waits a moment. Yelling: Talk! Even the Sheriff is startled. Calmly: He will never be your master again. You need have no fear of reprisals from him. I’m your master now... for good.

A HILL OVERLOOKING LOCKSLEY.

The outlaws have tied together the hands of Robin, Much, Will and Allan and are taking them to the Sheriff to collect the reward. Robin is still unconscious, being carried on Little John’s shoulders. Little John dumps his limp body on the ground, then pours water in Robin’s face from a flask.
MUCH : At least have the courtesy to untie him.
Robin sputters and sits up as Little John takes a drink from the flask.
ROBIN : Looking around. Locksley? Chuckles then looks up at Little John. You brought us home.
MUCH : It seems there may be a reward.
FORREST : Eagerly £20.
ROY : To Forrest You, take him down. See if you can’t get sommat for this rabble, too.
FORREST : Me? I’m supposed to be dead.
ROY : Yeah, me, too. They won’t recognise you.
FORREST : Well if they do, I’ll be hanged. Glances at Little John. John?
ROY : John can’t go, can he? If they’re gonna recognise anyone, it’s gonna be John.
LITTLE JOHN : Frustrated by their bickering We all go.
Little John picks up Robin’s tied hands and leads them down.

LOCKSLEY.

The Sheriff is lecturing to the villagers, pacing before them, hoping one will come forward.
SHERIFF
: It is unfortunate. A man goes to war, his spirit can be damaged, his vision blurred, his understanding of law and order. This is what has happened to Robin. I have heard that there are camps in the Holy Land where men are taught to hate their own land, to return home to wreak havoc and destruction. Maybe this is what has happened to Robin, we don’t know. But what we do know is that... by his actions in Nottingham, your former master, he did not, as some of the romantics amongst you might believe, strike a blow for freedom. Make no mistake about it. He perverted the course of justice and in so doing, he attacked the very fabric of our state. Hm? The state that we all work for, the state that we all pay our taxes for. Pauses a moment, then nods. He would rob us of that. Of our taxes, of our hard work. Sighs, staring around at the villagers. Hmm.
The Sheriff turns to Gisborne as Little John leads his prisoners behind a cottage.

Another tongue, I suppose.
Little John peeks out at what is happening as a guard grabs a woman, who protests. Little John sees this and straightens up, staring
.
LITTLE JOHN
: Oh, God, no!
The guard squeezes his shears at the woman.

MUCH
: That is nasty... and that is brutish.
LITTLE JOHN
: That is Alice!
MUCH
: Alice?
LITTLE JOHN
: Glances at Much. My wife.
WILL
: You’re Alice’s John? She thought you were dead.
LITTLE JOHN
: Turns to Robin. It’s you they want. We go now.
Little John picks up Robin and sets him over his shoulders.

ROY
: You can’t get arrested. You’ll hang!
ROBIN
: There is no time. I can save your wife. Put me down.
Little John is torn between turning Robin in and listening to him. He puts Robin down as Alice screams in protest.

Untie me. And my bow, quickly. Alice cries out. I am good with a bow.
MUCH
: You saw him shoot your feet.
ROBIN
: Trust me.
Little John unties him as Roy hands him his bow. The shears are almost in Alice’s mouth when they are knocked away by an arrow. Robin shoots another which splits the shears apart in midair. Little John is stunned, Much proud, Alice relieved.

SHERIFF
: He’s here. Find him.
MUCH
: Let’s go.
The others make to retreat, but Robin stands there, staring at the Sheri
ff.
ROBIN
: Godspeed.
The others stop.

MUCH
: What?
ROBIN
: Puts hand on Much’s shoulder. You have served me well, my friend, and I have led you to this. Apologies.
MUCH
: Shakes head. No.
ROBIN
: Go. I will find a way through this.
MUCH
: The Sheriff will hang you.
ROBIN
: Puts his hand on Much’s shoulder. If he does, at least I will not die a dead man.
Robin runs off to the middle of the village, leaving the others staring. Robin steps up and over a rail fence, then struts to the Sheriff, his bow over his neck and his hands hanging up off the ends
.
ROBIN
: Good scheme, Sheriff. Very effective. Impressive logic. Little John looks puzzled. Now, I wonder... Two guards on horseback appear behind Robin. ... if I tell you where I am, can I claim the twenty pounds? That would be a pound or so for each family here. Stops in front of Sheriff and leans in a bit. Eat a whole winter off that.
SHERIFF
: Amusing. Um... put down your weapon. You’re surrounded.
GISBORNE
: I am Guy of Gisborne, the new lord of this manor and soon to be Earl of Huntingdon. Robin takes off his bow. Your presence here is no longer required. Put down your weapon.
Robin draws the bowstring and snaps it at Gisborne, who flinches. Robin laughs, then throws the bow down and puts his hands up. Two guards each put a sword to his neck. Alice is both relieved and concerned for Robin.
Gisborne mounts his horse, then takes from a guard the rope binding Robin’s hands. Another guard finishes tying the knots around Robin’s hands, then backslaps Robin’s face and pushes him to his hands and knees. Robin sits up on his heels.

ROBIN : That was a cruel game to play.
SHERIFF : Steps towards Robin. Game? Leans over Robin. You don’t understand. Through his teeth: You do not play games with me. Robin chuckles. You made a mistake in Nottingham. Slaps Robin’s shoulder with his gloves. Hm? Trying to be the peasants’ hero.
ROBIN : Well, why don’t you be the peasants’ hero and show me how it’s done.
SHERIFF : Oh, shall we have a meeting in the morning... to discuss it? A clue: no. In the morning, you shall hang.
Gisborne starts his horse and Robin is pulled forward unexpectedly, dragged by his hands behind the horse.
To the villagers: Aww, all hope lost?
The Sheriff chuckles as Robin walks behind the horse. The outlaws are still watching from behind the cottage.
WILL : I liked him.
LITTLE JOHN : I did not.
MUCH : He saved your wife. To Will: Liked ? He’s not dead.
Little John stands up as Roy grabs Will. Much is still watching Robin. Little John pulls up Much’s hands and pushes him towards the others.

NOTTINGHAM CASTLE. COURTYARD.

Gisborne, on horseback, and two of his men enter through the portcullis. Marian appears in the main doorway with a basket under her arm. She sees Robin and stops. Gisborne sees her watching and smiles triumphantly, then motions to his men to untie Robin. Marian starts slowly down the steps, staring, as Robin is led to the dungeons.
MARIAN : Passing Robin in the courtyard, hissing Fool!
Robin glances back at her.

SHERWOOD FOREST. LITTLE JOHN’S CAMP.

Little John leads his entourage back to camp. Hanton is sitting by the fire. Little John walks off to the side. Forrest, Allan and Will get plates of food.
HANTON : Are we rich? Little John glares at him. What’s the matter?
ALLAN : Saw his wife.
HANTON : No reward?
MUCH : My master gave himself in.
HANTON : To the Sheriff ?
MUCH : The Sheriff was cutting out tongues. Hanton shrugs. Well, he could hardly stand by and watch people lose their tongues.
HANTON : Giggles. That would be funny, wouldn’t it?
Roy, Forrest and Will sit on a log. Forrest tosses away a bone.
If instead of “cat got your tongue?” they said “sheriff got your tongue?”
MUCH : Unamused. What?
HANTON : If someone was a bit, you know, quiet, you’d go, “What’s the matter? Sheriff got your tongue?”
Hanton laughs, but no-one else does. Will swallows, holding in his emotions.
MUCH : Look, we cannot just sit here. We’ve got to do something. We’ve got to go to Nottingham and we’ve got to... get him out.
WILL : Hopelessly How?
ALLAN : Swallows. No point, anyway.
MUCH : No point? You would be dead if Robin had not...
ALLAN : Admits That’s true.
MUCH : You would be dead.
ALLAN : Mind you, I weren’t supposed to hang in the first place. That was just a confusion.
MUCH : Spins around in frustration. Look, you can’t just let him die! Turns to Will. Will?
Will looks up at Much, wanting to help, but says nothing. Little John stares at Much. Forrest continues eating.
Very well. Nods. I shall go alone. Heads for a horse.
ROY : See ya. Stands and points his nobbler at Much: Oi! Hold it! No horse.
Much looks back frowning at Roy, then walks off as proudly as he can into the forest. Little John stands up, resolved. He steps in front of Will.
LITTLE JOHN : In which house is my wife? I will fetch her.
WILL : Fetch her where?
LITTLE JOHN : Here. A woman can live in the forest, same as us.
WILL : Alice can’t live in the forest.
LITTLE JOHN : Why not?
WILL : Realising Ah, there’s something you don’t know
Little John looks at him, puzzled.

NOTTINGHAM CASTLE. DUNGEONS.

A door opens and Robin is led downstairs by an assistant to the Jailer, who smiles at Robin.
JAILER
: Not so high and mighty now, are we?
Robin just stares at him, then the Jailer punches him hard in the stomach
.
That’s for the priest trick. Could have cost me my job.
ROBIN
: Robin looks up, still doubled over. One job to save four lives?
The Jailer grabs Robin by the back of his jerkin and leads him to a cell as Robin laughs
.
JAILER : Stops in front of the door. Won’t be saving anyone now, my lovely, wherever you’re from. He’s not Robin of Locksley any more.
ASSISTANT : Robin Wood they’re calling him.
JAILER : Stops and chuckles. Robin Hood? There will be no hood for you tomorrow, my lovely. The Sheriff wants the rebels to see the fear in your eyes. He wants them to see your eyes pop right out.
The Jailer shoves Robin into a cell. Robin hangs off the bars and frowns, thinking about how to get out of this one.

KNIGHTON HALL. EXTERIOR.

Much sneaks to the house, unseen by the two men watching the grounds.

KNIGHTON HALL. INTERIOR. MAIN ROOM.

Much is trying to convince Edward and Marian to help him help Robin escape. Much sits in a chair facing Edward, also sitting in a chair, and Marian, standing, in front of the fireplace.
MUCH : Nothing ?!
EDWARD : What can I do? I warned him, the Sheriff ...
MUCH : Yes, my lord. but—
MARIAN : Interrupts He should have listened to my father. Now he is an outlaw.
MUCH : I know, my ladyship.
MARIAN : And not a very impressive one. Looks away slowly.
MUCH : Angrily That is...
Marian glares at him for forgetting his place.
Looks down humbly and relaxes. Forgive me. That... looks at Marian... is not fair. He is most impressive.
MARIAN : He is caught... after one day. Sits on the arm of a chair. Does that impress you?
MUCH : He gave himself up to save tongues.
MARIAN : Confused Tongues?
MUCH : In Locksley... the Sheriff was cutting out people’s tongues until somebody told him where Robin was. Edward exchanges glances with Marian, who looks a bit deceived. They obviously have not heard this bit. I hate the Sheriff. Stands. And I hate you if you aren’t going to help Robin. Goes to the door.
EDWARD : Young man ...
Much stops at the door, but does not turn around. Marian stands up.
I will speak in court, of course, but your master has doomed himself. His fate is... Resign yourself.
MUCH : Turns his head to Marian. In the Holy Land, my master had dreams. He spoke your name.
Edward looks back at Marian as she tries to keep an even face, but in her eyes she is stirred by the words. Good night. Opens door.

LOCKSLEY.ALICE'S COTTAGE. EVENING.

A boy limps to the rear of the cottage near where Little John is crouched in the bushes. The boy has a small bow and arrow, which he shoots. Little John whistles at him.
LITTLE LITTLE JOHN : Who are you?
LITTLE JOHN : Who are you?
LITTLE LITTLE JOHN : John.
LITTLE JOHN : John what?
LITTLE LITTLE JOHN : John Little.
LITTLE JOHN : Oh.
LITTLE LITTLE JOHN : But people call me Little John. Do you know why?
LITTLE JOHN : Why?
LITTLE LITTLE JOHN : Because my father was called John, too. John Little.
Little John stares at the boy in wonder. He was a hero. He was big, I think. What’s your name
LITTLE JOHN : Steps forward, still crouched. I am... I’m a f-friend of your mother’s. How is she ?
LITTLE LITTLE JOHN : Always tired, always sewing. But do you know what ?
LITTLE JOHN : What ?
LITTLE LITTLE JOHN : Everything’s going to be better now because Robin’s back from the Holy Land!
LITTLE JOHN : Oh. Chuckles uncertainly.
LITTLE LITTLE JOHN : He always makes sure people have enough to eat. I had a feast at the big house and I had so much pork my belly ached! And mother had fish, but... shudders Eugh! Fish I do not like.
LITTLE JOHN : F— chuckles slightly. Fish is her favourite.
LITTLE LITTLE JOHN : Robin will come back from Nottingham, won’t he?
LITTLE JOHN : I— Interrupted by Alice calling for her son.
ALICE : Calling from the front door. Little John? Little Little John turns around. Where are you? Little John?
LITTLE LITTLE JOHN : To Little John Do you want to come in?
LITTLE JOHN : I don’t think I can, Little John.
Alice turns the corner and sees Little Little John standing there, but Little John is still hidden by the house. She walks over to her son.
ALICE : John? It’s late. Come on.
Alice reaches him and looks around, but Little John has already disappeared.

NOTTINGHAM CASTLE. DUNGEONS.

The Jailer opens Robin’s cell door and the Sheriff struts inside. Robin is standing opposite the door, leaning against the wall, hands behind him. Robin tilts his head in wonder as the Sheriff walks over to him and holds up one .nger. The Jailer closes the door behind him.
SHERIFF
: I’ve realised something about you.
ROBIN
: I thought you didn’t want to talk.
SHERIFF
: Mm. That was before I realised.
ROBIN
: Realised what?
SHERIFF
: Looking all around but not at Robin. You are a renowned marksman with the bow. You saw me about to excise a tongue or two. You could have shot me. Looks at Robin. Why didn’t you ?
ROBIN
: Thinks quickly, hesitates with his words to start. You had men everywhere. I had only a few. We were outnumbered.
SHERIFF
: Looking up at the ceiling. Yeah, well, that may be true. But... sits on the bench in the middle... you gave yourself up.
ROBIN
: I care about those people... my people, more than I care about myself. You would not understand.
SHERIFF
: Looking around. Yeah, but that’s not the point. Do you want to know what the point is.
ROBIN
: Flatly. No.
SHERIFF
: The point is you care more about [looks at Robin] my life than you do about your own.
ROBIN
: Laughs quietly and shakes head. No.
SHERIFF
: Then why didn’t you kill me? Surely you must have known that I would see you executed. Robin’s smile weakens slightly. Have you lost your nerve? Hm? Have you lost your taste for blood? Hm? Robin’s face is blank. Robin of Locksley, honoured for his service in the King’s private guard. How many men did you kill in the Holy Land, I wonder. Robin steps towards the Sheriff. Yet here we are, in Locksley, people that you love very much in trouble, and you have the chance to shoot me but you don’t take it.
ROBIN : Slowly, deliberately I would kill you in an instant.
SHERIFF : Mm, well, maybe. If that was the only way to prevent bloodshed, but... stands to face Robin... but it wasn’t the only way, was it? Quietly No, you didn’t have to kill me because you could [puts his hands by his face, makes an exaggerated pitiful look and whispers] sacrifice yourself, ah! Normally And that is what you did.
ROBIN : You think of me what you will. If I am to hang tomorrow... looks away from Sheriff... it makes no difference.
The Sheriff looks into Robin’s eyes but Robin stares over his head.
SHERIFF : Oh, look who doesn’t want to talk now. Chuckles. Jailer, open the gate.
The Sheriff goes to the door as Robin stares, then steps through the door and points both hands out the door.
You’re free to go. But I should say if you do, then tomorrow, one or two of your villager friends, well they won’t be, how shall we say, on speaking terms with you.
Robin stares at the Sheriff, stepping around and sittting down on the bench as the Sheriff chuckles.
Oh, I like it. This is good.
The Sheriff walks away as the Jailer closes the door. Robin watches the Sheriff.
ROBIN : I do not know why Englishmen travel 2000 miles to fight evil... The Sheriff stops and turns towards Robin ... when the real cancer is right here.
SHERIFF : To a guard Listen, I can hear a noise. Can you hear a noise? I think...looks back at Robin... it’s a dead man talking. Grins and walks away.
Robin stands does chin-ups on the skylight bars as the Jailer locks the door.
JAILER : I’d have gone if I were you.
ROBIN : You’re not me.

LOCKSLEY. ALICE’S COTTAGE. INTERIOR. NIGHT.

Alice is singing Little Little John to sleep.
ALICE : Singing Have you ever kissed a boy called John? For if you’ve never kissed a boy called John, you don’t know what you’ve missed, not kissing Little John.
Little Little John closes his eyes and Alice continues to hum the tune as she resumes her sewing.
Outside the cottage, Little John sits, leaning against the wall listening to Alice sing, trying not to cry as he realises the life he had given up.

SHERWOOD FOREST. LITTLE JOHN’S CAMP. NIGHT.

Roy, Hanton, Forrest, Allan and Will are sitting around the fire.
FORREST : Think the whiny one will make it?
ROY : What’s he gonna do? Stroll into Nottingham and say, “Excuse me, can my friend lavender boy go free?” Forrest chuckles. They’re lambs to the slaughter, both of ’em.
ALLAN : Could have given him the horse.
FORREST : Then we lose a horse, too, think about it.
WILL : Staring into the forest. If Robin dies, the people of Locksley will be like you.
FORREST : What do you mean, like us?
WILL : Looks at Forrest. They’ll have nothing left to live for. They’ll be dead men.
ROY : Well, you go and save him then. See ya! Stands and steps over to Will. We don’t do town. We’re outlaws! We’re on the run!
WILL : Stands to face Roy. And what happens to loved ones you leave behind?
ROY : Town is death.
WILL : Have you seen what happens to a family when there is only one breadwinner, ’cause I have!
ROY : In Wills’ face Heartbreaking! Are you deaf ? We don’t go to Nottingham!
LITTLE JOHN : Suddenly appearing in the dark. We go to Nottingham!
Everybody stares at him.

KNIGHTON HALL. INTERIOR. MAIN ROOM.

Gisborne has come to try to court Marian, now that he thinks he will have an estate of his own soon to share with a bride. Marian is standing by the table, her back almost turned to Gisborne by the fireplace. A maid pours Gisborne a drink.
MARIAN : To what do we owe the pleasure of your company, Sir Guy?
The maid leaves. Marian looks over at Gisborne.
GISBORNE : I would be... pleased if you would come and visit me me at Locksley, now that it’s mine.
MARIAN : Hesitantly Mm... I do not know.
Gisborne sets his goblet on the mantelpiece and paces slowly in front of the fireplace.
GISBORNE : I have ambitions which are greater, of course, you know that. But for now, to have land once more in the Gisborne name, my father would be proud.
MARIAN : To be polite I am very glad for you.
GISBORNE : Some of my men, I know this for a fact, used to laugh at my title. Scoffs. Guy of Gisborne, when there was no Gisborne.
MARIAN : And Locksley is your Gisborne ?
GISBORNE : Looks at Marian. Yes, actually. I am intent on changing its name.
MARIAN : Does changing a name really make a difference?
GISBORNE : Walks to Marian. When a woman marries, she changes her name. It makes a difference.
MARIAN : And what of Robin ?
Puts her hand on the back of her neck.
GISBORNE : What of Robin?
MARIAN : Turns to face Gisborne. He will contest your acquisition of his lands, surely.
GISBORNE : He will die.
MARIAN : If he is found guilty.
GISBORNE : There’s no need for a trial. He will hang in the morning.
Steps back to fire.
MARIAN : A bit flustered There must be a trial. It is the law.
GISBORNE : Turns around. Yeah, but he is an outlaw. You see, in these straitened times, the Sheriff has made special provision. Outlaws are classed as enemies of war, thus we can hold them without trial—
MARIAN : No—
GISBORNE : And we can execute them without trial.
MARIAN : No. It—it cannot be.
GISBORNE : We’re at war.
MARIAN : Yes, in the Holy Land. That does not mean we dispense with justice here.
EDWARD : Enters the room. I’m sorry. I was not expecting you.
MARIAN : Do not worry, Father. Sir Guy was just leaving.
Gisborne looks back at Marian, glances at Edward, then walks out. Marian is silently seething at their conversation, and she also knows she now needs to think of a plan before dawn.

NOTTINGHAM CASTLE. EXTERIOR. NIGHT.

Much is walking along the outside wall of the castle when he sees a ladder lying down at its foot. He looks down the length of the ladder, then up and around. He sets the ladder against the wall and climbs. He gets to the top and stretches his arm up, but he can’t quite reach. He starts to climb down when a dog finds him and starts barking. Much gasps and waves his hand at the dog.
MUCH : Shoo! Shoo! G-go away! Shoo! Please!

NOTTINGHAM CASTLE. EXTERIOR. SUNRISE.

Cocks crowing, Much is asleep, snoring, at the top of the ladder while the dog lies peacefully beneath.
ALLAN
: Who’s a good boy, eh?
Much wakes up to find Allan, with Robin’s bow and quiver, petting the dog.

Need some help?
Much scrambles down the ladder as Little John, Roy, Forrest, Hanton and Will .le in. Will holds up Much’s sword, helmet and shield.
MUCH : Yes, I was, er... I was just, er, checking up there, and, er, yes, as I thought... Roy lifts the ladder onto Little John’s shoulders. ... the ladder is completely useless. Clears his throat.
LITTLE JOHN : Looks at Much Well, come on then.
Much looks up to see a much taller ladder reaching the battlements and realises they’re here to help rescue Robin!

NOTTINGHAM CASTLE. DUNGEONS.

A cloaked Marian is led into the interview room by the Jailer as Robin frowns at her. She pauses at the door and stares at Robin for a moment. Robin sees her, a puzzled look on his face.
The Jailer comes to get Robin.

JAILER : Come on, then, my lovely. Let’s have some entertainment.
Pushes open the cell door.

INTERVIEW ROOM.

Robin is pushed into the middle of the room by the Jailer and stumbles several steps near where Marian is already standing. She faces him as the Jailer closes the door.
MARIAN : Where is it?
ROBIN : Angrily Where is what?
MARIAN : Please! The ring my father gave you years ago before he knew the wickedness of your heart.
Robin frowns, honestly puzzled
.
JAILER : Madam, I told you before, asking doesn’t usually work. I’ll do his thumb. Walks to wall.
MARIAN : Will those work ?
JAILER
: These ? They’re lovely. Slaps together the thumbscrews.
MARIAN
: When he speaks, will you hear?
JAILER : Well of course.
MARIAN : Well, that I cannot allow. You might get there first and steal the ring.
JAILER : Madam, I can assure you I’m a man of simple pleasures.
They each glance at Robin with a smile
.
Inflicting pain, that’s enough for me.
MARIAN : Maybe, but if the ring is not where he tells me, suspicion will fall on you and that would be unfair. I will speak with him alone first. You may go.
JAILER : I can’t do that.
Robin smiling at this exchange
.
MARIAN : Wait outside. He cannot escape and he will not dare attack me.
JAILER : No, I—
MARIAN : Interrupts Leave!
JAILER : Bowing Yes, your ladyship.
The Jailer leaves the room, glancing at Robin. The door creaks closed.
MARIAN : To Robin You are an utter fool!
ROBIN : You said that already.
MARIAN : Oh, you listened? I also told you confronting the Sheriff wouldn’t work. You didn’t listen to that.
ROBIN : I did not have much choice.
MARIAN : Oh, everything’s a choice. Everything we do. Grow up.
ROBIN : Steps to Marian, hands on hips. I prevented unjust hangings. I protected people from my village.
MARIAN : Sarcastically Oh, that will make your death romantic.
ROBIN :Sincerely It would make it honourable!
MARIAN : Honourable? And what about the people you are so honourably protecting?
Robin crosses his arms, looking up, then hangs his head, knowing she has a point.
Who will protect them when you’re dead ? Disgusted What is it with men and glory ? Glory above sense and above reason ?
ROBIN : Smiles. It is principle.
MARIAN : Principle is making a difference and you can’t do that if you’re dead.
Robin’s face falls. You could have stayed here in the first place instead of following your king to the Holy Land if you cared so much about your precious people.
Marian starts to break down as her words hint to Robin how angry she is that he left her. Robin watches her eyes.
But you didn’t. You chose war. You chose glory.
Marian looks away from Robin. He leans in to her, waiting to make eye contact again before speaking.
ROBIN : Quietly What is this about?
MARIAN : Haltingly, at first, choosing her words It is about you saying that... you care about the people of Locksley when... the truth is you ran off to battle thousands of miles away.
Robins slowly reaches up to wipe away a tear from Marian’s cheek, but she angrily slaps his arm away.
ROBIN : A bit of hurt in his voice. You had something on your cheek.
Robin steps away. Marian regains her composure, remembers her original purpose and pulls a weapon out of her purse.
MARIAN : Right, this is what we do. Stand by the door, I’ll scream, in he comes, you strike him and run. I’ve paid a man by the east gate. You’ll not be seen if you leave now before day watch. Take these.
ROBIN : I cannot go unseen!
MARIAN : Well, you cannot go seen!
ROBIN : I cannot let the Sheriff win.
MARIAN : I have you not heard a single word I’ve said?
ROBIN : Trust me, I have a plan! Marian stares at him. Robin shrugs and glances away. Half a plan.
Marian stares at Robin in disbelief, eyes narrowed and shaking her head.
Smiling, quietly
: I love it when you look at me in anger.
MARIAN : Frustrated Oh!
Robin grins. Suddenly, they hear a thump at the door and Robin runs to jamb. More thumps, the door creaks open and the Jailer falls in unconscious. Much enters holding a board over his head and carrying Robin’s bow and quiver. Will and Allan stand behind him.
MUCH : This is a rescue! Hands the quiver and bow to Robin, smiling. And we are undetected.
SOLDIER : Off-stage In the dungeons! Outlaw! Open this door!
MUCH : Realising there’s trouble now Ah!
Two soldiers enter the room. Marian is sitting with the unconscious Jailer at her feet, his head leaning on her knees.
MARIAN : Feigning relief Oh, thank God. This man needs help.
The guards look at each other.

NOTTINGHAM CASTLE. COURTYARD. EARLY MORNING.

Robin, Much, Will and Allan run down the steps to meet Little John, Roy, Forrest and Hanton, who have been sitting, waiting, by the gallows.
ROBIN : Thank you for coming.
ROY : Let’s go, before they see we’ve opened the gates. Turns to leave.
ROBIN : Holds up a hand to them. Hang on. Hold an escape route for me. I need five minutes. There is something I must do before I can go with you.
ALLAN : In disbelief What?
ROBIN : To Allan If I’m longer than that, then leave without me. Looks at Little John.
LITTLE JOHN : Nods. Yes.
ROBIN : Thank you.
Robin looks round the courtyard, then starts to step away, but Much pulls him back.
MUCH : Master, no. Grabs both of Robin’s shoulders. You cannot go back in there. If you go back in and die, then I will die... of grief. So you must come now, if only to save me.
ROBIN : Puts his hands on Much’s arms. See, that is why I love you. Nods once, then looks at Roy. And you, I need help. Much lets go of Robin. It is dangerous. Roy looks at Little John, who nods.
LITTLE JOHN : Yes.
Roy nods at Robin. Robin runs to the tree where there is a coil of rope. Roy follows.
MUCH : Quietly Why him when you love me? Why not me?
Robin fits a knot over the tip of an arrow as the main doors open and guards stream out.
LITTLE JOHN : Here they come.
Robin and Roy run to the side steps. Robin drops the rope and Roy hands him his bow. The others engage the guards. Robin aims an arrow at a crane on the battlements on the north wall and shoots. The arrow lands solidly in the wood. Robin and Roy hide in the lee of the side steps as more guards come down. The others fight on. As the last one passes, Roy glances back at Robin and makes to go up the steps, but Robin pulls him back.
ROBIN : Quietly Whoa, wait. Last man.
One more guard runs down the steps, then Robin taps Roy’s shoulder and they go up the steps.
The battle continues in the courtyard. Little John knocks out a guard
.

INTERIOR CORRIDOR.

A guard looks out at the commotion, technically staying at his post. He hears someone behind him and turns around just in time to meet Roy’s fist. Robin grabs a soldier’s helmet off the wall as Roy gets the guard’s sword. They nod at each other.

Outside the battle continues. Much and Will take out a guard each.

Inside, Robin and Roy, disguised as soldiers, follow a small squad down the corridor and duck away at the sherrif's quarters. Robin walks up to the two soldiers at the door.
ROBIN : Hello there. I was just passing, and the Sheriff said for me to drop in... removes his face-mail... at any time.
The soldiers look at each other, then point their halberds at the intruder.

SHERIFF'S QUARTERS.

The Sheriff is asleep in his bed.
GUARD
: From outside the door. My lord! Robin has escaped!
The Sheriff wakes up. He hears a thud as the soldier hits the floor. He quickly throws back the covers and steps into his slippers. He walks over to the doors and pulls them open. Two soldiers (one of them Roy) fall back at his feet. Robin steps over them, pointing a drawn bow with arrow at the Sheriff ’s head. The Sheriff backs up towards his chair
.
SHERIFF
: What do you want?
ROBIN
: Yesterday in Locksley, you revealed your true colours. The Sheriff backs into his chair and is forced to sit. Today I reveal mine. You were right, I have lost my taste for bloodshed, but if you ever callously or needlessly hurt anyone as a way of getting to me, if you cut out a tongue, or brand an arm, or even so much as pluck the hair of an innocent person to get to me, in the name of King Richard, so help me, I will kill you.
They stare at each other a moment
.
SHERIFF
: I don’t believe you.
ROBIN
: Trust me.
SHERIFF
: What has changed since yesterday? Mm-nothing. Robin shoots an arrow between the Sheriff ’s fingers on the arm of his chair. Prove it. Robin draws, another arrow aimed at the Sheriff. I will not change. I will stoop low so... leans back in his chair and puts on a pitiful look... kill me now.
Robin fires three more arrows to the right, above, and to the left of the Sheriff ’s head
.
Impressive, but each arrow that hits the wood, well, that is a point lost, isn’t it? And what’s surprising is you have not even maimed me. I’m not even grazed. Surely I deserve at least that, hm? Stands to face Robin. Are you afraid of authority? Or is it secretly you know that I’m right? That we must have law and order. I think it is... raises finger... I think that is why I shall have you hang yourself. The Sheriff shakes his finger at Robin and Robin nicks it with the arrow tip. Sssss!
ROBIN
: Now I have maimed you.
SHERIFF
: Chuckles. It’s a scratch, hm? My point, well, it still stands. Sucks at his wound.
ROBIN
: Lavender?
SHERIFF
: Lavender. Scoffs slightly.
Sucks on his wound again, then sees a guard stir (not knowing it’s Roy).

But my pain shall be salved by a much sweeter balm, the knowledge that you are weak. Behind Robin, the guard silently draws his sword. As weak as your charming sweet conscience is strong.
The guard raises his sword and Robin spins around and shoots an arrow into his chest. The guard falls to the floor and Robin quickly loads another arrow and aims it at the Sheriff again, who is stunned that Robin killed somebody
.
ROBIN
: You overestimate my conscience. Robin circles around behind the Sheriff, who turns with him. Now... eyes the purse on the table... do precisely as I say. We’re going to the tower.
Outside the outlaws are still fighting off the guards. The Sheriff goes to an opening overlooking the courtyard
.
SHERIFF
: Yelling out Stop! Stoooop! The fighting stops. Do not harm those men. They are free to go. I have an announcement to make.
ROBIN
: Behind the sheriff with drawn bow I...
SHERIFF
: I, Vaizey, Sheriff of Nottingham...
ROBIN
: ... in recognition...
SHERIFF
: ... in recognition...
ROBIN
: ... of my...
SHERIFF
: ... of my... illegal actions yesterday in Locksley...
ROBIN
: ... do humbly apologise...
SHERIFF
: ... do humbly apologise to the innocent people who have suffered... at my hands.
ROBIN
: Backing slowly away I promise to pay £500...
SHERIFF
: I promise to pay... scrunches his face at the thought. No, no! I cannot go on. Turns around. You will have to kill... Realises Robin is gone. Guards! Guards here! Goes back to the window. Stop those men!
The battle below resumes
.
In the Sheriff ’s quarters, the guard sits up, arrow in his chest, takes off his helmet and head mail to reveal himself as Roy. He walks into the corridor, arrow embedded in a slab of wood tied around his neck. He runs to join the battle. On the battlements, Robin is running towards the crane. He throws his guard’s uniform down, grabs the rope hanging from the crane (magically tied around it now), and starts to coil it up
.
ROBIN
: Much! Much!
SHERIFF
: Looks up at Robin from his window. And shoot Locksley!
Marian appears in her cloak in the cloister, hidden from the Sheriff by a pillar. The others fight on and Roy appears in the main doorway, discards his disguise and arrow, and runs down the steps to join in.

ROBIN
: Much! Finishes coiling rope.
Much looks up at him, as does Maria
n.
Tie this off !
Robin throws the coil down to Much, who catches it, runs to the centre gallows, rejects that idea, then runs to the tower’s wooden stairs and rejects that
.
MUCH
: Looks up at Robin. Robin! Where?!
LITTLE JOHN
: From behind Much Here! He throws down his staff.
Much tosses Little John the rope and runs behind him out of the way. Robin pulls the string off his bow as Little John wraps the rope around his waist, then kicks off a guard.
To Much
: You! Defend me!
MUCH
: Me? Realises that that is helping. Yes!
Robin puts the bow over the rope.
Two archers run down the tower steps and aim at Robin, but Will swings his broadaxe across the back of their heads and they fall. He looks up at Robin.
Robin nods expectantly to Little John, asking if he’s ready
.
LITTLE JOHN
: Yes!
Robin jumps. Much charges with his sword and shield at two guards coming at Little John as Robin slides down, holding on to his bow over the rope.
Roy gives one last swing with his nobbler, then turns around and watches Robin. Little John strains to hold the rope taut. Marian is watching, stunned and awed. Much knocks down his opponents, but they start to stand back up. Robin, nearing the end of his ride, knocks them back down from behind. Marian smiles slightly, impressed by his feat. The Sheriff is angry and turns away from the window
.
ROY
: To Robin That arrow hurt, lavender boy.
ROBIN
: Looking at the main doors. Without sympathy Heartbreaking.
More soldiers appear in the main doorway as the outlaws drop back and line up by the gate. Little John drops the rope as Robin picks up a fallen sword from the ground. Little John raises his staff.
To the outlaws
: Ready?
Robin looks right and then left to check their positions. They all back up another step
.
Go!
All but Robin dash out the gate. Robin runs forward a few steps as the soldiers charge. Robin blocks a sword, but lets the soldier keep charging forward. He takes advantage of the man’s momentum and adds to it by pushing him with the flat side of the sword in his back. The soldier runs into the wall and Robin faces the next one. Robin swings his sword across his chest as the Sheriff steps out the main doors to watch. The outlaws all step back towards the gate in awe and wonder. Robin blocks a halberd with an upswing and runs behind him a few steps to stand on a small box in the corner between the archway and the main gate. He turns around as two soldiers approach. Robin holds his sword at both ends and blocks a soldier’s sword and at the same time pushes him back with his foot. Robin turns to the next soldier, blocks and swings his sword up in a large arc and deals a blow to his helmet and steps backward with one foot up onto a barrel to face the last soldier. Robin grabs the halberd as the soldier charges, pulls him forward and hits him on the back with his
sword. He jumps up onto the barrel completely to avoid the falling man. One more guard steps out behind the Sheriff and stands there as Robin cuts the rope to the portcullis with his sword and quickly rolls under the falling portcullis. He stands up and smiles smugly at the Sheriff, triumphant. Marian has a slight smile still. Robin looks at her and puckers a kiss. She is offended at his boldness. Robin smiles brightly, turns and runs out through the town with the outlaws as Marian turns away, rolling her eyes. The Sheriff stands a moment, fingers twitching, then he looks at the guard standing by him. The guard shrugs and the Sheriff knocks his helmet off before going inside.

AN UNNAMED PEASANT VILLAGE.

The lads are all gathered under a low roof, spying on a beautiful young lady raking up outside a shelter.
LITTLE JOHN : To Forrest Is that her?
Forrest nods, smiling.
ALLAN : Thinking he’s joking She’s your wife?
The lady finishes, stands with the rake, and stretches her back.
What does she see in you?
The lady picks up a bucket, and freezes.
FORREST : Look, she’s seen it. Look!
The lady stoops to see a large basket of food. She sets down the bucket and looks around to see if anyone is there, then picks up the purse lying on top. She empties it into her hand and is surprised when the coins fall out.
LITTLE JOHN : That is good.
FORREST : Happily Yeah.
The woman is happy, but puzzled.

NOTTINGHAM TOWN. BY THE WELL.

Mary, Roy’s mother, takes a sheet off a line and folds it. Roy is standing nearby, Robin behind him, watching. The woman picks up her basket of laundry and stands up. She sees a purse hanging from the furthest line opposite her. She stops, stunned. Robin pats Roy’s shoulder, who brushes it off, embarrassed.

LOCKSLEY.

Alice gets a bucket from the well. She picks up another and Little Little John follows her with another. They carry the water back to their cottage. Alice stops when she sees the food hanging by the door: two fish and two chunks of pork. They set down their buckets and stare at the food as Robin and Little John watch from the bushes, Robin chewing a long stalk of wheat. Alice smiles at Little Little John.

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS’ CAMP.

Much is roasting two rabbits over a fire. Robin sits next to him, staring into the fire.
MUCH : You know, I myself have no family at all, of course. Yeah. No family. Sprinkles herbs on rabbits. No wife, no children. Rubs hands together. Strangely, it doesn’t bother me.
Much’s sad face is not hidden from Robin, who looks at him. Not at all.
Much sniffs as Robin looks down, wishing he had his own family, too.
Not at all. Wipes his eye with the back of his hand.
Little John looks mischievously around, then grabs the spit. Much isn’t looking.
LITTLE JOHN : Mmm. Makes to take a bite.
MUCH : Looks up at the sound. Excuse me. I think you’ll find that’s not properly cooked.
Little John lowers the spit and laughs, as do all the others. Much is not amused. Robin looks behind him at the others, all laughing.
Raises hands
. Very funny.
Robin slaps Much’s back.

END OF EPISODE TWO

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Locksley  (04.08.2018 à 07:48)

Ah le charme dévastateur de Richard Armitage... Moins visible quand il se glisse dans la peau d'un nain (The Hobbit), quoique il reste le regard :-)

schumi  (03.08.2018 à 22:25)
Ben oui il a carrément l'air de s'ennuyer il est vraiment horrible. Même gisborne ne semble pas heureux de faire le sale boulot. Je trouve d'ailleurs cet acteur fantastique. Il joue très bien il est hyper crédible et il fait passer un max d'émotion... ah et j'ai oublié son côté séduisant...
Locksley  (03.08.2018 à 08:27)

Je crois que c'est l'épisode où le Shérif se montre le plus cruel. Il y aura aussi l'épisode 111 plus tard, mais ce sera différent. Là, ce qui est marquant, c'est son air indifférent et blasé alors que les villageois sont torturés.

schumi  (02.08.2018 à 21:52)
Mais quel sadique ce shérif !!!! Couper des langues comme ça... beurk. Robin est un vrai héros il affronte la situation comme un vrai leader... Et heureusement que ces amis viennent le secourir.

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Merci aux 2 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

lindcherry 
Locksley 

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