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#103 : Qui veut la peau du Shérif ?

Robin des Bois (Jonas Armstrong) et Lady Marian (Lucy Griffiths)

La terreur s'installe dans le village de Locksley quand des villageois innocents sont pris pour cibles et assassinés par un mystérieux archer.
Quand une flèche manque de tuer le Shérif, Robin des Bois est ouvertement accusé. Celui-ci, prêt à tout pour faire cesser ces meurtres et prouver son innocence, prend la difficile décision de s'allier avec le Shérif. Alors qu'il recherche l'assassin, Robin est ravi de découvrir que le héros local, le Veilleur de Nuit, n'est pas un homme...

Popularité


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Titre VO
Who Shot The Sheriff ?

Titre VF
Qui veut la peau du Shérif ?

Première diffusion
21.10.2006

Première diffusion en France
09.11.2007

Photos promo

Joe Lacey (Thomas Lockyer) garde du château

Joe Lacey (Thomas Lockyer) garde du château

Le Shérif prononce un discours dans la cour du château

Le Shérif prononce un discours dans la cour du château

La dépouille du jeune Matthew va retourner dans son village

La dépouille du jeune Matthew va retourner dans son village

Le Shérif s'adresse au peuple, entouré par Gisborne et De Fourtnoy

Le Shérif s'adresse au peuple, entouré par Gisborne et De Fourtnoy

Le Shérif de Nottingham (Keith Allen) et son bras droit Gisborne (Richard Armitage)

Le Shérif de Nottingham (Keith Allen) et son bras droit Gisborne (Richard Armitage)

Robin des Bois (Jonas Armstrong) à l'entrée du château

Robin des Bois (Jonas Armstrong) à l'entrée du château

Robin et ses hommes, mêlés au peuple de Nottingham

Robin et ses hommes, mêlés au peuple de Nottingham

Qui Robin veut-il viser dans la cour du château ?

Qui Robin veut-il viser dans la cour du château ?

Marian (Lucy Griffiths) vient discuter avec Lacey (Thomas Lockyer)

Marian (Lucy Griffiths) vient discuter avec Lacey (Thomas Lockyer)

Petite mise au point à l'abri des regards pour Robin et Marian

Petite mise au point à l'abri des regards pour Robin et Marian

Confortablement installé, Robin écoute Marian (Jonas Armstrong et Lucy Griffiths)

Confortablement installé, Robin écoute Marian (Jonas Armstrong et Lucy Griffiths)

Marian prête une oreille attentive à Robin

Marian prête une oreille attentive à Robin

Robin rend une visite nocturne à Marian au château (Jonas Armstrong et Lucy Griffiths)

Robin rend une visite nocturne à Marian au château (Jonas Armstrong et Lucy Griffiths)

Conseil des Nobles présidé par le Shérif de Nottingham (Keith Allen)

Conseil des Nobles présidé par le Shérif de Nottingham (Keith Allen)

Plus de détails

Réalisateur : Richard Standeven
Scénariste : Paul Cornell

Cast secondaire
Thomas Lockyer ... Joe Lacey
Sam Hazeldine ... Owen
Natasha Alexander ... Kate
Dorian Thomas ... Matthew
Jonathon McGuinness ... Joderic
Kwame Kwei-Armah ... De Fourtnoy

Dans le village de Nettlestone, Robin s'entretient avec Owen, le meunier. Lui et sa famille ont rassemblé leurs affaires et s'apprêtent à partir après avoir reçu un ordre d'expulsion de Jodéric, le bailli chargé de récolter les taxes. Robin assure Owen qu'il va arranger les choses et l'enjoint à ne pas quitter le village.

Accompagné par ses hommes, Robin se place sur la route de Jodéric. Le bailli écoute les arguments du hors-la-loi et finit par accepter une bourse en règlement de la dette du meunier. Il repart ensuite en direction du village. Quand il arrive face à Owen et sa famille, attendant anxieusement sa décision, il est soudainement abattu par une flèche qui l'atteint dans le dos. Le meunier et les villageois sont alors persuadés que Robin est l'archer responsable.

Dissimulés aux abords de Nettlestone, les hors-la-loi ont assisté au meurtre du bailli. Quand une silhouette s'enfuit à travers bois, Robin se lance à sa poursuite mais alors qu'il est sur le point de le rattraper, le mystérieux archer masqué lui assène un violent coup de point puis disparaît. De retour au campement, Will apprend à Robin que le fugitif est le Veilleur de Nuit, un bienfaiteur des pauvres recherché par le Shérif. Le hors-la-loi est perplexe : s'il s'agit d'un protecteur des plus faibles, pourquoi a-t-il tué Jodéric ?

La nouvelle de la mort du bailli est arrivée jusqu'à Nottingham. Sur le conseil de De Fourtnoy, son Capitaine d'Armes, le Shérif décide de dénoncer ce crime odieux en place publique, espérant ainsi gagner les faveurs du peuple et discréditer Robin. Marian et Sir Edward sont présents, attentifs. La jeune femme reconnait un garde du Shérif, Jo Lacey, et se rapproche pour lui glisser quelques mots de réconfort. L'homme est veuf depuis peu et il a été tiré de sa retraite pour reprendre du service.

Cachés parmi la foule rassemblée, les hors-la-loi écoutent le discours du Shérif. Robin attire l'attention de Marian et s'éloigne avec elle afin de pouvoir lui parler à l'abri des regards. Il lui jure être innocent du meurtre de Jodéric et lui explique qu'il pense que le coupable est le fameux Veilleur de Nuit.

La jeune femme s'insurge contre cette idée et prend la défense du mystérieux archer que Robin entend bien retrouver. En soupirant, elle finit par accepter de mener une enquête à l'intérieur même du château afin d'aider le hors-la-loi à blanchir son nom.

Vexé que le Shérif ait suivi les conseils de De Fourtnoy plutôt que les siens, Gisborne est bien décidé à lui montrer sa valeur et pour cela, il veut capturer Robin. Il explique à Marian qu'il va lancer la Guilde des Chasseurs aux trousses des hors-la-loi et les pourchasser dans la forêt de Sherwood jusqu'à ce qu'il les attrape. La jeune femme fait mine d'être apeurée par la présence d'un tueur aux abords de Nottingham et demande à Guy la permission de séjourner au château. Il commence par refuser puis, cédant au doux regard de ses beaux yeux, il accepte.

Les hors-la-loi ne tardent pas à faire les frais d'un nouveau plan de Gisborne. Les chiens de chasseurs de la guilde sont sur leurs pistes et ils n'ont d'autres choix que de se séparer et de courir à toutes jambes à travers la forêt. Pendant ce temps, le Shérif consulte ses parchemins attablé à son bureau. Sa tranquillité est brusquement interrompue quand le jeune garçon qui lui apportait son vin est abattu par une flèche dans le dos. Matthew, le fils unique du meunier de Nettlestone Owen, meurt sur le coup.

Le Shérif donne aussitôt l'alarme en hurlant et s'en prend violemment à De Fourtnoy,qu'il accuse d'être incapable d'assurer sa sécurité dans son propre château. Son accès de colère passé, Vaisey rejoint son Capitaine d'Armes et l'informe de son dernier plan machiavélique : s'il est parfaitement conscient que Robin est incapable d'avoir commis un tel crime, l'occasion est bien trop belle de lui faire porter le chapeau, et pourquoi ne pas en rajouter un petit peu pour parfaire l'image de coupable idéal...

Les hors-la-loi sont en bien fâcheuse posture. L'endroit où ils stockaient leurs provisions a été découvert et détruit par les hommes de Gisborne. Ce dernier a ramené le corps du jeune Matthew à ses parents, leur présentant ses plus sincères condoléances et celle du Shérif, et les assurant que Robin devra répondre devant la Justice pour ce nouveau crime odieux.

Au château, de nouveaux meurtres ont lieu, deux nouveaux domestiques sont assassinés. De Fourtnoy et Gisborne se querellent violemment, chacun rejetant la responsabilité sur l'autre. Alors que le Shérif ordonne à ses deux adjoints de cesser leurs jérémiades, Marian fait innocemment remarquer que les récents crimes permettent au Capitaine d'Armes de briller. Le Shérif la regarde d'un air suspicieux alors qu'elle s'éloigne, et Gisborne se plonge dans une profonde réflexion suite à sa déclaration.

Robin est excédé, il ne supporte pas de fuir devant la Guilde des Chasseurs tel un vulgaire gibier. Il entraine les hors-la-loi jusqu'à Nettlestone où il pense pouvoir trouver refuge. Mais l'accueil est bien loin de celui auquel il s'attendait. Les villageois se montrent froids et inhospitaliers. Soudain, Kate la femme d'Owen se jette sur Robin et commence à le ruer de coups. Ébahi, le hors-la-loi l'entend l'accuser en hurlant d'avoir tuer son fils, le jeune Matthew. Robin clame son innocence mais les villageois ne le croient et se mettent en tête de le livrer au Shérif. Les hors-la-loi interviennent et protègent la fuite de leur chef.

De retour au campement, Robin laisse éclater sa colère et son dépit : après tout ce qu'il a fait pour le peuple – abandonner ses terres et ses titres – ils le pensent capable d'une telle ignominie ! La bande ne sait que dire pour apaiser son légitime courroux, Will s'approche alors timidement de Robin et lui remet un petit morceau de bois sculpté aux armoiries de Locksley. Désormais, les hors-la-loi ont un insigne. Robin le remercie et confie la bande à Petit Jean. Il a décidé de se rendre au château.

Fidèle à sa promesse, Marian poursuit son enquête. Après avoir été intriguée par les agissements de De Fourtnoy, elle décide de s'entretenir avec le soldat Lacey pour avoir son avis d'archer sur la portée des arcs. L'homme partage son expérience avec elle, puis lui confie croire en l'innocence de Robin. Il lui demande de passer ce message au hors-la-loi et Marian ne peut s'empêcher de rougir en niant être en contact avec lui.

Grâce à une diversion crée par Allan, Robin a pu s'introduire dans le château et il a gagné les appartements du Shérif. Il le tire de son sommeil et lui propose un surprenant marché : attraper le meurtrier pour lui à la condition qu'il cesse de pourchasser les hors-la-loi dans Sherwood et rappelle ses chiens. Le Shérif est perplexe mais, quand Robin lui fait remarquer que sa sécurité comporte des failles puisqu'il a pu arriver jusqu'à lui, il accepte.

Vaisey a également compris qu'il a touché un point sensible chez le hors-la-loi : celui-ci supporte mal d'être rejeté par le peuple. Robin remet au Shérif un insigne de hors-la-loi puis s'éclipse, non sans avoir dérobé une bourse en passant.

Alors que Robin erre dans les couloirs du château afin de gagner une sortie, deux soldats le surprennent. Il parvient à leur échapper et s'engouffre dans la chambre... de Marian. La jeune femme accepte de le dissimuler dans son lit le temps qu'un des gardes jette un coup d'œil rapide dans la pièce puis se retire en s'excusant. Elle pousse alors le hors-la-loi hors de son lit et obtient un sourire espiègle en retour. Les deux jeunes gens en profitent alors pour faire le point sur les dernières heures écoulées.

Marian fait part à Robin de ses soupçons concernant De Fourtnoy puis l'incite à se confier sur ses sentiments par rapport à la situation. Il lui avoue souffrir de voir ses hommes traqués et de l'animosité des villageois à son encontre. Les gardes reviennent dans l'intention de fouiller la chambre, Robin doit se sauver par une porte dérobée mais avant de partir, il dépose un baiser sur la joue de Marian et la remercie pour ses investigations. Un dernier sourire échangé et le hors-la-loi disparaît.

De retour au campement, Robin explique à ses hommes qu'il a conclu un pacte avec le Shérif. Ses compagnons accueillent fraichement la nouvelle. Au petit matin, tous se rendent à Nettlestone et offrent aux villageois leurs dernières provisions. Ceux-ci les dévisagent avec suspicion puis Owen s'avance et reproche à Robin de se servir d'eux comme de pions dans sa guerre personnelle avec le Shérif.

Conformément à son accord avec Robin, le Shérif arrive à Nettlestone avec une petite escorte. Le plan est simple : Vaisey sert de cible et les hors-la-loi cachés aux alentours doivent intercepter le tueur avant que celui-ci ait le temps d'agir. Soudain une flèche est décochée depuis les fourrés et un soldat qui se tenait à côté du Shérif s'effondre. C'est la panique dans le village. Robin aperçoit une silhouette qui court à travers bois, il se lance à sa poursuite, reconnaît le Veilleur de Nuit, finit par le rattraper et le terrasse. Hors de lui, il l'accuse d'être un meurtrier avant de lui arracher son masque et de découvrir qu'il s'agit de... Marian ! Furieuse, la jeune femme le repousse violemment et lui explique qu'il fait erreur, elle a eu le temps d'apercevoir le tueur et elle l'a reconnu : c'est Jo Lacey.

Les deux jeunes gens se relèvent et, Much sur leurs talons, ils rejoignent Lacey alors que l'archer met en joue le Shérif depuis le haut d'une colline. Robin pointe son arc sur le soldat, aussitôt imité par Marian, et le somme de baisser son arme. Lacey confesse le meurtre de Jodéric et celui, accidentel de Matthew. Il veut se venger du Shérif qu'il accuse d'être responsable de la mort de son épouse Ruth. Sourd aux appels à la raison de Robin, Lacey décoche sa flèche et atteint le Shérif.

Simultanément, Robin et Marian tirent et leurs flèches viennent se planter dans le bras du tireur. Blessé, Lacey dévale la pente et atterrit aux pieds... de Vaisey. L'homme qui a été tué n'était qu'une doublure. Le Shérif n'a aucune pitié et acquiesce en direction de Gisborne qui, rictus aux lèvres, transperce l'archer de son épée. Du haut de la colline, Marian ne peut retenir un sursaut tandis que Robin et Much affichent un air désolé.

Le hors-la-loi a compris que Lacey était innocent des autres crimes. Il s'introduit dans la voiture du Shérif alors que celui-ci quitte Nettlestone. Vaisey ne nie rien, mais il coupe court à leur conversation en poussant Robin hors de la voiture. De retour au château, il informe Gisborne qu'il vient de le nommer Capitaine d'Armes et lui confie une mission : tuer De Fourtnoy, seule personne qui pourrait témoigner qu'il était le commanditaire de tous ces meurtres. Gisborne poignarde son rival sans le moindre état d'âme.

Cheminant côte à côte aux abords de Nettlestone, Robin interroge Marian sur le Veilleur de Nuit. Elle lui explique qu'elle n'a pas choisi ce surnom qui lui a été donné par les villageois alors qu'elle intervenait de nuit, à l'heure où son père la croyait occupée à faire de la broderie. Le hors-la-loi souhaiterait qu'elle arrête ses activités nocturnes désormais, puisqu'il est de retour pour défendre les plus faibles mais la jeune femme ne semble pas décidée à obtempérer. Leur conversation est interrompue par Much qui rappelle à Robin qu'on l'attend pour inaugurer le moulin.

Les villageois ont compris que le hors-la-loi était innocent des crimes dont on l'accusait et le remercie chaleureusement. En voyant son visage radieux, Marian fait remarquer à Much qu'une fois de plus, Robin est sensible à la gloire mais Much la détrompe et lui explique que son ami veut juste être aimé. Quand Robin se retourne vers Marian, ils échangent un sourire... 

NETTLESTONE:
Les villageois sont en pleine activité, l'un rentre son foin, l'autre mène ses bêtes...
Un paysan: Dépêchez-vous de rentrer les chevaux!
Robin discute avec Owen le meunier.
Owen (tendu): Comment? Joderic aura reçu des ordres.
Robin: Écoute, ne t'inquiète pas pour ça, c'est mon problème.
Owen: Je n'ai pas le droit d'accepter votre aide, je ne devrais même pas vous parler... (désignant son jeune fils)... Not' Matthew, il travaille au château.
Robin (posément): Owen, rejoins ta femme et le jeune Matthew et allez remettre vos affaires dans le moulin, ce n'est pas aujourd'hui que Joderic vous mettra dehors.
Owen acquiesce et s'en retourne vers sa famille qui attend, anxieuse.
Un paysan (affairé plus loin): Tu as rentré les bêtes?... Par ici... range-le par là-bas...
Much (à Robin): Allons-y...
Robin ne bouge pas, il observe Owen, Kate et Matthew.
Owen (en chuchotant, accroupi devant sa femme): Tout se passera bien, il nous l'a promis.
Much (à Robin): Qu'est-ce que vous attendez?
Robin: J'attends rien... (mais il ne bouge toujours pas)
Owen (toujours chuchotant): Il va parler à Joderic, c'est en notre faveur. Tout ira bien, on va pouvoir rester chez nous.
Much (en soupirant): Oh Maître, par pitié...
Robin: Quoi, ''par pitié''?
Much: Vous voulez voir sa réaction, lire la gratitude sur son visage.
Kate lui adresse justement un regard plein de reconnaissance, la famille du meunier s'étreint, soulagée. Robin repart alors avec Much.

Dans une prairie toute proche, il apostrophe un cavalier vêtu d'un costume noir accompagné de quelques hommes.
Robin: Joderic!
Joderic (le reconnaissant): Robin... Ne te mêle pas de ça, tu sais bien que je dois obéir aux ordres. Tu dois aussi savoir que les hommes du Shérif viendront s'assurer que j'ai bien fait mon travail.
Robin: Es-tu forcé d'obéir?
Joderic: J'obéissais à l'ancien shérif et tu n'as jamais protesté.
Robin: À l'époque c'était différent.
Joderic: En quoi? Deux choses sont certaines sur cette terre: la mort et les taxes.
Robin: Mais quand la mort est causée directement par trop de taxes, ce n'est pas juste!... (il lance à Joderic une bourse bien remplie)...Tiens, attrape, c'est la dette du meunier.
Joderic: Je ne peux pas, c'est de l'argent volé Robin. Le Shérif sait que le meunier n'a jamais eu une telle fortune... (Robin lui adresse un large sourire)... Je pourrais peut-être étaler les versements, payer petit à petit, ça paraîtrait déjà plus crédible.
Robin acquiesce en souriant, satisfait.
Robin: Chaque fois qu'un père de famille rompra le pain à Nettlestone, il bénira ton nom Joderic.
Joderic (ironique): Hein, hein, j'en suis sûr...
Robin: Une dernière chose: dis au meunier que tu ne m'as pas vu... (avec un clin d'œil à Joderic)... que tu fais ça de ta propre initiative.
Joderic (incrédule): Pourquoi?
Robin: Mes camarades disent que je suis vaniteux!

Robin et ses hommes se postent aux abords de Nettelstone, ils observent l'arrivée de Joderic au village.
Kate (inquiète): Il vient pour nous expulser? Robin n'a pas intercédé en notre faveur?
Owen: Il avait dit qu'il nous aiderait.
Kate: De quelle façon?
Roy (à Robin): Laisse-moi résumer la situation: on a donné une petite fortune à un collecteur d'impôts.
Robin (en chuchotant): C'est pas un collecteur, c'est un bailli.
Roy (ironique): Oh pardon! Ça change tout...
Joderic met pied à terre et s'approche de la famille du meunier qui l'attend avec anxiété.
Joderic (les saluant): Owen, Kate... Comme vous le savez je suis mandaté aujourd'hui....
Owen (l'interrompant): Vous n'avez pas vu Robin des Bois? Il nous a dit qu'il vous parlerait de l'expulsion.
Joderic: Euh, non... non je regrette, je n'ai pas vu Robin des Bois, mais on peut trouver un moyen de s'arranger... Ahhhhhh!... (Joderic s'effondre soudain, terrassé par une flèche tirée dans son dos par un mystérieux archer caché en lisière du village)
Owen (stupéfait): Qu'est-ce que...? Vous avez vu?
Au même moment, Kate pousse un hurlement strident tandis que Robin, dans les buissons, assiste impuissant et incrédule au meurtre de Joderic.
Owen (en criant): Il a tué le bailli! Robin des Bois l'a tué!

*** Générique ***

Robin aperçoit un peu plus loin entre les arbres un individu qui prend aussitôt la fuite. Il se lance à sa poursuite.
Robin: Hé! Toi là-bas!
Robin le rattrape en haut d'un talus, il se jette sur lui et tous deux roulent jusqu'en bas. Ils se redressent simultanément mais au moment où Robin s'approche de l'individu masqué et emmitouflé dans une large cape, ce dernier lui assène un violent coup de poing qui le déséquilibre et le laisse étourdi. L'archer disparaît au moment où Much arrive, essoufflé.
Much: Maître! Maître!

FORÊT DE SHERWOOD:
De retour au camp, Robin et ses compagnons discutent tout en mangeant.
Roy (à Robin): Quoi? Tu croyais que personne ne pouvait te battre?... Il t'a mis une jolie correction!
Robin: Qui est-ce?
Will: ''Le Veilleur de Nuit''.
Robin: Première fois que j'en entends parler!
Will: Du Veilleur de Nuit? Il est dans le coin depuis des années, tu devais être parti en Croisades. C'est un homme bien, on parle de lui dans tous les villages des environs. On l'a vu à Nottingham et même au château...toujours la nuit...
Roy: Il laisse des remèdes devant les maisons, des victuailles. Les hommes du Shérif ont reçu ordre de tirer sur lui à vue alors qu'il ne fait de mal à personne.
Robin: Pourquoi a-t-il tué Joderic dans ce cas? Il faut qu'on le retrouve.

NOTTINGHAM:
Au château, le Shérif préside le conseil des nobles.
Le Shérif: Les villageois de Nettlestone m'ont rapporté que Robin des Bois avait assassiné un innocent bailli aujourd'hui. C'est une chose merveilleuse n'est-ce pas? Quel beau drame! Parce que désormais, même ces villageois bien-aimés perdront patience quand leurs héros se mettront soudain à les prendre pour cibles... (puis se tournant vers Gisborne)... Qu'ont-ils dit d'autre?
Gisborne: Robin des Bois leur avait promis d'empêcher une expulsion.
Le Shérif: La guerre lui aura brouillé l'entendement, ça ne m'étonne pas le moins du monde. Néanmoins, quelles mesures proposez-vous?
Gisborne: Des représailles immédiates contre les villageois.
Marian: Joderic n'aurait pas voulu ça. Pourquoi des innocents devraient-ils payer pour la mort du bailli?... (son père, assis devant elle, tente de la faire taire d'un geste de la main mais elle poursuit)... Ce sont les mêmes qui ont assisté à ce forfait avant de le dénoncer. Et est-ce que cette stratégie de représailles a eu des résultats auparavant? Non...
Le Shérif: Marian a raison. Nous ne commettrons pas deux fois la même erreur... (il s'adresse alors à un homme noir, vêtu comme un soldat d'élite)... De Fourtnoy, une alternative?
De Fourtnoy: Je pense qu'il y a un avantage politique à exploiter ici.
Le Shérif: Robin des Bois nous a laissé l'avantage, à nous d'en profiter je suis d'accord.
De Fourtnoy: Nous pourrions ordonner au prieur de dénoncer ce crime atroce publiquement pour que personne n'ignore qu'un innocent a été tué.
Le Shérif: Je suis d'accord... Nous allons gagner tous ces braves gens à notre cause.
Alors qu'il se lève pour mettre fin à la séance, Gisborne l'interpelle.
Gisborne: Monseigneur, je suis d'avis qu'il faut des actes plutôt que des paroles. Si on m'en donne les moyens, je le traquerai comme un rat jusqu'au fond de son trou.
Le Shérif: Bon très bien, nous ferons les deux et que le meilleur gagne.
Le Shérif quitte la pièce alors que Gisborne et De Fourtnoy se toisent avec froideur.

Du haut des escaliers de la cour du château, le Shérif s'adresse aux habitants de Nottingham parmi lesquels se trouvent Sir Edward et Marian.
Le Shérif: Joderic était unique. C'était un homme bon, compatissant et érudit. Cet acte, le...
Sir Edward (à voix basse à Marian): Nous partirons dès que Joderic aura été mis en terre. Nous dirons que tu étais bouleversée.
Marian (froissée): Je suis bouleversée!
Elle avise dans la foule un soldat âgé et va le rejoindre tandis que le Shérif poursuit son discours.
Le Shérif (en fond):...en réaction à ce soudain revirement de Robin des Bois, qui semble désormais prendre...
Marian (au soldat): Jo! Qu'est-ce que tu fais ici? Tu ne peux pas travailler...
Le Shérif (en fond): ... à d'innocents civils, j'ai donc fait appeler...
Jo (à Marian): Ils ont rappelé tout le monde, même les anciens, ils sont venus m'arracher à ma retraite.
Marian: Je demanderai à parler au Shérif. Je lui dirai de te relever de tes fonctions.
Le Shérif (en fond): ... cette guerre contre la violence. Ne vous y trompez pas...
Jo (à Marian): Travailler m'aide Madame. Je la cherche toujours, je sais que c'est grotesque.
Marian: Ça n'a rien de grotesque! Quand cette farce sera finie, tu rentreras avec nous.
Le Shérif (en fond): ... contre la terreur qui s'engage là. Tous ces gens, trompés par Robin des Bois, ne retrouveront leur tranquillité que lorsqu'il se balancera au bout d'un corde! Alors la paix reviendra dans les campagnes.
Robin et ses compagnons arrivent et, derrière la foule rassemblée, ils écoutent eux aussi le discours du Shérif. Celui-ci, encadré par Gisborne et De Fourtnoy poursuit...
Le Shérif: ...Il a suffit pour cela d'un bref instant, de la course d'une flèche, une flèche partie de l'arc... de Robin des Bois...
Much (outré): Il dit que vous avez tué Joderic!
Robin: Bien sûr, ça t'étonne?
Much (révolté): Oui mais il nous fait passer pour des... des criminels!
Roy: T'es pas au courant? On est des criminels. Quoi? Tu nous prends pour des saints?
Le Shérif:...Je fais confiance à votre bon sens, car vous allez devoir choisir et ce choix est crucial. Aujourd'hui je vous le demande, choisissez! La stabilité, l'ordre, l'autorité ou alors la cruauté aveugle et gratuite de Robin des Bois et tous les hors-la-loi dans son genre. Ce crime commis par un lâche ne restera pas impuni. Nous traquerons Robin des Bois comme du gibier, avec des chiens s'il le faut. Nous ferons en sorte par tous les moyens à notre disposition de l'empêcher d'atteindre son objectif.
Robin s'approche discrètement à quelques pas de Marian puis, saisissant son arc, il tire tout doucement une flèche qui vient heurter les fesses de la jeune femme. Marian sursaute et le repère. D'un signe de tête, Robin lui fait comprendre de le suivre à l'écart. Une fois à l'abri des regards, Marian rend sa flèche à Robin et laisse éclater sa colère.
Marian: Ne recommence jamais, tu entends!
Robin (désignant la cour du château): Tout ça, c'est en mon honneur n'est-ce pas?
Marian: Tu sembles toujours croire que le monde tourne autour de toi...
Robin: Seulement quand c'est la vérité!
Marian: Tu as donné au Shérif le bâton pour qu'il te batte. Tu as tué un innocent, il en profite pour tirer partie de la situation.
Robin (offusqué): Crois-moi, ce n'est pas moi qui ai fait ça!
Marian: Si tu le dis...
Robin: C'est ce soi-disant non violent, ce Veilleur de Nuit dont tout le monde parle.
Marian (avec assurance): Non c'est faux.
Robin (s'emportant un peu): J'étais là, j'ai tout vu! De mes propres yeux!
Marian: Ce n'était pas le Veilleur de Nuit.
Robin: Qu'est-ce que tu en sais!?
Marian: Je le sais, c'est tout.
Robin: Alors pourquoi s'est-il enfui?
Marian: Et toi, pourquoi fuis-tu les hommes du Shérif?
Robin se rembrunit et s'adosse au mur en soupirant. Marian vérifie rapidement que personne n'arrive pour les surprendre puis se retourne vers lui.
Marian: Je dois partir.
Robin: J'ai besoin que tu m'aides.
Marian (protestant): C'est ce que je viens de faire! Je te dis que le Veilleur de Nuit n'a pas commis ce meurtre.
Robin: Peu importe qui c'est! Je vais le retrouver. Je peux entrer partout sauf dans un endroit... Je veux que tu mènes l'enquête au château.
Marian (fermement): Et je ne veux pas que tu me donnes d'ordres.
Robin: Je t'en prie Marian! Je dois blanchir mon nom, ma réputation...
Marian: Trouver l'assassin de Joderic, n'est-ce pas plus important que ton nom?
Robin (suppliant): Si plus personne ne me fait confiance alors à quoi bon continuer?
Marian (en soupirant): J'essaierai... (puis elle s'éloigne)

Alors qu'il est sur le point de sortir dans la cour du château où l'attend une bonne douzaine d'hommes avec des chiens, Gisborne croise De Fourtnoy.
Gisborne: Dites-moi de Fourtnoy, ''Capitaine d'armes'' ce n'est plus qu'un titre honorifique à présent... parce que les problèmes comme Robin des Bois demande de vraies solutions... et non des crieurs publiques.
De Fourtnoy poursuit son chemin sans relever la remarque de Gisborne qui, content de lui, franchit la porte. Il est interpellé par Marian.
Marian: Messire Guy.
Gisborne: Marian.
Marian: Tous ces chiens pour un homme seul...
Gisborne: Oui, c'était mon idée. Le Capitaine d'armes voudrait qu'on reste là sans rien faire.
Marian: Êtes-vous en compétition?
Gisborne (avec mépris): C'est un gagne-petit promu avec trop de hâte, n'importe qui aurait fait meilleur Capitaine d'armes.
Marian: La politique... À l'époque où mon père était shérif, toutes ces subtilités m'échappaient. C'est lui qui m'envoie me réfugier ici, il dit que c'est plus sûr avec un tueur dans la nature.
Gisborne: Un tueur? Vous voulez dire Robin des Bois.
Marian: Peu importe son identité, il dit que je serai plus en sécurité au château.
Gisborne (prestement): Non, ce n'est pas autorisé... (puis avisant la déception sur le visage de Marian, il poursuit, radouci)... J'en parlerai au Shérif.
Marian (en lui souriant): Merci Messire Guy.
Gisborne s'adresse alors aux chasseurs et aux soldats alignés dans la cour.
Gisborne: Bien, je veux une ligne d'hommes qui balayera la forêt du sud au nord. Montrons à De Fourtnoy comment traquer Robin des Bois. Avec cette meute, on va le faire courir.

FORÊT DE SHERWOOD:
Au camp des hors-la-loi, le calme paisible de la forêt est soudain rompu par des aboiements lointains.
Petit Jean: Vous entendez? J'aime pas beaucoup ça...
Will arrive en courant, affolé.
Will: La guilde des chasseurs et les forestiers du Roi, ils sont tout près d'ici! Ils ont des chiens!
Les aboiements se rapprochent dangereusement. Allan, du haut d'un rocher, discerne de nombreux hommes accompagnés de chiens se diriger droit vers le camp.
Robin: Séparons-nous! Rendez-vous là où on stocke les provisions!
La bande s'éparpille et chacun s'enfuit dans une direction différente. Des chasseurs repèrent Petit Jean et Roy.
Un chasseur: Par là! Je les vois!

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM:
Dans sa chambre, le Shérif étudie des documents. Matthew, le fils du meunier, entre et dépose un plateau à sa gauche.
Le Shérif (calmement): Matthew, suis-je gaucher?... Réponse: non.
Matthew: Excusez-moi Monseigneur... (il reprend le plateau et le dépose à la droite du Shérif)
Le Shérif (sans lever le nez de ses parchemins): Reste debout sur une jambe... (puis alors que Matthew s'exécute)... Non, la droite. Reste comme ça pendant une heure, ça t'apprendra à ne plus te tromper!... (puis se servant un verre de vin)... Alors ''le nouveau'', ton travail au château te plaît-il? Hum?... (Matthew garde le silence et le Shérif se lève)... Oh, rassure-toi, parce que ça pourrait être pire maintenant que le moulin de ton père est fermé: tu pourrais galoper à travers la forêt avec une meute de chiens féroces...
Le Shérif s'interrompt soudain: Matthew vient de s'effondrer, mortellement atteint par une flèche tirée dans son dos depuis l'extérieur du château! Le Shérif, qui était debout juste à ses côtés au moment où la flèche a traversé la fenêtre est sous le choc.
Le Shérif (en hurlant): Gardes! Gardes!... (deux gardes se précipitent dans la chambre)... Sonnez l'alarme! ...
Le Shérif, réfugié au milieu de ses cages à oiseaux, vocifère après De Fourtnoy qui vient d'entrer tout en dégainant son épée.
Le Shérif (furieux): Sous mon propre toit! Sous mon propre toit!... (l'alarme retentit)...Où sont mes hommes!?
De Fourtnoy: Avec Gisborne, dans la forêt, ils traquent Robin des Bois avec les chiens.
Le Shérif: Gisborne est un sot!
De Fourtnoy (en examinant la flèche plantée dans le dos de Matthew): Et bien sûr, Robin des Bois leur a échappé...
Le Shérif (énervé): Ça n'a rien à voir avec Robin des Bois! Fermez toutes les issues! Dites à Gisborne de ramener sa meute et de prendre ce tueur!
De Fourtnoy: Oui Monseigneur.
De Fourtnoy quitte la chambre du Shérif mais celui-ci, calmé, le rattrape.
Le Shérif: Attendez... J'ai changé d'avis: que Gisborne double sa meute.
De Fourtnoy (surpris): Mais Monseigneur, je croyais que ce n'était pas Robin des Bois?
Le Shérif: Trois mots: ''La - boue - tâche''. Nous allons faire porter le chapeau à Robin des Bois pour ce deuxième mort. Que Gisborne chasse! Pendant ce temps, je veux que vous retrouviez le véritable coupable.
De Fourtnoy: Bien Monseigneur.

NETTLESTONE:
Gisborne et ses soldats ramènent le corps de Matthew à sa famille. L'ensemble des villageois est présent dans un silence recueilli. Kate est en larmes.
Gisborne (respectueusement): Nous prions pour l'âme de Matthew, qu'elle trouve refuge dans un endroit meilleur. Veille sur nous Matthew! Et soit fier de nous! ...(puis haussant le ton)... Robin des Bois devra répondre de ses actes devant la Justice, vous avez ma parole.
Kate éclate en sanglots, folle de douleur...

FORÊT DE SHERWOOD:
Les membres de la bande arrivent tour à tour au point de rendez-vous d'où s'élève de la fumée. L''endroit où ils stockent leurs provisions a visiblement été découvert par leurs poursuivants.
Will: C'est pas possible! Les soldats ont trouvé notre cachette!
Much: Oh non... On n'a plus rien! C'était notre garde-manger!
Robin (à Petit Jean): Ils ont tout détruit, il ne reste rien...
Much (désappointé): Ils ont fait brûler nos provisions.

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM:
Le shérif encadré d'une escorte de soldats entre dans sa chambre. Des hommes sont postés devant ses fenêtres barricadées.
Le Shérif (à De Fourtnoy): Qu'est-ce que ça veut dire? Je me terre comme un rat dans mon propre château! Je ne suis plus libre de mes mouvements...(puis, criant après son escorte)... Vous, sortez! Dehors, sortez tous!
De Fourtnoy: Nous retournerons chaque pierre s'il le faut Monseigneur, nous finirons par trouver ce tueur.
Le Shérif: ''Nous retournerons chaque pierre s'il le faut, nous le trouverons''... gnagnagna gnagnagna... Apportez-moi sa tête!
De Fourtnoy frappe dans ses mains pour ordonner aux hommes présents dans la pièce de se retirer. Alors que lui-même s'apprête à les suivre, le Shérif reprend, plus calmement:
Le Shérif: Comment Gisborne s'en sort-il avec Locksley?
De Fourtnoy: La meute a été augmentée mais le hors-la-loi continue de leur échapper.
Le Shérif: Avez-vous fait savoir qu'il avait tué deux fois déjà?
De Fourtnoy: Oui Monseigneur.
Le Shérif: C'est bien... (De Fourtnoy est sur le point de sortir)... Pensez-vous que deux morts suffisent?... Si nous voulons dresser contre lui la populace?... Hum, si nous voulons faire accuser Robin des Bois autant aller jusqu'au bout qu'en dites-vous? Hum, hum, je pense que peut-être quelques victimes supplémentaires nous arrangeraient mais des jolis cadavres, pas des garçons, de belles victimes...
De Fourtnoy hoche la tête silencieusement d'un air entendu puis il quitte la pièce.

Dans un couloir du château, une servante est affairée à nettoyer de la vaisselle. Elle s'effondre soudain transpercée par une flèche. Marian qui passait par là se précipite vers elle en entendant son cri mais la pauvre femme meurt rapidement.
Marian: Gardes!... (l'alarme retentit)
Un soldat aperçoit une silhouette à une fenêtre de la tour en face.
Le soldat: Vite là-haut, je l'ai vu!
Alors que des gardes se précipitent vers la tour, De Fourtnoy arrive en courant auprès de Marian.
De Fourtnoy: Lady Marian, éloignez-vous vite!
Marian: Comment ça a pu se produire? Je croyais que toutes les issues étaient bouclées?
De Fourtnoy: Regagnez vos appartements, vous n'êtes pas en sécurité.
Marian jette un dernier regard à De Fourtnoy avant de s'éloigner escortée d'un garde.
Plus tard, un garçon d'écurie est lui aussi victime du mystérieux archer puis un serviteur subit le même sort dans un couloir du château.

Gisborne débarque furieux dans la salle du conseil, il apostrophe directement De Fourtnoy.
Gisborne: J'exige des explications! Trois domestiques ont été tués pratiquement sous votre nez!
De Fourtnoy (calmement): C'est fort regrettable en effet.
Gisborne: Non, c'est de l'incompétence!
De Fourtnoy (s'énervant à son tour): Qu'avez-vous accompli? Vous avez trouvé des vivres, les restes d'un pique-nique! Mais Robin des Bois, non!
Le ton monte et les deux rivaux commencent à hurler simultanément:
Gisborne: J'ai au moins trouvé quelque chose! Vous ne pouvez pas en dire autant!
De Fourtnoy: Que devais-je faire...
Le Shérif (hurlant plus fort que ses deux adjoints pour les interrompre): Cessez vos jérémiades! On dirait deux mégères!... Un peu de maturité...
Le Shérif se lève et prend un verre que lui a préparé Marian.
Marian (posément): Pardonnez-moi, tous ces meurtres atroces, vous les attribuez à Robin des Bois mais quelles preuves avez-vous? Il n'y a pas eu de témoin... Comment le tueur a-t-il pu se déplacer dans le château à l'insu des gardes?... (puis, à De Fourtnoy)... Et vous-même Messire étiez là peu de temps avant qu'une servante ne soit tuée...
De Fourtnoy: J'avoue que je n'en ai aucun souvenir.
Marian: Il y a au moins quelqu'un pour qui ces morts n'ont pas été inutiles, elles vous ont données l'occasion de briller.
Marian quitte la salle du conseil, ses insinuations laissent Gisborne pensif. Le Shérif et De Fourtnoy s'entretiennent alors en aparté.
Le Shérif: Est-ce qu'elle vous a vu?
De Fourtnoy: Non, elle suppose Monseigneur, c'est une femme...

FORÊT DE SHERWOOD:
Robin et ses compagnons s'arrêtent pour reprendre leurs souffles: la guilde des chasseurs n'a pas cessé de les pister avec les chiens les obligeant à courir sans relâche.
Much: Est-ce que Will pensera à prendre de l'eau?... Et je mangerais bien un quignon de pain et p't-être un bout de fromage.
Roy (essoufflé): Nous a... nous allons être capturés, torturés, pendus haut et court et lui il veut... il veut du fromage... (les aboiements se rapprochent)... Ah, ils laisseront donc jamais tomber!
Les hors-la-loi se résignent à repartir mais Robin, lui, ne bouge pas: il encoche une flèche et se tient prêt à tirer sur quiconque se présentera en haut de la ravine. Much s'aperçoit que son ami ne les suit pas.
Much: Maître, les chiens arrivent! C'est dangereux de rester ici, ils sont trop nombreux!
Robin (furieux): Je ne supporte pas de ne pas agir! Nous fuyons devant eux alors que nous devrions les poursuivre! Nous devons retrouver le Veilleur de Nuit, il court toujours.
L'arrivée des chiens est imminente, Robin abaisse rageusement son arc.
Robin: Allons vers l'est, on rentre à Nettlestone.

NETTLESTONE:
Les hors-la-loi arrivent au village.
Un paysan: Regardez qui voilà...Allez-vous en! Vous n'êtes pas les bienvenus chez nous.
Robin (à une villageoise): Bonjour, excuse-moi, tu sais si le Veilleur de Nuit est repassé ici?
La femme s'éloigne sans lui répondre.
Robin: Le Veilleur de Nuit? Il est passé?
Much: Vous avez à manger? à boire?
Un paysan: Allez-vous-en! Nous n'avons rien pour vous!
Les villageois les dévisagent avec hostilité. Soudain la femme du meunier, Kate, se précipite sur Robin en hurlant.
Kate: Vous avez tué mon fils!
Robin (abasourdi): Quoi! Matthew est mort !?... (Kate commence à le marteler rageusement de ses poings)... Doucement! Kate!... Kate, tu me connais! C'est moi, Robin!
Owen agrippe sa femme et l'oblige à lâcher Robin puis à reculer. Alors qu'elle s'effondre en pleurant, il s'adresse à Robin.
Owen: Joderic aussi! Vous aviez promis de vous en occuper. Si j'avais su ce que vous alliez faire...
Robin n'arrive toujours pas à croire ce qu'il vient d'apprendre.
Robin: Owen, je te le jure, je n'aurais jamais fait de mal à Matthew!
Kate (hystérique): Taisez-vous! Matthew! ... Je vous interdis de l'appeler Matthew! Je vous interdis de l'appeler par son prénom!
Robin: Je le jure! Ce n'est pas moi qui ai tué Matthew! Et je n'ai pas tué Joderic!
Owen: Et les autres, vous ne les avez pas tués non plus!
Robin: Quels autres !?
Robin est complètement dépassé par les évènements. Lui et ses compagnons tombent des nues. Kate échappe à l'emprise d'Owen et se jette à nouveau sur Robin. Les habitants de Nettlestone, révoltés, commencent à molester les hors-la-loi.
Kate (avec haine): J'espère qu'ils vont vous écarteler!
Owen: Livrons-les au Shérif!
Robin et ses hommes sont assaillis de toutes parts par les villageois en colère, ils parviennent difficilement à les repousser.
Robin: Arrêtez! Qu'est ce qui vous prend!?... Arrêtez!
Much: Arrêtez ça suffit!
Robin parvient enfin à se dégager, il se tourne avec rage vers les villageois.
Robin: C'est pour vous que je fais tout ça! Le Shérif fait pendre de pauvres gens pour le vol d'un bout de pain! Il leur fait couper la langue! Il sème la discorde parmi nous!
Owen s'approche de Robin et lui décoche un direct du gauche qui l'envoie directement par terre. Much se précipite pour l'aider à se relever.
Much: C'est bon, on s'en va! Partons vite...
Il s'éloigne en courant tout en soutenant Robin alors que les autres hors-la-loi tentent de garder la foule en colère à distance.
Kate: Il s'en va! Rattrapez-le!
Les villageois: A mort! A mort!... A mort! A mort!
Roy, Petit Jean, Allan et Will font face aux habitants de Nettlestone menaçants.
Petit Jean: Restez où vous êtes!
Les villageois: Allez-vous-en! Partez! Laissez-nous tranquille! Allez-vous-en! ... Bande de lâches! ... Assassins!
Les compagnons de Robin se replient sous les huées.

FORÊT DE SHERWOOD:
Le soir, de retour au camp, Robin laisse éclater sa colère.
Robin (furieux): J'ai abandonné mon foyer et mon domaine, pour eux! Je me suis livré aux mains du Shérif, pour eux!
Allan: On a donné de l'argent à Joderic pour les aider.
Roy: J'ai jamais compris pourquoi on avait fait ça...
Will montre à Robin une petite médaille en bois suspendue à une cordelette. Il répond à son regard interrogateur.
Will: C'est euh... notre insigne... Je l'ai amélioré, on ne peut plus le copier. Il n'y a que moi et mon père qui sachions faire ce genre de bordure... (sur la médaille est gravé un arc sur lequel une flèche est encochée)
Robin: C'est bien. C'est très bien!
Calmé et visiblement satisfait du travail de Will, Robin prend l'insigne.

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM:
Dans une aile du château, Marian s'approche d'un groupe de soldats. Un garde lui barre le passage.
Le garde: Je regrette Madame, personne ne passe.
Marian: Je viens voir le Sergent Lacey.
Jo Lacey (au garde): Laisse, je m'en occupe... (le garde laisse passer Marian)... Vous êtes imprudente Marian, c'est dangereux ici.
Marian (en lui souriant): Je sais, merci.
Jo (prévenant): Tout va bien?
Marian: En es-tu vraiment certain?
Jo (en soupirant): Non... Qui l'eut cru... Robin, un assassin...Tous ces innocents qui ont perdu la vie, je n'arrive pas à comprendre... Matthew... sa pauvre mère, son père, hélas je sais trop bien ce qu'ils ressentent. Je l'ai ressenti pour Ruth... Je fais de mon mieux pour ne plus y penser, je me rappelle les bons moments... La seule chose que je regrette, c'est qu'elle ne soit pas morte dans son lit. Cela, je... je ne peux pas...
Marian effleure le bras de Jo dans un geste de compassion.

FORÊT DE SHERWOOD:
Robin et ses hommes marchent dans la forêt. Ils s'assoient pour faire une halte.
Robin (à Petit Jean): Jean, il faut que tu me remplaces. Je dois aller au château. Y'en a assez, je ne veux plus fuir.
Will: Tu ne vas pas encore te livrer?
Robin: Non pas cette fois.
Allan: Je sais comment te faire entrer dans le château.
Robin: Je t'écoute.
Allan: Qu'est-ce que tu veux? Du "malin" ou du "très malin"?
Robin: Je veux de l'efficace.

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM:
Marian poursuit sa conversation avec Jo.
Marian (faisant semblant de tenir un arc): Tu penses que d'ici, je pourrais tirer une flèche à travers cette meurtrière?
Jo: Doucement, comme si vous passiez un peigne dans vos cheveux.
De l'autre côté de la cour, le Shérif passe avec sa garde rapprochée. Marian se décale légèrement et fait semblant de le prendre pour cible.
Jo
: Vous pourriez...
Marian: Mais bien sûr je n'en ai pas l'intention... (puis se retournant en souriant vers Jo)... Tu as dit ça pour me taquiner.
Jo (riant à son tour): Oui, je l'avoue, je dis ce qu'il me plaît... (puis, plus grave)... De mon temps c'était possible. Aujourd'hui il faut savoir tenir sa langue pour les bienheureux qui ont toujours la leur. On dit une chose mais on en pense une autre. Par exemple: vous dites vouloir des leçons de tir à l'arc mais ce qui vous intéresse réellement c'est la portée de l'arc.
Avec un petit sourire, Marian hausse les sourcils sans lui répondre.
Jo: Vous essayez de faire la preuve de son innocence... (Marian sourit et détourne le regard)... Vous l'aimez donc toujours?
Marian, visiblement émue, évite de croiser le regard de Jo.
Marian (doucement): Non... (puis souriant à Jo)... Qui donc?
Jo: Dites-lui... non que vous le revoyez, mais dites-lui...que les braves gens ont toujours de l'estime pour lui.

À Nottingham, au pied du mur d'enceinte du château, Allan met le feu à un tas de paille. Pendant ce temps, Robin escalade le toit d'une maison qui jouxte le mur. Les flammes attirent l'attention des gardes qui ne remarquent pas Robin qui prend son élan et se retrouve suspendu à un créneau. Il se rétablit et pénètre ainsi discrètement dans le château. Arrivé dans la chambre du Shérif endormi, Robin le bâillonne de sa main tout en le menaçant de son poignard. Dès que le Shérif ouvre les yeux et se rend compte de sa mauvaise posture, Robin retire sa main et la conversation avec son ennemi s'engage à voix basse.
Le Shérif (en soupirant): Pourquoi ce n'est jamais une belle et magnifique jeune demoiselle...
Robin (fermement): Vous allez rappeler vos chiens.
Le Shérif: Pourquoi? Le meurtrier c'est toi.
Robin: Je ne suis pas coupable et vous le savez.
Le Shérif: C'est vrai, j'avoue... À présent que nous sommes d'accord là-dessus, que vas-tu faire? M'égratigner l'autre main?
Robin: J'ai cru comprendre qu'on essayait de vous tuer...
Le Shérif: Et alors? Belle nouvelle! Bienvenue dans mon quotidien.
Robin: J'ai pénétré dans votre chambre sans qu'on m'ait vu. Si le tueur est à moitié aussi bon que moi, il y arrivera lui aussi.
Le Shérif: Et ta proposition est...
Robin: Je peux l'attraper pour vous.
Le Shérif: Hum... J'ai deux questions: comment? et pourquoi?
Robin: Vous allez vous rendre au village de Nettlestone, parader avec votre suite, faire en sorte que tout le monde sache que vous êtes là. Il faut faire sortir le tueur de son trou et ce sont mes hommes qui l'abattront pour vous.
Le Shérif: Pourquoi pas mes hommes?
Robin: Parce que les miens sont invisibles.
Le Shérif: Supposons que je sois d'accord... Pourquoi?
Robin: Des innocents, de braves gens sont assassinés... Je ne peux pas laisser faire ça.
Le Shérif: Ce sont des balivernes. Nous en sommes aux confidences sur l'oreiller alors sois au moins honnête avec moi. Ce n'est pas la véritable raison n'est-ce pas? La véritable raison, tu veux que je te la donne? Désormais plus personne ne t'aime. Ils se sont dressés contre toi, le bas peuple, les serfs. Et en vérité, c'était bien la populace qui t'aimait le plus et c'est sa défection que tu ne peux tolérer.
Robin (élevant un peu la voix): Est-ce que nous sommes d'accord sur ce plan d'action?
Le Shérif (réjoui): Oh! J'ai touché un point sensible Robin!
Robin: Je prendrai ça pour un oui... (puis lui tendant l'insigne fabriqué par Will)... Avant de partir, ceci est pour vous. Pour votre gouverne, tous ceux qui portent cet insigne sont avec moi.
Le Shérif (ironique): Je trouve ça charmant! Robin, ça va avec ma chemise?
Robin se redresse et s'empare d'une bourse bien garnie posée sur le bureau du Shérif.
Robin: Ma récompense pour vous avoir sauvé la vie. Adieu!

Alors que Robin arpente le couloir pour regagner une sortie, deux gardes le repèrent et tentent de l'intercepter. Avisant une porte sur sa droite, Robin s'y engouffre. Quelques instants plus tard, un soldat pénètre sans frapper dans cette même pièce qui se trouve être la chambre de Marian. Elle se redresse dans son lit, offusquée de cette intrusion.
Le soldat: Pardonnez-moi Madame.
Alors que le soldat se retire, Robin rejette les couvertures qui le dissimulaient dans le lit aux côtés de Marian.
Robin (avec un grand sourire): Ça alors! Je ne t'avais jamais vu avec les cheveux détachés avant!
Alors qu'il s'extrait du lit, Marian le pousse avec mauvaise humeur.
Marian: Tu n'aurais jamais du venir!
Robin: Chut!... Cesse de jouer les trouble-fêtes Marian.
Il va écouter à la porte pour s'assurer que le garde s'est éloigné puis il revient vers elle.
Marian: Tu sais, j'ai bien réfléchi à l'identité du meurtrier et je crois que c'est De Fourtnoy, le Capitaine d'armes.
Robin: Pour quelle raison?
Marian: Il n'était pas très loin quand la servante a été tuée. Et puis réfléchis, un tueur en liberté ne fait que renforcer sa position au château, toute la situation sert ses intérêts.
Robin: J'ai bien l'intention de la changer cette situation.
Marian: Tu crois qu'il te suffit de vouloir pour changer les choses...
Robin sourit et vient s'asseoir sur le lit face à Marian.
Robin: C'est difficile de les changer si on n'en a pas la volonté.
Marian: Tu ferais mieux de fuir pendant que tu le peux encore.
Robin (taquin): Pourquoi? Alors qu'on s'amuse comme des fous!
Marian (en soupirant): Oh, rien ne te touche donc jamais Robin?
Robin (redevenu sérieux): Que veux-tu dire par là?
Marian: Je veux dire que tu agis comme si tu étais toujours plus fort que tout, comme si les flèches allaient rebondir sur toi. Je crois que je ne t'ai jamais vu souffrir.
Robin (grave): Oh, j'ai déjà souffert, je t'assure...
Marian (dubitative): Oh... Raconte-moi... (puis, comme Robin ne dit rien et détourne le regard)... Hum? Tu vois bien... Tu crois que c'est une preuve de force de ne rien ressentir? Mais si tu n'admets pas tes propres sentiments, comment pourrais-tu comprendre ce qu'éprouvent les autres? Être un homme digne de ce nom...
Robin regarde alors Marian puis lui répond, la gorge nouée:
Robin: Je souffre quand des innocents sont abattus comme des chiens, quand mes hommes sont traqués comme des animaux. Je souffre quand les braves gens se dressent contre moi.
Marian (avec douceur): J'ai parlé de toi avec une vieille connaissance aujourd'hui, un homme bien, une personne qui n'a pas oublié qui tu étais il y a longtemps... Il te fait savoir qu'il y a toujours beaucoup de gens qui t'aiment...
On frappe à la porte.
Un soldat: Madame!
Marian (en sursautant): Un petit moment!
Le soldat: J'ai ordre de fouiller votre chambre.
Marian (chuchotant tout en poussant Robin): Sauve-toi!
Robin se lève, il se dirige vers l'autre porte au fond de la chambre de Marian puis fait brutalement demi-tour, le sourire aux lèvres.
Robin: À propos de l'enquête que tu as menée... (il se penche et dépose un baiser sur la joue de Marian).. Je te félicite!
Marian est ravie et le regarde s'éloigner. Robin se retourne une dernière fois.
Robin: Demain, nous verrons si tu as vu juste... Chut!
Sur cette dernière remarque, il sort de la chambre laissant Marian pensive.
Le soldat: Ouvrez Madame!

FORÊT DE SHERWOOD:
De retour au camp, Robin explique à ses hommes le marché qu'il a passé avec le Shérif.
Roy: T'as convaincu le Shérif de rappeler les chiens?... (Robin hoche la tête)... Comment?
Robin: Confidences sur l'oreiller...
Allan (en souriant): T'as passé la nuit avec le Shérif!
Robin: Un pacte a été conclu.
Petit Jean (en bougonnant): On ne conclue pas de pacte avec le Shérif.
Robin: Demain, nous lui sauverons la vie.
Allan (abasourdi): Quoi!?
Much: On pourrait pas en parler demain? Parce que, si on n'a plus rien à craindre des chiens, j'aimerais bien dormir!
Robin: Non, j'ai une meilleure idée.
Allan: Ça faisait longtemps...
Roy: Si c'est pour sauver encore le Shérif, je préfère dormir comme "Monsieur Bout de Fromage".
Robin: Ils ont trouvé notre garde-manger de la Longue Pierre?
Petit Jean hoche négativement la tête.

Robin et ses compagnons marchent dans la forêt, les bras chargés de provisions.
Robin (à Much): Si on était des tueurs, est-ce qu'on les nourrirait? Ça c'est une preuve de notre innocence!
Much: Mais ils nous haïssent!
Robin: Avec la fermeture du moulin, les villageois doivent souffrir, ils doivent être affamés.
Much (en soupirant): Vous voulez que tout le monde vous aime...
Robin: Non, je ne veux pas qu'on me fasse passer pour un tueur, c'est différent!
Much: Ben, vous faites ça pour qu'on vous aime. Mais vous voulez que je vous dise, je trouve ça injuste. Moi je vous aime et personne ne me donne à manger, alors que ceux qui ne vous aiment pas ils sont nourris!
Robin (amusé): Oh, Much!
Much: Ben c'est le monde qui va pas: ceux qui vous aiment pas on les nourrit, on aide l'homme qui veut notre peau...Je reviens sur ce que j'ai dit: je ne vous aime plus...je peux manger maintenant?

NETTLESTONE:
Au petit matin, Robin et ses hommes déposent des vivres au centre du village. Robin s'adresse aux habitants qui le dévisagent en silence.
Robin: Je ne suis pas un assassin. J'apporte à manger en signe de bonne volonté... Je suis votre ami à tous. Mes hommes sont fatigués, eux aussi ont faim... Voici tout ce qu'il reste de nos provisions.
Le meunier s'approche de Robin.
Robin: Owen...
Owen: Vous vous servez de nous, vous et le Shérif.
Robin: Non, ce n'est pas vrai.
Owen: Vous menez votre petite guerre personnelle, nous sommes des pions pour vous. Quel présent va-t-il nous apporter?

Comme convenu avec Robin, Gisborne s'adresse aux habitants de Nettlestone pendant que le Shérif se promène parmi eux. Tout autour, en lisière de forêt, les hors-la-loi sont postés, vigilants et prêts à intervenir.
Gisborne: Mes chers compatriotes, votre Shérif et moi vous apportons un présent, un présent pour vous rappeler que nous sommes des hommes libres, libres d'aller où bon nous semble. Aujourd'hui, votre Shérif et moi ne montrons aucune crainte, nous lançons un défi à Robin des Bois. Aujourd'hui nous voulons vous montrer que la vie continue malgré tout. Nous ne nous cacherons pas et nous ne tremblerons pas devant ces hors-la-loi. Nous ne changerons pas notre manière de vivre par peur de ceux qui font régner la terreur. Nous garderons la tête haute, les lois sont là pour nous protéger. Si nous laissons Robin des Bois enfreindre ces lois, si nous fermons les yeux quand il piétine la Justice, vole notre farine ou notre pain, alors jusqu'où ira-t-il? Si nous le laissons ignorer une loi puis une autre, finalement nous l'excuserons lorsqu'il prendra une vie humaine car il existe également une loi pour nous protéger du meurtre. Votre Shérif et moi, nous partageons votre sentiment d'horreur quand des innocents sont tués et nous sommes parmi vous aujourd'hui pour vous montrer notre solidarité...
Soudain, un soldat qui se trouvait à côté du Shérif s'effondre, blessé par une flèche. C'est la panique dans Nettlestone. Robin entrevoit un archer qui quitte précipitamment une maison du centre du village puis son attention est attirée par du bruit derrière lui. Il reconnaît la silhouette du Veilleur de Nuit qui s'enfuit. Robin se lance aussitôt à sa poursuite, il réussit à le rattraper, le plaque au sol et le maintient fermement.
Robin (furieux): Qu'as-tu fait misérable!? Tu as tué des innocents, comment as-tu pu? Quel genre d'homme es-tu donc?
Le Veilleur de Nuit se débat mais il se rend vite compte qu'il ne s'échappera pas cette fois-ci. Il enlève alors son masque et Robin découvre avec stupéfaction qu'il s'agit... de Marian!
Robin: Marian!
Robin la relâche aussitôt. Il se redresse et Marian se relève à son tour. Much arrive en courant et découvre lui aussi l'identité du Veilleur de Nuit.
Much (sidéré): C'est vous le Veilleur de Nuit !
Marian: Il n'y a pas de temps à perdre, je sais qui essaie de tuer le Shérif: c'est Jo!
Robin (incrédule): Jo Lacey?
Marian s'élance, Much et Robin sur ses talons. Tous trois arrivent en bas d'un talus en haut duquel se trouve Jo, une flèche déjà encochée sur son arc.
Robin: Jo! Pose ton arc!... (Robin encoche à son tour une flèche sur son arc)... Jo, pose ton arc!
Jo: Laissez-moi faire, je vous en prie.
Robin: Pourquoi as-tu tué ces gens?
Jo: C'est ma... ma femme, elle a travaillé toute sa vie au château. Et quand elle se mourrait, où était le Shérif? Est-il venu la voir? A-t-il envoyé à manger? Non, il a envoyé Joderic parce qu'on n'avait pas payé nos taxes. Ils nous ont expulsés et elle est morte sans secours dans la rue comme un chien... comme lui aujourd'hui.
Robin: Si tu tues le Shérif, le Prince Jean en enverra un autre. Il y aura des représailles contre les villageois parce qu'un shérif aura été assassiné!
Jo: Il n'y a que moi alors? Suis-je le seul homme à Nottingham encore libre de ses paroles, libre de ses actes?
Robin (haussant le ton): Et Matthew, tu l'as tué pour quoi?
Jo: C'était un accident, le Shérif s'est déplacé sur le côté.
Robin: Le Shérif s'est déplacé le jour suivant, quand tu as tué trois autres personnes, des garçons d'écurie et une servante?
Jo ne répond pas, son attention est attirée par l'agitation qui règne soudain à Nettlestone.
Jo: Le Shérif s'en va. Laissez-moi faire, je dois accomplir cet acte terrible.
Robin: Non Jo... (Robin le met en joue avec son arc et Marian, debout à ses côtés, fait de même avec le sien)... Pose ton arc!... (élevant le ton)... Jo, pose ton arc!... Ou je serai forcé de tirer...
Jo se détourne brusquement et tend la corde de son arc. Il décoche sa flèche au moment même où Marian et Robin décochent les leurs. Le Shérif chute de son cheval, mortellement atteint par la flèche de Jo qui lui, tombe et roule en bas du talus jusqu'au village, les flèches tirées par Marian et Robin fichées dans son bras.
Jo (à lui-même): Je l'ai fait Ruth, j'ai réussi à tuer le Shérif.
Mais à cet instant, le Shérif s'approche de Jo, toujours allongé sur le sol.
Le Shérif: Non... c'est son adjoint que tu as abattu, ma doublure...
Il adresse alors un signe de tête à Gisborne qui s'approche et achève Jo d'un coup d'épée sans la moindre hésitation. Cachés un peu plus haut, Much, Robin et Marian observent la scène et la jeune femme ne peut retenir un mouvement de recul au moment de cette mise à mort.
Marian: Pauvre Jo, je comprends sa douleur et son chagrin mais pourquoi a-t-il tué tous ses pauvres gens?
Robin, les yeux rivés sur le corps de Jo, secoue négativement la tête.
Robin: Ce n'était pas lui...
Marian (surprise): Qui alors?
Much: Allons-nous-en.
Il s'éloigne suivi de Marian et de Robin. Celui-ci jette un dernier regard au village et aperçoit De Fourtnoy qui vient au devant du Shérif.

Alors que le Shérif regagne Nottingham, Robin s'introduit dans sa voiture et s'assoit face à lui.
Le Shérif: Quoi encore Locksley?... (puis croisant le regard froid de Robin, il ajoute d'une petite voix aiguë)... "Oh, je vous tuerai, je vais vous tuer, je ne plaisante pas. Non, je ne plaisante pas".
Robin: Lacey n'avait aucune raison de tuer ces garçons d'écurie et cette pauvre femme mais vous si... Ça vous arrangeait que tout le monde pense que c'était moi le tueur.
Le Shérif (haussant les sourcils): Certes, c'est une idée intéressante mais je ne l'ai pas eue.
Robin: Oh que si! Admettez-le!
Le Shérif: Comment veux-tu que je l'admette? Tu as juré de me tuer si jamais je faisais pareille chose.
Robin se penche vers le Shérif et place la pointe de son poignard contre sa gorge.
Robin (froidement): Et je le pensais...
Le Shérif: Oui, c'est bien pour cette raison que nul ne le saura jamais!
Le Shérif repousse brusquement Robin avec ses pieds et le fait basculer en dehors de la voiture. Aussitôt qu'il touche terre, Robin se relève et court vers la forêt toute proche. Deux soldats à cheval se lancent à sa poursuite mais les hors-la-loi, postés en lisière, sont prêts à combattre pour couvrir la fuite de leur chef. Les deux cavaliers renoncent et rejoignent le reste de l'escorte du Shérif alors que toute la bande s'enfonce dans la forêt.

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM:
Le Shérif gravit les marches d'escalier de la cour du château en compagnie de Gisborne.
Gisborne: Monseigneur, laissez-moi le poursuivre.
Le Shérif: Non, il est trop tard, mais j'ai une autre mission pour vous.
Gisborne arrive dans les écuries où De Fourtnoy panse son cheval.
De Fourtnoy: Ah Gisborne, c'est vous... (puis poursuivant son activité)... Excusez-moi...
Gisborne: Je suis venu vous informer: je vais être nommé "Capitaine d'armes".
Surpris, De Fourtnoy s'interrompt et dévisage Gisborne.
De Fourtnoy: Je ne vous crois pas un instant. Je le croirai quand je l'entendrai de la bouche du Shérif en personne.
Gisborne: C'est malheureusement impossible, j'en ai peur.
De Fourtnoy: Je compte parmi ses plus fidèles serviteurs. J'ai même... (il s'interrompt)
Gisborne (l'air faussement surpris): Vous avez quoi?
De Fourtnoy: J'ai même tué pour lui.
Gisborne: Oui, le Shérif pensait que vous diriez cela... C'est d'ailleurs pour cette raison que je vais être le nouveau Capitaine d'armes!
Gisborne qui insidieusement s'était rapproché de De Fourtnoy, sort brusquement son poignard et l'enfonce dans le dos de son rival qui s'effondre, mortellement atteint.

*** Épilogue ***

 

NETTLESTONE:
Aux abords du village, Robin et Marian se promènent côte à côte.
Robin: Puis-je te poser une question? Pourquoi te nomme-t-on le "Veilleur de Nuit" alors que tu agis en plein jour?
Marian: Je ne le fais pas d'habitude, personne ne doit me voir. Et je n'ai pas choisi ce surnom...
Robin: Ah, peu importe. Tu n'as plus besoin de faire cela désormais, de jour ou de nuit.
Marian (ironique): Parce que tu es là Robin?
Robin (en riant): Oui!
Marian (sérieusement): Mon père m'a fait enseigner le maniement des armes, afin que je puisse faire ce qui me plairait, et j'ai choisi d'aider les plus pauvres...(Robin approuve silencieusement)...Ce n'est pas toi qui... qui m'empêchera de continuer.
Robin (malicieux): Et, est-ce que ton père sait à quoi tu occupes tes nuits?
Marian (en souriant): Il... Il croit que j'aime la broderie!
Cette réponse fait rire Robin. Puis il remarque Much et ses autres compagnons qui l'attendent à l'entrée de Nettlestone.
Robin (à Marian): Accorde-moi un moment, j'ai un moulin à ouvrir.
Marian acquiesce et Robin rejoint ses hommes. Il attrape une bourse que lui lance Much et s'approche de Kate, la femme du meunier.
Robin (en lui tendant la bourse): Tiens, prends ça. C'est pour toi et Owen en souvenir de votre fils...
Kate, tout en ayant du mal à retenir ses larmes, accepte la bourse que lui tend Robin. Celui-ci se tourne ensuite vers Petit Jean.
Robin: Jean!
Petit Jean confie son bâton à Will, s'étire et fait craquer ses doigts puis il se dirige vers le moulin. Il arrache une à une les planches clouées qui barricadaient la porte. Robin s'adresse alors aux villageois.
Robin: Par le présent acte je déclare ce moulin prêt à moudre le blé!
Les habitants de Nettlestone, heureux, acclament les hors-la-loi et une vieille femme vient même embrasser Robin. Pendant ce temps, Much rejoint Marian qui était restée à l'écart et tous deux observent le village en liesse.
Marian: Il faut que la gloire lui revienne, n'est-ce pas?
Much: La gloire? Non... Je crois qu'il veut juste être aimé...
Marian échange un regard avec Much puis, méditant ses paroles, elle reporte son attention sur Robin entouré des villageois qui continuent tour à tour de lui exprimer leur reconnaissance.
Un villageois: Merci à vous Robin!
Robin se tourne vers Marian, un grand sourire illumine son visage. Elle lui sourit en retour.

*** Fin de l'épisode ***

Ce script a été réalisé par Allthingsrobin sur le site Hood Winked.
This transcript was made by Allthingsrobin on
Hood Winked.


NETTLESTONE VILLAGE
Robin is talking to the miller, Owen. Behind them, Owen’s wife, Kate, and son, Matthew, are taking their belongings out of the mill. Much is waiting at a nearby fence.
OWEN: How? Joderic will be under orders.
ROBIN: How is not for you to worry about.
OWEN: I cannot be seen to take from you.
Robin puts his hands on his hips.
OWEN: I cannot even be seen with you. Our Matthew... looks back at Matthew... Our Matthew has work at the castle.
ROBIN: Owen, take your wife and family and get your belongings back into the mill. Joderic will not evict you today.
Owen nods and goes to his family. Robin steps back to Much, still watching Owen.
MUCH: Let’s go.
OWEN: To Kate Robin says you’re going to be all right. Continues as Much talks to Robin.We can move our belongings back into the house. He’s going to talk to Joderic and...
MUCH: What are you waiting for?
ROBIN: Still watching Owen and Kate Nothing.
OWEN: ... explain things to him. Everything’s going to be all right.
MUCH: Oh, please.
ROBIN: What?!
MUCH: You want to see the look on her face, don’t you? You want to see the gratitude.
Kate looks gratefully at Robin, crying. Robin watches a moment longer as Owen, Kate and Matthew embrace. Then he and Much leave.

A ROAD OUTSIDE NETTLESTONE
Joderic and retinue are riding towards Nettlestone on horseback. Robin jumps out in front of him, the gang close behind.
ROBIN: Joderic!
JODERIC: Stops his horse Robin, do not interfere. You know I have to do this. And you know there are Sheriff ’s men on their way to make sure there’s no trouble.
ROBIN: Do you have to do this? Tilts head enquiringly.
JODERIC: I did it under the old sheriff. You did not complain.
ROBIN: Glances back quickly and shifts his feet. That was different.
JODERIC : How? Two things are certain in life: death and taxes.
ROBIN: But when the death is caused by the taxes, something is rotten.
Joderic shrugs.
ROBIN: Take this. Tosses a purse to Joderic. The miller’s debt.
JODERIC: I cannot. This is stolen money. The Sheriff knows the miller cannot afford it.
Robin tilts his head again, then smiles. Joderic thinks.
JODERIC: I could break it into small amounts, pay it in over time.
Robin nods.
JODERIC: That would be credible.
ROBIN: Every time somebody breaks bread in Nettlestone, points to Joderic, they will thank you, Joderic.
JODERIC: Chuckles Sure.
ROBIN: Do me a favour. Steps forward. Tell them you have not seen me. Tell them this was your own scheme. Winks.
JODERIC: Why?
ROBIN : My friends think I am vain!
The gang run off, Roy looking sceptically first at Joderic. Joderic watches them go with disdain.

NETTLESTONE
Owen comes out of the mill, Kate behind him, as Joderic rides into the village.
KATE: He’s here to evict us. Robin did not make it right.
OWEN: He said he would .x it.
KATE: How?
Robin and the gang peer through the trees at the village.
ROY: Uh, let me get this straight. We’re giving money to a tax collector?
ROBIN: A bailiff.
ROY: Oh, that makes all difference.
Robin shakes his head and watches Joderic dismount and walk over to Owen and Kate as Matthew comes out.
JODERIC: Owen, Kate, as you know I am here today...
OWEN: Interrupts Did... didn’t you see Robin Hood? He said he’d speak to you so we wouldn’t be evicted.
JODERIC: No, no, I’m sorry. I have not seen Robin Hood.
A bow with a nocked arrow appears in the trees.
JODERIC: But we can work this out.
The arrow flies and hits Joderic squarely in the back. Kate screams as Joderic falls. Robin looks to where the arrow came from as Owen sets Joderic gently on the ground.
OWEN: He’s killed him. Robin’s killed him!
Robin watches in disbelief.

OPENING CREDITS

Behind the gang, someone runs through the trees. Robin quickly starts pursuit.
ROBIN : Oi! Stop!
Robin chases the cloaked person through the trees, then cuts ahead of him and pushes him down a small hill. They tumble down together, then as Robin stands, the man kicks him hard down the rest of the hill.
MUCH: Master!
Much runs after Robin as the mystery person runs away. Robin is on his back and lifts his head to see the mystery man is gone. He lets his head fall back and sighs.

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS'CAMP.
Roy is sitting on top of a boulder.
ROY: What, you can’t believe someone’s better than you?
Robin, sitting nearby, looks at him because he’s missing the point.
ROY: He kicked you good.
ROBIN : Who is he?
WILL: Sharpening an arrow with his hatchet. The Nightwatchman.
ROBIN: Well, I’ve never heard of him.
He stands, goes to the fire and sits next to Much, who is eating.
WILL: The Nightwatchman? Been around for years. Maybe you were off on a crusade. He’s a good man. He’s, er, talked about in all the villages. He’s been seen in Nottingham, even at the castle. Always at night.
ROY: Leaves medicine and stuff. Food. Sheriff ’s men are ordered to shoot him on sight, but he’s never hurt a fly.
ROBIN : Why did he kill Joderic then? Shakes his head. We need to find him.
Much and Allan continue to chew their food.

NOTTINGHAM CASTLE. GREAT HALL
Council of Nobles. The Sheriff is seated behind the table, Gisborne stands at the end of the table to his left, de Fourtnoy at the end to his right. Marian stands behind her father.
SHERIFF : The villagers of Nettlestone report that Robin Hood killed an innocent bailiff today. This is marvellous, isn’t it? What drama. Because now, even his beloved villagers will lose patience when their heroes start picking them off. To Gisborne What else are they saying?
GISBORNE : Hood was ful.lling a promise to prevent an eviction.
SHERIFF: Mm. War has addled his brain. I’m not at all surprised. So, what do you propose we do?
GISBORNE: Immediate reprisals against villages.
MARIAN: Joderic would not want that. Why should more innocent people suffer because of his death?
Edward holds up his hand, trying to silence her.
MARIAN: The same people who witnessed and reported the crime? And did this strategy of reprisals work in the villages before? Shakes head. No.
SHERIFF: Marian is right.
Gisborne stares at Marian.
SHERIFF: We will not be going down that road again. De Fourtnoy, alternatives?
de FOURTNOY : There is a... political advantage to be had here.
Gisborne scoffs silently.
SHERIFF: Robin Hood has given us the high ground, we should keep it. My thoughts exactly.
de FOURTNOY: We could have the town criers announce what’s taken place. Make sure everybody knows that an... an innocent was killed.
SHERIFF : Good. We are going to win hearts and minds. Stands and walks past Gisborne.
GISBORNE : My lord.
The Sheriff stops.
GISBORNE :I still believe actions rather than words. If I had the resources, I could deal with him. I could hunt him down.
SHERIFF : Very well. We’ll do both and may the best man win.
Gisborne smirks at de Fourtnoy.

NOTTINGHAM CASTLE. COURTYARD
Joderic’s funeral. The Sheriff is delivering the eulogy to a gathered crowd, Gisborne and de Fourtnoy stand on either side of him at a distance.
SHERIFF: Joderic was unique. He was kind, compassionate, learned.
Marian and Edward are in attendance, listening.
SHERIFF: The murder of the bailiff...
EDWARD: To Marian: We’ll leave as soon as Joderic’s buried. We can say you were too upset.
MARIAN: Looks at Edward I am too upset.
Marian notices Lacey standing guard in the crowd beyond Edward. During the parenthetical speech, Marian walks over to Lacey and speaks with him.
SHERIFF : In response to this change of direction from Robin Hood who now seems to be targeting innocent civilians, I have recalled all men of eligible age to join us in this war on terror. Make no mistake, that is what this is, a war on terror. These people, Robin Hood... attack the
very heart of our system, robbing us...
MARIAN: Joe, what are you doing here? You cannot work.
LACEY : They’ve made everyone come back in. Called me out of retirement.
MARIAN: I will talk to the Sheriff. I will get you off your duties.
LACEY: Work helps. I still reach out for her in the night. I know it’s daft...
MARIAN: It is not daft. When all this is over, you are coming home with us.
Robin and the gang appear behind the crowd in the gate.
SHERIFF: ... of our humanity and of our innocence.
There is a smattering of applause. The Sheriff raises a fist.
SHERIFF: All this, gone in one moment, with one arrow .red from the bow of Robin Hood! Clenches his fist. And in that moment, Robin Hood has forced upon us the responsibility. The responsibility to choose...
MUCH : To Robin He’s saying you killed Joderic!
ROBIN : Of course he is!
MUCH: Yes, but he’s making us look like... criminals!
ROY : You know, we are criminals. Are we suddenly something else?
SHERIFF : ... between stability, order, authority, or the random chaotic cruelty of Robin Hood and all outlaws like him. This cowardly crime, this murder, will be punished. We will hunt Hood down with dogs if necessary, and we will ensure that he does not succeed. We will not be cowed. This is what he wants...
Meanwhile, Robin sees Marian talking to Lacey in the crowd. He gently edges through the people towards her, then lightly fires an arrow at her hip. Marian looks around, sees him gesturing with his head to follow him.

NOTTINGHAM TOWN - A LANE SOTH OF THE MAIN STREET JUST OUTSIDE THE PORTCOULIS
MARIAN: You never shoot me, understand?
She pushes the arrow, broadside, into his chest. Robin takes the arrow, then steps away towards the portcullis to see that no-one has followed them, then steps back to Marian.
ROBIN : This, this is all in my honour, isn’t it?
MARIAN: Whispers Well, you really do think everything is about you, don’t you.
ROBIN: Loudly Only when it is about me!
MARIAN: Whispers You have given him a stick to beat you with. You killed an innocent clerk and now, here he is making the most of it.
ROBIN : Points to self I did not do it!
MARIAN: Quietly, not quite believing him I’m sure.
ROBIN: It was the so-called non-violent Nightwatchman!
MARIAN : Scoffs. Assuredly No.
ROBIN : I saw him. I was there.
MARIAN : Matter-of-factly It was not the Nightwatchman.
ROBIN: How do you know?
MARIAN : A bit flustered I know!
ROBIN : Then why did he run?
MARIAN: Well, why did you run from Joderic?
Robin scoffs and turns aside. Marian checks to see if anyone is listening. Robin turns back.
MARIAN: I should go.
ROBIN : You must help me.
MARIAN : I am helping you. I’m telling you it was not the Nightwatchman.
ROBIN : Whoever it is, I will .nd him. I can look everywhere apart from one place. I need you to look in the castle.
MARIAN : I need you to not tell me what to do.
ROBIN : Please! I must clear my name!
MARIAN: And what about catching the killer? Is that not more important than your name?
ROBIN: If people do not trust me, then what good can I do?
MARIAN : Sighs I'll try. Leaves abruptly.

NOTTNGHAM CASTLE. INTERIOR. CORRIDOR TO GREAT HALL. THE NEXT MORNING.
Gisborne, entering the castle, passes de Fourtnoy, leaving the Great Hall.
GISBORNE : Tell me, de Fourtnoy, is master-at-arms just a ceremonial osition now?
De Fourtnoy glares at him.
GISBORNE : Because problems like Hood demand real solutions. Scoffs Town criers?
Gisborne leaves to the courtyard and de Fourtnoy glares after him.

COURTYARD
Gisborne appears in the main doors and gazes out at the assembled crowd of hunters and dogs. Marian approaches him from the cloister.
MARIAN : Sir Guy.
GISBORNE: Marian.
MARIAN: Looks out at the courtyard, concerned. All these dogs for one man?
GISBORNE : Yeah. It was my idea. The master-at-arms would have us do nothing.
MARIAN: Trying not to sound too eager. You are in competition?
GISBORNE: He’s a little man promoted too far, and anyone would make a better master-at-arms.
MARIAN: Smiles Politics. Even when my father was the sheriff, I could not grasp the intricacies. He sent me here, by the way. He thinks it is safer with a killer on the loose.
GISBORNE: You say a killer. You do not think it is Hood?
MARIAN : Whoever it is, he thought it would be safer here in the castle.
GISBORNE : Turns towards the courtyard No. That’s not permitted.
MARIAN : Appears disappointed Oh.
GISBORNE: Looks back, sorry she’s disappointed, and sighs. Gently: I’ll talk to the Sheriff.
MARIAN : Smiles quietly Thank you, Sir Guy.
GISBORNE : Steps forward to address the hunters Right, I want a line sweeping south through the forest. Let’s show de Fourtnoy how to hunt down Robin Hood. With these dogs, he will run.

SHERWOOD FOREST OUTLAWS' CAMP.
The gang are packing up their camp when they hear the faint barking of lots of dogs.
LITTLE JOHN : This I do not like.
Allan goes to check it out as Will runs in from his watch point, out of breath.
WILL : The King’s guild of hunters and foresters. Catches his breath. Coming this way. Points behind him. Dogs!
Allan runs to the top of a hill and looks down on several dogs and their handlers, advancing quickly.
ROBIN: Pairs. Meet where we store the provisions.
The gang scatter as Robin grabs a dead rabbit and runs, Much following him. Robin .ings the rabbit aside, hoping the dogs will follow its scent instead. Little John with Roy and Allan with Will run from the dogs.

NOTTNGHAM CASTLE . SHERIFF'S QUARTERS.
The Sheriff is seated at a table looking a piece of parchment. He reaches for his seal and stamps it. Matthew enters with a tray. He sets it down to the left of the Sheriff, then turns to leave.
SHERIFF: Matthew, am I left handed?
Matthew turns to face him.
SHERIFF: A clue... holds up his seal in his right hand... no.
MATTHEW: Sorry, sir.
Matthew moves tray to the Sheriff ’s other side as the Sheriff puts down the parchment and picks up another. He skims it over as he pours wax from the spoon onto it.
SHERIFF : Stand on one leg.
Matthew stands on his left leg.
SHERIFF : No, the right one.
Matthew switches feet.
SHERIFF :One hour. That might help you to remember, hm? Stamps the wax on the parchment then rubs his hands together. So, new boy, how are you finding your new job, eh? Chuckles. Oh, don’t worry. You know, you’re a lucky boy. Circles behind Matthew. Now your daddy’s mill is shut, you could... Whispers in his ear... could be running through the forest chased by hounds.
Suddenly the window behind them breaks and Matthew grunts and falls to the floor, an arrow in his back. The Sheriff quickly steps aside into his hanging birdcages.
SHERIFF : Guards! Guards!
Two guards enter.
SHERIFF : Raise the alarm!
The guards leave and de Fourtnoy comes in as the Sheriff steadies the cages.
SHERIFF : In my own room? In my own room? Where are the men?
de FOURTNOY : Gisborne has taken them to hunt Hood with the dogs.
SHERIFF : Gisborne is a fool!
De Fourtnoy kneels down to check Matthew, who is gasping his last breaths.
de FOURTNOY : Evidently, Hood has evaded him.
SHERIFF: This has nothing to do with Robin Hood!
De Fourtnoy stands.
SHERIFF: Now, you lock down this castle. You tell Gisborne to scrap the dogs and .nd the killer!
de FOURTNOY : Yes, my lord. Leaves the room and closes the door.

INTERIOR CORRIDOR
The Sheriff yanks the doors open again.
SHERIFF: Stop!
De Fourtnoy turns, surprised.
SHERIFF: Now, you tell Gisborne to double the dogs!
de FOURTNOY : But, my lord, I thought you said it could not be Hood.
SHERIFF : Holds up two fingers Two words: mud sticks. Hood’s already been blamed for one death, let’s blame him for two. Let Gisborne have his hunt. Meanwhile, you find out who’s really responsible for this.
de FOURTNOY : Yes, my lord.
The Sheriff returns to his room and shuts the door.

NETTLESTONE
Gisborne is bringing Matthew’s body back to his family. Kate is crying as she walks to the cart with the body. Gisborne dismounts his horse and walks to the back of the cart.
GISBORNE: We pray for Matthew’s soul... as he journeys to a better place. Watch over us, Matthew, and be proud. We will bring Robin Hood to justice. You have my word.
Kate cries harder.

SHERWOOD FOREST. BY THE TALL ROCK WALL.
Will and Allan have lost their pursuers and are trudging to meet Robin at the rock wall.
WILL : I don’t believe it. The soldiers found it.
Robin and Much arrive from a different direction.
MUCH:No! That was our... that was our store.
Robin and Little John walk over to the smouldering pit.
ROBIN : John, they’ve destroyed everything.
MUCH: That was our food!
Robin waves at the smoke, peering into the hole.

NOTTNGHAM CASTLE . SHERIFF'S QUARTERS.
The Sheriff enters his room under guard. De Fourtnoy is there with servants and the window is boarded up.
SHERIFF : What is going on? I am hiding in my own castle. I cannot move in my own castle! To the guards. Out. Get out. Get out!
The Sheriff pushes his guards out the door.
de FOURTNOY : We will not leave a stone unturned, my lord. The killer will be found.
SHERIFF: You will not leave a stone unturned. He will be found. La-di-da-di-da. Well, get on with it then!
De Fourtnoy claps his hands and the servants leave. The Sheriff sits at the table. De Fourtnoy starts to leave.
SHERIFF: How is Gisborne doing with Locksley?
de FOURTNOY : More dogs have been brought in, but the outlaw is still on the run.
SHERIFF: Have you put it about that he’s killed at least twice?
de FOURTNOY : Yes, my lord. Tries to leave again.
SHERIFF: Good. Do you think two deaths are enough, hm? To get them to really turn against him, the rebel? Hm? If we’re going to blame Hood, well, let’s do it properly. What do you think? Hm? I think maybe a few more deaths, it’d be interesting. You know, pretty deaths, not just boys, but pretty deaths.
De Fourtnoy nods once and leaves.

CLOISTER
A maid is polishing goblets as Marian passes by under guard. An arrow shoots the maid, who screams and falls to the floor. Marian rushes back to her side.
MARIAN : Guards!
GUARD: Quickly! The cloister!
Marian looks up at the tower and sees a helmet disappear from the window. A moment later De Fourtnoy rushes into the cloister.
de FOURTNOY : Lady Marian, come away, if you please.
MARIAN: How could this happen? I thought you had the castle locked down!
de FOURTNOY : You must go back to your room. It is not safe here. Points inside.
Marian starts to leave but stops to look at de Fourtnoy as he checks the maid, then continues as a soldier follows her.

ARCHWAY TO THE STABLES
A stableboy is shot.

INTERIOR CORRIDOR
A page is shot.

THE GREAT HALL
Gisborne runs down the stairs and confronts de Fourtnoy. The Sheriff is sitting behind the table.
GISBORNE : What is going on here? Three people have been killed under [points at de Fourtnoy] your nose!
de FOURTNOY: Well, that is unfortunate.
GISBORNE: It’s incompetent.
de FOURTNOY: And what have you achieved? You found some food, the remnants of a picnic, but Robin Hood, no!
GISBORNE: At least I found something, which is more than can be said for you!
de FOURTNOY : Well, you said that...
The Sheriff stands and interrupts the shouting match.
SHERIFF: Shut up! Couple of women! Grow up!
The Sheriff walks to the end of the table and takes a goblet from Marian. She picks up another.
MARIAN : Forgive me. All these killings... Walks over to Gisborne... they are attributed to Robin Hood, but what proof is there? There were no witnesses. How could he have moved about the castle unchallenged by your guards? Looks at de Fourtnoy. And you, yourself, must have been there moments before the maid was killed?
de FOURTNOY : Evasively That I cannot recall.
MARIAN: And from one point of view, the killings have been useful, no? Giving you the chance to shine?
De Fourtnoy looks at Gisborne. Marian turns and goes upstairs. The Sheriff steps over to de Fourtnoy.
SHERIFF : Did she see you?
de FOURTNOY : She’s guessing, my lord. She’s a girl.

SHERWOOD FOREST
Robin and Much run, dogs chasing them. Allan, Little John and Roy join them. After a bit, they stop, catching their breath by a large tree.
MUCH: Do you think Will will bring some water?
The others are just trying to catch their breath.
MUCH: A bit of bread wouldn’t go amiss. Perhaps some cheese.
ROY : Breathless We-we-we’re going to be c-captured, tortured and hanged... and he w-wants cheese?
Dogs bark in the background.
ROY : Oh, don’t they ever give up?
Robin reaches back for an arrow and .ts it into his bow. The others start to run again, but Robin aims over the hill.
MUCH: Master, the dogs!
Robin doesn’t move.
MUCH : Steps towards Robin. We cannot stay. There’s too many of them!
ROBIN : Looks back at Much. Well, we must do something! We are running away when we should be in pursuit! The Nightwatchman is still out there!
Robin aims his bow again as the dogs get closer. Robin realises it’s futile and shows his frustration.
ROBIN : Points. We head east... back to Nettlestone.
All run off.

NETTLESTONE
Robin, Much, Little John, Roy and Allan walk into the town. The villagers are stunned. “Look who it is!” “Get out of our village. You’re not welcome here!” Robin tries to talk to them anyway.
ROBIN : Hello. Excuse me. Do you know if the Nightwatchman has been back here again? He is ignored. Has the Nightwatchman been back at all?
MUCH : To another villager Do you have any food? Any water? Anything? We are weary.
Roy is asking around, too.
ROY: Excuse me, do you have anything to eat?
WOMAN: You’ll hang for what you’ve done!
Kate comes running out of her shelter at the gang. Owen chases her.
KATE: You killed my son!
ROBIN : What?!
LITTLE JOHN : What?
ROBIN: Matthew’s dead?
Kate heads for Robin.
LITTLE JOHN/ALLAN/ROY : Hey! Whoa!
Kate throws herself at Robin. The gang gather round as Owen pulls her off.
KATE: You deny it?
ROBIN : Yes! Kate, you know me!
OWEN : And Joderic? You told me yourself you’d see to him. If I’d known you would kill him...
ROBIN : Steps towards Owen. Owen, I swear, I could never hurt Matthew!
KATE : Struggling to get away from Owen. Matthew! Don’t you say his name! Don’t you put his name in your mouth!
ROBIN : Steps forward. I swear I never killed Matthew! I didn’t kill Joderic!
MAN : No, and you didn’t kill those others, either.
ROBIN : What others?!
KATE : Gets free and attacks Robin again. I hope they draw your guts out and quarter you!
Little John pulls Kate off.
ALLAN: We didn’t do it! We didn’t do any of it!
MAN : Hold them for the Sheriff.
The villagers try to capture the gang but the gang hold them off. Once a stalemate has been reached, Robin speaks his mind to the villagers.
ROBIN : I’m fighting for you! The Sheriff hangs people for stealing bread! He cuts out their tongues! He divides us.
Owen pushes Robin.
MAN : Get out!
MUCH: We’re going. Let’s get out of here!
Much pushes Robin out of the village as the others cover.
LITTLE JOHN : Brandishing his staff. Stay back! Stay there!
MAN : Leave us be, you son of a cur!
Owen hugs a sobbing Kate.
MAN :Let’s go! Let’s get after them!

SHERWOOD FOREST. DUSK
Robin is pacing, frustrated with the day’s events.
ROBIN : I walked away from my home... for them! I gave myself up to the Sheriff, for them!
ALLAN: We gave Joderic money for them.
ROY: I never really did understand that.
Will taps his hand excitedly. Robin jerks up his head (like “what’s that in your hand?”) and walks over to him.
WILL : Stands to face Robin. It’s the, er... it’s a tag. I re.ned it. You can’t copy it now. It’s only me and my dad know how to do edges like that. Hands the tag to Robin.
ROBIN : Turns the tag over in his hand. It’s good. Looks Will in the eye. It’s good. Walks off.

NOTTNGHAM CASTLE. CLOISTER
Marian is walking through the cloister when she is stopped by a soldier.
SOLDIER : Sorry, my lady, you can’t come through here.
MARIAN : I’ve come to see Sergeant Lacey.
Lacey, a few men away, turns to them.
LACEY : I’ll deal with this.
The soldier drops his arm and Marian passes him.
LACEY : You shouldn’t be here, Marian. It’s not safe.
MARIAN : I know. Thank you.
LACEY : It’s all right.
MARIAN: It’s not though, is it?
LACEY : Stares a moment, then sighs. No. Who’d have thought? Robin a killer? All these people dead. I can’t understand. Matthew... his poor mum and dad. I know how they feel. It was the same with Ruth. You try not to dwell on it, remember the good times.
Marian is listening, eyes glistening.
LACEY : The only thing I regret is that she didn’t die in her own bed. That I cannot...
Marian pats Lacey’s arm and tries to smile.

SHERWOOD FOREST. TWILIGHT.
All is quiet. The gang stop to sit, looking around. Robin makes a decision and goes to sit beside Little John.
ROBIN: John, I need you to take over. I have to go to the castle. Enough is enough. We stop running, now.
WILL: You’re not going to give yourself in again?
ROBIN : Not this time.
ALLAN : I’ve got some ideas for how you could get in.
ROBIN : Go on.
ALLAN : Well, do you want clever or really clever?
ROBIN : I want fast.

NOTTNGHAM CASTLE. CLOISTER
Marian is with Lacey. Marian walks to the end of a wall and peers around it.
MARIAN: From here, could I shoot an arrow through that window?
Mimes a bow in her hand, aiming at the tower window.
LACEY : Pull smoothly, like you’re combing your hair.
Marian, still aiming her “bow,” steps aside to see the corridor opposite her (above the side steps) and the Sheriff walking through there with several guards.
LACEY : You could.
MARIAN : Drops her hands. But of course I wouldn’t. Turns to Lacey. You’re teasing me, aren’t you?
Lacey stares at her, then smiles. Marian smiles, too, steps to him and leans on the wall.
LACEY: Yeah, I’ll say anything, I will. I’m from the days when you could. Nowadays, we hold our tongues, those of us lucky enough to still have them.
Both chuckle slightly.
LACEY: Say one thing and when we mean another.
Marian looks up at the tower window.
LACEY: For instance...
Marian looks back at him.
LACEY: Well, you say you want archery lessons, but you’re really only interested in bow range.
Marian glances at the window, then raises her eyebrows at Lacey, but says nothing.
LACEY: You’re trying to prove it couldn’t be him.
Marian scoffs, but can’t hide a smile. She looks away again.
LACEY: You still love him?
MARIAN : Still looking away. No. Looks back at Lacey, smiling. Who?
LACEY : He knows. Tell him. Not that you ever see him, but tell him. Good people do still love him.
Marian is still smiling slightly.

NOTTNGHAM CASTLE. EXTERIOR. NIGHT.
Allan lights a pile of hay in the town with a torch. Robin quickly climbs up a roof to thebattlements. Two castle guards run across the battlements to the fire and look down at it while Robin judges, then jumps to the overhanging crane. He pulls his feet over the crossbeam, then climbs on top and sneaks over the battlements.

SHERIFF'S QUARTERS.
The Sheriff is asleep. Robin puts his hand over the Sheriff ’s mouth. The Sheriff awakens, trying to yell. Robin has a knife held ready by the Sheriff ’s head. The Sheriff relaxes and is quiet. Robin removes his hand.
SHERIFF : Why can it never be a beautiful woman?
ROBIN : Call off your dogs.
SHERIFF : Why? You’re a mad killer.
ROBIN : Sarcastically offended. You know I’m not.
SHERIFF : Pretends to be sad. It’s true. So, now we’ve got that sorted, what do you want to do, slit my other wrist?
ROBIN : It seems to me that somebody wants you dead.
SHERIFF: Oh, God, what’s new? Welcome to my world. Slides up onto the pillow.
ROBIN : I came to your room unseen. If the killer is half as good as me, he will do the same.
SHERIFF: And your point is?
ROBIN : I can catch him for you.
The Sheriff thinks a bit, breathes in loudly, then props up on one elbow.
SHERIFF: Two questions. How... and why?
ROBIN : Ride through Nettlestone village. Parade yourself. Make sure everybody knows you’re there. That will draw out the killer and my men will shoot him.
SHERIFF: Well, what about my men?
ROBIN : Because mine are invisible.
SHERIFF: Supposing... I agree... why?
ROBIN : Quietly. Innocent people are being killed. Whispers: I cannot allow that.
SHERIFF : Smiles. Oh, come along, Robin. Rests sideways on his pillow. This is pillow talk, isn’t it?
Robin smiles, glances down, then to the right.
SHERIFF: Hm? Oh, come on, you can be honest with me. That’s not the real reason, is it? Do you want to know what the real reason is? Whispers. Nobody loves you any more. Hm?
Robin holds his tongue, not wanting to argue.
SHERIFF: They’ve turned against you, the common serfs. And really, those are the people that you love the most. That’s what you can’t allow to happen.
ROBIN : Slowly, sternly, in the Sheriff ’s face. Do we have an agreement?
SHERIFF : Oh, have a touched a sore point?
ROBIN : I’ll take that as a yes.
The Sheriff chuckles.
ROBIN : And by the way, this... Dangles a tag in front of the Sheriff. ... is for you. For future reference.
The Sheriff takes the tag.
ROBIN : Anybody wearing one of those is with me.Nods once and leaves.
SHERIFF: How sweet. Holds the tag to his chest. Robin, does it go with my dress?
ROBIN : Takes a full purse from the table. This is my fee for saving your life.
SHERIFF : Pretends to sleep. Mmm. Lifts his head, realising what Robin has just done.

INTERIOR CORRIDOR
Robin sneaks away from the Sheriff ’s room. He runs across two soldiers, who chase him. Robin runs into a room. One of the soldiers opens the door.

MARIAN'S CHAMBER
Marian sits up, startled, hugging the covers to her.
SOLDIER: I’m sorry, my lady.
The soldier closes door. Robin peeks out from under the coverlet.
ROBIN : Smiling brightly: So, this is you with your hair down! Rolls out of the bed.
MARIAN : You cannot be here! Pushes Robin.
ROBIN : Shh! Walks to end of bed. Do not be such a spoilsport, Marian. He checks to see if anyone is listening at the door. Hearing nothing, he smiles back at Marian and walks back to the foot of the bed and reaches up to lean one hand on the top crosspiece of the bed.
MARIAN: Listen, I’ve been trying to think about who could have done this. I think the killer is de Fourtnoy, the master-at-arms.
ROBIN : Because?
MARIAN: Well, he was right there when the maid was killed. And think about it, a murderer on the loose merely consolidates his position. The situation is in his interests.
ROBIN :Well, I intend to change the situation.
MARIAN : You think just because you want to change things, you can?
ROBIN : It’s hard to change the things you do not want to change.
Steps to Marian’s side.
MARIAN : And what about just getting away while you can?
Robin sits down next to Marian on the bed, his face close to hers.
ROBIN : Why? When we’re having so much fun?
MARIAN: Oh! Does anything touch you, Robin?
ROBIN : What does that mean?
MARIAN : It means you wander around as if nothing could hurt you. As if arrows would bounce off you. I do not think I’ve ever seen you hurt.
ROBIN: Oh, I have been hurt.
MARIAN: Tell me.
Robin’s shoulders fall as he sighs and looks down.
MARIAN: See? You think it is strong not to feel. But if you cannot admit you feel, how can you understand when others feel? How can you be a whole man?
ROBIN : I feel when innocent people are shot down. I feel when my men are hunted like animals. I feel when good people turn against me.
MARIAN : I was talking about you to someone today. A good man. Someone who still remembers you from the old days. And you know... Slowly, meaningful... there are still people who love you.
Knocking at the door.
SOLDIER : Off-stage My lady!
MARIAN : One moment!
SOLDIER : Off-stage I must search your room.
MARIAN : Go! Out! Pushes Robin off. He heads to the door, then turns back.
ROBIN: By the way, your investigations. Kisses Marian on the cheek. Good work!
Marian smiles, pleased.
ROBIN: Let’s see if you’re right tomorrow.
Marian frowns, not understanding. Robin goes to door, opens it, and holds a finger (shh) to his lips as he leaves.
SOLDIER : Knocking. My lady!

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS'CAMP. NIGHT.
Robin sits with his back against a tree.
ROY: You got the Sheriff to call of the dogs?
Robin nods.
ROY: How?
OBIN: Pillow talk.
ALLAN: You been in bed with the Sheriff ?
ROBIN: I brokered a deal.
LITTLE JOHN : Looks back at Robin. We do not deal with the Sheriff !
ROBIN : Tomorrow... Stands... we save his life.
ALLAN: What?
MUCH: Can we argue about that tomorrow? Today, if there are no dogs, I would like to sleep.
He lies down.
ROBIN : Well, I have a better idea.
ALLAN: Another one?
ROY: If it’s as good as saving the Sheriff ’s life, I’m with cheese boy.
Much raises a hand in acknowledgement.
ROBIN : Did they find the food we stored up at the longstone?
Little John shakes his head.

SHERWOOD FOREST. WALKING TOWARDS NETTLESTONE. EARLY THE NEXT MORNING
Will and Allan carry a large basket between them. Little John carries his staff across the back of his shoulders and has a sack hanging off each end, like a yoke. Roy is also carrying some sacks. Much, carrying a small barrel, is walking with Robin, who has an even smaller barrel and a ham.
ROBIN: If we were killers, would we bring them food? It proves we are not killers.
MUCH: But they hate us.
ROBIN: Now the mill is closed, the village will be suffering. They will be hungry.
MUCH: You just want everyone to love you.
ROBIN : No, I do not want to be branded a killer. It is different.
MUCH: You want to be loved! And I’ll tell you something. It’s not fair. I love you, but no-one gives me any food. Yet people who do not love you are fed.
ROBIN : Oh, Much!
MUCH: The world is wrong. We’re feeding people who do not love us and saving a man who wants us dead. I’ve changed my mind. I no longer love you. Now can I eat?
Robin laughs.

NETTLESTONE
Robin and gang enter the village quietly. The villagers stare, doing nothing. The gang walk to the centre and Robin sets down his small barrel and puts a ham on top. He looks around to be sure he has an audience before speaking.
ROBIN: I am no killer. I bring food to show my goodwill. Pauses. I am your friend.
Owen steps out to listen.
ROBIN: My men are tired and hungry. This is the last of our food.
Roy shakes his head in disbelief. Owen steps towards Robin.
ROBIN: Owen...
OWEN : You are using us. You and the Sheriff.
ROBIN : Shakes head. I am not.
OWEN: Fighting your own personal battle, using us as pawns. What gifts will he bring later?

NETTLESTONE. LATER IN THE DAY.
The Sheriff sits in his coach. Gisborne addresses the villagers, slowly pacing up and down. Gisborne’s men are scattered around the village.
GISBORNE: My fellow Englishmen... your Sheriff and I bring you a gift. That gift is the reminder that we are free and we should walk free.
Robin hides in the trees, watching.
GISBORNE: Today, your Sheriff and I show no fear.
The Sheriff ’s decoy is talking to the villagers.
GISBORNE: Today, we defy Robin Hood. Today, we walk among you to show that life goes on. We will not hide or cower in the face of outlaws. We will not change our lives to suit their campaign of terror.
Allan and Roy peer from the trees, each with a bow.
GISBORNE: We hold our head high. Laws exist to protect us. If we allow Robin Hood to flout these laws, if we support him when he undermines basic justice...
Much peers out from behind a pile of dirt, presumably also with a bow.
GISBORNE: ...the taking of flour or bread...
Little John and Will walk up behind a cottage and peer into the village, each with a bow.
GISBORNE: ...then where will he stop? We give him the right to ignore another law
The mystery bowman aims an arrow.
GISBORNE: ...and another, and finally to condone the taking of a human life...
Gisborne blocks the shot of the mystery bowman, and the bow is pulled back.
GISBORNE: ...For that, too, is a law made to protect us. Your Sheriff and I share your horror at the murder of innocents. And we stand here today …
The Sheriff ’s decoy moves to another villager.
GISBORNE: ...to show that we are united...
An arrow hits one of Gisborne’s men walking past the Sheriff ’s decoy. Robin sees this and scans the village. The Nightwatchman is also watching the village, and he sees a soldier jump out a back window. The Nightwatchman grabs his bow and starts to run after the guard. Robin notices the Nightwatchman running and chases after him. After a short chase, Robin catches the Nightwatchman trying to climb a small hill, pulling him down by his feet, and pins him to the ground. The Nightwatchman struggles to get free.
ROBIN : What do you think you’re doing?! You’re killing innocent people! What kind of man are you?!
Robin pulls the hood off the Nightwatchman’s head, and Marian pulls the mask and scarf off her face. Robin immediately backs off and stands up.
ROBIN : Marian!
Marian stands up. Much scrambles to their location. He looks up at Marian.
MUCH: You’re the Nightwatchman?
MARIAN : There’s no time for this. I know who’s trying to kill the Sheriff. It’s Joe.
ROBIN : Eyes grow wide in disbelief. Joe Lacey?
Robin, Marian and Much continue the hunt for the murderer. They find him near the top of a hill, lining up for another shot at the Sheriff.
ROBIN : Joe!
Joe looks down at Robin. Robin pulls an arrow from his quiver and sets it in his bow.
ROBIN : Put it down.
Joe looks back at his prey.
ROBIN : Put the bow down, Joe.
LACEY : You let me do this, Robin.
ROBIN : Why did you kill them, Joe?
Marian and Much have caught up, Marian with her bow loaded.
LACEY: My Ruth. She worked all her life in the castle. When she lay dying, where was the Sheriff ? Did he come and visit? Did he send food? No. He sent Joderic because we hadn’t paid our taxes. He put us out and she died like a dog on the street. And now, so will he. Turns towards the village.
ROBIN : You kill that Sheriff, Prince John will send another one. And the people of that village will be tortured because the Sheriff died there!
LACEY : It’s just me then. What, am I the only man in Nottingham who can say what he likes? Do what he likes?
ROBIN : Matthew! The miller’s boy!
LACEY : That was an accident. The Sheriff moved.
ROBIN : And the Sheriff moved the next day, when you killed three more, stableboys and washerwomen.
LACEY : Looks towards the village. The Sheriff ’s leaving. Look, let me do this terrible thing, Robin!
ROBIN : Shakes his head. No.
Joe looks back at the Sheriff.
ROBIN : Put it down.
Both Robin and Marian aim and draw their bows.
ROBIN : Joe, put it down.
Joe looks at Robin.
ROBIN : I will shoot you.
Joe quickly lines up a shot and shoots. Robin and Marian both shoot Joe in the arm. The Sheriff ’s decoy falls to the ground. Joe falls and rolls down the hill into the village. Robin watches a moment, then runs to a better vantage point. At the bottom of the hill, Joe grabs the stub of an arrow still in his arm.
LACEY: I did it, Ruth. I shot the Sheriff ! Lies back, satisfied.
The Sheriff walks over from his coach and stands over Joe, who is watching the decoy.
SHERIFF : No, you shot the deputy. My lookalike.
Robin, Marian and Much run towards Joe, but stay hidden from view. Gisborne approaches and stabs Lacey, killing him. Marian and Much turn their heads, but Robin can watch.
MARIAN : Poor Joe. I understand his grief, but why did he kill so many?
ROBIN : Assuredly, while frowning at the Sheriff. He didn’t.
MARIAN : Looking puzzled. Who did?
MUCH: Let’s go.
The three leave, but Robin looks knowingly back at the Sheriff, who walks back to his coach.

A ROAD BACK TO NOTTINGHAM
The Sheriff is riding in his coach, returning to the castle. Robin steps inside the moving vehicle and sits opposite the Sheriff.
SHERIFF : Sighs, annoyed. What now, Locksley? Hm? Girly voice. Oh, I will kill you, I get to kill you, I mean it. You cow, I mean it.
ROBIN : Lacey had no reason to kill stableboys and washerwomen. But you did. It suited you to have people think I was the killer.
SHERIFF : Raises his eyebrows. Yeah, interesting idea. I wish I’d thought of it.
ROBIN: You did. Admit it.
SHERIFF : How could I admit it? You swore that you would kill me if ever did such a thing.
ROBIN : Pulls out his knife and leans over the Sheriff. I meant it.
They glare at each other.
SHERIFF : Whispers. And that’s why... no-one will ever know.
The Sheriff pushes Robin out of the coach with his foot. Robin scrambles to his feet and runs into the forest where the gang are waiting as backup, bows drawn. Two soldiers pursue as far as the trees, then stop as the gang disappear.

NOTTNGHAM CASTLE. COURTYARD
Gisborne and the Sheriff quickly climb the steps.
GISBORNE: My lord, let me send my men after him.
SHERIFF : No, too late for that. But I do have another job for you.

NOTTNGHAM CASTLE. STABLES
De Fourtnoy is brushing down a horse. Gisborne slinks around the corner. De Fourtnoy glares at him.
de FOURTNOY : Oh, Gisborne, it’s you. Excuse me. Resumes brushing the horse.
GISBORNE: I just came to inform you that I’m to be the new masterat-arms.
de FOURTNOY : Stops brushing, looks at Gisborne. I don’t believe you. I’d need to hear that from the Sheriff himself. Resumes brushing.
GISBORNE : That will not be possible, I’m afraid. Steps beside de Fourtnoy.
de FOURTNOY: I have been a loyal servant. I have...
GISBORNE : What?
de FOURTNOY : Turns to Gisborne. I’ve even killed for him.
GISBORNE : Smiles. Yeah, the Sheriff thought you might say that...
De Fourtnoy turns back to the horse as Gisborne steps behind him.
GISBORNE : ...Which is why... Quickly pulls out a dagger. ... I am to be the new master-at-arms.
Gisborne stabs de Fourtnoy in the back. De Fourtnoy falls to the ground, dead.

NETTLESTONE
Robin and Marian walk towards the village. The rest of the gang are waiting in the village.

ROBIN:
Can I ask you a question?
Marian looks at Robin.

ROBIN:
Why do they call you the Nightwatchman when you come out in the day?
MARIAN: I don’t normally. You know I can’t be seen. And I did not choose the name.
ROBIN : Scoffs. Bah. Anyway, you do not need to do it any more, day or night.
MARIAN : Now you’re here, you mean.
ROBIN : Chuckling. Yes!
MARIAN : Stops. My father had me taught to fight. He wanted me to have choices in the world. And I choose to help the poor. You are not about to stop me doing that.
ROBIN : Knowingly. But does your father know what you’re doing?
MARIAN : Evasively. He thinks I enjoy embroidery.
Robin sniggers. He looks at his men in the village, then turns back to Marian.
ROBIN : Give me a moment? I have a mill to open.
Marian nods. Robin walks into the village and Much tosses him a purse. By her shelter, Kate sees them, and stands. Sniffling, she slowly walks towards them. Robin walks to her and holds up the purse.
ROBIN : Take this. It’s for you and Owen. In memory of your son.
Kate grips the purse tightly, trying not to cry. Robin looks back at Little John.
ROBIN: John?
Little John hands his staff to Will and walks up to the mill. He laces his fingers, stretching them back to crack them, then rips the wood slats off the door of the mill and kicks in the door. He stands back.
ROBIN : Announcing to the villagers. I hereby declare this mill... open for business! Bows.
The villagers cheer and go to hug Robin as Much walks over to Marian, who is watching with her arms crossed.
MARIAN : Disapproving. He has to have the glory, doesn’t he?
MUCH: Glory? No. I think he just wants to be loved.
Marian looks at Much and gives that a thought, then smiles shyly at Robin looking back at her.

END OF EPISODE THREE

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Locksley  (04.08.2018 à 07:49)

Oui, j'aime bien voir l'histoire passée de Robin et Marian être révélée au fil de la série par petites bribes, ça permet de mieux cerner les personnages et de comprendre certaines de leurs actions.

schumi  (03.08.2018 à 22:32)
Par contre je n'avais pas deviné l'identité du veilleur de nuit... c'est vrai qu'il y a une complicité évidente entre les 2...même si on sent une pointe de ressentiment et de regret dans leur histoire passee.
Locksley  (03.08.2018 à 08:29)

Vaisey est rusé, c'est l'un de ses points forts. Je ne suis pas sûre d'avoir deviné le vrai coupable aussi rapidement que toi mais ça date un peu ;-) Dans cet épisode, il y a de jolies scènes Robin/Marian.

schumi  (02.08.2018 à 22:03)
Faire de Robin l'ennemi public: quelle bonne idee ! Par contre j'avais grillé le vrai coupable dès le début...

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Merci aux 2 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

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