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#104 : L'Enfant Trouvé

Robin des Bois (Jonas Armstrong) et les hors-la-loi, forêt de Sherwood

Attirés par des pleurs d'enfant, Robin et ses hommes découvrent un bébé abandonné dans la forêt de Sherwood. Profitant du fait que la bande ait baissé un temps sa garde, le Shérif fait kidnapper Roy, l'un des compagnons de Robin.
Enfermé dans les geôles du château et torturé, Roy doit alors choisir : ou bien il accepte d'assassiner Robin, ou bien sa mère sera exécutée au lever du soleil.

Popularité


4.2 - 5 votes

Titre VO
Parent Hood

Titre VF
L'Enfant Trouvé

Première diffusion
28.10.2006

Première diffusion en France
16.11.2007

Photos promo

Much (Sam Troughton), le bébé dans les bras, entouré par Allan, Will, Robin et Roy

Much (Sam Troughton), le bébé dans les bras, entouré par Allan, Will, Robin et Roy

Plus de détails

Réalisateur : Richard Standeven
Scénariste : Mark Wadlow

Cast secondaire
Matilda Thorpe ... Mary
Joanna Horton ... Annie
Guy Porritt ... Peter
Emily Aston ... Tess

Roy court à travers la forêt de Sherwood, poursuivi par les hommes du Shérif. Ceux-ci ne tardent pas à tomber dans une embuscade tendue par les hors-la-loi qui leur volent leurs chevaux. Alors que Robin lance un cri de triomphe en direction de Gisborne, le bras-droit du Shérif reste impassible tandis que la bande s'éloigne. Guy affiche alors un rictus narquois.

Réfugiés dans une clairière, les hors-la-loi se félicitent pour cette victoire. Au milieu de leurs cris de joie, ils finissent par percevoir des pleurs. Intrigués, ils inspectent les alentours et découvrent un bébé abandonné dans les fourrés. Roy propose de laisser le nouveau-né mais ses compagnons protestent et décident de l'emmener avec eux. Robin remarque alors des empreintes dans le sol boueux de la forêt, les fers des chevaux qu'ils ont volés étaient marqués et ils sont tombés dans un piège.

Gisborne et ses hommes les ont suivi à la trace et sont là, ils encerclent la clairière bien décidés à capturer les hors-la-loi. Le combat s'engage entre les hommes de Sherwood et ceux du Shérif. Robin peine à se battre tout en protégeant le bébé qu'il tient serré contre lui. Alors qu'il est sur le point d'être atteint par une masse d'arme lancée par Gisborne, Roy s'interpose et est assommé sur le coup. Fait prisonnier, il est emmené à Nottingham sous les yeux de Robin, impuissant. De retour au campement, le chef de hors-la-loi annonce la mauvaise nouvelle à Petit Jean.

Au château de Nottingham, le Shérif préside le Conseil des Nobles. Il annonce que la peste a disparu du village de Clun mais qu'il n'entend pas pour autant lever la quarantaine imposée au village. Il espère ainsi affamer suffisamment les villageois pour les éliminer et récupérer leurs maisons afin d'y loger sa garnison. Marian, qui assiste à la séance avec son père Sir Edward, est révoltée et elle ne peut s'empêcher d'accuser le Shérif de barbarie. Il la remet à sa place avec froideur et mépris.

Pendant ce temps, dans les geôles, Roy subit les mauvais traitements de Gisborne qui tente de lui arracher des renseignements. Le hors-la-loi résiste, répétant sans relâche cette unique phrase « Je m'appelle Royston White, je me bats pour Robin des Bois et pour le Roi Richard. » Le Shérif comprend vite que la violence ne sera pas la solution pour faire parler Roy.

Il prend Gisborne en aparté et lui fait part d'un autre plan, bien plus sournois. Alors que ses deux ennemis s'éloignent, le prisonnier fait la connaissance d'Annie, une servante du château venue lui apporter de l'eau. En parlant avec elle, il est surpris de constater qu'elle porte de l'estime à Gisborne. Bientôt, il devine qu'Annie est la mère du bébé trouvé dans la forêt. La jeune femme pense que son enfant est en sécurité à l'Abbaye de Kirklees, c'est en tout cas ce que lui a affirmé Guy...

Les hors-la-loi se sont postés aux abords du Château de Nottingham. Ils cherchent un moyen d'y pénétrer afin de délivrer Roy mais toutes les issues sont gardées. La mission de sauvetage s'annonce périlleuse. Pendant ce temps, le Shérif a fait amener Roy dans son bureau. Le sourire aux lèvres, il lui propose un cruel marché : poignarder Robin des Bois ou voir sa mère pendue à l'aube dans la cour du château. Le hors-la-loi accepte à contre-cœur et s'élance à cheval sous la herse sous le regard de Vaisey, radieux. Alors que la bande découvre avec joie l'évasion de Roy – sans savoir qu'il s'agit d'une vaste mise en scène de leur ennemi – Mary White croupit dans un cachot.

Les hors-la-loi fêtent joyeusement le retour de Roy. Seul Much est bougon, jaloux de l'attention que porte son Maître au héros du jour qui a soi-disant mis à terre plusieurs hommes du Shérif avant de leur fausser compagnie. Pris d'un doute soudain, il avance l'hypothèse que le cheval sur lequel est revenu Roy pourrait être marqué, entraînant une nouvelle fois la bande dans un piège.

Mais Robin vérifie mais tout est en ordre. Sous les regards désapprobateurs de ses compagnons, Much s'enfonce encore plus dans la bouderie et s'éloigne avec le nourrisson. Roy cherche à se retrouver seul avec Robin pour le tuer avec le poignard que lui a remis le Shérif. Comme il n'y parvient pas, il lui raconte avoir appris que la mère du bébé abandonné vivait à Knighton et il lui propose que tous deux aillent le lui ramener. Sans se doute le moins du monde qu'il s'agit d'un piège, Robin accepte et les deux hommes prennent la route.

Quand ils arrivent au village de Clun, entouré de hautes palissades de bois, ils découvrent Marian en fâcheuse posture. La jeune femme est venue en conduisant une charrette chargée de vivres pour les villageois et une poignée de soldats du Shérif l'ont interceptée. Robin et Roy interviennent et désarment les gardes.

Marian explique alors aux hors-la-loi l'idée du Shérif – loger sa garnison à Clun après avoir affamé les habitants – et Robin décide de lui apporter son aide. Il lui confie l'enfant puis, aidé de Roy, il fixe les boules de pain sur des flèches qu'il tire en direction du village. Les villageois poussent des cris de joie en voyant la nourriture tomber du ciel et se ficher dans les clôtures. Cette petite pause ludique et bienfaitrice est de courte durée, des renforts de soldats arrivent et s'élancent vers la colline où se sont installés les hors-la-loi. Robin est blessé, une flèche a transpercé son bras. Il ordonne à Roy de s'enfuir puis l'imite après avoir récupéré le bébé.

Les deux fuyards se sont séparés avant de pénétrer dans la forêt. Robin a fini par abandonner sa monture et s'est caché dans les fourrés avec l'enfant. Alors que les soldats passent sans le voir, le hors-la-loi sursaute en découvrant Roy accroupi à côté de lui. Celui-ci a déjà sorti discrètement son poignard et s'apprête à commettre l'irréparable quand il est interrompu par Marian. Inquiète, la jeune femme est à son tour entrée dans la forêt et s'est mise à la recherche de Robin. Souffrant de sa blessure au bras, celui-ci remet le bébé à Marian puis s'extrait des buissons sans se douter qu'il vient d'échapper à la mort.

Marian conduit le petit groupe jusqu'à une chaumière isolée de Knighton où elle demande l'hospitalité à la jeune paysanne qui l'occupe. La jeune femme accepte. Après avoir couché le bébé dans un berceau de fortune vers l'âtre, Marian entreprend de recoudre la blessure de Robin. C'est l'occasion pour les deux jeunes gens de prendre un peu de temps pour parler. Quand Marian découvre la vilaine cicatrice qui barre le flanc du hors-la-loi, il lui explique avoir été blessé par un Sarrasin qui tentait de tuer le Roi Richard en Terre Sainte. C'est en récompense pour avoir sauvé la vie du souverain qu'il a été autorisé à rentrer en Angleterre.

Robin ne peut résister à interroger Marian sur ses éventuels soupirants mais elle reste sur la défensive. Quand il lui fait les yeux doux, elle lui affirme que son charme n'a plus d'effet sur elle depuis cinq ans. Loin d'être découragé, le jeune homme sourit et prend sa réponse pour un défi mais, quand Marian tire fortement sur le fil de suture et réveille intentionnellement sa douleur, il revient brutalement à la réalité.

Le reste de la bande arrive à la chaumière. Ils ont trouvé le cheval que Robin avait dû abandonner. Le hors-la-loi demande à Marian de s'occuper du bébé pendant que lui et ses hommes reprennent la route mais la jeune femme refuse, offusquée par sa proposition. Elle ne veut pas être considérée comme une simple nourrice pour enfant abandonné mais comme quelqu'un qui, à sa manière, combat elle aussi le Shérif. Les deux jeunes gens se querellent, chacun estimant que sa méthode pour s'opposer à Vaisey est la meilleure.

Marian repart, laissant les hors-la-loi et le bébé à l'abri dans la chaumière. Roy est contrarié, il aurait préféré repartir aussitôt seul avec Robin afin d'avoir une nouvelle occasion de le tuer. Le temps presse avant l'expiration à l'aube de l'ultimatum du Shérif.

Quand Marian arrive au Manoir de Knighton, elle y est attendue par le Shérif et Gisborne. L'intervention de la jeune femme à Clun est arrivée jusqu'aux oreilles de Vaisey, qui entend bien punir son impertinence et son insoumission. Il lui promet un châtiment mais refuse de lui dire lequel, préférant la laisser dans l'angoisse. Rongé par l'inquiétude, Sir Edward regarde s'éloigner le Shérif et son bras-droit. Marian est amenée dans la cour du Château de Nottingham. Sa longue chevelure bouclée est coupée à grands coups de ciseaux en place publique afin de servir d'exemple à ceux – privilégiés ou non – qui osent bafouer l'autorité du Shérif. C'est les larmes aux yeux mais avec beaucoup de dignité que la jeune femme, la tête haute, voit tomber ses longues mèches brunes.

La nuit est tombée et toute la bande est endormie dans la chaumière. Robin est agité, il revoit en rêve les images de l'attaque des Sarrasins en Terre Sainte. L'un d'eux tente de le tuer... mais bientôt le hors-la-loi se réveille, il ne rêve pas, quelqu'un essaie bel et bien de le tuer et ce quelqu'un est Roy ! Les deux hommes se battent et Robin parvient à repousser son agresseur. Much se réveille à son tour et donne l'alerte. Alors que Roy est maitrisé, le chef des hors-la-loi le dévisage, abasourdi, il ne comprend pas son geste.

Petit Jean est fou furieux, il a toujours considéré Roy comme son fils, il se rue sur lui et Robin a bien du mal à le raisonner pour que finalement, il accepte de le relâcher. Robin s'approche alors de l'homme qui a tenté de le tuer, et l'interroge calmement. Roy craque, il fond en larmes et révèle toute la vérité à ses compagnons : son mensonge à propos du bébé, l'identité d'Annie, la paternité de Gisborne, l'emprisonnement de sa mère et l'odieux chantage du Shérif. Après quelques instants de réflexion, Robin prend une décision : la bande va investir le château afin de délivrer la mère de Roy et révéler la vérité à Annie sur l'abandon de son enfant.

Les hors-la-loi s'introduisent dans le château. Pendant qu'Allan retrouve Annie dans les cuisines et lui explique que Gisborne n'a pas conduit leur enfant en sécurité à l'Abbaye de Kirklees mais l'a abandonné au milieu des bois, les autres inspectent les cachots. Ils sont tombés tout droit dans le piège tendu par le Shérif. Encerclés par les soldats, ils sont obligés de déposer leurs armes et de se rendre.

Ils sont alors conduit dans la cour du château où Mary White, la mère de Roy, est sur le point d'être pendue. La situation semble perdue pour les hors-la-loi quand l'intervention inopinée d'Annie vient tout changer. La jeune servante se rue sur Gisborne. Armée d'un couteau de cuisine, elle menace de le tuer pour l'avoir honteusement trompée. Profitant de cette diversion, la bande attaque les gardes qui les entourent. Le combat fait rage entre hors-la-loi et hommes du Shérif.

L'affrontement tourne en faveur des proscrits jusqu'au moment où le Shérif prend Roy en otage. Un poignard placé sur sa gorge, il leur ordonne de se rendre. Robin encoche une flèche et pointe son arc sur Vaisey. Comprenant qu'il n'a plus aucune chance d'en réchapper, Roy décide de se sacrifier afin de permettre à ses compagnons et à sa mère de s'échaper.

Il assène un violent coup de tête au Shérif, se dégage de son emprise puis crie aux hors-la-loi de s'enfuir. Transpercé de toutes parts par les épées des soldats, il meurt en renouvelant son serment : « Je m'appelle Royston White, je me bats pour Robin des Bois et pour le Roi Richard. ».

Dans la forêt de Sherwood, les hors-la-loi rendent un dernier hommage à leur compagnon. Il dépose sa masse d'arme fétiche dans le feu et observent quelques instants de silence. Petit Jean tourne nerveusement entre ses doigts l'insigne de Roy que celui-ci lui a lancé juste avant d'être tué.

Plus tard, les hors-la-loi sont rejoints par Marian dans un chemin de la vaste forêt. Robin est surpris de voir que la jeune femme a coupé ses cheveux mais il se contente de son explication quand elle lui raconte que c'était trop d'entretien. La jeune Lady a trouvé une maison d'accueil pour Annie et son bébé, Seth. Accompagnés par un serviteur, ils sont sur le point de partir loin du Comté de Nottingham, là où ils seront en sécurité.

Will remet à la jeune servante un cadeau d'adieu pour l'enfant : un minuscule arc avec un tout petit carquois garnis de petites flèches. Alors que les hors-la-loi regardent le convoi s'éloigner, Robin et Marian se disent au revoir. Chacun reprend sa route, séparément...

FORÊT DE SHERWOOD:
Roy court à travers la forêt, poursuivi par des cavaliers. Il arrive face à Robin calmement planté au milieu du chemin. Celui-ci adresse à Roy un clin d'œil quand il le dépasse puis il attend, stoïque, l'arrivée des soldats. Dissimulés tout autour, les hors-la-loi sont prêts à intervenir. Les deux premiers cavaliers foncent droit sur Robin quand soudain, quelques mètres avant de le rejoindre, ils chutent de leurs chevaux déséquilibrés par une corde tendue entre deux arbres. C'est le signal qu'attendaient les membres de la bande pour surgir de leurs cachettes. Much se précipite vers un soldat et, d'un coup de bâton, le désarçonne tandis qu'Allan et Will agrippent deux autres cavaliers et les font également choir. Pendant ce temps, Roy calme les chevaux et les regroupe. Gisborne apparaît au moment où les hors-la-loi enfourchent les montures qu'ils viennent de dérober et s'élancent au galop. Robin pousse un cri de triomphe à son intention avant de rejoindre ses hommes. Quand ils ont disparu, Gisborne esquisse un sourire satisfait.

*** Générique ***

Un peu plus loin dans la forêt, les hors-la-loi surexcités se félicitent de leur vol.
Robin (en étreignant Roy): C'était une bonne idée Roy!
Roy (fièrement): Alors, elle vous a plu mon idée? Je crois pouvoir dire que oui!
Will (en faisant une accolade à Roy): Ah, ça t'as fait plaisir!
Roy (réjoui): Ouais!
Much (joyeux): Roy! Roy!
Much arrive à son tour, un grand sourire aux lèvres. En interpellant son compagnon, il s'avance vers lui pour qu'ils frappent leurs mains l'une contre l'autre en signe de victoire. Roy avance sa main vers celle tendue de Much puis la retire au dernier moment en lui tirant la langue. Après une pirouette, il se retrouve hilare face au reste de la bande qui éclate de rire.
Much (vexé): Ah, c'est vraiment hilarant...
Allan (en riant): Oui vraiment hilarant!
Roy (désignant un cheval brun): C'était mon idée alors je prends le bourrin.
Robin: Le bourrin? C'est un fier destrier, une monture de superbe origine! ... (puis se tournant vers Roy avec un grand sourire)... Mais bien sûr mon ami, il est à toi! Tu l'as mérité!
Roy est ravi. Robin remarque alors que Much s'est un peu éloigné et leur tourne le dos.
Robin: Much! Much! Sois pas si susceptible voyons...
Roy (énervé): Oh, t'as qu'à prendre le cheval mais arrête de pleurnicher!
Much (en se retournant): Je ne pleurniche pas, d'accord!
Les hors-la-loi perçoivent distinctement des pleurs qui semblent provenir d'un fourré près de Much. Ils restent un instant interdits puis Will se dirige vers le fourré suivi par ses compagnons. Il y découvre un bébé en pleurs, enveloppé dans un châle. Will le prend avec délicatesse.
Much (en regardant l'enfant): Qu'est-ce que c'est?... Je veux dire, je sais ce que c'est mais...
Will: C'est un petit garçon.
Allan: On est passé par ici, les chevaux auraient pu le piétiner.
Much: Mais où est sa mère?
Will: Ce bébé est tout froid, sa mère est partie il y a longtemps...
Roy (grognon): Vous pouvez pas le faire taire?
Allan: Si, donne...
Will (tentant de calmer le bébé): Chut...
Allan tend les bras vers Will pour qu'il lui passe le bébé en pleurs. Il le prend et lui met aussitôt la tête en bas, les cris de l'enfant redoublent d'intensité. Alors que Will et Much poussent un cri d'horreur, Robin se précipite pour reprendre le bébé à Allan qui parait surpris par le regard désapprobateur de ses camarades.
Allan: Ben quoi, c'est comme ça qu'on fait!
Roy: Remettons-le où il était et partons.
Much (fermement): On ne va pas abandonner ce bébé.
Roy: Et qu'est-ce que tu veux en faire? On est des hors-la-loi, pas des nourrices.
Le bébé se calme et se met à gazouiller dans les bras de Robin qui le berce doucement.
Will (stupéfait): Hé! Comment t'as fait?
Robin (en souriant): Je crois qu'il m'aime bien!
Allan: Il a de la chance d'avoir survécu, il y a des traces de sabots partout!
Robin et Much regardent alors les traces par terre.
Robin (à voix basse): Chut... Pas un bruit, ne bougez pas...
Robin, qui tient toujours l'enfant contre lui, s'accroupit pour examiner les traces de plus près. Il adresse un signe de tête à Will et Much qui s'accroupissent à leur tour.
Much (à voix basse): Qu'y a-t-il?
Robin (leur montrant une empreinte): Les fers des chevaux... ils sont marqués. Gisborne n'est pas aussi stupide que je croyais, il va nous suivre.
Allan: Ça c'est futé! Il faut bien l'avouer...
Much se relève et fait face à Roy.
Much (revanchard): Hum! T'avais pas pensé à ça, pas vrai?
Roy ne trouve rien à répondre et commence à scruter les alentours.
Allan: Je ne suis pas un poltron mais on ne devrait pas traîner ici. Peut-être qu'ils vont rappliquer...
Gisborne (triomphant): Ou alors ils sont déjà là!
Décomposés, les hors-la-loi regardent tout autour d'eux et constatent qu'ils sont encerclés. Les soldats de Gisborne s'avancent lentement vers eux.
Much: Maître, que fait-on?
Robin: Que veux-tu qu'on fasse? Nous n'avons pas pour habitude de malmener les hommes et les bêtes... (il tire son épée de son fourreau tout en gardant le bébé serré contre lui) ... la vermine en revanche...
Le combat avec les hommes de Gisborne débute. Allan assomme un soldat en le frappant avec son arc, Will s'engage dans un duel hache contre épée. Robin, gêné par l'enfant qu'il tient, reçoit un violent coup de poing au visage envoyé par un garde. Le bébé se met à hurler.
Robin (outré): Oh quel malotru! Je venais juste de réussir à endormir le bébé!
Les coups d'épée pleuvent: Much et Allan se battent avec fougue contre leurs adversaires. Robin, agressé par deux soldats simultanément, se débarrasse d'un coup de pied du premier homme et lance le bébé au deuxième. Surpris, le soldat rattrape instinctivement l'enfant puis il s'effondre, blessé par un coup de hache dans le dos assené par Will venu au secours de Robin. Celui-ci a juste le temps de récupérer le bébé qu'il engage un autre duel avec un nouvel adversaire. Gisborne s'approche à cheval de la zone de combat, il repère Robin puis il lance une masse d'armes dans sa direction. Alors que l'arme tournoie, Roy voit le danger arriver.
Roy (tout en poussant Robin): Robin !
Roy reçoit le projectile en pleine face et s'écroule, inconscient. Deux soldats le soulèvent et le placent sur un cheval. Alors que Robin continue à se battre, le bébé toujours serré contre lui, il a le temps de voir que Roy est emmené
.
Robin (en hurlant): Roy!

Les hors-la-loi regagnent leur camp où les attend Petit Jean qui prépare le repas. Much porte le bébé. Petit Jean voit immédiatement à leurs visages déconfis que quelque chose ne va pas.
Allan: Ils ont eu Roy...
Much: Les fers des chevaux étaient marqués, ils nous ont suivi à la trace...(montrant l'enfant à Petit Jean)... Ça, c'est un bébé.
Abasourdi dans un premier temps par la nouvelle de la capture de Roy, Petit Jean se ressaisit et lance un regard accusateur à Robin.
Robin: Jean, je te demande pardon, je suis navré.
Petit Jean (fermement): Nous partons sur le champ à Nottingham.
Robin acquiesce silencieusement.

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM:
Le Shérif descend prestement les escaliers de la salle du conseil des nobles.
Le Shérif: Excellente nouvelle du village de Clun! Aucune victime depuis quinze jours... La peste, ou peu importe ce que c'était, a disparu.
Sir Edward: Nous pouvons donc lever la quarantaine, approvisionner les survivants.
Le Shérif (ricanant): La populace de Clun, c'est une bande de malpropres, une bande de gueux plein de vermine... Peu de taxes, beaucoup de gémissements. La quarantaine est maintenue.
Marian: Il faut pourtant les nourrir sans quoi ils mourront!
Son père tente de lui faire comprendre qu'elle n'aurait pas dû prendre la parole.
Sir Edward (réprobateur): Marian...
Le Shérif (ironique): Oh, charmant! ... (puis, la fixant)... Ma chère vous devez comprendre que ces gens sont des incapables... incapables de subvenir à leurs besoins. Nous ne devons pas, nous ne pouvons en aucun cas, les materner.
Marian: Comment pourraient-ils subvenir à leurs besoins si nous ne les laissons pas quitter leur village?
Sir Edward, qui était sur le point d'interrompre sa fille, renonce.
Le Shérif: Je suis d'accord, il s'agit d'un dilemme... (il se rapproche de l'assemblée de nobles)... En voici un autre que je vous soumets: dites-moi, qui dois-je taxer pour payer la nourriture des incapables de Clun? Hum? Dois-je déshabiller Pierre pour vêtir Paul? Il est plus simple de laisser la quarantaine en place. Ensuite, quand une ou deux semaines auront passé, nous pourrons déclarer, eh bien... que le village a été nettoyé! Je pourrai y loger ma garnison.
Marian (outrée): On ne peut pas laisser des gens bien portant mourir de faim! C'est barbare! Si jamais on apprenait que nous avons délibérément...
Le Shérif (l'interrompant): Intéressant n'est-ce pas, ce feu qui brûle dans vos entrailles! Est-ce la voix de la raison qui s'exprime là ou est-ce la frustration?... La frustration d'être, à combien de printemps déjà? ... toujours pucelle...
Blessée par ses propos, Marian ne réplique pas. Un serviteur s'approche du Shérif et lui chuchote quelques mots à l'oreille.
Le Shérif: Excusez-moi, une autre affaire m'appelle.
Le Shérif quitte la salle du conseil. Marian reste debout, immobile, les yeux humides.

Dans un cachot, Roy est assis, les mains attachées derrière le dos. Il a visiblement été malmené.
Roy: Je m'appelle Royston White, je me bats pour Robin des Bois et pour le Roi Richard.
Gisborne le gifle violemment.
Roy: Je m'appelle Royston White, je me bats pour Robin des Bois et pour le Roi Ri...
Avant qu'il puisse terminer sa phrase, Gisborne le gifle à nouveau. Le Shérif entre.
Le Shérif: Il serait plus judicieux de lui briser la mâchoire une fois qu'il aura parlé plutôt qu'avant, non?... Qui est-ce?
Gisborne arrache l'insigne de reconnaissance des hommes de Robin du cou de Roy et le tend au Shérif.
Gisborne: Un de ses comparses. Ils ont pillé mes écuries. Malheureusement pour eux, les fers de mes chevaux portent un signe ce qui m'a permis de retrouver leurs traces sans trop de peine.
Le Shérif (s'abaissant à hauteur du visage de Roy): Parle!
Roy: Je m'appelle Royston White, je me bats pour Robin des Bois et pour le Roi Richard. Je dirai rien de plus.
Le Shérif (doucement): Oh, tu en as assez dit... (se redressant)... Je suppose que la journée a été éprouvante.
Roy (surpris): Quoi?
Le Shérif (à Gisborne): Laissons notre ami se reposer.
Le Shérif se dirige vers la sortie du cachot.
Roy: C'est quoi cette plaisanterie?
Le Shérif: Chut, chut, chut, chut, chut... (puis il fait signe à Gisborne de sortir et de le suivre)
Gisborne: Il ne parlera pas, je puis vous l'assurer, pas sans être roué de coups.
Le Shérif: Avant tout, voyez s'il a des parents ou de la famille à Nottingham.
Le Shérif s'éloigne. Une servante arrive portant un plateau.
La servante (à Gisborne): Déjà de retour Messire?
Gisborne émet un vague marmonnement puis il commence à s'éloigner.
La servante (timidement): Est-ce que... est-ce qu'il a pleuré?
Sans lui répondre, Gisborne jette un dernier coup d'œil à Roy puis il s'en va. La servante s'approche du cachot, elle s'agenouille, pose son plateau par terre et tend à Roy un verre d'eau à travers les barreaux de la grille.
Roy: Comment tu t'appelles?
La servante: Annie.
Roy: Pourquoi tu lui as souri Annie?
Annie: Il est plus gentil qu'il n'en a l'air, c'est juste qu'il ne peut pas le montrer.
Roy (froidement): Tu as tort.
Annie (froissée): Prends garde à ce que tu dis. Si j'étais du même rang que lui, il me prendrait pour femme.
Roy: C'est ce qu'il t'a fait croire, hein?
Annie (fièrement): Je suis la mère de son enfant, de son fils...
Roy: Regarde ce qu'il m'a fait ton prince charmant... (il découvre son épaule pour lui montrer ses hématomes)... Ne le laisse pas s'approcher de ton enfant si tu tiens à lui!
Annie reste un court instant perturbée par les blessures de Roy mais elle se ressaisit.
Annie: Tais-toi maintenant, c'est un homme bon! Il a trouvé un foyer pour mon bébé à l'abbaye de Kirklees. C'est pas donné comme endroit, ça va lui coûter beaucoup d'argent.
La servante se relève, Roy repense soudain au jeune enfant que la bande a trouvé abandonné dans la forêt de Sherwood mais Annie est déjà loin.

FORÊT DE SHERWOOD:
Allan revient au galop de Nottingham, il fait son rapport à ses compagnons.
Allan: La cour centrale est sous bonne garde, tout comme la herse d'ailleurs...
Robin: Et la muraille est? Là où ils font les travaux.
Allan: Pfft, trop de monde...
Will: Et la muraille côté sud?
Robin: Trop haute...
Tout en réfléchissant, Robin fait les cent pas en berçant le bébé qui ne cesse de pleurer.
Allan: Même si on arrive à entrer, on dit que la porte fait deux pieds d'épaisseur.
Will: J'en ai entendu parler moi aussi, mais on m'a dit que c'était Robert d'York qui l'avait fixée.
Allan (perplexe): Et alors?
Will: Alors Robert d'York est incapable de faire une charnière digne de ce nom. Le verrou tiendra bon mais les gonds ne résisteront pas longtemps, surtout à cause de l'épaisseur de la porte.

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM:
Dans les geôles, Annie revient avec un nouveau plateau.
Roy: Comment s'appelle ton enfant?
Annie (sur la défensive): Qu'est-ce que ça peut te faire? ...(puis doucement)... Seth.
Roy: C'est un bébé de quelques semaines, hein? Avec un châle en velours.
Immédiatement, le visage d'Annie s'illumine.
Annie: C'est ça! ... (puis, étonnée)... Comment... Tu l'as vu sur la route de l'abbaye?
Roy: En quelque sorte...
Leur conversation est interrompue par l'arrivée soudaine de Gisborne.
Gisborne (souriant à Roy): Le Shérif veut te voir.

FORÊT DE SHERWOOD:
Allan: Ce serait stupide qu'on meurt tous!
Robin: "Pour chaque homme, il existe un côté du ciel vers lequel se tourner - Chercher à vous dépasser dans les bonnes œuvres"... (se retournant vers ses compagnons)... C'est tout à fait nous les gars!
Will (tout en berçant le bébé): C'est dans la Bible?
Robin: Dans le Coran.
Will: C'est quoi ça?
Much: C'est la Bible turque, il l'a lu en Terre Sainte.
Allan: Pourquoi?
Robin: Parce que je voulais savoir ce que nous devions combattre.

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM:
Roy, les mains liées dans le dos, est amené devant le Shérif et Gisborne.
Le Shérif: Ah! Royston White! "Je me bats pour le Roi et pour mon pays"...blablabla blablabla... Trêve de balivernes, je suis pressé. J'ai une faveur à te demander... (lui présentant un poignard)... Je te serais infiniment reconnaissant d'utiliser ceci sur notre ami commun Robin des Bois.
Roy: Je tuerais plutôt ma propre mère.
Le Shérif (en souriant): Ah tiens! Quelle surprenante coïncidence? ...(il adresse un signe de tête à Gisborne qui se dirige vers une porte de la chambre)... Tu vois, quand on dit "Je tuerais plutôt ma propre mère", on a rarement l'occasion d'être mis à l'épreuve.
Gisborne ouvre la porte. Une femme entre, encadrée par deux soldats.
Roy (stupéfait): Mère...
Immédiatement, la mère de Roy fond en larmes.
Mère de Roy: Ah! Roy! ... Je croyais que tu étais mort! Je croyais que tu étais mort!
A son tour, l'émotion gagne Roy. La gorge nouée, il s'adresse à sa mère.
Roy: Je comptais rentrer à la maison. Je comptais rentrer quand les temps seraient meilleurs mais ils sont jamais devenus meilleurs.
La mère de Roy éclate en sanglots tandis que le Shérif assiste tout sourire à ces retrouvailles.
Le Shérif: Oh , j'adore! C'est déchirant et prenant à la fois! C'est ce qu'on appelle "un dilemme". "Tuer Robin ou tuer Maman". Et bien mon jeune ami?
Roy (déconcerté): Ni l'un, ni l'autre.
Le Shérif saisit le poignard posé sur son bureau et s'approche de la mère de Roy.
Le Shérif: Non. Je crois que tu ne comprends pas ce que le mot "dilemme" veut dire. Ça veut dire que tu es obligé d'opter pour une chose ou pour l'autre. Tu es obligé de décider. Et si tu tergiverses, disons que... c'est moi qui déciderai pour toi! Alors? ... (le Shérif sèche délicatement les larmes de la mère de Roy avec une serviette puis il se place face à son prisonnier) ... Que penses-tu du lever du soleil demain? Hum? Je ne sais pas pour toi, mais j'aime qu'on m'impose un délai d'exécution. Bien sûr, quand on parle de "délai d'exécution", d'habitude ça ne veut pas dire qu'un pauvre diable sera exécuté à la fin de l'histoire. Hum?
Le Shérif accroche le poignard autour du cou de Roy qui reste pétrifié.

Dans la cour du château, Roy enfourche un cheval tenu par un soldat. Le Shérif s'approche de lui.
Le Shérif: Bien. Tu t'es évadé de manière héroïque, n'est-ce pas? ...(Roy reste silencieux)... Et mes hommes sont décidés à te mettre la main au collet. Oh, au fait! Voici ton insigne. Ne l'oublie pas surtout... (Roy prend l'insigne sans dire un mot)... Allez, évade-toi!
Les hors-la-loi sont dissimulés en lisière de forêt à proximité de Nottingham. Robin a installé le bébé dans une pièce de tissu qu'il a noué autour de lui. Il enfourche sa monture, son précieux fardeau gazouillant contre sa poitrine.
Allan: Où tu vas avec le bébé?
Robin: Ben, on va pas le laisser derrière nous!
Allan (sidéré): On peut pas non plus l'emmener! Tu comptes lui offrir un poignard!? Ou un adorable carquois!?
Petit Jean: Regardez! C'est Roy!
Roy sort au galop d'une des portes du mur d'enceinte de Nottingham. Robin fait avancer son cheval pour sortir du couvert des arbres afin que Roy puisse le repérer.
Robin: Roy! ...(il lui fait signe de le rejoindre)... Par ici!
Robin fait demi-tour, il est bientôt rejoint par Roy. Toute la bande s'enfonce alors rapidement dans la forêt et les quatre soldats qui poursuivaient Roy renoncent à les traquer.

FORÊT DE SHERWOOD:
Les hors-la-loi laissent éclater leur joie suite à l'évasion de Roy. Robin lui donne une tape amicale sur l'épaule, son autre bras étant accaparé par le bébé en pleurs.
Robin: Qu'est-ce que c'est bon de te revoir parmi nous, mon ami!
Roy: Ah si je m'attendais! C'est bon pour moi aussi.
Will (en lui serrant chaleureusement la main): Ça va?
Roy: Oui, ça va... Ça va Will, merci!
Petit Jean (en lui ouvrant grand les bras): Roy!
Roy (l'étreignant): Jean...
Will (à Much): J'ai hâte qu'il nous raconte!
Allan: Comment tu t'es échappé?
Roy: Oh tu sais, disons que j'ai montré au Shérif quelques tours à ma façon. Je crois que je l'ai impressionné. D'ailleurs, il aurait bien voulu que je change de camp!... (cette remarque déclenche l'hilarité générale)... Mais vous me connaissez, j'ai dit: "Sans façon camarade! Je suis pas du genre à boire du vin de Bourgogne! Moi c'est les choppes de bière que j'aime vider!"
Les hors-la-loi rient à nouveau. Robin confie à Much le bébé qui continue de pleurer.
Allan: Et combien de gardes tu as mis à terre?
Roy: Oh quelques-uns, une bonne poignée... oui une bonne poignée...
Allan (enthousiaste): Alors combien? Une centaine?
Roy (gloussant): Oh non! Une centaine à moi tout seul!
Allan: N'empêche, quel exploit! Ça c'est sûr!... On était sûr que tu t'en sortirais...
Much s'éloigne un peu avec le bébé qui hurle, couvrant la conversation du groupe surexcité.
Much (en bougonnant): Des douzaines! Hum, quel fier-à-bras!
Roy: En tout cas, c'est pas un tendre Gisborne!
Allan: Ouais, il t'a bien amoché!
Much avise soudain les chevaux attachés à quelques pas.
Much (à lui-même): C'est pas vrai... (puis criant en se retournant brusquement) ... Hé, il va nous faire tuer!
L'avertissement de Much jette un froid et ses compagnons le regardent, incrédules.
Roy: Quoi?
Allan: Qui donc?
Much (pointant Roy du doigt): Lui voyons!
Robin (perplexe): Much?
Much (s'impatientant): Mais... son cheval! C'est... c'est la même ruse! Ils vont suivre nos traces, il les a amenés droit sur nous!... (puis, décomposé) ... Nous sommes fichus...
Robin marche jusqu'à l'arbre auquel est attaché le cheval de Roy, il lui soulève une patte et examine son fer. Il hoche négativement la tête.
Will (avec un air désapprobateur): Much...
Much: N'empêche, c'était possible! Hein Maître, c'était possible!
Much cherche le soutien de Robin mais ce dernier se contente de le regarder d'un air désolé.
Roy: Robin, j'ai deux mots à... à te dire...(il l'entraîne un peu à l'écart du groupe)... il s'est passé quelque chose au château.
Robin: Quoi donc?
Roy (mal à l'aise): Voilà je...j'ai quelque chose à...
Roy pose discrètement la main sur le poignard que lui a remis le Shérif, dissimulé dans son dos sous sa tunique.
Robin: Je t'écoute!
Comme Will se rapproche, Roy renonce à se saisir de l'arme et rabat sa tunique.
Roy: Je connais le prénom de l'enfant.
Robin: Alors?
Roy: Il s'appelle Seth.
Robin (aux autres membres de la bande): Le bébé s'appelle Seth!
Will vient se joindre à la conversation.
Roy: Oui, j'étais avec son père dans le cachot du château. Le pauvre bougre avait volé un morceau de pain. J'ai l'impression que la mère, à la pensée d'élever son enfant seule, a été prise de panique et elle l'a abandonné dans la forêt.
Will (grave): C'est le Shérif, il... il détruit tant de vies ...
Roy (à Robin): Oui, mais la mère vit à Knighton. Toi et moi, on devrait lui ramener le bébé, lui donner une bourse d'or pour l'aider...
Alors que Will s'éloigne, c'est au tour de Much de venir se joindre à la conversation.
Much: Alors, on y va?
Robin (en réfléchissant): Non, hum... rendez-vous près de la Longue-Pierre.
Much: Et vous, où vous allez?
Robin (se tournant vers Roy): Knighton?... (Roy acquiesce) ...On ramène le bébé à sa mère, Roy a découvert où il vivait.
Robin reprend le bébé enfin calmé des bras de Much.
Much: Vous... vous voulez que je vienne?
Roy (promptement): Euh non, non! Pas plus de deux cavaliers ou on va attirer l'attention!
Much (vexé): Ah! Bon... d'accord, je reste ici... je vais ranger un peu. On pourrait manger... du lapin pour le souper.

CLUN:
Marian arrive au village de Clun, elle conduit une charrette bâchée. Une grande palissade a été érigée tout autour des habitations et quatre soldats en interdisent l'accès. Un des soldats s'approche.
Le soldat (la saluant): Lady Marian.
Marian (lui souriant): Bonjour.
Le soldat: Que puis-je pour vous?
Marian: Laissez-moi entrer un moment dans le village.
Le soldat: Ah ça c'est impossible.
Marian: Je vous en prie...
Le soldat: Je regrette.
Marian (suppliant): Je vous en prie!
Le soldat (fermement): C'est non.
Marian (avec autorité): Laissez-moi passer, j'ai à faire dans ce village.
Le soldat: Il est en quarantaine, vous devez savoir que la peste...
Marian (l'interrompant): La peste a disparu depuis longtemps. Vous devez le savoir aussi et si vous l'ignorez, vous êtes un sot!
Le soldat (froidement): Ordre du Shérif: personne ne doit entrer.
Marian (élevant le ton): Je suis la fille de l'ancien shérif et je vous ordonne de me laisser passer maintenant. Les villageois meurent de faim.
Un deuxième soldat fait le tour de la charrette en l'inspectant, il soulève la bâche et découvre plusieurs paniers remplis de boules de pain. Le premier soldat prend l'une d'elles.
Le soldat: Si le Shérif savait ce que vous tramez, il vous ferait étriper, pas vrai?
Marian: La peste n'est plus là et ces pauvres gens ont besoin de nourriture!
Le soldat (en mordant dans le pain): Hum! Hum! Quelle bonne tourte!... (puis, attrapant un bras de Marian)... un baiser de vous la rendrait encore meilleure!
Marian (dégageant rageusement son bras): Ôtez vos sales pattes!
Soudain une flèche vient se planter dans l'un des pains. Elle a été tirée par Roy qui déjà en encoche une deuxième et menace les soldats. Robin, le bébé d'un côté, les rênes de son cheval de l'autre, s'avance.
Robin: Le premier qui bouge prend une flèche en plein cœur.
Il descend de sa monture et s'approche de Marian.
Robin: On a des problèmes?
Marian (en soupirant): Rien que je ne puisse résoudre moi-même, merci.
Robin (aux soldats): Vos épées!
Alors que Roy tient toujours les soldats en joue, Robin passe de l'un à l'autre, le bébé gazouillant contre lui, et les déleste de leurs épées.
Marian: Les villageois meurent de faim, la maladie a disparu mais le Shérif n'a pas levé la quarantaine. Il veut le village pour y mettre ses troupes.
Robin: Roy, ligote-les!
Roy emmène les soldats à l'écart sous la menace de son arc. Robin vient se placer face à Marian.
Robin (moqueur): Et comment allais-tu procéder? Tu pensais enjôler les soldats par tes douces paroles?... Tss tss tss tss tss ... mauvaise idée!
Marian (ironique): Oh, tu en as une meilleure peut-être?

Du haut d'un talus qui jouxte la palissade, Robin et Roy tirent à l'intérieur du village de Clun des flèches sur lesquelles ils ont embroché des boules de pain. Certaines se plantent en bas des toits, d'autres dans des tas de paille ou encore sur les poteaux des enclos.
Un villageois: Regardez, c'est du pain! Venez vite!
Une villageoise (à un jeune enfant): Cours, cours! Dépêche-toi, plus vite!
Des enfants affamés se précipitent sur les boules de pain et mordent dedans à pleines dents.
Un villageois: Dieu bénisse Robin des Bois!
Un villageois: Béni soit-il!
Les villageois en cœur: Dieu bénisse Robin des Bois!
Les flèches avec leur précieuse charge continuent de pleuvoir sur Clun. En bas du talus Marian, le bébé dans les bras, s'adresse aux deux hors-la-loi.
Marian: Vous gaspillez vos flèches Messieurs!
Robin se retourne vers elle, un grand sourire aux lèvres.
Robin: Non!
Marian: Vous pourriez simplement leur jeter la nourriture!
Robin (approuvant d'un signe de tête): Oui sans doute... (puis en riant)... mais ce ne serait plus aussi distrayant!
Alors qu'il s'apprête à renvoyer un nouveau pain à Clun, Robin tombe soudain à genoux en poussant un grand cri de douleur: il vient de recevoir une flèche dans le bras gauche.
Marian (inquiète): Robin!
Roy: Les renforts! Dépêchons-nous, les voilà!
Robin arrache la flèche de son bras et se relève pendant que Roy ramasse son arc et son carquois. Des cavaliers arrivent au galop dans leur direction.
Robin: Baisse-toi!
Les deux hors-la-loi descendent le talus en courant. Arrivé en bas, Robin se hisse douloureusement sur son cheval, Marian se précipite vers lui avec le bébé.
Marian (angoissée): Robin! Laisse-moi t'aider!
Robin (fermement): Non. Nourrir les pauvres c'est risqué mais pardonnable, alors que si tu m'aides tu seras pendue! Donne-moi le bébé... (Marian lui tend l'enfant)... Ce n'est pas un divertissement pour une femme.
Marian: Parce que c'en est un pour un enfant?... (puis, tracassée) ... Est-ce que c'est le tien?
Robin lui jette un regard mi-surpris mi-indigné. Mais avant qu'il ait eu la possibilité de lui répondre, Roy l'interpelle en lui montrant l'arrivée imminente des renforts.
Roy: Robin!
Robin: Séparons-nous.
Roy: Mais, et toi?
Robin (avec autorité): Pas de "mais", file!
Tous deux s'élancent et s'enfuient au galop dans la prairie. Au moment où ils entrent dans la forêt de Sherwood, ils obliquent chacun d'un côté obligeant leurs poursuivants à se scinder en deux groupes. Au bout d'un moment, Robin abandonne son cheval et court se réfugier à l'abri d'un fourré. Les soldats passent près de lui au galop en faisant fort heureusement trop de bruit pour entendre les pleurs du bébé. Alors qu'ils poursuivent sa monture désormais sans cavalier, Robin tente de calmer l'enfant.
Robin (à voix basse en berçant le bébé): Chut! Chut! Le dernier homme n'est pas passé... Chut!
Concentré sur le nourrisson qui, apaisé, commence à gazouiller, Robin sursaute à la vue d'un poignard pointé juste devant son visage. Il est soulagé en reconnaissant Roy.
Robin (à voix basse): Où est-ce que tu as trouvé ce poignard?... Annonce-toi la prochaine fois, j'aurais pu te tuer par erreur!... (puis scrutant la forêt)...Est-ce qu'on les a semés?
Roy: Oui, nous sommes seuls.
L'enfant se remet à pleurer.
Robin (contrarié): Je t'avais dit de partir sans m'attendre, tu m'as désobéi!... (puis radouci)... Mais je m'en réjouis... Il va bientôt faire nuit, la mission de réunir la mère et l'enfant attendra bien le lever du jour. Qu'est-ce que tu en penses?
Roy: Impossible d'attendre...
Robin: Pourquoi?
Alors que Robin détourne la tête pour inspecter une nouvelle fois les environs, Roy approche dangereusement son poignard de lui.
Roy (murmurant à lui-même): Robin, pardonne-moi...
Le geste meurtrier de Roy est interrompu par l'arrivée inopinée de Marian qui les cherche.
Marian: Robin?
Marian se fraie tant bien que mal un chemin au travers des branchages pour rejoindre les deux hommes, elle écarte Roy qui la gêne pour accéder au fourré où se trouve Robin avec l'enfant.
Marian (à Roy): Ne reste pas planté là!
Marian s'agenouille vers Robin, elle prend délicatement le bébé qu'il lui confie puis il ramasse ses armes et tous deux s'extraient du fourré.

ENVIRONS DE KNIGHTON:
Le petit groupe constitué par Marian, les deux hors-la-loi et le nourrisson s'approche d'une chaumière isolée. Une jeune paysanne sort à leur arrivée. Marian descend de sa charrette et va à sa rencontre.
Marian: Tu sais qui je suis?
La jeune paysanne (en s'inclinant): Lady Marian.
Marian: Non, tu ne m'as jamais vu ... jamais, est-ce que c'est clair?
La jeune paysanne: Comme vous voudrez...
Marian: Est-ce que tu peux m'aider?
La jeune paysanne jette un coup d'œil en direction de Robin, juché sur son cheval, le bébé hurlant dans les bras. Elle acquiesce et leur offre l'hospitalité de son humble logis. A l'intérieur, l'enfant est couché dans un berceau de fortune près de l'âtre, il se calme lentement. Marian a préparé du fil et une aiguille et s'apprête à recoudre la blessure de Robin assis à ses côtés.
Marian: Cette aiguille est épaisse et émoussée. Est-ce que tu vas supporter?
Robin (en souriant): Dit de cette façon, aucun doute!
Marian: Tu vas devoir ôter ta chemise.
Robin s'exécute difficilement de son bras valide, et ce faisant, il réveille la douleur. Le bébé semble s'être enfin endormi. Marian aperçoit sur le côté gauche de Robin une très vilaine cicatrice. Croisant son regard interrogateur, il lui explique.
Robin: Une attaque des Sarrasins contre le Roi... ils nous ont pris par surprise, je n'ai toujours pas compris comment...
Marian: Est-ce pour cela que tu es revenu?
Robin: Ce sont les points qui se sont infectés. J'ai attrapé la fièvre et quand j'ai repris mes esprits, le Roi était parti plus au sud. Il avait donné des ordres pour que je rentre au pays.
Marian: Donc, tu es rentré et tu as filé dans la forêt.
Robin soupire sans relever la remarque. Alors que Marian tamponne sa blessure avec un linge mouillé, il laisse échapper un cri de douleur.
Marian: Il faut nettoyer où tu auras un nouvel accès de fièvre!
Marian s'applique à désinfecter la plaie.
Robin: J'y songe... Tu ne m'as jamais rien dit mais... quand j'étais en Terre Sainte, tu as probablement eu des soupirants?
Marian fait un premier point de suture à Robin, lui arrachant un deuxième cri.
Marian (imperturbable): Oui, probablement.
Robin (en souriant): Je trouve surprenant que tu ne sois pas mariée.
Marian (toujours concentrée): Très surprenant... (puis, interrompant sa couture pour le fixer)... Et pourtant, si l'on songe que pour se marier un homme est nécessaire, c'est pas si surprenant...
Son explication fait rire Robin.
Marian: Un conseil Robin: ton charme, quel qu'il soit, a cessé d'avoir de l'effet sur moi il y a cinq ans.
Robin (ravi): C'est un défi?
Marian (promptement): Une affirmation.
Marian tire sur l'aiguille, tendant si brutalement le fil que Robin pousse un nouveau cri.
Marian (sarcastique): Ça fait mal?
Robin (en grimaçant): Oui!
Marian: Tant mieux! ... (elle entreprend de nouer le fil puis ajoute doucement)... J'ai presque terminé...
Robin la dévore des yeux alors qu'elle est concentrée sur sa couture, il se penche légèrement vers elle.
Robin (taquin): Un baiser pour me consoler?
Marian tire une bonne fois sur le nœud qu'elle vient de faire arrachant à Robin un dernier cri de douleur.
Marian (satisfaite): Et voilà!
Robin se lève et renfile sa chemise. À l'extérieur, la jeune paysanne revient avec un plateau chargé de victuailles. Elle surprend Roy, l'oreille collée au mur vers la fenêtre.
La jeune paysanne: On espionne? C'est pas très joli tout ça... (elle entre dans la chaumière)... Excusez-moi, j'ai entendu crier... je vous ai apporté du lait et du fromage pour la mère.
Marian (en baissant les yeux): Ce n'est pas notre enfant...
La jeune paysanne se mort les lèvres, ennuyée de sa méprise. Robin jette un bref regard à Marian puis son attention est attirée par la voix de Much à l'extérieur.
Much: Maître! Maître!
Robin (à Marian): Reste ici... (il sort suivi de la jeune paysanne)
Much: Le cheval est revenu sans vous Monsieur, c'est moi qui l'ai vu!
Robin: Merci Much.
Pendant ce temps, Marian s'agenouille auprès du bébé qui s'est réveillé et s'est mis à gazouiller. Elle le prend avec précaution et le cale contre son épaule. Robin rentre.
Robin: Est-ce que tu peux t'occuper de lui?
Marian: Moi?
Robin: Sa mère vit à Knighton.
Marian (irritée): Parce que je suis une femme?
Robin (crispé): Parce ce que je dois partir! Mes hommes m'attendent...
Marian: Ah...L'appel de la forêt...
Robin (agacé): Marian, pourquoi est-ce que j'ai l'impression que rien chez moi ne trouve grâce à tes yeux?
Marian (en soupirant): Je ne saurais te dire, je suppose que cela vient des vies que nous avons choisies. Nous avons pris des chemins opposés.
Robin: Et c'est ton chemin qui est le bon?
Marian: J'agis de l'intérieur du système, c'est la seule manière!
Robin (hochant négativement la tête): Non, pas toujours... La nuit, tu te déguises parfois...(lui souriant)...Quel est ton surnom? Le Veilleur de Nuit?
Marian: Oui, mais moi je ne défie pas le Shérif! Je ne conteste pas publiquement ses ordres et ses décisions.
Robin: C'est pourtant ce que tu as fait aujourd'hui à Clun.
Marian (transportée): Ah mais c'était différent, c'était un cas d'extrême urgence!
Robin (charmé): Oui, tu as été merveilleuse... intrépide et... des urgences comme ça, j'en veux tous les jours...
Marian: La vie n'est donc qu'une plaisanterie pour toi?
Robin: La vie n'est donc que gravité à tes yeux?
Marian (agacée): Ah, pardonne-moi de faire preuve de prudence mais jusqu'à présent, au moins personne n'a eu la langue coupée à cause de moi!... (Robin, blessé, ne répond rien)... Tiens, reprends ton bébé!
Marian dépose l'enfant dans les bras de Robin et sort précipitamment de la chaumière. Elle passe sans un mot devant les autres hors-la-loi, monte dans sa charrette et s'en va rapidement. Robin sort à son tour tout en berçant le bébé.
La jeune paysanne: Un orage arrive sur nous par l'est. Une forêt, ce n'est pas un endroit pour un nourrisson, passez donc la nuit ici.
Robin: Merci.
Roy: Non, non, non... On peut pas rester.
Robin: Pourquoi?
Roy: Mais parce que on doit rendre le bébé à sa mère.
Allan: Ben on lui rendra demain!
La jeune paysanne: Oui, il a raison. Allons, rentrez tous autant que vous êtes, il faut que vous repartiez avant le lever du jour.

MANOIR DE KNIGHTON:
À peine arrivée devant chez elle, Marian voit Sir Edward venir précipitamment à sa rencontre, elle remarque immédiatement son air tourmenté. Puis, Gisborne apparaît à l'entrée de la demeure et derrière lui, le Shérif. À l'intérieur du manoir, l'interrogatoire commence.
Le Shérif: Des rumeurs circulent. La peste, à ce qu'on dit, aurait disparu...
Marian: Elle a disparu.
Le Shérif: Ma chère, cela ne concernait que vous et moi, et le conseil des nobles. A présent, nous avons un problème: soit je déclare que vous vous êtes trompée, je maintiens la quarantaine durant une période indéterminée...
Marian (l'interrompant): Je ne me suis pas trompée.
Le Shérif: ...soit je déclare que vous aviez raison, je lève la quarantaine, je laisse cette bande de fainéants vivre et je trouve un autre lieu pour y loger ma garnison.
Marian (avec assurance): Alors déclarez que j'avais raison.
Le Shérif: Il y a un petit hic, voyez-vous... En politique, il y a toujours un prix à payer. Si jamais je déclare que vous aviez raison, je perdrais la face... Or, cela ne se peut. Nous devons garder notre autorité. Donc, je vais devoir vous châtier, pour votre franc-parler!
Marian: Me châtier, moi?
Le Shérif vient se planter juste devant Marian.
Le Shérif (à voix basse): Je n'écouterai point les mauvaises langues qui chuchotent que vous frayez avec Robin des Bois car cela serait une faute impardonnable...
Le Shérif se dirige vers la sortie. Marian qui était restée impassible pendant tout l'entretien l'interpelle avant qu'il ne sorte.
Marian (soucieuse): Quel châtiment?
Le Shérif: Oh, ça n'aura rien de personnel, c'est de la politique mais il faut néanmoins que vous souffriez.
Marian (alarmée): Quel châtiment Monseigneur?
Sans lui répondre, le Shérif quitte les lieux suivi par Gisborne. Sir Edward lance un regard inquiet à sa fille.

CHÂTEAU DE NOTTHINGHAM:
Marian, vêtue d'une toge blanche réservée aux condamnés est escortée par deux gardes jusqu'à l'échafaud dressé au milieu de la cour du château.
Sir Edward (abattu): Marian...
Le Shérif
(à Gisborne): Cette longue chevelure fluide, c'est ravissant!
Marian, les mains liées derrière le dos, fait courageusement face au Shérif. Celui-ci s'adresse aux habitants de Nottingham réunis pour assister au châtiment.
Le Shérif: Nous ne pouvons laisser quiconque bafouer notre autorité. La loi s'applique à tous sans exception... même aux privilégiés.
Le Shérif fait signe à un soldat qui, saisissant les cheveux de Marian, entreprend de les lui couper juste au-dessus des épaules. Sir Edward, pétrifié, regarde tomber une à une les mèches de sa fille. Marian subit avec dignité sa punition. Après quelques coups de ciseaux, sa longue chevelure n'est plus qu'un souvenir.
Le Shérif (à Gisborne): Ah, quel dommage de gâcher une telle parure! L'humiliation est parfois bien plus efficace qu'une exécution.
Gisborne reste silencieux. Marian garde la tête haute, seuls ses yeux mouillés de larmes trahissent à quel point elle se sent humiliée.

ENVIRONS DE KNIGHTON:
Dans la chaumière, toute la bande est endormie. Seul Roy, assis adossé à un mur, est éveillé. Il tient le poignard que lui a remis le Shérif et semble réfléchir. Robin a un sommeil agité, des images de Terre Sainte lui reviennent: l'attaque surprise des Sarrasins, l'image floue d'un visage masqué qui s'approche du sien... Il ouvre brusquement les yeux et découvre avec stupeur, penché au-dessus de lui, Roy qui tente de le poignarder.
Robin: Roy! Qu'est-ce que tu fais!
Roy : Pardon...
Une lutte s'engage entre les deux hommes, Robin parvient à saisir la main meurtrière de Roy et tous deux disputent un véritable bras de fer. Alertés par le bruit, Much se réveille.
Much (en criant): Maître! Au secours! À l'aide! Réveillez-vous! Réveillez-vous tous!
Dans un ultime effort, Robin réussit à faire basculer Roy et à le maintenir au sol tant bien que mal. Les hors-la-loi se lèvent précipitamment.
Robin: Qu'est-ce qui te prend!?
Toute la bande s'approche des deux combattants.
Roy: Je dois le tuer! Je le dois!
Avec difficultés, les hors-la-loi parviennent à séparer Robin et Roy.
Robin (en colère): J'ai volé à ton secours! Tout le monde ici était prêt à risquer sa vie pour sauver la tienne!
Roy est toujours allongé par terre, maîtrisé par ses camarades. Robin, debout aux côtés de Petit Jean, est incrédule et furieux.
Roy (criant et pleurant à la fois): Je dois le tuer! Je dois le tuer, laissez-moi !
Robin (hurlant après Roy): En temps de guerre, un homme qu'on sauve doit sa vie à ses sauveurs! Il se sacrifiera sans hésiter pour les hommes qui l'ont sauvé!
Petit Jean (élevant la voix à son tour): Quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe!?
Much (désignant Roy): Ce scélérat a essayé de tuer Robin!
Petit Jean (stupéfait): Quoi!... (il s'approche de Roy, debout, solidement maintenu par Allan et Will)... Toi? Tu étais comme un fils pour moi!
Soudain, pris d'un accès de rage, Petit Jean envoie son poing dans la figure de Roy. Sous la violence du coup, celui-ci échappe à l'emprise d'Allan et Will et chute lourdement sur le sol.
Petit Jean (hors de lui): Comme mon propre fils!
Alors que Roy se relève péniblement et commence à sangloter adossé au mur, Petit Jean se précipite à nouveau sur lui. Les hors-la-loi ont beaucoup de mal à le retenir.
Robin (en criant): Arrête! Non!
Petit Jean (enragé): Je te considérais comme mon propre fils!
Robin: Non! Jean, arrête!
Will: Arrête Petit Jean!
Allan et Much (en attrapant Petit Jean): Non! Non!
Robin: Petit Jean, s'il te plaît, arrête!
Petit Jean (toujours fou de rage): Quelle crapule! Je vais te tuer, tu entends!
Roy terrifié, reste plaqué contre le mur en sanglotant. Les hors-la-loi réussissent enfin à écarter Petit Jean qui n'arrive pas à se calmer. Ils parviennent à lui faire perdre l'équilibre. Une fois qu'il est à terre, Robin s'approche de lui et tente de le raisonner.
Petit Jean (à Roy): Je vais te tuer! Je vais te tuer!
Robin (en criant): Jean, ça suffit! Calme-toi !
Petit Jean (à Roy): Je vais te tuer!
Robin (avec autorité): Écoute-moi! Petit Jean, écoute-moi!... Maintenant ça suffit!... Ça suffit! Il faut que je réfléchisse. Calme-toi! Tout de suite!
Petit Jean cesse enfin de se débattre et de crier, ses compagnons le relâchent. Il se lève et crache par terre avec mépris devant Roy. Tous reprennent leur souffle après cette bagarre. Le silence qui règne dans la chaumière est juste perturbé par les pleurnicheries de Roy, prostré dans un coin. L'incident a réveillé la douleur de la blessure de Robin, qui tenant son bras blessé contre lui, s'assoit et s'adresse calmement à Roy.
Robin: Je ne comprends pas pourquoi tu veux me tuer. Qu'est-ce que tu me reproches?
Roy (en pleurant): C'est ma mère... Ils ont pris ma mère en otage!
Robin: Et ils la tueront... si tu ne me tues pas, c'est ça?
Roy: Ils la pendront au lever du jour.
Toute la bande est anéantie par cet aveu.
Will: Je haie le Shérif.
Robin se lève et vient s'accroupir face à Roy.
Robin: Et cette histoire à propos de la mère de l'enfant? Ça aussi c'était un mensonge?
Roy: C'est Gisborne le père.
Will (surpris): Gisborne?
Roy: La mère de l'enfant travaille aux cuisines, elle croit que Gisborne a emmené son fils à l'abbaye de Kirklees pour qu'il y soit élevé.
Will: Je haie aussi Gisborne.
Much (en colère): Ça n'excuse pas ce scélérat! Il a voulu tuer mon Maître!
Alors que Roy éclate une nouvelle fois en sanglots, Robin se relève et se dirige vers la porte.
Robin: Allons-y.
Much: Où ça?
Robin: Nous avons deux mères à sauver avant le lever du soleil.
En entendant ces paroles, Roy s'arrête instantanément de pleurer. Incrédule, il regarde tour à tour Robin et ses compagnons, une lueur d'espoir apparaît sur son visage.

CHÂTEAU DE NOTTHINGHAM:
Dissimulés dans le faux-plancher d'une charrette, Will et Allan pénètrent dans le château avec la complicité d'un paysan. Ils arrivent discrètement dans le dos des deux soldats qui gardent la porte et les assomment en silence. Ils font ensuite entrer le reste de la bande et tous pénètrent à l'intérieur du château. Will confit sa hache à Much puis, saisissant son marteau, il commence à tapoter la porte d'accès aux geôles pour en détecter les points faibles.

Pendant ce temps, Allan se rend aux cuisines. Il avise une jeune femme affairée à découper des légumes.
Allan: Annie?
Annie: Oui.
Il lui tend le châle qui enveloppait le bébé.
Allan: Je crois que ça t'appartient, hein?
Annie reconnaît immédiatement le vêtement, elle le porte instinctivement à son visage pour sentir l'odeur de son enfant.

Du côté des geôles, Will a bien progressé: il a creusé deux petits trous dans la porte et, en y passant la main, il a réussi à démonter les gonds. Il fait signe à Petit Jean qui, d'un violent coup d'épaule, réussit à décrocher la porte qui bascule vers l'avant leur ouvrant un passage vers les cachots. Les hors-la-loi s'avancent avec prudence.
Roy: Mère? Mère, où es-tu? Mère?
Petit Jean: Marie? Marie? Marie?
Tous les cachots sont vides, aucune trace de la mère de Roy.
Roy: Mère?
Petit Jean: Marie?
Roy et ses compagnons sont arrivés au fond des geôles sans trouver Marie. Soudain, ils entendent du bruit derrière eux. Ils se retournent et ont une désagréable surprise: Le Shérif est là, escorté par Gisborne et quelques soldats. Les hors-la-loi sont pris au piège.
Le Shérif (sarcastique): Marie? Marie? Marie? Marie? Marie?
Roy (alarmé): Où est-elle? Qu'avez-vous fait d'elle?
Le Shérif: Gisborne, qu'en pensez-vous? Est-ce qu'il s'agit bien de la première lueur de l'aube?
Gisborne (en acquiesçant): Hum, hum.
Le Shérif: Hum, hum!...(à Roy)...Moi j'ai respecté ma part du contrat alors que toi, en revanche... (puis aux soldats)...Bien nous allons emmener nos amis, je veux qu'ils voient "Marie, Marie" danser au bout d'une corde!
Roy est anéanti.

Dans la cour du château, Marie est conduite jusqu'à la potence. Les hors-la-loi, prisonniers, sont amenés à leur tour pour assister à l'exécution.
Roy (désespéré): Mère!
Le bourreau s'apprête à mettre un sac sur la tête de Marie quand le Shérif l'arrête d'un signe.
Le Shérif: Ah! Pas de cagoule, merci!
Roy (furieux): Vous brûlerez en enfer pour ça!
Le Shérif (ironique): Vraiment? Juste pour ça? Oh...
Le bourreau passe la corde autour du cou de la mère de Roy.
Le Shérif: Il est l'heure pour le petit gars de "Marie, Marie" de voir Maman se balancer.
Tout à coup, Annie fait irruption dans la cour du château. Hystérique, un couteau de cuisine en main, elle se jette sur Gisborne, l'attrape rageusement et place sa lame tout contre sa gorge.
Annie (en hurlant): Bande d'assassins!...(à Gisborne)...Je vais te tuer, tu entends!
Gisborne: Annie!
Annie (en criant): Ne bouge pas! Tu entends? Ne fais pas un seul mouvement! Tu l'as abandonné dans les bois! Tu avais dit qu'il ne lui arriverait rien. Tu l'as voué à une mort certaine!... Notre fils! Notre bébé!
Le Shérif (faussement réprobateur): Gisborne! Tss tss tss...
Gisborne se dégage brusquement de l'emprise d'Annie et, d'une violente gifle, la fait tomber. Profitant de cette diversion, les hors-la-loi empoignent les soldats qui les entourent et parviennent à récupérer leurs armes. Un combat général s'engage. Allan, qui était resté dissimulé vers l'escalier en attendant le bon moment pour intervenir, s'élance au secours d'Annie aux prises avec Gisborne. Il le neutralise d'un coup de pied en pleine figure puis il aide la jeune femme à se relever. Tous deux courent alors vers la sortie du château en essayant d'éviter les mauvais coups. Will joue de sa hache tandis que Petit Jean fait tournoyer son bâton, assommant autant de soldats qu'il le peut. Much, son bouclier fétiche attaché dans le dos, combat à l'épée. Quant à Robin, se servant de son arc pour écarter les soldats sur son chemin, il parvient jusqu'à la potence. Il libère Marie après avoir frappé le bourreau qui tentait de s'interposer. Petit Jean est parvenu lui aussi jusqu'au pied de l'échafaud et signale sa présence à Robin.
Petit Jean: Robin! Robin!
Robin guide Marie vers Petit Jean qui l'aide à descendre de la potence, puis il se débarrasse d'un soldat qui l'agressait.
Robin (criant pour couvrir le bruit du combat): Les chevaux! Vite!
Will a atteint la porte, Petit Jean le suit de près tout en soutenant Marie.
Petit Jean (à Marie): Vite, par ici!
De son côté, Roy est acculé par plusieurs soldats, il est obligé de leur faire face et de reculer en même temps si bien qu'il ne voit pas arriver le Shérif dans son dos. Celui-ci le saisit par surprise et le prend en otage en plaçant son poignard contre sa gorge.
Le Shérif (en criant): Locksley!
Les hors-la-loi, qui s'étaient regroupés vers la porte de sortie du château, se retournent et s'arrêtent brusquement. Robin encoche une flèche sur son arc.
Le Shérif: Pourquoi tant de hâte mon jeune ami! Navré de gâcher tes projets mais si tu t'enfuies, je lui tranche la gorge... (à Roy)... Hum! C'est notre vieille connaissance "le dilemme" qui vient nous saluer.
Robin, l'air déterminé, pointe son arc en direction du Shérif et commence à tendre la corde.
Much (affolé): Maître, vous ne pouvez pas déposer les armes et vous rendre encore une fois!
Roy: Robin, non!
Le Shérif: Robin! Fais-le si tu l'oses!
Aux côtés de Petit Jean, Marie assiste avec angoisse à cette tragédie.
Robin: Laissez-le partir! Ou c'est aujourd'hui que nous mourrons tous.
Le Shérif (faussement amical): Oh voyons Robin! Toi et moi le savons, nous avons déjà eu cette conversation: tu n'es pas de l'étoffe dont on fait les assassins alors que moi si!
Le Shérif éclate de rire, Roy en profite pour lui asséner un violent coup de tête en pleine face. Le Shérif lâche prise et Roy recule contre la porte intérieure du château.
Roy (hurlant à Robin): Sauve-toi! Fuis! Fais-le pour ma mère! Et pour le bébé!
Roy détache son insigne de son cou et l'envoie en direction de ses compagnons. Petit Jean le rattrape au vol.
Marie (désespérée et en pleurs): Non! Roy!
Désarmé, acculé par quatre soldats, Roy adossé contre la porte commence à réciter:
Roy: Je m'appelle Royston White, je me bats pour Robin des Bois et pour le Roi Richard.
Marie, Robin et ses compagnons assistent impuissants à la mise à mort de Roy, transpercé de toutes parts par les épées des quatre soldats.
Marie (effondrée): Roy! Mon petit! Non!
D'autres soldats se rapprochent des hors-la-loi.
Petit Jean (à Marie): Il faut partir...
Will: Robin!
Petit Jean (à Robin): Fuyons!
Robin semble figé sur place, il ne parvient pas à détacher son regard de Roy qui, dans un dernier souffle, énonce ses convictions.
Roy: ...pour le Roi Richard...
Petit Jean entraîne Marie de force, il se retourne et constate que Robin n'a toujours pas bougé. Il l'attrape par le bras pour l'obliger à fuir.
Petit Jean: Robin! Robin, vite!
Les hors-la-loi s'enfuient devant les soldats arrivés en renfort, ceux-ci renoncent rapidement à les poursuivre.

FORÊT DE SHERWOOD:
Silencieux, Robin et ses hommes sont debout en cercle autour d'un feu pour un ultime hommage à Roy. Leurs visages sont fermés.
À leurs côtés se tiennent la mère de Roy, Marie, et Annie tenant le petit Seth dans ses bras. Petit Jean dépose la masse d'arme fétiche de Roy dans les flammes, puis ému, il examine l'insigne qu'il lui a lancé avant d'être tué
Petit Jean (la gorge nouée): Roy, je l'aimais bien...
Marie s'approche à son tour du feu et y jette symboliquement une rose.

*** Épilogue***

Dans un chemin de la forêt de Sherwood, un homme qui conduit une charrette, précède Marian montée sur un cheval blanc. Ils s'arrêtent et les hors-la-loi accompagnés d'Annie et du bébé vont à leur rencontre. Robin remarque immédiatement le changement de coiffure de Marian.
Robin (étonné): Tes cheveux?
Marian: C'était beaucoup trop d'entretien...
Robin est perplexe mais il n'insiste pas. Annie s'installe avec Seth aux côtés de l'homme dans la charrette. Elle adresse un regard plein de reconnaissance à Marian.
Annie: Merci beaucoup Madame!
Marian (en lui souriant): Lady Glasson est une bonne maîtresse. Tu seras bien traitée là-bas, tu verras, et Seth aussi.
Annie (aux hors-la-loi): Merci à vous aussi, du fond du cœur, de ma part et surtout de la part de...
Marian (l'interrompant): Va maintenant! Une longue route t'attend.
Will: Une dernière chose. Nous, euh... (tendant à Annie un petit sac en tissu)... Tiens, tu l'ouvriras plus tard.
Annie: Merci beaucoup.
La charrette s'ébranle, Annie et Seth se mettent en route vers leur nouvelle vie. Robin regarde Marian en souriant.
Marian: Je m'en vais maintenant... (indiquant la direction d'où elle est venue)... De ce côté!
Robin approuve en hochant la tête.
Robin: Et moi je vais...( il indique de la main la direction opposée)
Marian (en lui souriant): Comme toujours, chacun son chemin...
Marian fait faire demi-tour à son cheval et Robin la regarde s'éloigner. Le reste de la bande suit des yeux la charrette qui emporte Annie et Seth.
Much: Je dois l'avouer, ce bébé ne me manquera pas.
Will: A moi non plus... Enfin le calme...
Allan (l'air épuisé): Enfin dormir...
À son tour, Robin regarde disparaître la charrette puis, après un dernier coup d'œil à Marian qui est presque hors de vue, il s'enfonce dans la forêt à la suite de ses hommes. Plus loin, Annie ouvre le petit sac que lui a offert Will. A l'intérieur, elle découvre avec émotion et ravissement un arc miniature et son carquois assorti rempli de minuscules flèches.

*** Fin de l'épisode***

Ce script a été réalisé par Allthingsrobin sur le site Hood Winked.
This transcript was made by Allthingsrobin on
Hood Winked.


SHERWOOD FOREST

Roy is running through the forest, pursued by Gisborne’s men on horseback. Roy runs past Robin, who is waiting for him. Robin winks at Roy as he runs by, then takes a deep breath. As Gisborne’s men approach, Much is hiding behind a tree. Allan and Will peek out from behind another tree. Robin stands in plain sight and holds his arms out like “come and get me.” A thin strand of twine has been suspended high between two trees. The first two men run into it with their shoulders and are knocked off their horses. Much swings his sword and knocks off another. Allan pulls a halted one off the horse, Will another.
ROY Standing in front of a startled horse, arms wide: Whoa!
Gisborne gallops up last, watching the outlaws from his horse, but does not engage them. Much, Allan and Will each mount a horse and ride off. Robin sees Gisborne and turns his new horse to face him.
ROBIN : Ha-ha!
Gisborne stares, but stays put as Robin and the gang ride off into the forest, smiling slightly, smugly.

OPENING CREDITS

SHERWOOD FOREST. A WAY OFF FROM FIRST PART OF THE SCENE
The gang have stopped to congratulate Roy. Robin hugs him.
ROBIN: A good idea, Roy.
ROY: Do we like it? I think we do!
Roy clasps fists with Allan.
ALLAN : What up, mate?
Will hugs him.
ROY: Fantastic.
Much goes over to Roy with his hand up, ready to high-five.
MUCH: Roy. Roy!
Roy makes to slap Much’s hand, but he deliberately misses it and spins around, laughing at Much, who is unamused.
MUCH: Yeah, very funny.
ROY: Very funny! To Robin: Seeing it were my idea, I get to keep the nag, right?
ROBIN : The nag? Walks over to Roy’s horse. This is a destrier war horse of the finest pedigree. Of course, my friend... playfully pushes Roy... you deserve it!
Much steps off, annoyed. A baby fusses, but is not heard. Robin notices Much off by himself.
ROBIN : Much? Much, do not be so easily wounded!
The baby fusses again.
ROY: Oh, you have it then if you’re going to cry about it!
MUCH Turns around: I am not crying!
The baby wails and Much looks behind him. Will, realising it’s a baby, steps quickly between Robin and Roy. Much, Allan and Robin follow. Will picks up the baby and cuddles it.
MUCH: What is it? I mean, I know what it is, but...
WILL : It’s a boy.
ALLAN: We rode straight past him, could have trampled it.
MUCH : Where’s its mother?
WILL: This baby’s cold. Mother’s long gone.
ROY: Can’t you stop it crying?
ALLAN: Yeah, here you are.
Allan takes the baby and holds it upside down.
WILL/ MUCH/ ROBIN : Whoa!
Robin takes the baby from Allan.
ALLAN: What? That’s how you shut them up.
ROY : Come on. Leave it. Let’s go.
MUCH : You can’t just leave a baby.
ROY: What you want to do with it? We’re outlaws, not wet nurses.
The baby starts cooing as Robin bounces it gently. Will notices.
WILL: Hey, how’d you do that?
ROBIN : He likes me. Chuckles.
ALLAN : He’s lucky to be alive. Looks around at the ground. There’s hoofprints everywhere.
They all look down at the ground and Robin notices something.
ROBIN Holds up a finger behind the baby’s head. Shh. Turns around. No noise, no movement.
The others all freeze. Robin kneels down to look at a print. He looks up at Much, who kneels down, too.
MUCH: What is it?
Robin look at these hoofprints. Will kneels down to look.
ROBIN : They’re marked.
Robin points to a horseshoe print with a large X in it.
ROBIN : Gisborne is not the fool he looks like. Looks around. He will track us.
ALLAN: That’s clever. You got to admit.
MUCH Stands to face Roy.: You didn’t think of that, did you?
Roy turns his head away, offended and ashamed.
ALLAN: I’m not being funny, though, but shouldn’t we be moving on? They could be coming already.
GISBORNE: They could be here already.
Gisborne is waiting amongst the trees, watching, on his horse. The outlaws all look at Gisborne, then Robin turns to see Gisborne’s men advancing on foot and surrounding them.
MUCH : Master, what do we do?
ROBIN : What can we do? We do not believe in harming man nor beast.
MUCH: What?
ROBIN Draws his scimitar: Vermin, on the other hand...
Much draws his sword, Allan slides the bow off his shoulder to use like a staff, and Will readies his broadaxe. Allan ducks a sword from a man and hits him with the bow. Will swings his broadaxe. The man ducks it and swings his sword. Will blocks it and punches the swordsman down. He pushes another with his hatchet in his hand. The man turns around and Will pushes him back with his foot, punches and kicks another. Robin blocks a sword and is punched in the face as Much battles another.
ROBIN: Do you mind? I was [blocks] getting the baby [blocks] to sleep! Robin knocks his opponent back. Allan blocks three times and punches his man in the stomach. Robin kicks off a man and turns to face another. He tosses the baby to him.
ROBIN: Catch!
Will hits the man in the back with his broadaxe and his hatchet. The man falls forward as Robin takes back the baby. Robin blocks another man twice and knocks him down with his elbow. Roy and Much each knock out their men. Gisborne walks his horse around, watching. Robin ducks a sword then slices at the man. Gisborne has a mace in his hand and he hurls it at Robin, but Roy sees it and pushes Robin out of the way.
ROY: Robin!
Roy ends up taking the blow instead. He falls to the ground seriously dazed, eyes open, then he passes out completely. Gisborne’s man picks up Roy and folds him over a horse as Robin’s scimitar slices through another. He looks back and sees Gisborne’s man and Roy on the horses galloping off.
ROBIN: Roy!!
Gisborne follows on his horse.

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS' CAMP
Little John is cooking. He taps a spoon on the pot and wipes it off on his shirt. He notices the rest of the gang approaching and stands. Robin walks slowly to him, distressed, shaking his head.
ROBIN Almost inaudibly: John.
ALLAN: They got Roy.
Robin and Allan walk past Little John. Much, with the baby, comes up next.
MUCH: The horses were marked. They tracked us.
Little John looks at Much’s bundle.
MUCH: It’s a baby.
Robin sits down and Little John turns to stare at him. Robin looks up at him.
ROBIN: John, I am so sorry.
LITTLE JOHN: We go to Nottingham.
Robin nods solemnly.

NOTTINGHAM CASTLE. THE GREAT HALL.
Council of Nobles. The centre chair is empty. The Sheriff comes downstairs.
SHERIFF: Good news from the village of Clun. No more outbreaks for a fortnight. The pestilence, or whatever it was, is gone. Goes to stand beside his chair behind the table.
EDWARD : Then we can lift the quarantine. Feed the survivors.
SHERIFF Chuckles : No, the people of Clun, they are a grubby people, the great unwashed. Low on taxes, high on moaning. The quarantine remains.
MARIAN : They must be fed. They will die.
EDWARD Admonishing: Marian...
SHERIFF: Ah, sweet. My dear, you have to understand, these are incapable people. They do not look after themselves.We must not, we cannot, nanny them.
MARIAN : But how can they look after themselves if we will not allow them to leave their village?
Edward looks back at her, silently wishing her to be quiet.
SHERIFF: I agree. This is a conundrum. Walks around to the front of the table to face Marian. Another conundrum is this. Whom do I tax to pay for the food for the hopeless of Clun? Hm? Do I rob from Peter to pay for Paul? No. Simpler to keep the quarantine in place and then after
one or two weeks, we say that the village has been... been cleansed. I may house my garrison there.
MARIAN : You cannot let healthy people die. It is barbaric. If it became known we have delib—
SHERIFF Interrupts: Interesting, hm? This fire in your belly.
Marian glares at him.
SHERIFF: Is this reason talking? Or is it frustration? Frustration at being how old now, and still a maiden?
Marian is shocked into silence. A guard whispers into the Sheriff ’s ear.
SHERIFF: Excuse me. I have other business.
The Sheriff goes upstairs as Marian looks embarrassed.

NOTTINGHAM CASTLE. DUNGEONS
Roy is sitting against the wall in a cell, being roughed up by Gisborne leaning over him.
ROY Mutters: My name is Royston White. I fight for Robin Hood and King Richard.
Gisborne backslaps him hard.
ROY: My name is Royston White. I fight for Robin Hood and King Richard.
Gisborne punches his jaw. The Sheriff opens the cell door.
SHERIFF: It would be wise, would it not, to break his jaw after he has talked, rather than before? Steps to Gisborne. Who is he?
GISBORNE Stands up, holding Roy’s tag: One of his associates. Hands tag to the Sheriff. Raided my stables. Unfortunately for them, I had my horses shod with an identifying mark, which enabled me to track them down.
SHERIFF Bends down to Roy. Quietly: Talk.
ROY Mutters: My name is Royston White. I fight for Robin Hood and King Richard. I’ll say no more.
SHERIFF Whispers: Oh, you’ve said enough. You must have had a very difficult day.
ROY: What?
SHERIFF Stands. To Gisborne: Let our friend rest. Turns to leave.
ROY: What’s happening here?
SHERIFF Turns back around and holds his finger near his lips: Shh. Shh-shh-shh-shh.
The Sheriff motions to Gisborne with his finger and they both go to stand outside Roy’s cell.
GISBORNE: He’ll not talk, I can assure you, unless he is beaten.
SHERIFF Twirling the tag around his finger: First, find out if he has any relatives in Nottingham. Leaves the dungeons.
Gisborne turns around to stare at Roy a moment, then as he turns to leave, Annie approaches with a tray.
ANNIE To Gisborne: You are back quickly.
Gisborne turns to leave.
ANNIE: Did... did he cry?
Roy perks up at this. Gisborne looks back at Roy, then leaves without a word. Annie continues on to Roy’s cell with the tray. Roy scrambles to the door as Annie puts the tray down on the floor and hands him a cup. Y
ROY: What’s your name?
ANNIE : Annie.
ROY : Why did you smile at him, Annie?
ANNIE: He has another side. A side he cannot show.
ROY: You’re wrong.
ANNIE : Be careful. If I had position, I would be his wife.
ROY: He tell you that, did he?
ANNIE : I am the mother of his child.
Roy pulls his shirt off his shoulder to reveal a large bruise on his back. Annie recoils.
ROY: Well, you look what he did to me. Don’t let him anywhere near your child.
ANNIE: Shut up. He is a good man. He found a good home for my baby, the Abbey of Kirklees. That is not cheap. That will cost money.
She stands and leaves as Roy remembers the baby in the forest and realises it’s hers.

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS' CAMP
Allan returns on horseback and reports.
ALLAN: Central courtyard, portcullis, all heavily manned.
ROBIN Bouncing the baby as he walks towards Allan: The east wall, where the builders are working?
ALLAN Shakes his head: Teaming.
WILL : How about the south wall?
ROBIN: Too high.
ALLAN: Even if we do get in, I’ve heard the new door to the dungeons two-foot thick.
WILL : I heard about the door, too, but I also heard that Robert of York put it in.
ALLAN: And?
WILL Looking around at the gang: Well, Robert of York can’t make a hinge to save his life. The lock side will be strong as an ox, but the hinge side will be weak. Especially with the weight of two-foot timber.
Little John nods respectfully at Will’s knowledge.

NOTTINGHAM CASTLE. DUNGEONS
Annie returns with another tray. Roy stands.
ROY: What’s your baby called?
ANNIE: None of your business.
She bends down to pick up the cup and stands. Roy stares at her.
ANNIE: Seth. Turns to leave.
ROY : He’s a few weeks old, got a velvet shawl?
ANNIE Turns back, smiling. Yes. How...? Did you meet him on the way to the abbey?
ROY: Sort of.
The dungeon door opens and Annie leaves as Gisborne approaches.
GISBORNE : Sheriff wants to see you.

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS' CAMP.
ALLAN: What’s the point of us all dying?
Robin leans on a tree looking away from the group.
ROBIN : “For every man there is a purpose which he sets up in his life.
Will, with the baby, looks up at him. Little John looks, too.
ROBIN : “Let yours be the doing of all good deeds.” Looks back at the gang and shrugs. That’s us, lads.
WILL: Is that the Bible?
ROBIN : It’s the Qu’ran.
WILL: What’s that?
MUCH : It’s the Turk Bible. He read it in the Holy Land.
ALLAN: Why?
ROBIN : I wanted to know what it was that we were fighting.

NOTTINGHAM CASTLE. SHERIFF'S QUARTERS
Roy is brought in as the Sheriff paints his toenails black, a foot resting on the table. Gisborne is sitting on the table, holding the jar for the Sheriff.
SHERIFF Finishing his big toe: Ah. Looks up at Roy and imitates his northern accent: “Royston White. I fight for King and country.” Hm? Blah-di-blah-di-blah.
Gisborne sets down the jar and walks around the table.
SHERIFF : Now look, I’ll be blunt. I have a favour to ask. I would be very grateful if you would, erm... picks up a dagger... use this on our mutual friend, Robin Hood.
ROY: I’d sooner kill me own mother.
SHERIFF : Ah, yes. What an amazing coincidence.
The Sheriff nods to Gisborne, who steps to the door.
SHERIFF : You see, when people say things like [in Roy’s northern accent] “I’d sooner kill me own mother,” they usually don’t have that statement tested.
The Sheriff looks at the door, which opens to reveal Roy’s mother, Mary. Gisborne presents her with his hand.
ROY Looks incredibly at Mary: Mother...
MARY Sees Roy and cries with relief, hand to her mouth: Oh, Royston! I thought you were dead!
ROY : Mother...
MARY: I thought you were dead.
ROY: I was going to come back. Sniffs. I was going to come back when things were better. But they never got better.
Mary sobs.
SHERIFF: Oh, yes, I like this. This is good, isn’t it, hm? The horns of dilemma. Kill Robin or kill mother. So which is it to be?
ROY: I’ll not do it.
SHERIFF: No, um... stands, walks over to Mary... you... you do not understand what dilemma means. It means you have to do one or the other. You have to... decide. And if you don’t, well, let’s just say I’ll decide for you. Hm? Takes the towel off his shoulder and dabs Mary’s eyes. So...
shall we say... walks to face Roy... sunrise tomorrow? Hm? I don’t know about you, but I work best to a deadline. Of course, when people say deadline, they don’t usually mean that somebody will be dead at the end of it.
The Sheriff hangs the dagger belt around Roy’s neck and pats his shoulder.

COURTYARD
Roy mounts a horse.
SHERIFF: So, you’ve made an heroic escape, I think, don’t you?
Roy sits dejectedly on the horse.
SHERIFF: And my men, well, they’re determined to catch you. Oh, look... holds up Roy’s tag... don’t forget your little badge of honour.
Roy takes his tag.
SHERIFF: Well, go on then, run. Slaps the rump of Roy’s horse.

OUTSIDE NOTTINGHAM, AT THE EDGE OF THE WOODS.
Robin has fashioned a sling to carry the baby in during their pending adventure and mounts his horse.
ALLAN: What are you doing with the baby?
ROBIN: Well, we can’t leave him.
ALLAN: Well, he can’t come with either. What you gonna do? Give him a little dagger? A little bow and quiver?
LITTLE JOHN: Look! There’s Roy!
They look out towards the town and see Roy running on his horse away from a small squad of four guards. Robin gallops forward into the clearing.
ROBIN: Roy!
Robin motions to Roy to follow him. Robin gallops back into the woods with Roy. The squad stop and turn back. The gang continue on into the woods back to camp.

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS' CAMP
ROBIN : It is good to have you back, sir. Claps hand on Roy’s
ROY: Good to be back.
WILL Steps over to congratulate Roy: How are you?
ROY: Yeah, good.
WILL: You all right?
ROY: Good, good.
LITTLE JOHN Faces Roy, arms outstretched: Roy!
ROY: John.
ALLAN: Hey, how’d you escape?
ROY: Oh, you know, um... I showed the Sheriff some of me moves.
The others laugh.
ROY: I reckon he was impressed. Reckon he were gonna ask me to join his side. Laughs. I would have said, “No thanks, mate. I don’t do red wine from Burgundy. I’m an October ale man, me.”
All laugh.
ALLAN: So how many did you take down?
ROY: Oh, a few, a few, er... yeah, quite a few.
Much takes the baby from Robin and walks off towards the horses, unimpressed by all the jabber.ALLAN: What, a hundred? Two?
ROY : Well, not that many. Come off it.
The others continue to talk and joke.
MUCH Mutters to the crying baby: “Moves.” What does that mean?
Much looks at the horse, then has an idea and turns back to the gang.
MUCH : Stop. Stop! He’s going to kill us! Points at Roy.
ROY: You what?
ALLAN : Who?
MUCH Pointing: Him!
ROBIN : Much? Looks questioningly at Much.
MUCH Frustrated that no-one understands. The horse! It’s the same trick! They’ll track us!
Robin goes over to Roy’s horse, touching Much’s shoulder as he passes.
MUCH: He’s led them right to us! We’re done for.
Robin picks up the horse’s foot, looks at it, and shakes his head back at the gang.
WILL Whispers admonishingly: Much.
MUCH: Well, it was possible. You’ve got to admit that.
Robin looks sternly at Much and steps over to him. Roy walks over to Robin.
ROY : Robin, I need to...
Roy steps away from Much and Robin walks with him.
ROY :...tell you... Something happened at the castle.
ROBIN: Go on.
Roy struggles with the task set before him.
ROY: I... .fingers his new dagger... I’ve something that...
ROBIN : What is it?
Roy gives up and hides the dagger with his shirt.
ROY: I know the baby’s name.
ROBIN Chuckles at Roy’s struggle over just that. OK.
ROY: It’s Seth.
ROBIN Calls back to the gang. He’s called Seth!
Will joins them.
ROY: I-I-I met the father in the castle dungeons. Just for stealing bread.
Will is horrified.
ROY: It looks like the mother... The thought of raising the child on her own, she must have panicked and brought the baby out to the woods.
WILL : This sheriff, he... he’s destroying lives.
Will turns and walks away, not wanting to hear any more.
ROY : Well, look, the mother lives out in Knighton. You and I, we should take him home and give her some money to keep the child.
Much walks over.
MUCH : Are we moving on?
ROBIN : No, erm... meet at sunset at the longstone.
MUCH : Where are you going?
ROBIN To Roy: Knighton? To take the baby home. Takes the baby from Much. Roy knows where he lives. Come on.
He and Roy turn to leave.
MUCH : Well, should I come?
ROY Quickly: Er, no! More than two we attract attention.
Roy follows Robin. Much tries not to show his jealousy that Roy gets to go with Robin instead of him.
MUCH : Ah, good. I’ll stay here. Sort things out. I thought we could have rabbit, you know, for supper.

OUTSIDE CLUN
Marian is driving a trap-cart to the village. Peter, one of the Sheriff ’s guards, approaches and Marian halts the horse.
PETER: Lady Marian.
MARIAN Smiling: Good day.
PETER: What can I do for you?
MARIAN: I need five minutes in the village.
PETER: Ah, that I cannot do.
MARIAN Smiles: Please.
PETER : I cannot.
MARIAN A bit more demanding, but still politely: Please.
PETER: No!
MARIAN Firmly: Step aside. I have business in the village.
PETER : There is a quarantine. Surely you know that. Pestilence.
MARIAN : The pestilence is long gone. You know that. And if you don’t, you are a fool.
PETER: Sheriff ’s orders. I cannot let you in.
MARIAN: I am the daughter of the old sheriff and I am ordering you to step aside! The people in here are starving.
A second guard pulls the canvas off the back of the trap-cart, revealing bushels of bread and meat pies. Peter walks over to get a closer look and picks up a pie.
PETER: If the Sheriff knew your game, he’d have your guts for garters. I’m right, aren’t I? Takes a bite of pie.
MARIAN : The pestilence is gone. These people need food.
PETER: Oh, oh! He throws the pie back in the basket and steps back to Marian. Nice pie! Now how about a kiss to go along with that. What do you say, my lady?
He puts a hand on Marian arm. She jerks it away.
MARIAN : Don’t you touch me!
An arrow lands in a loaf of bread behind Marian. Robin, with the baby, and Roy, who just shot the arrow, ride up on horseback, Roy fitting another arrow.
ROBIN: Everybody still, if you please! Marian looks annoyed at the new arrivals. Robin and Roy ride up to the cart, Robin dismounts, and the baby fusses at the movement.
ROBIN To Marian: Having a little trouble?
MARIAN Quietly annoyed: Nothing I cannot resolve myself, thank you.
ROBIN To guard: Sword. He takes Peter’s sword from its scabbard.
MARIAN Knows Robin can help, but still slightly annoyed: The village has been starved.
Robin continues around, taking away all the swords.
MARIAN : The disease is gone but the Sheriff has not lifted the quarantine. He wants the village for accommodation.
ROBIN: Roy, tie them.
The guards walk away with Roy and his bow after them. Robin walks back to Marian, whose eyes are narrowed at him.
ROBIN: And what was your plan? To sweet-talk the guards? Tttt-tt. Bad idea.
MARIAN Annoyed again: Oh, and you have a better one?

Arrows shoot over the fence and land in the village, with pies and bread skewered on them. Roy and Robin are the culprits, smiling at the fun.
MAN : Look! It’s bread! Quick everyone!
WOMAN : Run, run! Come on, quickly! Quickly!
The villagers take up the food and eat hungrily.
MAN/WOMAN : Bless you, Robin Hood. Bless you, Robin Hood.
Robin and Roy shoot more arrows as Marian stands by the cart, left holding the baby.
MARIAN: That is a waste of arrows!
ROBIN : No! Chuckles.
MARIAN: You could simply throw the food.
ROBIN Nods: We could....turns back to the village, then turns back to her... but where would be the fun in that? Shrugs.
Robin and Roy each shoot one more arrow, then as Robin stands up to shoot another, he is shot in the arm instead.
ROBIN : Argh!
MARIAN : Robin!
ROBIN Continuing to shout in pain: Argh!
ROY : Get up!
Robin pulls the arrow out of his arm.
ROBIN: Come on, let’s get out of here!
Roy picks up Robin’s fallen bow. Peter and his men have escaped. Roy and Robin scramble down the hill and the guards make to follow.
MARIAN: Robin, let me help you.
ROBIN Robin mounts his horse with a grunt of pain: No. Feeding the poor is foolish but understandable. Helping me is a hanging offence. Give me the baby.
Roy mounts his horse as Robin takes the baby.
ROBIN: This is no sport for a woman.
MARIAN: More than it is for a child. Is he yours?
ROY Seeing the approaching guards: Robin!
ROBIN To Roy: Split up!
ROY: But—
ROBIN Interrupts: No buts!
Robin and Roy ride off as the guards pursue. Robin rides into a wood, loses the guards, slides off his horse into some underbrush, and tries to shush the baby. The guards ride on, all of whom have chased Robin and let Roy go. Roy sneaks up on Robin as he’s watching for the guards and holds out his newly acquired dagger at Robin’s head. Robin is startled, then relieved when he sees it is Roy.
ROBIN Whispers: Where did you get that dagger?!
Roy steps back and around to Robin’s side as the baby cries.
ROBIN: And announce yourself next time. I could have killed you!
They both look beyond where the guards disappeared.
ROBIN: Did we lose them?
ROY Whispers: We are alone.
ROBIN Sternly: I said split up! You disobeyed me. Glances after the guards. Softer: I’m glad you did. It will soon be dark. Our mission to reunite mother and child should maybe wait a day. Glances at Roy. What do you think?
ROY: It cannot wait.
ROBIN Glances at Seth, then watches for the guards again: What do you mean?
ROY Picking up dagger again. Robin, I’m sorry.
MARIAN Appearing out of nowhere just in the nick of time: Robin!
Roy and Robin scramble to their feet. Roy’s eyes are wide, fearing he’s been caught.
MARIAN To Roy: Don’t just stand there!
Marian continues to Robin’s side and takes the baby from him. She carries it out as Robin picks up his weapons and follows.

A SMALL COTTAGE BETWEEN CLUN AND KNIGHTON
Exterior. The sky is grey.
Marian drives her trap-cart and stops in front of the house. Roy walks behind the cart and Robin sits on the horse with the baby. Marian gets out and steps to the woman standing out front.
MARIAN To Tess: Do you know me?
TESS Bows: Lady Marian.
MARIAN: No, you have not seen me, understand?
TESS Obviously does not, but agrees. As you wish.
MARIAN: Can you help me?
Tess looks at Robin with the baby, nods and turns to go inside.

TESS' COTTAGE. INTERIOR
Robin and Marian sit on the bed. Marian prepares to stitch up the wound in Robin’s arm. The baby is lying in a mangerlike bed nearby, fussing a little.
MARIAN : This needle is thick and blunt. Are you prepared?
ROBIN : Mm. It’s the way you sell it.
MARIAN : You’ll need to take off your shirt.
Robin gingerly pulls off his shirt, mostly with his good arm. Marian notices a scar on the left side of Robin’s chest. She looks up at him, frowning slightly.
ROBIN: Saracen attack on the King. Caught us unawares. To this day I do not know how.
MARIAN Picks up a cloth. Is this why you returned?
ROBIN Not looking at Marian. The stitching became infected, I took a fever,
Marian dips the cloth in water.
ROBIN: and when I awoke, the King had gone south... looks at Marian... and left orders for me to return to fully recover.
MARIAN: And so you return and take instantly to the woods.
Robin turns his head away and sighs. Marian puts a cloth roughly to his wound, her chance to cause pain back.
ROBIN In pain: Ah!
MARIAN Eyes on her work: It must be clean or you will take another fever.
Marian continues dabbing at his arm as Robin looks away, slightly frustrated. He looks at hiswound, then at Marian.
ROBIN : So, you never told me. When I was in the Holy Land, you must have had suitors.
Marian pierces Robin’s skin with the needle.
ROBIN In pain: Ah!
MARIAN : I must have.
ROBIN: Well, it is surprising you are not married.
MARIAN : It is... looks up at Robin sternly... and yet when one considers that marriage requires a man, perhaps not.
Robin sniggers, smiling seductively.
MARIAN : A word of advice. Your charms, such as they are, ceased working on me at least five years ago.
ROBIN Grinning: A challenge!
MARIAN : A statement.
Marian pulls on the thread.
ROBIN In pain: Ow!
MARIAN Sarcastically: That hurt?
ROBIN : Yes!
MARIAN Evilly satisfied: Good. Normally: Just tying off.
Robin looks in Marian’s eyes while she ties the knot.
ROBIN Smiling, leaning in and looking into Marian’s eyes: Kiss it better?
Marian pulls on knot.
ROBIN In pain: Ah!
MARIAN: Done.
Robin looks at the stitch, then puts his shirt back on while Marian dips her hands in the water bowl.

COTTAGE. EXTERIOR
Roy has his back pressed against the house, looking in the window. Tess comes around the corner with a tray and sees him.
TESS: Are you spying?
Roy jumps back, startled.
TESS: Up to no good?
Tess goes inside as Roy composes himself.

COTTAGE. INTERIOR
Tess comes in and closes the door.
TESS Sorry. I heard crying. This is the milk... and cheese for the mother.
MARIAN Protests: This is not our child.
Robin looks glum, knowing that had things been different, this could be their child. Tess smiles, embarrassed.
MUCH Calling from outside: Master!
Robin looks up at the window.
MUCH : Master!
Robin turns and goes outside. Tess follows.
MUCH : From outside as Marian picks up the baby: Your horse returned without you...
Marian hears the baby cooing and goes to pick him up. Robin walks back in after this and watches Marian with the baby for a moment.
ROBIN: Can you take the baby?
MARIAN : Me?
ROBIN : Its mother lives in Knighton.
MARIAN: What, because I am a woman?
ROBIN Sighs: Because I have to go. My men are here.
MARIAN Scoffs: The call of the wild.
Robin takes a deep breath, trying not to lose his temper and steps towards her.
ROBIN: Marian, why is it everything you say to me sounds like a criticism?
MARIAN: I do not know. I suppose these are the lives we have chosen. Always different directions.
ROBIN : And yours is the better direction?
MARIAN : I work within the system. It is the only way.
ROBIN Shaking his head: Not at night. You dress up as... who is it? The Nightwatchman?
MARIAN: I do not taunt the Sheriff. I do not publicly flout his decisions.
ROBIN Crosses his arms: OK, so today, at Clun—
MARIAN Interrupts: That was different. It was an emergency.
ROBIN Lovingly: And you were wonderful. You were bold and... I wish there were more emergencies.
Marian shakes her head, missing what Robin is too shy to say.
MARIAN: Is it all a big joke to you?
ROBIN : Is is all so serious to you?
MARIAN : Well, forgive me for being careful! But so far, nobody has had their tongue cut out because of me!
Robin frowns.
MARIAN : Take your baby.
Marian shoves the baby into Robin’s arms and storms out.

COTTAGE. EXTERIOR
Marian climbs into the cart and leaves. Robin steps out of the house with the baby.
TESS : A storm’s coming from the east. A forest is no place to have a bairn. You stay here tonight.
ROBIN: Thank you.
ROY: No, no, no, no. We can’t.
ROBIN: Why?
ROY: Well, we’ve got to get the baby back to its mother!
ALLAN : Do it tomorrow!
TESS: Yes, exactly. Now get inside, all of you. I want you gone before dawn.

KNIGHTON HALL. EXTERIOR
Marian is driving home when Edward comes out of the house. Marian stops the cart. Edward shakes his head slowly as Gisborne steps out behind him, then the Sheriff.

Main room.
The Sheriff sits at the table. Gisborne leans against the wall behind him. Marian stands facing the Sheriff, her back to a post. Edward stands nearby.
SHERIFF: Rumours abound. The pestilence is over.
MARIAN Quietly, deflantly: It is over.
SHERIFF : No, no, my dear. That was between you and me and the Council of Nobles. You see, now we have a problem. Either I say you were wrong, you made a mistake, and leave the quarantine in place...
MARIAN: I was not wrong.
SHERIFF : Or... or I say you were right, lift the quarantine, let the layabouts live, and then look for somewhere else to house my garrison.
MARIAN : Then say I was right.
SHERIFF: No. You see, there’s always a catch. Pops a grape in his mouth. In politics, there’s always a deal. If I were to say that you were right, then I would lose face. Well, that can’t happen, hm? We must have authority. So, I’ll have to punish you...grins... for your outspokenness. Stands.
MARIAN A bit daring: Punish me?
The Sheriff walks around the table to her and puts his face very close to hers.
SHERIFF : I do not listen to suggestions that you were consorting with Robin Hood.
Marian looks away quickly.
SHERIFF : That would be unforgivable. Turns to leave.
MARIAN Concerned: What punishment?
SHERIFF Turns back: Oh, don’t worry, nothing personal. Just politics. It would have to hurt, though. Nods and leaves.
MARIAN : What punishment?!
Gisborne follows the Sheriff out the door as Edward looks fearfully at Marian.

NOTTINGHAM CASTLE. COURTYARD
The gallows platform, with one noose ready, has been set up in the centre of the courtyard. The main door open and Marian steps out in a simple light grey dress with a rope belt. Her hair is loose and her hands are tied behind her back. She is escorted down the steps by two guards as the Sheriff and Gisborne stand at the top. Edward stands halfway down, watching as Marian is led to the platform.
EDWARD As she passes him: Marian.
SHERIFF To Gisborne: Long and flowing. Sweet.
Marian steps up to the platform and turns around, head high, looking straight ahead. The Sheriff addresses the crowd.
SHERIFF : We cannot have challenges to our authority. The law applies to everybody... puts his hand out to indicate Marian... even the privileged.
The Sheriff nods to the guard, who grabs the back of Marian’s hair and roughly cuts it off with a pair of shears. Marian is defiant, but tears gather in her eyes.
SHERIFF To Gisborne: Ahh. Wasted beauty.
Gisborne hangs his head.
SHERIFF : Humiliation. Sometimes so much better than execution.

TESS' BARN. INTERIOR. NIGHT
A thunderstorm rumbles outside.
Roy sits awake, dagger in his hand, while the others sleep. Robin is having a nightmare, triggered by the mention of the incident earlier: In the Holy Land, a Saracen dashes into the King’s tent. Robin is asleep when he is awakened by swords crashing. He hurries to King Richard’s tent with
a sword and attacks the Saracen. Suddenly his eyes open for real at Roy, standing over him with
the dagger pointed at him. Robin grabs Roy’s wrist.
ROBIN : Roy, what are you doing?!
ROY Crying, desperate: Sorry!
Robin sits up and grabs Roy’s waist.
MUCH Awakened by the shouting: Master! Get up! Wake up!
Robin pushes Roy to the ground as the others arise. Will and Allan try to pull Robin off Roy.
ROBIN: What are you doing? We came to rescue you! Every man here was willing to risk his life for you!
ROY Distraught: I’ve gotta kill him! I’ve gotta kill him!
Roy lies on the ground, not moving, and Robin stands up.
ROBIN : In war, a rescued man owes his life to his rescuers!
Will and Allan help Roy stand.
ROBIN : He gives his life like that for the men who saved him!
LITTLE JOHN: What is going on?
MUCH Hysterically, pointing at Roy: This one tried to kill Robin.
LITTLE JOHN: What?
Will is holding Roy by one arm and glaring at him. Little John steps towards them.
LITTLE JOHN: Wh—?
Little John looks at Robin, confused, and sees Robin does not dispute it. He faces Roy, rage boiling.
LITTLE JOHN: You were like my son! Pushes Roy back, then tries to punch him. My son!
Robin, Much and Allan pull Little John away from Roy. Little John is still screaming at Roy as Roy cowers against the wall.
ROY: Kill me!
LITTLE JOHN: I... will... kill... you!
Robin, Much and Allan push Little John to the ground.
ROBIN: John, leave it!
LITTLE JOHN: I’ll kill him!
ROBIN : John, that’s enough!
Robin grabs Little John’s head.
ROBIN : Listen to me! Listen to me!
Little John stops struggling.
ROBIN : That’s enough. Enough. I need to think. Stop. Now.
Robin looks back at Roy, then gets up as Little John stands up, spits at Roy, then goes to sit down on his bed. The others relax and Robin sits down where he was sleeping, holding his wounded arm as thunder rumbles. He looks at Roy.
ROBIN : What have I ever done to you to make you want to kill me?
ROY Still very distressed, sitting against the wall: My mother. They’ve got me mother.
ROBIN Understands: And they will kill her... unless you kill me first.
ROY : She’ll hang at dawn.
Robin sighs as everyone else understands the dilemma.
WILL: I hate the Sheriff.
Much looks at Robin, who walks over to Roy and squats by him.
ROBIN : And the story about the child’s mother? That was a lie, too?
ROY Nods: Gisborne is the father.
Robin looks at Much.
WILL: Gisborne?
ROY: The mother’s a kitchen girl. She thinks Gisborne’s going to take to child to Kirklees Abbey to be raised there.
WILL: I hate Gisborne, too.
MUCH : Well, that doesn’t mean that this one can go around killing my master.
Roy thrashes his head around.
ROBIN Steps away from Roy : Come on.
MUCH : What?
ROBIN: We have two mothers to rescue before sunrise.
Roy looks up in disbelief and gratefulness, catching his breath.

NOTTINGHAM CASTLE. PORTCULLIS.
A milk cart is led through the gate by a farmer. Once inside, the farmer taps the cart and the side opens. Allan slides out, then Will. They peek back around the corner to see two guards barring the gate again. They sneak up behind the guards and knock them out, then open the gate again for Little John, Much, Roy and Robin. They all run up the side steps and down the corridor to the dungeon door. Will hands his broadaxe to Much, goes to the door and raps at it in several places with his knuckles, listening for the hinge. He finds it, sets his chisel and starts tapping at it with the flat end of his hatchet.

KITCHENS
Annie is preparing the morning meal when Allan finds her.
ALLAN: Annie?
ANNIE Turns to Allan. Yeah?
ALLAN Walks up to Annie: I think this belongs to you.
He shows her Seth’s velvet shawl. She takes it and smells it deeply, emotional.

DUNGEON DOOR
Will has successfully chiselled two blocks out of the door. He pushes the upper one inside, blows away the shavings, peers through the hole, then reaches inside and .nds the hinge. He pulls it out, holding it up to the gang, then steps aside for Little John, who shoves a shoulder into the door and
knocks it down. Robin goes downstairs .rst, followed by Roy, Much, Little John and Will. They creep past empty cells.
ROY Whispers: Mother! Mother!
LITTLE JOHN Whispers: Mary! Mary!
They all whisper “Mary” or “Mother” as they walk through and find all the cells empty. Then behind them, the Sheriff whispers:
SHERIFF: Mary, Mary! Mary, Mary!
ROY Steps forward. Where is she? What you done wi’ her?
SHERIFF To Gisborne: Gisborne, what do you think? Does that look like the rst light of day?
GISBORNE Glances up. Mm-hm.
SHERIFF: Mm, well, I kept my part of the bargain. You didn’t keep yours. So... turns to four guards... bring them to see [whispers:] Mary, Mary [normally:] swing. Leaves.

COURTYARD
Mary is led to the gallows as the gang are escorted down the exterior corridor towards the courtyard. Roy is rst,anked by two guards, and sees his mother.
ROY: Mother!
The executioner starts to put a hood over Mary’s head.
SHERIFF: Erm... no hood, I think.
The executioner takes back the hood as Robin is led down the stairs, anked by two guards. Much is next, also anked by two guards. Little John has his staff tucked under his arms and behind his back, a guard on each side. Will comes last with just one guard.
ROY To the Sheriff: You’ll rot in hell for this!
SHERIFF: Really? Just for this? Oh.
The noose is slipped over Mary’s head.
SHERIFF: Mary, Mary’s, boy’s contrary, time to see her swing.
Annie grabs Gisborne’s hair and holds a knife to his throat.
ANNIE: Murderers! I will kill you!
Everybody turns to look at her.
GISBORNE: Annie—
ANNIE Interrupts: Do not move!
Allan sneaks in down the side steps, his deed done.
ANNIE: You left him in the woods! You said he would be safe! You left him to die! Our son! Our baby!
SHERIFF: Gisborne? Tuts.
Gisborne knocks Annie’s knife away and backslaps Annie. Robin immediately breaks free and turns to knock back his two guards. Will pushes his into the wall, grabbing his sword as Allan runs between them to Annie’s aid. After Allan passes, Will strikes with the sword. Gisborne is leaning over Annie when Allan runs up and shoves him into the wall and then kicks him in the face. Allan pulls Annie to her feet and leads her away from danger. Little John twists his body to hit a guard with the staff, then frees an arm and spins the staff around to knock out both his guards. Much fends off his two soldiers. Robin runs over to Mary and uses his bow like a staff to block the executioner’s kick and then to knock him over backwards. Robin steps up on the platform and takes the noose off. Little John comes over to help.
LITTLE JOHN: Robin.
Robin lets Little John lift Mary down to the ground and kicks a soldier coming at him off the gallows.
ROBIN: To the horses!
Robin jumps off the platform and runs towards the gate. A guard charges Little John from the gate.
GUARD: Come on, then.
Little John, with his arm around Mary, knocks away a soldier with his staff and kicks him as Allan knocks out another. Roy battles two more, but the Sheriff grabs Roy from behind and puts a dagger to his throat.
SHERIFF: Locksley!
Everybody looks back as Much and Will open the gate.
SHERIFF: Why so much haste, my friend?
Robin pulls out an arrow and takes a few steps forward.
SHERIFF: Sorry to ruin your day, but if you leave, he gets it. To Roy: This is our old friend, the dilemma, calling.
Robin aims his bow at the Sheriff.
MUCH : Master, you cannot give yourself up every five minutes!
ROY: Robin, no!
SHERIFF: Robin, yes!
ROBIN : Let him go... or we all die here today.
SHERIFF: Oh, come along, Robin. We, both of us, know, we’ve had this conversation many times, and we also know that you’re not the killing kind... quietly: but me... Roy reaches back to punch the Sheriff and gets away.
ROY: Run! Rips the tag out from round his neck. For my mother! For the baby! Throws the tag to Little John.
MARY : No, Roy!
Little John catches the tag as Roy backs up against the main doors, several guard advancing on him and attack.
ROY : My name is Royston White! I fight for Robin Hood and King Richard!
Robin stares, horrified, as Little John takes Mary by the shoulders.
LITTLE JOHN : He does this for you. Come.
ROY: I fight for Robin Hood and King Richard! I fight for Robin Hood and King Richard!
Robin steps sideways, then stops, watching. Little John pulls him.
LITTLE JOHN : Robin! Robin, come on!
They all run out through the town. The soldiers chase them as far as the gate, then stop. The gang continue to run through the town.

SHERWOOD FOREST. EVENING
The gang, Mary and Annie with Seth are all sombrely gathered around thefire. Little John steps up to it and sets Roy’s nobbler on it, then steps back. He sighs and fingers Roy’s tag.
LITTLE JOHN: Him... I liked.
Mary steps forward and places a red rose on the fire.

SHERWOOD FOREST. THE NEXT MORNING
A trap-cart is being driven by a man down a forest path as Marian follows on her white horse. Robin (hood up), the gang and Annie with Seth come out of the trees to meet them. Robin goes first to Marian.
ROBIN Surprised: Your hair...
MARIAN : It was a nuisance to wash.
Robin stares a bit longer, then turns to watch Annie climb into the cart and take Seth from Allan. Marian smiles at Annie. who glances at Marian, then the baby, and back at Marian.
ANNIE : Thank you, my lady.
MARIAN : Lady Glasson is a good mistress. You will be well looked after... and Seth, too.
ANNIE Smiles at the others: And you, too. Thank you. From me, but... especially from... looks down at Seth.
MARIAN : Go. You have a long journey.
Annie nods at Marian.
WILL: One thing. Steps towards Annie. We, erm...
Will unties a small bag from his belt and holds it up, unsure of what to say, and hands it to Annie.
WILL: Here. Open it later.
ANNIE : Thank you.
The cart driver clicks to the horses and sets off, the gang and Marian watching. Marian and Robin look at each other, Robin expectantly.
MARIAN Solemnly: I am going... points back over her shoulder with her thumb... this way.
ROBIN Nods, deflated: I am going (pffth)... points the opposite direction.
MARIAN : Always different directions.
Marian stares for a moment. Robin glances sideways as Marian turns the horse around and leaves. Robin watches her go.
MUCH Watching the cart leaving. A bit sadly: I have to say I’m not going to miss that baby.
WILL Sadness in his eyes: Me neither. Watches the cart go around the bend. Peace.
Will turns to go back into the forest, revealing Allan behind him.
ALLAN Hoarsely: Sleep!
Allan and Much follow Will. Robin sadly watches the cart disappear, then turns to watch Marian disappear over the rise. He dejectedly follows his gang.

Annie opens her bag to find a tiny recurve bow and then pulls out a small quiver of arrows. She smiles brightly at Seth.

END OF EPISODE FOUR

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Locksley  (04.08.2018 à 07:52)

On ne peut que soutenir Marian quand elle se venge avec son aiguille à la main ;-)

En effet, il est trop mignon le mini-carquois avec l'arc et les flèches, j'ai toujours dit que je voudrais le même sur mon bureau ! smile

schumi  (03.08.2018 à 22:41)
J'aime beaucoup la fin avec le petit arc et carquois.. Trop mimi. Et en fait ils en sont tous gaga de ce bébé. J'aime beaucoup la scène de la couture aussi lol. Je dois être sadique mais jadore la façon dont Marianne se venge d'avoir été abandonnée.
Locksley  (03.08.2018 à 08:32)

Je suis toujours perplexe sur le choix de Roy de ne rien dire à Robin, même si je comprends son hésitation. Dans cet épisode, j'aime aussi la réaction de chacun des hors-la-loi face à ce bébé qui se retrouve dans leurs pattes.

schumi  (02.08.2018 à 22:23)
Quel dilemme pour Roy ! Je présentais la fin mais c'est quand même dur j'aimais bien le personnage. J'ai adoré la réaction de petit jean devant la trahison. Et Marianne est vraiment une guerrière elle a un moral d acier.

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Merci aux 2 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

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