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#105 : La Flèche D'Argent

Djaq (Anjali Jay) et ses amis sarrasins délivrés par Robin des Bois

C'est la foire à Nottingham avec son traditionnel concours de la flèche d'argent. Mais Robin va devoir résister à la tentation d'y participer et ainsi décevoir le Shérif qui l'organisait pour lui. Il doit se concentrer sur des choses beaucoup plus importantes : le Shérif vient d'acheter des esclaves sarrasins pour travailler dans sa mine mortelle.

Popularité


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Titre VO
Turk Flu

Titre VF
La Flèche D'Argent

Première diffusion
04.11.2006

Première diffusion en France
23.11.2007

Photos promo

Allan (Joe Armstrong) devant le chariot qui transporte des esclaves

Allan (Joe Armstrong) devant le chariot qui transporte des esclaves

Le Veilleur de Nuit intervient !

Le Veilleur de Nuit intervient !

Robin (Jonas Armtrong) suggère une idée à Much (Sam Troughton)

Robin (Jonas Armtrong) suggère une idée à Much (Sam Troughton)

Faites place ! Le Shérif arrive !

Faites place ! Le Shérif arrive !

Brooker (Ian Burfield) s'est échappé et arrive essoufflé à Notingham

Brooker (Ian Burfield) s'est échappé et arrive essoufflé à Notingham

Petit Jean vient d'être tiré d'une situation difficile (Gordon Kennedy)

Petit Jean vient d'être tiré d'une situation difficile (Gordon Kennedy)

Djaq (Anjali Jay) entourée d'autres esclaves sarrasins

Djaq (Anjali Jay) entourée d'autres esclaves sarrasins

Quelle est cette agitation se demande le Shérif ? (Keith Allen)

Quelle est cette agitation se demande le Shérif ? (Keith Allen)

Et hop, un bon coup de pied de Robin à ce soldat !

Et hop, un bon coup de pied de Robin à ce soldat !

Robin et Allan regardent Booker (Ian Burfield), neutralisé par les hors-la-loi

Robin et Allan regardent Booker (Ian Burfield), neutralisé par les hors-la-loi

Robin de Locksley (Jonas Armstrong) et son fidèle serviteur Much (Sam Troughton)

Robin de Locksley (Jonas Armstrong) et son fidèle serviteur Much (Sam Troughton)

Djaq (Anjali Jay) consulte les autres sarrasins

Djaq (Anjali Jay) consulte les autres sarrasins

Allan et Djaq (Joe Armstrong et Anjali Jay) soutiennent Petit Jean (Gordon Kennedy)

Allan et Djaq (Joe Armstrong et Anjali Jay) soutiennent Petit Jean (Gordon Kennedy)

Much (Sam Troughton)

Much (Sam Troughton)

Robin et Jean discutent avec les esclaves sarrasins

Robin et Jean discutent avec les esclaves sarrasins

Will (Harry Lloyd) se précipite vers la porte du chariot, en feu

Will (Harry Lloyd) se précipite vers la porte du chariot, en feu

Robin (Jonas Armstrong) adresse un sourire aux sarrasins, Djaq à ses côtés (Anjali Jay)

Robin (Jonas Armstrong) adresse un sourire aux sarrasins, Djaq à ses côtés (Anjali Jay)

Le Shérif et Gisborne ont rejoint la mine d'argent (Keith Allen et Richard Armitage)

Le Shérif et Gisborne ont rejoint la mine d'argent (Keith Allen et Richard Armitage)

Lady Marian est invitée à assister au tournoi (Lucy Griffiths)

Lady Marian est invitée à assister au tournoi (Lucy Griffiths)

Plus de détails

Réalisateur : Declan O'Dwyer
Scénariste : Debbie Oates

Cast secondaire
Lyndon Ogbourne ... Rowan
David Hounslow ... le père de Rowan
Ian Burfield ... Brooker

Un nouvel accident vient de se produire à la mine de Treeton. Une galerie s'est effondrée occasionnant la mort de plusieurs mineurs parmi lesquels l'oncle de Rowan, un jeune garçon des environs. Quand Gisborne arrive sur place, il écoute les doléances des mineurs présentées par le père de Rowan mais reste sourd à ses revendications.

Sur ordre du Shérif, il tue le porte-parole des ouvriers sous les yeux de son fils, désespéré. Quand Vaisey et son bras-droit repartent, Rowan leur lance un regard rempli de haine.

Dans la forêt de Sherwood, Robin s'amuse à donner des sueurs froides à ses compagnons en tirant des flèches à quelques centimètres de leurs mains ou de leurs visages. Much se rebiffe, l'accusant d'avoir envie de participer au Tournoi de Nottingham sans vouloir l'avouer mais le hors-la-loi nie farouchement.

Alors que les mineurs et leurs familles sont réunis à Treeton pour mettre en terre leurs morts, le Veilleur de Nuit arrive et leur fait cadeau d'un sac de nourriture avant de repartir prestement.

Il se retrouve face à Gisborne qui effraie son cheval. Désarçonnée, Marian se retrouve face au bras-droit du Shérif bien décidé à en découdre. La jeune femme garde le silence afin de préserver son identité secrète. Elle réussit à fausser compagnie à Gisborne à la faveur d'un coup poing envoyé dans le visage de son adversaire, mais celui-ci a eu le temps de lui entailler le poignet avec son épée.

Au campement, Will rejoint ses compagnons et les enjoint à le suivre, surexcité. Un de ses pièges a fonctionné et un chariot est immobilisé un peu plus loin dans la forêt. La bande arrive sur place et le conducteur, dépité, leur jette une bourse en comprenant qu'ils sont là pour le détrousser. Robin est intrigué par le chariot bâché, il s'approche et retire la grosse toile révélant des esclaves sarrasins enfermés dans une cage. Il échange un regard consterné avec Much.

Marian a regagné le manoir de Knighton. Dans sa chambre, elle nettoie l'estafilade infligée par Gisborne. Celui-ci arrive justement dans la demeure afin de la voir. Sir Edward le fait patienter avant de monter voir sa fille pour l'informer de cette visite inattendue. L'ancien Shérif a le temps d'apercevoir la blessure avant que la jeune femme ne finisse de nouer une bande à son poignet.

Marian rejoint son hôte qui lui demande de bien vouloir l'accompagner au Tournoi de Nottingham en tant que son invitée personnelle. Elle tente d'esquiver l'invitation mais bientôt, elle est obligée d'accepter afin de ne pas froisser son visiteur. Avant de repartir, Guy explique à Marian et à son père que le tournoi cache un piège pour Robin en plus de la compétition. Il leur confie que le Shérif espère que le hors-la-loi pointera le bout de son nez afin de remporter la précieuse flèche d'argent.

Gisborne ajoute qu'un nouveau complice de Robin traine dans les alentours mais il a bon espoir de le capturer rapidement dans la mesure où il l'a blessé au bras. Alors qu'il franchit la porte, Sir Edward lance un regard noir à Marian, il a immédiatement compris qu'il s'agissait d'elle. L'explication entre le père et la fille est houleuse.

A Sherwood, Robin sidère ses compagnons en étant très aimable avec Brooker. En aparté, il leur confie qu'ils vont se servir du marchand d'esclaves pour pénétrer sans heurt dans la mine du Shérif afin de la détruire. Affligé par le mauvais état des prisonniers, Robin demande à Will de leur donner de l'eau. Le jeune hors-la-loi est réticent car Brooker a affirmé que les Sarrasins étaient porteurs de mystérieuses maladies capables de décimer l'armée de Richard en Terre Sainte. Robin comprend qu'il tient là un plan solide : il va utiliser cette peur infondée pour arriver à ces fins.

A Treeton, le Shérif regarde les familles endeuillées d'un air narquois. Il compte remplacer les mineurs par une « main d'œuvre extérieure » bien meilleur marché !

Quand la voiture de Gisborne vient chercher Marian à Knighton, la jeune femme tente encore une fois d'expliquer à son père pourquoi elle a décidé de devenir le Veilleur de Nuit. Sir Edward comprend mais ne peut pas accepter qu'elle prenne de tels risques.

A Sherwood, Robin expose son plan à ses compagnons pendant que Brooker est inconscient, assommé par Petit Jean sur ordre du hors-la-loi. L'un d'eux, déguisé en esclave, va devoir mastiquer une racine qui aura pour effet de provoquer les symptômes d'une soi-disant grippe turque. Allan se retrouve volontaire désigné pour cette mission. Much est dubitatif et joue nerveusement avec la bourse dérobée à Brooker. Il en retire un morceau de verre circulaire et l'examine à proximité du chariot quand un jeune Sarrasin s'en empare en criant que l'objet lui appartient. Intrigué, Robin s'approche de l'esclave, surpris qu'il parle anglais.

A Treeton, le jeune Rowan laisse son chagrin l'envahir avant de se ressaisir. Affichant un air de farouche détermination, il affirme à sa mère qu'il va prendre les choses en mains puis il s'éloigne avant qu'elle ait pu le retenir. Arrivés au abords de la mine, les hors-la-loi mettent au point les derniers détails de leur plan. Robin sollicite l'aide des esclaves et cette fois, c'est le jeune Sarrasin – Djaq- qui est surpris quand il découvre que l'archer anglais comprend et parle quelques mots d'arabe.

Le hors-la-loi leur expose ses intentions : détruire la mine afin que cet ignoble trafic d'esclaves cesse. Pour cela, il a besoin d'eux. Libres de décider, les Sarrasins acceptent. Djaq s'isole dans les bois afin de faire un brin de toilette. Quand Will s'avance pour lui dire qu'il est l'heure d'intervenir, il fait une découverte inattendue qui le laisse sans voix...

Le Shérif marche de long en large au centre de la mine. Il attend avec impatience sa livraison de main d'œuvre fraiche et pas chère : les esclaves amenés par Brooker. Celui s'avance en conduisant son chariot, il est sous la menace discrète mais efficace du poignard d'Allan qui se tient derrière lui. La livraison a lieu sous les regards attentifs des hors-la-loi postés sur les hauteurs.

Robin intercepte Rowan au moment où le jeune garçon voulait faire irruption dans la mine pour tuer Vaisey. Il le maitrise et lui explique qu'il est préférable de priver le Shérif d'une précieuse source de revenus - le minerais de fer - et d'en profiter pour mettre fin au trafics d'esclaves. A contre-cœur, Rowan se range à ses arguments. En bas, les transactions sont terminées, Gisborne et le Shérif repartent pour Nottingham laissant les esclaves sous la garde d'un petit groupe de soldats. Arrivés sur place, ils retrouvent Marian et son père, invités à les rejoindre pour assister au tournoi.

Le regard de convoitise de Gisborne sur la jeune femme n'échappe par à Vaisey qui met une fois encore son bras droit en garde contre la gente féminine, « la lèpre » comme il aime à le répéter.

A Treeton, Allan commence son numéro. Se faisant passer pour un déserteur anglais capturé et vendu comme esclave, il remonte bientôt de la mine et se tordant de douleur et en crachant un épais liquide noirâtre – résultat de sa mastication de la racine que lui a remise Robin. Les soldats sont impressionnés et bientôt envahis par la peur quand Allan leur parle de la grippe turque qui a décimé ses compagnons d'armes. Les hommes du Shérif détalent bientôt, terrifiés à l'idée d'être contaminés.

Brooker tente de partir discrètement mais il est intercepté par Petit Jean. Robin donne l'ordre de le relâcher, récoltant le regard désapprobateur de ses compagnons. Mais Much n'est pas dupe longtemps, il explique que Robin compte sur le fait que Brooker aille tout raconter au Shérif afin que celui-ci se rue à Treeton pendant que lui, ira tranquillement au tournoi.

Son Maître acquiesce en souriant, ajoutant ironiquement qu'il sera désolé de priver Gisborne de ses roucoulades. Les hors-la-loi ont préparé des foyers pour mettre le feu aux différents puits de mine mais Will peine à les embraser en frottant désespérément deux pierres l'une contre l'autre.

Djaq s'agenouille alors à ses côtés et utilise sa loupe par concentrer les rayons du soleil et faire naitre des flammes. Alors que tous commencent à s éloigner de la mine, le sol se dérobe sous Petit Jean et le hors-la-loi chute au fond d'un ancien puits de mine désaffecté.

A Nottingham, le Shérif s'ennuie à mourir. Ses pièges semblent ne pas fonctionner : Robin n'est pas apparu pour s'emparer de la flèche d'argent, le mystérieux Veilleur de Nuit n'a toujours pas été identifié malgré l'obligation imposée à tous les participants du tournoi de relever leurs manches. De son côté, Gisborne peine à cacher sa déception : même si son champion, Michael le Rouge, remporte la compétition, Vaisey a décidé que le prix lui reviendrait.

Robin suspend l'opération de destruction de la mine au grand désespoir de Rowan. Mais la priorité du hors-la-loi est désormais de secourir Petit Jean, inconscient au fond du puits. Djaq propose son aide : léger et possédant des connaissances médicales, le jeune Sarrasin est volontaire pour descendre vers le blessé. Il explique qu'il compte mélanger de l'acide avec un peu d'argent afin de former un liquide qui arrêtera hémorragie. Robin fait confiance à son instinct et accepte. Alors que tout le monde s'affaire pour le sauvetage, Rowan s'en va, furieux.

A Nottingham, le tournoi se poursuit. Gisborne fait la cour à Marian qui reste indifférente à ses intentions, épluchant nonchalamment une pomme. Quand il remarque du sang sur le bout de ses doigts, il est pris d'un doute mais la jeune femme réagit très vite et se coupe intentionnellement mais discrètement la paume de la main. Elle lui montre alors cette fraiche estafilade, et sa manœuvre suffit à lever les soupçons de Guy qui ne remarque pas la blessure infligée au Veilleur de Nuit.

Alors que Michael le Rouge vient de tirer sa flèche non loin du centre de la cible, Brooker fait irruption au tournoi. Suant et soufflant, le trafiquant d'esclaves tente d'expliquer au Shérif ce qui se passe à la mine. Quand enfin il finit par se faire comprendre, le Shérif se met à hurler, furieux d'être une fois de plus dupé par Robin. Il se précipite vers Treeton accompagné par Gisborne et une escorte de soldats.

L'opération pour secourir Petit Jean est longue et difficile mais Djaq est parvenu à le ranimer. Les hors-la-loi hissent le blessé et son jeune sauveteur à la surface, aidés par les esclaves sarrasins. Au moment où Petit Jean et Djaq arrivent à la surface, le Shérif et ses hommes entrent à Treeton au grand galop. Will et Much se mettent en position de combat mais Robin les rejoint et leur ordonne de mettre en sécurité tout le monde.

Il va se charger seul du comité d'accueil pour Vaisey et son escorte. Le hors-la-loi se débarrasse facilement de deux premiers soldats puis il profite du répit qu'il lui est offert pour tirer des flèches enflammées dans les différents puits de mine. Un sourire triomphant affiché sur son visage, il rejoint ses compagnons dans les bois alors que le Shérif enrage de voir sa précieuse mine exploser.

Quand Robin retrouve ses amis et s'étonne de l'absence de Rowan, Djaq lui apprend que le garçon est parti pour Nottingham avec la ferme intention de se venger de Gisborne en tuant la femme qu'il aime. Le hors-la-loi blêmit en comprenant le danger que court Marian. Il se précipite au tournoi accompagné par Will et Much. Au moment où le trio franchit les portes de la ville, le Shérif comprend que Robin va profiter de son absence pour dérober la flèche d'argent. Il repart aussitôt pour Nottingham avec Gisborne.

Rowan a réussi à s'approcher de Marian. Dans un corridor désert, il la menace de son arc tout en lui expliquant la gorge nouée que c'est là son seul moyen de venger la mort de son père. La jeune femme reste calme et lui explique qu'il ferait mieux de gagner la flèche d'argent afin de la soustraire au Shérif et, en la faisant fondre, en retirer de quoi nourrir les familles des mineurs décédés.

Interpelé par son argumentation, Rowan abaisse son arc et elle en profite pour s'éloigner. Elle croise Robin et lui reproche à mi-mots son retard pour la secourir avant de lui demander de venir en aide au jeune garçon.

Le tournoi reprend et le héraut annonce le tour de Rowan. Un archer s'avance, revêtu d'une longue cape et le visage dissimulé par une capuche. Il vise et décoche sa flèche en plein cœur de la cible. Rowan est acclamé par la foule et Robin, qui a pris sa place, sourit fort satisfait de lui.

Le Shérif arrive avec Gisborne et a immédiatement des soupçons. Il ordonne l'arrestation de l'archer vainqueur. Celui-ci tente de s'échapper mais est vite rattrapé. Le Shérif enlève la capuche du fugitif, persuadé d'avoir capturé Robin mais c'est le visage heureux de Rowan qui apparaît. Marian sourit à son tour, ravie que Robin ait eu le temps d'échanger de place avec le jeune garçon. Alors que Vaisey et Gisborne pestent d'avoir une fois encore été trompés, Robin quitte Nottingham avec Will et Much, le cœur léger. Rowan se voit remettre la flèche d'argent sous les applaudissements de la foule.

De retour à Sherwood, les hors-la-loi savourent leur victoire. Allan souffre encore des effets de la racine et n'a aucune envie de manger. Robin repère rapidement un visiteur caché dans les rochers : Djaq n'est pas parti avec ses amis et a préféré rester en Angleterre. Le hors-la-loi l'invite à partager leur repas et le jeune Sarrasin lui fait part de son désir de rejoindre la bande. Avant qu'il ait donné sa réponse, Will intervient pour révéler à ses compagnons que Djaq est en fait une femme !

Qu'à cela ne tienne, Robin est favorable à ce qu'elle intègre la bande. Il demande l'avis de ses hommes et tous acquiescent. Les hors-la-loi sont six désormais...

Note: Plusieurs répliques de l'épisode sont en arabe notées entre [...]. Je vous demande donc votre indulgence pour la transcription des mots prononcés dans la mesure où cette langue m'est totalement inconnue. N'hésitez pas à rectifier/compléter. Locksley.

MINE DE TREETON:
Un jeune homme tout juste sorti de l'adolescence traverse en courant le camp installé au-dessus de la mine. Il se fraie un chemin au milieu des soldats et des hommes qui transportent des blessés sur des brancards.
Rowan: Poussez-vous! Poussez-vous!
Il arrive auprès de deux hommes penchés sur un troisième.
Père de Rowan: Tu arrives trop tard fils! Ton oncle est mort! Ils sont tous morts!
Submergé par un mélange de chagrin et de colère, le père de Rowan jette rageusement son bonnet dans le puits de mine le plus proche. Rowan, abasourdi par la triste nouvelle, étreint la femme en pleurs près de lui. Autour d'eux, le nuage de poussière se dissipe peu à peu et ne laisse entrevoir que morts, blessés et pauvres gens en pleurs. Un bruit de chevaux en approche fait réagir Rowan.
Rowan: Regarde Père, Gisborne arrive. Va lui parler, il faut que tu lui dises...
Arrivé avec une escorte de soldats, Gisborne met pied à terre.
Rowan: Père, dis-lui que sa mine est un piège mortel, que tu n'y retourneras plus...
Père de Rowan (à Gisborne): Aucun de nous ne redescendra dans ce trou!
Gisborne (froidement): Vous ferez ce que je vous dis.
Père de Rowan: Mon frère est mort!
Gisborne: Si j'en juge par ton insolence, toi aussi tu as envie de mourir.
Père de Rowan (en fixant Gisborne): Nous sommes en grève. Tant que vous n'aurez pas pris soin d'étayer cette mine, personne ne remettra les pieds là-dessous.
Gisborne s'approche du père de Rowan qu'il domine d'une bonne tête et le regarde avec mépris.
Gisborne: Tu préfères mourir ici?
Père de Rowan (sans baisser les yeux): Oui. Je préfère que mon âme erre à l'air libre que d'être à nouveau piégé dans ce puits.
Un cavalier survient. Gisborne se retourne pour accueillir Le Shérif qui descend de son cheval en se servant, comme à son habitude, d'un soldat comme marchepied.
Le Shérif (au soldat agenouillé): Reste là!
Gisborne: Ils disent qu'ils préfèrent mourir plutôt que de redescendre dans la mine.
Le Shérif: Vous ne devriez pas leur laisser le choix.
Gisborne fait volte-face et, tirant rapidement son épée de son fourreau, il embroche le père de Rowan sans que quiconque ait le temps d'intervenir.
Rowan (désespéré): Non!... Non, Père! … Père!
La femme(en sanglotant): Comment il a pu?
Rowan veut se jeter sur Gisborne mais ses proches le retiennent. Son père est mort sur le coup. Le Shérif semble particulièrement satisfait, il donne un coup de pied dans le corps sans vie du père de Rowan. Le jeune homme veut se précipiter sur lui mais les autres l'en empêchent.
Un mineur: Mon Dieu, il l'a tué!
Le Shérif: Bien joué Gisborne... (puis faussement aimable, aux mineurs)... Bon, profitez bien de votre grève, je ne doute pas qu'elle vous remontera le moral. A bientôt!
Le Shérif fait demi-tour, protégé par le cordon de soldats qui maintiennent les mineurs à distance.
Le Shérif Gisborne): Renvoyez-les tous.
Gisborne: Vous êtes sûr? Je croyais que le travail ne devait pas s'arrêter...
Le Shérif (ironique): Vous croyez? Vraiment? … J'ai pris mes précautions Gisborne, tout est sous contrôle. J'attends des ouvriers frais et dispos qui obéiront aux ordres.
Rowan, prostré sur le sol, a tout entendu de cette conversation privée. Le Shérif remonte sur son cheval en marchant sur le dos du soldat resté à genoux puis il s'adresse une dernière fois aux mineurs.
Le Shérif: D'ici demain matin, cette mine tournera à plein régime...alors que vous tous serez au régime sec!
Gisborne (aux mineurs): Mettez cet homme en terre avec les autres aux frais de sa famille... (aux soldats) Ils ne veulent pas travailler? Ils ne mangeront rien jusqu'à ce que je le juge bon! Ceux qui leur tendront la main seront pendus... (aux mineurs) Vous êtes tous renvoyés, rentrez chez vous.
Rowan , les yeux remplis de haine, regarde Gisborne s'éloigner.

 *** Générique ***

FORÊT DE SHERWOOD:
Au petit matin, les hors-la-loi somnolent autour d'un feu qui crépite. Robin, lui, est réveillé et il se réjouit à l'idée de jouer un tour à Much. Il a embroché un morceau de pain sur une de ses flèches, et au moment où son ami s'éveille et s'étire, il tire la flèche qui passe entre les doigts écartés de Much et vient se planter dans un bout de bois derrière lui. Comme prévu, Much sursaute.
Much (à Robin): Je savais que ce serait plus fort que vous!... (il se lève pour récupérer le morceau de pain sur la flèche)... Si vous tenez tellement à participer à ce tournoi de tir à l'arc...
Robin (l'interrompant): Tu plaisantes?
Much lui jette un regard dubitatif.
Much: Si vous y tenez tellement, on pourrait improviser notre propre tournoi dans la forêt!
Robin: Je n'ai pas envie de prendre part à cette compétition... (il pique un autre morceau de pain sur une deuxième flèche)... même s'il y a une flèche d'argent à gagner.
Il s'applique et tire. La flèche passe au ras du visage de Petit Jean et vient se planter juste à côté de la couche d'Allan. Celui-ci s'empare du morceau de pain, très heureux d'avoir son petit-déjeuner sans obligation de se lever.
Much: Tant mieux! Parce que, le temps qu'on prenne du gibier et qu'on s'attable devant un repas convenable, il sera trop tard pour aller à Nottingham et pour y être pendu!

MINE DE TREETON:
Les mineurs sont réunis pour la mise en terre du père de Rowan. Le jeune homme, debout face à la tombe, fait un serment.
Rowan: Père je te vengerai. Gisborne paiera.
Le hennissement d'un cheval fait le sursauter. Le Veilleur de Nuit s'approche et lui lance un sac bien rempli.
Rowan: C'est de la nourriture?...(puis inquiet) Tu ne peux pas faire ça! Gisborne l'a interdit. Il a des yeux et des oreilles partout!
Sans un mot, le Veilleur de Nuit fait faire demi-tour à sa monture et s'éloigne. A peine sorti du camp de la mine, Gisborne fait irruption sur le chemin devant lui et, tirant son épée, il effraye le cheval qui se cabre et jette son cavalier à terre. Le Veilleur de Nuit se relève prestement, saisit les rênes de son cheval et le calme.
Gisborne: Rien de tel qu'une tragédie pour faire sortir les bonnes âmes! Où est ton chef? Je veux savoir où est Robin des Bois... (comme le Veilleur de Nuit ne répond pas, Gisborne se rapproche)... À moins que tu ne sois seul...Est-ce que Robin des Bois se juge trop important pour faire lui-même ses livraisons?... (toujours aucune réponse)...Tu n'es pas très bavard, hum? Mais c'est égal, tu parleras pour me supplier d'épargner ta misérable vie.
Soudain, Gisborne détend son bras et, d'un coup d'épée, entaille le poignet gauche du Veilleur de Nuit qui ne peut retenir un sursaut mais reste silencieux.
Gisborne (un peu surpris): Même pas un cri! Un cri ne coûte rien voyons! Fais un effort!
Alors qu'il se rapproche un peu plus, le Veilleur de Nuit lui envoie en plein visage un violent coup de poing de sa main valide puis, profitant que Gisborne est à terre, il enfourche son cheval et s'enfuit au galop. Vexé, Gisborne se relève et rengaine son épée avec mauvaise humeur.

FORÊT DE SHERWOOD:
Au camp des hors-la-loi, Robin s'amuse comme un gamin à tirer des flèches sur une cloche suspendue à une branche sous le regard perplexe de Petit-Jean. Will arrive en courant.
Will (excité): Le piège a fonctionné! On en a pris un! Un chariot, allons-y! Vite!
Dans un chemin creux, un homme vocifère après ses chevaux. Son chariot est complètement coincé dans une ornière et il ne parvient pas à le dégager malgré ses efforts.
Brooker (énervé): Argh! Stupide chariot et vous aussi stupides bestiaux!
Il se rend compte qu'il est encerclé par la bande des hors-la-loi. Allan et Much le menacent de leurs arcs. En soupirant, il prend une bourse sous le siège de son chariot et la lance en direction de Robin.
Brooker: Tenez! C'est toute ma fortune. Elle est à vous.
Much abaisse son arc et va ramasser la bourse. Il l'ouvre et y découvre une espèce de morceau de verre circulaire ébréché.
Much: C'est joli, mais guère appétissant.
Robin(en désignant le chariot bâché): C'est du bétail?
Brooker: Prenez-en un et laissez-moi partir. Vous pourrez les faire travailler, ils comprennent les ordres simples. Je dois les livrer au Shérif pour sa mine.
Robin retire brusquement la bâche du chariot et laisse apparaître une demi-douzaine de sarrasins entassés dans une cage.
Much (consterné): Des esclaves...
Robin jette un regard inquisiteur en direction de Brooker.

MANOIR DE KNIGHTON:
Dans sa chambre, Marian soigne la coupure infligée par Gisborne au Veilleur de Nuit. Pendant ce temps, au rez-de-chaussée:
Sir Edward (en ouvrant la porte): Messire Guy...
Gisborne: Puis-je la voir?
Sir Edward (laissant entrer Gisborne): Oui, je vous en prie.
Marian, qui a entendu arriver le visiteur, se hâte d'enrouler un bandage autour de son poignet. Sir Edward entre dans sa chambre au moment où elle a presque terminé.
Marian: Père...
Sir Edward remarque immédiatement les grimaces de Marian alors qu'elle finit de nouer le pansement autour de son poignet douloureux.
Sir Edward (surpris): Tu es blessée?
Marian: Une estafilade en passant près de la porte.
Sir Edward: Fais-moi voir.
Il tend la main pour examiner la blessure de Marian mais elle retire sa main et se détourne.
Marian: Non, non, non... Je vous dis que ce n'est rien... Qu'est-ce que Gisborne me veut?
Sir Edward: Je n'en sais rien. Viens, il faut descendre.
Marian enfile un peignoir et suit son père au rez-de-chaussée.
Gisborne (la saluant): Marian...
Marian (d'un ton léger): À quoi devons-nous cet honneur Messire Guy?
Gisborne (maladroit): Aujourd'hui je me rends ainsi que ...hum... je pense que vous devez le savoir... d'ailleurs, vous-même aviez peut-être l'intention... mais même dans ce cas, ça ne rend pas nécessairement ma demande superflue.
Marian (perplexe): Vous vous rendez?
Gisborne: Au tournoi du Shérif.
Marian: Ah...
Gisborne (fébrile): Alors, quelle est votre réponse?
Marian (en souriant): Pardonnez-moi Messire Guy, je n'ai toujours pas saisi votre question!
Gisborne: J'aimerais que vous m'accompagniez au tournoi comme mon invitée personnelle.
Marian (embarrassée): Euh, euh, je crains de ne pas être de très bonne compagnie, je me sens lasse.
Gisborne (en soupirant): Ah... Vos cheveux coupés vous font honte, mais j'y ai pensé, je vous ai apporté un présent. ...(il lui offre un coffret ouvragé qu'il avait déposé sur la table)... C'est une cape, tenez.
Marian: Je n'ai pas très bien dormi, c'est la seule raison.
Gisborne (froissé): Vous déclinez mon invitation?
Le père de Marian qui jusqu'à présent était demeuré à l'écart, intervient.
Sir Edward: Marian est fragile et elle est blessée.
Gisborne: Blessée?
Marian (promptement): Oui, mon orgueil! …Mon orgueil est blessé. Ma chevelure, comme vous l'avez deviné... Je vous remercie.
Gisborne (anxieux): Donc, vous viendrez avec moi?
En guise de réponse, Marian ouvre le coffret et esquisse un sourire timide.
Gisborne (satisfait): Bien, ça ne devrait pas manquer d'intérêt. Le Shérif est convaincu d'appâter Robin des Bois par ce biais. Il a même promis une flèche d'argent au vainqueur.
Sir Edward: Une flèche d'argent?
Gisborne: Oui mais il ne viendra pas, il fait exécuter ses crimes par ses laquais à présent. J'en ai croisé un ce matin.
Marian (candide): Un hors-la-loi?
Gisborne: Ou un villageois déguisé... Je finirai par le retrouver, il est marqué, je l'ai blessé au bras...(Sir Edward jette un regard en biais à sa fille)... J'ai été trop clément, j'aurais dû le tuer... (Marian lui sourit)...Bien, une voiture passera vous quérir...(Marian acquiesce)... Au revoir... (puis, avec une admiration évidente)... Ma Dame.
Sir Edward ouvre la porte et salue très froidement son visiteur.
Sir Edward: Messire Guy.
Après un dernier regard à Marian, Gisborne part. Sir Edward se hâte de refermer la porte et se retourne furieux. Le père et la fille se dévisagent.
Sir Edward: Tu me dois une explication, jeune fille! C'était toi n'est-ce pas?
Cherchant à écourter la querelle avec son père, Marian remonte rapidement l'escalier pour regagner sa chambre mais Sir Edward a bien l'intention d'avoir une discussion sérieuse avec elle et il la suit.
Marian: De pauvres gens meurent de faim! Des gens dont les semblables sont morts à la mine. Faudrait-il ne rien faire?
Sir Edward: Et quoi? Tu te prends pour Robin des Bois?
Avec un soupir d'impatience, Marian entre dans sa chambre et s'y enferme laissant son père sur le palier. De l'autre côté de la porte, Sir Edward insiste.
Sir Edward: C'est cela? Tu veux te mesurer avec Robin?
Marian (fâchée): Je ne me mesure avec personne! J'aide les pauvres depuis bien plus longtemps que Robin.
Sir Edward: Combien de temps?
Marian: Trois ans déjà.
Sir Edward (sidéré): Je te connais bien mal, n'est-ce pas...

FORÊT DE SHERWOOD:
Allan et Much regardent avec tristesse le chariot rempli d'esclaves.
Much: Je ne pensais pas revoir ça un jour... C'est un scandale, une honte... Un marchand d'êtres humains!
Robin s'approche en souriant de Brooker. Petit Jean l'observe, incrédule.
Robin: Tu reprendras bien un peu de vin?
Le marchand d'esclaves accepte avec joie la gourde que lui tend Robin. Du côté des hors-la-loi, c'est l'incompréhension: pourquoi leur chef est-il si aimable avec cet ignoble individu? Robin s'éloigne de Brooker et rejoint Allan et Much.
Allan: C'est pas pour faire de l'humour mais vous faites quoi? Un pique-nique?
Robin: On a besoin de lui, pour entrer dans la mine.
Much: C'est impossible de rentrer dans la mine!
Robin: Nous allons mettre fin à tout ça, c'est l'occasion rêvée. Nous allons fermer cette mine une fois pour toute... Ce trafic d'êtres humains doit cesser.
Robin s'en retourne vers Brooker, qui légèrement grisé par le vin, est de fort bonne humeur.
Brooker (en riant): Ah, ah, ah! Je croyais que vous aviez l'intention de me trancher la gorge, ou pire encore!
Robin: On ne tranche pas la gorge des gens. C'est trop sanglant. Si tu es rassasié, j'aimerais nourrir tes prisonniers.
Brooker (retrouvant son sérieux): Pas de viande... Ils perdent toute mesure, tu comprends. Et surtout, tu gardes tes distances. Ne les laisse pas respirer près de toi... à cause des maladies. Certains de nos soldats sont tombés raides morts après les avoir approchés.
Will (inquiet): Tombés raides morts?
Brooker: Oui! À un moment, ils étaient comme toi, fort comme un chêne et à l'instant d'après ils pissaient leurs cerveaux par les narines.
Brooker éclate de rire en voyant l'air effrayé de Will. Dans le chariot, un jeune sarrasin observe attentivement la scène en silence.
Brooker: Qu'ils boivent de l'eau! Ça leur suffira! Ils ont mangé des restes tout à l'heure.
Robin ramasse une outre remplie d'eau et la lance à Will.
Brooker: Le commerce d'êtres humains était un métier lucratif avant, et puis le Pape a interdit la vente de Chrétiens. Heureusement le Roi Richard préfère guerroyer à l'étranger.
Robin rejoint Will qui n'a toujours pas donné à boire aux prisonniers.
Robin: Will! Donne-leur de l'eau!
Will (pas très rassuré): Oui, je vais le faire.
Robin (à voix basse): Écoute, tu ne crois quand même pas ses fadaises?
Will : Non!
Robin (à voix basse): Et bien donne-leur à boire alors! Tu ne vois pas qu'ils sont morts de soif!
Will : Tu n'as qu'à leur donner, toi!
Robin (stupéfait): Écoute, il n'y a pas de maladie! C'est de l'ignorance, de la superstition et c'est...
Robin s'interrompt, son visage s'illumine et soudain il embrasse Will sur la joue.
Robin (à voix basse, à Will): Tu sais que tu es un vrai génie !... Petit-Jean! Va boire un coup avec notre ami!
Petit Jean (incrédule): Quoi!
Petit-Jean s'approche de Robin pour protester mais dès qu'il est assez près, Robin lui murmure:
Robin (en chuchotant): Je dois aller chercher quelque chose dans la forêt, j'ai besoin d'un peu de temps... (puis, souriant) S'il devait perdre conscience, Dieu te le pardonnerait.
Petit-Jean ramasse une outre de vin et se dirige vers Brooker. Il se retourne soudain vers Robin.
Petit Jean: Tu as dit "perdre conscience"?
Robin confirme d'un signe de tête et Petit Jean, un grand sourire aux lèvres, envoie son poing dans la figure de Brooker qui perd instantanément connaissance. Les hors-la-loi sont visiblement très satisfaits et Petit Jean, ravi, célèbre son geste d'une bonne rasade de vin.

MINE DE TREETON:
Rowan pose une dernière pierre sur la tombe de son père. Le Shérif et Gisborne arrivent suivis d'une escorte de soldats. Rowan les observe et les suit sans se faire remarquer.
Gisborne: Ça aurait pu être pire. Sans les esclaves, il aurait fallu fermer la mine.
Le Shérif: Les "esclaves"... Je préfère "main d'œuvre extérieure"... (désignant des femmes qui pleurent devant une tombe) Au fait, ces pleurs, ce deuil, c'est pénible. Faites-le interdire! … Ah, au moins personne ne portera le deuil de nos nouveaux ouvriers!...(les pleurs des femmes redoublent d'intensité) Oh, pfft, les femmes! Comment font-elles pour atteindre cette note haut perchée qui vous donne envie de vous percer les tympans avec une aiguille? Ne vous mariez jamais Gisborne!
Hum, les femmes... gardez vos distances comme si elles avaient... la lèpre.

MANOIR DE KNIGHTON:
Comme convenu, la voiture de Gisborne est venue chercher Marian pour la conduire au tournoi du Shérif. Avant de s'installer à l'intérieur de la voiture, Marian essaie d'expliquer calmement son point de vue à son père.
Marian: Vous vous souvenez, après le départ de Robin à la guerre, je suis tombée malade...(Sir Edward acquiesce)...C'est Sarah, la cuisinière, qui s'occupait de moi. Elle était toujours de bonne humeur. Un jour, elle n'est pas venue. Le médecin que vous aviez appelé à mon chevet m'a dit que sa fille était gravement malade, qu'elle l'était depuis longtemps. J'ai profité de votre sommeil pour aller voir Sarah et j'ai donné mes remèdes à sa fille.
Sir Edward: C'est très noble de ta part mais c'est devenu trop dangereux.
Marian: Sarah était tellement surprise que je puisse me soucier de ce qu'il lui arrivait! C'est ce jour-là que j'ai décidé que je ferais moi aussi la guerre... que je ferais la guerre à la pauvreté.
Le conducteur: Madame, Messire Guy vous attend.
Sir Edward (à Marian): Allons-y.
Ils montent tous deux dans la voiture mise à leur disposition par Gisborne.

FORÊT DE SHERWOOD:
Brooker est toujours inconscient. Robin expose son plan à ses compagnons tandis que Much examine avec curiosité un morceau de racine.
Robin: Il faudra se débarrasser des gardes. L'un d'entre vous doit se faire passer pour un prisonnier.
Petit-Jean: Oh, non...
Robin: Il faut quelqu'un pour lancer de l'intérieur la rumeur de la grippe turque!
Much: Un volontaire!
Robin: Oui Much, merci à toi!
Much (en tendant la racine à Allan): Allan!
Robin sourit en constatant que Much a vite désigné Allan comme volontaire.
Allan (en sentant la racine): Je dois manger cette racine?
Robin: Non, tu dois la mâcher, c'est tout... (cherchant à convaincre le groupe) Il n'y a rien à craindre! Si les gardes pensent qu'ils risquent d'être contaminés, ils chercheront à sauver leurs vies!
Much: Oh, je suis persuadé que seuls les plus bêtes vont se faire prendre! C'est pas sérieux, la grippe turque...
Robin: C'est humain d'avoir peur de ce qu'on ne comprend pas.
Will: J'ai pas eu peur!
Petit Jean et Much rient de la protestation de Will.
Much (ironique): Non...
Robin: Will, tu l'as parfaitement démontré. Si même toi tu as eu des doutes... les hommes du Shérif ne seront pas difficiles à effrayer.
Much: Non, ça marchera jamais. J'ai une autre idée: au lieu de s'en prendre aux hommes du Shérif, même s'ils sont stupides, parce ce que...Argh! Lâche ça!
Much, qui jouait avec la bourse volée à Brooker tout en parlant, vient de se la faire arracher des mains par le jeune sarrasin alors qu'il s'était approché de la cage.
Le jeune sarrasin: C'est à moi!... Volé!
Les hors-la-loi sont stupéfaits et Robin s'approche à son tour de la cage.
Robin: Tu parles notre langue!
Allan, qui s'était éloigné du groupe, siffle soudain et fait signe à ses compagnons de le suivre. Le signal fait sursauter Brooker qui commence à s'agiter mais Petit Jean lui assène un nouveau coup de poing et le marchand d'esclaves perd conscience encore une fois. Allan conduit la bande à travers la forêt jusqu'à un endroit proche qui surplombe un chemin. Une voiture approche.
Allan: Ça ne va pas te plaire Robin, mais je crois que j'ai aperçu Marian dans la voiture de Gisborne.
Robin scrute l'intérieur de la voiture et il constate, contrarié, qu'Allan a vu juste.
Will: Elle doit se rendre à Nottingham, au tournoi du shérif.

TREETON:
Rowan est de retour chez lui, il sanglote en parlant à la femme qui partageait son chagrin à la mine.
Rowan: Pourquoi est-ce que j'ai fait ça? Pourquoi est-ce que je lui ai dit de tenir tête à Gisborne? J'aurais mieux fait de tenir ma langue! Je lui ai dit de se battre pour se faire respecter, mais moi, qu'est-ce que j'ai fait? ... Gisborne et le Shérif sont passés à côté de moi et je n'ai pas levé le petit doigt! … (lui prenant la main) Toi et moi, on va s'en sortir. Ne t'en fais pas, je ne prendrai pas de risques stupides... pourquoi je prendrais des risques stupides... (il l'étreint) Il y a quelque chose que je dois faire. A tout à l'heure.
La femme: Non, n'y va pas!
Rowan: Je reviens... (il se dirige vers la porte)
La femme (inquiète): Non Rowan, reste!
Mais Rowan semble bien déterminé, il s'en va.

FORÊT DE SHERWOOD:
Brooker est toujours inanimé sur le siège de son chariot. Le jeune sarrasin joue à capter la lumière du soleil avec la loupe ébréchée qu'il a repris à Much tout à l'heure.
Much: [As salam]
Le jeune sarrasin: [Salam as]
Much: J'ai un moyen simple et efficace de t'aider à retrouver la liberté et moins dangereux que d'aller se jeter dans une mine férocement gardée.
Le jeune sarrasin: Oui, tu peux ouvrir la cage! C'est un moyen simple et efficace.
Much: Non, non. C'est bien plus futé! Il te suffit de renoncer à ton Dieu. De cette façon, personne ne pourra t'acheter.
Le jeune sarrasin: Renoncer à mon Dieu?
Much: Oui et fais semblant de croire au Dieu des Chrétiens. Mais ce sera sans conséquence parce que les dieux savent tout! Donc ton Dieu saura que tu ne fais que prétendre.
Le jeune sarrasin: Pourquoi je ferais semblant d'être chrétien?...(élevant la voix) Vous massacrez mon peuple au nom de la Chrétienté!
Much: Chut! Chut! Les Chrétiens ne peuvent être vendus, le Shérif ne pourra pas t'acheter. Tu seras libre et nous, on pourra rentrer et manger.
Le jeune sarrasin: Si c'est aussi facile que tu le dis, fais-le toi! Renonce à ton Dieu.
Much: Moi?
Le jeune sarrasin: Tu ne crois pas qu'il peut voir la vérité au fond de ton cœur?
Much: Si bien sûr, j'ai confiance. Il sait tout! J'ai...je pourrais renoncer à mon Dieu sans la moindre crainte!
Le jeune sarrasin sourit, visiblement il doute beaucoup que Much soit capable de renoncer à son Dieu.
Much (précipitamment en levant les yeux au ciel): Je ne crois plus en vous Seigneur!...(puis regardant le jeune sarrasin qui est surpris) Voilà! C'est dit! Facile!
Allan arrive derrière Much et lui donne une tape sur l'épaule. Much pousse un grand cri, il n'a pas la conscience très tranquille semble-t-il... Le jeune sarrasin sourit en constatant sa frayeur.
Allan (en riant): Allez, suis-moi! Viens m'aider à ligoter Brooker.
Much s'éloigne sous le regard moqueur du jeune sarrasin. Il fait quelques pas, puis il lève la tête vers le ciel.
Much: Je crois en Vous, évidemment!

MINE DE TREETON:
Le Shérif passe le temps en lançant des cailloux.
Le Shérif: Où est ce maudit marchand? Je devrais déjà être chez moi en train de déguster un bon verre de vin rouge et d'admirer votre archer. Quel est son nom?
Gisborne: Michaël Le Rouge.
Le Shérif: Michaël Le Rouge... c'est cela.
Gisborne: Monseigneur, si vous préférez rentrer à Nottingham, je me propose de rester...
Le Shérif (l'interrompant): Oh, vous laisser en charge de la mine? Pardonnez-moi mais quelle quantité de minerais de fer avez-vous ramené à la surface aujourd'hui?
Gisborne ne répond pas, le Shérif se retourne vers un soldat.
Le Shérif (au soldat): Toi là! Tu ne peux pas faire faire des manœuvres à tes hommes? Ah, il est dit qu'aujourd'hui je n'aurai pas d'autres distractions...
En souriant, il lance un caillou sur l'un des soldats qui passe pour défiler avec ses camarades.
Le chef des soldats (à ses hommes): Gauche...Gauche...Gauche... À mon commandement!... Gauche...Gauche...Gauche... Allez du nerf!
Le Shérif (en se dandinant en rythme): Et gauche, et droite...

Abrités dans la forêt, les hors-la-loi ont trouvé un poste d'observation idéal avec une vue plongeante sur la mine. Un peu plus loin, Much surveille Brooker, assis sur le siège de son chariot, les mains liées au-dessus de la tête.
Robin: On envoie Brooker une fois que le Shérif et Gisborne seront partis à Nottingham, Allan fait son numéro et nous, on attaque.
Petit Jean, Will et Robin reviennent vers le chariot et exposent les détails du plan.
Robin (à Brooker): Voilà comment on va s'y prendre: tu vas vendre tes prisonniers au Shérif comme c'était prévu; Allan se tiendra derrière toi déguisé en prisonnier. Si tu nous trahis, prends garde, il se pourrait qu'on revoie notre position sur l'égorgement.
Petit Jean (en se dirigeant vers l'arrière du chariot): Le feu! Il y a le feu!
La corde qui maintient la porte de la cage fermée est en train de brûler sous le regard satisfait du jeune sarrasin.
Muchbahi): C'est une punition divine! Ah c'est ma faute! Pardonnez-moi Seigneur! Je crois en vous! Je crois en vous!
Will se hâte de dénouer la corde enflammée et de la jeter par terre avant que le feu ne se propage au reste du chariot.
Allan: Much, tais-toi s'il te plaît!
Le jeune sarrasin tente de forcer la porte pour s'enfuir mais Petit Jean l'en empêche en bloquant la porte.
Robin: Comment as-tu allumé ce feu?
Le jeune sarrasin: Laisse-nous partir!
Robin: Tu ne vois pas qu'on essaie de vous aider!
Le jeune sarrasin (en colère): Tu nous as volé pour nous vendre à un autre!...(puis, désignant Brooker) Tu ne vaux pas mieux que cet homme!
Robin: Attends, laisse-moi t'expliquer et après, si vous ne voulez pas nous aider, vous serez libres. Tu as ma parole... Comment tu t'appelles?
Le jeune sarrasin: Djaq.
Robin: Djaq, nous allons vous aider à vous échapper mais si vous partez maintenant, le Shérif aura toujours besoin d'ouvriers pour sa mine. De nouveaux prisonniers arriveront le mois prochain, de pauvres gens, comme vous! Nous allons détruire la mine mais pour cela il faut que vous collaboriez.
Djaq: Alors dis-nous: quel est ton plan?
Robin: Le Shérif va vous acheter mais cet argent sera pour vous. On vous guidera jusqu'à des passeurs qui vous mèneront jusqu'au port en toute sécurité.
Djaq (méfiant): Vous avez fait de nous vos ennemis et voilà que vous jouez les protecteurs! Et vous réclamez notre aide maintenant!
Robin soupire et ouvre grand la porte de la cage.
Robin (aux sarrasins): A eux de décider! Vous voulez tenter votre chance tout de suite? La porte est ouverte!
L'un des sarrasins s'adresse à Djaq en arabe.
Allan: Qu'est-ce qu'il a dit là?
Robin hausse les épaules en signe d'ignorance.
Djaq: Il dit que si vous ne nous laissez pas partir, il vous tuera.
Robin (en riant): Non non non, je ne crois pas qu'il ait dit ça! Il a dit [nousalei] Ça signifie "prier". … (au sarrasin qui ne parle qu'arabe) C'est ça que tu veux, faire tes ablutions et prier? Prier -[nousalei] ?
Le sarrasin acquiesce en souriant et Robin lui indique d'un geste qu'il peut sortir librement. Djaq semble surpris à la fois par sa proposition et par le fait qu'il parle quelques mots d'arabe.
Robin: Après vous nous aiderez? S'il vous plaît...

Robin et Much surveillent la mine où les soldats effectuent toujours des manœuvres pour distraire le Shérif. Will cherche Djaq qui s'est éloigné pour faire un brin de toilette.
Will: Robin a dit qu'on ne devait pas...
Il s'interrompt brusquement en trouvant Djaq torse nu, qui se couvre précipitamment d'une serviette avec un air courroucé.
Djaq: Tu m'espionnais!
Will (gêné): Non! C'est Robin... il a dit qu'il fallait se mettre en route, qu'il fallait...
Djaq est furieux, il passe rapidement devant Will. Alors que celui-ci fait demi-tour pour le suivre, Djaq relâche une branche sur son passage qui vient heurter Will en pleine face.

Brooker fait son entrée à la mine, il conduit son chariot bâché. Dissimulé derrière lui, Allan l'avertit.
Allan (à voix basse): N'oublies pas, si jamais ça tourne mal, toi aussi tu mourras!
Le Shérif: Pourquoi ce retard?
Brooker: J'ai contourné la forêt, je ne voulais pas tomber sur les hors-la-loi.
Le Shérif: T'ai-je demandé ton itinéraire? Non, n'est-ce pas... Le mois prochain, tu n'auras pas le moindre retard, c'est clair?
Brooker: Je n'aurai pas le moindre retard Monseigneur.
Brooker arrache la bâche de son chariot et dévoile ses prisonniers au Shérif.
Brooker (nerveux): Hé hé, les chaînes...
Il se hâte de prendre les clés des chaînes qui ferment la porte de la cage, puis l'ouvre grand afin que les soldats fassent descendre les sarrasins. Le Shérif les inspecte au fur et à mesure qu'ils passent devant lui. Il ne prête pas d'attention particulière à Allan, vêtu comme un esclave, la tête recouverte d'un turban et le visage à demi masqué par une pièce de tissu.
Le Shérif: Ah ça me plaît, c'est très bien.
Quand vient le tour de Djaq, dernier à sortir, le Shérif l'arrête au passage.
Le Shérif: Tu vas me faire une réduction pour celui-ci, il n'a pas de muscle!
Brooker: Ah, mais il a beaucoup d'énergie!
Le Shérif: De l'énergie? Un bout de fromage a plus d'énergie que lui!
Djaq crache par terre avec mépris devant le Shérif. En représailles, celui-ci lui assène une violente gifle qui le fait tomber à terre.

Pendant ce temps, les hors-la-loi ont la surprise de voir arriver Rowan près de leur poste d'observation. Robin se précipite sur lui pour l'immobiliser et le bâillonner de sa main avant qu'il ne les fasse tous repérer.

Robin: Qui es-tu?
Rowan: Je suis Rowan, fils de Dunn et je vais tuer Gisborne!
Robin: Si tu fais ça maintenant, la mine ne fermera pas. Tu vas saboter notre plan et mettre la vie d'un de mes hommes en danger.

Brooker et le Shérif poursuivent leurs tractations.
Le Shérif: Si l'un d'entre eux meurt dans le mois, et bien ce sera déduit sur la prochaine facture. Payez-le Gisborne... (Gisborne s'exécute et lance une bourse à Brooker)... Bien, allons, au travail!... (désignant un puits de mine aux sarrasins) Du fer! Du fer!
Le Shérif, Gisborne et leur escorte repartent à Nottingham où ils doivent assister au tournoi.

Rowan tente d'échapper à Robin mais celui-ci le maintient fermement.
Rowan: Je ne peux pas le laisser partir!
Robin: Si la mort de Gisborne ou du Shérif était utile au peuple de Nottingham, il y a longtemps que je leur aurais troué la peau!
Rowan (en colère): Il mérite de mourir!
Robin: Et alors, tu ne préfères pas les voir perdre ce qui compte le plus pour eux?
Rowan: Que veux-tu dire?
Robin: La mine! Le minerai de fer est leur force, leur puissance....

Quelques soldats sont restés pour encadrer les esclaves, ils les menacent de leurs fouets pour les pousser jusqu'au puits de mine. Allan, tombe à genoux devant un soldat et supplie.
Allan: Ne me mettez pas avec les autres, je vous en prie! Je travaillerai deux fois plus dur!
Le soldat (en dévoilant le visage d'Allan): Tu n'es pas un prisonnier de guerre, tu es Anglais.
Allan: J'ai déserté. Nous étions nombreux à avoir... c'est la grippe turque! Tous les autres y ont succombé sauf moi.
Le soldat: La grippe turque?
Allan: Nous les Anglais, on n'est pas très résistant... ils écumaient, ils se tordaient, ils se décomposaient...(Allan commence à tousser)...L'épidémie passait d'un homme à l'autre aussi rapidement qu'une traînée de poudre. Un pus noirâtre leur coulait du nez.
Un peu ébranlé par ce récit, le soldat se reprend et tend un pic à Allan.
Le soldat: Tais-toi et mets-toi au travail.
Poussés par deux soldats, Allan descend dans le puits de mine.

NOTTINGHAM:
Le Shérif et Gisborne arrivent à Nottingham où règne une ambiance festive.
Une marchande: Approchez, approchez! Goûtez mes galettes!
Marian et Sir Edward attendent tandis que le Shérif traverse la Cour encombrée pour rejoindre la tribune d'honneur.
Le Shérif (à Gisborne): Je ne sais pas ce qui est pire: les veuves braillardes ou ces paysans qui se pavanent. Avez-vous vu l'homme que vous avez affronté?
Gisborne: Il est de petite taille et blessé. La blessure doit être cachée par sa manche gauche, je devrais peut-être leur ordonner de montrer leur bras!
Le Shérif : Peut-être que vous devriez vous rappeler qui donne les ordres ici.
Gisborne (la saluant): Marian...
Marian (s'inclinant): Monseigneur.
Le Shérif (à Gisborne): La lèpre Gisborne, la lèpre...
Le Shérif va s'installer dans la tribune suivi par Gisborne qui fait un signe de tête à Marian et à son père pour qu'ils l'y rejoignent.

MINE DE TREETON:
Un sarrasin remonte du puits de mine en se tenant le ventre, il semble beaucoup souffrir et tombe sur le sol en se tordant de douleur. Brooker et les soldats le regardent, inquiets. Allan surgit à son tour, il paraît malade.
Allan: Ah Seigneur aidez-moi! Aidez-moi!
Le soldat (désignant le sarrasin souffrant): Tuez cet homme tout de suite!
Allan rampe sur le sol en direction du soldat.
Allan: Non! Ne le tuez pas, son sang est empoisonné. Si vous devez tuer quelqu'un, tuez-moi plutôt! Je sens la maladie en moi! Achevez-moi! Je ne veux...
Allan ne peut pas finir sa phrase, un liquide noirâtre s'échappe de sa bouche.
Le soldat (effrayé): Qu'est-ce que c'est que ça? Qu'est-ce qu'il a?
En poussant des gémissements d'agonie, Allan s'effondre devant le soldat et Brooker, médusés.
Les soldats (paniqués): Allons, partons! Partons! Dégageons d'ici! Restons pas là! Quelle horreur!
Les soldats s'enfuient, sous le regard de Djaq qui sort du puit de mine. Brooker veut leur emboîter le pas mais Allan lui attrape les jambes au moment où il passe près de lui. Le marchand d'esclaves tombe lourdement et Allan l'immobilise. Profitant de la fuite des soldats, les hors-la-loi arrivent en courant à la mine. Petit Jean se précipite au secours d'Allan qui peine à maîtriser Brooker.
Robin: Jean! Je veux qu'il reste conscient!
Tandis que Petit Jean se charge de Brooker, Allan se traîne sur le sol, il semble réellement malade.
Allan (nauséeux): Robin! Robin, qu'est-ce que c'est? Ça a un goût bizarre...
Robin: Cette racine n'est pas toxique mais surtout ne l'avale pas!... (Allan est pris de spasmes)... Ne l'avale pas, je te dis! Ne t'inquiètes pas, ça va aller...
Djaq regarde passer Will et Much qui se dirigent chacun en courant vers un puit de mine.
Robin: Installez les foyers! Autour des piquets et à l'intérieur!
Rowan (à Much): Je peux les allumer? Je veux réduire cet endroit en cendres.
Much: Désolé, c'est nous qui allons le faire.
Robin: Non, laisse-le faire! Il vengera son père.
Rowan adresse un regard reconnaissant à Robin.

NOTTINGHAM:
Au tournoi , le Shérif s'adresse au peuple et aux participants.
Le Shérif: À cause du scélérat qui se cache parmi vous, et afin de renforcer la sécurité, j'ai été contraint de prendre de nouvelles dispositions. Seuls les coupables auront des objections parce que les coupables ont forcément quelque chose à cacher. Donc, j'attends de vous une totale coopération.
Sur un signe du Shérif, deux soldats s'emparent d'un des participants et l'amènent de force devant la tribune.
Le Shérif: Aucun homme ne devra porter une manche à son bras gauche.
Pendant qu'un des soldats maintient l'homme, l'autre déchire la main gauche de sa chemise. Gisborne et le Shérif observent le bras nu du candidat. Spontanément, les autres participants retroussent la manche gauche de leurs chemises.
Le Shérif (satisfait): Oh! Et je vous souhaite à tous un bon tournoi!... (il se rassoit puis désignant un homme devant lui)..Hum, fais voir ton bras!... Non...
Sir Edward, assis à côté du Shérif, jette un regard inquiet à Marian installée à l'autre bout de la tribune vers Gisborne.

MINE DE TREETON:
Petit Jean immobile toujours le marchand d'esclaves qui tente une ultime négociation avec Robin.
Brooker: Je peux pas garder la bourse?
Robin (hochant négativement la tête): Tu es un être méprisable, un esclavagiste sans âme et sans cœur. Estime-toi heureux d'avoir la vie sauve.
Much: Ça veut dire non!
Robin (à Brooker): Maintenant, file!
Petit Jean (mécontent): Quoi!
Robin ordonne d'un signe de tête à Petit Jean de relâcher le marchand d'esclaves. Il s'exécute de mauvaise grâce et Brooker s'en va en courant.
Brooker: Je le jure, vous allez me le payer!
Much (réprobateur): Vous le laissez partir! Maître, il va courir tout droit jusqu'au Shérif de Nottingham. Et le Shérif et Gisborne vont enfourcher leurs chevaux et... (Robin acquiesce)... Ah! Je vois!
Will: Tu vois quoi?
Much (à Robin): Ils vont se ruer ici et vous, vous filerez au tournoi!
Robin (en souriant): Oui, bien que ça m'attriste beaucoup de priver Gisborne de ses roucoulades!
Rowan (étonné): Gisborne fait des roucoulades?
Robin: Oui, avec Marian!... (puis, à Djaq) Tu te rappelles la route dont je t'ai parlé?...(Djaq acquiesce) Une fois arrivé à l'abbaye...
Djaq (en l'interrompant):… Je rentre et je donne ton nom.
Robin lui tend la bourse que Gisborne avait remise à Brooker en paiement des esclaves.
Robin: [As-salâmou 'alaikoum] Djaq!
Djaq: [Alaikoumou s-salâm]!
Robin: Much! Je ne vois pas beaucoup de flammes!
Much: Mais Maître!
Will (prenant des mains de Much les deux pierres qu'il tient): Je m'en occupe!
Will s'agenouille auprès du premier foyer préparé et, frottant les pierres l'une contre l'autre, tente d'y mettre le feu. Djaq le rejoint.
Djaq: C'est trop primitif!
Captant les rayons du soleil avec sa loupe ébréchée, Djaq entreprend d'allumer le foyer. Robin et les autres hors-la-loi se regroupent et se prennent la direction de Nottingham.
Robin (satisfait): Ma foi, on l'a bien mérité cette sortie à Nottingham, pour nous récompenser de cette opération menée avec succès... à part l'ingestion accidentelle d'une racine par Allan!
Allan (inquiet): Elle va me faire quoi cette racine?
Djaq est parvenu à enflammer le foyer.
Robin (en souriant): Oui, je dirais que la journée s'est déroulée sans incident!
Il a à peine fini sa phrase qu'à côté de lui, Petit Jean tombe brutalement dans un trou profond. Les planches qui fermaient un ancien puit de mine étaient recouvertes de terre, elles ont cédé sous le poids de Petit Jean lorsqu'il a marché dessus sans y prêter attention. Les hors-la-loi se penchent immédiatement au-dessus du gouffre où leur compagnon a disparu dans un grand cri.
Les hors-la-loi: Petit Jean! Petit Jean!

NOTTINGHAM:
Le tournoi a commencé.
Le héraut: Concurrent suivant, Ford fils de Ford.... Ford fils de Ford!
Un tout jeune garçon s'avance pour tenter de remporter la flèche d'argent. Le Shérif s'ennuie.
Le Shérif: Aucun signe de Robin des Bois...
Gisborne: C'est un couard!
Marian se contrôle pour ne pas montrer son désaccord quant à ce jugement. Le jeune Ford tire sa flèche qui se plante au milieu de l'anneau extérieur.
Le héraut: Dans la cible.
Le Shérif: Votre Michaël Le Rouge ferait bien de remporter ce tournoi. Je n'ai pas envie de me séparer de cette flèche d'argent.
Gisborne (surpris): Mais, je pensais que si mon candidat gagnait, la flèche me reviendrait.
Le Shérif: Si Robin des Bois est assez fou pour se montrer et s'il gagne, je le ferai pendre haut et court et je garderai la flèche. S'il ne vient pas et que c'est votre homme qui remporte ce tournoi, il me remettra la flèche.
Gisborne (déçu): Je vois...
Le Shérif: Ou je vous en tiendrai responsable.

MINE DE TREETON:
Au fond de la mine, Petit Jean toussote, il ne tarde pas à perdre connaissance.
Robin (en criant): Petit Jean! Petit Jean, tu m'entends?
Rowan: Il faut mettre le feu à la mine! Le Shérif ne va pas tarder!
Robin (fermement): Pas avant d'avoir remonté Petit Jean... Je vais descendre.
Allan: Descendre! Et rester coincé là en-dessous avec lui!
Robin (avec autorité): Je descends l'aider!
Much: On a détruit les échelles pour en faire du petit bois!
Allan: Et si on peut pas le remonter?
Robin (énervé): Il est peut-être en train de perdre son sang!
Will: Peut-être qu'il a juste du mal à respirer?
Robin (furieux): Et alors? S'il étouffe tu trouves ça mieux!
Djaq s'approche avec les autres sarrasins.
Djaq: Moi je vais descendre, il faut une personne de petite taille.
Robin: Tu ne pourras pas le relever. Merci mais...
Djaq (l'interrompant): Il pourra s'appuyer sur moi et se soulever!
Robin: Il se peut qu'il soit blessé!
Djaq: Ou qu'il étouffe, je sais, j'ai entendu. Mon père était médecin.
Allan (dubitatif): Oui, et alors? Mon père était maréchal-ferrant et je sais pas comment on ferre un cheval!
Djaq s'éloigne en levant les bras au ciel, atterré par leur manque de confiance en lui. Robin le rattrape.
Robin: Non, Djaq s'il te plaît attends! Si tu penses pouvoir aider Petit Jean...
Djaq: Je pense pouvoir arrêter le saignement, je peux le ranimer.
Robin: Alors vas-y.
Djaq: Il me faut de l'argent, il doit y en avoir là-bas... avec le minerai de fer, il doit y en avoir.
Allan: De l'argent! Il veut qu'on le paye maintenant!
Djaq (affligé): Des traces d'argent, pas des pièces!...(Djaq donne quelques instructions en arabe à ses amis sarrasins)... Et aussi de l'eau.
Robin (à Much): Va lui chercher de l'eau.
Much se hâte d'aller chercher de l'eau tout en s'adressant à Dieu.
Much: Pardon Seigneur! Je jeûnerai un jour entier c'est promis, mais je vous en prie, aidez-nous!
Djaq montre à Robin une petite fiole attachée autour de son cou puis lui explique comment il compte procéder.
Djaq: Ça c'est de l'argent et ça de l'acide. Les deux ensembles forment un liquide qui arrête le sang. C'est pas grave si tu comprends pas...
Robin acquiesce puis retourne aider ses compagnons à préparer le sauvetage. Rowan, quant à lui, est très en colère.
Rowan : Parfait! Épargnez la mine de Gisborne! Sauvez sa fortune! Quant à moi je vais lui arracher le cœur! J'aimerais bien le voir courtiser une femme morte.
Seul Djaq a entendu ses menaces, les autres étant trop occupés pour se prêter attention à Rowan.

NOTTINGHAM:
Le tournoi se poursuit, un jeune homme tente sa chance mais sa flèche vient se ficher près de celle du jeune Ford. Aux côtés de Gisborne, Marian pèle une pomme avec un petit canif.
Le héraut: Encore un concurrent malheureux, personne n'a encore atteint le centre de la cible!
Gisborne (à Marian): On dit qu'en épluchant une pomme, une femme peut savoir qui elle épousera.
Marian (étonnée): Ah?
Gisborne: Oui, l'épluchure prend la première lettre du nom de l'élu.
Marian, qui comprend instantanément le sous-entendu de Gisborne, veut éviter que la dite épluchure ne ressemble à la lettre G. Elle la fait alors sciemment tomber à terre en simulant une maladresse. Déçu, Gisborne reporte son attention sur le tournoi.
Le héraut: Notre prochain concurrent est Michaël Le Rouge!
Gisborne: Ah! Il va vous impressionner.
Heureux de pouvoir montrer les prouesses de son candidat à Marian, Gisborne pose sa main sur son bras gauche pour attirer son attention. En retirant sa main, il est surpris de découvrir du sang sur le bout de ses doigts. Marian réagit très vite et entaille discrètement la paume de sa main gauche avec son canif.
Marian: Je crois que je me suis coupée.
Gisborne: Coupée au bras?
Marian: Non, à la main. Voyez!...(elle lui présente sa paume entaillée)... J'ai mis du sang sur ma manche.
Gisborne est troublé mais son attention est rapidement détournée par l'apparition de son poulain.
Le héraut: Le prochain candidat s'avance sur la ligne! C'est Michaël Le Rouge! Regardez!
Des acclamations accueillent le champion de Gisborne.
Un homme dans la foule: Vas-y!
Un autre homme: Taisez-vous, il va tirer!
Michaël Le Rouge s'applique et décoche sa flèche qui vient se planter à la périphérie du disque central rouge de la cible. La foule l'acclame, c'est la meilleure performance pour le moment. La flèche est passée au ras du visage de Brooker, qui essoufflé, vient de faire son apparition juste à côté de la cible. Il se précipite jusque devant la tribune, commence à tousser sans être capable d'articuler un seul mot puis désigne au Shérif la direction d'où il vient. Le Shérif le dévisage avec suspicion.
Le Shérif (à Gisborne): Vous ne croyez pas qu'il nous fait signe de le suivre?
Les deux hommes se penchent vers le marchand d'esclaves pour tenter de comprendre ce qu'il essaie de dire.
Brooker (entre deux quintes de toux): La mine!
Le Shérif: Bon... la mine et?
Brooker (en toussant): Robin... Robin des Bois!
Le Shérif tente de décrypter les paroles incohérentes de Brooker.
Le Shérif: Robin des Bois... hum, la mine.
Brooker: Venez... le feu...vite!
Le Shérif: Robin des Bois, la mine, le feu...
Il réalise soudain ce que veut dire Brooker et se lève vert de rage en hurlant.
Le Shérif: Soldats! Soldats!
Brooker tombe inanimé. Le Shérif et Gisborne enfourchent leurs chevaux et, accompagnés d'une escorte de soldats, ils galopent en direction de la mine.

MINE DE TREETON:
Allan observe Djaq préparer le mélange dont il a parlé à Robin.
Allan: C'est de la sorcellerie!
Robin: Pourquoi? Parce que tu ne comprends pas? Il a bien voulu nous faire confiance, à nous de faire de même...(puis, devant l'air dubitatif d'Allan)... Bon, va t'occuper de la deuxième corde.
Allan s'exécute. La mixture préparée par Djaq commence à fumer, il la verse rapidement dans la petite fiole attachée à son cou. Will ne semble pas plus convaincu qu'Allan.
Djaq: Descendez-moi dans le puits.
Les hors-la-loi s'activent autour du puits désaffecté.
Allan (à Much): C'est pas que je sois poltron mais on aurait dû rattraper Brooker. Il a dû prévenir le Shérif.
Much semble inquiet, les dires d'Allan le préoccupent et il est perdu dans ses pensées. Robin le rappelle à l'ordre pour qu'il vienne se joindre à lui et à Will pour tenir la corde qui va servir à descendre Djaq dans le puits.
Robin: Much!
Pendant ce temps, le Shérif et ses sbires traversent la forêt au grand galop.
Much (à Dieu): Trois jours et trois nuits...pas une miette ne franchira mes lèvres! Sortez-nous de là Seigneur!
Alors que le Shérif se rapproche chaque minute un peu plus, les hors-la-loi descendent précautionneusement Djaq dans le puits. Arrivé au fond, il se penche sur Petit Jean, inanimé.
Djaq: Tu m'entends le costaud? Réveille-toi!...(Djaq ouvre sa fiole et verse quelques gouttes sur la blessure à la tête de Petit Jean)...Je t'en prie, réveille-toi. Là, ça y est... tiens respire ça! Ça va te faire reprendre tes esprits.
Djaq approche le liquide fumant des narines de Petit Jean qui reprend conscience en grimaçant.
Djaq: C'est bien, ça va aller.
Petit Jean se redresse doucement en toussotant.
Djaq: Tiens! Mets cette corde autour de ton pied!
Petit-Jean s'exécute alors que le Shérif et sa troupe sont sur le point d'arriver à la mine. Djaq empoigne la corde qui lui a permis de descendre et ordonne aux hors-la-loi restés en haut:
Djaq: Tirez!
Robin et ses compagnons hissent maintenant Petit Jean avec difficulté. Le Shérif arrive suivi de Gisborne et des soldats.
Much: Maître! Le Shérif! Qu'est-ce qu'on fait!
Robin: Tirez plus fort! Cramponnes-toi Petit Jean!
Djaq a atteint la surface tiré par ses amis sarrasins.
Much: Robin! Les voilà!
Robin: Cramponnes-toi! Encore un effort, on y est presque!
Petit Jean apparaît en haut du puit.
Robin: Tire sur la corde! Tire!
Sous les hourras de ses compagnons, Petit-Jean est enfin sorti du puits. Allan et Djaq se précipitent pour l'aider à se relever et le soutenir. Le Shérif n'est plus qu'à quelques petites dizaines de mètre.
Much dégaine son épée et fait front avec Will armé de sa hache. Les sarrasins s'enfuient dans la forêt. Robin rejoint ses deux amis.
Robin: Allez mettre Petit Jean à l'abri, je vais m'occuper d'eux.
Devant l'air déterminé de leur chef, Much et Will ne discutent pas ses ordres et se replient. Robin plante une poignée de flèches dans le sol devant lui et fait face aux cavaliers en approche.
Much: Tous à couvert dans la forêt! Vite courez!
Pas téméraires, Le Shérif et Gisborne se sont arrêtés en gardant une distance de sécurité entre eux et le hors-la-loi. Les soldats mettent pied à terre et deux d'entre eux se précipitent sur Robin qui s'en débarrasse facilement. Le Shérif est furieux, il s'en prend à Gisborne:
Le Shérif: Où étaient vos gardes? En train de prendre un rafraîchissement?
Robin saisit une des flèches qu'il a préparé, l'enflamme et court la tirer dans le premier puits. Deux nouveaux soldats l'agressent. Il les repousse à coups de pieds et en utilisant son arc pour les frapper. Des flammes s'échappent désormais du premier puit.
Le Shérif (en rage): Éteignez ça! Éteignez ce feu tout de suite!
Robin se hâte de tirer une autre flèche enflammée qui atterrit dans le deuxième puits. A nouveau, un soldat tente de l'arrêter. Robin l'assomme comme les précédents avec son arc puis court avec une troisième flèche enflammée vers le dernier puits. Il se place tout au bord et décoche sa flèche en direction du fond. Les trois puits sont désormais en feu.
Robin (ravi):C'est une impression où ça sent le brûlé dans le coin!
Il court pour rejoindre ses compagnons.
Le Shérif (aux soldats): Éteignez ce feu! Oubliez les hors-la-loi! Sauvez la mine!
Avant de disparaître dans la forêt, Robin se retourne et provoque une dernière fois le Shérif.
Robin: Il ne faut jamais oublier les hors-la-loi!
Robin rejoint ses hommes un peu plus loin dans la forêt. Les sarrasins sont partis mais Djaq est encore là.
Robin: Où sont les autres?
Djaq: Partis.
Allan: Hé! Rowan va regretter d'avoir manqué ça!
Djaq: Lui? Il est allé se venger de son ennemi.
Robin
(alarmé): Comment ça? Gisborne est ici!
Djaq: Non, sa femme... Il a décidé de lui briser le cœur en tuant sa femme.
Robin: Gisborne n'a pas de...
Robin s'interrompt soudain et blêmit. Il vient de comprendre les intentions de Rowan.
Much: Marian...

NOTTINGHAM:
Rowan vient d'arriver au tournoi et se présente auprès de l' homme qui gère les inscriptions.
L'homme: Rien ne fait davantage couler l'argent des pauvres que l'espoir d'en gagner. Ton nom?
Rowan: Rowan, fils de Dunn.
L'homme (en lui tendant un arc): Rowan, fils de Dunn. Tu préfères pas garder ton argent p'tit?
Rowan: Non, merci. C'est une pièce bien dépensée.
Rowan jette un regard à Marian, debout dans la tribune, en train de converser avec son père.

MINE DE TREETON:
Les soldats s'activent à jeter des seaux d'eau dans les puits de mine pour tenter de les éteindre. D'un seul coup, le premier puits explose, suivi du second et enfin du troisième.
Le Shérif (en colère): C'est fini! La mine est complètement détruite!... (puis hurlant après Gisborne) Vous auriez dû empêcher ça, imbécile! C'était forcément une cible de premier choix!
Gisborne: Sauf votre respect, Monseigneur, Robin des Bois devait être à Nottingham pour gagner la flèche... (tous deux réalisent au même moment qu'ils se sont fait manipuler)... Oh misère!
Le Shérif et Gisborne s'élancent au galop pour retourner à Nottingham laissant la mine se consumer derrière eux.

NOTTINGHAM:
Robin, Much et Will arrivent en courant à Nottingham. Rowan, dissimulé dans une échoppe face à la tribune, vise Marian avec son arc mais la jeune femme choisit ce moment pour partir. Will a repéré Rowan.
Will (désignant Rowan): Là-bas...
Robin: Il suit Marian! Venez!
Pour rejoindre Marian, les hors-la-loi sont obligés de contourner la cour encombrée. Pendant ce temps, Rowan a suivi Marian dans un couloir désert et, arrivant dans son dos, il la menace de son arc.
Rowan: Madame!
Marian se retourne et découvre Rowan qui pointe son arc sur elle.
Rowan: N'ayez crainte, ce sera bref... Je suis un bon archer.
Marian le reconnaît, elle essaie de le raisonner en lui parlant très calmement.
Marian: Ton père est mort à la mine, n'est-ce pas...
Rowan: Comment le savez-vous?
Marian: C'est difficile à expliquer mais... mais il devait sans doute t'aimer très fort parce que... tout le monde sait que c'est dangereux de descendre dans cette mine.
Rowan (la gorge nouée): Je lui avais dit de ne plus y aller.
Marian: Il voulait que vous ayez à manger, toi et ta famille...
Rowan (en colère): Votre galant savait très bien qu'il risquait sa vie!
Marian: Ton père devait le savoir lui aussi.
Rowan: Je suis venu vous tuer. Je veux qu'il souffre! Qu'il comprenne ce que c'est que le deuil!
Marian comprend que sa vie est en danger, elle garde pourtant son calme et choisit soigneusement ses mots.
Marian: Au risque de le payer de ta vie?
Rowan (rageusement): C'est tout ce que Gisborne mérite!
Marian: Ta mère va perdre l'homme de la maison deux fois de suite. Tu as pensé à sa souffrance à elle?
Rowan (la gorge nouée): Je ne peux pas ne rien faire, rester là à attendre les bras croisés.
Marian: Écoute, si tu veux faire souffrir le Shérif, tu dois gagner la flèche d'argent! Tu dis que tu es un bon archer, sers-toi de tes talents! Tu n'auras qu'à faire fondre l'argent pour en faire des pièces. Tu pourras nourrir ta famille pendant des mois, dédommagez les veuves des autres mineurs... à moins que tu ne préfères tirer sur une femme sans défense.
Marian perçoit une hésitation chez Rowan, elle en profite pour faire demi-tour en prenant le risque de lui tourner le dos. Pas certaine de l'avoir convaincu, elle s'éloigne très lentement. Rowan abaisse son arc. C'est à ce moment que Robin apparaît au bout du couloir face à Marian. Il semble particulièrement inquiet.
Robin: Marian...
Marian (un peu froidement): Mieux vaut tard que jamais, je suppose... Fais en sorte qu'il remporte le tournoi et la flèche d'argent.
Marian s'en va, abrégeant la discussion. Robin la regarde partir, encore troublé par ce qui aurait pu se produire puis il se tourne vers Rowan qui sanglote.
Rowan: Robin... Aidez-moi...

Le tournoi n'est pas terminé. Marian a repris sa place dans la tribune.
Le héraut: Le prochain concurrent est prié de s'avancer. C'est à présent le tour de Rowan, fils de Dunn!
Un homme dans la foule: Allez! Vas-y Rowan!
L'archer s'avance sur la ligne, une capuche couvre en partie son visage. Alors qu'il relève son arc pour viser la cible on peut reconnaître Robin qui a pris la place de Rowan. Il décoche sa flèche qui vient se planter en plein cœur de la cible: un tir parfait! La foule l'acclame et sous sa capuche, Robin esquisse un sourire de satisfaction. C'est le moment où le Shérif fait son apparition, juste à côté de la cible. Il examine la flèche fichée en plein milieu et à son tour il applaudit.
Le Shérif (enthousiaste): Bravo!
Alors que Marian et Sir Edward se lèvent pour se joindre aux applaudissements, Robin effectue une petite révérence à l'intention du Shérif.
Le Shérif: Robin des Bois!
Gisborne (aux soldats qui encadrent le tournoi): Emparez-vous de lui!
Robin s'élance dans la foule, les habitants de Nottingham tentent de protéger sa fuite en s'interposant entre lui et les soldats.
Une femme: Non, laissez-le!
Une certaine confusion règne dans la cour jusqu'à ce que deux soldats réussissent à immobiliser l'archer. Ils le traînent jusqu'à la tribune. Marian est livide. Le Shérif s'approche et ôte la capuche de l'archer faisant apparaître le visage souriant de Rowan. Gisborne lève les yeux au ciel en voyant qu'une fois de plus ils ont été dupés. Le Shérif n'apprécie pas la surprise. Quant à Marian, elle est visiblement très contente et soulagée. Après avoir échangé discrètement de place avec Rowan, Robin s'est glissé sous le plancher de la piste construite entre la tribune et la cible. Il a rampé et est ressorti à l'autre bout où il a été accueilli par Will et Much.
Robin (à Much): Cette flèche va permettre aux mineurs de nourrir leurs familles tout l'hiver. C'est une bonne chose! Tu ne crois pas?
Très heureux, il quitte Nottingham avec ses compagnons.

FORÊT DE SHERWOOD:
Robin, Will et Much sont de retour au camp.
Petit Jean (désignant Allan à Robin): Lui, il est dérangé!
Allan est en effet blanc comme un linge et nauséeux. Robin rit.
Robin: Rien à manger et à boire pendant un jour et une nuit et il n'y paraîtra plus!
Much: Oh, c'est aussi bien étant donné le peu de viande qu'il reste.
Robin: Much! Tu ne devais pas jeûner toi aussi?...(levant les yeux vers le ciel)...Tu as fait une promesse!
Much: Non...
Robin: Tu as fait une promesse...(montrant les cieux) à Notre Seigneur!
Much: Qui vous dit que c'est lui qui nous a sorti de là?... On s'en serait peut-être sorti de toute façon! Et si c'était grâce à lui, il nous aurait envoyé un signe... Et moi, j'ai pas vu de signe donc je vais préparer un feu, cuisiner, et rien de ce que vous direz ou ferez ne m'arrêtera!
La simple évocation du mot "cuisine" donne des spasmes à Allan. Quant à Robin, il est fort amusé par la mauvaise foi de Much.

*** Épilogue ***

NOTTINGHAM:
Le tournoi est terminé, personne n'a égalé la performance de Rowan (ou plutôt de Robin!).
Le héraut: Le champion du tournoi du Shérif et vainqueur de la flèche d'argent est Rowan, fils de Dunn!
La foule acclame Rowan et Marian lui remet en souriant la précieuse flèche d'argent. Le Shérif jette un regard furieux à Gisborne.

FORÊT DE SHERWOOD:
Much tente d'allumer un feu pour cuisiner. Il est stupéfait de voir un rayon lumineux éclairer le foyer et le bois s'embraser! En fait, le "miracle" est l'œuvre de Djaq dissimulé derrière un rocher un peu plus haut, qui a utilisé sa loupe pour allumer le feu. Djaq est enchanté de la farce qu'il joue à Much.
Much (ébahi): Ah! Ah! … C'est un signe!
Robin a repéré Djaq, il a du mal à se retenir de rire devant la naïveté de son ami.
Much: Ah! Ça signifie que Dieu m'ordonne de jeûner! ...
Il voit avec stupéfaction un lapin atterrir à côté de lui et scrute le ciel.
Much: …Ou bien peut-être qu'il veut que je mange? ...
Much regarde partout autour de lui cherchant une réponse divine quand un deuxième lapin atterrit à côté du premier.
Much: …Que je mange beaucoup?
Les interrogations de Much font sourire Petit Jean. Même si la situation l'amuse, Robin décide que la plaisanterie a assez duré.
Robin: Djaq! Viens donc te joindre à nous!
Much regarde avec étonnement Djaq sortir de sa cachette.
Djaq: Pour toujours?
Robin (en souriant): Ma fois, je pensais simplement au dîner mais...
Djaq: Et moi je pensais pour toujours. Mais peut-être que j'aurais dû laisser mourir votre ami "le costaud"? Comme ça il y aurait eu une place de libre...
Will (à Djaq): Ce serait imprudent de faire ça... de te joindre à nous.
Robin: Imprudent pour nous ou pour lui?
Will: Non, pour elle!
Petit-Jean n'en revient pas. Djaq lance un regard furieux à Will tandis que Robin sourit.
Robin: C'est bien ce que je pensais. Dis-moi comment tu t'appelles? Ton vrai nom je veux dire.
Djaq: Safiyya.
Robin: Safiyya ...
Djaq: Mais je préfère que tu m'appelles Djaq.
Robin: Djaq... Eh bien, c'est ton savoir qui a sauvé Petit Jean, tu lui as sauvé la vie. Nous te sommes donc éternellement redevables... (il se tourne vers ses compagnons) L'un d'entre vous s'oppose-t-il à l'entrée d'une femme dans le groupe?
Tour à tour, les hors-la-loi hochent négativement la tête. Djaq est heureuse de faire partie de la bande.
Much (à Djaq): Est-ce que tu sais...
Mais Djaq ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase.
Djaq: Non, je sais pas cuisiner!
Much (déçu): Ah...
Robin: Bien! Alors on va devoir se mettre aux fourneaux!
Le mot "fourneaux" déclenche de nouvelles nausées à Allan.
Much (à lui-même): Si cette chose avec le feu... c'était Djaq, et pas... un signe de Dieu... ça signifie que je peux manger? ou...
Much cherche une réponse dans le ciel. N'y voyant aucun signe, il décide de grignoter un petit morceau de pain. Alors qu'il vient de le mettre dans sa bouche, un coup de tonnerre retentit. Aussitôt Much recrache le morceau de pain et, croisant les bras, il se résigne à jeûner.

*** Fin de l'épisode ***

Ce script a été réalisé par Allthingsrobin sur le site Hood Winked.
This transcript was made by Allthingsrobin on
Hood Winked.

TREETON MINE. EXTERIOR ABOVE GROUND.
An anxious crowd is gathered, talking and crying. Rowan rushes in past stretchers being borne by men.
ROWAN : Out of the way! Get out of my way!
Rowan’s father and another man pull someone from the shaft. Rowan stops by his parents.
ROWAN’S FATHER : Son, you’re too late. Your uncle’s dead. Rowan is horrified. They’re all dead! He slams his hat into a pit. Rowan hugs his mother and looks around at all the bodies and grieving women.
Gisborne rides in.
ROWAN : Here, Father. Gisborne’s coming. Tell him. Go on, tell him.
Rowan’s father steps in front of Rowan to confront Gisborne. Father, tell him his mine’s a death trap. You’ll not be working down there no more.
Gisborne dismounts and approaches Rowan’s father.
ROWAN’S FATHER : We’ll not go down there again.
GISBORNE : You will do as I say.
ROWAN’S FATHER : My brother’s dead.
GISBORNE : And your behaviour suggests that you’d care to join him.
ROWAN’S FATHER : We’re on strike. Till it’s shored up proper, you’ll not get a miner down that death pit of yours again.
GISBORNE : Steps forward. Quietly You’d rather die here?
ROWAN’S FATHER :Yes. I’d rather my soul roamed free up here than get trapped down there again.
Gisborne turns around as the Sheriff rides up and dismounts using a guard as a footstool.
SHERIFF : to the crouched guard, pointing Stay.
Gisborne walks over to the Sheriff.
GISBORNE : They claim that they would rather die than go back down.
SHERIFF : You’re giving them choices?
Gisborne walks back to Rowan’s father and stabs him.
ROWAN : What are you doing?
Rowan is horrified and another miner has to restrain him from attacking Gisborne.
SHERIFF : Smiles. Very good, Gisborne. Steps over to the miners. Well, enjoy the strike. It’ll make you feel... much better. Goodbye. Waves and turns to leave. To Gisborne: They’re all sacked.
GISBORNE : Really? My lord, we need the mine working...
SHERIFF : Sarcastically repeats Really? Sighs. Forward planning, Gisborne. It’s all under control. There will be fresh workers arriving who will do as they’re told. Steps on the guard to mount his horse. Aloud to the miners By tomorrow morning, this mine will be working! Starts horse. Unlike you lot!
Rowan glares at Gisborne from his hands and knees.
GISBORNE : Turns around to the guards. Bury this man’s body with the others. His family will pay for the grave. They will not work, they will not be fed, until I see fit. Anyone giving them assistance will hang. Turns around to the miners You’re all sacked! Go home!

OPENING CREDITS

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS' CAMP. EARLY MORNING.
Robin stands with one foot on a large boulder and an arrow set ready in his bow The others are still asleep as Robin looks for any sign of movement from them. Little John yawns. Much starts to stir. Robin, delighted, aims at Much. Much stretches a hand up by a branch over his head and Robin shoots the arrow between his .ngers, a small chunk of bread skewered on it. Much is startled, as is Little John. Robin silently chuckles
.
MUCH
: Annoyed I knew you’d be like this. Stands. You know...
Much tries unsuccessfully to pull out the arrow as Robin puts another chunk of bread on an arrow
.
... if you’re so bothered about the archery competition—
ROBIN
: Interrupts, protesting too much I’m not!
MUCH:
Looks back at Robin, still pulling on the arrow. If you’re so bothered... Much pulls his arrow free as Robin .ts the new one in his bow ... we could always have a little competition here.
ROBIN : I don’t want to be in the archery competition. Aims near Little John. Even if there is a silver arrow for the winner.
Robin shoots the arrow past Little John’s dodging head to a branch above Allan’s head. Allan jumps awake. Robin chuckles.
MUCH : Still annoyed and eating the bread. Just as well. Because by the time we’ve done a little hunting... Allan takes the arrow and bites at the bread ... and had ourselves a decent feast, there’ll be no time to go to Nottingham and get ourselves hanged.

TREETON MINE.
Rowan is standing by his father’s grave. The wrapped body lies by the edge
.
ROWAN
: Father, I will avenge thee. Gisborne will pay.
A horse whinnies. Rowan looks back to see the Nightwatchman, who tosses a bundle at his feet
.
Food parcels ? You can’t give to us. Gisborne’s forbidden it. The Nightwatchman turns his horse around and leaves. He has spies everywhere!
The Nightwatchman gallops off, but runs into Gisborne, who swings his sword at the horse. The horse rears, dumping the Nightwatchman off its back
.
GISBORNE
: Nothing like a tragedy to bring out the do-gooders. Where is your leader?
The Nightwatchman gets to his feet and grabs the bridle, staring at Gisborne
.
Where is Robin Hood? The Nightwatchman stares. Gisborne advances. Or are you alone? Does Robin Hood think himself too important to do his own mischief now? Pauses, then puts a hand to his ear. Hm? A man of few words? No matter. I’m sure I will hear your voice when you plead for your life.
Gisborne nicks the Nightwatchman’s left arm with his sword, but he only sucks in his breath at the pain.
Not even an ouch ? Ouch costs nothing.
The Nightwatchman is looking at his wound.
Surely you could utter an ouch.
The Nightwatchman suddenly backslaps Gisborne hard, turns around, turns the horse around and leaps onto its back as it is galloping away. Gisborne turns around, trying to look like nothing happened to anyone who might be watching, then sheathes his sword.

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS' CAMP.
A cowbell, suspended from a branch, is hit twice in rapid succession, ringing as the arrows hit it. Robin is giddy and laughing at his feat.
ROBIN : Ha-ha!
Little John stares at him like he’s crazy. Will scrambles down the hill.
WILL : The trap worked! We caught one!
Robin looks at him.
A cart! Let’s go! Let’s go!
They all scramble to their feet and run after Will.

ANOTHER PART OF THE FOREST.
Brooker, a slave dealer, is trying in vain to lift the cart’s wheel out of a hole.
BROOKER
: Heap! Rubbish heap! And you! Points to the horse. Rubbish heap!
The gang sneak up on him, surrounding him. As he gives up, he notices them. He takes his purse from under the seat and throws it on the ground
.
Here. It’s all I have of value. Take it!
Robin looks at Much and nods at the purse. Much gets it and looks inside. He holds up a glass lens
.
MUCH : Pretty. Not very appetizing.
They all hear a muffled moan. Brooker puts his head back, frowning.
ROBIN : Livestock?
BROOKER : Take one. And let me on me way.
Robin walks over to the cart.
They’ll work for you. They understand simple commands.
Robin pulls back the canvas to reveal a boy’s face.
New men for the Sheriff ’s mine.
MUCH : Slaves ? Stares at the cart.

KNIGHTON HALL. INTERIOR. MARIAN’S CHAMBER.
Marian is washing her wound over a washbowl by the door, dressed in her undergarments. Downstairs the door opens.
EDWARD : Sir Guy?
GISBORNE : Is she home?
Marian can’t believe he’s here.
EDWARD : Yes. Come through.
Edward goes upstairs as Marian dries off her arm and winces.
MARIAN : Father.
EDWARD : You’re hurt?
MARIAN : I caught it on a splinter on the door.
EDWARD : Let me see.
MARIAN : No, no, no. It’s nothing. Turns into her room. What does Gisborne want?
EDWARD : I don’t know. Come on. Come down.
Marian puts on her dressing gown and follows her father downstairs.

MAIN ROOM.
Gisborne is waiting by the fire. Marian crosses to him.
GISBORNE : Marian.
MARIAN : To what do we owe the honour, Sir Guy?
Gisborne paces nervously in front of the fireplace.
GISBORNE : Slightly embarrassed. Today I am attending... clears throat. I’m sure you would expect, as you yourself may also have the intention. But I thought, even so, that would not necessarily make my question redundant.
MARIAN : Attending...?
GISBORNE : Frowning The Sheriff ’s fair.
MARIAN : Oh.
GISBORNE : So what’s your answer?
MARIAN : Chuckles Forgive me, Sir Guy, I do not understand the question.
GISBORNE : I am inviting you to the fair as my personal guest.
MARIAN : Hesitantly, looking for an excuse I fear I would not be good company. I’m tired.
GISBORNE : Scoffs You’re ashamed of your hair. But I thought of that. Picks up an elaborate hexagonal box. I have a gift for you. It’s a shawl... you can...
MARIAN : Smiles politely I didn’t sleep well, that is all.
GISBORNE : You’re declining my invitation?
EDWARD : Marian is delicate. She has wounded—
GISBORNE : Interrupts Wounded?
MARIAN : Quickly Pride. Wounded pride. My hair, as you guessed. Thank you. Takes box.
GISBORNE : Confused So you will come?
Marian opens the box lid and smiles at Gisborne.
Good! It should be an interesting day. The Sheriff is convinced that he’ll lure Robin Hood. He’s put up a silver arrow as a prize.
EDWARD : Silver ?
GISBORNE : Yeah, but it won’t work. Hood is delegating his crimes to lackeys now. I confronted one of them this morning.
MARIAN : An outlaw ?
GISBORNE : Looking at Marian Or a disguised villager. I’ll find him. He is marked. I inflicted a wound to his arm.Edward glances at Marian. I was being kind. I should have killed him.
Marian catches her father’s look, but smiles at Gisborne. Edward puts two and two together.
Well, I’ll send a coach for you then. Marian nods. Good day... Marian looks down. Smiles slightly ...my lady.
EDWARD : Opens the door Sir Guy.
Gisborne leaves and Edward closes the door, staring at Marian, who stares back.
I think you owe me an explanation, young lady.
Marian sighs and goes upstairs.
It was you, wasn’t it?

MARIAN’S BEDCHAMBER.
MARIAN : There are people starving. People whose menfolk have died at the mine. Should we do nothing?
EDWARD : Follows her upstairs. What ? You think you’re Robin Hood now ?
Scoffs and closes her door behind her, shutting Edward out.
Is that it ? You’re in competition with Robin ?
MARIAN : This is no competition. I’ve been helping people far longer than him.
EDWARD : How much longer?
MARIAN : Three years.
EDWARD : I do not know you at all, do I ?
Marian says nothing.

SHERWOOD FOREST. BROOKER'S CART.
The gang have dug out the cart and brought it to a place out of sight of the road.
MUCH : to Allan I never thought I’d see this again. Outrageous. A disgrace. Trading people.
Robin walks over to Brooker who is sitting under a tree.
ROBIN : Would you like some more wine?
Brooker smiles, takes the flask and drinks. Robin walks over to Allan and Much. They talk quietly.
ALLAN : I’m not being funny, but... you brought him here for a picnic?
ROBIN : We need him. He’s our way into the mine.
MUCH : There is no way into the mine.
ROBIN : We are going to stop this. This is a gift. We’re going to close the mine, once and for all. We will stop this human trafficking.
BROOKER : Laughs heartily I thought you were gonna slit me throat... or worse.
ROBIN : Walks back to Brooker We don’t do throat-slitting. It’s too messy. Now you’ve eaten, I would like to feed your prisoners.
BROOKER : Not meat. It makes them spirited, see. Oh, and keep your distance. Don’t let them breathe near you. Disease. Some of our soldiers dropped dead after getting too close.
WILL : Standing by the cart Dropped dead?
BROOKER : Aye. One minute, stood there, strong as you. The next... brains dripping from their nostrils. Brooker sniggers at Will’s disgusted reaction as Will stares uncertainly at the slaves. Brooker’s sniggering turns into a hacking cough and he spits on the ground. Water. That’ll do ’em. They had some scraps earlier. Robin tosses the water flask to Will.
There used to be a decent living to be made from selling folk. Then the Pope goes and bans trading Christians. Thank heavens King Richard likes his wars abroad.
Drinks wine. Will is staring still, water in hand.
ROBIN : Will? Will looks back at Robin. They need water.
WILL : Yeah, I’m on it. Still staring.
ROBIN : Look, you seriously don’t believe there’s—
WILL : Interrupts, protesting No!
ROBIN : Well, give them water. Can’t you see they’re suffering enough?
WILL : I notice you’re not doing it.
ROBIN : Sighs and takes the flask from Will Listen, there is no disease. It’s ignorance and superstition and...
Robin gets an idea, smiles and kisses Will’s cheek.
You are a genius. John ?!
Robin hands the flask to the prisoners as Little John walks over to Robin.
Have a drink with our friend.
LITTLE JOHN : What?
ROBIN : Quietly I need to find something in the forest. I need some time. If he loses consciousness, then so be it.
Robin nods knowingly and taps Little John in the stomach. Little John sets down his staff, picks up the wine flask and starts off towards Brooker, then understands what Robin wants.
LITTLE JOHN : Turns to Robin No consciousness.
Robin smiles, Little John nods and then grins at Brooker, who grins back. Little John punches Brooker in the jaw, knocking him out. The others wonder what Robin is up to as Little John takes a drink of wine and grins.

TREETON MINE.
Rowan is kneeling by a grave as Gisborne and the Sheriff arrive with guards. He grabs a large rock from the grave and stands by the path with it.
GISBORNE : Could have been worse. If you’d not ordered the slaves, we’d have had to close the mine.
SHERIFF : Slaves? I prefer “outworkers.” This... indicates the wailing women... this mourning, it is tiresome, isn’t it? Outlaw it. At least nobody will grieve for our new workers when they turn up.
The women are wailing. Rowan follows them with his rock.
Uh! Stops and glances at the widows. Women! How do they manage to hit that particular pitch that makes you want to pierce your own eardrums with a stick ? Never marry, Gisborne, hm ? Women, keep them at a distance. Think... think leper.

KNIGHTON HALL. EXTERIOR.
Gisborne’s coach is waiting. Edward walks to it and opens the door. Marian catches up.
MARIAN : Soon after Robin went to war, you remember I was ill ? Edward nods. Sarah, the cook, used to look after me. She was always so jolly and one day she didn’t come. The physician who visited me told me her daughter was seriously ill and had been for a long time. So when you were asleep, I visited Sarah and I gave her daughter my medicine.
EDWARD
: Very noble, but if you are caught now—
MARIAN : Interrupts Sarah was so shocked that I should care about anything in her world. And that’s when I decided that I could go to war, too. I could go to war against poverty.
COACH DRIVER :Sir Edward, my lady ? Sir Guy is waiting.
Edward and Marian climb into the coach.

SHERWOOD FOREST. BROOKER'S CART.
Much holds up a bit of plant root, looking at it suspiciously. Robin sits on a rock.
ROBIN : We need to get rid of the guards at the mine. Points around at the gang. One of you has to travel in the cage as a prisoner. We need a man on the inside to start the rumour of Turk flu.
MUCH : A volunteer?
ROBIN : Yes, Much. Thank you.
MUCH : Passes the root to Allan Allan?
Robin chuckles.
ALLAN : Takes and smells the root And what, I eat this, do I?
ROBIN : No! Just chew. There is nothing to fear. Once the guards believe that the prisoners have a disease they’ll run for their lives!
MUCH : Oh, surely only the stupid amongst them is going to fall for it. I mean... Turk flu?
ROBIN : Controlling his frustration People fear what they don’t understand.
WILL : I wasn’t scared.
Little John and Much giggle.
MUCH : No.
ROBIN : Stands Will, you proved my point. If even you had doubts, the Sheriff ’s men... Much opens Brooker’s purse, standing by the cart ... they’ll be a pushover!
MUCH : It’ll never work! I have another suggestion. Instead of relying on the Sheriff ’s men being as stupid as—
Much points back with the purse in his hand and the boy grabs it.
Hey ! Let go !
DJAQ : It’s mine! Stolen!
Little John and Robin step towards the cart.
ROBIN : Peers at Djaq in the cart You speak English!
Much stares at Robin. Allan, who was watching the road, whistles a signal at them. Brooker is coming round. Little John punches him out again.

A ROAD TO NOTTINGHAM THROUGH THE FOREST.
The coach with Edward and Marian passes by, the gang watching.
ALLAN : You’re not going to like this, Robin, but I think that’s Marian in Gisborne’s coach.
WILL : She must be going to Nottingham to the Sheriff ’s fair.

TREETON. ROWAN’S HOUSE. INTERIOR.
Rowan is chastising himself for the day’s event.
ROWAN : Why did I do that? Why did I tell him to stand up to Gisborne? I should have just kept me mouth shut. I told him to stand up for himself, but what did I do ? Gisborne and the Sheriff walked straight by me and I did nothing. To his mother: You and me, we’ll get through this. Don’t worry. I’m not going to do anything stupid. Why would I do anything stupid ? Hugs his mother. There’s just something that I must do. I’ll see you later. I’ll see you. Leaves the house.

SHERWOOD FOREST. BROOKER'S CART.
Brooker is on the cart’s seat, still unconscious. Much walks to the cart and Djaq quickly puts down the lens he had been using to focus the sunlight on the rope tying the door closed.
MUCH : As-Salaam.
DJAQ : As-Salaam.
MUCH : Looks around I have a simple yet effective way of gaining your freedom. And... a lot less dangerous than riding into a heavily guarded mine.
DJAQ : Opening the cage That is simple and effective.
MUCH : Huh? No. This is clever. Renounce your god. Then nobody can buy or sell you.
DJAQ : Renounce my god?
MUCH : And claim you believe in the Christian one. But it’s all right, because gods are all-knowing, so your god will know you’re only pretending.
DJAQ : Why would I pretend to be Christian? You kill my people in the name of Christianity.
MUCH : Shh. Christians cannot be traded. The Sheriff will not buy you. You can go free and we can go home and eat.
DJAQ : So if it’s that easy, you do it. Renounce your god.
MUCH : Me?
DJAQ : You do not trust that he can see into your heart?
MUCH : Unsure Of course, I trust He can... I could renounce him, like that.
Much snaps his fingers. Djaq stares sceptically at him.
I do not believe in God. Nods. No, I don’t. There.
Allan grabs Much’s shoulders and Much jumps, startled. Djaq smiles.
ALLAN : Come on! Help me tie Brooker up.
Much looks at Djaq and sees him smiling. Much turns to follow Allan and looks up at the sky.
MUCH : I do, obviously.

TREETON MINE.
The Sheriff and Gisborne are waiting for the slave trader to arrive.
SHERIFF : Where’s the trader? Of course, by now, I should be at home with a goblet of fine red wine. Tosses a rock into a cart. Hm? Watching your archer, what’s his name?
GISBORNE : Michael the Red.
SHERIFF : Michael the Red. Yes. Tosses another rock.
GISBORNE : My lord, if you would prefer to go back to Nottingham, I’m happy to stay here and—
SHERIFF : Interrupts And what? Leave you in charge of the mine? Sorry, remind me exactly how much iron ore have you brought to the surface today? To the sergeant: You! Can’t you get them to do some manoeuvres or something ? Nearest I’ll get to any entertainment today. Tosses a rock. Oo!
The sergeant gets the men together and marches them around as the Sheriff chants along merrily.

OVER THE HILL FROM THE MINE.
The gang can hear the guards being put through their paces by the sergeant. Brooker’s arms are tied to his cart. Robin, Little John and Will look down onto the mine.
ROBIN : We send Brooker in. When the Sheriff and Gisborne leave for Nottingham, Allan does his thing, then we strike.
They go back to the cart. Brooker is now awake.
To Brooker
: Now, this is what we do. You sell your prisoners to the Sheriff, just as you planned. Allan will be right behind you, disguised as a prisoner. If you give us away, be warned: we may have to review our policy on throat-slitting.
LITTLE JOHN : Fire! There’s a fire!
They all race to the back of the cart where the rope fastening the door closed is burning. Will knows it was Djaq.
MUCH : Punishment from God! It’s all my fault! Will pulls the rope off as Much continues to repent. Oh, I’m sorry, Lord! I do believe, I do!
ALLAN : Much, will you shut up?
As the rope drops down, Djaq tries to open the door but Little John holds it closed.
ROBIN : How did you light that fire?
DJAQ : Let us go!
ROBIN : We are trying to help you.
DJAQ : You’ve stolen us to sell to another. You’re no better than him!
ROBIN : Please, let me explain. Then if you do not wish to help us, then you are free to go. You have my word. Djaq is silent. What is your name?
DJAQ : Waits a moment before answering Djaq.
ROBIN : Djaq. We will help you escape. But if you leave now, the Sheriff will still need workers for his mine. More prisoners will arrive next month. People like you. We are going to destroy the mine but we need your help.
DJAQ : How will you help us escape?
ROBIN : The Sheriff will pay for you. And we will give you the money, and we will guide you to the people who will find you a safe passage to the port.
DJAQ : You made us the enemy, and now you play protector ? Robin glances away, frustrated. And ask for our help?
ROBIN : Opens the door to the cart Let them decide. If you want to take your chance with freedom now, then go.
One of the prisoners speaks Arabic to Djaq.
ALLAN : to Robin What they saying?
Robin shrugs.
DJAQ : He says that if you do not let us go, he will kill you.
ROBIN : Chuckles That is not he said. He said, “nou sa lei.” That means pray. The prisoner smiles. Is that what you want to do ? Wash and pray? Pray ? Nou sa lei ? The prisoner nods, smiling. Robin holds out his hand (touché). And then will you help us ? Please ?

TREETON MINE.
The guards continue their manoeuvres. Much and Robin watch, waiting for the Saracens to finish.

NEARBY IN THE FOREST.
Meanwhile, Djaq has taken off his shirt, washed, and is drying off when Will finds him.
WILL : Walking around to him through the brush Robin says that we have to g—
Djaq, startled, turns around quickly to face Will, her chest bare for him to see. Will stops in mid-sentence, astonished at the sight, staring.
DJAQ : You spy on me! She covers her chest with her towel.
WILL : Voice cracking No! Robin, he... we h— we have to keep...
Djaq pushes past him. Will watches her go and a branch slaps back in his face.

TREETON MINE.
Brooker drives the cart in.
ALLAN : Behind the canvas cover, to Brooker Remember, if this goes wrong, you will die!
Brooker stops the cart and gets down. The Sheriff strolls over to meet him.
SHERIFF : This, er... lateness?
BROOKER : I went round t’ forest. Didn’t want to risk the outlaws.
SHERIFF : Did I ask for a route? No! Next month, you will be on time. Do you understand ?
BROOKER : I will be on time next month, my lord. Pulls the cover off the cart
SHERIFF : To a guard Shackles.
Brooker opens the door and pulls out the men one by one.
Chuckles slightly
: I like it. This is good.
The Sheriff stops Djaq after she gets out.
You don’t expect full price for this one? He has no muscle.
BROOKER : He has spirit!
SHERIFF : Spirit? I’ve seen more spirit on cheese.
Djaq spits on the ground at her side. The Sheriff looks at a guard, then slaps her.

A HILL OVERLOOKING TREETON MINE.
Rowan appears with a determined look on his face, a rock in his hand. Robin grabs him from behind, putting his hand over his mouth, and pins him to the ground.
ROBIN : Who are you?
ROWAN : I’m Rowan, son of Dunne. And I’m going to kill Gisborne.
ROBIN : If you do that now, the mine will stay open. You will sabotage our plan and you will put one of my men’s life in danger.

TREETON MINE.
SHERIFF
: If any die within the month, I’ll take it off your next bill. Brooker nods.
To Gisborne
: Pay the man, Gisborne.
Gisborne tosses Brooker a purse
.
Good, so to work. Iron! Points to the the mine. Iron! The Sheriff and Gisborne turn to leave

A HILL OVERLOOKING TREETON MINE.
Rowan struggles to get free as the horses gallop away
.
ROWAN
: I can’t let him get away!
ROBIN
: If the Sheriff or Gisborne dead would help Nottingham, I’d have killed them months ago.
ROWAN
: But they deserve to die!
ROBIN
: Wouldn’t you rather see them lose the things that mean everything to them ?
ROWAN
: Like what ?
ROBIN
: The mine. Iron ore is their strength. Their power.

TREETON MINE.
A whip cracks. A guard pushes Allan to the shaft.
GUARD : In!
ALLAN : Dressed in an Saracen costume with a cloth over his face, looks down into the shaft, then kneels at the guard’s feet. Give me a separate job, please! I’ll work twice as hard!
GUARD : Pulls down Allan’s face covering. You’re not a prisoner of war. You’re English.
ALLAN : I’m a deserter. There were loads of us, but... It’s the Turk flu. It’s wiped out everyone except me.
GUARD : Sceptically The Turk flu?
ALLAN : We English have no resistance. Foaming, writhing, rotting. Coughs twice One man caught it from as close as I am to you. Within minutes, this black liquid oozed from his nose.
GUARD : Just get to work.
The guard hands Allan a pick and shoves him onto the ladder. Allan reluctantly goes down.

NOTTINGHAM TOWN. MARKETPLACE.
The Sheriff dismounts by a large target at one end of a large platform. Marian and Edward are waiting at the far end of the platform opposite the target, in front of a covered raised stand. Marian has her new shawl tied like a belt around her waist. She is fiddling with its tail when she sees Gisborne and quickly drops it.
The Sheriff and Gisborne climb up the steps to the platform in front of the target. The Sheriff waves to the crowd as they walk towards Edward and Marian
.
SHERIFF : I don’t know what is worse. Wailing widows or prancing peasants. Can you see the man who you fought with ?
GISBORNE : Short and injured. Although the injury would be beneath his left sleeve. Perhaps I should order them to remove their sleeves?
SHERIFF : Perhaps you should remember who it is that gives the orders?
They reach Edward and Marian.
GISBORNE : Marian.
MARIAN : My lord. Bows her head.
SHERIFF : Quietly Lepers, Gisborne. Lepers.
The Sheriff and Gisborne walk past Edward and Marian, heading for the stand. Edward and Marian look at each other and follow.

TREETON MINE.
Allan follows a prisoner, who is holding his stomach, up the ladder and crawls along the ground.
ALLAN : Lord save me! Save me!
Allan crashes into the previous guard, who points at the Arab.
GUARD : Kill him! Quick!
ALLAN : Holds up his hand. No! His blood will poison the air. If you’re gonna kill someone, kill me, please. Whining I can feel it starting. Don’t let me suffer. Black thick liquid oozes from his mouth.
GUARD : What’s that?
All the guards are disgusted at the sight. “What’s wrong with him?” “Quick!” Allan keels over.
GUARD : Let’s get out of here!
All the guards run away. Brooker tries to make a break for it, but Allan grabs his foot and holds him. Robin, Little John, Much and Will run in. Brooker tries to get up, but Allan is doing his best to hold on to his foot. Little John runs up to him.
LITTLE JOHN : Hey!
ROBIN : John, keep him conscious!
ALLAN : Robin! Little John grabs Brooker. Robin! Much runs and sets kindling and flint on the ground. What is this stuff ? Tastes weird.
MUCH : To Will Catch!
Much tosses a sheaf of kindling to Will, who catches it on the run.
ROBIN : Leaning over Allan You’ll be fine as long as you don’t ... Allan grimaces and swallows ... swallow it. I said, don’t swallow it! You’ll be fine.
To Much and Will: Lay fires! Around those beams and inside!
Will buries his broadaxe in a post.
ROWAN : Let me light them. I’ll burn the place to the ground.
MUCH : I don’t think so. We’ll do that.
ROBIN : No! Let Rowan. For his father.
Robin nods to Rowan, who nods back.

NOTTINGHAM TOWN. THE SHERIFF’S FAIR.
The Sheriff is addressing the crowd, standing in front of his chair in the stand opposite the target. Gisborne is sitting in his chair behind him, Marian to his right, Edward to the left.
SHERIFF : Thanks to the rogue element amongst you, I have been forced to introduce new security measures. The guilty object to security because the guilty have something to hide. So, I expect your full co-operation.
The Sheriff motions to a guard, who puts a sword at a townsman’s throat and forces him up onto the platform.
No man shall wear a sleeve on his left arm.
Another guard pulls off the man’s left sleeve. Marian’s eyes flicker at Gisborne. The Sheriff looks at the man’s bare arm as the other peasant men roll up their left sleeves.
Oh and, er... do have a lovely fair. Quietly: Thank you.
The Sheriff sits down and the music resumes. The Sheriff watches closely as the men roll up their sleeves, looking for a wound. Edward glares at Marian, who tries not to look guilty.

TREETON MINE.
Little John holds Brooker with his staff holding Brooker’s arms behind his back. Robin snaps off Brooker’s purse.
BROOKER : Can I not keep the money?
ROBIN : You are a despicable, heartless, soulless slave trader, lucky to escape with your life.
MUCH : Working the fire That’s a no.
ROBIN : Now go.
LITTLE JOHN : Go?
Robin jerks his head and Little John roughly removes his staff.
BROOKER : Ah! I’ll see that you suffer! Runs away.
Little John makes to hit him with his staff and mutters “yeah!” as Brooker runs off.
MUCH : Walks over to Robin, abandoning his fire. You’re letting him free ? Master, surely he’ll run straight to the Sheriff of Nottingham and then the Sheriff and Gisborne will get on their horses...
Robin is nodding quickly.
Oh, I get it.
WILL : Get what?
MUCH : They come here, you go to your fair.
ROBIN : Facetiously Much as it saddens me to drag Gisborne away from his wooing.
ROWAN : Gisborne’s wooing?
ROBIN : Exaggerated sadness Yes. Marian ! To Djaq: Remember the road I told you of ? When you get to the abbey—
DJAQ : Interrupts Mention your name. Nods.
ROBIN : Hands purse to Djaq. Salaam alaikum, Djaq.
DJAQ : Alaikum salaam. Godspeed, Robin.
Robin looks around.
ROBIN : Much, what’s going on with the pilot fire?
Much spreads his arms wide.
WILL : I’ll do it.
Will takes the flint from Much and tries to spark a fire. Djaq sees him and comes over to him.
DJAQ : Puts her hand on Will’s arm. Primitive.
Djaq looks up at the sun, then holds her lens over the wood.
ROBIN : Well, I think we deserve an outing to Nottingham, for such a smooth and successful operation.
Robin, Little John, Much and Allan walk through the mine towards town.
In fact, apart from Allan’s ingestion of a certain plant root...
ALLAN : Yeah, which will do what to me exactly?
Djaq successfully lights the fire.
I would say today has gone without a—
Little John suddenly falls into a hidden hole. Robin and Much lean over the edge, looking down.
ROBIN : John! John!

NOTTINGHAM TOWN. MARKETPLACE.
ATTENDANT : Step forward Ford, son of Ford. Son of Ford.
A boy steps up onto the platform. The Sheriff is visibly bored.
SHERIFF : To Gisborne No sign of Robin Hood.
GISBORNE : He’s a coward.
Marian quickly glances at Gisborne. Ford shoots his arrow at the target, hitting the outer ring.
ATTENDANT : Close (but not good enough. Keep practising.)
SHERIFF : Your Michael the Red better be a winner. I don’t want to have to give this silver arrow away.
GISBORNE : But surely if my man wins then... the silver arrow will be mine.
SHERIFF : If Robin Hood turns up and wins, I will hang him and keep the arrow. If he doesn’t and your man wins, then he will return it.
Marian is listening intently.
GISBORNE : Quietly I see...
SHERIFF : Or I will hold you responsible.

TREETON MINE.
Robin is leaning over into the mine.
ROBIN : John! John coughs. John! JOHN!
John falls over, unconscious.
ROWAN : When are we gonna burn the mine? The Sheriff will be coming.
ROBIN : We can’t until we’ve rescued John. To Much: I’m going down there.
ALLAN : To do what, get stuck down there with him ? Takes off the Saracen robe.
ROBIN : To help him !
MUCH : We broke up the ladders for firewood.
ALLAN : If we can’t pull him out...
ROBIN : He could be bleeding to death!
WILL : Maybe he just can’t breathe properly.
ROBIN : So he suffocates. Would that suit you better?
DJAQ : I’ll go down there. You need someone smaller.
ROBIN : You couldn’t lift him. Thank you, but—
DJAQ : Interrupts I’ll help him lift himself.
ROBIN : He could be bleeding—
DJAQ : Interrupts Or suffocating, I heard. My father was a physician.
ALLAN : Oh, great. My father was a blacksmith. Doesn’t mean I can make a horseshoe.
Djaq raises her arms and gives up, about to turn away.
ROBIN : Steps towards Djaq. No! Djaq, wait, please. If there is something you can do...
DJAQ : I can stop the blood, bring him round.
ROBIN : Then do it.
DJAQ : I need silver. Look over there. Points to the rock pile. There must be some along with the iron ore.
ALLAN : Silver? He wants paying now?
DJAQ : Traces of silver. Not coins. Speaks Arabic to the men. And water, quickly.
ROBIN : Do as he says.
MUCH : Running off to the rock pile Sorry, Lord. I will fast for a day and a night, just please let us get him out.
DJAQ : Silver and this, acid... holds up a cylinder around her neck on a string... together make a liquid, stop the bleeding.You don’t need to understand.
Robin runs to get a rope.
ROWAN : Impatiently Fine. Save Gisborne’s mine. Save his wealth. I’m going to go and tear his heart. Let’s see him woo a dead woman. Leaves.

NOTTINGHAM TOWN. MARKETPLACE.
Another arrow hits the outside ring.
ATTENDANT : Not quite the bullseye.
Marian is peeling an apple with a knife. Gisborne leans over to her.
GISBORNE : They say the peel of an apple can predict who a woman will marry.
MARIAN : How ?
GISBORNE : The curl of the peel represents the first letter of his name.
The peel breaks off and falls between the slats of the platform. Marian watches it fall.
MARIAN : Oh.
ATTENDANT : Our next archer is Michael the Red.
GISBORNE : Ah, this will impr—
Gisborne taps Marian’s arm and feels the blood that has seeped through her sleeve. He frowns at it. Marian thinks quickly and cuts her palm with the tip of her knife.
MARIAN : I cut myself.
GISBORNE : Your arm?
MARIAN : No, my hand. Shows Gisborne her left hand. Look. I must have got some on my sleeve. Pulls her cloak down over her arm to hide the blood.
Michael the Red aims and shoots his arrow as Brooker steps in front of the target. He ducks aside just as the arrow hits near the centre. He runs up to the Sheriff and falls to his knees, gasping and hacking.
BROOKER : There’s... points back the way he came.
SHERIFF : I think he wants us to follow him. What?
BROOKER : The mine’s...
SHERIFF : The mine...
BROOKER : R-Ro-Robin Hood.
SHERIFF : Robin Hood, hm, the mine.
BROOKER : Fire!
SHERIFF : Robin Hood, mine, ... — Realises, stands. Soldiers! Soldiers!
Brooker falls to the ground.

THE ROAD TO TREETON MINE.
The Sheriff, Gisborne and a squad of guards gallop to the mine.

TREETON MINE.
Meanwhile, Will is crushing something between two stones.
ALLAN : It’s witchcraft.
ROBIN : Because we don’t know what it is?
Will sifts the powder into Djaq’s cylinder and she pours the acid into it from a glass phial.
We made him trust us, so we have to trust him. Just drop the second line down.
Djaq shakes the cylinder and it smokes and sizzles. She hands it to Will and caps the cylinder.
DJAQ : Lower me down.
ALLAN : I’m not being funny. We should have gone after Brooker. He’ll have told the Sheriff by now.
ROBIN : Much!
Much runs to the end of the rope where the others are gathered.

***

The Sheriff and retinue gallop down the road.

***

Much loops the rope around his waist.
MUCH : Three days and three nights. Not a morsel will cross my lips. Just get us out of here.
They let Djaq down into the mine.

***

The Sheriff and retinue gallop down the road.

***

Djaq is lowered down to John. She looks at the wound on his head.
DJAQ : Come on, big man. Wake up. Uncaps the cylinder and pours the liquid on his head. Please wake up. John stirs. There you go. Here, smell this. It will help you—
She holds the cylinder under Little John’s nose and he sputters.
That’s it.
Little John gets up, spitting out dirt. Djaq holds up a rope.
Put this on. Around your foot.
He does as Djaq pats his back. The others are waiting at the edge of the hole, ropes in hands.

***

The Sheriff and retinue gallop to the mine.

***

DJAQ : Calling up Pull!
The Saracens pull up Djaq as the gang pull up Little John.
The Sheriff and retinue arrive at the mine
.
MUCH : Still pulling up Little John. Master! The Sheriff ! What do we do?
ROBIN : Come on, John! Come on, John!
ALLAN : Robin! They’re getting closer!
ROBIN : Come on, John!
Djaq is up. The Sheriff stops his horse.
Come on! Almost there! Pull, John, pull!
The Sheriff dismounts.
The gang give one last heave, and Little John is above ground.
They drop the rope and Robin helps Little John climb over the edge. The Saracens scatter as Djaq and Robin pull Little John to his feet
.
The Sheriff walks over towards the mine. Will and Much go to get their weapons and walk towards the Sheriff. Robin pulls three arrows from his quiver as Djaq and Allan help Little John away. Robin comes up behind Will and Much.
ROBIN : Get John into cover. I’ll take care of this.
Robin slams the arrow tips into the edge of the fire as Will and Much run to Little John. Robin hops in anticipation of the first guard charging at him.
The guards dismount as Much calls to the gang
.
MUCH : Get to the trees! Go! Run!
The first guard charges Robin, who .ips him. Robin grabs a large, tall basket to defend against a second, puts it over his head and pushes him aside with his foot. Robin runs over to his arrows and grabs one as the Sheriff yells at Gisborne.
SHERIFF : Where were your guards? On their refreshment break?
Robin sets the arrow in his bow, then runs to the .rst shaft and shoots into the hole. He blocks two swords with his bow and knocks out the two guards, then grabs another arrow as flames rise from the first shaft.
To Gisborne: Get it out! Get the fire out!
Robin shoots his arrow into the air, then stabs his bow backwards into a guard as the arrow falls into the far shaft. He grabs the third arrow from the fire and shoots it into the hole into which Little John fell. He faces the Sheriff.
ROBIN : Facetiously Does anyone smell burning?!
Robin runs for the trees opposite the Sheriff, where the gang has gone before him.
SHERIFF : Get the fire out! Forget the outlaws! Save the mine!
Robin laughs as he reaches the edge of the trees and turns around.
ROBIN : Never forget the outlaws!
Robin points at the Sheriff with his bow, backs into the trees and disappears.
Robin joins the others among the trees, out of sight of the mine
.
Where are the others?
DJAQ : Gone.
ALLAN : Hey, Rowan will be sorry he missed the blaze.
DJAQ : Him ? He’s gone to take revenge on his enemy.
ROBIN : Why? Gisborne’s here.
DJAQ : His woman. To tear his heart out by killing his woman.
ROBIN : Gisborne hasn’t got a— Realises.
MUCH : Marian.

NOTTINGHAM TOWN. MARKETPLACE.
Rowan is signing up for the competition, just to get a bow and arrow with which to shoot Marian. Behind him, Marian and Edward talk in the stand.
MAN : Nothing tempts pennies from the poor like the hope of silver. Rowan admires his arrow. Name?
ROWAN : Rowan, son of Dunne.
MAN : Rowan, son of Dunne. Hands Rowan a bow. You’d sooner not keep your penny, son ?
ROWAN : No, thanks. A penny well spent. Looks behind him at Marian.
ATTENDANT : The next contestant will be...

TREETON MINE.
The guards are pouring buckets of water into the shafts, but the blaze is out of control. The centre hole explodes.
SHERIFF : This place is done for! You should have expected him. It was obvious this was a target !
GISBORNE : With respect, my lord, he was supposed to be in Nottingham trying to win the silver arrow.
They both realise they have been pulled away from the fair on purpose. They quickly ride off for Nottingham.

NOTTINGHAM TOWN.
Robin, Much and Will run down the road towards the gate.
Inside the town, Rowan aims at Marian from a distance, but she is standing behind Edward. His shot is blocked.
Marian tells Edward something as Will sees Rowan
.
WILL : Over there. Points at Rowan.
Marian leaves Edward and Rowan lowers his bow, then turns away to go and follow her.
ROBIN : He’s following Marian. Quick!
Robin dashes away. Will and Much follow.

NOTTINGHAM CASTLE. EXTERIOR CORRIDOR.
Marian is walking up the side steps and turns to go down the corridor. Rowan steps in behind her with his bow drawn.
ROWAN : Milady?
Marian stops and turns around to face him.
It will be quick. I’m a good shot.
Rowan advances on her.
MARIAN : Gently, evenly Your father died at the mine, didn’t he ?
ROWAN : How do you know?
MARIAN : It is difficult to explain. But I know he must have loved you very much. Everybody knew how dangerous it was to go down that mine.
ROWAN : I told him not to.
MARIAN : He wanted to feed you, and your family.
ROWAN : Your lover knew it wasn’t safe!
MARIAN : Your father must have known, too.
ROWAN : I’m going to kill you. Make him suffer. Make him understand loss!
MARIAN : At the cost of your own life?
ROWAN : It’s what Gisborne deserves.
MARIAN : Your mother will lose the man of her house twice. What about her suffering?
ROWAN : I can’t do nothing. Just stand and do nothing!
MARIAN : Well, if you want to hurt the Sheriff, win his silver arrow. You say you are a good shot. Win it. Use the silver, melt it down into coins. You could feed your family for months... compensate all the miners’ widows. Or would you rather shoot an unarmed woman.
Marian turns around very slowly and starts to walk away as Rowan tries hard to finish his deed. He drops his bow as Robin steps in behind Marian.
ROBIN : Quietly Marian?
MARIAN : Better late than never, I suppose. Make sure this one wins the silver arrow.
Marian leaves, and Robin looks after her in disbelief.
ROWAN : Robin ! Help me !
Robin looks at Rowan.

NOTTINGHAM TOWN. MARKETPLACE.
ATTENDANT : Will the next contestant please take his mark!
Robin, in Rowan’s cloak, steps up with a longbow in front of Marian in the stand.
The next contestant is Rowan, son of Dunne.
Robin aims carefully and lets the arrow fly. A perfect bullseye. Robin grins and the Sheriff steps up by the target. Robin takes a step back and bows, arms spread wide. Marian applauds and the crowd cheer and applaud.
SHERIFF : Bravo! Robin Hood!
GISBORNE : Seize him!
Robin runs down the platform and the townsfolk obligingly catch him, but let Rowan dive under the cloak. The soldiers push through the spectators and grab the cloaked figure as Will and Much look at each other, their backs to the crowd on the other side of the platform.
The guards lead their man back to the Sheriff as Marian looks worried. The guards pull back their man’s head and flip up the hood to reveal Rowan. Gisborne is dismayed and frustrated. The Sheriff is smug until he looks down to see Rowan. Marian smiles.
Meanwhile, Robin crawls under the platform to the other side where Much and Will help him stand up. Much pulls Robin’s cape up over his shoulders as Robin pulls his hood over his head. All eyes are on Rowan
.
ROBIN : That arrow will feed the miners for a whole winter. Come on. Chuckles. Let’s go !
They start to run out of town.

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS' CAMP.
Allan groans, tied to a tree.
LITTLE JOHN : Points to Allan Him. Circles his finger by his head. Rowan.
ALLAN : Hey!
ROBIN : No food or drink for one day and night and then he’ll be fine.
MUCH : Oh, just as well, seeing as there’s so little venison left ...
Much walks over and takes some food from Little John.
LITTLE JOHN : Hey!
ROBIN : Well, you’re fasting too, aren’t you?
Much looks back at him.
You made a promise... looks up at sky... to God.
MUCH : You don’t know it was Him who got us out.
Robin scoffs as Allan groans.
We might have got out of there anyway. And if it had been Him, there would have been a sign.
Robin nods quickly, but doesn’t really agree.
And there was no sign. So I am gonna build a .re, cook some food, and there’s nothing any of you can do about it.
Robin sneers at him.

NOTTINGHAM TOWN. MARKETPLACE.
Rowan is being award the silver arrow. The crowd cheers.
ATTENDANT : Champion of the Sheriff ’s fair and winner of the silver arrow, Rowan, son of Dunne!
Marian presents the arrow to Rowan as the crowd cheer and both the Sheriff and Gisborne are annoyed. Rowan hugs his mother as Marian applauds.

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS' CAMP.
Much, on a large boulder, is starting his .re when an unusual beam of light starts it for him. Robin sees Djaq with the lens. She ducks out of Much’s sight as the fire starts wildly.
MUCH : Glances at Robin and points to the fire. Ho! A sign! Which means I have to fast.
A rabbit lands at his feet.
Except God wants me to eat.
Much looks up and around, then another rabbit falls next to the first one.
Oh! Quite a lot...
Little John chuckles.
ROBIN : Djaq! Much turns around as Djaq stands up. Come and join us.
DJAQ : For good?
ROBIN : Looking away Well, I was thinking just for dinner, but...
DJAQ : Climbs down to Robin. And I was thinking for good. Perhaps I should have let your big friend here die, huh ? Then there would have been a vacancy.
WILL : Gently It wouldn’t be safe for you to join us.
ROBIN : Looks at Will For us, or for him.
WILL : Looks at Robin, then at Djaq For her.
Djaq looks angrily at Will. Robin smiles. Little John is stunned.
ROBIN : I guessed as much. Djaq looks at Robin. What’s your name ? Your real name.
DJAQ : Safiyya.
ROBIN : Nods Safiyya.
DJAQ : But I prefer you to call me Djaq.
ROBIN : Djaq. Squats. Well, your expertise did help to save Little John’s life, for which we will be eternally indebted.
Little John is still staring incredulously at Djaq.
Anyone have a problem with a woman joining the gang ?
Will shakes his head eagerly. Much shakes his head. Little John raises his eyebrows, considering it. Allan grunts loudly.
MUCH: Er... Can you, er...
DJAQ : Quickly I’m a rubbish cook, eh ?
MUCH: Ah.
ROBIN : Stands. Well, looks like we’re cooking dinner then. Sits down next to Little John.
MUCH : If the fire thing ... was Djaq and not a sign, then ... does that mean I can eat, or ...
Much looks up at the sky, then takes a berry from the ground, pops it into his mouth and chews. Thunder crashes. He immediately spits out the berry.

END OF EPISODE FIVE

Kikavu ?

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whistled15 
22.11.2021 vers 17h

Phoebe0102 
03.07.2019 vers 23h

ladyMorgan 
16.05.2019 vers 10h

schumi 
02.08.2018 vers 23h

stella 
17.06.2017 vers 20h

naadd 
18.04.2017 vers 16h

Derniers commentaires

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Locksley  (04.08.2018 à 07:53)

Il y a d'autres épisodes qui pointent ces mêmes sujets et d'autres. Tu devrais les aimer quand tu y arriveras !

schumi  (03.08.2018 à 22:49)
C'est vrai que le tournoi est un élément essentiel de l'histoire de Robin des bois mais je trouve très intéressant qu'ils aillent bien plus loin que ça. Et même s'il y a toujours une critique sociale je trouve que pour le moment c'est l'épisode ou c'est le plus développé et le plus flagrant... d'autant que cette situation qui date du moyen âge n'est toujours pas résolue partout dans le monde... Cette série est en effet bien plus pertinente qu'on pourrait le penser de prime abord.
Locksley  (03.08.2018 à 08:36)

On dit souvent avec Lind' que la série Robin Hood a plusieurs niveaux de lecture. Tu relèves les thèmes profonds développés dans cet épisode. A côté, il reprend une scène très classique des adaptations hoodesques, le tournoi d'archers, c'est amusant de voir comment ils l'ont conçue.

schumi  (02.08.2018 à 23:10)
Mon épisode préféré jusqu'à présent. De l'émotion de l'action de l'humour et une super réflexion sur l'esclavage et idiotie des guerres de religions. Parfait bravo

Contributeurs

Merci aux 2 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

lindcherry 
Locksley 

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