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#106 : Un Percepteur Particulier

Robin des Bois (Jonas Armstrong) et le Shérif de Nottingham (Keith Allen)

Sur le chemin de Nottingham, Robin et sa bande croisent Flaxton et Cédric, un paysan et son fils au comportement étrange. Pour leur plus grande joie, il s'avère être le percepteur des impôts, envoyé par le Shérif pour récolter puis compter l'argent entreposé au château.
Mieux encore, Flaxton leur propose son aide pour entrer dans le château. Malheureusement c'est trop beau pour être vrai...

Popularité


3.5 - 6 votes

Titre VO
The Taxman Cometh

Titre VF
Un Percepteur Particulier

Première diffusion
11.11.2006

Première diffusion en France
30.11.2007

Photos promo

Mais quel charmeur ce Robin des Bois !

Mais quel charmeur ce Robin des Bois !

Robin de Locksley (Jonas Armstrong)

Robin de Locksley (Jonas Armstrong)

Robin prend le Shérif en otage pour sortir ses hommes de ce piège

Robin prend le Shérif en otage pour sortir ses hommes de ce piège

Robin des Bois (Jonas Armstrong), Will Scarlett (Harry Lloyd) et Cédric (Ryan Winsley)

Robin des Bois (Jonas Armstrong), Will Scarlett (Harry Lloyd) et Cédric (Ryan Winsley)

Les soldats sont déterminés à stopper les hors-la-loi

Les soldats sont déterminés à stopper les hors-la-loi

Les hors-la-loi ont retrouvé l'Abbesse (Nikki Amuka-Bird) et Flaxton (Tom Beard)

Les hors-la-loi ont retrouvé l'Abbesse (Nikki Amuka-Bird) et Flaxton (Tom Beard)

Guy de Gisborne (Richard Armitage) fait face aux hors-la-loi

Guy de Gisborne (Richard Armitage) fait face aux hors-la-loi

Robin (Jonas Armstrong) entouré par Allan (Joe Armstrong) et Will (Harry Lloyd)

Robin (Jonas Armstrong) entouré par Allan (Joe Armstrong) et Will (Harry Lloyd)

Le Shérif (Keith Allen) est en mauvaise posture entre Robin, Will et Much

Le Shérif (Keith Allen) est en mauvaise posture entre Robin, Will et Much

La technique de Robin des Bois pour se frayer un chemin (Jonas Armstrong)

La technique de Robin des Bois pour se frayer un chemin (Jonas Armstrong)

Plus de détails

Réalisateur : Richard Standeven
Scénaristes : Bev Doyle et Richard Kurti

Cast secondaire
Nikki Amuka-Bird ... Abbesse de Rufford
Tom Beard ... Flaxton
Ryan Winsley ... Cédric

Dans son bureau, le Shérif reçoit deux hommes avec lesquels il vient de conclure un marché. Il leur remet une bourse et leur promet un second versement quand Robin des Bois sera dans sa salle des coffres.

A Nottingham, Robin et Much rendent visite au boucher. L'entretien est houleux car l'homme a pris la fâcheuse habitude de récupérer des restes avariés des cuisines du château, de les tremper dans du jus de betterave avant de les revendre aux villageois des alentours. Robin est furieux, la moitié des habitants de Locksley a été intoxiqué ! Sa discussion avec le commerçant est interrompue par l'arrivée de deux soldats. Trahis par le boucher, les deux hors-la-loi s'enfuient et échappent à leurs poursuivants en passant par les égouts. 

Une nonne arrive péniblement aux portes de Nottingham. Épuisée, elle raconte avoir été attaquée, ainsi que d'autres pèlerins, par des hors-la-loi dans la forêt de Sherwood. Particulièrement touché par son récit, Gisborne offre l'asile à l'Abbesse de Rufford. 

En l'absence de Robin et de Much, le reste de la bande a intercepté dans la forêt une charrette menée par deux hommes. Suspicieux, ils entreprennent d'examiner l'équipage et Djaq découvre bientôt un épais livre relié de cuir dissimulé sous de la paille. Les voyageurs sont aussitôt faits prisonniers. 

Au Manoir de Knighton, Marian reçoit la visite de Gisborne. Le bras-droit du Shérif n'a pas renoncé à la conquérir et lui apporte un nouveau présent, une broche. Elle tente de refuser mais il se montre insistant et lui affirme qu'elle a besoin d'un mari, d'autant plus dans cette période agitée où les pèlerins ne peuvent même plus voyager en toute quiétude. 

Robin et Much sont de retour. Mis au courant de l'altercation dans la forêt, le chef des hors-la-loi examine avec attention le livre découvert par Djaq qui semble être un livre de comptes. L'homme se prétend Inspecteur des Finances et refuse d'éclairer Robin sur les signes bizarres disposés sur les pages. Les hors-la-loi n'aiment pas qu'on leur cache des choses, surtout quand il s'agit de taxes, et le ton monte. Quand le plus jeune des deux hommes proteste en réclamant qu'on ménage son père, Robin comprend qu'il a un moyen de pression sur le percepteur. 

A Knighton, Sir Edward s'inquiète pour Marian et demande des précisions sur la visite de Gisborne. Quand elle lui explique que Guy aimerait l'épouser, le vieil homme ne rejette pas cette idée, estimant que ça lui offrirait une certaine protection. Mais Marian ne veut pas en entendre parler et son obstination fâche Sir Edward qui revient sur un autre sujet de querelle : le Veilleur de Nuit. Alors qu'il la somme de cesser ses activités de bienfaiteur masqué, elle refuse catégoriquement. L'ultimatum tombe : l'ancien Shérif lui demande de choisir entre le Veilleur de Nuit et vivre sous son toit. 

Après que les hors-la-loi aient menacé son fils, le percepteur, Flaxton, se montre plus coopératif. Il leur révèle que le Shérif de Nottingham est Grand Collecteur pour le Prince Jean depuis trois ans et que l'argent des impôts de tous les comtés du nord se trouve actuellement rassemblé au château. Robin décide de s'en emparer et pour se faire, il compte utiliser l'Inspecteur des Finances pour s'introduire dans la place. 

Au château de Nottingham, le Shérif vient rendre visite à l'Abbesse de Rufford, Gisborne sur ses talons. La conversation est très froide, Vaisey n'est pas croyant et éprouve un profond mépris pour les religieux qui, pour lui, sont des parasites. Cependant, quand la nonne parle de le rémunérer pour son hospitalité, il l'invite à sa table. Après son départ, elle tente de se rendre à la chapelle pour prier mais l'accès lui en est interdit par un garde. L'Abbesse se rend alors au bureau de Shérif afin d'obtenir gain de cause. Bien que réticent, Vaisey finit par céder. Il a d'autres choses en tête, capturer Robin des Bois, et cette fois-ci il espère bien réussir car comme l'a deviné Gisborne, il a un plan ! 

Pendant que l'Abbesse se recueille dans la chapelle du château, Flaxton arrive dans la cour accompagné par Will qui se fait passer pour son fils, Cédric. Le reste de la bande guette une occasion pour s'introduire dans la place et elle se présente en la personne de Marian qui arrive à cheval aux portes de la ville. La jeune femme croise le regard de Robin dissimulé dans les douves et comprend qu'il a besoin d'une diversion afin de pouvoir entrer. Elle s'arrête et commence à distribuer des pièces aux pauvres, déclenchant bientôt une petite émeute. Les deux gardes postés à l'entrée de Nottingham interviennent pour la tirer de ce mauvais pas et les hors-la-loi en profitent. Une fois à l'intérieur, Marian demande à Robin si elle peut lui parler. Sous les regards désapprobateurs de ses compagnons qui n'apprécient pas de voir leur mission interrompue, le jeune homme l'entraine à l'écart et lui accorde un peu de temps.

Il découvre avec stupeur qu'elle a l'intention de partir de chez elle Où ? Elle l'ignore, mais elle ne supporte plus que d'autres pensent à sa place, les hommes en général et son père en particulier. Robin est très contrarié par cette décision mais il n'a pas le temps de discuter davantage, il lui assure qu'il veut lui venir en aide et lui promet de reprendre leur discussion. Marian le regarde tristement rejoindre ses hommes avant d'entrer dans le château. Elle demande audience au Shérif et sollicite sa permission pour s'entretenir avec l'Abbesse de Rufford. Gisborne est sous le choc quand il découvre le but de cette visite : Marian a décidé de se faire nonne ! L'entretien entre la religieuse et la jeune femme en pleine déprime a lieu dans la chapelle. L'Abbesse semble contrariée d'être dérangée en pleine prière mais elle écoute la jeune aspirante novice. Marian ne peut s'empêcher de trouver son interlocutrice étrange.

Quand elle ressort de la chapelle, elle se retrouve face à Gisborne, profondément troublé par sa décision d'entrer dans les ordres. Il articule avec difficulté et lui avoue qu'il avait envisagé de l'épouser mais Marian reste impassible. Elle confesse que sa décision fut difficile mais elle est irrévocable. 

Flaxton a guidé les hors-la-loi dans le dédale des couloirs jusqu'à la salle des coffres. Il manœuvre habilement et parvient à les y enfermer avant de s'éloigner, satisfait, et de rejoindre le Shérif pour réclamer la seconde moitié de sa récompense. A l'intérieur de la pièce vide, la bande est dépitée d'être tombée dans un piège. Pendant que Robin tente désespérément de réfléchir à un plan, Petit Jean se lance rageusement contre la porte dans l'espoir de la défoncer, en vain. C'est alors que Will annonce qu'il a une idée pour les tirer de cette fâcheuse posture. 

Dans son bureau, le Shérif jubile. Robin des Bois et ses compagnons sont enfermés dans une pièce de son château, ils sont enfin à sa merci ! Gisborne peine à croire que Flaxton a réussi là où lui-même a toujours échoué, mais il lui remet à contre- cœur la récompense promise. 

Dans la salle des coffres, Will explique à ses amis qu'il pense être capable de fabriquer une clé pour ouvrir la porte de la pièce. Sous leurs regards ébahis, il se met au travail, limant, ponçant l'objet afin de l'ajuster. Quand il l'introduit dans la serrure, sa clé fonctionne parfaitement et les hors-la-loi retrouvent la liberté. Ils gagnent la cour et se retrouvent face au Shérif et ses hommes. Le combat s'engage et bientôt, pour assurer leur fuite, Robin n'a pas d'autre choix que celui de prendre Vaisey en otage. Son épée placée sur la gorge du Shérif, il ordonne à Gisborne de les laisser partir.

Guy enrage et traite le hors-la-loi de lâche, l'accusant de s'attaquer à des pèlerins sans défense dans la forêt de Shérwood. Incrédule, Robin interroge ses hommes mais tous nient être impliqués dans de tels actes. Quand il passe sous la herse, le hors-la-loi réfléchit à voix haute et s'interroge sur les percepteurs et les nonnes qui ne sont pas ce qu'ils prétendent être. Le Shérif comprend qu'il a été dupé par l'Abbesse de Rufford et, alors que les hors-la-loi s'enfuient, il hurle à ses hommes de se précipiter à la chapelle afin d'arrêter la nonne. Quand ils arrivent, il est trop tard. La religieuse a disparu emportant avec elle les taxes récoltées par le Shérif. Celui-ci avait dissimulé l'argent dans la chapelle afin de vider sa salle des coffres, transformée en souricière pour hors-la-loi. 

De retour dans la forêt, Robin n'a pas dit son dernier mot. Il entend bien retrouver à la fois Flaxton et l'argent des taxes et pour cela, il dispose d'un dernier atout : Cédric, le fils du percepteur qui est toujours leur prisonnier. Il s'arrange pour laisser le jeune homme sans surveillance et celui-ci en profite pour s'évader à la faveur d'un impressionnant numéro de contorsionniste qui lui permet de se libérer de ses liens. Discrètement et en silence, la bande suit Cédric. 

A Knighton, Marian a rassemblé ses affaires et est sur le point de partir. Elle a l'intention de rejoindre l'Abbesse de Rufford et l'accompagner jusqu'à son couvent afin d'entrer dans les ordres. Sir Edward est dévasté à l'idée de perdre sa fille et il fait le premier pas vers elle, lui demandant ce qu'elle attend vraiment de lui. Marian requiert son aide pour continuer à être le Veilleur de Nuit mais aussi pour tenir Gisborne éloigné d'elle. Le vieil homme accepte puis le père et la fille tombent dans les bras l'un de l'autre, heureux de ne pas avoir à se séparer.

Le plan de Robin a fonctionné. En suivant Cédric, la bande a retrouvé Flaxton et l'Abbesse et les a interceptés. Les deux escrocs tentent de persuader les hors-la-loi qu'ils sont en fait du même côté et leur proposent une association mais Robin reste sourd à leurs arguments. La fausse abbesse change alors de stratégie et attire le visage du jeune archer à elle, lui murmurant qu'ils devraient associer tous deux leurs talents... avant de l'embrasser ! Toujours sensible au charme féminin, le hors-la-loi profite de ce baiser offert avant de faire un signe à Petit Jean. Tous deux font alors basculer Flaxton et sa complice à l'arrière de la charrette. Les escrocs se retrouvent à patauger dans une boue immonde, Petit Jean plonge ses mains dedans et en retire des sacs de pièces. Les hors-la-loi ont récupéré l'argent qu'ils convoitaient !

Gisborne rend une nouvelle visite à Marian. Il lui fait part de son bonheur de la voir renoncer à entrer dans les ordres avant de lui remettre un nouveau présent : un bracelet. La jeune femme découvre alors que l'Abbesse de Rufford n'était pas une nonne, et plus encore, que son père l'avait appris avant elle. Aussitôt que Gisborne est reparti, elle adresse à Sir Edward un sourire radieux, il lui a offert son soutien alors qu'il n'était pas obligé de le faire... 

Du côté des hors-la-loi, Robin a trouvé un très bon usage pour l'argent des taxes. Il a entrepris avec Much la tournée des éleveurs de bétails des environs et les paye une année entière d'avance afin qu'ils livrent de la viande fraîche et saine aux villageois du comté.

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM:
Le Shérif reçoit deux hommes mystérieux dans son bureau.
Le Shérif: Si vous n'êtes pas très bons il vous trouera la peau, sachez-le.
L'un des deux hommes: Nous sommes très bons, vous n'en trouverez pas de meilleurs.
Le Shérif: Et arrogant qui plus est! Ça me plaît... (il lui remet une bourse)... Le reste quand Robin des Bois sera dans ma salle des coffres.

VILLE DE NOTTINGHAM:
Le boucher découpe de la viande avariée dans sa boutique envahie de mouches. Pour camoufler l'état déplorable de ses morceaux de viande, il les trempe dans un liquide rouge pour les rendre plus appétissants. Deux soldats entrent dans la boucherie en apportant un grand sac.
Le soldat: Bonjour!
Le boucher: Bonjour. Ah, voyons voir ça.
Il plonge la main dans le sac et en retire un morceau de viande verdâtre.
Le boucher: Ah oui, ça fera l'affaire... très bien.
Il sort quelques pièces d'une bourse qu'il donne au soldat.
Le soldat: Merci.
Le boucher: De rien. Au revoir.
Le boucher reprend son occupation quand Robin surgit derrière lui en se laissant glisser d'une poutre du plafond.
Robin: Voyez-vous ça! Un artiste qui se fait passer pour boucher...
Much surgit à son tour. Le boucher fait un pas en avant pour s'en prendre à Robin mais renonce lorsque Much s'empare de son hachoir sur l'étal et l'en menace.
Le boucher (à Robin): Mais qu'est-ce que tu veux?
Robin trempe le bout de ses doigts dans le liquide rouge puis les sent.
Robin (irrité): Qu'est-ce que c'est? De la betterave?
Le boucher: Cette viande est très bonne, elle a jamais empoisonné personne.
Robin: Alors mange-là!
Le boucher (en ricanant): Elle est pas cuite!
Robin prend un morceau de viande et essaie de forcer le boucher à le manger.
Robin (en colère): Mange je te dis! Allez mange! … Tu oses vendre ça! Les gens économisent sou par sou pendant tout un mois pour offrir un bout de viande à leurs enfants! Et tu leur vends ça! Tu leur fais payer les restes avariés des cuisines du château!
Le boucher: Ils me font une réduction sur leurs restes.
Much (en le menaçant avec le hachoir): Je vais te réduire autre chose si tu continues!
Robin: Tes fameuses réductions, elles ont empoisonné presque la moitié des villageois de Locksley.
Dehors, deux soldats sont sur le point d'entrer dans la boucherie.
Un soldat: Je crois que c'est ici. Allons-y tout de suite, ce sera fait.
Robin (au boucher): Tu as intérêt à tenir ta langue...
Robin et Much se dissimulent dans l'arrière-boutique alors que les deux soldats entrent.
Un soldat: Bonjour!
Le boucher: Bonjour.
Un soldat: C'est pour la commande du Shérif.
Le boucher: Ah oui. Oui, tout est là.
Le boucher se penche vers le sac déposé précédemment et en profite pour chuchoter au soldat près de lui.
Le boucher (à voix basse): Il y a des hors-la-loi dans la réserve.
Un soldat (à l'autre soldat): Allons voir la réserve.
Une bagarre éclate dans l'arrière-boutique entre les hors-la-loi et les soldats. Robin et Much parviennent à sortir de la boucherie mais les deux gardes les poursuivent. Ils tentent de les semer dans les rues de Nottingham. Much transporte une tête de porc qu'il a dérobée dans la réserve. Les hors-la-loi arrivent dans un cul-de-sac au pied du château.
Much (suivant le regard de Robin): Maître! Dans les égouts? Oh non!
Robin: Oh que si!
Robin saute dans l'entrée des égouts au moment où quelqu'un déverse des déchets depuis les cuisines du château. Much le suit juste au moment où les soldats arrivent. Les deux hors-la-loi atterrissent sur un gros tas d'immondices.
Much (dégouté): Oh! Ah! Non, c'est charmant, comme un porc vautré dans sa bauge!
Robin: Alors tu ne devrais pas faire cette tête-là!
Much (incrédule): Hein, quoi?
Robin: Ben tu sais bien, voyons! Dans sa bauge, il est dans son élément donc parfaitement heureux!
Much: J'avoue que je ne comprendrai jamais ça. Il faut être un cochon pour se complaire dans ces immondices!
Much jette rageusement la tête de cochon sur le tas de déchets.

*** Générique ***

NOTTINGHAM:
Dans les douves du château, de pauvres gens discutent autour d'un chaudron.
Une femme: Tu ne laisses pas chauffer?
Un homme: Tu parles d'une soupe, y a pas de légumes!
Une vieille femme: Et oui, mon p'tit!
Au-dessus d'eux, une religieuse arrive en titubant sur le pont. Elle s'effondre sur le sol, épuisée, au moment où Gisborne sort de Nottingham à cheval. Immédiatement, il met pied à terre et se précipite vers elle suivi par un garde.
Gisborne (soucieux): Madame?
La religieuse (faiblement): Je suis l'abbesse... l'abbesse de Rufford, je demande la protection de votre Shérif.
Gisborne: Que vous est-il arrivé?
La religieuse: Un pèlerinage... Des hors-la-loi dans la forêt...
Gisborne: Des hors-la-loi... (puis, au garde) Emmène-la au château et fais venir un médecin... (à l'abbesse) Ne vous inquiétez pas, je reviens.
La religieuse (épuisée): Merci...

FORÊT DE SHERWOOD:
Sur un chemin, les hors-la-loi interceptent une charrette conduite par un homme accompagné d'un adolescent. Petit-Jean, Allan, Will et Djaq s'avancent vers le conducteur.
Flaxton: Je ne suis qu'un pauvre fermier, je vais en ville vendre du lait de chèvres.
Djaq (avisant une seule chèvre à l'arrière de la charrette): Tu risques pas de faire fortune!
Flaxton: Non sans doute, c'est juste pour subsister, moi et le p'tit qui est orphelin.
Djaq (examinant l'animal): Tu gagneras pas un sou avec ça, c'est un bouc que tu as là!
Petit-Jean regarde le fermier avec méfiance et Allan commence à fouiller la charrette. Il découvre une selle en cuir dissimulée sous la paille.
Allan (narquois): Tiens, voyez-vous ça! La pauvreté, c'est plus ce que c'était, hein!
Flaxton: C'est un héritage familial.
Petit Jean s'approche de l'homme et place son bâton contre sa gorge.
Petit Jean: Les menteurs, on n'aime pas beaucoup ça.
Djaq trouve un livre avec une belle reliure de cuir.
Djaq: Qu'est-ce que c'est ça?
Flaxton (agressif): Ça c'est la propriété de la Couronne et je t'ordonne de le remettre en place!
Allan: Quelle autorité pour un fermier!
Will examine le livre trouvé par Djaq puis découvre des flèches dissimulées dans la paille.
Will (en tendant une des flèches à Allan): Il parle comme un percepteur.
Flaxton: Bon, chacun peut encore repartir de son côté, il est pas trop tard.
Petit Jean (énervé): Si, pour toi il est trop tard!
Petit Jean empoigne Flaxton et le fait descendre de force de sa charrette.
L'adolescent (apeuré, à Petit-Jean): Monsieur! Non!

MANOIR DE KNIGHTON:
Derrière le manoir, Marian s'entraîne à des "exercices de concentration" lorsque son père paraît à l'angle de la demeure. Gisborne est sur ses talons.
Sir Edward: Marian!
La jeune femme s'interrompt aussitôt. Gisborne sourit en arrivant près d'elle puis tous deux entrent dans le manoir pour discuter.
Gisborne: Pardonnez-moi, je n'ai pas beaucoup de temps, je suis pressé... (lui tendant un petit sac) Ceci est pour vous.
Marian: Messire Guy, vous me faites trop de présents.
Gisborne: Ma mère avait coutume de dire: "Si tu as fait du tort à quelqu'un, ou si cette personne t'en veut, ne sois pas fier, tend-lui la main. Si elle la repousse, offre-lui ton amitié jusqu'à ce qu'elle l'accepte." C'est ce que j'ai l'intention de faire avec vous.
Marian ouvre le sac et y découvre une broche. Elle la tend à Gisborne.
Marian: Merci, mais je n'ai nul besoin de cadeau.
Il la reprend en soupirant.
Gisborne: Vous avez besoin d'un mari...(il guette sa réaction mais Marian reste impassible)… Ce monde n'est pas sûr pour une femme seule... les hors-la-loi!
Marian: Je suis capable de me défendre.
Gisborne: Vous savez, même les pèlerins... Il y a une abbesse à Nottingham à demi-morte. Je dois m'occuper d'elle.
Marian: Alors, ne vous mettez pas en retard!
Gisborne (déçu): Bonne journée... (puis, lui remettant la broche dans la main) J'apporterai d'autres présents!
Gisborne s'en va laissant Marian contrariée par son insistance.

FORÊT DE SHERWOOD:
Robin et Much rejoignent le reste de la bande réunie autour de leurs deux prisonniers ligotés.
Robin: Qu'avons-nous là?
Petit-Jean: C'est un percepteur.
Robin: Ah!... (Djaq tend à Robin le livre qu'ils ont découvert)...Voilà qui est très bien!
Flaxton: Au moins soyons précis, je suis "Inspecteur des Finances". C'est deux grades au-dessus de "Percepteur". J'assure la comptabilité, je ne me salis pas les mains avec l'argent.
Much (le dévisageant): Je ne comprends pas comment on peut être aussi pédant!
Robin examine le contenu du livre et revient s'agenouiller devant le percepteur assis par terre, adossé à un tronc d'arbre.
Robin: Il ne s'agit pas de taxes, il s'agit d'extorsion!
Flaxton: Je compte la fortune des grands de ce monde, je ne la juge pas.
Robin (froidement): C'est nous qui jugerons.
Flaxton: On est en 1192 mon ami, le temps des héros est révolu, l'ère des comptables a pris la relève.
Robin (lui désignant des symboles sur une des pages): Ces signes bizarres, je veux savoir ce qu'ils signifient.
Flaxton: Je n'ai pas l'intention de divulguer les secrets de l'État.
Robin sourit et adresse un signe de tête à Petit Jean qui met alors son bâton sous la gorge de l'Inspecteur des Finances. Aussitôt, l'adolescent attaché à côté de lui, réagit.
L'adolescent: Lâchez-le espèce de rustre!
Allan: Un conseil camarade: sois un peu plus gentil avec Petit Jean!
Petit Jean intensifie son mouvement et étrangle à moitié le percepteur.
L'adolescent: Laissez mon père tranquille, il a le cœur fragile!
Robin (intéressé): Cet homme est ton père!... Petit Jean, laisse ce gentilhomme reprendre son souffle.
Petit Jean obtempère à regret.
Robin: De quels secrets d'État tu parlais?... (n'obtenant pas de réponse, il fait une nouvelle fois signe à Petit Jean)... Allez
Petit Jean saisit brusquement l'adolescent sous les bras et l'entraîne à l'écart.
Flaxton: Laissez-le, je vous en prie!
Robin: On n'aime pas tellement que les gens aient des secrets pour nous, alors parle! Je veux savoir quels sont ces secrets.

MANOIR DE KNIGHTON:
Après le départ de Gisborne, Sir Edward rejoint sa fille à l'intérieur du manoir.
Sir Edward: Gisborne semblait contrarié. Que lui as-tu dit?
Marian (d'un ton léger): Que j'allais l'épouser et porter ses enfants!
Sir Edward: Tu pourrais faire pire.
Marian: Sans doute... en épousant le Shérif. Je préférerais me faire nonne que d'épouser Gisborne.
Sir Edward (irrité): Mon Dieu, quand ton obstination cessera-t-elle? Sans parler de ton autre lubie!
Marian (piquée au vif): Quelle autre lubie?
Sir Edward: Le "Cavalier de la nuit" ou je ne sais quel autre surnom tu t'es attribuée!
Marian (froidement): Je ne me suis attribuée aucun surnom, les gens m'ont appelée le "Veilleur de Nuit".
Sir Edward: C'est un jeu dangereux, une véritable folie! Et je t'avais sommée de cesser.
Marian: Père, je me dois de leur venir en aide. Les pauvres n'ont plus rien pour se nourrir et leurs enfants...
Sir Edward (l'interrompant): Je te l'interdis! Tes cheveux étaient un avertissement. La prochaine fois, ils te pendront.
Marian (fermement): Peut-être, mais c'est mon problème.
Sir Edward (en colère): Comment peux-tu être aussi égoïste!
Marian: C'est de ma vie qu'il s'agit.
Sir Edward (avec autorité): Je suis ton père, tu vis dans ma maison et si tu...
Marian (l'interrompant): Vous craignez pour votre vie, c'est ça la vérité.
Sir Edward: Si tu ne peux pas m'obéir...
Marian (l'interrompant à nouveau): Je ne peux pas vous obéir.
Marian et son père se dévisagent froidement.
Sir Edward : Alors, tu dois quitter cette maison.
Marian se retire dans sa chambre abandonnant son père seul au rez-de-chaussée.

FORÊT DE SHERWOOD:
Robin poursuit sa discussion avec l'Inspecteur des Finances.
Flaxton: Si je parle, qu'est-ce qui me garantit que nous aurons la vie sauve?
Robin: Rien du tout.
Flaxton: Tu parles d'un marché!
Robin: Je vais t'apprendre une chose: tout n'est pas toujours juste dans la vraie vie!
Flaxton: Pas très original...
Robin: Peut-être, mais c'est vrai!
Les deux hommes se dévisagent, le percepteur jette un coup d'œil à son fils ligoté à un arbre plus loin puis il se décide à parler
Flaxton: L'argent des impôts de tous les comtés du nord se trouve au château de Nottingham.
Intéressés, les hors-la-loi se rapprochent.
Robin: La totalité?
Flaxton: Le Shérif a la confiance du Prince: il est "Grand Collecteur" depuis trois ans.
Will: Il dit vrai... (croisant le regard interrogateur de Robin)... Mon père devait fabriquer des coffres en plus à cette époque de l'année.
Flaxton: Ne vous faites pas trop d'illusions, le Prince Jean envoie un régiment d'hommes pour protéger le convoi.
Robin: Tu n'étais pas protégé toi!
Flaxton: Je ne transporte pas d'argent, je me contente de le compter. Je vérifie que tout est là au départ de Nottingham et ensuite, à l'arrivée à Londres.
Robin réfléchit quelques instants puis son visage s'éclaire.
Robin (en souriant): Parfait!
Much: Maître! Non, vous n'y pensez pas!
Robin, visiblement satisfait, lui adresse un sourire pour toute réponse.
Allan (alarmé): Robin! Le château est fermé à triple tour!
Djaq (à Allan): Dis que tu as peur!
Allan: Ben évidemment! Je me suis balancé au bout d'une corde là-bas! J'ai pas aimé, hein!
Will (grave): Je veux cet argent. Je veux qu'on le vole avant qu'il arrive à Londres. Les taxes ne se paient pas toutes seules, le peuple sue sang et eau. Les gens les paient parfois de leur vie. Et quand ils en ont mis un peu de côté, ils ne peuvent même pas s'offrir un bout de viande.
Le percepteur dévisage Will avec étonnement.
Robin: Mon ami a perdu sa mère.
Flaxton: Ce n'est pas ma faute!
Allan: Tu fais partie du système.
Petit Jean (en bousculant Flaxton): Les taxes, on n'aime pas ça du tout ici!
Robin: C'est même une de nos bêtes noires!
Will: On va rendre cet argent à ceux à qui il a été volé.
Robin: Où se trouve-t-il au juste?
Flaxton: Dans la salle des coffres... et la sécurité est maximale, jamais vous n'entrerez!
Robin: Non, bien sûr tu as raison, on n'entrera pas.
Much (rassuré): Oh! Puis-je vous dire combien je me sens soulagé! C'est vrai! Moi aussi je veux que cet argent soit rendu au peuple seulement je crois que tout ça c'est...
Robin (l'interrompant pour s'adresser à Flaxton): On n'entrera pas c'est sûr... mais pour toi, c'est chose facile...

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM:
Gisborne et Le Shérif discutent en parcourant les couloirs du château.
Gisborne: Elle emmenait des pèlerins à Canterbury.
Le Shérif: Ah Canterbury! Canterbury, Thomas Becket, tout le monde aime les martyrs! [Thomas Beckett dit Saint Thomas de Canterbury (1117-1170) fût archevêque de Canterbury de 1162 à 1170. Il engagea un conflit avec le Roi Henri II d'Angleterre sur les droits et privilèges de l'Église catholique romaine et fut assassiné par les partisans du Roi. Il fut canonisé en 1173.]
Gisborne: Son escorte s'est dispersée et après avoir été détroussée, l'abbesse a erré dans la forêt pendant toute la nuit.
Le Shérif (moqueur): Oh! Sans domestique! Sans nonne en adoration devant elle! Pauvre créature...
Gisborne: J'avoue que je compatis...
Le Shérif (en ricanant): Vraiment? Vous avez tort. Ces gens osent se faire appeler "Père Supérieur" et "Mère Supérieure". Ils s'affublent de noms de parents et pendant ce temps, ils engraissent à notre insu et à nos dépends. Je vous le dis ce sont... des parasites qui se font passer pour des êtres pieux.
Le Shérif et Gisborne entrent dans une petite salle où l'abbesse se rafraîchit.
L'abbesse: Il y a bien pire que de se faire passer pour un croyant, Monseigneur.
Le Shérif: Ah, cette remarque ne vous était pas destinée.
L'abbesse: Je crois le contraire.
Le Shérif: C'est vrai, elle vous visait, vos semblables et vous. Que dire? Je ne demande pas pardon.
L'abbesse: Dans ce cas, je ne puis malheureusement vous pardonner.
Le Shérif: Oh, dans le monde d'où vous venez, c'est probablement une chose terrible à refuser! Mais ici...
L'abbesse: Je n'ai pas l'intention d'être un parasite dans votre château, Monseigneur, quoique vous puissiez penser. Je vais partir sur le champ.
Le Shérif: À votre guise! Ne faites pas de mauvaises rencontres!
L'abbesse (froidement): J'ai envoyé un de vos messagers à Rufford. En supposant que les hors-la-loi, que vous êtes si visiblement incapable de contrôler, le laissent passer. Une escorte viendra me chercher pour me raccompagner. J'ai donné des ordres pour que des fonds soient levés, vous serez payé pour votre... votre hospitalité.
Le Shérif (satisfait): Ah, fort bien. L'argent récolté ici sert directement la cause du Roi et de son armée.
L'abbesse: Les fonds levés par l'Église servent la gloire de Notre Seigneur et non la guerre.
Le Shérif: Ah... c'est bien ce que je pensais: on prétend que c'est une Guerre Sainte mais elle est payée avec mes taxes et non les vôtres!... (se retirant)... Ma Mère...
L'abbesse: On m'avait prévenue que Nottingham, sous votre férule, était un endroit sans Dieu... J'ignorais simplement à quel point.
Le Shérif (ironique): Oui, n'est-ce pas... j'aurais dû être frappé par la main de Dieu!... J'espère vous avoir à dîner... à mes frais.
Ils se dévisagent froidement puis le Shérif quitte la pièce suivi par Gisborne. L'abbesse se rend à la chapelle du château, un garde se tient devant la porte.
L'abbesse: C'est votre chapelle?
Le garde: Je regrette Madame, l'accès de la chapelle est interdit.

Le Shérif écrit attablé à son bureau tout en conversant avec Gisborne.
Le Shérif: Rien ne prouve qu'il s'agissait réellement de Robin.
Gisborne: L'abbesse a été très claire. Mais quelle importance, faisons-lui porter le chapeau: Robin des Bois, le détrousseur des pèlerins.
Le Shérif: Non, je veux que Robin des Bois soit plein d'audace, confiant... et même téméraire!
Gisborne (intrigué): J'en conclus que vous avez un plan.
Le Shérif se contente de sourire en guise de réponse. On frappe à la porte du bureau et le garde introduit l'abbesse.
L'abbesse (contrariée): Messire, l'impiété vous met peut-être à l'aise mais ce n'est pas mon cas.
Le Shérif: L'impiété me met effectivement tout à fait à l'aise. Mais par ailleurs, je n'aimerais pas ne pas avoir la foi car, à ma façon, j'ai la foi: je crois en l'impiété!
Très satisfait de sa tirade, le Shérif se tourne vers Gisborne qui sourit à son tour.
L'abbesse: On m'a refusé l'accès à votre chapelle et donc on m'a refusé l'accès à mon Dieu. Que vous l'acceptiez ou non, il est votre Dieu à vous aussi.
Le Shérif: Ces jours-ci, mon Dieu fait un autre usage de la chapelle.
L'abbesse: Il ne peut y avoir qu'un seul usage pour une chapelle.
Le Shérif (tout en continuant à faire courir sa plume sur son parchemin): Hum, hum, il faut pourtant croire qu'il y en a deux!
Il relève la tête et constate que l'abbesse attend toujours une réponse satisfaisante et ne semble pas du tout disposée à sortir avant de l'avoir obtenue.
Le Shérif (avec un sourire forcé): Je verrai ce que je peux faire pour vous.

VILLE DE NOTTINGHAM:
Flaxton se présente aux portes de la ville vêtu de son costume d'Inspecteur des Finances. Il est accompagné par Will.
Le garde: Vous restez longtemps Messire?
Flaxton: Cela dépend de la somme d'argent que nous serons obligés de compter.
Le garde: C'est votre jeune fils? Frédéric?
Will: Cédric.
Le garde (satisfait): Cédric. Je vais vous faire escorter.

Dans la chapelle du château, des soldats empilent des coffres dans le confessionnal sous l'œil attentif du Shérif.
Le Shérif (ravi): Ah, des taxes dans la maison du Seigneur! J'adore!
Un garde tire soigneusement les rideaux du confessionnal pour masquer les coffres.
Le Shérif (au garde): Bon, laissez Madame s'agenouiller devant son Dieu.
Le garde: Monseigneur, est-ce bien prudent? Si un problème survenait?
Le Shérif: Postez deux gardes de plus.
Le garde: Oui Monseigneur.
Le Shérif (à lui-même): Après tout, ce n'est qu'une nonne... (il quitte la chapelle et croise l'abbesse en sortant)... Ah, pardonnez-moi de ne pas me joindre à vous.
L'abbesse: Vous réclamez mon pardon à présent?
Le Shérif: Simple façon de parler...
L'abbesse: Ou peut-être la voix de votre conscience.
Le Shérif s'arrête et se retourne vers elle.
Le Shérif: Croyez-vous? Mais, ai-je une conscience?
L'abbesse: Je crois que vous aimez jouer avec les mots.
Le Shérif (en s'approchant d'elle): J'aime jouer mais pas qu'avec les mots.
L'abbesse (en détournant le regard): À vous de me pardonner.
Le Shérif: Pourquoi?
L'abbesse: Je ne prierai pas pour le salut de votre âme.
Le Shérif (en riant): Je vois clair en vous.
L'abbesse (perplexe): Pardon?
Le Shérif (en s'approchant encore d'elle): Je vois clair en vous. Sous votre accoutrement, votre numéro de Mère Supérieure, se cache une vilaine petite fille, n'est-ce pas? Hum, n'ai-je pas raison? Si on gratte ce vernis hautain, il y a une vilaine petite fille.
L'abbesse (outrée): Comment osez-vous!
Le Shérif (en ricanant): Je crois que vous aimez, vous aussi, jouer avec les mots. Je crois que, non seulement vous aimez jouer, mais pas uniquement avec les mots!
Se sentant insultée, l'abbesse le gifle violemment puis tourne les talons et se présente devant le garde pour qu'il lui ouvre la porte de la chapelle.
Le Shérif (ironique): Aie, ouille... La porte sera fermée alors frappez, on vous ouvrira.
L'abbesse (offensée): Vous osez m'enfermer! Dans la maison du Seigneur!
Le Shérif entre dans son bureau sans se retourner ni même lui répondre. L'abbesse pénètre alors dans la chapelle et le garde referme la porte à clés derrière elle.

Marian arrive à cheval à Nottingham. Alors qu'elle traverse le pont, elle reconnaît Robin parmi les pauvres gens qui se trouvent dans les douves. À moitié caché par un vaste manteau miteux, il lui fait comprendre d'un signe de tête qu'il voudrait entrer dans la ville mais que les deux gardes au bout du pont sont un obstacle. La jeune femme met pied à terre, sort une bourse et elle commence à distribuer quelques pièces aux pauvres qui se précipitent vers elle.
Un homme: Marian s'il vous plaît!... Merci...
D'autres pauvres: S'il vous plaît! S'il vous plaît, Marian!
C'est rapidement la cohue et Marian se retrouve bousculée et malmenée, certains cherchant à s'emparer de sa bourse, d'autres à lui voler son foulard.
Marian (affolée, aux deux gardes): Aidez-moi!...Aidez-moi!... S'il vous plaît venez m'aider, je vous en prie!
Les deux gardes se précipitent à son secours.
Le garde: Dispersez-vous bande de mécréants!... (il repousse les pauvres qui assaillaient la jeune femme)... Obéissez! Bas les pattes!
Les hors-la-loi profitent de cette diversion pour s'introduire discrètement dans Nottingham. De leur côté, les gardes parviennent à rétablir l'ordre sur le pont.
Le garde (avec gentillesse): Vous, vous n'avez rien à faire avec ces vauriens Madame, vous n'êtes pas comme eux.
Dans la ville, Robin et ses hommes observent Flaxton et Will qui viennent d'être rejoints par une demi-douzaine de soldats.
Un soldat (à Flaxton): Votre escorte Messire!... Allons-y.
Ils accompagnent Flaxton dans le château sous l'œil attentif du Shérif qui observe la scène depuis une fenêtre du château.
Le Shérif: Ah! Voici venir le percepteur!
Marian entre à son tour à cheval dans Nottingham. Robin se rapproche d'elle.
Robin (en lui souriant): Tu as été impressionnante, merci!
Marian: Tu as une dette envers moi. Je peux te parler?
Much: Non!...(Robin se retourne vers lui)... Maître, notre mission!
Robin (à Marian): Pas plus d'une minute...
Sous les regards réprobateurs des autres hors-la-loi, Robin et Marian s'engagent dans une étroite ruelle déserte pour pouvoir parler librement.
Marian: Quelle mission?
Robin: Tu le découvriras bien assez tôt... (il s'adosse à un mur et fait face à la jeune femme)... Tu as un problème?
Marian (agacée): Et tu me donnes une minute pour te l'exposer?
Comme Robin semble attentif, elle reprend plus calmement.
Marian: C'est cette vie... cette comédie! Je ne peux plus le supporter... Gisborne me tourne autour comme un caniche autour de sa maîtresse! Mon père voudrait que je l'épouse pour masquer le fait que nous n'approuvons pas la conduite du Shérif. Quant au Veilleur de Nuit, et bien ce n'est pas assez pour moi mais c'est déjà beaucoup trop pour mon père!... (attristée et troublée) Ce que je veux, qui je suis moi, ça ne compte pas du tout pour lui ... Je n'en peux plus de tout ça... Je pars de chez moi.
Robin (alarmé): Tu vas partir! Mais où?
Marian (déprimée): Je n'en sais rien...
Robin: Et tu trouves ça judicieux?
Marian (en s'énervant): J'en peux plus des gens, des hommes surtout, qui pensent à ma place et qui me disent ce qui est sage et ce qui ne l'est pas!
Robin (implorant): Alors dis-moi ce que tu veux!
Marian: De l'aide Robin! Je veux que pour une fois, quelqu'un se demande ce qu'il peut faire pour m'aider! M'aider à faire ce que moi je veux, ce que moi j'estime judicieux!
Robin semble vraiment préoccupé par le désarroi de Marian. Ils sont interrompus par l'apparition de Much à l'entrée de la ruelle.
Much: Maître!
Robin (à Marian): Je ne peux pas rester plus longtemps.
Marian (en soupirant): Oui, comme toujours... Je dois y aller moi aussi.
Much (insistant): Maître!
Robin (posant sa main sur le bras de Marian): Je te promets que nous reprendrons cette conversation. Je veux t'aider.
Il se dirige vers la sortie de la ruelle, Much sur ses talons.
Marian (tristement): Laisse, c'est trop tard... (Robin se retourne vers elle)... J'ai pris ma décision.
Les deux hors-la-loi s'en vont.

Gisborne entre dans le bureau du Shérif qu'il trouve en compagnie de Marian.
Le Shérif: Ah Gisborne! Lady Marian a demandé à rencontrer notre Mère Supérieure.
Gisborne (surpris): Pourquoi?
Le Shérif (ironique): À votre avis? C'est pour lui emprunter un sou? Non, c'est pour se faire nonne.
Sidéré, Gisborne se tourne vers Marian.
Gisborne: Ah! Vraiment? Une nonne...
Marian: Mon père n'est pas très content de moi. Il prétend qu'à l'abbaye, on m'apprendra à obéir.
Gisborne (doucement): Il y a d'autres moyens...
Le Shérif (à Marian): Allez frapper à sa porte, vous la trouverez dans la chapelle. Dites aux gardes que c'est moi qui vous envoie.
Marian quitte le bureau du Shérif et se rend à la chapelle où elle trouve l'abbesse agenouillée en train de prier.
Marian: Ma Mère... Pardonnez cette intrusion, j'ai une requête à vous adresser.
L'abbesse: Parlez vite mon enfant.
Marian: C'est une affaire des plus délicates!
L'abbesse (sèchement): Parlez vite ou taisez-vous.
Marian: Bon, très bien. J'aimerais devenir novice, entrer dans les ordres.
L'abbesse: Venez dans mon abbaye dans un mois, j'aviserai à ce moment-là.
La religieuse se détourne et se remet à prier.
Marian: Pardonnez-moi ma Mère, mais vous êtes ici. Avisez maintenant!
L'abbesse se relève et dévisage Marian.
L'abbesse: Quelle impudence! Savez-vous qui je suis?
Marian: Pardonnez-moi, je suis impudente mais c'est pour cette raison que ma place n'est pas ici. J'étouffe ici!
L'abbesse: Croyez-vous qu'une abbaye soit un endroit pour vous?
Marian: Je crois que c'est un endroit où on respire. Je serai honnête avec vous, je resterai un an tout au plus et j'ai des fonds pour payer ma pension.
L'abbesse: Pardonnez-moi mon enfant mais vous... vous n'avez pas grand-chose d'une novice.
Marian: Et vous, pas grand-chose d'une abbesse!
L'abbesse (en riant): Vous ne manquez pas de répartie! Je ferais bon usage d'une personne comme vous.
Marian (la dévisageant): Je n'ai pas l'intention de me laisser utiliser.

Vers les cuisines du château, un homme vient pour déverser des déchets dans les égouts. Au moment où il ouvre la trappe qui y donne accès, Petit-Jean posté de l'autre côté, l'agrippe et le fait basculer directement dans les égouts. Le passage est désormais libre et Robin se glisse à l'intérieur du château.
Robin: Will?
Will, qui était dissimulé tout près derrière des tonneaux, s'approche suivi par Flaxton.

Marian ressort de la chapelle et se retrouve face à Gisborne.
Gisborne: Alors, elle a accepté?
Marian: Oui.
Gisborne (troublé): Je m'étonne que vous ne m'ayez jamais parlé de ce projet.
Marian (faussement innocente): J'aurais dû Messire?
Gisborne (sèchement): Oui.
Marian: C'est fait. Le sujet est clos à présent. Je partirai avec l'abbesse et son escorte, ce soir probablement. Je vais préparer ma malle.
Alors qu'elle veut s'éloigner, Gisborne la retient par le bras.
Gisborne: Je croyais que nous étions amis. Je croyais qu'avec le temps peut-être... vous envisageriez...
Marian (candide): Quoi donc?
Gisborne (perplexe): Le mariage!... Je croyais que vous songeriez à me...
Marian: Peut-être que je ne suis pas faite pour le mariage.
Gisborne (atterré): Mais vous allez épouser le Christ.
Marian: Ce fut une décision difficile, je le confesse.
Se dégageant, Marian s'éloigne.

Les hors-la-loi assomment deux gardes en arrivant vers la salle des coffres.
Flaxton: C'est bon, vous y êtes, j'ai rempli ma part du contrat. Je veux voir mon fils.
Robin: Tais-toi!
Flaxton: Non, je veux être sûr qu'il va bien.
Petit Jean (en bousculant Flaxton): On t'a dit de te taire!
Sous la poussée de Petit Jean, le percepteur atterrit par terre contre un mur du couloir. Les hors-la-loi entrent dans la salle des coffres et aussitôt, Flaxton se relève et les y enferme. Il s'éloigne ensuite avec un sourire satisfait.
Much (en martelant la porte): Hé! Hé!
Pendant qu'il s'énerve sur la porte, Allan et Will ouvrent les coffres de la salle: ils sont vides!
Robin (énervé): Vous perdez votre temps! On s'est fait piéger!
Petit Jean prend appui sur le mur au fond de la pièce puis il s'élance et se jette de toutes ses forces contre la porte, en vain... Énervé par son échec, il trépigne de colère.
Robin (calmement): C'est futé!
Will: Il disait vrai: les taxes du nord arrivent à Nottingham à cette période de l'année! J'ai fabriqué des coffres comme ceux-ci!
Robin: C'est pour ça que je trouve ça futé. Une pincée de vérité rend le mensonge plus facile à camoufler.
Much (pas convaincu): Pfft...
Allan: Je savais que c'était une mauvaise idée! Je l'avais dit!
Robin: Chut! Laisse-moi réfléchir.
Les hors-la-loi se taisent, chacun s'interroge et cherche un moyen de se sortir de là.
Allan: On va tous être pendu!
Robin (en colère): Arrête! On ne sera pas pendu.
Robin s'assoit et tente de réfléchir calmement.
Much: Bon Maître, qu'est-ce qu'on fait?
Robin: J'ai un plan.
Allan (sans hésiter): Non, t'en a pas.
Robin (en soupirant): Tu as raison: j'en ai pas.
Will: Moi, j'ai un plan.
Ses compagnons le regardent avec stupeur. Will examine la serrure du coffre sur lequel il est assis, puis saisissant sa hache, il entreprend de démolir le couvercle du coffre.

Flaxton, tout sourire, entre dans le bureau du Shérif.
Flaxton: Comme nous en avions convenu, Robin des Bois est dans la salle des coffres... avec ses hommes!
Gisborne (surpris): Robin des Bois? Comment ça? …(se tournant vers le Shérif) Avec l'argent des taxes!
Le Shérif: Les coffres ont été déplacés Gisborne...(désignant le percepteur) Voici... voici Flaxton. Embrassez-le, il a réussi là où nous avons échoué...(en souriant) Bien, très bien Messieurs, allons nous pavaner.
Flaxton: Si vous permettez, j'aimerais recevoir le reste de ma rétribution. J'ai risqué ma vie pour vous.
Le Shérif: Je n'ai pas encore reçu le colis.
Flaxton: Il ne risque pas de s'échapper. C'est que... je n'ai pas très envie de traîner dans la région jusqu'au procès.
Le Shérif: Plaît-il? Ah, un procès! Curieuse idée... Vous serez payé. Gisborne, donnez à cet homme la somme de 500 livres.
Gisborne: Vraiment?

Dans la salle des coffres, Will bricole sous le regard intéressé de ses camarades.
Will: On n'était pas autorisé à fixer les serrures. Ils voulaient les plus solides, aussi solides que celles du château.
Allan (intrigué): Où veux-tu en venir?
Will: On sait jamais, elles ont peut-être été faites par le même serrurier.
Much: Euh, écoute, je ne sais pas s'il n'est pas utile de te dire de te presser!
Will (concentré sur sa tache): Non.
Much: D'accord...
Will a terminé: il a fabriqué une clé qui ouvre parfaitement le coffre, il va maintenant la tester dans la serrure de la salle où ils sont enfermés. Les autres hors-la-loi prennent leurs armes et se préparent à combattre en cas de nécessité. Will jette un dernier coup d'œil à Robin qui lui confirme d'un signe de tête qu'ils sont prêts. Il enclenche la clé dans la serrure, elle s'y adapte parfaitement. Will ouvre alors brusquement la porte et tous se précipitent. Allan assomme le garde posté de l'autre côté. Les hors-la-loi se dirigent silencieusement vers la cour du château mais ils se retrouvent nez à nez avec le Shérif et une demi-douzaine de soldats.
Le Shérif (en criant): Arrêtez-le!
Robin saute dans l'escalier qui mène à la cour et d'un coup d'épée, il se débarrasse d'un premier soldat. De son côté, Will terrasse un garde en lui assenant un violent coup de pied. Alors qu'un autre surgit, Much vient à la rescousse et combat à l'épée tout en se protégeant avec son bouclier. Petit-Jean fait tournoyer son bâton et frappe ses agresseurs. Le Shérif ramasse une épée et s'élance pour prendre part au combat.
Le Shérif (rageusement): Je t'aurai Robin!
Un duel à l'épée s'engage entre les deux hommes dans l'escalier. Les deux adversaires gênent Will qui, pour les contourner, se laisse glisser sur la rampe de l'escalier jusqu'à la cour. Robin déséquilibre le Shérif qui tombe à la renverse et s'effondre sur deux soldats qui arrivaient en renfort derrière lui. Le combat fait rage. Allan et Will parviennent tous deux à vaincre les gardes qui les attaquaient. Robin se mesure dans l'escalier aux deux soldats qui entre temps se sont relevés, il réussit à s'en débarrasser et rejoint le Shérif qu'il prend en otage en l'empoignant et en lui mettant son épée sous la gorge.
Robin (en criant aux hors-la-loi): Autour de moi!
L'affrontement cesse instantanément quand tout le monde découvre la fâcheuse posture du Shérif. Les hors-la-loi se placent en position de combat tout autour de leur chef et de son otage.
Robin (aux soldats): Stop!... (les soldats se rapprochent, menaçants) Stop! Stop! Nul n'est forcé de mourir ici aujourd'hui... (au Shérif) Je crois que vous connaissez la chanson... Combien l'avez-vous payé?
Le Shérif: Son prix était étonnement bas. Tu l'as réellement pris pour un percepteur?
Robin: Assez pour qu'il sacrifie la vie de son fils.
Le Shérif: Tu peux le tuer si ça te chante, il ne manquera à personne, surtout pas à moi!
Much: Vous êtes un être répugnant!
Le Shérif: Je sais. Que voulez-vous, je suis impie.
Petit à petit, le groupe se rapproche de la sortie du château mais il est toujours encerclé par les soldats du Shérif.
Gisborne: Finissons-en Robin! Oublions le Shérif et les soldats! Rien que vous et moi.
Robin: Je regrette Gisborne, un duel en guise de procès ce ne serait pas très intelligent.
Gisborne (provocateur): Vous n'êtes donc qu'un couard!
Robin (furieux): Je ne suis pas un couard! Je n'ai confiance ni en vous, ni en vos hommes! Ôtez-vous de mon chemin!
Gisborne: Seul un couard s'en prendrait à des pèlerins.
Robin (incrédule): De quels pèlerins parlez-vous?
Gisborne: Des femmes sans défense, des femmes qui avaient pris les ordres... Vous montrez enfin votre vraie nature!
Robin (froidement): Laissez-moi passer!...(Gisborne ne bouge pas)... Maintenant!
Gisborne fait signe à ses hommes de laisser passer les hors-la-loi et leur otage.
Robin (à ses compagnons): Ça vous dit quelque chose?
Allan: Des pèlerins Robin? J'ai jamais touché à un pèlerin moi!
Robin: Petit Jean?
Petit Jean (sans aucune hésitation): Non.
Les hors-la-loi passent la porte avec le Shérif sans relâcher leur vigilance.
Gisborne: L'abbesse de Rufford est toujours en vie, mais pas grâce à vous!
Robin: Connais pas!...(désignant le Shérif de la tête)... Par contre, je vous assure qu'il mourra, lui, si vous ne baissez pas la herse!... (les deux hommes se dévisagent froidement)... Tout de suite!
Gisborne fait signe à un garde. La herse tombe séparant les hors-la-loi et leur otage, de Gisborne et ses soldats.
Robin (au Shérif): Un percepteur qui n'est pas un percepteur. Des pèlerins dont personne n'a croisé la route. Je crois qu'on s'est bien fait avoir.
Robin relâche son otage et les hors-la-loi s'enfuient. Le Shérif, cramponné à la herse fermée, hurle:
Le Shérif: Emparez-vous d'elle!

Le Shérif, suivi par des soldats, se précipite dans la chapelle qu'il trouve vide. Les coffres sont sans dessus dessous.
Le Shérif (désespéré): Non! Non!
Il découvre la robe de l'abbesse, abandonnée dans un coin et la jette rageusement sur le garde qui l'accompagne.
Le Shérif: Mais...
Il remarque alors qu'une fenêtre de la chapelle est cassée et, en s'approchant, il trouve une corde attachée qui descend jusqu'en bas du château. Il comprend par où la fausse abbesse s'est sauvée avec l'argent des taxes. Gisborne arrive à son tour et constate les dégâts.
Gisborne: Ce n'était pas l'abbesse de Rufford...
Le Shérif (en pleurnichant): Non...
Gisborne quitte la chapelle le sourire aux lèvres.

FORÊT DE SHERWOOD:
Djaq surveille le fils de Flaxton ligoté à un arbre tout en affûtant son épée.
L'adolescent: Tu ressembles à un garçon!
Djaq: Et toi, à une fille!
L'adolescent: Si vous faites du mal à mon père...
Djaq: Qu'est-ce que tu feras? Tu pleureras?
L'adolescent: Possible... Tu pleurerais pas, toi, si c'était ton père?
Djaq: Mon père a été assassiné, par vous les Anglais... les Croisés.
L'adolescent: Alors tu sais ce que je peux éprouver.
Djaq: Moi, on m'a amenée dans ce pays en esclave! Pieds et poings liés, comme un animal.
L'adolescent (désignant ses liens de la tête): Hé, un peu de compassion pour moi!
Djaq: Et sur la route, j'ai eu le temps d'apprendre tout ce qu'il faut savoir pour persuader ceux qui me retenaient prisonnière de me libérer. Alors, te fatigue pas trop!
L'adolescent: Tu peux pas m'en vouloir d'avoir essayé...
Djaq entend un sifflement et reconnaît un signal de la bande. Elle s'éloigne de son prisonnier en emportant son épée et rejoint ses compagnons dissimulés un peu plus loin.
Will (répondant au regard interrogateur de Djaq): On s'est fait avoir.
Djaq: Comment ça?
Allan: C'était pas un percepteur.
Robin, agenouillé derrière un buisson, observe l'adolescent. Il se retourne vers les hors-la-loi pour leur demander de parler moins fort.
Robin: Chut!
Will (à voix basse): Il a aussi roulé le Shérif, pas que nous...
Allan: Attends, comment on sait qu'il l'a roulé?
Robin: La pincée de vérité.
Much: Quoi?
Robin: L'argent! La partie sur l'argent des taxes était vraie.
Much: Et alors?
Robin: Alors, un voleur aussi habile que notre ami percepteur ne se contenterait pas de la prime pour notre capture alors que tout l'argent des taxes du nord est à prendre!
Allan: Et donc?
Robin: Donc Djaq, tu retournes là-bas et tu le détaches. Laisse-le te maîtriser. Nous nous lançons à sa poursuite et si jamais j'ai vu juste, il va nous mener droit à une bande de voleurs vraiment très riches!
Much: Inutile, regardez!
Les hors-la-loi s'approchent en prenant garde de rester cachés et voient l'adolescent se contorsionner pour se libérer de ses liens.
Allan (admiratif): Il est doué le bougre!
Much (perplexe): Mais qu'est-ce que c'est bizarre... on dirait un numéro de cirque!
Will: Oh, je trouve ça répugnant!
L'adolescent a carrément déboîté son épaule pour se glisser sous ses liens. Libéré, il remet son épaule en place dans un sinistre craquement qui est visiblement douloureux.
Will (dégoûté): Oh non! C'en est trop!
Le fils de Flaxton s'enfuit en courant.
Robin: On fait trois groupes. On va se relayer sans faire de bruit. Allez!

MANOIR DE KNIGHTON:
Sir Edward regarde sa fille descendre l'escalier, un bagage à la main. Tous deux commencent à discuter calmement sans élever la voix.
Sir Edward: Tu es vraiment décidée à partir?
Marian: J'ai pris des dispositions avec l'abbesse de Rufford.
Marian passe devant lui, franchit la porte et installe son sac sur son cheval.
Sir Edward: Que dois-je faire pour te persuader de rester?
Marian: Il est trop tard, l'abbesse m'attend au château dans une heure. Son escorte doit arriver ce soir.
Sir Edward: Je suis sûre qu'il n'est jamais trop tard entre un père et sa fille. Qu'attends-tu de moi?
Marian, qui remontait l'escalier pour chercher ses autres effets dans sa chambre, s'arrête et se tourne vers lui.
Marian: Je veux que vous m'aidiez. En tant que Veilleur de Nuit, je veux faire plus, pas moins. Protégez-moi de tous les Gisborne de ce monde et acceptez-moi comme la fille que vous avez, qui n'est pas celle que vous vouliez.
Sir Edward: Et si je dis non?
Marian: Alors j'irai retrouver l'abbesse.
Sir Edward: Ce sont tes conditions?
Marian: Ce sont mes conditions, oui. Je suis désolée.
Sir Edward (hochant négativement la tête): Ton Veilleur de Nuit finira par causer notre perte à tous les deux.
Marian (les larmes aux yeux): Adieu...
Elle se détourne et remonte l'escalier quand son père l'interpelle.
Sir Edward: Attends! Si rien ne peut te faire changer d'avis
Marian (le dévisageant): Êtes-vous prêt à me soutenir?
Sir Edward: Je crois que je n'ai pas le choix.
Marian: Alors je reste?
Sir Edward se contente de lui sourire pour toute réponse. Marian sort du manoir pour rechercher ses affaires sur son cheval.
Sir Edward: Gisborne est venu te voir... à l'instant. Je l'ai renvoyé.
Marian: Il reviendra.
Sir Edward: Nous serons forts.

FORÊT DE SHERWOOD:
Le fils de Flaxton court à travers la forêt. Robin et ses hommes courent eux aussi en restant hors de sa vue pour ne pas être repérés. Bientôt, il atteint un chemin où arrive un chariot conduit par Flaxton accompagné de la fausse abbesse. Quand il l'aperçoit, Flaxton tire sur les rênes pour stopper les chevaux.
Flaxton: Ravi de te revoir mon p'tit!
L'adolescent: Dites-moi que les affaires marchent...
La fausse abbesse (d'un ton triste): Non... Les affaires, c'est terminé pour nous... (puis, souriant) À moins bien sûr qu'on ait envie de reprendre le collier!
Le visage de l'adolescent qui s'était assombri quand elle avait commencé à lui répondre, s'éclaire soudain.
Flaxton: Monte petit! Ta retraite t'attend, tu l'as méritée!
Soudain, trois flèches viennent se ficher dans le chariot faisant sursauter les trois voleurs.
Robin: Il est trop tôt pour penser à la retraite!
La fausse abbesse (à Flaxton): C'est lui Robin?
Flaxton: Tu n'es donc pas mort!
Robin: C'est pas encore pour cette fois.
Flaxton: Comment t'es-tu échappé?
Robin bouscule le fils de Flaxton et s'approche du chariot.
Robin: Oh, quelques contorsions et une épaule déboîtée ont suffi.
Flaxton (fâché, à l'adolescent): Je t'ai dit de toujours surveiller tes arrières!
La fausse abbesse : Écoutez. À vous, on ne vous a rien pris, on n'a rien contre vous.
Allan: Non... On a juste servi d'appât!
L'adolescent (en souriant): Vous vous en remettrez!
Fâché et énervé, Will le gifle.
Will (en colère): Tu t'en remettras aussi. Percepteur ou pas, cela revient au même: vous êtes des voleurs, comme eux.
La fausse abbesse: Et vous alors! Vous vivez du mauvais côté de la loi, comme nous!
Robin (froidement): C'est parce que la loi elle-même est devenue criminelle. L'Angleterre est pourrie jusqu'à la moelle.
La fausse abbesse : Alors pourquoi rester? Nous partons nous établir en Hollande en tant que nobles. Joins-toi à nous, nous formerions une très belle association. Il y a tellement de pigeons comme le Shérif de Nottingham dans ce monde, c'est notre devoir de voleurs de les duper.
Flaxton: Leur cupidité, c'est ce qui les rend si facile à rouler.
La fausse abbesse (mielleuse): Rejoins-nous... Nous avons les stratégies, toi tu as de remarquables talents...(elle se penche et embrasse Robin sous les regards stupéfaits de ses hommes puis elle lui murmure à l'oreille)... Tout sera si différent... Oublie les autres, rien que toi et moi... (usant de tout son charme, elle l'embrasse à nouveau)
Allan (aux hors-la-loi): Mais qu'est-ce qu'il fabrique?
Much: Hum! Vous voyez ce que je dois endurer avec lui!
La fausse abbesse (à voix basse à Robin): Alors, qu'en dis-tu?
Robin (doucement): J'en dis que....
Il se tourne vers Petit Jean dont il croise le regard réprobateur.
Robin (en lui souriant): Petit Jean!
La fausse abbesse (intriguée): Quoi?
Soulagé, Petit Jean sourit à son tour à Robin et, dans un parfait ensemble, les deux hommes font basculer Flaxton et sa compagne en arrière dans le chariot rempli d'une boue immonde. Les hors-la-loi éclatent de rire.
Much: Vous êtes des porcs!
Will: C'est dégoûtant!
Much: Des porcs dans leur bauge! (hilare) Et vous serez d'accord avec moi Maître, qu'ils n'ont pas l'air heureux pour autant!
Ravi, Petit Jean plonge ses mains dans la boue répugnante et en ressort un sac dégoulinant mais visiblement bien rempli.
Petit Jean: Oh, qu'est-ce que nous avons là?
Robin (en souriant): Oui, vous ne comptiez pas prendre votre retraite avec ça!
Petit-Jean ouvre le sac et verse une poignée de pièces d'or dans ses mains pleines de boue. Il lance une pièce boueuse à Robin qui la rattrape et la met sous le nez de Flaxton et de la fausse abbesse.
Robin: C'est de l'argent sale!
Les hors-la-loi rient de bon cœur.

MANOIR DE KNIGHTON:
Marian jardine lorsque survient Gisborne à cheval. Il met pied à terre et s'approche de la jeune femme.
Gisborne: Puis-je dire que je me réjouis que vous soyez restée?
Marian (froidement): Vous l'avez dit. À présent, excusez-moi.
Elle rentre dans le manoir et Gisborne l'y suit.
Gisborne: Quand vous avez annoncé votre décision de partir, je... je l'admets, j'en ai été fort troublé.
Marian (agacée): Messire Guy, vous ai-je jamais laissé croire d'une façon ou d'une autre que vous aviez le droit d'être troublé?
Gisborne: Avec le temps, j'aimerais gagner ce droit et je me réjouis de pouvoir le faire... La soi-disant abbesse n'en était pas vraiment une.
Marian (surprise): Pardon?
Gisborne: J'étais passé en informer votre père. Il ne vous l'a pas dit?
Marian est troublée et hoche négativement la tête.
Marian: Non, sans doute par bonté, il aura voulu m'épargner.
Gisborne lui sourit et lui montre un très beau bracelet en or.
Gisborne: Il y a d'autres personnes qui aimeraient se montrer bon pour vous... si vous les laissiez faire...
Il dépose le présent sur la table et s'en va. Sir Edward entre, il semble contrarié.
Sir Edward: Je l'ai vu approcher, je n'ai pas pu l'arrêter.
Marian (lui souriant): Je sais pour l'abbesse.
Sir Edward: Ça ne fait aucune différence.
Marian: Si au contraire! Je n'avais nulle part où aller, vous n'étiez pas forcé d'accepter mes conditions.
Sir Edward: Je me suis rendu compte que la fille que j'avais, était celle que je voulais.
Émus tous les deux, Sir Edward et Marian tombent dans les bras l'un de l'autre.

*** Épilogue***

CAMPAGNE AUTOUR DE NOTTINGHAM:
Dans un village, Robin et Much rencontrent un éleveur de bétail.
Robin: Bonjour! J'ai une proposition à te faire: la prochaine fois que tu as de la viande à vendre à Nottingham, emporte-la au village de Locksley.
Much remet une bourse bien remplie à l'éleveur.

Ils renouvellent leur proposition auprès d'autres éleveurs, attribuant à chacun un village différent à nourrir et les payant d'avance.
Robin (à un éleveur): Emporte ta viande à Wadlow... (puis, plus loin, à un autre éleveur)... Emporte-la au village de Clun.

Satisfaits, Robin et Much continuent leur tournée tout en discutant.
Much: Maître, quelle est votre mission? Nourrir le monde?
Robin: Arrête! Tu vas me donner des idées!
Ils rencontrent un nouvel éleveur.
Robin: Bonjour! J'ai une proposition à te faire: au lieu de vendre ta viande au marché, emporte-la au village de Nettlestone.
Much sort une grosse bourse de sa besace.
Robin: Regarde, je suis généreux! Et je vais même te payer d'avance pour cette année et la suivante!... (avec un grand sourire) Sais-tu qui je suis? Je suis Robin des Bois! Ne me laisse pas tomber...

*** Fin de l'épisode ***

Ce script a été réalisé par Allthingsrobin sur le site Hood Winked.
This transcript was made by Allthingsrobin on
Hood Winked.


NOTTINGHAM CASTLE.
SHERIFF'S QUARTERS.
The Sheriff is seated across the table from Flaxton and his son, Cedric.

SHERIFF:
If you’re not good, I warn you, he will kill you.
FLAXTON:
We’re good. The best you’ll ever meet.
SHERIFF:
Arrogant, too. I like it. Drops a purse on the table. The rest when Hood is in my vault.

NOTTINGHAM TOWN. THE BUTCHER'S SHOP.
Flies buzz as the butcher cleaves meat. He grabs a rag, dips it in a bowl of red liquid, and dabs the meat, dyeing it red again. Two guards approach the shop carrying a sack between them.

GUARD 1
: Morning.
BUTCHER
: Morning. Wipes his hands on his apron.
The guards set the sack down by the butcher.

BUTCHER
: Ah, let’s have a look. He pulls out a chunk of meat with a large green patch on it. That’ll scrub up nice. Drops it back in the sack. Good. Goes to his purse nearby and pours out a few coins and hands them to the guard.
GUARD 1
: Thank you.
BUTCHER
: OK. Bye now.
The guards leave and the butcher moves the sack out of his way. He starts to resume his work when Robin drops down from the ceiling.

ROBIN:
Who’d have thought? An artist masquerading as a butcher.Much jumps down to a table, then the floor, and picks up the cleaver before the butcher can.
BUTCHER
: What do you want?
Robin dips his fingers into the bowl and smells them.

ROBIN:
What is this? Beet root?
BUTCHER
: It’s perfectly good meat. Never hurt anyone.
ROBIN:
Picks up a piece of meat. Then you eat it.
BUTCHER
Scoffs: It’s not cooked.
ROBIN
Shoves it in the butcher’s face: Eat! Eat it!
The butcher resists, and Robin relents.

ROBIN:
You sell this. People save for a month, they give everything they have for a piece of meat for their children, and you give them this? The rancid leftovers from the castle kitchen?
BUTCHER:
They’re my economy cuts.
MUCH:
You’ll get another kind of cut in a minute.
ROBIN:
Your economy cuts nearly poisoned half of Locksley village.
The butcher scoffs as Robin sees two more guards approaching outside the window.

GUARD 2
: From outside: You’ve got enough for yourself now.
ROBIN:
Not a word.
Robin throws the meat down on the table and goes into the storeroom, Much following. The guards enter the shop.

GUARD 2 :
Morning.
BUTCHER
: Morning.
GUARD 2:
We’ve come for the Sheriff ’s order.
BUTCHER:
Yeah, yeah. It’s all here.
As the guard bends down for the sack, the butcher whispers to him.

BUTCHER
Whispers: Outlaws in the storeroom.
GUARD 2
Looks up at the butcher, then at his companion and points. Whispers: Storeroom.
The two step to the storeroom and a side of beef knocks one aside. Robin pushes the other one aside and runs out.

GUARD 2:
Stop him! Quickly!
Much follows Robin out with a hogshead in his hands. They run through the town, guards in pursuit. Robin runs into a dead end.

MUCH:
Master!
Robin looks around, then sees the sewer dump and climbs up on its edge
.
MUCH:
The sewer? No!
ROBIN:
Oh, yes! Jumps into the sewer dump.
Much reluctantly follows with his hogshead and jumps just in time to avoid the guards. They land in a large trash heap. Much sits up, disgruntled.

MUCH
Very sarcastically and disgruntled: Oh, lovely. Like a pig in slops.
ROBIN:
Well then, you should be happy.
MUCH:
What?
ROBIN:
That’s what it means. “A pig in slops,” it means you’re happy.
MUCH:
Well, I’ve never understood that. Why would anyone be happy in slop? Slams down the hogshead beside him.

OPENING CREDITS

THE APPROACH TO NOTTINHAM TOWN.

Peasants gather under and around the bridge. A nun stumbles across. Gisborne appears in the gateway on his horse, ready to leave town, and sees her. The nun falls to her knees, thento the ground entirely. Gisborne quickly dismounts and hurries over to her.
GISBORNE:
Madam?
Gisborne puts a hand to her head.

ABBESS
Breathless: I am the Abbess... the Abbess of Rufford. I seek the protection of your sheriff.
GISBORNE:
hat has happened?
ABBESS:
Pilgrimage... outlaws in the forest...
GISBORNE:
Outlaws. Looks at guard. Take her to the castle. Get a physician. To the abbess: I will return shortly.
ABBESS:
Ah. Thank you.
A guard pulls her to her feet.

A ROAD THROUGH SHERWOOD FOREST.
Flaxton and his son, Cedric, dressed as peasants and Cedric with a halberd, drive a small wagon through the forest. Little John, staff in hand, stands in the road. Allan, with a bow drawn, Will, with his broadaxe, and Djaq, with her sword, stand behind him. Allan shoots an arrow into the wagon’s side. Flaxton and Cedric duck and the wagon stops. The outlaws approach them, Allan with another arrow ready.

FLAXTON:
I’m just a poor farmer. I’m going into town to sell some goat’s milk.
DJAQ
Walks over to the goat tied behind the wagon. You will not make money.
FLAXTON:
We won’t make much. Just enough to keep the me and the orphan lad alive.
DJAQ
Pokes the goat gently with her sword. You will not make anything. This is a male goat.
Little John stares menacingly at Flaxton. Allan goes through the contents of the wagon and finds a cloak with the royal emblem stitched on it and a saddle hidden amongst the straw under a sheet of canvas. Will pulls the arrow out of the wagon.

ALLAN:
Well, well, poverty’s not what it used to be.
FLAXTON:
It’s a family heirloom.
Little John puts his staff to Flaxton’s neck.

LITTLE JOHN:
Liars we do not like.
DJAQ:
Holds up a large book from the wagon. What is this?
FLAXTON
Sternly: That is crown property and I am ordering you to put it back!
Will takes the book.

ALLAN:
Speaks grand for a farmer!
Will drops the book in the wagon and hands the arrow back to Allan.

WILL:
More like a tax man to me.
FLAXTON:
It’s not too late for everyone just to go on their way.
LITTLE JOHN
Slams the end of this staff on the ground. Too late for you.
Little John pulls Flaxton from the wagon.

CEDRIC:
Please, sir, no!

KNIGHTON HALL. EXTERIOR.
Marian is outside round the side of her house visualising a fight in her head and making slight hand gestures when Edward comes around the corner, Gisborne close behind.

EDWARD:
Marian!
Marian straightens up as Gisborne comes into view. Gisborne stops and looks her up and down and smiles slightly.

MAIN ROOM.
Marian sits up straight in a chair. Gisborne stands before her.

GISBORNE:
Forgive me. I do not have as much time as I planned. I have a gift for you. Holds out a small bag to her.
MARIAN
Takes the bag: Sir Guy, you bring too many gifts.
GISBORNE:
My mother used to say... if you have wronged somebody, or if they are upset, do not be proud. Offer them friendship. If they reject you, offer a second time and a third until they accept.
Marian looks at the trinket from the bag.

GISBORNE:
And that is what I intend to do with you.
MARIAN:
Please. I do not need gifts. Holds the bag out to Gisborne.
GISBORNE
Reluctantly takes the bag back. No, you need a husband.
Marian glares at him.

GISBORNE:
This world’s not safe for a woman alone.
Marian looks slightly questioningly at him.

GISBORNE
Softly: Outlaws.
MARIAN:
I can protect myself.
GISBORNE
Scoffs: Even pilgrims. There’s an abbess at Nottingham half dead. I must tend to her.
MARIAN
Waits a moment, sees her opportunity, and stands. Then I would not delay you. Smiles slightly.
GISBORNE:
Good day.
Gisborne takes one step towards the door, then changes his mind and quickly steps back to Marian and puts the bag in her hand.

GISBORNE:
I will keep giving. Leaves.

SHERWOOD FOREST.
Robin and Much find the rest of the gang.

ROBIN:
What have we got?
LITTLE JOHN:
Tax collector.
Djaq hands Robin the book.

ROBIN:
Ho-ho! Very good. Takes a few steps away, leafing through the book.
FLAXTON:
At least get the facts straight. I am a tax inspector. It’s two grades higher than a tax collector. I do the bookwork. I don’t dirty my hands with the money.
MUCH:
How can you be so proud?
ROBIN
Quickly walks back to Flaxton with the book and squats at his feet. This is not taxation.
Flaxton scoffs.

ROBIN:
This is extortion.
FLAXTON:
I count the wealth of the world. I don’t judge it.
ROBIN:
No, we judge it.
FLAXTON:
This is 1192, my friend. The time for heroes is gone. This is the age of the bookkeeper now.
ROBIN
Points in the book: These markings, they mean something.
FLAXTON
Firmly: I will not divulge state secrets.
ROBIN:
Hm.
Robin nods at Little John standing behind Flaxton. Little John puts his staff under Flaxton’s chin and pull up, choking him.

CEDRIC:
You! Put him down!
ALLAN:
Hey, word of advice, mate. Be nice to Little John.
CEDRIC:
Put my father down! He has a weak heart!
ROBIN:
Your father?
Cedric looks caught.

ROBIN:
John, let the gentleman down.
Little John reluctantly lowers his staff. Flaxton rubs his neck.

ROBIN
Leans into Flaxton: What state secrets?
Flaxton is silent.

ROBIN:
John?
Little John picks up Cedric under his arms.

FLAXTON:
Leave him alone!
ROBIN:
We do not like it when people hold back on us. Now tell me, what state secrets?

KNIGHTON HALL. INTERIOR.
Edward watches Marian cross the room to the table.

EDWARD:
Gisborne seemed angry. What did you say to him?
MARIAN
Sarcastically: I said I would marry him and have his children.
EDWARD:
You could do worse.
MARIAN:
Yes, if I married the Sheriff. I would sooner be a nun than Gisborne’s wife.
EDWARD:
When is this wilfulness going to stop?
Marian, annoyed, goes to the stairs.

EDWARD:
Not to mention the other nonsense.
MARIAN
Stopping at the foot of the stairs: What other nonsense?
EDWARD:
The night rider, or whatever you call yourself.
MARIAN:
I do not call myself anything. They say Nightwatchman.
EDWARD:
It is dangerous. It is foolish. And I have forbidden it.
MARIAN:
Father, I must do what I can. The poor cannot feed themselves. Their children are—
EDWARD
Interrupts: I forbid it! Your hair was a warning. Next time you will hang.
MARIAN:
That is my problem.
EDWARD:
How can you be so selfish?
MARIAN:
It is my neck.
EDWARD:
I am your father. This is my house and—
MARIAN
Interrupts: You fear for your own neck. That is the truth.
EDWARD
Shocked.: If you cannot obey me, if you—
MARIAN
Interrupts calmly: I cannot obey you.
EDWARD:
Then you leave this house.
Marian stares a moment in disbelief, then calmly goes upstairs.

SHERWOOD FOREST.
Robin squats at the feet of Flaxton. Cedric is tied to a nearby large tree.

FLAXTON:
If I tell you, how do I know you’re not just going to kill us anyway?
ROBIN:
You don’t.
FLAXTON:
That’s not much of a deal.
ROBIN:
Well, in the real world, things don’t always add up. Stands.
FLAXTON:
Very original.
ROBIN:
But true. Steps away from Flaxton, then looks back at him.
FLAXTON
Waits a moment before relenting. The tax money for the whole of the north... is being held at Nottingham Castle.
Will stands, staring. Allan frowns and steps forward. Much looks at Robin.

ROBIN
Squats again. All of it?
FLAXTON:
The Sheriff has the trust of the Prince.
Cedric is uneasy.

FLAXTON:
He has been annual collector for the last three years.
WILL:
That’s true. My father used to have to make extra strong boxes this time of year.
FLAXTON:
In case you have any ideas, Prince John sends a unit of his army to protect the shipment.
ROBIN:
And yet he does not protect you?FLAXTON Scoffs. I do not move the money. I merely count it. Check it out as it leaves Nottingham, check it in as it arrives in London.
Robin stands and walks away a few steps, thinking.

ROBIN:
Good. Looks back at Flaxton with a glint in his eyes.
MUCH:
Master...
Robin grins slightly.

MUCH:
No, surely...
ALLAN:
Robin, the castle’s as tight as leeches’ lips.
DJAQ:
You’re scared.
ALLAN:
Well, yeah! Look, I’ve dangled from a rope there. Not funny.
WILL
Determined. I want that money. I want that money before it gets to London. You think taxes pay for themselves? People sweat for them, give their lives for them. And when they save up enough, they can’t even afford a decent piece of meat.
ROBIN:
My friend here lost his mother.
FLAXTON:
It’s not my fault.
ALLAN:
You’re part of the system.
LITTLE JOHN
Puts hand on Flaxton’s shoulder. Taxes we do not like.
ROBIN:
It’s one of our bugbears. Squats at Flaxton’s feet.
WILL:
We’d give that money back to the people it was stolen from.
ROBIN:
Where in the castle?
FLAXTON:
In the vault. Maximum security. You’d never get in.
ROBIN:
Yeah, you’re right. We wouldn’t.
MUCH:
Oh, may I say I am relieved. I mean, as much as I want to see that money returned to the people, I just think that...
ROBIN:
We wouldn’t get in... but you... you would.

NOTTINGHAM CASTLE. INTERIOR CORRIDOR.
Gisborne and the Sheriff are walking towards the Abbess’chamber.

GISBORNE:
She was leading a pilgrimage to Canterbury.
SHERIFF:
Ah! Sings and skips: Canterbury, Canterbury, Thomas à Becket. Everybody loves a martyr.
GISBORNE:
Her retinue were robbed and scattered to the four winds. She’s been on her own stumbling through the forest all night.
SHERIFF
Sarcastic sympathy: Aww, no servants? No adoring novice nuns? Poor thing.
GISBORNE:
I have some sympathy.
They stop near a door.

SHERIFF
Chuckles: Well, don’t. They call themselves Father Abbot and Mother Superior. They call themselves by parents’ names so that we don’t notice them getting fat at our expense. They are... parasites dressed as pious. Steps to the door and opens it.

ABBESS' CHAMBER.
ABBESS:
There are worse things to dress up as than pious, my lord.
SHERIFF:
Ah. That remark was not meant for you.
ABBESS:
I think it was.
SHERIFF:
Yes... yes it was. For people like you. What can I say? Crosses his arms. I’m not sorry.
ABBESS:
Then I cannot grant you forgiveness.
SHERIFF:
Oh, where you come from that must be a devastating thing to withhold. But here...
ABBESS:
I have no intentions of being a parasite in your castle, my lord, pious or otherwise. I shall be leaving forthwith.
SHERIFF:
Good. I wish you a safe onward journey. Goes to door.
ABBESS:
I’ve sent one of your messengers to Rufford. Assuming the outlaws you are so clearly incapable of controlling allow him to get through, a retinue will arrive to escort me home directly. I’ve given instructions for funds to be brought. You will be paid for your... hospitality.
SHERIFF:
Oh. Er, monies raised here go directly to support the King and his army.
ABBESS:
Funds raised by the Church go to the glorification of God, not war.
SHERIFF:
Ah, just as I thought. It’s meant to be a holy war, but it’s paid for out of my taxes, not yours, huh? Mother. Turns to leave.
ABBESS:
I had heard Nottingham under your stewardship was a godless place.The Sheriff turns back.
ABBESS:
I had no idea how godless.
SHERIFF:
Yes I know, I should have been struck down by now. I hope you’re still here for dinner... no charge.
The Sheriff leaves and Gisborne follows.

INTERIOR CORRIDOR NEAR THE CHAPEL.
The abbess walks to a guard at a door.

ABBESS:
This is your chapel?
GUARD
: I’m sorry, my lady. The chapel is out of bounds.
The abbess, flustered, goes to see the Sheriff.

SHERIFF'S QUARTERS.
The Sheriff sits at the table, a long feather quill in hand.

SHERIFF:
We do not know for sure it was Hood.
GISBORNE:
The abbess was very clear. Does it matter? We just blame him anyway. Robin Hood, pilgrim robber?
SHERIFF
Writing: No. I want Hood to be comfortable... confident... looks at Gisborne... bold.
GISBORNE:
Do you have a scheme?
The Sheriff smiles at him as the doors open and the abbess enters.

ABBESS:
Sir, you may be comfortable with godlessness. I am not.
SHERIFF:
I am comfortable with godlessness. In fact, I would hate to be... thinks over each syllable: god-less-ness-less. Yeah. Smiles.
Gisborne smirks.

ABBESS:
I am denied access to your chapel, and so I am denied access to my god. Whether you accept it or not, He is your god, too.
SHERIFF
Writing: Currently, my god has another use for the chapel.
ABBESS:
There can be only one use for a chapel.
SHERIFF:
Hmm. Well, today, there are two. Stops writing and looks up, smiling.
Gisborne looks at the abbess.

SHERIFF
Continues writing: Let me see what I can do, hm? Finishes writing, looks up and smiles.

NOTTINGHAM TOWN. MAIN GATE.
Flaxton, on horseback, and Will, dressed in Cedric’s cloak and with his halberd, enter the gate
.

NOTTINGHAM CASTLE. MAIN GATE.
At the portcullis, a guard approaches them.

GUARD:
Staying for long, sir?
FLAXTON
Dismounts. Depends on how much money you have got for us to count.
Will looks serious, following the conversation.

GUARD
: That your same boy? Frederick?
WILL:
Cedric.
GUARD
Nods slightly: Cedric. I’ll get you an escort, gents. Leaves.
Will looks at Flaxton, who nods slightly.

NOTTINGHAM CASTLE. CHAPEL.
Guards stack several chests into the confessional as the Sheriff watches.

SHERIFF:
Taxes in the chapel of the Lord. I love irony.
A guard pulls the curtains across and approaches the Sheriff.

SHERIFF:
Good. Let the lady get on her knees to her god. Goes to the door.
GUARD
: My lord, is this safe? If something were to go wrong...
SHERIFF:
As he is leaving without turning around. Post two more guards.
GUARD:
Yes, my lord.
SHERIFF:
She’s only a nun.
Both leave.

THE CORRIDOR OUTSIDE THE CHAPEL.
The Sheriff meets the abbess.

SHERIFF:
Ah, forgive me if I don’t join you.
ABBESS:
You want forgiveness now?
SHERIFF:
It was a turn of phrase.
ABBESS:
Or was it your conscience talking?
SHERIFF
Stops, turns. I don’t know. Have I got a conscience?
ABBESS:
You like to spar with words.
SHERIFF
Steps towards the abbess. I like to spar with actions, too.
ABBESS
Turns her head aside. You forgive me.
SHERIFF:
What for?
ABBESS:
For not praying for your soul.
SHERIFF
Chuckles. I can see you.
ABBESS:
Trying not to look caught. What?
SHERIFF:
I can see you. Steps very close to her. Underneath all that Mother Superior performance, there’s a naughty little girl, isn’t there? Hm? Am I right? Underneath all the haughty, there’s quite a bit of naughty.
ABBESS:
How dare you.
SHERIFF
Chuckles. I think you probably like to spar with words. I think you probably like to spar with actions, too. The abbess slaps his face and turns to the chapel door, which the guard unlocks.
SHERIFF:
Ouch.
The chapel door opens.

SHERIFF:
The door will be locked so knock if you want to get out. Turns away.
ABBESS:
You’re locking me in? In the chapel of the Lord?
The Sheriff waves his hand as he enters his quarters across the hall. The abbess goes in the chapel and the guard closes the door behind her.

THE APPROACH TO NOTTINHAM TOWN.
Marian gallops to the bridge and then slows the horse to a walk, looking at all the peasants around it. She does a double take at a familiar face: Robin, dressed as a peasant. He jerks his head towards the gate. Marian stops and glances at the two guards at the gate, then back at Robin, who jerks his head again. Marian dismounts and takes out her purse and dumps several coins into her hand. She hands them out to the peasants, who quickly overwhelm her.

MARIAN:
Help! Somebody help me! Somebody help me, please!
The two guards come running.

GUARD
: Break it up! Break it up!
Robin, Little John, Much and Allan run through the gate.

GUARD
: Don’t have anything to do with them, your ladyship. You don’t belong with that sort.
Marian nods, trying to look embarrassed, and gets back on her horse.

CASTLE COURTYARD.
The guard returns with guards for Flaxton.

GUARD
: Your escort, sir.

OUTSIDE THE PORTCULLIS.
Robin and Much, hidden amongst the structures, look through at Flaxton and Will.

COURTYARD.
Meanwhile, the Sheriff looks down into the courtyard from his window.

SHERIFF:
Ah, the tax man cometh. Takes a bite of an apple.

OUTSIDE THE PORTCULLIS.
Robin and Much look back at Marian arriving. Robin walks over to Marian, who is staring at him.

ROBIN:
That was impressive. Thank you.
MARIAN:
Seeing as you owe me one, can we talk?
MUCH:
No!
Robin looks at him in disbelief.

MUCH:
Master, our mission!
ROBIN
Holds up one finger to Marian: One minute.
Much is disgruntled.

OFF THE MAIN STREET.
MARIAN:
What mission?
ROBIN:
You’ll find out soon enough. Do you have a problem?
MARIAN
Agitated: More than I can say in one minute.
Robin waits silently, ready to listen.

MARIAN:
This life...this pretence is driving me mad. Gisborne sniffs around me like a little spaniel. My father would have me marry him for fear of anyone guessing we are not wholly in league with the Sheriff. As for the Nightwatchman, it is not enough for me and it is too much for my father. What I want, who I am... does not count. Sighs. I am sick of it all. I am leaving home.
ROBIN:
To go...where?
MARIAN
Shakes head: I do not know.
ROBIN
Chuckles: That is unwise.
MARIAN
Her frustration rising: I am sick of people, and it is always men, telling me what is wise and what is not.
ROBIN:
Then tell me what it is you want.
MARIAN:
Help! I want somebody for once to think about how they can help me. Help me to do what I want to do, what I think is wise.
MUCH
Whispers: Master!
ROBIN:
I have to go.
MARIAN
Scoffs: Of course you do. I have to go, too.
MUCH
Whispers: Master!
ROBIN:
We will continue this conversation. I’d like to help.
He and Much turn to leave.
MARIAN: No need.
Robin turns around.

MARIAN:
I’ve made my decision.
Robin stares at Marian, torn between her need and his duty, then nods to Much.

NOTTINGHAM CASTLE. SHERIFF'S QUARTERS.
The Sheriff is sitting at the table, Marian stands to the side. The doors open and Gisborne enters.

SHERIFF:
Ah. Gisborne. Marian wants to petition our visiting Mother Superior.
GISBORNE:
What for?
Marian looks at Gisborne.

SHERIFF:
To borrow a pound. What do you think? To become a nun.
GISBORNE:
Oh. Looks darkly at Marian. Really? A nun?
MARIAN:
My father is displeased with me. In the abbey I could learn obedience.
GISBORNE:
Surely there are other ways.
SHERIFF:
Go and knock on her ladyship’s door. She’s in the chapel. Tell the guards I sent you.
Marian nods and leaves. Gisborne is in a state of disbelief.

CHAPEL.
The door opens and Marian steps in. The abbess is kneeling at the altar, appearing to pray. Marian steps towards her.

MARIAN:
Mother?
The Abbess turns her head towards Marian.

MARIAN:
Forgive this intrusion. I have a request to make of you.
ABBESS:
Speak quickly, child.
MARIAN:
It is a difficult matter—
ABBESS
Interrupts: Quickly or not at all.
MARIAN:
Very well. I should like to be a novice in your order.
ABBESS:
Come to my abbey in a month. I will consider you then.
MARIAN:
With respect, you are here today. Consider me now.
ABBESS
Stands. You are bold. Do you know who I am?
MARIAN:
I— Forgive me, I am bold. That is why I do not belong here. It is stifling.
ABBESS:
You think the abbey is a place to be bold? Sits on the front bench.
MARIAN
Joins her on the bench. I think it is a place to breathe. I should like to be clear. I would stay for a year at most, and I can fund my keep.
ABBESS:
Forgive me, something about you... You are an unlikely novice.
MARIAN:
You are an unlikely abbess.
ABBESS
Chuckles: You are spirited. Leans into Marian, her voice purposeful: I could use someone like you.
MARIAN:
I have no intention of being used.
They stare at one another.

NOTTINGHAM TOWN. THE SEWER DUMP OUTSIDE THE CASTLE.
Will waits around the corner. The kitchen worker goes to the dump, pulls open the door and goes to dump his trash, but Little John pulls him in. On the other side of the wall, he is dumped into a barrel. Little John points inside the wall and Robin climbs up. Inside, Robin calls to Will.

ROBIN
Whispers: Will!
Will comes forward, Flaxton behind him. Will pulls Robin out of the dump, then pulls through the bow, quiver and scimitar. Flaxton watches. Will pulls Much, who grimaces, wiping his hands on his clothes as Robin buckles on his sword belt.

MUCH:
I hate this.

NOTTINGHAM CASTLE. INTERIOR. CORRIDOR OUTSIDE THE CHAPEL.
The chapel door closes and Marian walks down the corridor. Gisborne is waiting behind a pillar.

GISBORNE:
So... did she agree?
MARIAN
Stops, startled. Yes.
GISBORNE
Walks over to her. I’m surprised you’ve not mentioned this to me before.
MARIAN:
Should I have?
GISBORNE
Frowning: Yeah.
MARIAN:
It is done now. I leave with her when her retinue comes. Tonight, probably. I must pack my things.
She turns to leave but Gisborne grabs her arm.

GISBORNE:
I thought we were friends. I thought, in time, you would consider...
MARIAN:
What?
GISBORNE:
Marriage.
Marian looks down at Gisborne holding her arm. He releases it.

GISBORNE:
That you would consider...
MARIAN:
Perhaps I am not the marrying kind.
GISBORNE:
But you will be a bride of Christ.
MARIAN:
It was a difficult decision, I confess. Leaves.

NOTTINGHAM CASTLE. INTERIOR. AT THE VAULT.
Outside the door, somebody knocks. A guard opens the door and is knocked down by Little John, who then rams another with his staff. Robin knocks out the fi.rst guard. Flaxton, Allan, Much and Will enter. Flaxton stands in front of the vault’s door.

FLAXTON:
Now listen here. I’ve played my part. What about my son?
ROBIN:
Quiet.
FLAXTON:
No, I have to know he’s safe.
LITTLE JOHN:
Enough!
Little John shoves Flaxton, who falls into the corner, and opens the vault’s door. The gang enter and Flaxton quickly closes and latches the door.

INSIDE THE VAULT.
MUCH:
Hey!
ALLAN:
Oi! Bangs on the door.
Outside, Flaxton smiles and leaves. Inside, the gang open up empty chests.

ROBIN:
You’re wasting your time. We’ve been tricked!
Will slams the lid down. Little John crashes into the door as Much ducks aside. He kicks the door in frustration and storms back to Robin’s side.

ROBIN
Shakes his head: Clever.
WILL:
But it’s true! The taxes of the north do come through Nottingham, every year at this time. I helped make these chests! Kicks one.
ROBIN:
That’s why it was clever.
Will sits on the chest.

ROBIN:
An inch of truth makes the lie hard to spot.
ALLAN:
I knew we shouldn’t have done this! I said!
ROBIN:
Shh. Let me think.
Long pause.

ALLAN:
We’re going to hang now.
ROBIN:
We are not going to hang! Crosses to the other side, sits down, hangs his head and sighs deeply.
MUCH:
Well, Master. What do we do?
ROBIN:
I have a plan.
ALLAN:
No, you don’t.
ROBIN:
You’re right. Looks up at Allan. I don’t.
Will looks down at the chest under him, then at the door.

WILL:
I’ve got a plan.
They all look at him. Will picks up the lock on the chest, then stands, takes his hatchet out of his belt and starts chopping away at the top of the chest.

NOTTINGHAM CASTLE. SHERIFF'S QUARTERS.
Flaxton enters.

FLAXTON:
As promised. Robin Hood is in your vault. And retinue.
GISBORNE:
Hood? How? to the Sheriff: My lord, the tax chests...
SHERIFF
Unemotional. Moved for the occasion. Gisborne, this is Flaxton. Give him a big kiss. He’s achieved something none of us could manage. Chuckles. Well, come along. Steps forward. Let’s go and gloat.
FLAXTON:
Before that... if you could settle the remainder of my payment? I have risked my life.
SHERIFF:
I haven’t taken delivery yet.
FLAXTON:
Well, he’s not going anywhere. Scratches his beard. It’s just that I’m not keen to stick around for the trial.
SHERIFF
Frowns, then smiles. A trial? How quaint. You’ll be paid. Gisborne, make the arrangements. £500.
GISBORNE
Surprised so cheap: Really?

NOTTINGHAM CASTLE. INSIDE THE VAULT.
Will carves a piece of wood, explaining his plan.

WILL:
We weren’t allowed to lit the locks on these. They had to be the best. Blows on the piece of wood. As good as the castle locks.
ALLAN:
What does that mean?
WILL
Tries his key in the padlock on the chest. It means they might well be made by the same locksmith.
The key doesn’t work. Will takes it out and chips away at it again.

MUCH:
Look, I don’t suppose there’s any point telling you to hurry up?
WILL
Keeps working and doesn’t look up. Nope.
MUCH:
Right.
Will chips off a piece, blows on the key, and tries it in the padlock again. It works. Will looks up at Robin, then holds up the key. Robin nods. Will stands and puts the key in the door’s lock. Robin grabs his bow, Much his sword. All stand ready to charge. Will fits the key, pulls it up and the lock clicks. He looks back at Robin, who nods. Will pushes open the door and steps back as Allan knocks out the guard. They all run upstairs.

EXTERIOR CORRIDOR.

A door opens to reveal Robin and gang. They sneak along the corridor, but the Sheriff, crossing the courtyard on his way to “gloat,” sees them and points to them.
SHERIFF:
Guards!

COURTYARD.
Robin jumps down onto the side steps, draws his scimitar and takes out guards. Will and Much take out two, as does Little John. The Sheriff picks up the sword of a fallen guard and goes up the side steps to engage Robin himself. Robin forcefully knocks the sword from the Sheriff ’s hand with his scimitar and fights. Will slides down the railing of the side steps and engages a guard as Robin kicks the Sheriff down the steps into two other guards. Robin engages the two as the others fight on. Robin gets past the two, then as the Sheriff advances on him, he swings his scimitar around and catches the Sheriff by the neck, standing behind him.

ROBIN:
Cluster ball!
The gang immediately drop their opponents and gather around Robin, Little John with Robin’s bow. When they reach him, Robin yells out to the guards.

ROBIN:
Stop! Stop! Stop!
The guards gather around them but do not engage.

ROBIN:
No-one has to die here today.
Robin edges towards the portcullis.

ROBIN
to the Sheriff: I think you know how this goes? How much did you pay him?
SHERIFF:
He was surprisingly cheap. Did you really think he was a tax inspector?
ROBIN:
Was it enough to sacrifice his boy’s life?
SHERIFF:
You can kill him if you like. Nobody will miss him, least of all me.
MUCH:
You are revolting.
SHERIFF:
Yes, I am godless, aren’t I?
GISBORNE
Standing in the main gate. Let’s finish this, Hood. Forget the Sheriff, forget the soldiers. Just you and me.
Will has his sword pointed at Gisborne.

ROBIN:
Sorry, Gisborne. Trial by combat’s not big and it’s not clever.
GISBORNE:
So you are a coward.
ROBIN
Chuckles. I am no coward. I just do not trust you. Or them. Now, step aside.
GISBORNE:
Only a coward would steal from pilgrims.
ROBIN
Shakes head. What pilgrims?
GISBORNE:
Defenceless women! Women in holy orders! Who’s showing their breeding now, eh?
ROBIN:
Step aside.
Gisborne just stares at him.

ROBIN:
Now!
Gisborne motions to the guards and they all step aside. Robin steps back towards the portcullis.

ROBIN
to gang: Do you know about this?
ALLAN:
Pilgrims? I haven’t touched any pilgrims.
ROBIN:
John?
LITTLE JOHN:
No.
Robin stops outside the portcullis.

GISBORNE:
The Abbess of Rufford is still alive, no thanks to you.
ROBIN:
Never heard of her. But he dies unless your drop the portcullis. Looks up to be sure he’s clear of the gate. Now!
Gisborne motions to the guards again and the portcullis drops.

ROBIN
to the Sheriff: A tax man that isn’t a tax man. Pilgrims noone’s ever heard of ? I think we’ve both been had.
Robin chuckles and lets the Sheriff go and the gang all run out through the town. The Sheriff yells through the portcullis to the guards.

SHERIFF:
Get after them!
The Sheriff stops and notices something in the courtyard and whimpers.

CHAPEL.
The Sheriff runs into the chapel to find a mess and the confessional empty.

SHERIFF:
No! No! He sees the nun’s habit and wimple on the altar, picks them up and throws them one at a time at a guard. Mother... throw... Superior! Throw. He walks over to the broken window and looks down at the courtyard below. A rope trails to the ground. The Sheriff is devastated. He turns around as Gisborne comes in.
GISBORNE:
She was not the Abbess of Rufford.
The Sheriff shakes his head slightly and mouths “no.” Gisborne smiles and leaves.

SHERWOOD FOREST.
Djaq picks up a rock and weighs it in her hand. She walks over to Cedric and starts to sharpen a knife with the rock.

CEDRIC:
You look like a boy.
DJAQ:
You look like a girl.
CEDRIC:
If my father is hurt...
DJAQ:
What will you do? Cry?
CEDRIC:
Maybe. Wouldn’t you if it were your father?
DJAQ:
My father was killed by you English. Crusaders.
CEDRIC:
Then you know how I feel.
DJAQ:
I was brought to this country as a slave, tied up like an animal.
CEDRIC:
Have sympathy with me.
DJAQ:
And on that journey, I learned every way there is of trying to talk my way out of bondage. So save your breath. Sharpens knife.
CEDRIC:
Can’t blame me for trying.
Djaq continues to sharpen, then hears a whistle. She looks up, puts down the rock, picks up her sword, gives Cedric a look and goes into the trees. She hears another whistle and turns towards the gang.

WILL:
We’ve been tricked.
DJAQ:
How?
ALLAN:
He’s not really a tax man.
ROBIN
Squatting, looking at Cedric. Shh.
WILL
Whispers: It’s not just us. The Sheriff ’s been tricked, too.
ALLAN
Whispers: Yeah, how do we know that exactly?
ROBIN:
The inch of truth.
MUCH:
What?
ROBIN:
The money. The bit about the tax money was true.
MUCH:
And?
ROBIN:
Anybody as good as our friend the tax inspector wouldn’t settle for a few pounds for catching some outlaws. Not when the whole of the tax money for the north is in offer.
ALLAN:
So...
ROBIN:
So, Djaq, you go back. Untie him. Let him overpower you. Now, we will follow him and if I am right, he will lead us to some very wealthy crooks.
MUCH
Watching Cedric. No need. Look.
They all creep forward to get a look at Cedric. They can hear him grunting. Cedric dislocates a shoulder and slowly ducks out from under the ropes.

ALLAN
Chuckles quietly. Whispers: Clever beggar.
Djaq gasps.

MUCH:
That is weird. It’s like a circus act.
Cedric works one arm free and slips the ropes up over his head.

MUCH:
Ah, that is horrible.
Cedric pushes his shoulder back into place with a grunt of pain.

ALLAN:
Ah! Come on!
ROBIN:
Three groups. Switch pursuit. Silent running. Go!
The gang take off running.

KNIGHTON HALL. INTERIOR. MAIN ROOM.
EDWARD:
You are really going?
MARIAN
Coming downstairs with saddlebags. I have an arrangement with the Abbess of Rufford. Goes out the door to her horse.
EDWARD
Steps to the door. What would I have to do to persuade you to stay?
MARIAN:
It is too late. Puts a saddlebag over the horse and turns to go back in. I meet the abbess in the castle in an hour. She expects her retinue tonight. Starts up the stairs.
EDWARD:
Surely it is never too late between a father and a daughter. What can I do?
MARIAN
Stops halfway up the stairs, turns around and steps back down to the bottom step: Support me as the Nightwatchman. I want to do more, not less. Protect me from the Gisbornes of this world. Accept me, the daughter you have, not the daughter you wanted.
EDWARD:
And if I cannot?
MARIAN:
Then I go to meet the abbess.
EDWARD:
Those are your terms?
MARIAN
Firmly. Those are my terms. Gently. I’m sorry.
EDWARD
Shakes his head. The Nightwatchman may as well put a noose around both our necks.
MARIAN
Quietly: Goodbye. Turns upstairs.
EDWARD:
Wait!
Marian stops.

EDWARD:
If you feel that strongly...
MARIAN
Turns around and steps down. You will support me?
EDWARD
Pauses. I have no choice.
MARIAN
Thinks a moment. Quietly: Then I will stay. Walks to the horse to collect her bag.
EDWARD:
Gisborne came to see you... just now. I sent him away.
MARIAN
Stepping back into the house. He will be back.
EDWARD:
We will be strong.

SHERWOOD FOREST.
Cedric is running. Robin and Much follow off to the side and run to get ahead of him. They stop by a tree and watch him pass. Cedric runs to meet a trap-cart driven by Flaxton. The “abbess” sits beside him without her habit. Robin and Much peer through the trees at them. Flaxton stops the cart.

FLAXTON:
Whoa! Whoa! Welcome back, lad. Whoa!
CEDRIC:
Tell me we are in business.
ABBESS
Sadly shakes her head. No.
CEDRIC
Disappointed. Oh.
ABBESS:
Not unless we want to be.
Cedric smiles.

ABBESS:
We will never have to be in business again. Smiles.
FLAXTON:
Come on, boy. Come and sit next to your retirement.
Cedric steps forward, then stops as an arrow hits the cart. Two more arrows sink into the wood.

FLAXTON
Ducking: Whoa!
The abbess screams and ducks. Robin, with the gang behind him, walks quickly to the cart.
ROBIN: No retirements just yet.
ABBESS:
Is this him?
FLAXTON
Surprised: You should be dead!
ROBIN:
Many times over.
FLAXTON:
How did you escape?
ROBIN
Pushes Cedric out of the way. Oh, a wriggle... and a pop of the shoulder.
FLAXTON
to Cedric: I told you, always check the tail.
ABBESS:
Listen, we’ve not taken from you. We were never after you.
ALLAN:
No. We were just the bait!
CEDRIC:
Get over it!
Will backslaps Cedric.

WILL:
You get over it! You might as well have been tax collectors. You do exactly the same thing.
ABBESS:
You can talk. You live on the wrong side of the law just like us.
ROBIN
Leans in to her: That’s because the law has itself become criminal. England is rotting from the top down.
ABBESS:
Then why stay? We were going to Holland to set ourselves up as nobles. Why not join us? We’d make a wonderful combination.
Robin leans on the cart and raises his eyebrows briefly, listening.

ABBESS:
There are many more fools like the Sheriff of Nottingham in this world. It is our duty to cheat them.
FLAXTON:
They’re greedy. That’s why they are so easy to trick.
ABBESS Join us. Leans into Robin. Softly: With our strategies and your remarkable talent...
The abbess kisses Robin as Will and Much look on curiously.

ABBESS
Whispers in Robin’s ear: It would be so different. Forget the others, just you and me.
She kisses Robin again.

ALLAN
: What’s he doing?
The abbess releases her kiss. Robin appears to swoon a bit.

MUCH:
Now you see what I have to put up with.
ABBESS:
What do you say?
ROBIN
Thinks for a moment. I say...
Robin looks at Little John, who is staring incredulously at Robin.
ROBIN:
Little John?
Little John smiles satisfactorily.

ABBESS
Confused. What?
Little John pushes Flaxton and Robin pushes the abbess into the mud in the back of their cart. The others laugh.

MUCH:
You are pigs!
ALLAN:
By the way, you stink.
MUCH:
And you are in slops! to Robin: But I think you’ll find they are not pigs in slops.
Robin shakes his head, agreeing with Much as the others dig through the mud in the back of the cart. Little John pulls out a money bag.

LITTLE JOHN:
Oh, what else have we got here? Laughs and opens sack. Ah! Reaches in and brings out some coins.
ROBIN:
You wouldn’t have wanted to retire on this?
Little John flips him a coin and he catches it.

ROBIN:
Dirty money.
They all laugh as the abbess and Flaxton try to shake off the mud.

KNIGHTON HALL. EXTERIOR.
Marian is working the garden by the door when Gisborne approaches the house on horseback. He dismounts as Marian rises to her feet, a flat basket in one hand and a pitcher in the other.

GISBORNE:
May I say I am glad to see you there
MARIAN: You have said it. If you will excuse me.
She turns and goes into the house and stands next to the table. Gisborne follows without invitation. Inside, Marian sets the pitcher and the basket on the table and starts to peel a vegetable as Gisborne steps in.

GISBORNE:
When you said that you would go to Rufford, I admit I was disturbed.
MARIAN
Lowers her hand and turns to face Gisborne. Sir Guy... resumes peeling... have I ever indicated that you would have a right to be disturbed?
GISBORNE:
Well, I would like to earn that right. And I’m glad that I still have the chance.
Gisborne sits on the table next to Marian and she walks past him into the main room with the pitcher.

GISBORNE:
This so-called abbess. She was an imposter.
Marian stops, turns around.

MARIAN:
Pardon?
GISBORNE:
I came straight away. I told your father. Did he not tell you?
MARIAN
Confused and shocked, shakes her head. No. I think maybe he was being kind to me.
GISBORNE:
There are other people who would like to be kind to you... holds up a small box, then sets it on the table... if you’d let them. Leaves.
Marian walks over to the table, opens the box, closes it again and sets it on the table as Edward enters.

EDWARD:
I saw him coming. I would have headed him off.
MARIAN:
He told me.
EDWARD:
It makes no difference.
MARIAN:
Yes, it does. I had nowhere to run. You did not need to agree to my terms.
EDWARD:
I realised that the daughter I had was the daughter I wanted.
Marian smiles, tears in her eyes, and hugs her father.

A HERDER'S PASTURE.
Much and Robin approach the herder.

ROBIN:
Good morning! I have a proposition for you.
Much gets a purse out of his shoulder bag.

ROBIN:
The next time you have meat to take to Nottingham, you take it to the village of Locksley.

A DIFFERENT HERDER'S PASTURE.
ROBIN:
You take it to the village of Wadlow.

ANOTHER HERDER'S PASTURE.
ROBIN:
You take it to the village of Clun.
Robin hands the herder the purse.

YET ANOTHER HERDER'S PASTURE
Robin and Much approach a fourth herder.

MUCH:
Now what are you trying to do? Feed the world?
ROBIN:
Don’t give me ideas. to the herder: Good morning! A proposition for you. The next time you have meat for the market, you take it to the village of Nettlestone.
Much looks around and reaches into his bag.

ROBIN:
Now, I am paying you over the odds. I am paying you in advance for this year... takes the purse from Much... and the next. Hands the purse to the herder. Do you know who I am? I am Robin Hood. Winks. Don’t let me down.


END OF EPISODE SIX.

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Locksley  (04.08.2018 à 07:55)

Marian bonne soeur ! Argh, avec son caractère, ça aurait été dur ! Et encore plus pour les nonnes à mon avis laughing

schumi  (03.08.2018 à 22:55)
Trop fort l'abbesse qui n'en est pas une. Et j'adore la réplique sur l'argent sale. Mais le plus important pour moi c'est le soutien que Marianne finit par trouver auprès de son père. J'ai bien cru qu'elle allait devenir bonne soeur. Le shérif s'est bien fait avoir. Tant pis pour lui. Il est toujours aussi détestable.

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Supersympa, Hier à 22:27

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