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#301 : Éclipse Totale

Quand Robin rentre de Terre Sainte pour venger la mort de Marian, un combat épique s'engage entre Gisborne et lui, tous deux sont prêts à combattre jusqu'à ce que mort s'en suive.
Tuck arrive à Nottingham pour trouver Robin des Bois. Il pense qu'il est le seul homme capable de rassembler le peuple d'Angleterre et de mettre fin au règne du tyrannique Shérif, de Gisborne et du Prince Jean.

Popularité


5 - 2 votes

Titre VO
Total Eclipse

Titre VF
Éclipse Totale

Première diffusion
28.03.2009

Première diffusion en France
09.04.2010

Photos promo

Furieux, Robin ne laissera pas les hors-la-loi le stopper !

Furieux, Robin ne laissera pas les hors-la-loi le stopper !

Tuck (David Harewood) porte Robin des Bois, inconscient

Tuck (David Harewood) porte Robin des Bois, inconscient

Tuck entreprend de sortir Robin de l'eau

Tuck entreprend de sortir Robin de l'eau

Tuck (David Harewood) se porte au secours de Robin

Tuck (David Harewood) se porte au secours de Robin

Robin, échoué au milieu de la rivière

Robin, échoué au milieu de la rivière

Tiens, un invité s'approche de l'entrée du château de Nottingham

Tiens, un invité s'approche de l'entrée du château de Nottingham

Le château de Nottingham

Le château de Nottingham

La jeune Mary (Ellie Darcey-Alden) et les villageois regardent le combat

La jeune Mary (Ellie Darcey-Alden) et les villageois regardent le combat

Rien n'arrêtera Robin, bien décidé à tuer Gisborne

Rien n'arrêtera Robin, bien décidé à tuer Gisborne

Robin des Bois est hors de lui ! (Jonas Armstrong)

Robin des Bois est hors de lui ! (Jonas Armstrong)

Gisborne doit défendre sa vie (Richard Armitage)

Gisborne doit défendre sa vie (Richard Armitage)

Robin (Jonas Armstrong) veut tuer Gisborne (Richard Armitage)

Robin (Jonas Armstrong) veut tuer Gisborne (Richard Armitage)

Combat acharné entre Robin et Gisborne

Combat acharné entre Robin et Gisborne

Robin et Gisborne s'affrontent dans le village de Locksley

Robin et Gisborne s'affrontent dans le village de Locksley

Robin n'est pas content que Tuck l'ait attaché

Robin n'est pas content que Tuck l'ait attaché

Tuck force Robin à manger (David Harewood et Jonas Armstrong)

Tuck force Robin à manger (David Harewood et Jonas Armstrong)

Allan (Joe Armstrong) et Jean (Gordon Kennedy) arrivent au château

Allan (Joe Armstrong) et Jean (Gordon Kennedy) arrivent au château

Le Shérif (Keith Allen) arrive dans la forêt de Sherwood

Le Shérif (Keith Allen) arrive dans la forêt de Sherwood

Sous la garde des soldats, Much (Sam Troughton) est obligé de creuser

Sous la garde des soldats, Much (Sam Troughton) est obligé de creuser

Much (Sam Troughton) tente de protester

Much (Sam Troughton) tente de protester

Le Shérif (Keith Allen) est sans pitié pour Much (Sam Troughton)

Le Shérif (Keith Allen) est sans pitié pour Much (Sam Troughton)

Much (Sam Troughton)

Much (Sam Troughton)

Much (Sam Troughton) est pensif dans les geôles

Much (Sam Troughton) est pensif dans les geôles

Allan, Much et Jean sont enfermés dans les geôles du château

Allan, Much et Jean sont enfermés dans les geôles du château

Tuck oblige Robin à se nourrir

Tuck oblige Robin à se nourrir

Patience et lecture pour Tuck (David Harewood)

Patience et lecture pour Tuck (David Harewood)

Jean et Allan (Gordon Kennedy et Joe Armstrong) sont à la recherche de Robin

Jean et Allan (Gordon Kennedy et Joe Armstrong) sont à la recherche de Robin

Les soldats patrouillent la forêt de Sherwood pour retrouver Robin des Bois

Les soldats patrouillent la forêt de Sherwood pour retrouver Robin des Bois

Petit Jean (Gordon Kennedy) et Allan (Joe Armstrong)

Petit Jean (Gordon Kennedy) et Allan (Joe Armstrong)

Much (Sam Troughton) attaché dans un cachot du château de Nottingham

Much (Sam Troughton) attaché dans un cachot du château de Nottingham

Tuck tente de soigner Robin

Tuck tente de soigner Robin

Tuck (David Harewood) et Robin (Jonas Armstrong)

Tuck (David Harewood) et Robin (Jonas Armstrong)

Tuck a caché Robin dans une grotte

Tuck a caché Robin dans une grotte

Tuck parviendra-t-il à sauver Robin ?

Tuck parviendra-t-il à sauver Robin ?

Tuck (David Harewood) lit tout en veillant sur Robin

Tuck (David Harewood) lit tout en veillant sur Robin

Tuck (David Harewood) et Robin (Jonas Armstrong)

Tuck (David Harewood) et Robin (Jonas Armstrong)

Gisborne, le Shérif et Sir Jasper sont prêts à assister à l'exécution

Gisborne, le Shérif et Sir Jasper sont prêts à assister à l'exécution

Le Shérif (Keith Allen) est impatient, aux côtés de Sir Jasper (Lee Ross)

Le Shérif (Keith Allen) est impatient, aux côtés de Sir Jasper (Lee Ross)

Tuck gagne du temps (David Harewood)

Tuck gagne du temps (David Harewood)

Le Shérif de Nottingham (Keith Allen)

Le Shérif de Nottingham (Keith Allen)

Gisborne (Richard Armitage) s'en prend au Shérif (Keith Allen) et laisse parler sa colère

Gisborne (Richard Armitage) s'en prend au Shérif (Keith Allen) et laisse parler sa colère

Plus de détails

Réalisateur : Douglas Mackinnon
Scénariste : Michael Chaplin

Cast secondaire
Lee Ross ... Sir Jasper
Ellie Darcey-Alden ... Mary
Alexis Latham ... Abel
Andoni Zorbas ... jeune garde

Les hors-la-Loi reviennent de Terre Sainte et Robin dissout le groupe - il ne veut plus qu'accomplir sa vengeance de la mort de Marian, alors que ses amis tentent de le raisonner.

Robin se rend seul au manoir de Locksley, pour y affronter Gisborne, un combat épique commence. Les hors-la-Loi arrivent quand Gisborne jette le corps de Robin dans une rivière plusieurs mètres plus bas. Much se précipite sur Gisborne qui le maîtrise et le fait arrêter.

Sir Jasper arrive au château avec un message du Prince Jean. Ce dernier blâme le Shérif pour l'assassinat raté du Roi et demande 1 000 couronnes[monnaie médiévale anglaise] par mois et le corps de Robin des Bois à défaut d'accéder aux demandes de son frère qui veut sa tête. À ce moment, Gisborne entre et annonce qu'il a tué Robin. Cependant Jasper veut une preuve: le corps de Robin. Gisborne part à sa recherche.

Tuck, un moine itinérant, sort Robin de la rivière. Il le soigne dans une grotte. Robin tente de partir mais Tuck l'assomme et le ligote, déterminé à ce qu'il se repose. Tuck lui dit que Robin des Bois est le dernier espoir qu'il reste au peuple anglais.

Le Shérif envoie Gisborne à Locksley, et Sir Jasper suggère qu'ils recherchent le butin de Robin. Ils torturent Much, qui «avoue» qu'il va le conduire à la cachette secrète. Heureusement, Petit Jean et Allan, qui le suivent dès sa sortie de Nottingham, le libèrent sous les yeux du Shérif.

Robin tente de fausser compagnie à Tuck qui le sauve à nouveau. Tuck montre alors à Robin combien le peuple a besoin de lui, mais tout ce dont Robin se soucie c'est sa vengeance - même s'il doit en mourir. Tuck a besoin d'un nouveau plan. Il doit prendre des mesures radicales et des risques. Tuck déclare alors à Gisborne que le corps de Robin est enterré au Croisement du Pendu (Dead Man's Crossing  ou Croisement de l'Homme Mort), tandis qu'il dit aux hors-la-Loi que Robin est en vie et qu'il veut les rencontrer au même endroit. Tuck observe alors, secrètement, les hors-la-Loi se faire capturer par Gisborne.

Tuck apprend alors à Robin que ses compagnons vont être mis à mort le lendemain. Robin, qui ne sait pas quoi faire, réfléchit auprès d'un autel de fortune dressé dans la forêt de Sherwood par les habitants en hommage à Robin des Bois. Robin réalise qu'il doit redevenir Robin des Bois.

Il doit sauver ses amis. Heureusement, Tuck avait un plan en tête et, avec son aide et celle d'une éclipse, Robin sauve ses hommes. Il confronte alors Gisborne mais, au lieu de le tuer, Robin se rend compte que c'est un châtiment bien plus terrible que de le laisser vivre un enfer ...

Tuck rejoint le gang. Robin s'excuse de son comportement auprès de ses amis. Il fait ses adieux à Marian en enterrant la bague qu'il lui avait offerte au pied d'un arbre en jurant de continuer à l'aimer jusqu'à la fin de sa vie.

CÔTE DE L’ANGLETERRE

Un navire se trouve au large des côtes. Une chaloupe a été mise à la mer. Elle transporte quatre hommes à son bord et s’approche de la rive recouverte de brume. Seul le premier d’entre eux descend et repousse la chaloupe vers le large. Cet homme est noir, d’une forte stature, l’épée sur le côté et portant les vêtements d’un moine. Arrivé sur la berge, il s’agenouille et prend une poignée du gravier dont est recouverte la berge.

Le moine : « L’Angleterre… »

Il jette le gravier et se relève.

Le moine : « Je le trouverai. »

 

FORÊT DE SHERWOOD.

Robin court à travers les bois. Much, Allan et Petit Jean essayaient de le rattraper.

Petit Jean : « Arrête Robin ! »

Much : « Pas si vite ! »

Allan : « Robin, Attendons-nous ! »

Petit Jean est le premier à le rattraper. Robin s’arrête et se tourne vers ses compagnons. Mais il est agité.

Petit Jean : « Robin… [Il plante violement son bâton dans le sol] Ne fais pas ça ! Tu entends ? »

Robin : « Donne-moi ce bâton ? »

Petit Jean : « Quoi ? »

Robin lui prend le bâton des mains et frappe violement Petit Jean.

Much : « Hey ! »

Much et Allan arrivent sur les lieux.

Allan : « Hey ! »

Much : « Robin ! »

Robin, furieux et les menaçant avec le bâton de Petit Jean : « Arrêtez d’essayer de m’en empêcher, je vous dis ! »

Much et Allan, ébahis par sa conduite, arrivent devant Robin. Robin jette le bâton de Petit Jean sur le sol. Allan s’avance devant Robin.

Allan : « Tu peux pas y aller tout seul ? »

Robin, le repoussant violement : « Et qu’est-ce que tu vas faire, Allan, hein ?... Dis-moi qu’est-ce que tu vas faire ? Me balancer ? »

Robin s’agite, il va et vient devant ses compagnons.

Allan : « Elle est un peu raide, celle-là. »

Robin, méchamment : « Qui a trahi un jour, toujours trahira ! »

Much : « ça c’est pas juste ! »

Robin, le pointant du doigt : « Toi, tu la fermes ! Espèce de sangsue !... Vous êtes pitoyables ! »

Much et Allan sont consternés. Ils ne savent pas comment réagir face à la détresse de leur ami. Robin s’éloigne.

Allan : « T’es fatigué Robin. On voyage depuis des mois maintenant ! »

Robin : « Cela m’a permis de réfléchir… »

Robin, menaçant, s’avance vers Allan qui, par prudence, recule.

Robin : «… Et j’en suis venu à une conclusion : C’est que je n’ai plus besoin de vous. D’aucun d’entre vous. »

Much : « T’es pas sérieux. Mais qu’est-ce qui te prends ? C’est de la folie… »

Robin, l’interrompant et hurlant : « MUCH, C’EST TERMINE ! ROBIN DES BOIS EST FINI ! »

Much : « Ne dis pas ça ! »

Robin, prenant violement Much par le col : « IL EST MORT EN TERRE SAINTE, Tu entends… auprès de Marianne. Désormais il ne me reste plus que la vengeance. »

Robin relâche Much mais ce dernier essaie de le retenir.

Much : « Alors, laisse-nous t’accompagner ?... Hein ? »

Pour toute réponse, Robin envoi un violent coup de poing au visage de Much.

Allan, s’avançant vers eux en protestant : « Hey, Hey ! »

Robin, dégainant son épée et menaçant Allan : « Je ne plaisante pas. Rien ni personne ne m’en empêchera. Reculez maintenant. »

Robin menace également Petit Jean qui vient de se relever.

Robin : « Ne me suivez pas ! »

Atterrés, Allan et Petit Jean regardent Robin reprendre son arc qu’il avait posé au sol.

Robin, pointant épée vers eux : « ça se joue entre moi et Gisborne, d’accord ? Gisborne meurt aujourd’hui. »

Robin recule vers la forêt sous le regard inquiet de ses compagnons puis se retourne et d’un regard décidé il se met à courir en direction de Locksley pour assouvir sa vengeance.

 

***** Générique *****

 

LOCKSLEY

Robin marche seul dans une rue du village déserté de Locksley. Il se saisit d’une de ses flèches rangées dans son carquois sur son dos et arme son arc. Une petite fille ouvre la porte de sa maison et s’arrête sur le pas de la porte. Rapide comme l’éclair, Robin se tourne vers elle en la visant avec son arc. S’apercevant qu’elle ne représentait pas un danger pour lui, il baisse son arc et poursuit son chemin. Tous les habitants du village se trouvent derrière lui à une bonne distance entrain de l’espionner. Arrivé près du manoir, Robin s’arrête, prend la bague de Marianne et l’embrasse. Il la remet sous sa tunique puis arme son arc et tire une flèche en direction du manoir.

La flèche passe à travers la fenêtre du premier étage où se trouve la chambre du seigneur de Locksley et se plante dans la tête du lit juste au dessus de Gisborne endormi sur le lit. Ce dernier se réveille en sursaut.

Robin, hurlant de l’extérieur : « GISBORNE ! »

Gisborne : « Robin ! »

Gisborne se relève pendant que Robin fait le tour afin de le cueillir à l’entrée du manoir. Tout le village suit Robin pendant que celui-ci enlève la ceinture de son épée. Il dégaine son épée et fait face à Gisborne qui, épée à la main, se jette sur lui. Il attaque Robin à plusieurs reprises mais celui-ci parvient à parer les coups puis Robin le repousse violement. Puis Robin passe à l’attaque. Il assainit de violent coup à Gisborne.

Pendant ce temps, dans la forêt de Sherwood, Petit Jean, Much et Allan courent à toute enjambée vers Locksley.

A Locksley, le moine, fraîchement arrivé, ouvre les portes de l’église attiré par les bruits du combat et assiste au combat de Robin et Gisborne. Désarmé, Gisborne court vers le centre du village et s’empare d’une fourche.

Robin, lui courant après : « Tu fuis ! »

Robin l’attaque. Gisborne pare les coups. Deux gardes de Gisborne arrivent à la rescousse de leur maître. Le premier soldat est rapidement abattu par Robin. Celui-ci se tourne rapidement vers Gisborne et frappe Gisborne aux genoux. Ce dernier s’écroule. Le second soldat attaque alors Robin. Gisborne, au sol, aperçoit une petite fille dans la foule. Pendant que Robin est occupé avec son garde, Gisborne court vers la fillette et s’en empare. La fillette hurle pendant que Gisborne s’enfuit avec elle sur son épaule.

La fillette : « PAPA ! »

Robin se débarre du garde et se lance immédiatement à sa poursuite suivi par tout le village. Quelques minutes plus tard, Much, Petit Jean et Allan arrive en courant dans le village complètement désert. Allan reprend son souffle, accoudé à une barrière pendant que Much et Petit Jean scrute tout le village des yeux.

Much : « Où est-ce qu’il est ? »

Allan : « Où est-ce qu’ils sont tous ? »

Petit Jean tourne alors la tête vers Allan et aperçoit au loin les villageois grimpant sur la colline surplombant le village.

Petit Jean : « Ils sont là-bas ! Je vais voir. Venez ! »

Petit Jean court vers la colline entraînant Much et Allan avec lui.

 

SUR LES HAUTEURS DE LOCKSLEY

Gisborne court entre les arbres portant la fillette sur son épaule, talonné de près par Robin.

La fillette : « Papa ! »

Robin : « Où vas-tu te cacher, Gisborne ? »

Gisborne arrive en haut d’une falaise où en contrebas s’écoule une rivière. Il remet la fillette sur ses pieds et se tourne vers Robin, qui arrive lentement en marchant suivi des habitants de Locksley et en particulier le père de la fillette.

Gisborne, tenant fermement la fillette : « Tu fais un pas de plus et je l’envoie en bas. »

Les villageois : « Marie, Marie. »

Le père de Marie : « Pitié, pas ma fille. Arrêtez. »

Robin, à Marie : « Tout va bien. N’aie pas peur. »

Marie : « J’ai pas peur. T’es Robin des bois. »

Le moine arrive sur les lieux afin de voir comment Robin va gérer la situation.

Robin : « Gisborne, laisse-la s’en aller et je dépose les armes. »

Gisborne, méfiant : « Non toi d’abord. »

Robin hésite. Gisborne prend brutalement Marie et la porte à bout de bras au dessus du précipice.

Robin : « Non-Non-Non. Très bien. »

Robin dégaine son épée et la jette ainsi que son arc sur le sol. Gisborne relâche Marie qui se précipite vers son père sous les encouragements des autres villageois de Locksley. Robin regarde fixement Gisborne tout en marchant en demi-cercle ; Gisborne fait de même de l’autre côté.

Robin : « L’heure est venue pour toi de payer pour ce que tu as fait. »

Gisborne : « Non. La faute est tienne. Ç’est toi qui m’a obligé à le faire. »

Robin : « Tu l’as assassiné ! Elle ne t’aimait pas. Tu n’avais aucune chance. »

Gisborne : « ELLE AURAIT DÛ ÊTRE MIENNE ! »

Robin : « ELLE ETAIT MA FEMME ! »

Gisborne : « NOOOON. »

Gisborne et Robin se précipitent et s’empoignent l’un sur l’autre. Les deux hommes tombent à terre et roulent sur le sol jusqu’à ce que la tête de Robin heurte une pierre. Les villageois sont sous le choc. Robin est sonné et sans réaction. Gisborne le regarde, d’abord interloqué, sans rien faire puis il se ressaisit.

Gisborne, arrachant l’insigne de Robin : « Prépare-toi à mourir… Robin des bois. »

Gisborne grimpe Robin sur ses épaules et se dirige vers le précipite. Au même moment, Much, Petit Jean et Allan arrivent sur les lieux et assistent, stupéfaits, au geste de Gisborne : Celui-ci précipite Robin dans le précipice sous le cri désespéré des villageois. Certain de son triomphe, Gisborne rugit d’avoir enfin éliminé son pire ennemi. Much, sous le choc, dégaine son épée et se lance en rugissant sur Gisborne. Allan tente de l’en empêcher mais trop tard.

Allan : « Much ! »

Mais Petit Jean rattrape Allan avant que celui-ci ne s’élance derrière Much.

Petit Jean : « Non, Allan ! »

Much, fendant la foule des habitants de Locksley : « Je vais le tuer ! »

Mais Gisborne esquive le coup et assomme Much d’un coup de poing.

Gisborne, se relevant à ses hommes : « EMMENEZ-LE ! »

Les deux soldats s’emparent de Much.

Allan, se débattant dans les bras de Petit Jean : « Hey ! »

Petit Jean : « Non ! »

Allan : « Mais ils l’emmènent ! »

Petit Jean : « Non !... Non. »

 

NOTTINGHAM

Un carrosse avec l’emblème de Richard Cœur de Lion sur le toit se dirige vers Nottingham. Celui-ci entre dans la cour du château au moment où des trompettes retentissent et le shérif sort sur le perron, tout souriant.

Le shérif : « Mon cher ami. Que me vaut cet indicible plaisir ? »

L’envoyé royal descend du carrosse et commence à monter les quelques marches qui le séparent du shérif. Il s’agit de Jasper.

Jasper, montant les marches : « Je vous apporte quelque chose de la part du Prince Jean. »

Le shérif, souriant : « Tiens donc ! Vraiment ?... Qu’est-ce que ça peut bien être ? »

Jasper, s’arrêtant devant le shérif et froidement : « Un ultimatum. »

Jasper poursuit sa route à l’intérieur du château laissant le shérif stupéfait sur le perron.

 

FORÊT DE SHERWOOD, AU PIED DU PRECIPICE

Petit Jean, soupirant, regarde autour de lui sur la berge de la rivière. Soudain, il aperçoit quelque chose flottant sur l’eau qu’il croit être Robin.

Petit Jean, courant : « Robin ! »

A ses mots, Allan se retourne vers lui.

Allan : « Jean ? »

Il court rejoindre Jean au bord de la rivière.

Allan : « Jean ? »

Petit Jean arrive sur le bord et, déçu, s’aperçoit qu’il ne s’agit pas de Robin.

Allan : « C’est lui ? »

Dépité, il frappe son bâton sur l’écorce de bois qui flottait sur l’eau et qu’il avait pris pour le corps de Robin.

Petit Jean : « Non ! Je crains qu’il soit mort pour de bon… Et on n’était pas là pour le sauver. »

Allan : « Il vaut mieux partir Jean. »

Mais Petit Jean ne semble pas décider.

Allan : « Hey ! Faut qu’on pense aux vivants maintenant, mon grand. Allez ! »

Allan et Petit Jean repartent en courant.

 

DANS LES CACHOTS DU CHÂTEAU DE NOTTINGHAM

Much est enchaîné, bras écartés, à la porte de la grande cellule du fond. Il pleure la mort de Robin des bois.

 

DANS LA GRANDE SALLE DU CHÂTEAU DE NOTTINGHAM

Le shérif, assis devant la cheminée, et Jasper sont attablés l’un en face de l’autre.

Jasper, faisant rouler un parchemin jusqu’au shérif : « De la part du Prince Jean… Vous avez proprement cochonné votre mission en Terre Sainte. »

Le shérif, délaçant le parchemin : « Ce n’est pas ma faute ! »

Jasper : « La conséquence de votre bévue est que le Prince est chagrin… »

Le shérif prend connaissance du document.

Jasper : « … il souhaite donc soulager sa peine… »

Le shérif redresse la tête et fixe Jasper.

Jasper : « …en créant un petit impôt supplémentaire, rien que pour vous. »

Le shérif : « Combien ? »

Jasper : « Mille couronnes… par mois. »

Le shérif : « C’est impossible. »

Jasper : « Estimez-vous heureux ! Le roi voulait votre tête sur une pique. Le Prince Jean vous a protégé lui et il exige une récompense pour sa loyauté sinon il sera contraint de… »

Le shérif, inquiet : « De quoi ? »

Jasper : De vous lâcher. »

Le shérif : « Il aura ses milles couronnes. »

Jasper, se levant : « Et une bonne foi pout toute, réglez son compte à ce renégat. Ce Robin des bois commence à lasser sérieusement la patience princière. »

Le shérif acquiesce de la tête quand soudain une voix se fait entendre.

Gisborne, descendant les marches de l’escalier menant à l’étage : « Vous n’avez plus à vous soucier de lui. »

Jasper : « Ah ! Gisborne ! »

Le shérif : « Que voulez-vous dire ? »

Gisborne, se plaçant en bout de table : « Il est mort… Je l’ai tué de mes mains. Robin des bois est mort. C’est moi-même qui l’ai tué. [Gisborne fait glisser l’insigne de Robin jusqu’au shérif] Regardez. »

Le shérif, après avoir examiné l’insigne : « Oh, Gisborne ! Oh ! »

Le shérif se relève et rejoint Gisborne.

Le shérif : « Ce jour est un grand jour !... LE HORS-LA-LOI N’EST PLUS DE CE MONDE ! [Le shérif exulte] QU’ON FASSE SONNER LES CLOCHES DANS TOUS LES VILLAGES ! REJOUISSONS-NOUS ! [Il met son bras sur les épaules de Gisborne] REJOUISSONS-NOUS ! »

Jasper, s’approchant du shérif et de Gisborne : « Excusez-moi de pinailler mais ne sommes-nous pas déjà passer par là ? Ne devrions-nous pas ne fêter l’évènement qu’une fois que nous aurons une preuve ? »

Le shérif : « Une preu… Une preuve ? »

Il montre l’insigne à Jasper.

Jasper : « Comme son corps par exemple. »

Gisborne relève la tête vers Jasper puis le shérif regarde vers Gisborne afin d’avoir une confirmation.

 

DANS LA RIVIERE EN BAS DU PRECIPICE

Au milieu de la rivière, le corps de Robin est coincé par un arbre tombé dans la rivière. Il est couché sur le ventre seul sa tête et son carquois dépasse de l’eau.

Le moine le repère, rentre dans l’eau et s’approche du corps. Il vérifie s’il est encore en vie puis il prend l’arc de Robin flottant à ses côtés puis tire Robin vers la rive. Plus tard, le moine transporte Robin sur ses épaules dans la forêt jusqu’à une grotte.

 

DANS LA CAVERNE PRES DE LA RIVIERE

Le moine dépose Robin sur le sol. Se faisant, il avise une bague au bout d’une corde accroché au cou de Robin. Après réflexion, il l’a lui retire et repose doucement la tête de Robin sur le sol.

 

Quelques instants, plus tard, Robin est allongé sur le dos, toujours inconscient, torse nu, sous une couverture devant un feu de bois. Le moine le frictionne pour le réchauffer.

Le moine : « Réveille-toi. »

Il le frictionne énergiquement, le recouvre puis prend son pouls.

Le moine : « Réveille-toi. J’ai pas fait tout ce chemin pour que tu rendes l’âme avant même qu’on ait commencé. »

Gisborne, à l’extérieur : « Où qu’il soit ! Je veux que vous retrouviez son corps ! »

Entendant Gisborne, le moine se retourne alors vers l’entrée de la grotte.

Gisborne, à l’extérieur : « Vous resterez là tant que vous ne l’aurez pas retrouvé !... Déployez-vous ! »

Le moine dégaine un poignard. Il regarde Robin. Voyant que celui-ci était toujours inconscient et qu’il ne pourrait pas s’en aller, le moine décide de quitter la caverne.

 

AU BORD DE LA RIVIERE

Gisborne, hurlant : « OU EST-CE QUE TU ES ? »

Gisborne fouille le sol avec un bâton. Derrière lui, le moine surgit les mains cachées dans ses manches.

Le moine : « Perdu quelque chose, mon ami ? »

Gisborne : « Qu’est-ce que tu as dit ? »

Le moine : « Sir Guy, c’est bien ça ? »

Gisborne dégaine son épée et la pointe vers le moine.

Gisborne : « Qui es-tu ? Que fais-tu là ? »

Le moine : « Un homme de Dieu en route vers le Nord qui trouve refuge là où il peut. »

Gisborne baisse son épée et contourne le moine.

Le moine : « Mes félicitations pour votre victoire. Vous avez frappé un grand coup dans la guerre contre l’anarchie. Cela doit vous remplir de joie. »

Gisborne : « Est-ce que tu as vu un corps ? »

Le moine : « Non, je n’ai pas vu de cadavre. La rivière l’a peut-être emporté. »

Gisborne : « Peut-être, ouais. »

Gisborne s’éloigne. Le moine lui emboîte le pas.

Le moine : « Vous semblez tourmenté, mon fils. Puis-je vous offrir un souper frugal… Ou bien une confession... »

Le moine pose doucement sa main sur l’épaule de Gisborne mais celui-ci, gardant la tête baissée, s’écarte brutalement.

Le moine : « … afin d’apaiser votre esprit troublé. »

Gisborne, relevant la tête : « Non ! Non, je veux continuer à chercher. Il me faut cet homme. Il n’y a que ça qui m’apaisera. »

Gisborne s’en va sans que le moine ne le retienne.

 

DANS LA CAVERNE

Robin reprend peu à peu ses esprits tandis que le moine revient dans la caverne. Robin ouvre les yeux en tournant la tête et toussent légèrement. Le moine accourt et s’agenouille à ses côtés.

Le moine, tournant la tête vers lui : « Robin ? Est-ce que tu m’entends ? »

Robin, faiblement : « Et toi, qui es-tu ? »

Le moine ne lui répond pas tout de suite. Il retire la couverture posée sur Robin afin de dégager son épaule droite.

Robin : « Où est-ce que je suis ? » »

Le moine ne lui répond toujours pas et empoigne le bras droit de Robin.

Robin : « J’ai dit qui es-tu ? »

Le moine : « Frère Tuck. Maintenant, tiens-toi tranquille. »

Tuck agrippe d’une main le bras droit de Robin tout en maintenant son épaule droite avec son autre main.

Robin : « Qu’est-ce que tu fais ? Qu’est-ce que tu… »

Robin hurle de douleur lorsque Tuck lui remet son épaule en place. Puis Tuck repli le bras droit de Robin sur sa poitrine.

Tuck : « Elle était démise. J’ai pas voulu y toucher avant que tu te réveilles. »

Robin : « J’ai tué Gisborne ? »

Tuck : « Non. »

Robin, essayant de se relever : « Eh ben il faut que j’en finisse avec lui ! »

Tuck, l’empêchant de se lever : « Oh. Tu n’iras nulle part. Tiens-toi tranquille. »

Robin : « Aide-moi plutôt à me mettre debout. »

Robin essaie une nouvelle fois de se lever.

Tuck : « Je t’ai dit de te tenir tranquille. »

Tuck lui envoie un violent coup de poing au visage qui l’assomme aussitôt.

Tuck : « Repose en paix, mon fils. »

Tuck recouvre Robin avec la couverture.

 

DANS LA COUR DU CHÂTEAU DE NOTTINGHAM

Le shérif et Jasper marchent l’un à côté de l’autre et sortent du château. Sur le perron, ils rencontrent Gisborne qui monte les marches.

Jasper, ironique : « Tiens, Gisborne. Pas de traces du corps de Robin, j’imagine. [Au shérif et à Gisborne] Pensez à votre avenir. Vos vies ne tiennent qu’à un fil. Je serais de retour de Lincoln demain pour collecter l’argent du Prince et contempler le corps. Assurez que les deux soient prêts. »

Jasper descend les marches et rejoint sa voiture pendant que Gisborne rejoint le shérif.

Le shérif, en douce à Gisborne et regardant Jasper avec dédain : « Seigneur, qu’il est mélodramatique. »

Jasper, se retournant avant de monter dans sa voiture : « Ah ! Puisque nous parlions de gros sous. Robin était un hors-la-loi. Tous les hors-la-loi ont un magot. Notre homme est mort maintenant apparemment… [Montant dans sa voiture] et je veux ma part. » 

Le shérif : « Je répugne à le dire, Gisborne, mais pour une fois ce benêt pomponné a peut-être vu juste. »

La voiture de Jasper quitte la cour du château de Nottingham.

 

DANS LA CAVERNE

Tuck remue un ragoût chauffant sur le feu. Il en verse une cuillerée dans un bol. Robin tousse. Tuck regarde vers lui. Ce dernier est ligoté à un rocher, les mains liées sur le devant. Robin se réveille et découvre qu’il est attaché.

Tuck : « C’est l’odeur de mon brouet qui t’a réveillé ? »

Robin, opinant de la tête : « C’est toi qui m’a assommé ? »

Tuck, souriant : « Oui. »

Il se lève et se dirige vers Robin.

Tuck : « Tiens… »

Il s’agenouille devant Robin et porte une cuillerée de ragoût à sa bouche.

Tuck : «… Vas-y. Avale ça. »

Robin accepte le breuvage mais le recrache aussitôt.

Tuck : « Tu veux mourir de faim ? Parfait ! Meurs de faim. »

Robin, mécontent : « Tu ferais mieux de me détacher. »

Tuck : « Non. »

Robin : « J’APPRECIE PAS TROP D’ÊTRE FICELE COMME UN PORC ! »

Tuck : « C’est pour ton bien. Et le mien aussi. Alors… Avale ça, je te dis !!!... Avale ça ! »

Tuck présente une autre cuillère à Robin. Celui-ci regarde méchamment Tuck.

Tuck : « DEPECHE TOI ! »

Robin, résigné, accepte de se nourrir et avale le contenu de la cuillère que lui tend Tuck.

Robin : « Pourquoi est-ce que tu fais ça ? »

Tuck : « Tu sais, il y a des années quand j’ai quitté ce pays, les habitants de cette nation était fier d’eux-mêmes, forts, plein d’une belle fougue. Aujourd’hui je découvre que leurs dos sont brisés, leurs espoirs anéantis. Partout où je me rends, je ne vois que peur et méfiance sur leurs visages. Et cependant, partout, j’entends un nom… même de la bouche des enfants, un nom murmuré comme un espoir, un nom qui maintient allumé la flamme de l’Angleterre… Robin des bois. »

Robin, regardant Tuck : « Eh ben peut-être que ce nom est déjà enterré… Parce que je ne veux plus l’entendre. »

Robin détourne son regard laissant Tuck le regarder avec tristesse ; chagriné par ce qu’il vient d’entendre.

 

CACHOTS DU CHÂTEAU DE NOTTINGHAM

Le shérif arrive dans les cachots. Il s’arrête à côté du geôlier qui fait chauffer un instrument de torture dans les flammes. Il regarde son travail puis se tourne vers le prisonnier. Torse nu, Much est attaché par les poignets à la porte de la grande cellule. Il regarde avec appréhension le shérif qui farfouille son nez dans les instruments de tortures situés non loin de lui à sa gauche.

Le shérif, cherchant un instrument de torture : « Alors ?... De quelle… De quelle bravoure te sens-tu investi ? »

Le shérif en choisit un et se place devant Much.

Much : « Pourrissez en enfer ! »

Le shérif, lui montrant un instrument : « De cette bravoure ci ? »

Le shérif, lui montrant l’instrument de torture chauffé à blanc par le geôlier qui le lui a apporté : « Ou de cette bravoure là ? »

Much, essayant de se montrer brave : « Vous… Vous n’avez qu’à voir vous-même. »

Le shérif : « Où est l’argent ? Robin doit avoir un trésor caché quelque part. »

Much : « Tout ce qu’il avait… tout ce qu’il a volé de vos coffres, il l’a distribué… [Le shérif est sceptique] Vous n’arrivez pas à le croire, hein ? Hein, dite ?

Le shérif soupire et, sans avertissement, il applique le fer chauffé à blanc sur le ventre de Much. Celui-ci hurle de douleur. Le shérif retire le fer, Much cesse de hurler et baisse la tête toujours en proie à la douleur.

Le shérif, se mettant à sa hauteur : «Dis-moi. »

Much : « Je vais vous le dire. »

 

AUX PORTES DE LA VILLE DE NOTTINGHAM

Allan et Petit Jean se dirige vers l’entrée de la ville de Nottingham.

Petit Jean : « Tout ce que je dis c’est qu’on est que tous les deux et qu’il faut qu’on sorte Much de là. »

Allan : « T’es très fort, hein ? »

Petit Jean : « Quoi ? »

Allan : « Pour dire des évidences. »

Petit Jean : « Ah oui et toi tu dis quoi ? »

Allan : « Ben que le problème, c’est pas d’entrer, c’est de sortir. »

Petit Jean : « Ben question évidence, toi t’es pas mal non plus. »

Allan, s’arrêtant et face à Petit Jean : « Les plans, c’est pas notre truc à nous. Toi t’es les muscles. Moi je suis plus le genre esbroufe. [Allan aperçoit le shérif venant vers eux] C’était Robin le fin stratège de la bande. »

Remontant leurs capuches de leurs capes, Allan et Petit Jean s’écartent de la route et vont se cacher près des maisons. Ils voient le shérif quitter la ville suivi d’une voiture prison dans laquelle Much est enfermé. Ce dernier aperçoit ses compagnons et, plein d’espoir, se place à l’arrière de sa prison pour les voir le plus longtemps possible.

 

FORÊT DE SHERWOOD

Much est sorti de sa cage mais il a tout de même les mains entravées par une chaîne. Il semble chercher quelque chose autour de lui dans un espace délimité par les gardes du shérif. Impatient, ce dernier attend près de la cage. Il interroge du regard son prisonnier.

Much : « Désolé… Ils sont tous tellement pareil… les arbres. »

Le shérif, souriant mais voyant qu’il le mène en bateau : « Pendez cette vermine. »

Les gardes s’avancent vers Much et s’emparent de lui.

Much : « Oh, Non. Non. Non. Attendez ! Ah. C’est ici ! [Pointant du doigt le sol où il se trouve] là. Ici. Hé. Hé. »

Le shérif fait signe à l’un de ses gardes. Celui-ci plante une pelle devant Much.

Le shérif : « Vas-y, creuse. »

Much acquiesce, soulagé que le shérif le croie et lève les bras lui montrant ainsi la chaîne qui entrave ses mains. Il espère que le shérif la lui retire afin de pouvoir creuser.

Le shérif : « Bien tenté. »

Déçu, Much s’empare de la pelle et avant de commencer à creuser il regarde autour dans l’espoir de voir un signe de la présence de ses compagnons dans les parages.

 

DANS LA CAVERNE

Robin coupe la corde lui liant les mains avec ses dents puis, une fois ses mains libérées, il réussit à défaire la corde qui le retenait au rocher. Puis il se dirige vers l’endroit où sa chemise avait été posée. En grimaçant, il réussit à se vêtir mais en même moment Tuck, muni d’un panier de provision sous le bras, rentre dans la grotte.

Robin, déçu : « Oh. »

Tuck, déposant son panier sur le sol : « Oh, non. Non. Non. Non. Non. [Et s’avançant vers Robin, le doigt pointé sur lui] Tu ne t’en iras pas, mon ami. »

Robin lui prend le bras et le renverse sur le sol avant de prendre la fuite en se tenant les côtes.

Tuck : « ROBIN ! »

Tuck se relève et part à sa poursuite.

 

AUX ABORTS DE LA RIVIERE

Les hommes de Gisborne fouillent les abords de la rivière à la recherche du corps de Robin des bois.

Soldat 1 : « Cherchez par là ! »

Soldat 2 : « Il est pas ici, hein ! »

Robin court sur un petit sentier jusqu’à ce qu’il tombe sur un soldat de Gisborne. Celui-ci est de dos. Un second soldat arriva par derrière mais Robin fait demi-tour à temps pour se préparer à son attaque. Le soldat attaque Robin mais celui-ci se dérobe. Robin parvient à stopper le bras du soldat et à le frapper suffisamment fort pour le faire reculer quelques instants. Mais ce geste a épuisé Robin qui peine à rester debout. Tuck arrive à ce moment là et parvient à maitriser les deux soldats. Mais un troisième soldat arrive derrière Robin. Tuck se bat contre lui et le met KO. Le garde tombe au sol en perdant son épée. Robin s’en empare et veut s’en prendre à l’un des soldats. Mais Tuck s’interpose. 

Tuck : « Non !... Il a pas quinze ans. »

Robin : « Tuck. Robin des bois est mort. Il doit le rester à jamais. QUE JE SOIS ENFIN LIBERE. »

Robin se précipite vers le soldat mais Tuck s’interpose une nouvelle fois.

Tuck : « ATTENDS ! Laisse-moi m’en occuper. Laisse-moi faire, Robin. Laisse-moi m’en occuper. [Robin, mécontent, s’éloigne] Hein ? »

Tuck s’agenouille près du jeune soldat couché sur le dos. Il l’agrippe violement par le col et le tire vers lui.

Tuck : « Ecoute-moi, petit. Tu vas partir pour ne jamais revenir. Tu ne diras à personne ce que tu as vu ici. Ou je viendrai te trouver une nuit et tu mourras d’une mort affreuse ! JURE-LE-MOI SUR LA VIE DE TA MERE ! »

Le jeune soldat, terrorisé : « J’ai rien vu, rien. Je le jure. »

Tuck : « Allez, file ! File ! »

Le jeune soldat s’enfuit en courant. Tuck revient vers Robin.

Tuck : « Je peux pas te laisser tuer Robin des bois. Donne-moi une heure pour te faire changer d’idée. »

Robin regarde Tuck en se demandant ce que le moine pouvait bien avoir en tête.

 

FORÊT DE SHERWOOD

Much est au fond d’un trou tandis que le shérif s’impatiente.

Le shérif : « Alors ? »

Much, essoufflé : « Euh… Ma foi… Euh Je suis assez sûr que… que c’était pas cet arbre ci. Mais… ! [Pointe son pouce vers l’arrière] Euh je crois que c’est peut-être celui-là. »

Le shérif, très calme : « Donne-moi la pelle. »

Much la lui tend et puis tend les bras vers le shérif pour que celui-ci le sort du trou mais le shérif passe à côté du trou la pelle à la main et la plante un peu plus loin dans le sol.

Le shérif, à un soldat : « Rebouche le trou. »

Puis le shérif s’éloigne sous le regard inquiet de Much.

Much : « Quoi ? Oh, c’est pas vrai ! »

Le soldat commence à déverser de la terre dans le trou au pied de Much. Ce dernier tente de s’extirper du trou, sans succès. Soudain un cri d’oiseau retentit dans la forêt attirant l’attention du shérif ainsi que de Much. Celui-ci se tourne sur sa gauche et aperçoit Allan, prêt à lancer un poignard en direction du shérif. Il le lance. Le shérif, sur le qui-vive, se baisse à temps et la lame lui frôle crâne et vient se planter plus loin dans un arbre. Le cri d’oiseau retentit de nouveau. Le shérif se retourne et aperçoit un homme fuyant derrière ses soldats. Il s’agit d’Allan.

Le shérif : « Arrêtez cet homme ! »

Tous les soldats entourant Much se mettent à la poursuite d’Allan.

Un soldat : « Allez, vite. Rattrapez-le. Allez ! »

Le shérif regarde Much au fond de son trou qui récupère de l’effort qu’il venait de fournir. Puis il s’éloigne tournant le dos à Much. Pendant ce temps, Petit Jean a réussi à se hisser sur une branche d’arbre, surplombant le trou dans lequel se trouve Much et il descend lentement une corde jusqu’à ce dernier. Much vérifie que le shérif ne le voie pas puis attrape le bout de la corde à deux mains. Il fait signe à Petit jean qu’il était prêt. Ce dernier commence alors à le hisser vers les hauteurs.

Pendant que Much s’élève dans les aires derrière lui, le shérif : « Crétins. Quels crétins ! »

Alors que Much est quasiment arrivé en haut, le shérif se retourne pour voir où en sont ses hommes. Il se rapproche du trou et s’aperçoit que Much n’est plus là.

Le shérif : « GARDES ! GARDES !

Petit Jean hisse Much sur la branche sur laquelle il est couché.

Le shérif : « REVENEZ ! VOUS ENTENDEZ ! »

Petit Jean : « Tout va bien. Tout va bien. »

Much, soulagé : « Merci, l’ami. »

Petit Jean : « De rien. »

 

LOCKSLEY

Tuck s’approche du village de Locksley où Gisborne et ses hommes terrorisent la population afin de leur prendre tout ce qu’ils ont de valeur. Robin le suit d’un peu plus loin.

Gisborne, à cheval : « Fouillez-les ! Tout ce qu’ils ont, je le veux ! Tout ce qu’ils possèdent ! [Robin regarde Gisborne avec haine] Tout ! Rassemblez-les ! Mettez-les en rang ! Je veux tout !... »

Une villageoise : « Arrêtez ! »

Gisborne : « …Or ! Argent ! Autour de leur cour ! A leur poignée ! Dans leur bouche pourrie ! Je veux tout ce qu’ils ont ! »

Tuck à Robin : « Chaque jour, ça s’aggrave. Injustice, cruauté, corruption. Ces pauvres gens souffrent. Ils sont affamés… Et tu vas les abandonner ? »

Robin crache par terre et s’en retourne dans la forêt. Tuck le suit.

Tuck : « Robin, où est-ce que tu vas ? »

Robin : « Je ne peux plus rien pour eux. [Il revient sur ses pas] J’ai plus rien à offrir. »

Tuck : « Tu vas reprendre confiance en toi, je le sais. »

Robin : « J’ai lutté ! Je me suis battu. J’ai donné tout ce que j’avais… J’ai même offert la vie de la femme que j’aimais… Pourquoi est-ce que tu te démènes autant ? Pourquoi est-ce que tu te préoccupes tellement de nous ? »

Tuck : « Parce que j’ai rien d’autre dans la vie que mon dieu et ce pays que j’aime. J’ai pas de famille, pas de femme. Pourtant j’ai un grand cœur. .. Faut bien consacrer sa passion à quelque chose ! »

Robin s’approche de Tuck et s’assit par terre à côté de lui.

Tuck, s’agenouillant : « Je te demande simplement de te reposer… Ensuite, si tu veux, tu parleras à ta bande d’amis en guenilles. »

Robin regarde Tuck et soupire.

Robin, baissant la tête : « Je leur ai dit des choses épouvantables. Les hommes les plus braves et loyaux d’Angleterre. En fait, je voulais… Je voulais plus avoir de sang sur les mains... Je pourrais mourir pour ces hommes. »

Tuck : « Donne-toi une seconde chance. »

Robin : « Non, Tuck. Je suis fini pour de bon. Je fais un quart de lieu et je suis exténué… Et tu dis que c’est moi le dernier grand espoir de l’Angleterre. »

Tuck compatit à la souffrance de Robin.

 

DANS LA CAVERNE PENDANT LA NUIT

A l’extérieur, c’est la pleine lune. A l’intérieur, Tuck lit un petit cahier rouge dans lequel figure les phases de la lune.

Tuck à lui-même : « Y’a peut-être un moyen. »

Il fouille dans sa poche et en retire la bague de Marianne que Robin portait à son cou lorsque Tuck l’avait trouvé dans la rivière. Il regarde Robin en train de dormir près du feu puis referme son livre tout en échafaudant un plan.

Tuck, se relevant : « Pardonne-moi, Robin. »

A pas feutrés, Tuck quitte la caverne.

 

MANOIR DE LOCKSLEY

Le lendemain matin, Tuck pénètre dans le manoir et trouve Gisborne allongé sur le dos, la tête tombante dans le vide, les yeux grands ouverts. Tuck se place près de sa tête.

Tuck : « Sir Guy, regardez-moi. »

Gisborne fixe le crucifix qui pend au cou du moine.

Tuck : « Regardez-moi. »

Gisborne : « Si fatigué. Dès que je ferme les yeux, ils arrivent. »

Tuck, s’agenouillant et compatissant : « Ils ? »

Gisborne : « Les démons… Ils s’agrippent à mon cerveau… Comment trouver la paix ? »

Tuck : « Pour trouver la paix, un jugement est nécessaire. »

Gisborne : « Un jugement ? »

Tuck : « Il y a des hors-la-loi qui courent toujours. »

Gisborne : « Non… Sans Robin, ils ne sont rien. Nous les capturons, ce n’est qu’une question de temps. »

Tuck, caressant le front de Gisborne : « Mais qu’est-ce qui vous hante, mon fils ? »

Gisborne : « La peur… La peur que mon ennemi soit encore en vie. Qu’il court en liberté. Qu’il m’observe. Qu’il m’attende. »

Tuck : « Dans ce cas, je peux vous aider. Robin des bois n’est plus. On l’a mis en terre, secrètement, dans la nuit. »

Sans crier garde, Gisborne se relève brutalement et fonce sur Tuck. Il l’attrape par le col et le pousse violement contre la cheminée.

Tuck : « Croyez-moi. Ses amis se retrouvent aujourd’hui au carrefour du pendu. Vous pourrez les capturer. »

Gisborne, incrédule : « Merci. »

Gisborne, le lâchant et s’éloignant : « Merci. »

Mais Gisborne dégaine son épée et fait demi-tour et vient placer sa lame sous la gorge de Tuck.

Gisborne : « Mais si tu m’as menti, je te tuerai. »

Gisborne relâche Tuck et s’en va.

 

CAMPEMENT DES HORS-LA-LOI

Petit Jean, Allan et Much sont rassemblés autour du foyer de la cuisine dans leur campement.

Petit Jean : « Une piètre manière de faire des adieux. »

Il casse une flèche de Robin en deux et la jette dans le feu. Much en fait autant.

Allan, levant son verre : « A Robin… Et à nous. »

Much, triste : « Au revoir, Robin…Ou plutôt adieu. »

Petit Jean acquiesce de la tête. Petit Jean et Much boivent une gorgée lorsque tout à coup la porte du campement s’ouvre. Tuck, les bras derrière le dos et souriant pénètre à l’intérieur.

Petit Jean, surpris, se retournant face à Tuck : « Nom d’un… »

Allan : « Qui es-tu ? »

Tuck, ironique : « Un inconnu, grand et noir ! »

Petit Jean : « Réponds à la question, beau parleur ! »

Tuck : « Tu es une belle bête mais tu manques d’exercice. »

Petit Jean, offensé : « Quoi ? »

Petit Jean essaie de lui donner un coup de poing mais Tuck l’évite pousse violement Petit Jean sur le sol. Allan intervient aussitôt.

Allan : « Hé. Hé. Hé. »

Allan s’en prend également à Tuck mais il subit le même sort que Petit Jean. Tuck lui saisit le bras, le lui tort et l’envoie valser plus loin. Allan se retrouve alors couché sur Petit Jean.

Petit Jean à Allan : « Ote-toi de là ! »

Tuck à Much : « Tu veux ta part ? »

Much : « Euh… Non. Non, j’ai euh… Mal au bras. »

Tuck, souriant : « Je m’appelle Tuck. Je viens de la part de Robin. Il souhaiterait vous voir si ça ne vous ennuie pas. »

Allan et Much se regardant se demandant s’ils ont bien entendu.

Petit Jean : « Quoi ? »

Much : « Robin est vivant ? »

Tuck : « Oui. Il va bien. En pleine forme, d’ici huit jours. Il a juste besoin d’un peu de repos. Vous verrez par vous-même. »

Much, s’approchant de Tuck et souriant : « Alors il est vivant ?… Vivant ? »

Much se retourne vers Petit Jean qui est également très content de l’apprendre. Petit Jean met son bras sur l’épaule de Much en souriant. Seul, Allan reste sceptique et se méfie de Tuck.

Much : « Il est vivant ? »

Allan, se rapprochant de Tuck : « Une seconde. J’en crois pas un mot, moi. »

Tuck : « Mais… Il m’a remis ceci pour... [Tuck cherche sous sa tunique et en sort la bague de Marianne qu’il expose au regard des hors-la-loi] pour prouver ce que j’avance. »

Much prend la bague dans ses mains.

Much : « La bague de Marianne. »

Mais Allan n’est pas convaincu pour autant.

Much, redonnant la bague à Tuck : « Oh merci mon frère »

Much serre la main de Tuck qui sourit.

Allan : « Qu’est-ce que tu trames, hein ? »

Tuck : « La même chose que toi. »

Allan : « Pourquoi je te croirais ? »

Tuck : « Je crois qu’il regrette de vous avoir quitté. Il vous l’expliquera mieux que moi. Carrefour du pendu ! A midi ! »

Tuck s’en va.

 

CARREFOUR DU PENDU

Petit Jean, Much et Allan arrivent à proximité du carrefour du pendu.

Much : « C’est là ! »

Petit Jean : « Y’a quelque chose qui cloche ! »

Allan : « Tout cloche dans cette histoire. »

Much : « Il viendra. Robin est vivant. Je le sens. Il va venir. »

Arrivés à l’intersection, ils aperçoivent un homme, portant une cape et une capuche, leur tournant le dos. Mais soudain, celui-ci se retourne et en enlevant sa cape. Il s’agit de Gisborne.

Gisborne : « Je viens présenter mes respects, si vous le permettez. »

Allan à Much : « Qu’est-ce que je t’avais dit à propos de ce moine ? »

Les soldats de Gisborne se précipitent sur eux et les arrêtent. Gisborne dégaine son épée.

Gisborne, pointant son épée sur les hors-la-loi : « Emmenez-les. »

Much, se débattant : « Tu parles d’une trahison ! »

Garde : « Plus vite que ça ! »

Allan : « ça va ! »

Caché derrière un arbre, Tuck assiste à l’arrestation des hors-la-loi.

Tuck : « Pardonnez-moi mon dieu. »

 

FORÊT DE SHERWOOD

Robin est assis devant un mémorial fait de bougies et de lanternes accrochés aux branches d’un arbre. Ce mémorial a été conçu pour honorer la mémoire du héros de Sherwood. En effet, Robin prend une poupée à son effigie posée entre les bougies. Tuck s’approche par derrière et s’agenouille à côté de Robin.

Tuck : « ça été dressé en mémoire de Robin des bois. »

Robin, tenant toujours la poupée entre ses mains : « Je ne me savais pas aussi populaire. »

Tuck : « Tu vois le pouvoir que tu as. Voilà pourquoi Dieu t’a épargné. Pour redonner espoir aux gens. »

Robin : « Je ne le mérite pas. »

Tuck : « Gisborne a capturé tes amis. Ils doivent être mis à mort demain. »

Robin, inquiet pour eux, réfléchit un petit moment.

Robin : « Que devrais-je faire ? »

Tuck : « Que ferait Robin des bois ? Interroge ton cœur, Robin. [Tuck pose sa main sur l’épaule de Robin] Tu trouveras la réponse. »

Tuck se relève et puis s’en va laissant Robin à sa réflexion.

 

CACHOTS DU CHÂTEAU DE NOTTINGHAM

Le shérif approche de la grande cellule dans laquelle sont retenus Allan, Much et Petit Jean. Ils ont les mains enchaînées à l’extérieur de la cellule.

Le shérif : « Bonjour, messieurs. [Il s’approche d’Allan] Il ne vous manque rien afin de rendre votre séjour agréable ? »

Allan : « Non sauf que… je crois qu’on a oublié de nous donner notre coup d’hydromel de bienvenu. »

Le shérif rit puis se promène de long en large devant leur cellule.

Le shérif : « Alors quelques mots sur mon programme des réjouissances… »

Petit Jean dont les mains sont entravés par une planche de bois en plus de ses chaînes tentent de s’en prendre au shérif.

Le shérif : « Tut-Tut-Tut-Tut-Tut. »

Le shérif grogne, imitant ainsi Petit Jean, rit puis poursuit son chemin.

Le shérif : « Une grande cérémonie aura lieu demain. Pour marquer le trépas définitif de votre chef et de sa bande de bras cassés. »

Le shérif à Allan : « Votre décès rituel. »

Allan, provoquant : « Oh j’adore ça. J’adore les exécutions. »

Le shérif : « Donc c’est la dernière soirée que vous passez sur Terre. Alors toi et tes chers vieux amis… [Il rit puis s’en va] Savourez. »

Allan : « Oh ! A quelle heure est servi le dîner ? »

Le shérif, quittant les cachots : « Ah-Ah-Ah ! Excellent ! »

 

DANS LA CAVERNE PENDANT LA NUIT

Tuck entre dans la caverne les bras chargés de bois pour le feu. Robin soupire. Tuck se dirige vers le feu et y met quelques bûches tout en observant Robin qui se prépare.

Robin, mettant sa ceinture : « Tu as raison. Je ne peux pas tourner le dos aux gens qui ont besoin de moi. »

Tuck : « Alors que comptes-tu faire ? »

Robin : « Tout d’abord je vais tenter de délivrer mes hommes. »

Tuck : « Cette nuit ? Tout seul ? »

Robin : « A moins que t’aies une meilleure idée ? »

Tuck, souriant : « Eh bien… en fait… J’en ai une. »

Robin : « Oh tiens donc ! Vas-y j’écoute. Explique. »

 

SUR UNE COLLINE

Robin et Tuck sont assis sur une colline éclairés par la pleine lune. Robin essaie tant bien que mal de tailler une flèche avec un couteau. Mais il peine à le faire.

Robin, déçu : « Oh ! »

Tuck : « Donne-la-moi… Tu entends ? »

Robin s’exécute. Tuck commence à tailler la flèche de Robin.

Robin, découragé : « C’est fichu d’avance. »

Tuck : « Ta meilleure chance de réussite demain, c’est de te reposer. »

Robin : « Mais quel chance ont mes hommes si je ne peux même pas aiguiser une flèche ou encore moins en tirer une ? Hein ? »

Tuck : « Aie confiance, Robin. Tu ne seras pas seul. »

Tuck sort la bague de Marianne de dessous sa tunique et la tend à Robin.

Tuck : « Tiens. »

Robin s’en empare violement.

Robin : « Où est-ce que tu l’as eu ? »

Tuck : « Tu l’avais autour du cou quand je t’ai trouvé. »

Robin baisse la tête en essayant de retenir ses larmes.

Robin, faiblement : « Merci. »

Tuck laisse à Robin le temps de se ressaisir puis il montre la lune à Robin.

Tuck : « Ce qui arrivera à la lune demain, se produit une fois par génération. C’est un don de Dieu venu des étoiles. »

Robin, regardant le ciel : « Mon père disait que lorsqu’on mourait, on redevenait des étoiles. Si c’est la vérité à la même heure demain, nous éclairons peut-être le ciel. »

Tuck : « Voilà une magnifique pensée. »

Robin regarde Tuck puis le ciel en souriant.

 

DANS LA COUR DU CHÂTEAU DE NOTTINGHAM

Le shérif, suivi de Jasper et de Gisborne sort du château et arrive sur le perron où deux fauteuils sont installés. Le shérif descend une marche pendant que Jasper et Gisborne restent sur le perron derrière le shérif. La herse s’ouvre alors afin de faire entrer le public venu assisté à l’exécution. Much, Petit Jean et Allan sont déjà installés devant un panneau en bois les mains attachés au dessus de leur tête. Inquiets, ils voient arriver parmi la foule une charrette, peinte de la même couleur que le panneau se trouvant derrière eux et poussée par des soldats du shérif. Les gardes placent la charrette, recouverte d’un tissu, à plusieurs pas d’eux et bien en face des prisonniers. Les gardes enlèvent la toile et le public pousse un cri d’effroi en voyant une sorte d’harpon pointé en direction des hors-la-loi.

Le shérif : « C’est un grand jour pour Nottingham, son peuple et pour la sécurité intérieure. »

Tuck entre dans la cour du château. Portant une capuche, il se déplace derrière la foule.

Le shérif : « Pour marquer l’extermination du terroriste Robin des bois, nous allons exécuter ses complices. [Aux soldats] Préparez-vous à tirer. »

Deux gardes préparent l’arme. Les hors-la-loi, effrayés, font un pas en arrière.

 

A l’extérieur du château, Robin arrive près de la muraille. Il accroche une corde à l’une des ses flèches et tire vers les remparts. Mais ce geste lui cause une forte douleur.

Le shérif : « S’ils avaient respecté le shérif et son autorité, ils auraient pu éviter un châtiment si sévère et mener des vies paisibles et enrichissantes en travaillant comme vous tous pour le comté de Nottingham. Mais ils ont fait le choix de vivre en hors-la-loi… »

Robin monte avec peine à la corde.

Le shérif : «… Ils vont donc recevoir la juste récompense de leur refus à se soumettre aux lois de cette grande nation. C’est la conséquence fatale de leur défi au Prince Jean et à l’autorité dont je suis investi, moi, le shérif de Nottingham. »

Tuck regarde avec stupeur le harpon.

Le shérif : « TIREZ ! »

L’harpon est tiré et va se planter à la gauche des prisonniers. Tuck est soulagé.

Allan : « Ben voilà une mort originale au moins. »

Petit Jean : « Quoi ? »

Allan : « On parlera de ça pendant de longues années. »

Petit Jean : « Génial ! »

Jasper, assis dans un fauteuil à côté de celui du shérif, semble apprécier le spectacle.

Jasper : « Hum. Hum, j’adore. »

Le shérif : « Je vous avais dis que c’était atroce, hum ? »

Robin grimpe toujours à la corde. Il arrive à la moitié du parcours et s’arrête un peu pour se reposer car il souffre encore de ses blessures suite à sa chute dans le ravin. Mais la lune commence à couvrir le soleil. Tuck regarde le soleil. Mais le shérif tape deux fois dans ses mains.

Le shérif : « Phase deux. Cette fois, enflammez la flèche ! »

Les soldats mettent une nouvelle flèche dans l’arme. Mais Tuck lève le bras et s’avance vers le shérif.

Tuck : « Attendez ! »

Petit Jean grogne de rage en voyant Tuck s’avancer vers le shérif.

Tuck : « Une dernière prière, Sir Guy. Il faut être miséricordieux malgré l’ampleur du crime. »

Le shérif : « Qui es-tu, prédicateur ? »

Gisborne, debout à côté du shérif : « C’est frère Tuck. On peut lui faire confiance. C’est lui qui a livré ces canailles à la justice. »

Tuck : « Shérif ? C’est pêché de ne pas offrir une chance d’absolution. »

Le shérif regarde Jasper qui acquiesce légèrement.

Le shérif : « Fort bien. Tu fais fiça. Nos amis ont le feu au derrière. »

Le shérif rit en regardant Jasper et Gisborne.

Tuck, se retournant vers la foule : « Da, quaesumus Dominus, ut in hora mortis nostrae sacramentis refecti... [Il regarde vers le ciel]... et culpis ominibus expiati... »

Pendant ce temps, les soldats enflamment la flèche et Robin poursuit son ascension.

Tuck : « In sinim misericordiae tuae laeti suscipi mereamur... »

Jasper : « C’est toujours pareil avec ces moines. »

Le shérif : « Ça va. Ça va. En voilà assez, avec ces bondieuseries ! [Robin est arrivé sur les remparts] C’est pas avec des bla-bla qu’on pourra sauver leurs âmes corrompus. TIREZ MAINTENANT. »

Tuck : « ATTENDEZ ! »

Tuck a allumé un bâton qui émet des étincelles et vient se placer entre le harpon et les prisonniers.

Tuck : « Au nom de dieu, attendez ! »

Gisborne : « A QUOI TU JOUES ? »

Tuck : « Vous et votre maître le Prince Jean avaient non seulement enfreint les lois de l’homme mais celles du Seigneur. Et pour ça, vous serez châtiés. »

Gisborne, dégainant son épée : « Quoi ? »

Le shérif : « Le moine a avalé trop de champignons ! [Aux soldats] TIREZ MAINTENANT ! »

Tuck : « Bientôt Dieu va parler. Le ciel va s’obscurcir et le soleil disparaître. »

Tuck regarde vers le ciel. Celui-ci s’obscurcit. Robin ébahi constate la même chose.

Robin : « Il avait raison. »

L’éclipse est totale. Le public comme à avoir peur.

Tuck : « Tenez ! Ne l’avais-je pas dit ? »

Les hors-la-loi regardent avec inquiétude le soleil caché par la lune. La foule commence à paniquer. 

Tuck : « Ayez confiance car bientôt un nouveau jour se lèvera, vous serez sauvés. »

Jasper : « Mais que se passe-t-il ? »

Un garde apporte une torche à Gisborne.

Le shérif : « C’est une ruse. »

Gisborne, inquiet : « Robin ? »

Petit Jean : « Robin ? »

Le shérif, se levant de son fauteuil : « TIREZ ! »

Mais rien ne se produit.

Le shérif : « MAIS TIREZ ! »

Le shérif, prenant la torche de Gisborne : « On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. »

Jasper est très inquiet par la tournure que prennent les évènements. Pendant que le shérif se rend jusqu’à l’arme, Tuck regarde le ciel.

Le shérif : « SALES PAYSANS !... QUE PERSONNE NE ME TOUCHE ! VOUS ENTENDEZ ? »

Jasper se cache derrière son fauteuil.

Le shérif : « Bande d’incapables ! Je vais vous montrer de quel bois je me chauffe. Espèces de mauviettes pleurnichards ! »

Le shérif tire la flèche qui vient de ficher en plein milieu du panneau de bois là où se trouvaient les prisonniers quelques minutes plus tôt. Le shérif n’en croit pas ses yeux. Trois flèches de bois sont plantées dans le bois coupant net les trois cordes qui retenaient les hors-la-loi.

Le shérif : « Où ils sont passés ? »

Le shérif scrute alors la cour mais ne voit rien pour l’instant.

Tuck, levant son bras vers le soleil : « Vous voyez le soleil revient ! Ainsi que le protecteur du pays. Le cycle est accompli… »

Gisborne lève les yeux vers le ciel et voit un homme armé d’un arc sur les remparts. Le soleil étant derrière lui, on ne peut voir ses traits.

Tuck : « …Il apparaîtra dans la lumière et il vous sauvera. Il est de retour… »

La foule, en bas, lève la tête vers les remparts tandis que Gisborne réalise que c’est Robin des bois.

Tuck : « …La légende est vivante ! »

Gisborne, effrayé, recule vers les portes du château.

Jasper, caché derrière son fauteuil mais furieux : « Surprise, surprise ! »

Gisborne, dos contre les portes du château : « Non, c’est pas possible ! »

Le shérif, vociférant contre Gisborne : « Espèce de crétin. Incompétent ! »

Robin tire deux flèches en direction du shérif qui se figent dans les manches de sa tunique. Il se retrouve ainsi cloué sur le panneau de bois. Robin tire deux autres flèches en direction de Gisborne.

Gisborne : « NON !!!!!!!!!!!!! »

La première flèche se plante dans la porte au niveau de sa taille et l’autre au dessus de son épaule opposée.

Robin au peuple : « Je suis Robin des bois ! Votre humble serviteur. Et c’est pour vous tous que je vis pour combattre le mal qui étouffe ce pays. Plus jamais nous ne devons vivre dans la peur et les ténèbres. C’est ensemble que nous devons lutter. C’est à cette condition que le soleil se lèvera sur ce pays, notre Angleterre. [Levant son arc] UNE FOIS ENCORE !!!!!!!!! »

La foule exalte et l’applaudit. Jasper en profite pour s’éclipser. Il court vers sa voiture mais Tuck est déjà entrain de la fouiller. Tuck lui donne un coup avec la portière puis s’enfuit avec l’argent que Jasper ramenait au Prince Jean.

Le shérif : « ATTRAPEZ-LE ! »

Tuck : « ROBIN ? UN CADEAU DE LA PART DU SHERIF ! »

Tuck lance un sac en l’air. Robin tire une flèche qui transperce le sac faisant pleuvoir des pièces d’or sur le peuple. Deux gardes veulent s’en prendre à Robin mais celui s’échappe en sautant du haut des remparts et atterrit sur un tissu tendu par ses compagnons. Aussitôt sur pied, Robin fonce vers Gisborne.

Tuck, suivant Robin des yeux : « Robin ? Non ! »

Muni d’une dague, Robin arrive devant Gisborne qui ne peut plus bouger. Il place sa lame sous la gorge de Gisborne.

Gisborne, suppliant : « Tue-moi ! Achève-moi ! Je t’en prie ! »

Robin : « C’est la mort que tu veux ? »

Gisborne : « Je vis en enfer. »

Robin, furieux : « Dans ce cas, restes-y ! »

Il entaille la joue de Gisborne avec sa dague puis il s’en va. Pendant que le peuple ramasse les pièces d’or, les hors-la-loi attendent Robin à la porte. Much lui tend son arc et ses flèches puis la troupe s’en va en courant, accompagnée de Tuck.

 

***** Épilogue *****

 

DANS LA GRANDE SALLE DU CHÂTEAU DE NOTTINGHAM

Jasper : « Une telle humiliation sapera votre autorité auprès du peuple et du Prince Jean dès l’instant où je lui en ferais part. [Il tape dans ses mains] Maintenant je rentre enfin à Londres. [Saluant le shérif et Gisborne en bougeant uniquement ses doigts] A plus tard, petite gens. »

Jasper monte les escaliers. Le shérif se retourne vers Gisborne.

Le shérif : « Quel pitoyable imbécile pleurnichard. Vous êtes entrain de sombrer dans l’inutilité, Gisborne. Prenez garde à ne pas vous y noyer. »

Gisborne, stoïque : « Vous savez, je suis finalement parvenu à la conclusion que je ne vous aimais pas. »

Le shérif, moqueur : « Oh… Oh mais qu’est-ce qu’il y a ? [Il tape Gisborne sur l’épaule] Hum ? C’est ce vilain Robin des bois qui a fait de la peine à notre Guytounet ? Oh pauvre fou ! »

De rage, Gisborne se relève d’un bond et plaque le shérif sur la table.

Le shérif : « J’aime mieux ça, Gisborne. Un peu de cran, vous allez en avoir besoin, hum ? Robin vous a laissé la vie. A vous de prendre la sienne, VOUS ENTENDEZ ? »

Gisborne lâche le shérif et s’en va.

 

FORÊT DE SHERWOOD

Robin et Tuck marchent dans la forêt suivis par le reste de la bande.

Tuck : « Ecoute-moi. Désormais, ils vont employer les grands moyens contre toi. [Les hors-la-loi s’arrêtent] Tu es prêt ? »

Robin : « Ouais d’autant plus qu’ils n’ont encore rien vu. Maintenant ils ont un prêtre guerrier sur le dos, hein ? [A ses compagnons] Tuck se joint à notre combat, les gars. Il est des nôtres, maintenant. »

Much sourit tandis qu’Allan semble ne pas être d’accord avec la décision de Robin. Robin fouille ses poches et en retire un pendentif qu’il tend à Tuck.

Robin : « Ceci est à toi. »

Tuck prend l’insigne.

Allan : « Attends. [Il se place devant Tuck] T’as pas encore expliqué comment Gisborne a su où nous trouver. »

Tuck, regarde Robin puis Allan : « On doit parfois risquer gros pour gagner gros… Ça a marché. »

Allan : « Cette fois, ça a marché. La prochaine fois, c’est ta vie que tu risqueras. »

Tuck : « Je le ferai. Avec plaisir. »

Robin à la bande : « Vous savez bien que je ne peux rien sans vous. Sans vous tous. [Allan sourit avec fierté ; Petit Jean fixe Robin du regard] Je ne pensais pas les horreurs que je vous ai dites. [Robin sourit] Je vous demande pardon. »

Much : « Robin, tu es pardonné. On avait compris. »

Tuck : « L’évènement d’aujourd’hui se propagera dans toute l’Angleterre. On racontera au coin du feu de chaque chaumière, auprès du lit de chaque enfant, l’intervention du soleil lui-même dans le combat contre les forces du mal. Le shérif éclipsé. Une légende ressuscitée. »

 

FORÊT DE SHERWOOD

Robin est agenouillé au pied d’un arbre centenaire. La tête basse, il pense à Marianne. Il prend sa dague et creuse un trou. Il enlève la bague de Marianne qu’il portait autour du cou. Puis il embrasse longuement le bijou.

Robin, regardant la bague et murmurant : « Je ne cesserai jamais de t’aimer. »

Il dépose la bague au fond et rebouche le trou. Puis il se recueille quelques minutes afin de faire ses adieux à la femme de sa vie.

 

***** Fin de l'épisode *****

Ce script a été réalisé par Allthingsrobin sur le site Hood Winked.
This transcript was made by Allthingsrobin on Hood Winked.

 

THE COAST OF ENGLAND.

A small boat is moving towards the shore from a large ship anchored out in the distance. Three men are rowing ; Tuck crouches in the bow. Once in the shallow water, Tuck jumps out, pushes the bow around, pulls his bag back over his shoulder and wades to dry land. He bends down and pulls up a handful of gravel as the boat turns around and heads back to the ship.

TUCK : England. [Stands] I will find him.

 

SHERWOOD FOREST. EARLY MORNING.

Robin is running through the woods, quiver on back and bow in hand. Little John, Allan and Much are chasing him, calling to him.

LITTLE JOHN : Robin, stop !

ALLAN : Come on, Robin !

MUCH : Robin !

ALLAN : Stop !

Robin continues running, then stops. Little John is the first to catch up.

LITTLE JOHN : Robin !

Robin turns around in a wide circle.

LITTLE JOHN : Do not do this ! [Slams point of staff to ground on “not.”]

ROBIN, Drops his bow : Give me that staff.

LITTLE JOHN : What ?

Robin grabs the staff and swiftly turns the end up into Little John’s chin, knocking him unconscious, as Allan and Much arrive. Little John falls backwards to the ground.

ALLAN : Hey, hey !

MUCH : Robin !

Robin holds the staff tip out towards Allan and Much.

ROBIN, Furiously : I said stop holding me back ! [Drops staff.]

ALLAN, Stepping towards Robin : You can’t do this alone.

On the word “alone,” Robin shoves Allan.

ROBIN : And what are you gonna do, Allan, eh ? Tell me what you gonna do ? Rat me out ?

ALLAN : That’s a bit harsh.

ROBIN : Once a traitor, always a traitor.

MUCH : That’s not fair.

ROBIN to Much : You shut up ! You leech ! [to both] You’re pathetic.

Robin turns and walks a few steps as Much and Allan exchange looks.

ALLAN : You’re tired, Robin.

Robin turns around.

ALLAN : We’ve been travellin’ for months.

ROBIN : And I’ve had time to think. And I’ve made up my mind. [Allan steps back as Robin advances on him] I don’t need you any more. Any of you.

MUCH : You don’t mean that. [Steps over to Robin] This is not you.

ROBIN, Roars : Much, it’s over !

MUCH : None of this—

ROBIN : Robin Hood is finished !

MUCH : Don’t say that—

Robin grabs Much’s coat by the collar. A look of anguish is on his face.

ROBIN : He died in the Holy Land. All right ? With Marian. Now all I have left is vengeance.

Robin lets Much go but Much holds onto Robin’s arms.

MUCH : Then let us come with you.

Robin breaks free and punches Much, who falls to the ground.

ALLAN, Charging Robin : Hey, hey !

Robin pulls out a sword and points it at Allan.

ROBIN : Stop holding me back. I mean it.

Robin points his sword at Allan and Little John, who is just getting up, in turn.

ROBIN : Get back now ! Don’t follow me. [Bends down and picks up his bow] It’s between me and Gisborne now. Gisborne dies today.

Robin walks backwards as he slides his sword into the scabbard, then turns and runs away.

 

OPENING CREDITS

 

LOCKSLEY.

Robin walks into the still quiet village. As he’s walking, he reaches back for an arrow and flips it over his head onto his horizontal bow. To his left he hears a door creaking open. He quickly points his bow at the sound and sees a young girl, Mary, peeking out, confused but unafraid. Robin sees she is no threat and lowers his bow, but still glares at her with mistrust. He turns and continues walking towards the manor. He ignores the villagers gathering curiously behind him.

Once in range, he stops and pulls Marian’s ring, which is on a cord around his neck, out from under his shirt. He kisses it longingly, then tucks it back in. He aims, draws and shoots in one motion.

 

LOCKSLEY MANOR. MASTER’S CHAMBER.

The arrow flies through the master’s chamber’s window into the wall above Gisborne’s sleeping head. Gisborne immediately opens his eyes.

ROBIN, Roars : Gisborne !

GISBORNE, Softly : He has come.

Gisborne slides out from under the arrow and gets up.

 

OUTSIDE THE MANOR.

Robin unbuckles his sword belt as he runs towards the tunnel. Gisborne staggers from the front door with his sword in hand. Robin faces him, pulls his sword from its scabbard and throws the belt aside, again paying no attention to the crowd behind him. Gisborne charges and Robin blocks. Gisborne charges again and again until Robin twists his sword away and punches him. Then Robin charges, fights, and punches Gisborne. Gisborne charges and wraps his arms around Robin’s waist. Robin punches Gisborne in the back with the hilt of the sword twice, loosening Gisborne’s grip and twisting away. They continue to fight as Little John, Much and Allan run in from the woods.

Tuck opens both doors to the church, where he has been staying, and watches Robin and Gisborne fighting, not believing his eyes.

Robin has Gisborne’s sword now, as well as his own. Gisborne pulls a large forked stick from the fence to use as a weapon as he runs from Robin. His guards run in to assist him. Robin fends one off, kicks Gisborne away, then must fight off the others.

Gisborne, on his knees, sees Mary standing and watching, and gets an idea. He checks to see that Robin is still busy, then runs to the girl, picks her up over his shoulder, and runs out of the village. Mary screams.

MARY : Papa !

Robin punches the last guard and takes off after Gisborne as the gang arrive in the deserted village. Much stops near the manor ; Little John and Allan behind. Allan leans over a fence, exhausted.

MUCH : Where is he ?

Little John looks around.

ALLAN : Where’s everyone ?

Little John sees the peasants running up the hill on the opposite side of the village.

LITTLE JOHN : There ! Up there ! Come on !

Much takes off after Little John for the hill. Allan wearily pulls himself off the fence and follows.

 

THE EDGE OF SHERWOOD FOREST, NEAR A CLIFF, UNDER WHICH FLOWS A RAGING RIVER.

Gisborne runs with Mary through the trees, Robin close behind.

MARY : Papa !

ROBIN : Where you gonna run to, Gisborne ?

Gisborne runs up to the edge of the cliff, and looks down to where the river is running swiftly below. He puts Mary down and faces Robin, the girl in front of him, his hands still gripping her arms. The villagers start to arrive.

GISBORNE : One more step, she goes over.

ABEL : Please, not my daughter.

ROBIN to Mary : It’s all right. Don’t be scared.

MARY : I’m not. You’re Robin Hood.

Tuck calmly walks to the front of the villagers circled around Robin and Gisborne.

ROBIN : Gisborne, let her go. I’ll drop the weapons.

GISBORNE, With a sneer : You first.

Robin and Gisborne pause, in a stand-off. Then Gisborne picks up Mary and swings her over the edge.

ROBIN : Whoa, whoa ! All right !

Mary screams. Robin draws his sword and quickly throws it and his bow to the ground. Gisborne puts down the girl, who runs past Robin into her father’s waiting arms. Robin gently pushes Mary’s back as she runs past him. Gisborne walks away from the edge and Robin circles to face him.

ROBIN : The time’s come for you to pay for what you did.

GISBORNE : No. It was you. You forced me to do it.

ROBIN : You murdered her. She didn’t love you. You couldn’t have her.

GISBORNE : She should have been mine !!!

ROBIN : She was my wife !!!

GISBORNE, Roars : NO !

Gisborne charges Robin and wrestles him to the ground. They roll over twice and the back of Robin’s head is slammed onto a rock. Robin groans as he tries to get up, but can’t. Gisborne stops upon seeing Robin’s dazed eyes and realises the outlaw has been stupefied into submission.

GISBORNE : Prepare to die... [pulls Robin’s tag out]... Robin Hood.

Gisborne jerks on the tag and its string breaks. He picks up Robin, slings him over his shoulders and staggers to the cliff ’s edge as the gang arrive. He pushes Robin up above his head and heaves him over the edge into the raging river below. The villagers cry out in misery. Gisborne roars in triumph. Much screams. Reactively and without thinking he draws his sword and charges Gisborne. Allan tries to run after Much but Little John holds him back.

MUCH : I’ll kill you !

Much runs at Gisborne and makes to stab him, but Gisborne dodges the blade and and grabs Much’s arm, then punches him, knocking him out. Gisborne’s men come forward.

GISBORNE : Take him away !

The guards drag Much away.

ALLAN : Hey !

LITTLE JOHN : No !

ALLAN : They’ve got him !

LITTLE JOHN : Not now.

 

THE APPROACH TO NOTTINGHAM TOWN.

A coach with the royal crest on top and banners flying drives up to the gates of Nottingham.

 

CASTLE COURTYARD.

The coach pulls into the courtyard. A castle guard opens the front door for the Sheriff, who walks out smiling to greet the visitor.

SHERIFF : My dear friend. To what do I owe this exquisite pleasure ?

Sir Jasper gets out of the coach and starts up the steps.

JASPER : I’m here to give you something from Prince John.

SHERIFF : Oh ? Really ? And what would that be ?

Jasper steps even with the Sheriff one step down.

JASPER : An ultimatum.

Jasper walks past a shocked Sheriff into the castle.

 

SHERWOOD FOREST. DOWNSTREAM FROM THE CLIFF.

Little John looks around, spies something floating in the water.

LITTLE JOHN : Robin !

Little John runs to the shore.

ALLAN : John ? [Rushes after Little John] John ? Is it him ?

Little John gets to the spot and stabs the deceptive piece of driftwood with his staff.

LITTLE JOHN : No. I reckon he’s gone for good. [Pause] And we weren’t there to save him.

ALLAN : We’d better go, John.

Little John stares at the water.

ALLAN : Hey, we got to think about the living now, big man. Come on.

Little John and Allan run back to camp.

 

NOTTINGHAM CASTLE. DUNGEONS.

Much is chained spread-eagle to the door on the outside of the big cell, crying in grief for Robin.

 

NOTTINGHAM CASTLE. THE GREAT HALL.

The Sheriff and Jasper are sitting on opposite sides of the long table. Jasper rolls the scroll across the table to the Sheriff.

JASPER : This is from Prince John. You made a pig’s breakfast of your mission in the Holy Land.

SHERIFF, Clears his throat : That wasn’t my fault. [Unties scroll.]

JASPER : As a result of your blundering, the Prince is hurting. [The Sheriff unfurls and starts to read the scroll] And he’s passing on that hurt by creating an extra little tax... just for you.

SHERIFF, Completely undisturbed : How much ?

JASPER : A thousand crowns... [dramatic pause]... a month.

SHERIFF, With disbelief, but calmly : That’s impossible.

JASPER : Count yourself lucky... the King wanted your head on a spike. Prince John protected you and demands you repay his loyalty. [The Sheriff frowns] Otherwise, he’ll be obliged to... er...

SHERIFF : Yes ?

JASPER : Let you go.

SHERIFF : He shall have his money.

JASPER, Rises : And once and for all, deal with Hood. He’s become a significant pain in the princely backside.

The Sheriff nods and is about to reply when Gisborne comes thumping down the last half of the stairs.

GISBORNE : You don’t need to worry about him any more.

JASPER : Ah ! Gisborne.

SHERIFF : What do you mean ?

GISBORNE, Arrives at the table :He’s dead... I killed him. Robin Hood is dead, by these hands. [Sliding Robin’s tag down the table to the Sheriff] Look !

The Sheriff picks up the tag and inspects it, turning it over. Gisborne puts his hands on the table and leans over it.

SHERIFF : Oh, Gisborne ! [Stands and goes over to Gisborne] This is a great day ! [Looks and points at the tag] The outlaw is no more ! Let the bells sound around the land ! [The Sheriff puts his arm around Gisborne] Rejoice ! Rejoice !

JASPER, Comes over to the Sheriff : Ah, sorry to to nitpick, but haven’t we been here before ? Shouldn’t we hold celebrations till we have proof ?

SHERIFF, Scoffs : Proof ? [Shows Jasper the tag.]

JASPER : Like, where’s the body ?

Gisborne turns his head up, still leaning over the table, to stare at Jasper. The Sheriff dips his head to look in Gisborne’s face.

 

RIVER. DOWNSTREAM.

Robin is draped face down over a fallen tree in the middle of the river. Tuck makes his way through the calm water to him. He checks his eyes to confirm he’s alive, then grabs the bow from the water and drags him to the shore. He carries Robin over his shoulders through the trees to a cave.

 

A CAVE NEAR THE RIVER. INTERIOR.

Tuck lays Robin down on the floor and notices the ring on the cord. He wonders whose ring it is, then lifts Robin’s head and pulls the cord off.

 

Robin is still unconscious and lying shirtless under a thin blanket near a roaring fire. Tuck is rubbing him briskly with it.

TUCK : Come on ! [Tuck stops rubbing and pulls the blanket up over Robin] Come on ! Didn’t come all this way for you to die on me before we’ve even started.

Tuck hears Gisborne in the distance.

GISBORNE : (I want every inch of this river searched !) [Tuck sits up and peers outside] (No-one leaves until you find the body.) [Tuck pulls his knife out from his left sleeve] (Move !)

Tuck glances at Robin, then out at the river, gets up and goes out.

 

RIVER.

At the river, Gisborne is mumbling to himself.

GISBORNE : Where are you ?

Gisborne slaps the ground with a long stick. Tuck comes up behind him from the cave, his arms crossed and hands up his sleeves.

TUCK : Lost something, my friend ?

Gisborne turns around, startled.

GISBORNE : What did you say ?

TUCK : Sir Guy, isn’t it ?

GISBORNE, Draws his sword and points it at Tuck : Who are you ? What’re you doing here ?

TUCK : Man of God, travelling north, finding shelter where I can.

Gisborne lowers his sword and staggers past Tuck towards the cave. Tuck realises he needs to direct him elsewhere.

TUCK : I congratulate you on your victory. You struck a great blow in the war against lawlessness. It must give you joy.

GISBORNE : Have you seen a body ?

TUCK : No, I’ve seen no corpse. The river’s taken it maybe.

GISBORNE : Maybe. [Turns back towards the cave.]

TUCK : You seem troubled, my son. Can I offer you a simple supper... or a confession ? [Tuck puts his hand on Gisborne’s shoulder, and Gisborne immediately flinches] Soothe whatever disturbs your mind.

GISBORNE : No. I want to keep searching. I need to find him. That’ll soothe my mind.

Gisborne staggers towards the river, away from the cave.

 

CAVE. INTERIOR.

Robin squints and opens his eyes as Tuck returns. Robin coughs. Tuck hurries to his side and puts his hand under Robin’s chin.

TUCK : Robin ? Can you hear me ?

ROBIN, Whispers weakly : Who are you ? [Tuck pulls down the blanket, exposing Robin’s right arm] Where am I ? [Tuck grasps Robin’s arm, A bit stronger] I said, who are you ?

TUCK : Brother Tuck. Now... hold still.

Tuck positions himself and Robin’s arm.

ROBIN : What are you doing ? What—

Tuck twists Robin’s arm back into place as Robin screams in pain, then groans and coughs several times. Tuck checks Robin’s shoulder.

TUCK : Dislocated. Didn’t want to touch it till you were on the mend.

Robin stares, then looks at Tuck.

ROBIN : Did I kill him ?

TUCK : No.

ROBIN, Tries to get up : Well then I have to finish.

Tuck holds him down.

TUCK : Whoa ! You’re not going anywhere. Be still.

ROBIN : You’d best let me up. [Tries again and grunts in pain.]

TUCK : I said, be still.

Tuck punches Robin’s chin and knocks him out again.

TUCK, Smiling : Rest in peace, my son.

Tuck pulls the blanket back over Robin.

 

NOTTINGHAM CASTLE. COURTYARD.

The Sheriff walks Jasper back to his coach as Gisborne walks up the steps.

JASPER : Ah, Gisborne. No sign of Hood’s body I take it. You know, your future... your lives are hanging by a thread. I’ll be back from Lincoln tomorrow to collect the Prince’s money and view the body. Make sure both are ready. [Gives the Sheriff a wicked smile and goes to his coach.]

Gisborne stands behind the Sheriff.

SHERIFF, Quietly to Gisborne : So melodramatic.

JASPER, Turns back to the Sheriff before getting into the coach : Oh, a thought on the spondulicks. Hood was an outlaw ; all outlaws have a stash... [The Sheriff ’s eyes dance as he ponders this] ...and Robin Hood is now dead... apparently. [Gisborne turns his head away as Jasper turns to the coach] I want my cut, man. [Enters coach.]

SHERIFF : I’m loathe to say it, Gisborne, but for once that preening ninny, he might be on to something.

Coach starts up.

 

CAVE. INTERIOR.

Tuck ladles broth into a bowl. Robin coughs. Tuck glances at him, who is waking up sitting tied to a boulder by bands of dead vines bound together with rope.

TUCK : The smell of my broth wake you, did it ?

ROBIN : You knocked me out.

TUCK : Yeah. [Smiles and stands with the bowl] Here. [Kneels beside Robin] Come on. Drink this.

Tuck holds the spoon to Robin’s mouth and Robin obediently slurps the liquid from the spoon, then immediately turns his head and spits it out.

TUCK : You want to starve ? Fine. Starve.

ROBIN : You’d best untie me.

TUCK : Nope.

ROBIN : I don’t appreciate being trussed up here like a pig !

TUCK : It’s for your own good, and mine. Now, drink this ! [Robin stares at Tuck] Come on.

Robin continues to stare.

TUCK, Forcefully : Come on !

Robin looks at the spoon, then opens his mouth. He slurps the broth and swallows it, then looks at Tuck. Tuck stirs the murky liquid in the bowl.

ROBIN : Why’re you doing this ?

TUCK : You know, years ago, when I left his country, the people of this nation were proud, strong, full of spirit. Now I come back to find their backs broken, their hope shattered. Everywhere I go I see fear and suspicion haunting their faces. And yet everywhere, I hear one name. Even from the mouths of children. One name, whispered in hope. One name that keeps the flame of England burning... [Robin bows his head and sighs] Robin Hood.

ROBIN, Looks at Tuck : Well, maybe that name’s already dead... because I’m done with it.

Robin hangs his head again and Tuck is left speechless and flustered.

 

NOTTINGHAM CASTLE. DUNGEONS.

The Sheriff runs up the steps towards Much, past a guard who is twisting a brand in the fire. The Sheriff goes to the wall near Much and looks over the various instruments of torture hanging on it.

SHERIFF : So.... how, er... how brave are you feeling today ? [Takes a tool off the rack.]

MUCH : Rot in hell !

SHERIFF : This brave ? [Holds up the tool] Or this brave ?

The guard hands the red-hot brand to the Sheriff and walks away.

MUCH, Trying to be brave : Why don’t you try me ?

SHERIFF : Where’s the money ? Hood must have had a stash hidden, somewhere.

MUCH : Everything he had... everything he stole from you, he gave away. [The Sheriff frowns] You just don’t get it, do you ?

The Sheriff sighs and puts the brand into Much’s side. Much screams in pain. The brand is released and Much hangs his head in relief, panting. The Sheriff peeks under at his face.

SHERIFF : Tell me.

MUCH, Exhales in shivering breaths : All right.

 

NOTTINGHAM TOWN. MAIN GATE.

Little John and Allan approach the gate.

LITTLE JOHN : All I’m sayin’ is it’s just us now and we’ve got to get Much out of there.

ALLAN : You’re good, aren’t you ?

LITTLE JOHN, Glances at Allan : What ?

ALLAN : You, statin’ the obvious.

LITTLE JOHN : Well, what have you got ?

ALLAN : Well, gettin’ in’s not the problem, is it ? It’s gettin’ out.

LITTLE JOHN : Well, now who’s statin’ the obvious ?

ALLAN : Planning’s not our thing, is it ?

Little John and Allan stop inside the gate.

ALLAN : You know, you’re muscle and I’m more on the blaggin’ side. [Allan notices movement in the town] Robin was always the man with the plan.

Both Little John and Allan see the Sheriff coming. They pull their hoods up and duck into the shadow of the buildings. The Sheriff leads a procession of guards and a paddy wagon with Much chained inside. Much recognises Little John and Allan and pulls himself up by the bars so they can see him. Little John and Allan stare at the wagon as it goes by.

 

SHERWOOD FOREST.

The paddy wagon, Sheriff and guards are in a circle around Much, still shackled. Much is looking around at the trees.

MUCH : Sorry. It’s they all look so alike... trees.

SHERIFF, Unamused : String him up.

The guards advance on Much.

MUCH : No, no ! Wait, wait, wait, wait ! [Chuckles slightly] It’s here. [Points down] Huh. Here. Ha !

The Sheriff looks at a guard and slightly jerks his head. The guard steps forward and stabs a spade into the ground in front of Much.

SHERIFF : Start digging.

Much raises his shackled hands.

SHERIFF, Indifferently : Tricky.

Much pulls the spade out, looks around at the soldiers, and starts to dig.

 

CAVE. INTERIOR.

Robin tears into the rope binding the vines with his teeth.

ROBIN To himself : Come on.

He bites through the rope and pulls the vines loose from another knot, freeing himself from them. He gets up and staggers to another boulder where his shirt has been laid out to dry. He picks it up with a triumphant chuckle, pulls it over his head and turns around just as Tuck comes in with a basket under his arm. Robin bends down, hands on his knees in dismay. Tuck drops the basket.

TUCK : Oh, no-no-no-no-no.

ROBIN, Softly : Now wait...

TUCK, Pointing at Robin : You’re not going anywhere, my frie—

Robin grabs Tuck and flips him to the ground, grabs his sore shoulder, then staggers out as fast as he can.

TUCK : Robin !

Tuck gets up and chases after Robin.

 

NEAR THE RIVER.

Gisborne’s men are still combing the river.

GUARD 1 : Search over there !

GUARD 2 : He’s not here !

Robin jogs unknowingly towards Gisborne’s men. He stops when he sees a guard, turns around and sees another charging him. The second guard swings his sword twice and Robin jumps back each time. The guard swings it from overhead and Robin grabs his arm, kicks him, then punches him out with a loud cry of pain. Robin doubles over, grabbing his shoulder as Tuck catches him up. Tuck pushes aside the second guard as he runs past Robin and engages the first. Robin curiously peeks up at Tuck, who is blocking blows with a large iron cross and quickly dispatching his foe. Robin picks up the second guard’s fallen blade and goes after him, but Tuck grabs his left shoulder and spins Robin around to face him.

TUCK : Wait ! He’s just a boy.

ROBIN : Tuck, Robin Hood is dead. It has to stay that way. I can be free of this at last !

Robin charges past, but Tuck catches him.

TUCK : Wait ! Let me deal with it. Let me deal with him. Let me deal with him. [Robin angrily stares sideways at Tuck] OK ?

Robin relents, shaking his head, drops the sword and walks off a couple steps. Tuck picks up the boy roughly and shouts at him.

TUCK : Listen to me, lad. You’ll leave now and never return. [Robin tiredly sinks to one knee.] You won’t tell a soul what you’ve seen here ! Or I’ll come for you one night and you’ll die a terrible death ! Swear on your mother’s life !

GUARD 2 : I’ve seen nothing, I swear !

TUCK : Go ! [Tuck helps the boy up and pushes him] Go !

The boy runs off. Robin stands up with a grunt, still holding his shoulder. Tuck goes to him.

TUCK : I can’t let you kill Robin Hood. Give me one hour to change your mind.

Robin glares at him.

 

SHERWOOD FOREST.

Much has dug about as deep as he is tall.

SHERIFF : So... ?

MUCH, Breathlessly : Well... I’m pretty sure... that this wasn’t the tree. But... [points behind him with his thumb]... I reckon it might be that one.

SHERIFF, Grins with half his mouth : Give me the shovel.

Much obediently hands up the spade, the water sloshing around his feet as he moves, then raises his arms up, expecting to be pulled out of the hole. The Sheriff walks off and stabs the spade into the ground.

SHERIFF to a guard : Fill it in. [Walks away.]

MUCH : What ? [The guard starts digging.] Oh, come on.

As the Sheriff stands patiently with his back to Much, the guard flips in a spadeful of dirt and digs for more. Much tries to pull himself out in vain. He stops when he hears a loud chirping sound. The Sheriff hears it, too, and is suspicious of the noise. Much looks around, knowing that Allan and Little John are near. Allan, hidden behind some brush, throws a knife at the Sheriff ’s head. The Sheriff ducks and the knife impales a tree trunk behind him. Allan chirps again and takes off past the guards into the forest, making sure that he can be plainly seen. The Sheriff sees him and yells at the guards.

SHERIFF : After him ! Get him !

GUARDS : Quick ! After him ! Come on !

All the guards take off after Allan. The Sheriff looks at Much in the hole. Much breathes heavily and stares at him with big eyes. The Sheriff turns around towards where the knife came from and takes a couple steps that way. Meanwhile, in a tree above Much, Little John settles himself and lowers a rope. Much sees it and gets a good grip, then tugs gently to signal Little John, who starts hauling him up. The Sheriff still has his back to them, muttering.

SHERIFF : Idiots, idiots.

Little John pulls up Much literally right behind the Sheriff’s back.

SHERIFF, Turns around to see Much gone : Guards ! Guards !

Little John pulls Much safely into the tree as the Sheriff continues to yell.

SHERIFF : (Stop ! Idiots ! Get back here !)

LITTLE JOHN : You’re all right. You’re all right.

MUCH : Thanks, mate.

Little John nods.

 

LOCKSLEY.

Tuck leads Robin to the edge of the village, where Gisborne, on horseback, is terrorising the people, taking anything of value he can find for the Sheriff ’s new tax.

GUARD to a villager : What are you hiding ?

GISBORNE : Search them ! Everything they have ! Everything they own ! I want it ! [Robin frowns, disgusted by Gisborne’s actions, but remains still] Bring them round, line ’em up ! I want all of it ! Gold, silver, round their necks, round their wrists, in their filthy mouths ! I want the lot !

Robin looks away.

TUCK, Glances back at Robin : Every day it gets worse. Injustice, cruelty, corruption. [Robin scratches his forehead] The people suffer and they starve. [Glances at Robin] And you’ll abandon them ?

Robin turns and spits, then runs into the forest. Tuck follows.

TUCK : Robin, where are you going ?

Robin stops and bats a bush.

ROBIN : Look, I can’t help them. [Returns a few steps] I’ve got nothing else to give. [Turns to go.]

TUCK : You will believe in yourself again. I know it.

ROBIN : I struggled. I fought. I gave everything I had. [Turns around and hangs his head] I even gave the life of the woman I love. [Tuck just stares at him, understanding now] Why are you doing this ? Why does it matter so much to you ?

TUCK : Because I have nothing in my life except my God and my country. I have no family, no wife, yet I have a full heart. That passion must go somewhere, Robin. [Robin walks to Tuck’s side and sits on the ground] I’m just saying rest first. Then maybe speak to that scruffy gang of yours.

ROBIN, Glances at Tuck and hangs his head, Quietly : I said terrible things to those men. The bravest, most loyal men in England. I didn’t want... any more blood on my hands. [Pauses] The truth is, I’d die for them.

TUCK : Give yourself a chance.

ROBIN : No, Tuck. I’m finished for good. I walk a few yards and I’m shattered. And you say I’m the last great hope for England.

Tuck stares at Robin sympathetically.

 

CAVE. INTERIOR. NIGHT.

The nearly full moon is looming large through a hole in the roof of the cave. Tuck is going through his red book and he stops and stares at the page with the phases of the moon on it.

TUCK, Mutters to self : Maybe there is a way.

Tuck pulls Marian’s ring out of a pocket in his habit and studies it, thinking of a plan. He closes the book and looks at Robin, who is sleeping soundly beside the fire.

TUCK : Forgive me, Robin.

Tuck stands and walks out silently.

 

LOCKSLEY MANOR. MAIN ROOM. EARLY THE NEXT MORNING.

Tuck enters and finds Gisborne in a stupor, lying on his back on a bench, his head hanging off the end, eyes open but seeing nothing. Tuck silently glides over to stand facing Gisborne.

TUCK : Sir Guy, look at me. [Gisborne’s eyes focus on the cross hanging from Tuck’s habit] Look at me.

GISBORNE : I’m so tired. Every time I close my eyes they come.

TUCK, Kneels down to eye level with Gisborne : They ?

GISBORNE : Demons... clawing at my brain. [Pauses] How can I get some peace ?

TUCK : Well, to find peace, there must be a reckoning.

GISBORNE : A reckoning ?

TUCK : There are outlaws still on the loose.

GISBORNE : No. Without Hood, they’re lost. It’s only a matter of time before they’re caught.

TUCK : What is it that haunts you, my son ?

Tuck strokes Gisborne’s temple.

GISBORNE : The fear... the fear that my enemy isn’t dead... That he’s out there somewhere... watching... waiting.

TUCK : Well, then I can help you. Robin Hood is no more. He was buried last night in secret.

Gisborne sits up quickly and roars while he grabs Tuck’s habit by the neck and pushes him into the wall by the fireplace.

TUCK : Trust me. His friends will meet today, at Dead Man’s Crossing. You can take them there.

Gisborne releases Tuck.

GISBORNE : Thank you. [Gisborne turns and walks a few steps] Thank you.

Tuck relaxes, but then Gisborne turns back, draws his sword and storms at Tuck, putting his sword to his throat.

GISBORNE : But if you lie, you die.

Gisborne walks away, leaving Tuck breathing heavily.

 

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS’ CAMP. MORNING.

Little John, Allan and Much are gathered around the kitchen fire.

LITTLE JOHN : A poor way to say farewell.

Little John breaks an arrow in two and puts it in the fire. Much and Allan each put another broken arrow in. Allan raises his cup.

ALLAN : To Robin... and to us.

MUCH : Goodbye, Robin... for ever.

Little John and Much take a sip. Allan just stares. Suddenly, the camp gate opens and Tuck strides in. Little John turns around.

LITTLE JOHN : What the...

ALLAN : Who are you ?

TUCK, A bit sarcastically : Tall, dark stranger ?

LITTLE JOHN : Answer the question, big mouth.

TUCK : You’re a big lad, but you’re out of condition.

LITTLE JOHN, Offended : What ?

Little John tries to punch Tuck, but Tuck ducks and swings his fist into Little John’s gut and pushes him to the floor. Allan intervenes.

ALLAN : Hey, hey, hey !

Allan charges and tries to punch Tuck, but Tuck grabs his arm and twists it behind him and pushes him on top of Little John.

LITTLE JOHN : Get off me !

Much stares at Tuck.

TUCK to Much : Want some of that ?

MUCH : Er... nah.

Allan and Little John get up.

MUCH : Got a... bad arm.

Little John looks incredulously at Much.

TUCK, Smiling : Name’s Tuck. I’ve just come from Robin. He’d like to see you if that’s convenient.

Allan looks at Much, suspicious of Tuck. Little John stares at Tuck in disbelief.

LITTLE JOHN : What ?

MUCH : Robin’s alive ? [Steps forward.]

TUCK : Yep. He’s fine. Be as right as rain in a week ; just needs a little bit of a rest. Well, you’ll see for yourself.

MUCH : He’s alive ? [Little John steps forward. Much turns to him] Alive ! [Little John chuckles and puts an arm around Much’s shoulders] He’s alive !

Allan steps forward, still sceptical.

ALLAN : Hang on. I don’t believe it.

TUCK : Well, he gave me this to, er... [holds up Marian’s ring by the string] prove my credentials.

Much takes the ring by its string.

MUCH : Marian’s ring.

Allan is still not convinced. Much grins at Tuck.

MUCH : Thank you, brother.

Much gives back the ring and shakes hands with Tuck, who laughs.

ALLAN : What’s your game, eh ?

TUCK : Why, same as yours.

ALLAN : Why should I trust you ?

TUCK : Look, I think he’s sorry for leaving you. He’ll explain it all himself. Dead Man’s Crossing, midday.

Tuck turns around and leaves hurriedly.

 

DEAD MAN’S CROSSING.

A noose hangs from a gallows at the crossroads. Little John, Much and Allan walk cautiously towards the intersection.

LITTLE JOHN : Something’s not right.

ALLAN : This whole thing’s not right.

MUCH : He’ll come. Robin’s alive. I can feel it. He’ll be here.

The trio stand in the crossroads. A brown-cloaked figure stands hunched over a few paces off with his back to them. Much sees him and stares, wide eyed, then the figure turns and throws off his cloak to reveal Gisborne, who spreads his arms out wide.

GISBORNE : Come to pay our respects. Hope you don’t mind.

ALLAN : What did I tell you about that monk ?

Gisborne’s men surround and arrest the outlaws. Gisborne draws his sword.

GISBORNE : Take them away !

MUCH, Hisses : Betrayal.

SERGEANT : Come on !

ALLAN : All right !

SERGEANT : Come on ! Get a move on ! Move it ! Come on !

Behind a tree, Tuck throws his head back against the trunk.

TUCK : God forgive me.

 

SHERWOOD FOREST, NEAR LOCKSLEY.

A memorial of candles and lanterns and other mementos is set up under a large oak. Robin sits in front of it and picks up a doll with an oversized hood and bow. Tuck comes up noisily behind him and kneels beside him.

TUCK : The people built this to remember Robin Hood.

ROBIN, Staring at the doll : I never knew they felt like this.

TUCK : You see the power you have ? This is why God spared you, to give the people hope.

ROBIN : I don’t deserve it.

TUCK : Gisborne’s taken your friends. [Robin looks up moodily at Tuck] They are to be put to death tomorrow.

ROBIN, Thinks a moment : What should I do ?

TUCK : What would Robin Hood do ? Look into your heart, Robin. [Puts a hand on Robin’s shoulder]You’ll find the answer. [Stands and leaves.]

 

NOTTINGHAM CASTLE. DUNGEONS.

The Sheriff approaches Allan, Much and Little John, who are inside the big cell with their hands chained together outside it. Little John has the added bonus of a pillory, without the head hole, around his wrists.

SHERIFF : Hello, boys. [Stops in front of them, but out of reach] Everything you need to make your stay comfortable ?

ALLAN : No... we, er... we seemed to have missed out on the welcoming beaker of mead.

SHERIFF, Chuckles and steps to Little John : Now, to keep you up to speed with my schedule—

Little John grunts and slams the planks against the bars, startling the Sheriff, who tuts and mocks a growl at Little John, then chuckles.

SHERIFF to Allan : There’s a ceremony coming up tomorrow to mark the final passing of your chief and his shoddy little outfit. [In Allan’s face] Your ritual demise.

ALLAN, Cheekily : Ooh, I do like a good execution.

SHERIFF : So, your last evening on this earth. And you with your old friends. [Chuckles and turns to leave] Enjoy.

ALLAN : Hey ! What time you serving dinner ?

SHERIFF, Laughs : Very good.

 

CAVE. INTERIOR. NIGHT.

Tuck enters with an armful of firewood. Robin is at the large boulder, getting ready. He picks up his belt and reaches around behind himself to put it on. Tuck drops a piece of firewood on the floor.

ROBIN : You’re right. I can’t just turn my back on people who need me.

Robin buckles his belt as Tuck drops another piece of wood.

TUCK : So what are you going to do ?

ROBIN : Well, first, I’m going to try and rescue my men.

TUCK : Tonight ? [Drops another piece] All alone ?

ROBIN, Stands with hands on hips : Well, unless you’ve got a better idea ?

TUCK, Smiles : Well... [drops last piece of wood]... actually... I do.

ROBIN : Oh, do you ? [Tuck is silent] Well, are you going to tell me ?

 

A HILL OVERLOOKING NOTTINGHAM. NIGHT.

Robin and Tuck sit on a broad rock under the full moon. Tuck is quickly whittling a stick into a sharp point. Robin, with his bad shoulder, can barely manage to put enough pressure on the knife to make one pass. He sits up and Tuck looks at him, still whittling. Robin rubs his forehead in frustration.

TUCK : Give it to me. [Robin just sits] Come on !

Robin gives him the stick without looking at him and puts his chin on his fist. Tuck goes to work on Robin’s arrow.

ROBIN, Shakes his head : This is hopeless.

TUCK : Your best chance for success tomorrow is rest.

ROBIN : And what chance do my men have if I can’t even sharpen an arrow, let alone fire one... eh ?

TUCK : Have faith, Robin. [Robin turns his head and rolls his eyes] You won’t be alone.

Robin fidgets. Tuck draws out Marian’s ring and holds it out to Robin.

TUCK : Here.

Robin quickly realises what it is and snatches out of Tuck’s hand.

ROBIN : Where did you get that ?

TUCK : It was round your neck when I found you.

ROBIN, Puts his face in his hands and tries not to cry : Thank you.

Tuck gives Robin a moment, then nudges his arm and points at the moon.

TUCK : What happens to the moon tomorrow happens once in a generation. It’s God’s gift from the stars.

ROBIN, Stares at the sky : My father used to say that when we die, we become stars. If it’s true, this time tomorrow, we could be lighting up the night sky.

TUCK : That’s a glorious thought.

Robin smiles at the sky.

 

NOTTINGHAM CASTLE. COURTYARD. THE NEXT DAY.

The Sheriff, Jasper and Gisborne enter from the corridor to the courtyard. The portcullis is raised to let in the townsfolk. Tied to a wooden plank wall by a rope binding their hands over their heads are Much, Little John and Allan. The guards wheel in a small cannon-like cart with one of the Sheriff ’s banners draped over it. The gang exchange dark glances, wondering what it could be. The soldiers uncover the cart to reveal a large triangular metal-tipped harpoon. The Sheriff addresses the crowd.

SHERIFF : A great day for Nottingham, its people and homeland security.

Tuck enters through the portcullis, hooded, and walks behind the line of guards.

SHERIFF : To mark the extermination of the terrorist, Hood, we shall execute his rabble. Prepare to fire.

Two guards winds up the harpoon gun. The gang take a step back.

Outside the castle, Robin has a coil of rope and his bow. As the Sheriff continues his speech, Robin fits an arrow through a knot at the end of the rope.

SHERIFF : (If they had respected the sheriff and his authority, they could have avoided punishment of this severity and lived peaceful rewarding lives, working for all for this great shire of Nottingham.)

Robin grunts in pain as he draws and shoots the arrow into the gibbet at the top of the battlements, then grimaces at the pain in his shoulder.

SHERIFF : (They instead made a choice to become villainous outlaws and now they will receive their just reward for refusing)

Robin starts to climb up the wall slowly, grimacing with every pull on the rope.

SHERIFF : (to abide by the laws of this great, great nation.) The fatal consequence of defying Prince John [Tuck looks at the harpoon gun with panic] and the authority vested in me, the Sheriff of Nottingham. Fire !

The harpoon fires and the gang duck to their right to avoid it, then breathe a sigh of relief, as does Tuck.

ALLAN : Well, at least it’s not a dull death.

LITTLE JOHN : What ?

ALLAN : People will be talkin’ about this for years, John.

LITTLE JOHN : Great.

The Sheriff has finished his speech and sat down in a chair next to Jasper. Gisborne stands behind the Sheriff ’s chair.

JASPER, Feigns a chuckle : Tasty.

SHERIFF : Told you it was good.

Robin uses all his determination to get a foot onto a protruding beam. He stops to rest as the moon starts to cover the sun. Tuck looks up to see the start of the eclipse.

SHERIFF, Claps twice : Let’s do it ! This time, make it flaming.

The guard winds up the harpoon again. Tuck realises he needs to stall until Robin can get to his spot and the eclipse is more complete.

TUCK, Raises his arm : Wait !

Tuck steps past the guards into the middle of the courtyard. Little John growls at him the moment he sees him. Tuck stands at the foot of the steps.

TUCK : A last prayer, Sir Guy. We must be merciful, no matter how great the crime.

SHERIFF : Who are you, preacher man ?

GISBORNE : Brother Tuck. We can trust him. He’s the man that brought these outlaws to justice.

Tuck climbs halfway up the steps.

TUCK : Sheriff, ’tis sinful to offer no chance of absolution.

The Sheriff looks at Jasper, who nods slightly.

SHERIFF : Very well. [Tapping his wrist with each word] Chop, chop. These boys have got a hot date.

The Sheriff glances at Jasper, looking for recognition of his joke as Tuck goes down one step trying to keep his composure, faces the gang, opens his book and recites in Latin as the guards set fire to a bit of rope wrapped around the shaft of the harpoon, just behind the tip.

TUCK : Da, quaesumus Dominus, ut in hora mortis nostrae sacramentis refecti... [glances at the sun]... et culpis ominibus expiati...

Jasper windmills his hand in impatience. The sun’s light becomes dimmer. Robin pulls himself up closer to the top. The Sheriff and Jasper are clearly bored as Tuck continues to recite.

TUCK : In sinim misericordiae tuae laeti (suscipi mereamur...)

JASPER : Always the same, these monks.

SHERIFF : All right, all right ! That’s enough of the piety. [Robin pulls himself over the battlements and creeps into position] No amount of la-di-da words can save their blackened souls. Fire it up !

TUCK, Lights a sparkling flare : Wait ! [Steps between the harpoon and the gang] In the name of God, wait !

GISBORNE, Roars at Tuck : What are you doing ?

TUCK, Points to the Sheriff : You and your master Prince John have broken not just man’s law, but the Lord’s. And for this you will be punished.

GISBORNE, Draws sword : What ?

SHERIFF, Stands : The monk’s been on the mushrooms ! Fire it ! [Sits.]

TUCK to all : Soon God will speak, the skies will darken and the sun will disappear. [Looks up as it gets progressively darker.]

Robin, amazed, notices the increasing darkness, too.

ROBIN : He was right.

The moon now totally eclipses the sun.

TUCK : There ! It’s happening.

Some of the townsfolk start to panic, others hug one another in fear. The gang look up at the black sun.

TUCK : Have faith ! For soon a new day will dawn and you will be saved !

JASPER : What’s happening here ?

Gisborne takes a torch from a guard.

SHERIFF : It’s a trick.

GISBORNE, Suspecting he is nearby : Hood ?

LITTLE JOHN, Sees Robin’s silhouette on the battlements, In wonder : Robin.

SHERIFF, Stands : Fire ! [Nothing happens] Fire !

TUCK : For out of this darkness a legend will rise ! Hope will be reborn !

The guards are scared and scatter. The Sheriff takes the torch from Gisborne.

SHERIFF : Want something doing properly... [Makes his way through the panicked crowd to the harpoon.]

Jasper stands, his eyes darting everywhere. Tuck turns to look up at the sun, elated, smiling.

SHERRIF, Mutters : Filthy peasants.

An arrow hisses through the air as Jasper slowly slips behind his chair.

SHERIFF : Don’t anybody touch me ! [A second arrow hisses] Stay away ! [A third arrow sounds as the Sheriff gets to the harpoon] Away !

TUCK : A new dawn is coming ! The children here will witness. The sun will rise again over England’s towns, over our villages, over all of our people !

SHERIFF : I’ll give you something to smile about. You whimpering pansies !

The Sheriff fires the gun and the harpoon lands in empty wood, still burning. The Sheriff can’t believe his eyes. He staggers over, staring at the wood.

SHERIFF : Where have they gone ?

He sees the arrows above his head, then turns around and scans the courtyard.

TUCK, Points up : You see, the sun emerges again, like England’s protector ; his journey is complete.

Gisborne looks up at the sun, shielding his eyes with his hand. Robin stands silhouetted against the sun, an arrow nocked in his bow.

TUCK : He appears into the light and he will save you. He has returned.

Gisborne staggers back several steps in disbelief.

TUCK : The legend is alive !

JASPER, Cowering behind his chai,. Sarcastically : Surprise, surprise.

GISBORNE, Utter disbelief, whispering : No, it can’t be.

SHERIFF, Looks up at Gisborne : You incompetent fool !

Robin shoots two arrows at the Sheriff, pinning his sleeves to the wall. Gisborne sees Robin aiming at him next.

GISBORNE : No !

Two arrows pin Gisborne to the door, one at his waist and one above the opposite shoulder.

ROBIN to all : I am Robin Hood, your humble servant.

The moon shines in a large gibbous over his shoulder.

ROBIN : It is for you that I live to fight the evil that chokes this country. No longer shall we live in fear and darkness ! We must stand together ! Only then will the sun rise on this country, our England... [raises his bow to emphasise his words]... once more !

Below, the townsfolk cheer and applaud.

Meanwhile, Tuck has made his way to Jasper’s coach, which is ready to leave near the portcullis. Jasper sees him and runs to the coach. Tuck waits for Jasper to arrive, then opens the coach door and slams it into Jasper, who is dazed from the impact. Tuck grabs two moneybags, the Sheriff ’s payment to Prince John, and runs into the centre of the courtyard.

SHERIFF : Get him !

TUCK : Robin ! A gift from the Sheriff !

Tuck heaves a bag into the air and Robin, adrenaline banishing his pain, shoots an arrow through it, causing a rainstorm of gold coins on the peasants below.

Two guards run towards Robin on the battlements, and Robin fights them off with his bow, then tosses it down and jumps off the edge into the courtyard. Little John, Allan and Much are holding the banner out to catch him. Robin quickly leaps off the cloth and the men fling the fallen coins off it as Robin makes a beeline for Gisborne.

TUCK : Robin ! No !

Robin runs to Gisborne holds his knife at his throat.

GISBORNE : Do it. End it... please.

ROBIN : You want this ?

GISBORNE : I live in hell.

ROBIN, Fiercely : Then stay there.

Robin slides the knife down Gisborne’s cheek, leaving a bloody streak as Gisborne wails in pain. Robin reunites with his gang at the portcullis, where Much holds up his bow and quiver to him, chastising him with a silent wide-eyed look as the townsfolk continue to pick up coins from between the cobblestones.

The gang and Tuck run out of Nottingham.

 

NOTTINGHAM CASTLE. GREAT HALL.

JASPER : Today’s humiliation has wrecked your authority, with your people and Prince John... when I tell him. [Claps once] Back to London at last. [Waves by wiggling his fingers] Goodbye little people. [Goes upstairs.]

The Sheriff turns around to Gisborne, who is sitting by the fireplace.

SHERIFF : You pathetic misery-addled mess. You are teetering on the edge of dispensibility, Gisborne. Make sure you don’t fall off.

GISBORNE, Unperturbed : You know, I’ve finally come to the conclusion that I don’t like you.

SHERIFF, Mockingly : Aw.... Aw, what’s the matter, hm ? Was that nasty Robin Hood horrible to our little Guy ? Oh, diddums...

Gisborne stands up in a rage, grabs the Sheriff by his coat and slams his back into the tabletop.

SHERIFF : That’s better, Gisborne. You’d better show some spine ; you’re going to need it. Hm ? Hood gave you life. Now you go out and get his, right !

Gisborne snaps his hands away and goes upstairs.

 

SHERWOOD FOREST.

The gang and Tuck walk back to camp.

TUCK : Now listen. They’ll come at you with everything they have now. [The gang stop] Are you ready ?

ROBIN : Well, they haven’t seen anything yet ; not now there’s a warrior priest on their case, eh ? [Looks back at the gang] Tuck’s joining our fight, lads. He’s one of us now. [Allan scoffs as Robin holds up a tag to Tuck] These are yours.

ALLAN : Hold on. [Steps towards Tuck] You haven’t explained how Gisborne knew where to find us yet.

TUCK : Sometimes you have to risk a lot to win a lot. [Allan glances back at Little John] It worked.

ALLAN : This time. Next time you risk your own neck.

TUCK, Earnestly : I will. And happily.

ROBIN to gang : You know I can’t do this without you. Any of you. [Allan smiles proudly ; Little John stares] And I didn’t mean those things I said. [Chuckles] I’m sorry.

MUCH : Robin... it’s all right. We understand.

TUCK : What happened today will reverberate around England, the story told around every fire and every child’s bed... of how the sun itself intervened in the fight against evil. The Sheriff eclipsed. A legend reborn.

 

SHERWOOD FOREST.

Robin kneels down facing a gnarled, twisted elm. His thoughts are on Marian before he pulls out his knife and starts to dig a small hole in the soil. When he finishes, he pulls the cord with the ring off over his head. He holds the ring carefully and gives it a long kiss, then stares at it.

ROBIN, Whispers : I’ll never stop loving you.

Robin drops the ring into the hole and pushes the loose dirt over it. He remains in thought for several moments, saying his final goodbyes to Marian and burying her for ever in his mind.

 

END OF EPISODE ONE

Kikavu ?

Au total, 27 membres ont visionné cet épisode ! Ci-dessous les derniers à l'avoir vu...

whistled15 
07.02.2022 vers 17h

Phoebe0102 
03.07.2019 vers 23h

ladyMorgan 
16.05.2019 vers 10h

schumi 
05.09.2018 vers 22h

stella 
10.07.2017 vers 23h

naadd 
18.04.2017 vers 16h

Derniers commentaires

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Locksley  (06.09.2018 à 08:19)

Contente que tu aies aimé cet épisode :-) Cette 3ème saison ouvre la porte à de nouveaux personnages, comme Frère Tuck. La série prend un autre tournant, on reste dans le registre 'aventure' et on va garder des références hoodesques mais côté sentimental, ce sera plus éloigné de la légende (et pour cause...).

schumi  (05.09.2018 à 22:59)
Un épisode exceptionnel ou j'ai tout aimé. Je ne sais pas lequel est le plus dévasté entre Robin et gisborne ce sont deux morts vivants... quelle bataille extraordinaire... ce ne sont plus des hommes mais des animaux. Et frère tuck... je le voyais petit bedonnant et portant la tonsure et on a à la place un magnifique apollon tout en muscle et virilité. Le discours final que le terrorisme est très intéressant et actuel.... comme quoi rien ne change. Heureusement Robin refait surface mais sa dimension a changé : il devient un héros national et sa mission va passer avant son bien personnel encore davantage que par le passé. Bref pressée de voir la suite.

Contributeurs

Merci aux 3 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

byoann 
lindcherry 
Locksley 

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