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#213 : Un pour Tous, Tous pour Un !

Robin des Bois (Jonas Armstrong) et ses amis en Terre Sainte

Pendant que le Shérif envoie un faux messager au Roi Richard afin de lui faire croire que Robin veut sa mort, ce dernier débarque avec toute sa bande de hors-la-loi en Terre Sainte. Ils retrouvent alors le Roi mais celui-ci, manipulé par le Shérif, fait attacher la bande en plein désert sous un soleil brûlant ! Marian les rejoint bientôt, amenée par le Shérif.
Tandis que les hors-la-loi et Marian sont ligotés dans le désert sans eau, le Roi a rendez-vous, seul, avec le Prince Saladin. En réalité, le tête à tête aura lieu avec un Sarrasin se faisant passer pour Saladin afin de tuer le Roi.
Tout semble perdu...

Popularité


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Titre VO
We Are Robin Hood

Titre VF
Un pour Tous, Tous pour Un !

Première diffusion
29.12.2007

Première diffusion en France
02.11.2008

Photos promo

Robin (Jonas Armstrong) affronte James (Barna Illyés)

Robin (Jonas Armstrong) affronte James (Barna Illyés)

Carter (Joseph Kennedy) accompagné des hors-la-loi

Carter (Joseph Kennedy) accompagné des hors-la-loi

Karim est prêt à tuer Robin !

Karim est prêt à tuer Robin !

Le Roi Richard Coeur de Lion (Steven Waddington)

Le Roi Richard Coeur de Lion (Steven Waddington)

Karim (Mark Smith)

Karim (Mark Smith)

Gisborne (Richard Armitage)

Gisborne (Richard Armitage)

Nassir armé d'une arbalète (Abhin Galeya)

Nassir armé d'une arbalète (Abhin Galeya)

Le Shérif sait tirer à l'arc (Keith Allen)

Le Shérif sait tirer à l'arc (Keith Allen)

Robin est prêt à se battre au sabre

Robin est prêt à se battre au sabre

Robin essaie de protéger le Roi

Robin essaie de protéger le Roi

Prisonnière, Marian tente d'entendre ce qui se passe à l'étage (Lucy Griffiths)

Prisonnière, Marian tente d'entendre ce qui se passe à l'étage (Lucy Griffiths)

Marian, enfermée en Terre Sainte

Marian, enfermée en Terre Sainte

Marian (Lucy Griffiths) face à l'épée de Gisborne

Marian (Lucy Griffiths) face à l'épée de Gisborne

Robin et son fidèle compagnon Much (Jonas Armtrong et Sam Troughton)

Robin et son fidèle compagnon Much (Jonas Armtrong et Sam Troughton)

Robin des Bois (Jonas Armstrong) est venu jusqu'en Terre Sainte pour sauver Marian

Robin des Bois (Jonas Armstrong) est venu jusqu'en Terre Sainte pour sauver Marian

Karim (Mark Smith) ne s'attendait pas à se retrouver face à Robin

Karim (Mark Smith) ne s'attendait pas à se retrouver face à Robin

Le Roi Richard (Steven Waddington) entouré par Marian et les hors-la-loi

Le Roi Richard (Steven Waddington) entouré par Marian et les hors-la-loi

Le Roi Richard (Steven Waddington) tente une sortie

Le Roi Richard (Steven Waddington) tente une sortie

Guy de Gisborne (Richard Armitage)

Guy de Gisborne (Richard Armitage)

Gisborne (Richard Armitage) est abasourdi par ce que lui dit Marian

Gisborne (Richard Armitage) est abasourdi par ce que lui dit Marian

Attention Carter ! Le Shérif te tend un piège ! (Keith Allen et Joseph Kennedy)

Attention Carter ! Le Shérif te tend un piège ! (Keith Allen et Joseph Kennedy)

Prends garde Robin ! Karim (Mark Smith) arrive dans ton dos !

Prends garde Robin ! Karim (Mark Smith) arrive dans ton dos !

Le Roi Richard et Robin se dirigent vers le village, suivi par Carter

Le Roi Richard et Robin se dirigent vers le village, suivi par Carter

Le Roi Richard (Steven Waddington) survivra-t-il à cette embuscade ?

Le Roi Richard (Steven Waddington) survivra-t-il à cette embuscade ?

Gisborne somme Marian de s'écarter (Richard Armitage et Lucy Griffiths)

Gisborne somme Marian de s'écarter (Richard Armitage et Lucy Griffiths)

Le Shérif et son bras droit, Gisborne (Keith Allen et Richard Armitage)

Le Shérif et son bras droit, Gisborne (Keith Allen et Richard Armitage)

Les hors-la-loi et Bassam (Nadim Sawalha) arrivent en haut de la dune

Les hors-la-loi et Bassam (Nadim Sawalha) arrivent en haut de la dune

Duel entre Robin des Bois et Karim (Jonas Armstrong et Mark Smith)

Duel entre Robin des Bois et Karim (Jonas Armstrong et Mark Smith)

Marian (Lucy Griffiths) veut protéger le Roi, coûte que coûte

Marian (Lucy Griffiths) veut protéger le Roi, coûte que coûte

Plus de détails

Réalisateur : David Evans
Scénariste : Dominic Minghella

Cast secondaire
Joseph Kennedy ... Carter
Steven Waddington ... Roi Richard
Nadim Sawalha ... Bassam
Béla Gados ... aubergiste
Abhin Galeya ... Nasir
Mark Smith ... Karim
Konnie Huq ... Konnie
Barna Illyés ... James

Le Shérif, Gisborne et Marian sont en Terre Sainte afin de lancer le plan "Shah Mat" visant à tuer le Roi Richard. Un Sarrasin complice, Nasir, est censé se faire passer pour le messager du Prince Saladin pour tenter de convaincre le Roi Richard que Saladin souhaite la paix.

Robin et sa bande posent pied à Acre et retrouvent leur vieil ami Carter (cf épisode 208) après avoir découvert l'emplacement du campement du Roi.  Robin tente d'expliquer au souverain qu'il court un grave danger à cause du Shérif ... mais le Roi, manipulé par les dires de Nasir venu plus tôt le rencontrer, conclut que ce n'est qu'autre que Robin qui en veut à sa vie.

Le Roi décide donc d'exécuter Robin et ses compagnons, mais en reconnaissance pour avoir sauver sa vie à de nombreuses reprises, le monarque les fait attacher en plein désert brûlant, sans eau ni nourriture, afin que "le désert décide" de leur vie ou leur mort.

Dans un "élan de bonté", le Shérif arrive jusqu'à eux, et attache Marian à Robin pour qu'ils puissent mourir ensemble. C'est donc dans la peur de mourir que Robin et Marian, dos à dos, commencent à échanger leurs voeux de mariage. Mais ils sont vite stoppés par l'arrivée de Carter, venu les délivrer de cet enfer.

Le Roi a rendez-vous avec un faux Saladin, un Sarrasin dénommé Karim, dans la journée ... mais au lieu que ce soit le Roi qui s'y présente, c'est Robin qui prend sa place. Karim dévoile alors sa véritable identité, et par ce geste prouve non seulement que Robin avait raison, mais que le Roi est réellement trahi.

Venant en aide à Robin, les hors-la-loi, Marian, Carter et le Roi engagent le combat  contre le Shérif, Gisborne, et quelques Sarrasins. Mais il s'avère qu'ils sont tombé dans un piège. N'étant pas protégé, le Roi reçoit une flèche à l'épaule, tirée par le Shérif. Gisborne s'approche alors du souverain tombé à terre afin de le tuer une bonne fois pour toutes ...

Mais Marian arrive en courant et s'interpose. Gisborne lui révèle qu'il souhaite retourner en Angleterre et faire d'elle son épouse ... Malheureusement ses sentiments sont mis à défaut par l'aveu de Marian. Elle lui déclare qu'elle aime Robin et que c'est avec lui seul qu'elle compte se marier. Ne pouvant pas accepter cette idée, Gisborne blesse mortellement Marian avant de prendre la fuite.

Marian agonise au grand désespoir de Robin. Ils se marient avec le Roi Richard pour témoin puis elle meurt... Marian est enterrée dans le désert aux côtés de Carter qui a été tué par le Shérif.

Le retour en Angleterre se prépare. Will et Djaq décident de rester en Terre Sainte afin de vivre ensemble. C'est moment des adieux ...

 

Avis du Veilleur de Nuit : "Sortez vos mouchoirs!" Voici la seule phrase qui pourrait résumer cet épisode. Tout le monde se pose la même question  "Comment la Troisième Saison pourra rattraper cette fin plutôt surprenante?" Gisborne est enfin devenu ce qu'il devait devenir, Will et Dajq ont quitté le groupe... Un épisode où se mêlent avec habileté Révélations, Suspens, ... Tragique ! Est-ce la mort de Robin des Bois ? ...

PORT D’ACRE, TERRE SAINTE

Sur leur garde, deux sarrasins marchent, seuls, dans une ruelle en plein milieu de la nuit. L’un d’eux frappe à une porte d’une des maisons. A l’intérieur, Gisborne sort son arme puis ouvre la porte tout en restant caché derrière. Le shérif passe la tête entre la porte.

Le sarrasin, montrant sa bague : « Shérif ? »

Méfiant, le sarrasin, montrant sa main portant une bague surmontée d’un emblème : « Shérif ? »

Le shérif regarde l’emblème de la bague du sarrasin puis lui montre le sien. Il fait signe à Gisborne de le laisser entrer.

Le shérif, rassuré : « Hein… Nasir… »

Le shérif, l’invitant à entrer : «… Mon cher petit ! »

Les deux sarrasins entrent dans la maison pendant que Gisborne ferme la porte. Le second sarrasin est un homme extrêmement musclé. Passant devant le shérif, celui-ci se présente. 

Le second sarrasin : « Karim. »

Le shérif, impressionné et le dévisageant : « Excellent… Oh oui ! Excellent ! »

Nasirscrutant chaque recoin de la maison : « Quel est le plan ? »

Le shérif : « Tu vas… aller rendre visite au Roi Richard… [Il lui remit un sceau]… Tu es le nouvel émissaire du prince Saladin. »

Nasir, incrédule : « Le sceau royal de Saladin… Où l’as-tu eu ? »

Le shérif, souriant : « Sur l’ancien émissaire du prince Saladin. »

Nasir : « Mais il faut un mot de passe. »

Le shérif : « Oui, ça a été très difficile de l’arracher. Un peu comme une dent d’ailleurs… C’est drôle… [Se tournant vers Karim]… Il a fallu en arracher quelques-unes. »

Karim : « Dès qu’on est devant lui, je le tue ! »

Le shérif : « Oh non, non, non. Vous vous tiendrez toujours à plus de mille pas de la tente royale. Je veux que vous l’attiriez quelques parts à l’extérieur. »

Nasir : « Et comment ? »

Le shérif : « En le berçant avec ce qu’il a envie d’entendre… la paix ! »

Le shérif et Nasir sourient.

Le shérif, confiant : « Désormais, rien ne peut nous arrêter. »

 

LITTORAL VERS ACRE

Robin débarque avec sa bande. Il met pied à terre le dernier. Ils marchent jusqu’au haut plateau surmontant la plage. Puis Robin vient se placer devant ses compagnons.

Robin : « Bon, les gars... On a du travail. Sauver Marianne, sauver le roi et sauver l’Angleterre. »

 

***** Générique *****

 

QUARTIERS DU SHERIF

Assise sur une paillasse, Marianne est enchaînée dans une pièce au sous-sol du quartier général du shérif. Gisborne lui apporte son repas.

Gisborne, posant l’assiette sur la table : « Votre repas ! Vous devriez manger. »

Marianne, se relevant : « Guy, écoutez-moi ! Maintenant que Robin est mort, vous représentez la dernière chance du roi. Si vous le sauvez de ce complot, il vous récompensera et vous offrira gloire et fortune. Vous aurez tout ce que vous souhaitiez. »

Gisborne : « Sauver le roi de ce complot ? Comment voulez-vous ? »

Marianne s’approche de Gisborne.

Marianne : « En tuant le shérif. Le roi vous récompensera. Et… moi, je vous récompenserai.»

Gisborne, surpris : « Comment ? »

Marianne : « Si vous sauvez le roi, je vous épouserai de mon plein gré. »

Gisborne ne sait pas que penser de ces propos. Il remonte à l’étage et rejoint le shérif, Karim et Nasir.

Le shérif : « Ah, le voilà qui arrive. »

Le shérif, allongé, voyant Gisborne entrer dans la pièce : « Oh ! Comment va notre pestiférée ? »

Gisborne : « Elle se plaint comme toujours. »

 

ROUTE D’ACRE

La bande s’arrête dans une vieille bâtisse en ruine.

Much : « Qu’est-ce qu’on fait si le roi a levé le camp ? S’il n’est plus à Acre ? »

Robin : « On ira chez l’ami de l’oncle de Djaq. »

Will, inspectant la maison : « Bassam ? »

Djaq : « Je vais aller voir ce qu’il y a là-haut. »

Robin, acquiesçant de la tête : « Très bien. »

Allan : « Et Bassam, il fait quoi ? »

Much, enlevant du sable de sa botte : « Il élève des pigeons. Tu te souviens de Lardner ? »

Allan : « Oui, l’oiseau que le shérif a eu avec sa buse ? »

Much : « Ah ça c’est ce que tu crois ! »

Petit Jean : « On a échangé les pigeons. »

Allan : « Tu rigoles ? »

Petit Jean lui répond en souriant.

Allan, souriant : « Bien joué ! Donc le roi a bien eu le message finalement ? »

Much : « Eh oui !… Enfin c’est pas grâce à toi ! »

Allan : « Oh c’est bon ! Je vous l’ai dit des millions de fois. Je suis désolé, d’accord ? Maintenant, je suis revenu. Je suis là. Si on peut passer à autre chose. »

Much, le coupant : « Bon on lève la main ceux qui n’ont pas trahi ! »

Much, Will et Petit Jean lèvent la main.

Allan : « Oh ! Encore ce vieux truc. C’est malin ! »

Robin : « Arrête avec ça, Much ! »

Much, souriant : « Désolé. »

Robin : « Tout ce qu’on veut, c’est trouver le roi. »

Djaq, redescendant : « Et Marianne. »

Robin : « Et Marianne. »

Djaq, lui faisant signe de la suivre : « Robin ? »

Robin monte avec elle sur le toit de la maison.

Djaq : « Je voudrais te montrer quelque chose. »

En pointant son doigt, Djaq à Robin : « Tu vois ces gardes ici ?... Ce sont des soldats sarrasins… Cela veut dire que cette ville est retombée entre les mains de mon peuple. La ville est sous couvre-feu et ça va être risqué. Et la mauvaise nouvelle, c’est que ton roi ne va pas être là. »

Robin, réfléchissant à la situation : « Oui… Allons trouver ton ami Bassam. »

Les hors-la-loi empruntent alors les rues étroites de la ville en se cachant des patrouilles sarrasines. Djaq réussit à traverser une ruelle plus large que les autres.

Djaq, faisant signe aux autres de venir : « Ttt, Ttt »

Allan, Will et Petit Jean traversent la rue mais deux gardes à cheval empêchent Robin et Much de les rejoindre. Djaq leur fait signe d’attendre.

Much à Robin : « Je peux vous poser une question ?... Pour vous, être là… De retour en Terre Sainte… ça vous fait pas bizarre ?... Moi, ça me fait bizarre de me retrouver à être l’ennemi. Si ces gens savaient qu’on est anglais… Qu’est-ce qu’ils nous feraient ! »

Robin : « Nous devons trouver Marianne. »

Aux pieds de Robin et Much, se trouve une grille aération donnant directement dans la pièce où est retenue Marianne. Les voix de Much et Robin lui arrive d’une manière ténue et déformée.

A l’intérieur de la prison de Marianne…

La voix de Much : « Et si on ne retrouve pas Marianne ? »

Marianne entend ses voix mais secoue la tête comme si elle n’y croyait pas.

La voix de Robin : « Nous trouverons Marianne. »

A l’extérieur…

Much : « Si jamais on ne récupère pas Marianne ? »

Robin : « On va trouver Marianne ! »

Djaq : « Robin ? »

A l’intérieur…

A ces mots, Marianne, pleine d’espoir, tourne la tête du côté de la fenêtre, située à hauteur du plafond, et se précipite vers le mur mais elle oublie qu’elle est enchaînée au mur. La chaîne se tend et elle est ramenée brutalement vers le lit. Elle se frotte le poignet par lequel elle est retenue. Pendant ce temps, Robin et Much traversent la rue. Marianne grimpe sur un petit tonneau près de la fenêtre tant bien que mal et essaie de regarder dehors mais elle ne voit rien.

Marianne, déçue : « Ressaisis-toi, Marianne ! [Elle donne un coup de pied dans le tonneau] Robin est mort ! »

Dépitée, elle retourne s’assoir sur sa paillasse. Pendant ce temps, Robin et Much ont traversé la rue mais ils entendent parler en arabe.

Much, en se cachant avec Robin : « Des sarrasins ! »

Djaq, Allan, Will et Petit Jean sont découverts par des gardes. Les sarrasins les fouillent de la tête aux pieds. Petit Jean voit Robin se faufiler sur le toit au-dessus de l’endroit où ils se trouvent. Soudain, Robin redescend brutalement devant les sarrasins créant ainsi une diversion. Allan, Will et Petit Jean se débarrassent alors de leurs gardes respectifs pendant que Robin s’occupent des autres et que Djaq guettent l’arrivée d’éventuels renforts.

Djaq, revenant vers eux en courant : « Il y en a trois autres qui arrivent ! »

Les gardes poursuivent Djaq qui les attire dans un guet-apens. Robin et les autres les attendent. Ils leur tombent dessus et les assomment rapidement puis ils les transportent à l’abri des regards.

Robin, en souriant : « La maison de Bassam ? »

Djaq : « C’est par là ! »

Robin, faisant signe aux autres de suivre Djaq : « Allez ! »

Ils la suivent tous en courant et se dirigent vers la maison de Bassam.

 

DEMEURE DE BASSAM

Djaq devance la bande. Emerveillés, ils regardent tout, autour d’eux. Ils passent à côté de la volière de Bassam.

Will : « Ce sont les oiseaux de Bassam. »

Djaq, émue : « C’est aussi beau que dans mes souvenirs ! » 

Djaq regarde partout autour d’elle, se rappelant les moments qu’elle avait passés ici. Derrière elle, une servante amène le maître des lieux à la rencontre de ses invités.

Bassam, surpris : « Safiya ? »

Djaq : « Bassamomo ! »

Djaq se retourne et s’avance vers lui tandis que Bassam lui parle dans sa langue natale. Ils s’étreignent avec joie.

Fou de joie de la retrouver, Bassam : « Tu es encore en vie, toi ? »

Djaq, radieuse : « Mais vous aussi ! »

Bassam : « Mais moi, bien sûr que je vis ! Mon vieux corps peut tomber en ruine, mais il faut bien que je continue à m’occuper de mes oiseaux.»

Djaq : « Mais vous les aimez. »

Bassam, prenant Djaq par les épaules : « C’est toi que je t’aime surtout. »

Il l’emmène avec lui. Quelques minutes plus tard, dans la volière de Bassam, Djaq regarde Will remettre la porte de la cage d’un des oiseaux de Bassam sous l’œil protecteur de ce dernier, assis sur des coussins avec le reste de la bande. Will regarde Djaq en souriant.

Djaq : « Quand j’étais petite, j’adorais ces oiseaux… [Elle reconduisit Will auprès de Bassam]… Je me disais quand je serais grande, j’allais habiter ici et que j’allais les dresser. Ç’aurait été un peu comme si c’était moi qui volait. Tu vois ce que je veux dire ? »

Will : « Ouais… Oui, tout à fait. »

Puis ils s’assoient autour la table où Bassam et le reste de la bande les attendent.

Bassam, se servant dans un des bols, posé sur la table : « Bismillah »

Les hors-la-loi : « Bismillah »

Robin se met à parler quelques mots d’arabes.

Bassam, surpris : « Et il parle notre langue ? »

Robin, souriant : « Vous parlez bien la mienne. Ce n’est que justice. »

Pendant ce temps, le reste de la bande commence à se sustenter. Much semble ravi.

Robin, sérieux : « Je dois trouver notre Roi. »

Bassam : « Pourquoi devrais-je vous aider ? »

Robin : « Parce que ses jours sont en danger. »

Une servante, s’occupant de donner à boire à Much, semble s’intéresser de près à la conversation entre Robin et Bassam.

Bassam : « Vous voulez le sauver afin qu’il puisse continuer à faire la guerre contre mon peuple ? »

Robin : « Non… Je veux faire la paix et le ramener dans son pays afin qu’il libère son peuple de certaines personnes malveillantes. »

Djaq : « Robin est un homme de paix. Vous pouvez lui faire confiance. »

Bassam, d’abord méfiant, regarde tous les visages qui l’entourent.

Robin : « Je vous en prie. »

Bassam, réfléchissant quelques instants puis : « Il est campé vers le nord. Je vous montrerai demain matin. »

Robin : « Merci. »

La servante s’éclipse discrètement et file en direction des quartiers du shérif.

 

QUARTIERS DU SHERIF

La servante de Bassam frappe à la porte de la maison où réside le shérif pendant que Marianne essaie de savoir qui peut bien lui rendre une visite aussi tardive. Un homme lui ouvre la porte. Elle se confie alors dans sa langue. Elle l’informe que Bassam a eu de la visite. L’homme l’a fait entrer. Il s’agit de Nasir. Il scrute la rue afin de s’assurer qu’elle n’ait pas été suivie. Une fois que la porte fut refermée, Marianne grimpe sur son lit pour essayer d’écouter la conversation à travers le plafond de sa prison. Malheureusement, elle n’arrive pas à bien entendre ce qu’ils se disent.

Gisborne, mécontent : « Robin des bois ? C’est impossible. »

Nasir : « Il est à Acre avec ses hommes. Et il cherche le roi. »

Le shérif écoute ses compagnons dans le calme. Il ne semble pas contrarié par la nouvelle.

Le shérif : « Aucun problème. »

Gisborne : « Expliquez-vous ? »

Le shérif : « Ils le cherchent encore donc ils ne l’ont pas trouvé… [Le shérif réfléchit]… Par conséquent, nous allons ajouter un petit extra au message du Prince Saladin... Nous allons amener le Roi Richard à tuer Robin des bois. »

Gisborne est perplexe tandis que le shérif, lui, s’amuse de son nouveau plan.

 

FRONTIERE DES TERRITOIRES OCCUPES

Nasir galope jusqu’au-devant d’un groupe de croisés se déplaçant à cheval. Il s’arrête à quelques mètres devant eux. Un des cavaliers se détache du groupe et vient à sa rencontre.

Nasir : « Je suis envoyé par son altesse royale le prince Saladin, souverain légitime de ces terres, sultan de la dynastie ayyoubide. »

L’homme, nullement impressionné par son interlocuteur, ironisant : « Ah, oui ? Et moi, je suis le roi d’Angleterre. »

Les autres cavaliers se mettent à rire. Nasir, ne sachant pas quoi en penser, lui remet le sceau royal de Saladin. Sans un mot, le croisé repart vers son groupe et le donne à un autre homme.

L’autre croisé : « Merci, Carter. »

L’homme regarde le sceau que Carter lui a remis puis fixe Nasir. Finalement, ce dernier est emmené au campement du roi.

 

CAMPEMENT DU ROI

Nasir est brutalement conduit sous une tente.

Un des croisés : « Fouillez-le ! »

Les soldats le fouillent en le malmenant un peu. Puis ils le font ressortir.

Un des croisés : « Avance… » 

Un autre croisé : « Emmenez-le à la tente du roi… Par ici »

Il le pousse mais Nasir se relève fièrement sous le regard intéressé d’un des croisés. Il suit le croisé à qui Carter avait remis le sceau de Saladin, Carter fermant la marche. Le croisé va directement au fond de la tente.

Nasir, impatient : « Où est votre roi ? »

Le croisé, enlevant ses bottes : « Je gouverne depuis les premières lignes. »

Le Roi, se retournant vers Nasir : « Voilà pourquoi, ton prince ne me vaincra jamais. »

Le Roi se dirige alors vers une bassine remplie d’eau.

Le Roi : « J’admire Aristote. »

Puis il s’asperge le visage.

Nasir, le défiant : « Je préfère Platon. »

Le roi ne relève pas l’impertinence de l’envoyé de Saladin. Carter entre à son tour sous la tente royale.

Le Roi : « Tu as le mot de passe. Parle.»

Le roi met sa couronne sur sa tête et écoute l’envoyé.

Nasir : « Mon prince a prêté l’oreille à votre offre de paix. »

Le Roi : « Oh ! »

Nasir : « Il ne veut faire aucune promesse, mais il est, en revanche, tout disposé à parlementer. »

Le roi regarde la réaction de Carter.

Nasir : « Mon prince consent à vous rencontrer, face à face, d’homme à homme, dans le désert. »

Le Roi, s’avançant vers Nasir : « A quel endroit ? »

Nasir : « A proximité d’Emmaüs. La ville que vos croisés ont détruite. »

Le Roi : « Quand ça ? »

Nasir : « Tout à l’heure. » 

Carter : « Votre Majesté ? Est-ce bien sage ? »

Le roi se retourne et prend le temps de réfléchir.

Nasir, pour lui forcer la main : « Mon prince le savait. Vous ne souhaitez pas la paix. »

Nasir se dirige alors vers la sortie.

Le Roi : « Attends ! »

Nasir s’arrête juste avant la porte puis se retourne vers le roi.

Le Roi, toujours de dos : « J’y serai ! »

Le roi se retourne. Carter semble déçu de la décision prise par son roi.

Nasir : « Mon prince vous offre un présent afin de vous signifier sa bonne volonté. »

Le Roi : « Quel est-il ? »

Nasir : « Il vous offre la vie en cadeau. »

Le roi reste impassible. Nasir regarde Carter.

Le Roi à Carter : « Laisse-nous. »

Tandis que Carter quitte la tente, les deux hommes se rapprochent l’un de l’autre.

Nasir :« Dans votre pays, il y a des gens qui ont l’intention de vous tuer. »

Le Roi : « Je te remercie mais je suis au courant pour les Chevaliers Noirs. » 

Nasir : « Ils savent que vous êtes au courant. »

Le Roi : « Et je vais m’occuper de ses hommes, dès mon retour. »

Nasir : « C’est pourquoi ils ont recruté le plus fidèle de tous vos serviteurs et l’ont envoyé ici. »

Le Roi, mécontent : « Qui ça ? »

Nasir : « Un homme à qui vous confieriez sans hésiter votre corps et votre âme... Et qui voyage accompagné d’une femme de mon peuple. Cet homme va offrir de vous protéger et puis, quand vous aurez baissé la garde alors… il vous tranchera la gorge. »

Nasir se retire en laissant le roi dans la confusion. Carter fait alors son entrée.

Carter : « Pour cette rencontre, je viens avec vous. »

Le Roi : « Non ! »

Carter : « Mais votre Majesté, aller voir Saladin tout seul, sans protection… »

Le Roi, le coupant : « Parfois la paix demande plus de bravoure que la guerre. »

 

QUARTIERS DU SHERIF

Marianne : « Avez-vous songé à ce que je vous ai dit ?... Vous êtes un honnête homme, Guy !... Vous n’êtes pas un assassin… Retournez-vous contre le shérif. »

Gisborne, lui faisant signe : « Chut ! »

Marianne, tout bas : « Saisissez votre chance !... Votre dernière chance d’être quelqu’un de bien. »

Gisborne la regarde sans répondre et puis s’en retourne vers le shérif. A l’étage, Gisborne s’approche du shérif par derrière. Celui-ci, regardant par la fenêtre, l’entend approcher.

Le shérif, sans se retourner : « Gentille causerie avec Marianne ? »

Le shérif, tenant une dague à la main que Gisborne ne peut pas voir : « Il n’y a rien que vous souhaitez me dire ? »

Gisborne s’approche toujours du shérif en mettant la main sur la garde de son épée.

Gisborne : « Non… Elle me demande de vous tuer. »

Le shérif : « Et c’est ce que vous allez faire ? »

Gisborne, retirant sa main de la garde de son épée : « Non ! »

Le shérif : « Que vous a-t-elle suggéré ? »

Gisborne : « Je devais vous tuer. Elle aurait plaidé ma cause. Et le roi m’aurait récompensé. J’aurais là-aussi remporté le pouvoir mais j’aurais en plus remporté… »

Le shérif, se retournant et le coupant : « Marianne ? »

Gisborne s’aperçoit que le shérif avait une dague en sa possession. Ce dernier s’assoit devant Gisborne face à lui.

Le shérif : « Mais vous m’avez choisi moi ? »

Gisborne : « Monseigneur, je vous ai prouvé ma loyauté maintenant j’aimerais votre bénédiction. »

Le shérif : « Pourquoi ? »

Gisborne : « J’aurai Marianne quand même ?... Quand nous rentrerons en Angleterre, je la prendrai mais de force. »

Le shérif, souriant : « Hein, hein… Mon enfant… Je chanterai à vos noces ! Hein, Hein. »

Le shérif tourne alors le dos à Gisborne.

 

A PROXIMITE DU CAMPEMENT DES CROISES

Conduit par Bassam, Robin et ses compagnons marchent vers le campement du roi.

Bassam : « Le voilà, le camp de votre roi. »

Toute la bande admire le campement du haut de la dune. Robin remercie Bassam dans sa langue puis ce dernier se retourne vers Djaq.

Bassam : « Il sait ce que c’est que le vol d’un oiseau, ton pâlichon ? »

Djaq : « De qui tu parles ? »

Bassam lui sourit.

Djaq, souriant : « Oui… Je crois qu’il sait. »

Bassam : « Tu as ma bénédiction. »

Djaq, heureuse, étreint Bassam pendant que le reste de la bande commence sa descente vers le campement. Arrivant à l’entrée du bivouac, Robin se présente à l’un des soldats gardant l’accès.

Robin : « Mon nom est Robin de Locksley et, eux, ceux sont mes amis, de fidèles sujets du roi. »

Much, fier : « Mieux que ça ! Mon maître et moi avons servi dans sa garde personnelle. »

Robin : « Nous devons le voir de toute urgence. »

Le garde les laisse passer.

Much au garde : « On vient lui sauver la vie… [Puis à Petit Jean]… Tiens, Jean, regarde ! »

Much, tendant le bras avec fierté : « La tente du roi… Ut prosim !... C’est notre devise, en latin. »

Petit Jean : « ça veut dire ? »

Much le regarde en secouant la tête, signe qu’il n’en avait pas la moindre idée.

Much à Robin : « C’était nous ça !...Ah, c’était le bon temps… Enfin, en fait non. Il y avait la mort, la destruction et tout ça mais… Vous voyez quoi ? Mis à part ça, c’était… »

Il est interrompu par Carter qui descend d’une dune.

Carter : « Robin ! »

Robin : « Carter ! »

Robin court vers lui et l’étreint.

Robin : « Je croyais que tu avais renoncé à te battre ? »

Carter, se dirigeant vers les autres membres du groupe : « Je me bats toujours… mais pour la paix. »

Il salue Much puis revient vers Robin pour le conduire à la tente du roi.

Carter : « Il semblerait qu’on commence à progresser dans ce sens. »

Le Roi, sortant de sa tente : « Robin de Locksley ! »

Imité par Much, Robin, en s’agenouillant et baissant la tête : « Votre Majesté. »

Le Roi : « Relève-toi. Se serait à moi de m’incliner devant toi, mon ami. Viens. »

Le roi retourne dans sa tente suivi par Robin, Carter et Much.

Le Roi, content de le revoir : « Robin. »

Robin, inquiet : « Votre Majesté... J’apporte de graves nouvelles. Vous avez dû recevoir mes messages. »

Le Roi, inquiet : « Je les ai eu. »

Robin : « Donc, vous savez que le shérif de Nottingham et les Chevaliers Noirs conspirent contre vous. Ils veulent faire main basse sur l’Angleterre. »

Le Roi : « C’est ce que tu m’as écrit et je t’ai cru. »

Robin : « Mais maintenant le shérif est en chemin. Il arrive avec l’intention de vous tuer. »

Le Roi : « C’est vrai ? »

Robin : « Vous devez me laisser vous protéger. »

Le Roi : « Je dois t’autoriser à me protéger ? »

Robin : « Oui. »

Le Roi voit alors s’approcher Djaq, suivie de Will.      

Le Roi, déçu : «Oh, Robin ! Entre tous, il a fallu que ce soit toi ! »

Robin, ne comprenant pas : « Votre Majesté ? »

Le Roi, mécontent : « De tous les hommes qui m’ont servi, c’est toi que j’aimais le plus. »

Robin : « Et j’en suis fier. »

Le Roi : « Quand Je t’ai renvoyé en Angleterre, j’ai cru y envoyer une part de moi -même. J’ai cru que tu me représenterais.»

Robin, un peu perdu : « C’est un peu ce que j’ai fait. »

Le Roi : « Robin, je t’en prie ! Arrête ! Je connais la vérité. »

Robin : « Quelle vérité ? Votre Majesté, vous êtes en danger. »

Le Roi, se retournant : « Pourquoi ? N’ai-je pas été juste envers toi ? »

Robin, inquiet : « Si vous le savez. Et moi, je suis venu pour vous sauver ! »

Le Roi, très mécontent : « Et tu persistes à nier. Tu es venu jusqu’ici POUR TUER TON ROI ! »

Carter : « Non, votre Majesté ! Je me porte garant de Robin. Quand j’étais en Angleterre… »

Le Roi à Carter : « Silence !... »

Le Roi à Robin : « Tu es un archer remarquable qui ne manque jamais sa cible, oui ou non ? »

Robin : « En effet. »

Le Roi : « Alors tu as eu mille fois l’occasion de tuer mes ennemis. Et tu veux me faire croire que tu es venu en Terre Sainte pour me protéger au lieu d’envoyer une simple flèche à Nottingham ? »

Much : « Votre Majesté, on ne pouvait pas faire… »

Un des croisés, accompagnant le roi : « N’interromps pas le roi ! »

Il frappe Much qui se répand de tout son long.

Le Roi au soldat : « Rassemblez les hommes ! »

Le Roi, regardant Robin : « Exécutez toute la bande ! »

 

QUARTIERS DU SHERIF

Le shérif, sortant de la maison : « Le bonheur ? »

Nasir : « Le bonheur. »

Le shérif, tout souriant : « Il sera au rendez-vous ? »

Nasir, acquiesçant : « Hum, hum. »

Le shérif, farceur : « Hé ! Méfiez-vous du Robin qui rôde ! »

Nasir sourit au shérif.

Le shérif : « Ooooooooooh ! Viens mon petit ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! »

Le shérif, au comble de la joie, prend Nasir dans ses bras puis il regarde Karim.

Le shérif : « Alors ?... Karim, mon garçon, tu sais quoi faire ? »

Le shérif s’en retourne dans son repère mais Karim le questionne.

Karim : « Et si le roi Richard sait à quoi ressemble le roi Saladin ? »

Le shérif : « Bon et alors ? Tu n’as pas l’intention de tenir salon ! Hein, hein, hein. »

Le shérif leur fait signe de sortir. Nasir et Karim sortent de la petite cour où ils se trouvaient pendant que le shérif retourne vers la maison, Gisborne sur ses talons.

Le shérif, se retournant : « Gisborne ? J’ai une petite chose à régler. Allez-y aussi ! »

Le shérif fait un sourire à Gisborne puis quand celui-ci s’éloigne reporte un regard noir sur la maison avant d’y rentrer lui-même.

 

CAMPEMENT DU ROI

Robin et ses compagnons sont ligotés et amenés devant le roi.

Much : « Pitié, votre Majesté ! Ut prosim ! »

Robin : « Votre Majesté, c’est vrai ! Ces gens auprès de moi sont innocents. Si vous devez prendre une vie, prenez la mienne mais épargnez-les. »

Le Roi : « Enfin ! Voilà le Robin dont je me souviens. Celui qui pense aux autres. »

Djaq : « Il est toujours le Robin dont vous vous souvenez. »

Much : « Il vous a sauvé la vie ! Mais ça, vous vous en souvenez pas ? »

Le roi, sensible à cet argument, descend et se place devant Robin.

Le Roi, embarrassé : « Je dois dire non à ta requête. Vous devez tous être châtiés. Cependant, tu m’as sauvé la vie et non, je ne l’ai pas oublié. Donc, je ne prendrai pas la tienne... »

Le Roi, s’adressant à tout le campement : « Je laisse le désert en décider. »

Much, inquiet : « Attendez ! Le désert ?... [Il regarda Robin]… Qu’est-ce que ça veut dire ?... »

Robin baisse la tête et ne lui répond pas.

Much, se tournant vers le roi : «… Décider de quoi, là ? »

 

DESERT

Quelques instants plus tard, toute la bande se retrouve attachée, pieds et poings liés, à des poteaux en plein milieu du désert sous un soleil de plomb.

Will au Roi : « Ça équivaut à une exécution. »

Le Roi à Will : « Ouais. Mais si Dieu le veut, il reste toujours une chance. »

Robin : « Pff… »

Le Roi à Robin : « Ce n’est pas ce souvenir que je garderai de toi, Robin. Dans mon souvenir, tu resteras le héros qui m’a sauvé la vie.»

Robin : « Et pour moi, vous resterez le Roi qui a passé trop de temps à la guerre. Cela a entaché votre jugement. Vous avez oublié votre peuple. »

Le Roi, séduit par son audace : « Tu es dans le vrai. Il est temps de cesser les combats. Je dois voir Saladin tout à l’heure. Je vais faire la paix avec lui et ensuite je vais rentrer en Angleterre. »

Robin : « Bien… Au moins, mes amis et moi, nous aurons accompli quelque chose.»

Le Roi : « Adieu. »

Le Roi repart sous le regard impuissant de Carter.

 

QUARTIERS DU SHERIF

Le shérif descend voir Marianne en mangeant un morceau de poulet. Marianne est déçue de voir qu’il est encore vivant. Elle soupire.

Le shérif : « Hum, très bon ce poulet !... Je vous dois une certaine gratitude, jeune demoiselle. »

Marianne étant de dos, il lui lance son morceau de poulet. Marianne, mécontente, se retourne vers lui.

Le shérif : « Oh OH !… Grâce à vous, je sais que Guy m’est fidèle parce que… si vous n’arrivez pas à le retourner avec votre… joli minois. Personne ne le peut. »

Marianne : « Votre cœur doit être ce qu’il y a de plus froid sur la terre. »

Le shérif : « ça ne vous a pas un petit peu déçu qu’il m’est révélé votre offre ? »

Marianne s’assoit sur son lit.

Le shérif : « Je m’étonne qu’il vous ait fallu si longtemps pour vous montrer tel que vous êtes. Ça devenait affreusement ennuyeux. »

Marianne : « Et maintenant que j’ai rempli mon rôle ? »

Le shérif, furieux : « VOUS AVEZ ESSAYE DE ME TUER ! VOUS PENSIEZ PEUT-ETRE QUE J’ALLAIS LAISSER PASSER… [Puis se calmant] Robin des bois n’est pas mort à Nottingham. Vous saviez ça, hein ? Eh bien, voilà… Pour vous récompenser, vous pourrez mourir ensemble. C’est gentil, non ? »

Marianne reprend espoir de savoir que Robin est toujours vivant.

 

DESERT

Quelques heures plus tard, toujours sous le soleil accablant du désert, toujours ligotés, Robin et ses compagnons attendent la mort.

Will : « Ça va être long ? »

Djaq : « Par cette chaleur… Et sans eau… [Secouant la tête] Tsss… »

Will : « Je suis navré, mon amour. J’aurais dû te laisser chez Bassam. »

Djaq : « Je ne t’abandonnerai jamais, Will Scarlett ! »

Much : « Si on pouvait déjà tenir jusqu’au crépuscule, après… »

Petit Jean : « Quoi après ? »

Much : « Ben ensuite… Il fera plus frais… »

Allan : « Plus frais ?... On va se geler, oui ! »

Much : « Je sais bien mais la chaleur tombera… Oh, ce soleil ! »

Djaq : « Much ! On ne tiendra pas jusqu’au crépuscule. »

Les heures passent... Le soleil les accable toujours de ses rayons ardents… Ils ressentent de plus en plus la soif. Les hors-la-loi ploient sous la chaleur… La mort rode.              

Much, avec peine : « Vous savez ?... Je vous aime tous… Jean, Djaq, Will… Même toi, Allan ! Robin, Maître… Quand je servais le roi, c’est vous que je servais… Quand je pense à l’Angleterre, c’est à vous que je pense. »

Accablé par le soleil, les propos de Much arrivent déformés aux oreilles de Robin. Ce dernier regarde droit devant lui et il semble voir quelque chose venir à eux. Cette vision semble se préciser.

Robin : « Marianne ? »

Très lentement, une personne ressemblant à Marianne semble apparaître de derrière une dune. Mais la chaleur trouble sa vue.

Robin, clignant des yeux : « Marianne ! »

Much, assoiffé : « Je vois quelque chose… quelque chose qui approche. C’est vrai ! »

Tout le reste de la bande l’aperçoit.

Allan : « Il a raison ! »

Will : « Et vous là ? »

Djaq : « Au secours ! »

Will : « A l’aide ! »

Much : « Hé ! On est là ! »

Toute la bande crie pour signaler leur présence.

Much : « Ils nous ont vu ! »

Djaq : « Dieu veut bien nous sourire ! »

Will, se retournant vers Djaq : « Ou Allah ! »

Much : « Quelque soit ce dieu-là. Moi, je l’aime. »

Allan, déçu : « C’est le shérif ! »

En effet, deux autres cavaliers suivent Marianne.

Much : « Dieu n’existe pas ! »

Les trois cavaliers approchent des prisonniers. Il s’agit de Marianne, du shérif et d’un croisé. Ils mettent pied à terre devant eux.

Le shérif : « Vous voyez ? C’est ça l’ennuie quand on voyage à l’étranger. On finit toujours par tomber sur les mêmes têtes que chez soi. Hein, hein… »

Le shérif, devant Robin : « Votre pestiférée ! »

Le croisé fait descendre Marianne de son cheval.

Le shérif, reprenant son sourire : « Mais je crois que vous connaissez mon collègue, James ? »

James, montrant sa bague surmontée de l’emblème des Chevaliers Noirs et ironique : « Comme on se retrouve ! »

Much, révolté : « Vous vous êtes fait acheter par les Chevaliers Noirs ? »

Le shérif : « L’argent des pauvres a été fort utile. James ? »

Much : « Vous êtes révoltant ! »

James pousse Marianne devant lui et l’attache dans le dos de Robin.

Marianne, mécontente : « Ne me poussez pas ! »

Le shérif : « Oh une révolte, c’est quand le peuple se soulève contre ses dirigeants. Or je ne me révolte pas ! Moi, je fomente un coup d’état. Hein, Hein. J’ourdi un changement soudain et décisif de dirigeants. »

Robin : « Pourquoi pas un meurtre ? »

Le shérif : « Oui enfin, si le roi venait à s’aventurer dans le désert, tout seul, sans armes, prêt à rencontrer son ennemi… »

Much : « Le roi souhaite la paix ! Vous tueriez un homme qui cherche à faire la paix ? »

Le shérif : « Oui, la vie est moins injuste, d’habitude, bien sûr. »

Robin : « Laissez au moins Marianne. Elle n’a rien à voir là-dedans. »

Le shérif, devant Allan : « ELLE A TOUT A VOIR LA-DEDANS AU CONTRAIRE !... [Regardant Allan] Depuis le début, nous pensions que nous avions un espion… [Il gifle Allan avec son gant] DANS VOTRE CAMP ! Quand vous en aviez un dans le nôtre ! Hein, Hein, Hein. » 

Le shérif se rapproche en souriant de Robin.

Robin : « Vous voyez ? J’aurai toujours des gens de mon côté. Parce que je me bats pour la justice. »

Le shérif, devant Robin : « Oh, oui ! Et patati et patata et patati. Mais CELLE-CI [Il attrape Marianne qui se trouve attachée derrière Robin par la gorge] c’est pas tout à fait pareil. Hum ? Au fond de toi, tu espérais toujours que… qu’après tout ça, vous alliez finir par vous marier sous le doux soleil de Sherwood, hum ? Alors ?... ça y est tu l’as, ta fiancée ! »

Le shérif relâche brutalement Marianne. 

Le shérif, se retournant vers son cheval : « Je serais bien rester mais le soleil ne me réussit pas. Hum, hum, hum. Veuillez nous excuser, nous avons un roi à tuer. Vous venez, James ? »

Le shérif et James repartent au galop.

Robin à Marianne : « Je suis désolé. »

Marianne : « Oui, moi aussi. »

Robin : « On a perdu. »

Marianne : « Mais au moins, on sera mort en ayant essayé. »

Petit Jean, se lamentant : « Je veux mourir en Angleterre… A Sherwood. »

Much : « Oh, arrête, Jean ! Aujourd’hui, c’est un bon jour pour mourir. C’est ce que tu dis toujours ! »

Petit Jean : « Aujourd’hui, c’est pas un bon jour pour mourir !... Je veux mourir dans les bras de ma femme… avec mon fiston… Jean… à mes côtés. »

Robin : « Jean ? Tu meurs pour l’Angleterre ! Même si tu n’y es pas ! »

Allan : « Non mais sans rigoler, c’est le roi d’Angleterre qui nous a mis là pour commencer. »

Robin, agacé : « Le shérif lui a raconté je ne sais quoi ! Avant même qu’on arrive, on était considéré comme des traitres. Le roi n’y est pour rien là-dedans. » 

Pas convaincu, Allan le regarde sans répliquer. La tension est palpable entre les prisonniers.

Marianne à Robin : « Prononce les paroles alors, jeune homme. »

Robin : « Quelles paroles ? »

Marianne : « Moi, Robin, je te prends Marianne… »

Robin : « Maintenant ? »

Marianne : « C’est le bon moment, il me semble ! Nous sommes en compagnie des meilleurs témoins que l’Angleterre puisse nous offrir. »

Robin : « Moi, Robin, je te prends Marianne pour ma femme et pour mon épouse, pour t’avoir et pour te garder, pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse comme dans la pauvreté… »

Robin, ému, ne peut continuer.

Marianne, lui soufflant : « Dans la maladie… »

Robin, reprenant : « Dans la maladie comme dans la santé, pour t’aimer et te chérir jusqu’à ce que la mort nous sépare. »

Marianne sourit pendant que Much se met à pleurnicher.

Marianne : « Moi, Marianne, je te prends Robin de Locksley, champion de l’arc et de la flèche, défenseur des pauvres et seigneur de mon cœur, pour mon mari, pour mon époux. Je promets de t’aimer et de te chérir pour le meilleur et pour le pire, dès ce jour et pour toujours, aussi longtemps que nous vivrons. »

Much est en larmes.

Marianne, le regardant et souriant : « Much ? Ne pleure pas ! »

Much, pleurant, secoue la tête négativement.

Une voix, à côté d’eux : « Il ne pleure pas... »

Toute la bande se tourne sur le côté. Un homme, portant l’uniforme des croisés, arrive tenant plusieurs gourdes à la main.

Le croisé : « …Il rit aux larmes. C’est pas pleurer, ça !»

Robin, ravi : « Carter ? »

Robin : « Oh je croyais que t’allais nous laisser là ! »

Toute la bande est soulagée et heureuse. Carter commence par libérer Petit Jean.

Carter : « Désolé. Par ici, on perd facilement la boule. »

Much, au comble de la joie : « Oh, Je croyais que je ne t’aimais pas avant. »

Carter : « Ah oui, je sais. »

Much : « Mais là, ça y est ! »

Libéré par Petit Jean, Much, épuisé, s’écroule pendant que Carter libère Robin et Marianne.

Robin, étreignant Marianne : « Je t’ai retrouvé. »

Carter : « On a les chevaux. On a des armes. »

Robin : « Allez, il faut qu’on aille aller sauver le Roi. »

Much, passant près de Carter : « Tous en chœur… Nous sommes Robin des bois ! »

Carter, surpris : « Pardon ? »

Toute la bande se réunit pour se désaltérer.

Will : « On t’expliquera plus tard. »

Petit Jean : « C’est bon. Tout le monde dit ensemble : ‘Nous sommes Robin des bois’ ! Allez à vous ! »

Tout le monde crie : « Nous sommes Robin des bois ! »

 

ROUTE D’EMMAÜS

A cheval, le roi se dirige, seul, vers le lieu de son entretien de paix avec Saladin quand la bande surgit devant lui.

Much, fier de lui : « Le désert a décidé ! »

 

PROXIMITE D’EMMAÜS

Le lieu du rendez-vous est une sorte de cuvette délimitée par des dunes de sable. Sur les hauteurs, Nasir et Gisborne sont déjà couchés à plat ventre, regardant Karim se rendant au rendez-vous tandis que le shérif les rejoint. James est resté en retrait afin de garder les chevaux un peu plus loin. Le shérif vient se coucher à côté de Gisborne.

Gisborne : « Où étiez-vous ? Vous avez failli rater le spectacle. »

Le shérif : « Oh des ennuis d’intestins. »

Gisborne : « Où est Marianne ? »

Le shérif : « Oh, elle aussi était très prise…Hein, hein, hein [Pointant son doigt en direction de Karim]… C’est excellent ça… Absolument excellent. » 

En bas, Karim, masqué par son turban, galope à vive allure vers un homme, portant une cape rouge. C’est Robin. Karim descende de son cheval puis les deux hommes s’approchent l’un de l’autre en silence.

Karim, se démasquant : « En fait, je ne suis pas Saladin ! »

Il dégaine son épée et se jette sur Robin. 

Robin, enlevant la cape et dégainant à son tour : « En fait, je ne suis pas le Roi Richard ! »

Sur les hauteurs, du côté du shérif…

Le shérif, mécontent : « C’est Robin des bois ! »

En contrebas…

Karim : « Tu devrais être mort ! »

Robin : « ça !... Plus d’une fois, mon ami !... Plus d’une fois ! »

Puis le combat s’engage entre les deux hommes.

Sur les hauteurs, du côté du roi…

Marianne, le roi, Much, Petit Jean, Djaq et Carter sont allongés à plat ventre et assistent au combat de Robin.

Much, se tournant vers le roi : « Et maintenant, vous nous croyez ? »

Le Roi, regardant le combat : « Je n’ai pas cru en votre loyauté… Comment puis-je me racheter ? »

Much : « A vrai dire…Je sais que c’est pas le moment, votre Majesté, mais il y a un petit coin près de Nottingham qui s’appelle Bonchurch et justement, ce petit coin, moi, je… »

Petit Jean, sur un ton de reproche : « Much ! »

Much : « Euh ça fait rien. C’est pas grave. »

Pendant ce temps, le combat continue entre Karim et Robin mais ce dernier se retrouve projeté à terre.

Marianne : « Il a besoin de notre aide. »

Ils prennent leur chevaux et foncent aider Robin. Les voyant arriver, Karim s’enfuit. Sur les hauteurs, du côté du shérif…

Gisborne, mécontent : « Marianne ! »

Le shérif et ses acolytes reprennent leurs chevaux. Pendant ce temps, en contrebas…

Robin remonte sur son cheval dans l’espoir de les poursuivre. Le roi arrive à sa hauteur.

Le Roi : « Robin ! Pardonne-moi. »

Robin, regardant Karim s’enfuir pour rejoindre le shérif et ses complices : « C’est déjà fait. »

Robin à ses compagnons : « Finissons-en maintenant ! Poursuivons-les ! »

Le shérif attend que Karim les ait rejoints puis il s’enfuit, poursuivi par le Roi, Robin et sa bande. Il se réfugie dans le village d’Emmaüs que la guerre sainte avait vidé de ses habitants.

 

EMMAÜS

Le shérif, donnant ses ordres : « Il n’est pas trop tard pour avoir le Roi. Vous deux, par ici ! Gisborne, avec moi ! »

Nasir et Karim descendent de cheval. Nasir se met en position et attend Robin et sa bande à l’entrée d’Emmaüs tandis que le shérif et Gisborne s’enfoncent davantage dans le village. Nasir laisse passer le roi mais tire sur les derniers entrants. La flèche effraie le cheval de Much qui se cabre et éjecte celui-ci. Much se met immédiatement à l’abri. Robin et Marianne le rejoignent.

Much : « C’est un piège…»

Robin à Much : «… ça va ? »

Much, acquiesçant vivement de la tête : « Oui ! »

Nasir s’enfuit pour les attirer à lui.

Robin : « Où est passé le Roi ? »

Much : « Il est parti à la poursuite du shérif. »

Robin : « Il faut qu’on le sorte d’ici, tout de suite ! »

N’étant plus en danger immédiat, Robin et Much se dispersent. Dans une des ruelles du village, Gisborne et le shérif guettent le roi.

Le shérif à Gisborne, cachés derrière le mur d’une maison : « Empêchez-les d’aller plus loin… Je vais les prendre à revers. »

Gisborne tire une flèche en direction du roi. Carter se cache à temps et se retourne vers le roi.

Carter : « Vite, Majesté ! Vous devez sortir d’ici. Laissez-moi faire. »

Carter fonce dans la direction que Gisborne avait prise après avoir tiré sur lui. Pendant ce temps, Allan, Will, Djaq et Petit Jean arrivent sur une des places du village.

Petit Jean : « Ça sent le roussi… Dispersons-nous. »

L’équipe s’éparpille. Pendant ce temps, Robin grimpe sur le toit d’une maison afin de couvrir la retraite du roi. Il lui fit signer d’avancer.

Robin : « Allez-y ! »

Mais Karim surgit derrière Robin. Le roi dégaine son épée et la lance sur Karim, le tuant instantanément. Robin remercie le roi d’un signe de tête. Ce dernier poursuit sa route. Nasir sort d’une des maisons et pointe son arbalète dans le dos du roi. Robin saute sur le toit de la maison d’en face et décoche une flèche mortelle sur Nasir. Au même moment, le croisé à la solde du shérif, James, fonce sur Robin. James envoie un coup de poing au visage de Robin. Pendant ce temps, le roi est sorti de la ruelle. Le shérif arrive derrière lui un arc à la main.

Le shérif, visant le roi : « Longue vie au roi !... Non. »

Il tire et atteint le roi à l’épaule gauche. Ce dernier hurle de douleur. Son cri alerte tout le village. Le shérif veut poursuivre le roi mais au détour d’une ruelle, il aperçoit Carter qui lui fonce dessus. Le shérif se cache derrière un mur. Carter, croyant que le shérif a continué son chemin, s’élance dans le passage. Le shérif le transperce alors avec sa dague.

Le shérif, laissant tomber le corps de Carter : « Bon voyage, blondinet ! Hein, hein. »

Au même moment, sur le toit d’une maison, James tente d’étrangler Robin. Mais Much arrive pour prêter main forte à Robin. Il prend son épée à deux mains.

Much : « Comme on se retrouve ! »

Il tue James. Le roi, gravement blessé et tenant à peine sur son cheval, arrive sur la place centrale du village. Il s’écroule près de la fontaine se trouvant au centre de la place. Gisborne arrive derrière lui. Mais Marianne sort d’une maison de l’autre côté de la place, en face de lui.

Marianne : « GUY ! »

Conscient qu’il est sur le point de changer le cours de l’Histoire, il dégaine son épée et s’avance lentement vers le roi qui se trouve entre lui et Marianne. Cette dernière descend les escaliers et vint se mettre entre Gisborne et le roi, encore conscient.

Marianne, levant les bras : « Arrêtez !... C’est terminé, Guy ! »

Gisborne, avançant vers le roi : « Ecartez-vous ! »

Marianne, reculant face à Guy : « J’ai passé ma vie à me battre pour l’Angleterre. Vous croyez que je vais vous laisser tuer l’Angleterre ? »

Gisborne, fendant l’air avec son épée et hurlant : « MARIANNE, ÔTEZ-VOUS DE Là ! »

Marianne, esquivant le coup tout en reculant : « Il faudra me tuer d’abord, Guy ! »

Guy, avançant toujours : « Non !... On va se sortir de cette histoire… Je vais le faire et ensuite j’aurai un pouvoir incommensurable et nous serons enfin ensemble. »

Marianne, reculant toujours et souriant avec mépris : « Vivre avec vous ?...Plutôt mourir Guy de Gisborne ! »

Gisborne, incrédule : « Non ! »

Marianne lui sourit et le défiant : « Je vais me marier avec Robin des bois. »

Gisborne est sous le choc mais Marianne continue.

Marianne, souriant, en pensant à Robin : « J’aime Robin des bois… »

Gisborne se rend compte que Marianne lui mentait depuis le début mais celle-ci continue de le défier.

Marianne, lui répétant : « J’aime Robin des bois. »

Gisborne sent la colère monter en lui. Bafoué par les propos de Marianne, il fait les quelques pas qui la sépare d’elle et lui plante son épée dans le ventre. Marianne encaisse le coup tandis que Gisborne, ne réalisant pas bien ce qu’il venait de faire, la prend dans ses bras. Marianne le regarde puis s’écroule au sol. Au même moment, Robin arrive sur la place et avise Marianne au sol.

Robin, hurlant : « MARIANNE ! »

Il court aussi vite qu’il le peut et s’agenouille à côté de sa belle. Gisborne, en état de choc, regarde sans bouger le corps de Marianne à ses pieds. Le reste de la bande arrive sur la place.

Much, courant de toutes ses forces : « NON !!!!!!!!!!!! »

Au même moment, le shérif arrive sur la place. Gisborne, sans réaction, regarde toujours Marianne à ses pieds. Réalisant ce qu’il venait de faire, Gisborne commence à pleurer.    

Le shérif, mécontent, file vers son cheval en hurlant : « GISBORNE !... »

Djaq s’agenouille auprès du roi, lui retire la flèche de son épaule. Will vient lui donner un coup de main.

Le shérif : « … C’EST PAS FINI, ROBIN !... C’EST PAS FINI ET J’AURAI L’ANGLETERRE !»

Gisborne rejoint le shérif. Robin regarde à peine en direction du shérif. Il reporte toute son attention sur Marianne laissant le shérif et Gisborne s’enfuirent à cheval. Allan arrive à ce moment-là sur la place. Après s’être occupée du roi, Djaq accourt auprès de Marianne sous le regard inquiet de Petit Jean. Much semble en état de choc.

Marianne, paniquée : « Le roi ?... Où est le roi ? »

Robin, prenant le visage de Marianne dans ses mains : « Il est là, Marianne… Marianne, il va bien. Tu lui as sauvé la vie. »

Marianne, faisant référence à sa propre blessure : « Qu’est-ce que ça dit là, en bas ? »

Robin regarde Djaq qui reste sans rien faire et qui fixe Marianne d’un regard impuissant.

Marianne : « Est-ce que ça dépasse les talents incroyables de Djaq ? »

Robin : « ça va aller. On va trouver. »

Marianne : « Peut-on au moins sortir cette chose de mon ventre ? Ça fait mal. »

Robin regarde Djaq qui hoche négativement de la tête.

Robin, en pleurs : « Marianne. On ne peut pas la retirer, toute de suite. »

Marianne : « Pourquoi ? »

Marianne, regardant Djaq et s’affolant : « Pourquoi ?... Pourquoi ? »

Djaq ne réagit pas.

Marianne à Djaq : « Est-ce que je vais mourir si on l’enlève ? »

Djaq verse une larme. Marianne réalise qu’elle va mourir.

Marianne à Robin : « Cela veut dire qu’on n’a plus beaucoup de temps, mon chéri. »

Robin, en larmes : « Nous avons l’éternité, mon amour ! »

Marianne : « J’espère qu’on aura l’éternité au ciel parce que, sur la terre, on n’a pas eu beaucoup de temps… On n’a jamais eu le temps. »

Robin : « On était occupé ! »

Marianne : « On s’est battu et j’en suis fière… Continue à te battre pour moi, Robin ! »

Robin : « Sans toi, je ne peux pas me battre. »

Marianne, souriant : « J’aimerais en discuter avec toi mais on n’a pas le temps. [Les larmes aux yeux] Alors, promets-moi que tu vas continuer à te battre. »

Robin, hochant la tête : « Je te le promets. »

Marianne, soulagée, fermant les yeux : « Donc où en étions-nous ? »

Robin : « Quoi ? »

Marianne : « La dernière fois qu’on devait mourir, on était en train de se marier. On peut continuer, s’il te plaît ? »

Robin : « Je me rappelle plus. »

Marianne, souriant : « C’est la dernière fois que je me marie avec toi si tu t’en souviens même pas. »

Le Roi : « Robin ? »

Robin lève les yeux vers le roi. Ce dernier lui remet une bague tandis que ses compagnons entourent les amoureux.

Robin, regardant Marianne : « Moi, Robin, je te prends Marianne pour ma femme et mon épouse, pour t’avoir et te garder, dès ce jour et pour toujours. Pour le meilleur et pour le pire. Dans la richesse comme dans la pauvreté. Dans la maladie comme dans la santé. Pour t’aimer et te chérir jusqu’à ce que la mort nous sépare. »

Marianne : « Moi, Marianne, je te prends Robin, merveilleux… merveilleux seigneur de Locksley pour mon mari et mon époux. Je promets de t’aimer et te chérir, sur la terre mais surtout dans le ciel, dès ce jour et pour toujours, jusqu’à ce que la mort nous sépare… Embrasse-moi. »

Robin se penche sur elle mais elle se dérobe.

Marianne : « Non !... D’abord, passe-moi l’anneau. Fais de moi une honnête femme, Robin. »

Robin lui passe la bague au doigt puis embrasse la main qu’il tient fermement dans la sienne.

Marianne : « Tu peux embrasser la mariée. »

Robin l’embrasse.

Marianne : « Je t’aime, mon époux. »

Robin : « Je t’aime aussi, ma femme. »

Marianne regarde Robin dans les yeux comme si elle voulait graver son visage dans sa mémoire. Pendant ce temps, sa main se dirige vers l’épée de Gisborne toujours enfoncée dans son ventre. Puis elle l’a prend à deux mains et la retire en hurlant.

Robin, la consolant : « Chuutt. »

Marianne, regardant de nouveau Robin : « ça va mieux. »

Elle lui sourit puis ferme définitivement les yeux… Marianne est morte.

Robin : « Marianne ?... »

Robin réalise qu’elle a quitté ce monde.

Robin : « Marianne ? »

Anéanti, Robin embrasse Marianne, entouré de toute la bande.

Quelques instants plus tard, Robin porte Marianne dans ses bras et marche dans le désert, le cœur en pièce et la tête pleine de souvenirs passés avec celle qui a été sa femme.

Dans une oasis, toute la bande est réunie, en présence du roi, autour d’une excavation dans le sable à côté d’une tombe fraîchement creusée, surmontée d’un bouclier de croisé, la tombe de Carter. Robin dépose le corps de Marianne sur le sol. Emue, Djaq s’accroche au bras de Will qui la prend dans ses bras. Robin embrasse Marianne pour la dernière fois.

 

***** Épilogue *****

 

DEMEURE DE BASSAM

C’est l’heure des adieux.

Djaq, prenant Much dans ses bras : « Fais attention à toi. »

Will prend Petit Jean dans ses bras et aperçoit Robin.

Will : « Robin ? »

Robin s’avance vers le couple.

Djaq : « Will et moi… »

Robin, hochant la tête : « Vous restez ? »

Djaq adresse quelques mots en arabe à Robin puis le prend dans ses bras. Robin se plante alors devant Will.

Robin, prenant Will dans ses bras : « Viens là, toi !... Prends soin d’elle. »

Will : « Merci. »

Will, habillé à la mode sarrasine, tient Djaq contre lui et tous les deux regardent partir leurs compagnons.

Will : « ROBIN ? »

Celui-ci se retourne. Will lui montre son insigne de hors-la-loi. Robin hoche la tête, sourit puis s’en va.

 

DESERT

Allan, Much, Petit Jean et Robin, escortés par le roi et sa garde, marchent dans le désert. Le roi s’arrête et la bande se retourne vers lui.

Le Roi : « Vous m’avez sauvé la vie… Maintenant, rentrez chez vous et faites votre deuil. »

Robin : « Votre Majesté ? Chaque homme a une raison de vivre qui lui appartient de suivre... Que la vôtre soit de rivaliser dans les bonnes œuvres. »

Much, acquiesçant : « Le Coran ! »

Le Roi : « Alors, rivaliser de bonnes œuvres en mon nom. C’est vous qui me représenterez en Angleterre. Vous êtes le Roi Richard. »

Robin : « Et vous ? »

Le Roi : « Nous ?... Eh bien, nous sommes Robin des bois ! »

Petit Jean : « Oui !... »

Toute la bande : « NOUS SOMMES ROBIN DES BOIS ! »

Robin, à ses compagnons : « Allez, en route les amis. »

Robin, regardant le roi : « On rentre chez nous. »

Much salue le roi puis emboîte le pas de Robin et des autres pendant que le roi fait faire demi-tour à son cheval. Le roi retourne à son campement tandis que les hors-la-loi marchent vers le soleil couchant, direction l’Angleterre !

 

***** Fin de l'épisode *****

***** FIN DE LA SAISON 2 *****

Ce script a été réalisé par Allthingsrobin sur le site Hood Winked.
This transcript was made by Allthingsrobin on Hood Winked.

 

THE PORT OF ACRE, THE HOLY LAND. NIGHT.

Two Saracens walk cautiously down the street, looking around, their hands on the hilts of their scimitars. Nasir knocks on a door.

 

ACRE. THE SHERIFF’S HOUSE. INTERIOR.

Gisborne waits, his back to the wall by the door. At the knock he turns, ready with his sword. The Sheriff, waiting on the other side of the door, holds out his ringed hand, then points to Gisborne. Gisborne opens the door a crack. Nasir shows his ring with the Sheriff ’s insigne.

NASIR : Sheriff ?

The Sheriff shows his ring, then steps backs and indicates to Gisborne to let them in.

SHERIFF, Chuckles, Whispers : Nasir... my dear boy. [Extends his arm, inviting them inside.]

Nasir and Karim step inside. The Sheriff stares at Karim as he enters and Karim curtly introduces himself to the Sheriff.

KARIM : Karim.

Gisborne closes the door. Both Saracens look around as they enter. The Sheriff looks over Karim.

SHERIFF : Very good. Oh, very good. [Circles behind Nasir, looking at Karim.]

NASIR : What is our plan ?

SHERIFF : You... are going to visit King Richard.

The Sheriff hands Nasir a flat object wrapped in cloth.

SHERIFF : You... are Saladin’s new messenger.

NASIR, Unwraps a flat round of marble : Salah ad-Din’s royal seal. [Sceptically] Where did you get this ?

SHERIFF, Glances at Karim : Saladin’s old messenger.

NASIR, Still sceptical : But there is also a password.

SHERIFF : Oh, yes, it was very difficult getting that. It was like pulling teeth. [Looks at Karim] It was... pulling teeth.

KARIM : When we get in... I kill him ?

SHERIFF : No-no-no. You won’t get to within a thousand yards of the King’s tent. [Looks at Nasir, Whispers] I want you to lure him out.

NASIR : How ?

SHERIFF : By telling him what he wants to hear. Peace.

Nadir smirks.

SHERIFF : Nothing... can stop us now.

 

THE COASTLINE NEAR ACRE.

The gang arrive in the Holy Land. They all have their weapons with them ; Robin’s scimitar hangs from his hip. Djaq, Robin and Much climb the bluff to the mainland. Djaq is delighted to see her homeland again, and wraps her headscarf around her shoulders, leaving her head bare. Will and Allan come up behind her ; Little John comes up behind Robin.

ROBIN : Right, lads... [climbs up between Much and Djaq and a step further]... work to do. Save Marian... save the King... and save England. [Steps forward.]

 

OPENING CREDITS

 

ACRE. SHERIFF’s HOUSE. CELLAR.

Marian, in a plain white dress, is sitting on a simple rope bed with her left wrist chained to a ring in the wall beside it. There is a small table by the stairs and a few scattered boxes and barrels as company. A small grated window is in the far wall. Gisborne comes downstairs with a bowl. Marian doesn’t look at him. He sets down the bowl on the table.

GISBORNE,Flatly : Food. You should eat. [Turns to leave.]

MARIAN, Stands :Guy, listen to me. Now that Robin is dead, you are the King’s last chance. If you save him from this plot, he will reward you with position and wealth. [They can hear the Sheriff talking upstairs] You’ll have everything you wanted.

GISBORNE, Whispers : And saving him from this plot, how would that work ?

MARIAN, Steps slowly to Gisborne, Whispers : Kill the Sheriff. The King will reward you. And... [glances away, deciding if she really wants to add this]... and I will reward you.

GISBORNE : How ?

MARIAN : If you save the King... I will willingly give you my hand.

Gisborne swallows, mulling it over.

 

MAIN ROOM.

Gisborne comes up the stairs with a candle as the Sheriff reassures Nasir.

SHERIFF : (He is a Black Knight. I will trust him with my life. Ah, here he is now.)

Gisborne sets the candle aside and enters the room. The Sheriff is lying on a sofa.

SHERIFF : Ahh, how’s our leper friend ?

GISBORNE, Looks up from his thoughts, Absently : Whingeing as usual.

 

THE EDGE OF ACRE.

The gang approach an abandoned, damaged, stucco building above the city. Much and Will enter first. Robin’s manner is one of forced inhibition, his voice flat, trying to remain in control of his emotions while memories of being here flood his mind.

MUCH : And what if the King’s moved on ? What if he isn’t in Acre ?

Much sits down on an alcove’s ledge. Will peeks into a room through a doorway next to him. Little John enters and heads for the right side of the room. Allan follows him in.

ROBIN : Well, then we find Djaq’s uncle’s friend. [Leans on the wall outside the door.]

WILL : Bassam.

Djaq passes Robin as Much takes off a boot.

DJAQ : I’ll go check upstairs, OK ?

ROBIN, Nods : All right.

Much takes off a boot and empties the sand from it as Djaq heads upstairs.

ALLAN : What’s Bassam do then ?

MUCH, Tapping his boot : The pigeon-handler. Remember Lardner ?

ALLAN : Oh, the bird the Sheriff got with his buzzard.

Robin looks soberly to his right at the city below as Much puts his boot back on.

MUCH : Well, that’s what you think.

LITTLE JOHN : Switched pigeons.

ALLAN : You’re joking ! [Little John laughs, Chuckles] Oh, nice one !

Allan slaps Little John’s back.

ALLAN : So you got a message to the King in the end, yeah ?

Robin looks at Allan.

MUCH : Yeah. Well, no thanks to you.

Robin goes inside, following Djaq up the stairs.

ALLAN, Exasperatedly : Oh, look, I’ve told you a thousand times. I’m sorry, [Much smirks] boys, all right ? I’m back now. I’m one of the lads. Let’s just—

MUCH, Interrupting, looking up and away from Allan : Now hands up, who hasn’t betrayed the group ?

Much raises his hand, as does Will. Robin, at the top of the stairs, turns around to face Much. Little John holds up a finger.

ALLAN, Unamused : Oh, this one again. How clever.

ROBIN, With little emotion : Just leave it, Much, eh ?

MUCH, Smiling : Sorry.

ROBIN : We just want to find the King.

Djaq comes over to Robin.

DJAQ, Adds earnestly : And Marian.

Little John peers around the corner up the stairs at Djaq and Robin.

ROBIN, Quietly : And Marian. [Looks at Djaq.]

DJAQ : Robin ?

Robin quickly sweeps his glance across them all before following.

 

A BALCONY OFF THE FIRST FLOOR.

DJAQ : I want to show you something.

Djaq steps out to the balcony, sighs and points down below. Robin follows and leans on the ledge beside her.

DJAQ : See those two guards there ?

ROBIN : Mm-hm.

DJAQ : Saracen soldiers. That means this town is back in the hands of my people. The town is under curfew and it will be dangerous. The bad news is... your king will not be here.

ROBIN : Right. [Thinks a moment] We find your friend, Bassam.

 

THE STREETS OF ACRE.

Two Saracen guards are walking and talking down a street. The usual domestic noises can be heard in the background. Djaq, her headscarf wrapped round her shoulders and her sword in hand, peeks round a corner after them, nods to the gang behind her, then creeps down an alleyway. Allan, Little John, Will, Robin and Much follow. They all have their hoods up, except Little John, and a cloth over their nose and mouth, except Allan. She stops and peeks round the next corner, then crosses the street and presses her back against the wall. She clicks her tongue to signal the rest. Allan runs across, followed closely by Will and Little John. She holds up her hand to Robin and Much as two horsemen turn the corner and walk slowly down the lane. The three all press their backs against the wall to avoid being seen as the horsemen pass, talking to each other. The others have continued ahead. Djaq watches them go and Much pulls down his mask.

MUCH : Can I ask you something ?

Robin turns his wide eyes to his companion.

MUCH : Being back here... in the Holy Land... do you feel funny ? [Robin is staring towards Djaq] ’Cause I feel funny. [Robin pulls down his mask] We’re the enemy again. If these people knew we were English...

Unbeknownst to them, they have stopped against the wall to the Sheriff ’s house. Marian’s window is at their feet.

 

THE SHERIFF’S HOUSE. CELLAR.

Marian is sitting glumly on the bed, her shoulders resting against the wall. She hears voices echoing outside, but can’t make out any words at first.

MUCH, Muffled : I’ve got a funny feeling... I just didn’t want to say anything.

ROBIN, Muffled : I’ve got things on my mind. Marian, Marian...

MUCH, More distinctly : If we don’t find Marian...

Marian perks up, thinking she heard her name, then it echoes in her head.

ROBIN, Muffled, echoing : Marian... Marian... Marian... Marian... Marian... Marian... We will get her back... Marian... Marian...

One of the last echoes of her name sounds vaguely like the Sheriff’s voice, and she exasperatedly shakes her head, tired of hearing the voices.

MUCH, Muffled : If we don’t get Marian back—

 

ON THE STREET.

MUCH : If we don’t get Marian back—

ROBIN, Interrupting : We will find Marian.

DJAQ, Calls softly from across the street : Robin !

 

CELLAR.

Marian hears Robin’s name clearly this time and runs to the window, but is stopped short by the chain. She tries to pull it loose as Robin and Much pass the window.

 

OUTSIDE ON THE STREET.

Robin and Much run across the street to Djaq.

 

CELLAR.

Marian steps up on a small barrel at the farthest reaches of her chain and cranes her neck up into the moonlight, but she sees and hears nothing now.

MARIAN, Sighs : Get a grip, Marian. [She steps down off the barrel and kicks it over] Robin’s dead.

She shuffles back to the bed and sits on it, too overwhelmed to cry.

 

ON THE STREET.

Robin and Much, their masks replaced, look for the others and hear angry voices speaking Arabic. Much sees them further down the street.

MUCH, Whispers : Saracens !

They both pull off their masks and push back their hoods. Saracen guards have found Little John, Will and Allan and have pushed them up against the walls, Little John opposite the other two, under a covered alley of sorts, and are searching them. Robin steps on Much’s laced hands and Much boosts him up onto the roof of the alleyway, with Little John watching silently. Robin walks noisily across the top and jumps down on the far side. Little John grabs his guard by the back of the shoulders. Will’s guard is still patting him down and Will uses the distraction to elbow him in the face. Little John holds the other from behind and Robin punches the guard in the stomach as Will and Allan grab their guard and slam him into the wall. Robin and Little John do the same as Much peers round the corner. Djaq has been spying around a far corner and comes running.

DJAQ : Three more this way !

The gang hide in the alcoves of the alley. Djaq, being chased by the trio of guards, runs in and hides as Allan and Robin get ready to intercept them. Allan presses himself behind a wall, but Robin steps out in plain sight, waiting for the first guard to throw a punch. Robin ducks, then grabs him round the neck and jerks him backwards as Allan takes out the third and Little John steps out from the opposite side and shoves the second man into the wall. Will comes out and kicks the first one that Robin is holding. Robin turns him around into the wall and kicks him as Much helps Allan with the third man. All three guards are dragged off the alley into the alcoves. Robin checks left, then right, laughing with delight.

ROBIN : Bassam’s house ?

DJAQ : This way.

Djaq runs off to her right and Little John follows. Robin motions all of them to pass him.

ROBIN : Go, go, go !

Much tosses him his bow.

 

ACRE. BASSAM’S HOUSE. INTERIOR.

Djaq enters, pulling her headscarf over her head, followed by Allan, Little John, Will, Much and Robin, all looking around in wonder. Cooing is heard in the background. Scattered in the walls are several niches, where pigeons sit behind wire doors. They can also hear a fountain.

MUCH : These are Bassam’s birds.

DJAQ : It’s as beautiful as I remember it.

Konnie, Bassam’s maid, leads her master towards his visitors.

BASSAM : Safiya ?

DJAQ, Turns around.

Bassam [speaks Arabic].

They greet each other in Arabic and with a hug. Will is smiling broadly.

BASSAM : You’re still alive !

DJAQ : So are you !

BASSAM : Me ? I’m always alive. My body might fall to bits, but I’ll still have to tend to these birds.

DJAQ : But you love them.

BASSAM, Puts his arm around Djaq : I love you.

Bassam and Djaq walk off together.

 

Will puts a pigeon back into its niche and bends the wire door back into place. He kneels down to look, then sees Djaq, her scarf off her head, watching him and smiles. Bassam watches Djaq talking to Will as she leads him to the low table where the others are gathered to eat. Will is listening intently.

DJAQ : When I was a little girl, I loved these birds. I thought that when I grew up I would live here and train them. The closest I’d ever get to flight. [Turns to Will] Do you understand ?

WILL : Yeah. [Smiles at Djaq] Yeah, I do, actually.

Djaq smiles. At the table, Bassam and the group are seated on large cushions around the low, round table. Robin and Much sit opposite Bassam.

BASSAM : Bismallah. [Reaches for bread.]

ROBIN : Bismallah.

MUCH : Bismallah.

Much starts eating, but Robin speaks in Arabic to Bassam.

BASSAM, Impressed : He speaks our language.

ROBIN, Chuckles as he lays his arms on the table, Amicably : Well, you speak mine. Seems only fair.

Bassam and Much each put a bite into their mouths.

ROBIN, Solemnly : I need to find our king.

BASSAM : Why should I help you ?

ROBIN : Because his life is in danger.

Konnie pours water for Much. Robin looks down as Bassam speaks.

BASSAM : You want to save him so that he can continue waging war against our people ?

ROBIN, Raises his eyes : No. I want to take him home and make peace [Bassam looks sceptical] so he can save his own people from some very unpleasant men.

DJAQ : Robin is a man of peace. Trust him.

Bassam looks around at all their faces. Robin raises his head fully.

ROBIN, Sincerely : Please.

BASSAM, Thinks a moment and relents : His camp is to the north. I’ll show you... in the morning.

ROBIN, Nods : Thank you.

Much continues eating. Konnie looks at them all with wide and calculating eyes.

 

ACRE. SHERIFF’S HOUSE. EXTERIOR. NIGHT.

Konnie sneaks through the streets and knocks at the Sheriff’s door.

 

CELLAR.

Marian, at the end of her chain, tries to look out the window to see who it is.

 

MAIN ROOM.

Nasir opens the door. Konnie speaks to him in Arabic, which translates at least partly to “Visitors at the old man’s house.” She dashes inside. Nasir checks the street before closing the door.

 

CELLAR.

Marian stands on the bed to try to listen at the ceiling, but the voices are too muffled to understand much.

NASIR, Muffled : Yes, of course she can be trusted. If she says they are there then they are there. I have thousands of spies everywhere.

 

MAIN ROOM.

The Sheriff remains calm upon hearing the news, unlike Gisborne.

GISBORNE : Robin Hood ? Not possible.

NASIR : Here in Acre, with his men, looking for the King.

SHERIFF, Shakes his finger, unconcerned : Not a problem.

GISBORNE : How so ?

SHERIFF, Whispers : They’re still looking for him, so they haven’t found him yet. Hm ? We are going to add a little something extra... to Saladin’s message to the King. We are going to get King Richard... to kill Robin Hood.

Gisborne stares at him. The Sheriff feigns fright and horror and bites his finger.

 

NORTH OF ACRE. THE CRUSADER’S FRONTIER. THE NEXT MORNING.

Nasir races a white horse across the sand. He stops as a party of six Crusaders walk their horses over a dune. The Crusaders stop, but one continues walking his horse forward and stops in front of the lone rider.

NASIR : I am the envoy of His Royal Highness, Prince Salah ad-Din, rightful ruler of these lands...

The Crusader removes his helmet and pushes back his hood of mail, revealing himself as Carter.

NASIR : ... master of the Ayyubid dynasty.

CARTER, Sarcastically : Yeah ? And I’m the King of England.

The men behind him laugh. Nasir hands Carter the wrapped seal. Carter takes it and unwraps it to reveal Saladin’s seal of the eagle. He turns his horse around. Nasir briefly closes his eyes in relief as Carter goes back to his party and stops his horse next to the King, dressed the same as the others, without any identifying marks.

KING RICHARD : Thank you, Carter.

Nasir waits patiently. The King inspects the seal, then looks at Nasir.

 

NORTH OF ACRE. THE KING’S CAMP.

Nasir is shoved into a tent against the centre support poles and patted down by a Crusader. Finding him clean, the Crusader pushes Nasir out to the King and Carter.

CRUSADER : Take him to the King’s tent.

James, a Crusader with silver hair, watches, trying not to look too interested. Nasir follows King Richard into his tent.

 

THE KING’S TENT.

Once inside, the King takes off his helmet and sets it inside a large trunk.

NASIR : Where is your king ?

KING RICHARD : I rule from the front line. [Pushes back his hood of mail and turns around to face Nasir] That’s why your prince will never defeat me. [Walks over to a washbowl] I admire... Aristotle. [Splashes water onto his face.]

NASIR, With a slight bit of contempt : I prefer Plato.

The King, surprised at the correct response from Nasir, lifts up his head from the bowl as Carter enters the tent.

KING RICHARD : You have the password. Speak. [Puts on his crown.]

NASIR : My prince has considered your calls for peace.

KING RICHARD : Oh ?

NASIR : He promises nothing... but he is prepared to talk.

The King’s eyes flicker to Carter.

NASIR : My prince agrees to meet you, man to man... alone in the desert.

KING RICHARD, Steps towards Nasir : Where ?

NASIR : Outside Imuiz, the town ruined by your Crusaders.

KING RICHARD, Stands in front of Nasir : When ?

NASIR : Today. Noon.

King Richard considers this.

CARTER : Your Majesty, is this wise ?

The King thinks a moment, turning his back to Nasir.

NASIR : My prince knew it. You do not want peace. [Turns and leaves.]

The King ponders a moment.

KING RICHARD : Wait. [Nasir turns around] I’ll be there.

The King thinks another moment, then slowly turns around, thinking more. Carter’s face falls.

NASIR : My prince offers you a gift... as a sign of his goodwill.

KING RICHARD : What gift ?

NASIR : The gift of life. [Looks at Carter, indicating silently that he wants him dismissed.]

KING RICHARD to Carter : Leave us.

Carter reluctantly obeys. The King takes a couple steps forward.

NASIR, Steps to face the King : There are... men... in your country who would want to kill you.

KING RICHARD : Tell him thank you, but I already know about the Black Knights.

NASIR : They know you know.

KING RICHARD : And I will deal with them when I return.

NASIR : That is why they have recruited your most loyal servant to come here.

KING RICHARD : Who ?

NASIR : He is a man that you would trust with your life. And he travels with a Saracen woman. He will offer to protect you. And then... when your guard is down... he will slit your throat.

They stare at each other a moment, then Nasir turns and leaves. The King ponders the information as Carter comes back inside.

CARTER : This meeting. I’ll come with you.

KING RICHARD : No.

CARTER : Your Majesty, to meet Saladin alone, unprotected...

KING RICHARD : Sometimes peace requires more bravery than war.

The King looks at Carter, having made up his mind, but still uncertain about it.

 

ACRE. THE SHERIFF’S HOUSE. CELLAR.

MARIAN : Have you thought about what I said ?

Gisborne turns his back on her. Marian stands.

MARIAN : You are a decent man, Guy. You’re not a killer. Turn against the Sheriff.

GISBORNE, Turns his head around and puts a finger to his lips : Shh.

MARIAN, Whispers : This is your chance... your last chance to be a good man.

Gisborne turns around and goes upstairs without saying a word.

 

MAIN ROOM.

The Sheriff is standing in front of a table with a long dagger in his hand, the blade flat against his chest. Gisborne comes to the doorway.

SHERIFF : Good chat with Marian ?

Gisborne steps slowly and silently forward.

SHERIFF : Anything you want to tell me ?

GISBORNE, Quietly : No.

Gisborne puts his hand on the hilt of his sword and stops.

GISBORNE : She wants me to kill you.

SHERIFF : And are you going to ?

Gisborne thinks a long moment, then drops his hand from the hilt.

GISBORNE, Quietly : No.

SHERIFF : What was her suggestion ?

GISBORNE : Oh, I would kill you... she would vouch for me. The King would reward me. I would still win power and I would also win...

The Sheriff quickly sets the dagger on the table, keeping it out of Gisborne’s sight as he turns around.

SHERIFF : ... Marian. [Sits on the stool] But you chose me.

GISBORNE : My lord, I’ve demonstrated my loyalty. Now I’d like your blessing.

SHERIFF : For what ?

GISBORNE : I will still have Marian. When we return to England I will take her by force.

SHERIFF : Mm. Dear boy... I’ll sing at your wedding !

The Sheriff turns around to the table and the dagger rattles.

 

NORTH OF ACRE. ON A RIDGE OVERLOOKING THE KING’S CAMP.

Bassam, walking with Robin, leads the gang to the edge of a valley.

BASSAM : There... your king’s camp.

Will and Djaq stand next to Bassam to look. Much hurries to Robin’s side.

ROBIN : Shokran, Bassam.

Robin shakes Bassam’s hand and nods. Bassam turns to Djaq.

BASSAM : Does he understand flight, the pale one ?

DJAQ, Facetiously : Who ?

Bassam chuckles.

DJAQ, Smiles : Yes. I think he does.

BASSAM : You have my blessing.

Djaq smiles and hugs Bassam as the others walk down towards the camp.

 

NORTH OF ACRE. THE KING’S CAMP.

The gang follow a mounted squad into the camp. A sentry is standing by the entrance.

ROBIN to the sentry : My name is Robin of Locksley, and these are my friends, the King’s loyal subjects.

MUCH : More than that, my master and I served in his private guard.

ROBIN : We have urgent business with the King.

The sentry hastily steps aside to let them pass.

MUCH, Adds : Saving his life, actually.

The gang start walking into the camp. Much turns to Little John behind him.

MUCH : John, look ! The King’s tent ! [Proudly] Ut prosim ! Our motto. Latin.

LITTLE JOHN : What’s it mean ?

Much looks back and shakes his head, still smiling proudly.

MUCH to Robin : That was us. Good days. [Robin looks around the camp] Well, not good. [Robin smiles] Death... destruction, all that. But... you know. Ut prosim, lads.

Carter runs down the hill into camp towards Robin.

CARTER : Robin !

ROBIN : Carter !

Robin runs to embrace Carter.

ROBIN : I thought you’d given up fighting.

Carter goes to shake hands with Much.

CARTER : I’m still fighting, but for peace. [Goes back to Robin and walks him to the King’s tent] Looks like we’re finally making progress.

Much turns to Little John and Allan behind him.

 

King Richard steps out of his tent as Robin, Carter and Much step out from between adjacent tents.

KING RICHARD : Robin of Locksley.

Robin sinks to one knee, his head bowed.

ROBIN : Your Majesty.

Much also goes down on one knee, head bowed.

KING RICHARD : Ah. [Robin raises his head] I should bow before you, friend. [Robin smiles] Come. Turns into his tent.

Robin, Carter and Much follow the King inside.

 

THE KING’S TENT.

The King faces Robin and folds his arms.

KING RICHARD : Robin.

ROBIN, With concern : Your Majesty...

Robin sets his bow point on the ground and rests his hands on the other end.

ROBIN : ... I bring grave news. You received my messages, I trust ?

KING RICHARD : I did.

ROBIN : Then you will know the Sheriff of Nottingham and the Black Knights are plotting against you. They are planning to take over England.

James faces Robin a few paces from the King.

KING RICHARD, Glances at James : That’s what you said and I believed you.

ROBIN : But now the Sheriff is coming here to find you and kill you.

KING RICHARD, Sceptically : Really.

ROBIN : You have to let me protect you.

KING RICHARD, A bit offended : I must allow you to protect me ?

ROBIN : Yes.

King Richard catches movement outside the tent, looks out into camp behind Robin and sees Djaq and Will stepping out from between tents and heading for them. Robin waits, puzzled by the delay.

KING RICHARD, Disappointed : Oh, Robin. Of all people, you.

ROBIN, Quietly, perplexed : Your Majesty ?

Little John and Allan enter and stand behind Robin.

KING RICHARD : Of all the men who have served me, you were the one I loved most.

ROBIN : And I have cherished that.

KING RICHARD : When I sent you home to England, I thought I was sending a piece of me, I thought that you would represent me there.

ROBIN : In a small way, I think I have.

KING RICHARD : Robin, stop it. I know the truth !

ROBIN : What truth ? Your Majesty, you are in danger !

KING RICHARD, Turns away : Why ? Have I not done right by you ?

ROBIN : Yes, you have ! And I’ve come here to save you.

KING RICHARD : Still you deny it.

Robin shifts his feet, holding in his frustrations.

KING RICHARD : You have come here to murder your King !

Robin hangs his head. Carter takes a step forward.

CARTER : Your Majesty, no. I can vouch for Robin. When I was in England—

KING RICHARD to Carter, interrupting : Quiet. [to Robin] You are a renowned marksman with the bow, are you not ?

ROBIN, Looks up slightly, Quietly : I am.

KING RICHARD, Steps forward to face Robin : Then you could have killed [Robin shifts, wanting to protest, but he remains calm] my enemies a thousand times over. You expect me to believe you would travel to the Holy Land to protect me, instead of simply aiming an arrow in Nottingham ?

MUCH, Steps forward : Your Majesty, we couldn’t just shoot the Sheriff. We can explain—

JAMES, Interrupting : Silence before the King !

James slaps Much.

KING RICHARD to James : Assemble the men... execute them.

Robin glances at James and the King leaves.

 

ACRE. THE SHERIFF’S HOUSE. EXTERIOR.

Gisborne, Nasir and Karim are waiting outside. The Sheriff steps out, arms outstretched.

SHERIFF : Happiness ?

NASIR : Happiness.

SHERIFF, Smiles : He’ll, er... attend the meeting ?

NASIR, Nodding : Mm-hm.

SHERIFF : And, erm... “Watch out, watch out ! There’s a Hood about ?”

Nasir gives the Sheriff an evil grin.

SHERIFF : Ooh... come to daddy, eh ?

The Sheriff hugs Nasir, then looks and points at Karim.

SHERIFF : So, Karim, dear boy, you know what to do. [Turns to go into the house.]

KARIM : What if King Richard knows what Prince Salah ad-Din looks like ?

SHERIFF, Stops and turns around : Well, no matter. You’re not stopping for a chat, are you, huh ? [Chuckles.]

The Sheriff motions with two fingers for them to go. Nasir nods. Gisborne heads for the door. The Sheriff starts to go in again, but stops.

SHERIFF : Er, Gisborne, something I need to do. Go with them.

Gisborne unwillingly turns on his heel and follows Nasir. The Sheriff watches him go, then with a sly look, goes inside.

 

NORTH OF ACRE. THE KING’S CAMP.

Robin, Much and Will stand before the steps up to the King’s tent with their hands tied behind their backs. Little John, Djaq and Allan stand behind them, also with hands tied. Robin again is the face of calm amid the others’ surprise and outrage.

MUCH : Mercy, Your Majesty ! Ut prosim !

ROBIN : Your Majesty, these people are innocent. If you must take a life, take mine. Spare them.

KING RICHARD : At last. That’s the Robin I remember. Considering others.

DJAQ : He is still the Robin you remember.

MUCH : He saved your life ! Don’t you remember that ?

The King’s face falls. He steps down to face Robin eye to eye.

KING RICHARD, Quietly : I cannot grant your wish. You must all be punished. But you once saved my life and no, I’ve not forgotten that. So I’ll not take yours. [Announces, looking at each outlaw in turn] I’ll let the desert decide.

Robin glances at the King, who then returns to his tent.

MUCH : The desert ? [Much and Robin glance at each other] Well, what does that mean ?

Robin hangs his head, knowing exactly what it means.

MUCH to the King : Decide what ?

 

NORTH OF ACRE. THE DESERT.

Robin is standing between two wooden posts with a hand tied to each one. He is between Will and Allan, who are likewise tied to posts. Behind them are Djaq, Much and Little John, doomed to the same fate. The King faces Robin.

WILL : This is the same as execution.

KING RICHARD : Yes. But if God wills it, there is always a chance. [Robin scoffs] I’ll not remember you this way, Robin. I’ll remember you as the hero who once saved my life.

ROBIN : And I’ll remember you as the king who spent too long at war. It’s clouded your judgement. You’ve forgotten your people back home.

KING RICHARD, Nods slightly : You’re right. It is time to stop this fighting. I’m meeting Saladin today. I will make peace with him.

The soldiers go back to their horses after securing all the knots. James checks Will’s bonds.

KING RICHARD : And then I will go home to England.

ROBIN : Good. At least my friends and I will have achieved something.

KING RICHARD : Goodbye. [Turns to the horses.]

Robin and Much look at Carter, who is standing away from the others and staring miserably at the outlaws. He reluctantly follows the King.

 

ACRE. THE SHERIFF’S HOUSE. CELLAR.

Marian hears someone come downstairs and turns around, hoping to see Gisborne, but it’s the Sheriff with a half-eaten chicken leg in his hand.

SHERIFF : Good chicken. [Marian turns his back on him] I owe you a debt of gratitude, young lady.

The Sheriff tosses the drumstick at Marian and hits her in the buttocks. Marian turns around and glares at him.

SHERIFF, Chuckles : Thanks to you, I know that Guy is loyal.

The Sheriff rests his foot on the end of the bed.

SHERIFF : Because... if you can’t turn him with your pretty little head, then nobody can.

MARIAN : Your heart... must be the coldest place on earth.

SHERIFF : Are you a little disappointed that he told me about your offer ?

Marian slowly sinks to sit on the floor, disconcerted with the revelation.

SHERIFF : I’m surprised it took you so long, to be quite honest with you. [Picks at his teeth] I mean, I was really getting rather bored.

MARIAN : And now I’ve served my purpose.

SHERIFF, Roars : You tried to kill me ! Do you think I’m going to let that pass ?! [Brightly] Robin Hood did not die in Nottingham. [Marian frowns] Did you know this ? Huh ? Well then... just as a treat, you can die together. [Chuckles] This is good. [Leaves.]

Marian’s mind is racing with the prospect of seeing Robin again, and perhaps even a rescue.

 

NORTH OF ACRE. THE DESERT.

The gang are suffering in the heat and bright sunshine.

WILL : How long ?

DJAQ : In this heat, without water... [Shakes her head and scoffs.]

WILL : I’m sorry, my love. I should have made you stay with Bassam.

DJAQ : I would never leave you, Will Scarlett.

MUCH : If we can just get through to nightfall, then you know.

LITTLE JOHN : Then what ?

MUCH : Then... it’ll be cooler.

ALLAN : Cooler ? It’ll be freezing.

MUCH : I know. But it won’t be hot. This heat...

DJAQ : Much, we do not have till nightfall.

Much and Little John look over at Djaq.

 

The gang can barely keep their heads up and themselves awake as they slowly succumb to heatstroke.

MUCH : You know I love you all. John, Djaq, Will... even you Allan. Robin.

Robin, his head listing, is squinting at the horizon. Much’s words tune out to only a faint echo in his head.

MUCH, Echoing : Master... when I was serving the King I was serving you.

As Much continues, Robin sees a glimmering apparition of a woman, her head wrapped in a white headscarf, rising above a dune.

MUCH, Echoing : When I think of England, I think of you.

Robin lifts his head and tries to focus on the woman, who is riding a brown horse and coming towards him.

ROBIN, Faintly : Marian ? [Blinks, trying to clear his vision] Marian !

MUCH, Faintly, looking at the horizon : See something. I can really see something... coming.

The others perk up and try to call out despite their dry throats.

ALLAN : He’s right.

DJAQ : Over here !

WILL/MUCH/ALLAN : Help ! Help !

MUCH : She’s seen us !

DJAQ : God is smiling on us !

WILL, Tries to look back at Djaq : Or Allah !

MUCH : Whichever god it is, I love him.

Djaq squeals out a chuckle, but Allan is staring at two horsemen several paces behind woman, one of whom is riding a white stallion.

ALLAN : It’s the Sheriff.

MUCH, Face falls : There is no God.

The horses approach, the Sheriff and James flanking Marian, whose hands are tied to her saddle. They stop in front of the gang. The Sheriff and James dismount.

SHERIFF : See, that’s the, er... that’s the trouble with foreign travel. Hm ?

James unties Marian from the horse.

SHERIFF : You run into all the same people that you see at home.

The Sheriff faces Robin and laughs, his black tooth looking like a gap in his row of white teeth.

SHERIFF, Pointing vaguely in Marian’s direction : Your leper friend.

Marian dismounts and James grabs her arm and twists it behind her back. Robin glares at the Sheriff from under his brows.

SHERIFF : I understand you’ve met my colleague, James.

JAMES, Raises his left hand : We meet again. [He turns his hand palm in to reveal the Sheriff’s ring on his index finger] Ha-ha.

MUCH : You let the Black Knights buy you.

SHERIFF, Pointing at Much : Pennies from the poor put to good use. James !

James pushes Marian around the poles to Robin’s back.

MUCH : You’re revolting !

MARIAN to James : Get off me !

SHERIFF : A revolt is when the people rise up against their leader. [James ties up Marian back to back with Robin] No, I am not revolting. I am... coup-ing. [Chuckles] Plotting a sudden and decisive change of leader. [Takes off a glove.]

ROBIN : What about murder ?

SHERIFF : Oh, well, you see, if the [walking past Robin to Allan] King will wander out into the desert alone, unarmed, ready to meet his enemy, then...

MUCH : The King wants peace. You’re killing a man who’s trying to make peace.

SHERIFF : Yyyyyes. Life’s usually so much fairer.

ROBIN : Just let Marian go. She’s got nothing to do with this.

SHERIFF : She has everything to do with this ! Hm ?! [Looks at Allan and takes off his other glove] All along, we thought... we had a spy in [suddenly slaps Allan with his gloves] your camp. But you had one in ours. [Walks back to Robin.]

ROBIN, Quietly : You see, there will always be people that work for me. [Leans into the Sheriff’s face, Quietly] Because I fight for justice.

SHERIFF : Oh, blah-di-blah-di-blah. But this... [The Sheriff reaches under Robin’s arm and grabs Marian’s chin] ... this one is a special one, hm ? Huh ? You were still hoping, weren’t you, eh ? That after all this, hm ? You’d end up as man and wife back home in sunny Sherwood. Ahhhhh... So... now you have your bride.

The Sheriff roughly pushes Marian’s head and turns away, chuckling.

SHERIFF : I’d love to stay...[looks at the sky]... but I don’t tan well. [Smiles] Do excuse us... we have a king to kill. Come along, James.

Marian leans her head back on Robin’s shoulders. The Sheriff and James gallop off. Marian shakes her head miserably.

ROBIN : I’m sorry.

MARIAN : I’m sorry, too.

ROBIN : We fought and we lost.

MARIAN : Well, at least we will have died trying.

LITTLE JOHN, Sighs : I want to die in England. Sherwood.

MUCH : Come on, John. “Today’s a good day to die.” You’re always saying it.

LITTLE JOHN : Today is not a good day to die ! I want to die in the arms... of my wife... and with my son... John... by my side.

ROBIN : Hey, John, you’re dying for England, even if you’re not there.

ALLAN : I’m not being funny... it’s the King of England who put us here in the first place.

ROBIN : The Sheriff spun him a story ! The moment we arrived here we were marked men. It’s not the King’s fault.

Allan glares at Robin. Marian looks down the row of outlaws in front of her, marshalling her courage.

MARIAN : Well, say the words then, handsome.

ROBIN : What words ?

MARIAN : “I, Robin, take you, Marian...”

ROBIN : Now ?

MARIAN : Now is a good time, I think. [Smiles at the gang in front of her] We are in the company of the best witnesses England has to offer.

Much nods. Marian chuckles slightly.

ROBIN : I, Robin...

Marian tries to look back at him, half-surprised he’s overcome his past reluctance.

ROBIN, sighs : ... take you, Marian, to be my lawful wedded wife. [Marian smiles] To have and to hold... for better or for worse... for richer... or for poorer...

Much starts sobbing. Robin bites his lip, trying not to cry himself.

MARIAN, Prompting : In sickness...

ROBIN : In sickness or in health... [sighs deeply]... to love and to cherish... till death do us part.

MARIAN, Smiles proudly : I, Marian... take you, Robin of Locksley... master of the bow, [smiles as a familiar face appears in her view, but without breaking her rhythm] champion of the poor and lord of my heart, to be my lawful wedded husband.

Robin tries not to cry, even as Much can’t control his emotions.

MARIAN : I promise to love and to cherish you, for better or for worse, from this day forward... as long as we both shall live.

Much sobs. Marian chuckles, smiling brightly.

MARIAN : Much... don’t cry.

MUCH, Shakes his head. Barely audible : I’m not.

CARTER : He’s not crying.

Carter has come up behind them with four horses. All turn to look at him, walking towards them with several water flasks hanging from his hand.

CARTER : He’s laughing on the wrong side of his face.

ROBIN/MUCH : Carter !

The gang laugh in relief as Carter pulls out his knife.

ROBIN : I thought you’d left us !

CARTER, Cutting at Little John’s ropes : Sorry. Out here you can lose your head.

Carter hands the knife to Little John and walks round to Robin.

MUCH : I thought I didn’t like you.

CARTER : I know.

Little John cuts Much free and Carter saws at Robin and Marian’s ropes.

MUCH : Well, I do now.

Much immediately falls to the ground after losing the tension of the other rope. Robin turns around to hug Marian.

ROBIN : Thank God I’ve found you.

CARTER : We have horses and we have weapons.

Robin releases Marian and turns to Carter.

ROBIN : And we have a king to rescue. [Claps Carter’s arm and heads for the horses.]

MUCH to Carter : Come on. We are Robin Hood.

CARTER : What ?

Much takes a drink as Marian uncorks a flask and does the same. Djaq has her arm round Will’s waist as they join the gang.

WILL : We’ll explain later.

LITTLE JOHN : No. Everybody say it. [Points at Carter] We... are Robin Hood. [Glances back to the gang] Say it !

The gang shout it proudly. Carter and Marian mutter it uncertainly.

ROBIN/LITTLE JOHN/MUCH/ WILL/ALLAN/DJAQ/CARTER/MARIAN : We are Robin Hood !

 

BETWEEN THE KING’S CAMP AND IMUIZ.

King Richard is on his horse, wearing a crimson cloak trimmed with gold, on his way to meet with Saladin when Carter, Robin, and the gang run out from behind the brush into his path. The King stops and stares at them incredulously.

MUCH : The desert decided.

 

OUTSIDE IMUIZ. BETWEEN DUNES IN THE DESERT.

Gisborne and Nasir, lying on their stomachs at the edge of a dune, watch Karim ride his horse towards the meeting place : a low, flat expanse of sand. The Sheriff joins them. James stands behind them with the horses.

GISBORNE : Where have you been ? You nearly missed the show.

SHERIFF : Oh, er... Delhi belly.

GISBORNE, With suspicion : Where’s Marian ?

SHERIFF : She’s er... tied up.

Gisborne turns his gaze back to Karim, unsatisfied with the Sheriff ’s answer.

SHERIFF : This is good. This is very good.

Karim races his horse towards the lone red-cloaked figure standing at the end of the hollow near his horse. Karim stops his horse with a rear. Robin peers out from under the hood of the cloak and steps towards his visitor as Karim dismounts. They slowly approach each other, then Karim pulls off his dust mask and reaches for his scimitar.

KARIM : I am not really Salah ad-Din !

Robin throws off the cloak.

ROBIN : I am not really King Richard. [Draws his scimitar.]

SHERIFF : It’s Robin Hood !

KARIM : You should be dead !

ROBIN : Many times over, my friend. Many times.

Karim strikes first. Robin blocks and Karim charges, but Robin ducks under his arm, turning to face him again. On the dune behind Robin’s horse, Marian, King Richard, Much, Little John, Djaq and Carter are on their stomachs watching, too. Robin jumps back as he blocks Karim’s swinging sword.

MUCH to the King : Now do you believe us ?

KING RICHARD : I’ve betrayed your loyalty.

The King watches Robin spin away from Karim and parry a blow. The King looks at Marian, who only has worried eyes for Robin below.

KING RICHARD : How can I repay you ?

Robin is blocked. Karim grabs his sword arm, turning Robin to face him, and swings overhand at him.

MUCH : Actually... [King Richard turns a surprised face to him] ... I know this is not the time, Your Majesty,

As Much speaks, Robin has dropped to his back to avoid Karim’s scimitar. He reaches up with his left hand up to grab Karim’s sword arm and pulls him down, rolling Karim over him.

MUCH : (but there is a place in Nottingham called) Bonchurch I’ve had my eye on—

LITTLE JOHN, Barks in admonishment : Much !

MUCH : Sorry. Forget about it.

Karim brings his scimitar down from over his head. Robin blocks it, holding his free hand against the end of his blade. Karim jabs out with his fist, but Robin ducks under Karim’s sword arm, then parries. Robin jumps back as Karim swings. Karim tries an overhead blow again and Robin blocks with both hands, but Karim kicks him in the stomach, knocking him onto his back.

MARIAN : He needs us.

Marian pushes herself up. The gang, the King and Carter quickly get up and run to their horses as Robin scrambles backwards away from his foe. Karim steps forward, reaching behind him and keeping the point of his scimitar level. At the sound of horses neighing, Robin turns over to look behind him. The Crusaders’ horses are running down the dune towards him with King Richard in the lead, followed by Marian, Carter and Much. Allan, Will, Little John and Djaq are running down on foot. Karim looks up and sees them, too. The Sheriff quickly gets to his feet. Gisborne recognises one of the King’s riders.

GISBORNE, Pounding the sand in anger : Marian !

Gisborne and Nasir get to their horses. Karim grimaces in frustration and retreats to his horse as Robin deftly rises and turns to his horse. Karim mounts and starts his horse running across the sand. Robin mounts as the King approaches him.

KING RICHARD : Robin, forgive me.

ROBIN, Looking at Karim : I already have. [Calls behind him] Let’s finish this now ! After them !

Karim rides up the hill in front of James, Nasir, the Sheriff and Gisborne waiting on their horses. The King starts his horse and the Sheriff’s company gallop off after Karim. King Richard, Robin, Marian, Much and Carter chase after them on horseback towards the ruined city of Imuiz.

 

IMUIZ. THE ENTRANCE SQUARE.

The Sheriff, Nasir, Karim, Gisborne and James gallop through a fallen archway into the deserted town. Broken carts and wagons litter the entrance square and a half ring of sandbags marks the last defence of the former village. The Sheriff stops on the far side. He points to Nasir and Karim riding by.

SHERIFF : It’s not too late ! We can still get the King ! You two, over there ! Gisborne, with me !

Nasir dismounts with his crossbow and hides behind an overturned wagon. The Sheriff, James and Gisborne gallop off down a street. Nasir turns his crossbow to King Richard as he and Carter follow the Sheriff down the street. Much rides in next. Nasir shoots at Much as he circles around the sandbags. The arrow hits the horse’s chest and Much goes down with the horse, scrambling back to avoid getting his legs caught under the falling animal and pressing himself against the protection of the sandbags. Robin and Marian follow him in, quickly dismount and fall against the sandbags next to Much.

ROBIN to Much : This is a trap. [Glances at Marian behind him, to Much] Are you all right ?

MUCH, Bewildered : Yeah !

Nasir runs away. Robin glances back at Marian again.

ROBIN to Much : Where’s the King ?!

MUCH : He went after the Sheriff.

Robin glances back at Marian, and as soon as he turns back to Much, she gets up.

ROBIN to Much : We need to get out of here. Now !

Robin glances back and sees Marian is gone. Much draws his sword, peeks over the sandbags and gets up. Robin runs down a street and under a first floor window where Nasir waits above, his crossbow reloaded. Nasir turns to shadow him.

 

ANOTHER PART OF TOWN.

The Sheriff and Gisborne, each with a Saracen bow, have their backs to a wall. Gisborne keeps an eye out for their enemies.

SHERIFF : Keep them pinned down. I’ll go round the back.

Gisborne draws and shoots as Carter pokes his head around a pillar. Carter ducks back to avoid the arrow. He turns to the King behind him, still on his horse.

CARTER : Quick, you must get out of here. Leave them to me.

Carter nods and charges round the corner. The King continues down the street. Gisborne runs away as Carter stops to look around.

 

THE ENTRANCE SQUARE.

Allan, Will, Djaq and Little John arrive in the town on foot and look around.

LITTLE JOHN : It’s not right. Split up !

Each one takes a different street.

 

ANOTHER PART OF TOWN.

Robin turns a corner, stops and looks around at the rooftops. He gets a running start and vaults himself up onto a low roof. He climbs up another level, crosses to its other side with an arrow nocked and sees King Richard riding down the street with his sword in hand. The King looks up at him and suddenly stops. Robin sees the way is clear for the King and jerks his head to the side, indicating the King should move on, but he doesn’t.

ROBIN, Quietly : Come on.

The King has seen Karim with his scimitar behind Robin. He turns his horse aside and throws his sword up. Robin twists aside to avoid it and sees the sword hit Karim squarely in the chest. Robin turns back to King Richard, who throws his fist into the air. Robin nods his thanks and the King canters off. Nasir comes out of a door just after the King leaves. Robin sees him, jumps across to another roof and aims. Nasir sees him, but it is too late. Robin shoots and hits him in the chest. James jumps down from an adjacent roof, charging at Robin. He hops up onto Robin’s level and punches him in the jaw.

 

ANOTHER PART OF TOWN.

The Sheriff steps out behind King Richard cantering down the street and aims his bow.

SHERIFF : Long live the King ! [Quietly] No.

The Sheriff shoots and hits the King in his left shoulder. Gisborne and Marian, on different streets, both hear the King yell out in pain. The Sheriff starts to follow, but sees Carter coming round a corner. He abruptly changes directions and hides behind a wall. Carter comes running, spinning his sword, but doesn’t know where the Sheriff is. As he runs past the wall, the Sheriff plunges his dagger into Carter’s stomach, then lets him fall to the ground.

SHERIFF : Bye-bye, Blondie.

 

UP ON THE ROOF.

James has both his hands round Robin’s neck. Robin tries to push him off, but can’t. James looks up as Much steps up behind Robin’s head, his sword ready.

MUCH : We meet again.

Much, both hands on the hilt, slices James’s head off.

 

THE MAIN SQUARE WITH A FOUNTAIN.

King Richard’s horse walks into the square. The King’s head falls limply forward and he slides off near the fountain, grasping at his shoulder as Gisborne appears at the edge of the square beyond the King’s feet. Marian, running towards the previous scream of the King, comes out between buildings opposite him and sees him.

MARIAN : Guy !

Gisborne draws his sword. Marian races across the square to confront him. The King watches her pass him, unable yet to move.

MARIAN : Stop ! [Holds her hands up and comes to a halt facing Gisborne] It’s over, Guy.

GISBORNE, With eyes intensely on the King : Get out of the way.

Gisborne advances steadily towards the King, but Marian keeps herself in front of him, walking backwards with her hands still up.

MARIAN : All this time I’ve been fighting for England.

The King, on the ground, writhes in pain.

MARIAN : Do you think I am going to let you kill England ?

GISBORNE : Marian, get out of the [roars, swiping his sword at her] way !

Marian does not relent. Gisborne keeps walking forwards and she backwards.

MARIAN : You’ll have to kill me first.

GISBORNE : No. We’re going to get out of this. [Still advancing] I’m going to do this thing and then I will have power beyond measure. And we will be together.

MARIAN, Chuckles quietly, Stops by the fountain : I would rather die than be with you, Guy of Gisborne.

GISBORNE, With utter disbelief : No... no.

MARIAN, Chuckles quietly : I’m going to marry Robin Hood.

Gisborne fights to take a breath as his dreams shatter. Marian gazes aside.

MARIAN : I love Robin Hood.

Marian realises what she couldn’t admit to herself before. Gisborne stares at her as she chuckles slightly, smiles and looks into his eyes.

MARIAN : I love Robin Hood.

Without thinking, Gisborne steps forward and plunges his sword into Marian’s stomach and then reaches behind her to pull her further onto the blade and holds her there a moment. Marian grunts, then lifts her head and looks into his eyes. Gisborne, horrified at what he has just done, releases her and the sword. At that moment, Robin runs into the square and sees her fall to the ground.

ROBIN : Marian !

Robin races to her, kneels at her side and takes her hand as Gisborne steps back, grimacing in anguish. Much comes running with Little John and Will behind him.

MUCH : No !

Djaq comes running from a different direction. The Sheriff discreetly comes round another corner and surveys the scene : Gisborne in shock and Robin kneeling over Marian. Gisborne stares down at Marian and lets out a groaning sob.

SHERIFF : Gisborne !

The Sheriff runs to the King’s horse as Djaq kneels behind the King.

SHERIFF : It’s not over, Hood !

Djaq breaks off the arrow in the King’s shoulder. Will races to her side to help her turn him over as Gisborne runs to join the Sheriff at the King’s horse.

SHERIFF, Grasping the saddle and reins, ready to mount : I will have England !

Robin looks up at the Sheriff, but he has no will to pursue. The Sheriff and Gisborne gallop off on the King’s horse as Allan runs in. Djaq runs over to Marian and kneels over her opposite Robin. The others stand by and watch helplessly, realising the inevitable. Djaq looks at Robin.

MARIAN, Leaning her head back, trying to look at the King : The King ! Where’s the King ?!

ROBIN : He’s all right ! Marian. Marian ! [Robin holds her head to look at him] He’s all right. You saved him.

MARIAN to Djaq : How’s it looking down there ?

Robin looks over at Djaq, who glances at him with her eyes.

MARIAN : Am I beyond even Djaq’s amazing talent ? [Turns to Robin.]

ROBIN : It’s all right. We’ll think of something.

MARIAN, Grimacing : Well, can we at least get this out of me ? It hurts.

Djaq shakes her head. Robin tries not to cry.

ROBIN : Marian... Marian, we can’t take it out just yet. [Rubs her cheek with his thumb.]

MARIAN : Why ? [Lifts up her head to look at Djaq] Why ?

Robin looks at Djaq. Djaq stares at Marian with sad eyes, lifting her eyebrows slightly. Marian’s agitation wanes as she realises her fate.

MARIAN : Will I die when it comes out ?

A tear falls from Djaq’s eye. Marian looks at Robin, then puts her head down.

MARIAN : Then we haven’t got much time, my darling.

ROBIN : We have for ever, my love.

MARIAN : I hope we have for ever in heaven... [flustered]...because we didn’t have enough time on earth. Not nearly enough time.

ROBIN : We were busy. [Sniffs.]

MARIAN : We were fighters and I’m proud. [Robin turns his head away] You keep fighting for me, Robin.

ROBIN : I c... I can’t fight without you.

MARIAN, Smiles : I’d love to argue with you, but we haven’t got the time. You promise me you’ll keep fighting.

Robin nods, and Marian nods with him.

ROBIN : I will.

Marian smiles at him. Robin strokes her hair. Marian closes her eyes and relaxes. A tear fall from her eye.

MARIAN : Now, where were we ?

ROBIN : What ?

MARIAN : The last time we were dying... we were getting married. [Robin gives a sad chuckle] Can we carry on, please ?

Robin brushes the hair out of her face.

ROBIN : I can’t remember.

MARIAN, Chuckles : Well, that’s the last time I marry you if you can’t even remember.

The King has gotten up and walked over to Robin.

KING RICHARD : Robin.

Robin looks up. King Richard leans over and lays his enormous ruby ring in Robin’s hand.

ROBIN to Marian : Here. [Holds Marian’s left hand by her head with both of his, Sniffles] I, Robin, take you, Marian, to be my wedded wife. To have and to hold from this day forward... for better or for worse... for richer or poorer... in sickness or in health... to love and to cherish... till death do us part.

MARIAN : I, Marian, take you, Robin... beautiful, beautiful Lord of Locksley, to be my wedded husband. I promise to love you and to cherish you... on earth... and especially in heaven. [Robin grips Marian’s hand tightly] For now and for ever... till death do us part. [Robin nods and strokes her hair] Kiss me.

Robin leans in, but Marian turns her head away.

MARIAN : No. Give me the ring first. Make an honest woman of me, Robin.

Robin slips the ring onto her finger and kisses it.

MARIAN : You may kiss the bride.

Robin leans over, holds her head and gives her a long kiss, then strokes her cheek with his thumb.

MARIAN : I love you... my husband.

ROBIN : I love you, my wife.

Unbeknownst to Robin, Marian reaches down with her now free left hand to join her right one on the sword while Robin holds her head and strokes her cheek. Marian looks into his eyes, then pulls out the sword, arching her back and crying out in pain. She puts her left hand on Robin’s arm.

ROBIN : Shh.

MARIAN, Relaxes and looks into Robin’s eyes : That’s better.

Marian tries to smile, closes her eyes and pushes out her last breath. Her ringed hand slips from Robin’s arm.

ROBIN : Marian ? [Strokes her hair, fighting back tears] Marian ?

Robin bites back a sob, then slowly lowers his head to kiss her as the gang stand around, shocked and saddened.

 

OUTSIDE IMUIZ. NEAR SUNSET.

Robin solemnly carries Marian down the side of a dune into a hollow with two small palm trees. Memories of his time with her play in his head : the night at Locksley Manor when he spied on her with Gisborne through the window ; her smile when she agreed to marry him and their kiss afterwards ; Marian in Nottingham stepping off a roof into his arms ; Marian running back to him in front of the town gate in her wedding dress ;finding her in a stolen dress in Nottingham after she helped him escape from the War Room and her look of relief and delight at finding him alive; the first time he saw her after his return to England when she was pointing an arrow at him from her doorway. At the bottom, the gang and the King are standing round a freshly dug grave with solemn faces, Much leaning on the spade, as Robin lays Marian down on a cloth next to the grave. Nearby is a mound with a Crusader’s shield over it, marking Carter’s final resting place. Djaq hangs off Will’s arm as Robin kneels over Marian’s body. He kisses her one last time as Will puts his arm around Djaq.

 

ACRE. BASSAM’S HOUSE. INTERIOR.

Djaq hugs Much.

DJAQ : You take care, OK ?

Little John hugs Will. Over Little John’s shoulder, Will sees Robin enter the room.

WILL : Robin.

Much and Little John turn around to face Robin, whose face is again one of forced inhibition. Robin sees Djaq and Will dressed in Saracen clothing. He walks over to Djaq.

DJAQ, Looks at Will : Will and I are... [Looks at Robin.]

ROBIN, Nods at Will, understanding : You’re staying.

Will has a half smile, glad to be staying with his love, but sad to be leaving Robin.

DJAQ : Ma’a salamah, Robin. [Speaks more Arabic to him.]

Djaq hugs Robin. Robin steps to Will.

ROBIN : Come here.

Robin hugs Will.

ROBIN, During the hug, in his ear : Look after her.

WILL, Whispers : Thank you.

Will stands with his arm around Djaq as the gang leave.

WILL : Robin !

Robin stops and looks back. Will holds up the tag round his neck. Robin nods solemnly, then smiles slightly, and leaves.

 

NORTH OF ACRE. OUTSIDE THE KING’S CAMP. SUNSET.

Allan, with a pigeon cage like Lardner’s, Much, a mounted King Richard, Little John, Robin and a squad of mounted soldiers walk across the sand. King Richard stops. The gang walk past him, then turn around to face him.

KING RICHARD : You’ve saved my life.

Much nods. Robin stares up with sombre eyes.

KING RICHARD : Now go home and grieve your loss.

ROBIN : No, Your Majesty. “For every man there is a purpose which he sets up in his life. Let yours be the doing of all good deeds.”

MUCH, Ponders the quote a moment, then turns to the King : The Qur’an.

KING RICHARD : Then do those deeds in my name. You are my representatives in England. You are King Richard.

ROBIN, Smiles slightly : And you ?

KING RICHARD : Us ? We are... Robin Hood.

LITTLE JOHN : Yes.

ROBIN/MUCH/LITTLE JOHN/ALLAN : We are Robin Hood !

ROBIN, Looks around at his threesome : Come on, lads. [Nods at the King] Let’s go home.

Robin turns around and starts walking. Allan, Little John and Much take one last look at the King before following. They walk through the sand towards the sunset as King Richard and his entourage turn and go back to camp.

 

END OF EPISODE THIRTEEN

END OF SERIES TWO

Kikavu ?

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whistled15 
31.01.2022 vers 16h

Phoebe0102 
03.07.2019 vers 23h

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16.05.2019 vers 10h

schumi 
03.09.2018 vers 22h

stella 
10.07.2017 vers 23h

loveseries 
26.04.2017 vers 02h

Derniers commentaires

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Locksley  (05.09.2018 à 07:59)

Je pense que tu peux aller consulter Shaun tranquillement avant de revenir vers Robin pour la saison 3, ça te fera une petite pause pour te remettre de tes émotions ;-) 

schumi  (04.09.2018 à 21:49)
Oh oui je reviendrai... comme je ne suis pas bavarde du tout ;) Merci pour les mouchoirs. J'ai pensé à cet épisode toute la journée non mais sérieux ! J'ai hâte de voir la suite et je vais peut être sacrifier le 2ème épisode de good doctor pour ça... j'hésite encore.
Locksley  (04.09.2018 à 21:34)

Un grand choc n'est-ce pas schumi ? Les scénaristes nous ont fait un sale coup et je leur en veux encore pour ça après toutes ces années. Je peux juste t'offrir une boite de mouchoirs et compatir à ta tristesse car nous avons tous vécu difficilement cet épisode :-(

J'espère qu'on te retrouvera pour commenter la saison 3 !

schumi  (03.09.2018 à 22:57)
Oh mais non oh mais non c'est trop triste c'est pas possible. Elle ne peut pas être morte... gisborne! Non comment à t il pu faire ça ??? Nooon.... désolée je suis encore sous le choc. Je ne vois pas comment Robin va pouvoir continuer. En plus ils ne sont plus que 4... il va vouloir tuer gisborne et le shérif et se suicider après ? Pfff c'est trop triste.

Contributeurs

Merci aux 3 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

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Locksley 

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