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#311 : La Grande Évasion

La bande est choquée quand Robin leur annonce que Gisborne rejoint leur combat contre Isabella, mais est-ce que leur fragile trêve peut durer ?
Robin et Gisborne se rendent alors à York pour sauver leur demi-frère, Archer, de la peine capitale. Ils découvrent que le jeune homme s'est fait un ennemi puissant en la personne du Shérif de York.

Popularité


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Titre VO
The Enemy of my Enemy

Titre VF
La Grande Évasion

Première diffusion
13.06.2009

Première diffusion en France
14.05.2010

Vidéos

Scène combat Guy/Robin/Hors-la-loi

Scène combat Guy/Robin/Hors-la-loi

  

Taverne de York Guy/Robin

Taverne de York Guy/Robin

  

Photos promo

Un vieil homme (David Sterne) tente de s'échapper des geôles de York

Un vieil homme (David Sterne) tente de s'échapper des geôles de York

Robin des Bois (Jonas Armstrong) bientôt pendu ?

Robin des Bois (Jonas Armstrong) bientôt pendu ?

Pendaison des trois frères sur ordre du Shérif d'York

Pendaison des trois frères sur ordre du Shérif d'York

Les hors-la-loi assisteront-ils, impuissants, à la pendaison ?

Les hors-la-loi assisteront-ils, impuissants, à la pendaison ?

Petit Jean (Gordon Kennedy) laisse éclater sa colère !

Petit Jean (Gordon Kennedy) laisse éclater sa colère !

Kate (Joanne Froggatt) semble désemparée

Kate (Joanne Froggatt) semble désemparée

Archer (Clive Standen) attend son exécution

Archer (Clive Standen) attend son exécution

 Gweneth (Tracy-Ann Oberman)

Gweneth (Tracy-Ann Oberman)

Robin (Jonas Armstrong) précède Archer (Clive Standen) dans le château

Robin (Jonas Armstrong) précède Archer (Clive Standen) dans le château

Archer (Clive Standen) avec Gisborne (Richard Armitage)

Archer (Clive Standen) avec Gisborne (Richard Armitage)

Archer (Clive Standen), Robin (Jonas Armstrong) et Gisborne (Richard Armitage) condamnés à la pendaison

Archer (Clive Standen), Robin (Jonas Armstrong) et Gisborne (Richard Armitage) condamnés à la pendaison

Le Shérif d'York (Anthony O'Donnell )et son épouse Gweneth (Tracy-Ann Oberman)

Le Shérif d'York (Anthony O'Donnell )et son épouse Gweneth (Tracy-Ann Oberman)

Un vieil homme fugitif est abattu par les soldats (David Sterne)

Un vieil homme fugitif est abattu par les soldats (David Sterne)

Le Shérif d'York et son épouse Gweneth (Anthony O'Donnell et Tracy-Ann Oberman)

Le Shérif d'York et son épouse Gweneth (Anthony O'Donnell et Tracy-Ann Oberman)

Gisborne, Archer et Robin sont prêts à se battre

Gisborne, Archer et Robin sont prêts à se battre

Gisborne, Archer et Robin sont arrêtés par les soldats

Gisborne, Archer et Robin sont arrêtés par les soldats

Aie, les soldats sont là !

Aie, les soldats sont là !

Gisborne est fait prisonnier (Richard Armitage)

Gisborne est fait prisonnier (Richard Armitage)

Gisborne, Archer et Robin, trois frères d'armes

Gisborne, Archer et Robin, trois frères d'armes

Vous ne sortirez pas !

Vous ne sortirez pas !

Gisborne est arrêté par les soldats (Richard Armitage)

Gisborne est arrêté par les soldats (Richard Armitage)

Robin ouvre la marche, Archer sur ses talons (Jonas Armstrong et Clive Standen)

Robin ouvre la marche, Archer sur ses talons (Jonas Armstrong et Clive Standen)

Plus de détails

Réalisateur : Graeme Harper
Scénariste : Timothy Prager

Cast secondaire
Tracy-Ann Oberman ... Gweneth
Anthony O'Donnell ... Shériff de York
David Sterne ... vieil Homme
Chook Sibtain ... garde d'Isabella
Matt Devere ... garde de la prison de York
Peter Takatsy ... Lipscomb

Les improbables alliés que sont Robin de Locksley et Guy de Gisborne galopent côte à côte dans la forêt de Sherwood,mais alors qu'ils approchent du camp des hors-la-loi, Robin demande à Gisborne de l'attendre. Guy lui reproche son manque de confiance et ils se disputent à propos de leurs parents. Allan, parti chercher du bois, les trouve en train de se battre et, pensant que Robin est en danger, appelle rapidement les autres à la rescousse.

Much tire une flèche en direction de Gisborne mais Robin l'aperçoit et pousse Guy pour le sauver. Les hors-la-loi se précipitent sur ce dernier et Kate est sur le point de le transpercer de son épée quand Robin l'arrête en lui disant qu'il est désormais un des leurs. La jeune femme plante rageusement son épée dans le sol à quelques centimètres du visage de l'assassin de son frère.

De retour au camp, Robin explique qu'il a rencontré son père et que Gisborne a tué le Shérif. Petit Jean ne semble pas convaincu. Robin révèle sa parenté avec Gisborne et la promesse faite à son père mourant d'aller sauver leur demi-frère Archer, condamné à mort à York. Kate refuse de pardonner à Gisborne. Guy lui assure qu'ils partagent le même but: détruire Isabella et dans ce cas, "l'ennemi de mon ennemi est mon ami". Ils ont donc besoin les uns des autres. De plus, Archer connaît de nouvelles armes  pouvant les aider. Much veut les accompagner pour protéger Robin mais ce dernier refuse, il ira seul avec Gisborne. Avant de partir, il assure à Kate qu'il reviendra sain et sauf.

À York, Archer est sorti du donjon pour être exécuté. Pendant ce temps, à Nottingham, Isabella recherche toujours son frère Guy et Robin. Dans la chambre du Shérif d'York, Gweneth, la propre femme du Shérif, est dans son lit avec ... Archer!

Sur la route de York, ses demi-frères s'arrêtent au poste frontière. [Au Moyen-Âge, il est fréquent de rencontrer des points de passage où vous devez vous acquitter d'un droit de passage (octroi) notamment à l'entrée d'un territoire, au passage d'un pont ...]
Ils récupèrent l'argent des hommes d'Isabella.

Archer doit repartir pour le donjon et demande à Gweneth de glisser un mot pour lui à son époux et notamment de lui dire qu'il connaît l'alchimie. Il retourne ensuite avec de la nourriture au donjon.

À Nottingham, Isabella apprend que Robin et Gisborne font désormais équipe et se dirigent vers York. Elle décide de partir à son tour pour York et de trouver ce qu'ils mijotent. Elle fait prévenir son homologue de son arrivée prochaine et qu'elle a mis leurs têtes à prix: 100 couronnes chacun, s'ils sont pris vivants...

Les deux hommes arrivent à York et cherchent un moyen d'entrer dans le château. Pendant ce temps, le gang accomplit la mission que leur a confiée Robin: s'occuper des villageois. Petit Jean n'accepte pas l'idée que Gisborne rejoigne le groupe. Kate a, de son côté, décidé de faire confiance à Robin.

À York, Archer est amené devant le Shérif et sa femme. Archer lui promet le pouvoir grâce à l'alchimie. Il fait une démonstration: en enflammant un clou sur lequel il avait préalablement versé une poudre 'magique', il obtient de l'or! Le Shérif, crédule, n'y voit que du feu. Il échange ainsi sa liberté contre la fabrication d'or.

Dans le couloir, Archer se débarrasse de son garde et est rejoint par Gweneth. Alors qu'ils allaient partir, ils entendent du bruit et se glissent dans une pièce. Les deux amants commencent à s'embrasser quand le Shérif entre. Ce dernier s'estimant trahi, les condamne à mort tous les deux. Archer s'accuse et jure au Shérif que Gweneth n'a rien fait et qu'il l'a forcée. Gweneth corrobore sa version et le Shérif la croit mais Archer est condamné à mourir ébouillanté et ses restes seront donnés à manger aux cochons!

Allan rattrape Petit Jean dans la forêt. Ce dernier s'estime trahi par Robin. Allan lui dit qu'ils ont besoin de Robin pour leur rappeler pourquoi ils se battent. Jean ne voulant rien entendre, il part. Alors qu'il s'éloigne, Allan voit Isabella et son escorte faire prisonnier son compagnon. La jeune femme annonce qu'elle s'occupera de lui quand elle rentrera de York.

À York, dans une taverne, Robin et Guy discutent d'Archer quand une bataille éclate. Robin propose alors que Guy se fasse arrêter pour entrer dans le donjon et il viendra ensuite le rechercher mais Guy refuse car il a peur que Robin tienne pas parole. Quand Guy propose d'échanger les rôles, Robin refuse pour la même raison. Robin lance alors un projectile sur un soldat. Celui-ci pense que c'est Guy qui l'a agressé et le fait arrêter. Robin est ravi "d'avoir gagné"!

Dans la forêt, deux soldats à cheval tirent Petit Jean. Il aperçoit Allan posté derrière un arbre et, sur son idée, il distrait l'attention des soldats en tombant à terre. Allan s'occupe de l'un des gardes et Petit Jean de l'autre. Petit Jean presse Allan d'aller prévenir les autres des projets d'Isabella et de laisser les chevaux tranquilles. Les hors-la-loi partent immédiatement pour York, y compris Petit Jean car, comme lui a rappelé Allan, Robin fait partie de sa famille et il ferait n'importe quoi défendre cette famille.

Gisborne est enfermé dans le donjon. Il demande au vieil homme enfermé avec lui s'il connaît un dénommé Archer. Ce dernier se manifeste. Guy reconnaît sa tâche de naissance et lui apprend leur lien de parenté.

Pendant ce temps, Robin trouve un moyen d'entrer au château. Il vole un manteau et une belle bourse à un noble et va voir le Shérif. Il lui offre de l'argent pour rencontrer un prisonnier puis il se fait escorter jusqu'au donjon. En sortant du bureau du Shérif, il croise le messager d'Isabella qui arrive.

Dans la forêt, les hors-la-loi ont rattrapé Isabella et s'attaquent à son escorte, la soeur de Guy parvient à s'échapper.

Robin rencontre enfin Archer et paie le geôlier pour qu'il les laisse partir. L'homme est trop gourmand, il finit par l'assommer. Le Shérif de York fait le rapprochement avec Gisborne suite à son entretien avec le messager d'Isabella. Il envoie ses hommes au donjon alors que tous les prisonniers s'échappent. Archer sauve Guy et commence à raconter sa vie. Resté en arrière, le vieil homme est tué lâchement dans le dos, ce qui provoque la colère du jeune homme qui se jette alors sur les soldats suivi par ses demi-frères.

Tous trois se retrouvent acculés dans la Grande Salle où ils sont pris au piège. L'envoyé de Nottingham et le Shérif se disputent alors les prisonniers. Archer tente de s'échapper en prenant Robin en otage mais alors qu'il allait filer et laisser sans remord ses demi-frères au Shérif, il se retrouve nez à nez avec des soldats dès qu'il franchit la porte. Le Shérif décide de les pendre tous les trois et d'envoyer leurs têtes à Isabella.

Les hors-la-loi arrivent pour l'exécution. Robin, Guy et Archer sont attachés côte à côte sur des chevaux, ils ont la corde au cou et ne vont pas tarder à être pendus. Tuck donne ses ordres, tout comme la femme du Shérif qui donne également ses instructions. Elle demande à un de ses domestiques de lancer dans un feu à proximité des pierres qui explosent.

C'est alors la panique. Archer descend de cheval de même que Robin, aidé par Tuck et Kate. Il ne reste que Guy, qui a toujours la corde au cou. Aussi rapide et adroit que Robin, Archer tire une flèche coupant la corde. Sa flèche arrive au même endroit et au même moment que celle tirée par son hors-la-loi de demi-frère. Ils échangent alors un regard complice. En partant, Guy aide Petit Jean alors aux prises avec un soldat.

Archer trouve un cheval pour s'enfuir et Gweneth le supplie de l'emmener avec lui. Mais l'envoyé d'Isabella le retrouve et le met à terre. Il menace de le tuer s'il ne lui dit pas où sont Robin et Gisborne. Il se trouve que le premier est justement derrière lui! Robin le 'cloue' au mur. Ils sont alors rejoins par les autres hors-la-loi et Gisborne. Ils proposent à Archer de les rejoindre et de les aider mais il refuse de le faire gratuitement. Il embrasse Gweneth et part sur le cheval de Guy!

À Nottingham, le Shérif de York raconte ce qu'il s'est passé à Isabella. Au campement, Robin explique à Kate que la vengeance n'est pas une bonne solution, qu'elle la détruira plutôt que de lui faire du bien, il en a fait l'expérience... Guy s'installe au camp.

Archer entre sur les terres du Comté de Nottingham.

FORÊT DE SHERWOOD

Robin et Gisborne galopent en direction du campement des hors-la-loi. Ils arrivent en haut d’une colline.

Robin, arrêtant son cheval : « On va pas plus loin si j’suis pas sûr de pouvoir te faire confiance. Il faut que je sois certain de ne pas trahir les autres en t’amenant au camp. »

Gisborne : « Je te donne ma parole… [Sombre] Mais ne me demande pas de pardonner à ton père. »

Robin : « Est-ce que tu écoutes quand je parle, Gisborne ?... Si nous devons être alliés, il faut qu’on oublie le passé. »

Gisborne : « C’est facile à dire pour toi. C’est ton foutu père qui a charmé ma mère. »

Robin : « Ça lui a pas demandé tellement d’efforts à ce qu’on dit ! »

Furieux, Gisborne se rue sur Robin. Ils tombent tous les deux de cheval et roulent jusqu’en bas de la colline. Ils se relèvent et commencent à se battre. Un peu plus loin, Allan retourne vers le campement, transportant du bois sur son dos. Il entend les bruits d’une bagarre. Il pose son fardeau sur le sol et court jusqu’en haut de la colline. Il aperçoit les deux chevaux puis Robin et Gisborne, se bagarrant. Il court immédiatement en direction du campement.

 

CAMP DES HORS-LA-LOI

Kate est en train d’affuter son épée lorsque la porte du camp s’ouvre.

Allan : « Les amis, vite ! Venez ! »

Allan court à l’intérieur.

Robin : « Robin a des ennuis !... Hé ! »

La bande se tourne vers lui.

Allan : « Robin se bat avec Gisborne derrière la colline. Je sais pas qui y’a d’autres. Vite ! Dépêchez-vous ! »

Les hors-la-loi prennent leurs armes et se ruent à l’extérieur du campement.

 

DERRIERE LA COLLINE

Robin frappe Gisborne, l’attrape par les épaules, le frappe à l’estomac et le jette à terre.

Robin, reprenant son souffle : « Tu as tué ma femme… et tu espères que je vais te pardonner ? »

Gisborne, se relevant : « Je l’aimais tout autant que toi ! »

Jaloux, Robin se jette sur Gisborne. Mais ce dernier bloque son bras et le frappe à l’estomac puis au visage. Il attrape Robin par derrière.

Gisborne : « Jamais, je ne te demanderai ton pardon. »

Robin le frappe puis le balance sur le côté. Robin l’agrippe par le col de sa tunique.

À terre, Gisborne, le regardant droit dans les yeux : « Je ne me pardonne pas à moi-même. »

Robin le remet sur ses pieds tout en maintenant son emprise. Au haut de la colline, Allan montre le spectacle au reste de la bande. Much bande son arc en direction des combattants pendant que Tuck, Petit Jean et Kate commencent à descendre pour les rejoindre. Much tire. Robin entend la flèche arrivée.

Robin, poussant Gisborne : « Gisborne ! »

Robin évite la flèche en se laissant tomber au sol. Tuck arrive près de Gisborne et le retourne face à lui.

Robin : « Non ! »

Gisborne : « Laissez-moi ! »

Kate se place au-dessus de du visage de Gisborne et lève son épée à deux mains ; la pointe vers le sol. Tuck maintient Gisborne au sol en lui tenant les bras.

Gisborne : « Laissez-moi ! »

Robin, se redressant : « Non ! »

Allan et Much les rejoignent.

Kate, tournant la tête vers Robin : « Il a tué mon petit frère ! »

Surpris, Tuck lève la tête vers elle.

Robin, toujours à terre : « Il est des nôtres maintenant. »

Petit Jean, regardant méchamment Gisborne : « Quoi ? »

Tuck baisse les yeux sur Gisborne. Ce dernier tente de se protéger en mettant sa main au-dessus de son visage. La peur se lit dans ses yeux.

Robin : « J’ai dit… Il est des nôtres maintenant. »

Allan et Much échangent un regard perplexe. Abasourdi, Petit Jean et Kate regardent Robin sans pouvoir répliquer. Furieuse, Kate abat son épée en criant. Gisborne tourne la tête sur le côté. La lame s’enfonce dans le sol juste à côté. Il tourne la tête du côté de l’épée et aperçoit Robin, haletant, soulagé que Kate ne l’ait pas tué.

 

***** Générique *****

 

CAMP DES HORS-LA-LOI

Petit Jean se tient debout à l’entrée du campement. Tourné vers l’intérieur, il a les bras écartés, ses mains posées sur les poteaux de chaque côté de la porte d’entrée.

Petit Jean : « Alors c’est avec lui que t’était ? Avec cette crapule. »

Robin est assis sur un tabouret, son bras accoudé à un des barreaux d’une échelle de corde. Tuck et Kate sont debout devant les couchettes.

Robin, grave : « J’étais auprès de mon père… Jean. »

Much : « Je le croyais mort pourtant. »

Robin : « Moi aussi, je le croyais. »

Petit Jean, mécontent : « Il n’est pas des nôtres, Robin et il pourra jamais l’être ! »

Gisborne se trouve derrière Petit Jean. Il se tourne vers l’intérieur du camp.

Robin : « Gisborne a décidé de se joindre à nous dans notre lutte. »

Petit Jean : « Prend garde, c’est un fourbe ! »

Robin, souriant : « Il a tué le shérif. »

Gisborne, regardant Robin : « Et on est presque de la même famille. N’est-ce pas, Robin ?... On a le même frère. »

Much, abasourdi : « Quoi ?... [Se tournant vers Robin] Le même frère ? »

Robin acquiesce.

Much : « Comment ça ? Vous deux ? »

Robin acquiesce de nouveau.

Robin : « Mon père… et sa mère. »

Much s’avance vers Robin puis se tourne vers Gisborne.

Robin : « Notre frère est en prison à York… en attente de son exécution. [N’en croyant pas ses oreilles, Petit Jean se tourne vers Robin] Mon père est mourant. Je lui ai fait une promesse que j’ai l’intention d’honorer. Gisborne et moi, nous irons à York pour le ramener. Si c’était l’un d’entre vous, vous savez que j’en ferais autant. »

Kate : « Et moi qui me ramènera mon frère, Robin ? Personne n’a empêché son exécution. »

Gisborne s’avance vers Kate.

Gisborne : « Écoute, que ça te plaise ou non, on a un but commun. Supprimer Isabella. L’ennemi de mon ennemi est mon ami. Tu n’es pas obligé de m’aimer. Moi, je t’aime pas trop. Mais vous avez besoin de moi. »

Much : « Hein ! On n’a pas besoin de vous. »

Allan : « Et si il peut nous débarrasser d’Isabella. »

Kate : « C’est le mal personnifié [Elle se tourne vers Robin] ROBIN ! »

Robin baisse la tête momentanément.

Gisborne : « Crois-tu toujours en la victoire du bien sur le mal ? Vous avez besoin de moi pour vaincre Isabella et pour ce faire on a besoin de notre frère. »

Tuck : « Qui est ce frère, Robin ? »

Robin : « Il s’appelle Archer. [Il secoue la tête] On ne se connait pas. Tout ce que je sais, c’est qu’il a fait de grands voyages et qu’il a connaissance de certaines armes redoutables ramenées d’Orient. »

Gisborne : « Isabella a des moyens bien supérieurs aux nôtres. Grâce aux armes d’Archer, nous pourrons la vaincre. »

Much se place devant Robin.

Much, sérieux : « Nous irons tous. »

Robin : « Et qui protègera la population d’Isabella ? »

Much : « Et qui te protègera toi ? »

Il se tourne vers Gisborne, le regard méfiant.

Robin : « Much, je n’ai rien à craindre. »

En désaccord, Petit Jean soupire.

Robin : « A York, personne ne nous reconnaitra ni Gisborne ni moi. »

Tuck et Kate ne sont pas d’accord avec lui mais ne répliquent pas.

Robin : « Je s’rais bientôt de retour. »

Il se lève. Il tape amicalement l’épaule de Much qui acquiesce de la tête, signe qu’il approuve sa décision. Robin se rend auprès de Kate qui garde la tête baissée.

Robin : « Kate… »

Elle évite son regard. Il passe sa main sur sa joue. Elle lève les yeux vers lui. Il lui caresse son autre joue à deux reprises.

Robin : «… Tu sais à quel point j’aimerais te rendre le frère que tu aimais tant. »

Kate : « Oui… Méfie de cet homme, Robin. »

Robin : « Je dois lui faire confiance… Et toi, tu dois croire que je ne me trompe pas en me fiant à lui. »

Kate : « Reviens-moi sain et sauf surtout. »

Robin, acquiesçant : « Sans faute. »

Ils s’embrassent. Il caresse sa joue avec son pouce avant de partir. Malheureuse, elle le laisse quand même partir.

 

YORK

Un groupe de soldats à cheval quittent la ville de York.

 

CACHOTS D’YORK

Deux soldats descendent dans les cachots. Les prisonniers se montrent craintifs.

Soldat : « Archer, c’est l’heure… Le seigneur ait pitié de toi. »

Un jeune homme, assis près d’un vieillard, lève les yeux vers le soldat. Le vieillard se tourne vers le jeune homme qui le regarde d’un air résigné. Pendant ce temps, le soldat ouvre la porte de la cellule. Le jeune homme échange avec le vieillard un regard compatissant.

Le vieillard : « Repose en paix, garçon. »

Archer acquiesce de la tête et se dirige vers la sortie.

Soldat, l’agrippant par le bras : « Allez ! »

Il le pousse vers les escaliers pendant que le second soldat referme la porte des cachots.

 

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM

Isabella marche dans la galerie semi-ouverte. Elle vient à la rencontre d’un soldat montant les escaliers conduisant à la galerie.

Isabella : « Pas de nouvelles de mon frère ? »

Le garde d’Isabella : « Non, shérif. »

Isabella : « Et sur Robin, rien du tout ? »

Le garde d’Isabella : « Rien. »

Isabella arrive près de son garde.

Le garde d’Isabella : « Voilà Lipscomb, shérif… [Un homme à la joue balafrée s’arrête à côté de lui, la tête baissée] qui perçoit le péage en votre nom sur la route du grand nord. »

Isabella : « Mumm. Merci… [Elle s’avance et se place devant Lipscomb] Ton dévouement sera récompensé, je te l’assure. Et si tu entends ou si tu voies quoique ce soit, rapporte-le-moi immédiatement. »

Lipscomb hoche vivement la tête pendant qu’Isabella fouille dans sa bourse.

Isabella : « Robin des bois et ses hommes sèment la terreur dans tout Nottingham. Lorsque ses malfaisants seront capturés [Elle lui montre une pièce d’or] La paix règnera enfin. Tiens. »

Elle laisse tomber la pièce dans la main de Lipscomb. Le garde d’Isabella lui tape amicalement l’épaule. Lipscomb comprend alors que l’entretien est fini. Il se retire. Isabella le regarde partir avec un regard haineux.

Isabella : « J’ose espérer que ce judas sera plus efficace que le dernier qui m’a couté des sommes folles... [Très inquiète] Il faut absolument les trouver. »

Elle se tourne vers son garde.

 

QUARTIERS DU SHERIF D’YORK

Des bougies sont disposées partout dans la chambre. Des fleurs entourent le lit du shérif dans lequel un homme et une femme s’embrassent. Gweneth soupire puis se tourne sur le côté, dos à son amant. L’homme se relève, se blottit contre son dos et lui embrasse le cou.

Archer : « Tu es somptueuse, Gweneth. »

Il pose sa tête dans le cou de Gweneth.

Gweneth : « Vraiment ? Je doute que mon cher époux pense comme toi. »

Elle lève sa main gauche et caresse le visage d’Archer. Il lui prend délicatement la main.

Archer : « Le shérif d’York est un fou imbécile… de négliger une femme telle que toi… si magnifique et passionnée. »

Gweneth : « Oui eh bien, j’ai horreur de me plaindre mais j’ai parfois le sentiment de ne pas être estimée à ma juste valeur. »

Archer tourne amoureusement le visage de la jeune femme vers lui.

Archer : « Ma foi, veux-tu que nous remédions à ça ? »

Gweneth lui sourit.

 

ROUTE VERS YORK

Gisborne et Robin galopent sur la grande route du nord en direction du péage de Lipscomb. Ils s’arrêtent quelques mètres avant. Lipscomb ouvre la barrière pour laisser passer un voyageur.

Gisborne : « Le péage. »

Robin, secouant la tête : « C’est courir un gros risque. »

Lipscomb referme la barrière.

Gisborne : « L’argent est destiné à Isabella. »

Robin regarde Gisborne.

Gisborne, regardant Robin : « Le voler, c’est comme la voler, elle. »

Gisborne se remet en route. Robin ne réplique et, tout en restant sceptique, se contente de le suivre.

 

Lipscomb est agenouillé, les mains sur la tête. Devant lui, Robin plonge sa main dans la bourse contenant l’argent récolté au titre du droit de passage. Lipscomb fait un mouvement pour se lever.

Gisborne, mettant son épée sur le bras de Lipscomb : « Tu bouges pas ! »

Robin retire une pleine poignée de pièces d’or puis les fait tomber en cascade dans la bourse. Mécontent, il soupire.

Gisborne : « C’est tout ce qu’y a ? »

Robin : « En route. »

Robin sort par la porte se trouvant derrière Gisborne.

Gisborne, pointant son épée dans le dos de Lipscomb : « Tu restes à genoux. »

Gisborne suit Robin. Une fois qu’ils se sont suffisamment éloignés, Lipscomb, mécontent, se retourne pour observer les deux bandits qui l’ont dévalisé.

 

QUARTIERS DU SHERIF D’YORK

Gweneth et Archer sont debout au milieu de la chambre et s’embrassent. Archer met fin au baiser.

Archer : « Faut vraiment que je retourne au cachot avant que ton mari ne revienne. »

Gweneth : « Oui, le shérif le prendrait très mal. »

Elle tente de l’embrasser encore mais il s’esquive.

Archer : « Certainement, oui. »

Puis il l’embrasse.

Gweneth : « C’est l’homme le plus puissant qui soit à York. »

Elle l’embrasse aussitôt.

Archer : « Mais si tu es aussi amoureuse de moi… [Il prend son visage entre ses mains] que moi je suis de toi… »

Gweneth : « Tu sais à quel point je suis amoureuse. »

Elle tente de l’embrasser mais il l’arrête gentiment.

Archer : « Tu pourrais peut-être le persuader de pas me pendre à un gibet dans huit jours. »

Gweneth se blottit contre son torse et dépose un baiser sur son épaule nue.

Archer : « Tu peux lui dire que j’ai la ferme intention de lui livrer les armes que son cousin a déjà payé. »

Gweneth se défait de lui et s’éloigne.

Archer : « Tout ça est une énorme erreur… [Il remet sa chemise] Je suis parfaitement innocent. »

Gweneth se rhabille devant son miroir, écoutant distraitement son amant.

Archer : « Tu te souviendras pour ma pendaison ? »

Gweneth se tourne vers lui un bref instant.

Gweneth : « Oui, bien sûr. »

Elle se retourne vers le miroir pour mettre son collier.

Archer : « Et si tu en as l’occasion, tu pourrais peut-être lui suggérer qu’il me… qu’il me gracie. »

Il boit une gorgée.

Archer : « Et je lui montrerai l’un des mystères venus d’orient. »

Gweneth : « Mumm, du genre de celui que tu m’as montré ? »

Archer, ricane puis : « Pas exactement le même, non. »

Gweneth rit. Archer lui prend la main.

Archer : « C’est un mystère qui consiste à produire une chose brillante et précieuse… telle que toi… [Il lui embrasse la main] à partir d’un simple métal. »

Gweneth est sous le charme. Archer l’attire dans ses bras.

Archer : « L’art des alchimistes… de la fabrication d’or. »

Il l’embrasse longuement.

Gweneth, reprenant son souffle : « Oh tu sais, depuis que nous nous connaissons… tu m’as permis de retrouver… la joie de vivre. »

Archer, la guidant vers le lit : « Ce serait regrettable [Ils s’assoient sur le lit] si jamais il devait m’arriver malheur. Que ça puisse venir contrarier cette euh… cette joie de vivre à mes côtés… [Ils s’embrassent] Mumm mais au fait, tu n’aurais pas apporté quelques victuailles ? Les autres prisonniers se sont régalés la dernière fois. »

Gweneth rit puis l’embrasse avant de se laisser tomber tous les deux sur le lit.

 

CACHOTS D’YORK

Tenant un petit sac de jute dans la main gauche, Archer, chaînes aux poignets, fait tomber quelques pièces dans la main d’un soldat.

Archer : « Merci à toi, mon brave. »

Archer entre dans la cellule en souriant sous le regard étonné du vieux prisonnier.

Le vieillard : « On devait te pendre m’as-tu dit. »

Archer : « Probablement, la prochaine fois. »

Le vieillard : « Tu as déjà dit ça la dernière fois. »

Archer s’agenouille devant le vieillard et pose son sac de jute sur le sol.

Archer : « Quelqu’un a faim ? »

Un prisonnier : « Oui, moi, j’ai faim. »

Tous les prisonniers s’approchent alors qu’Archer a ouvert son petit sac contenant du pain, des saucisses et des fruits. Un prisonnier s’approche d’Archer par la droite. Ce dernier l’arrête.

Archer, levant un doigt devant lui : « Hé ! J’attends vos offres. »

Les prisonniers ronchonnent légèrement.

Le vieillard : « Je t’offre une dizaine de pièces d’or… pour cette saucisse. »

Archer, lui tendant une saucisse : « J’accepte. »

Archer tend son autre main. Le vieillard fait mine de prendre de l’argent dans sa veste. Il fait semblant de déposer une pièce dans la main d’Archer puis une seconde. Il s’arrête et regarde Archer. Celui-ci lui fait signe avec sa main de continuer. Renfrogné, le vieillard continue de le payer. Il s’arrête et regarde Archer. Ce dernier prend une des pièces invisibles du vieillard et fait semblant de la mordre. Le vieillard le regarde avec appréhension.

Archer : « Ça vaut de l’or. »

Tous les deux se mettent à rire. Archer lui donne la saucisse. Il lui tape amicalement l’épaule pendant que le vieillard commence à manger sa saucisse. Puis Archer se tourne vers les autres prisonniers et leur lance la nourriture.

Archer : « Mangez mes amis. Savourez les fruits de mon labeur. »

 

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM

Isabella discute avec son garde dans ses appartements.

Isabella : « Et vous êtes absolument certain qu’il a vu mon frère et Robin des bois ensemble ? »

Le garde d’Isabella : « Oui, shérif. »

Isabella : « Tous les deux ? Ils se détestent. Pourquoi se seraient-ils alliés ?... Hein ? »

Isabella se retourne et s’éloigne en réfléchissant à haute voix.

Isabella : « Deux hommes qui se détestent autant peuvent uniquement être unis par une haine commune plus forte que celle qui les oppose… [Elle s’arrête puis se retourne vers son garde en bafouillant légèrement]Et… Et vous dites qu’ils étaient en route pour York ? »

Le garde d’Isabella : « Oui, shérif. »

Isabella : « York ? [Se tourne vers la cheminée] mais… mais pourquoi York ?... Mais dans quel but pourraient-ils s’être alliés ? [Se tourne vers son garde] Vous croyez qu’ils conspirent contre moi ? »

Le garde d’Isabella : « Je ne sais rien de plus, shérif. »

Extrêmement troublée, Isabella retourne vers son bureau.

Isabella : « Vous allez vous rendre à York sur le champ en tant que mon émissaire… [Elle s’assoit à son bureau] Je rassemble quelques soldats et je vous suis aussitôt. »

Le garde d’Isabella acquiesce de la tête et commence à se retirer.

Isabella, pointant son doigt vers lui : « Trouvez le shérif de York [Il se retourne vers elle] et prévenez-le que deux meurtriers sanguinaires projettent d’infester son domaine : Guy de Gisborne et Robin des bois. Et dites-lui… que pour la capture de chacun de ces deux hommes, j’offre cent couronnes chacun… S’ils sont en vie. »

Le garde d’Isabella s’incline devant elle et se retire.

Isabella, souriant : « Oh oui, je veux ces messieurs en vie. »

 

YORK

Gisborne et Robin galopent en direction des portes de la ville de York où se dresse un château deux fois plus imposant que celui de Nottingham.

 

Une fois à l’intérieur de la cité, Robin et Gisborne marchent dans la rue en tenant leurs montures par la bride et scrutent attentivement les environs. Ils arrêtent leurs chevaux et portent leur attention vers le château lorsqu’ils entendent les ordres d’un soldat à l’intérieur du bâtiment.

Soldat : « À vos rangs, fixe !... À mon commandement ! Marche ! »

Gisborne : « Il est dans ce donjon. »

Robin : « Eh ben, ça doit être pas trop difficile… n’est-ce pas ? »

Soldat : « Demi-tour à droite ! Droite ! »

Robin se retourne et reprend la route. Gisborne le suit.

 

FORÊT DE SHERWOOD

Portant des sacs de provision sur leurs épaules, Kate, Tuck et Petit Jean marchent à pied sur un sentier. Allan se trouve à quelques pas derrière eux tandis que Much marche très loin derrière lui.

Tuck : « Ça peut nous aider qu’Gisborne soit l’allié de Robin. Ça montre le pouvoir de Robin des bois, la noblesse de notre cause, qui peut convertir son ennemi en son ami. »

Petit Jean : « Le montrer à qui ? Les pauvres de Locksley le haïssent. Les pauvres de Nottingham le haïssent. »

Kate : « Tout le monde déteste Gisborne. »

Petit Jean : « On dirait que Robin oublie tous les crimes qu’il a pu commettre. »

Tuck : « Il a persuadé Gisborne. Il va persuader son frère de se battre dans not’ camp. Nous sommes en lutte non seulement pour protéger Nottingham mais l’Angleterre et pas seulement pour régler les comptes. »

Petit Jean : « Mais il ne s’agit pas du tout de régler des comptes, Tuck ! Il s’agit bien de justice ! »

Tuck : « Si Robin pense pouvoir œuvrer avec Gisborne… »

Petit Jean, le coupant : « Alors Robin se trompe !... [Il jette son sac par terre] Nous nous battons pour protéger les pauvres des misérables tels que Gisborne… Kate, elle-même, a eu un frère massacré par Gisborne et il n’a jamais été puni ! »

Kate : « Mais j’en ai pas moins confiance en Robin ! »

Petit Jean, étonné : « Quoi ? »

Mal à l’aise, Kate évite son regard. Allan les rejoint.

Petit Jean : « S’il peut faire entrer Gisborne dans notre forêt et dire de lui qu’il est l’un des nôtres… »

Il s’arrête voyant que personne ne le soutient. Déçu, il secoue la tête et fait demi-tour. Il passe devant Allan.

Allan, doucement : « Allons, Jean !... Jean ! »

Petit Jean s’en va en laissant tomber son bâton sur le sol.

 

CHÂTEAU DE YORK – LA GRANDE SALLE

Deux soldats arrivent avec Archer. Ce dernier a les mains attachées dans le dos et est amené au centre de la pièce alors que le shérif, petit homme aux cheveux blancs, entre avec sa femme, Gweneth. Archer sourit lorsque le shérif s’arrête devant lui.

Le shérif d’York : « Est-ce bien là le petit voleur dont vous m’avez parlé ? »

Gweneth : « Oui, Harold. »

Archer : « Sauf votre respect, shérif, je n’aime pas trop me voir qualifier de ‟petit voleur″. »

Le shérif fait au garde un signe de tête vers Archer. Le soldat lui donne un coup de poing dans l’estomac. Archer se plie en deux.

Archer, le souffle coupé : « Appelez-moi comme ça vous chante. »

Le shérif d’York, l’attrapant par le menton : « Ta tête me dit quelque chose. C’est toi qui a empoché l’argent de mon cousin mais qui n’a jamais livré aucune des armes qu’il a pourtant achetées. »

Le shérif le lâche.

Archer, lui souriant : « Simple malentendu. »

Gweneth, regardant Archer : « Il s’y connait en mystères venus d’Orient, Harold. Et il en a beaucoup. »

Archer se redresse en la regardant droit dans les yeux.

Le shérif d’York : « Quel genre de mystères s’agit-il ? »

Archer : « L’alchimie. »

Le shérif d’York : « Ah ! Tu détiens le pouvoir secret de l’alchimie ? »

Archer : « Ce n’est pas un pouvoir, Monseigneur. C’est une science. »

Sceptique, Le shérif s’esclaffe.

Archer, regardant au loin : « La science qui nous vient d’Orient… et son utilisation… apporte le pouvoir.»

Archer regarde ensuite vers le shérif qui le dévisage avec malice.

 

CAMP DES HORS-LA-LOI

Kate aide Much à préparer le repas. Allan entre au camp avec un tas de bois dans les bras.

Allan : « Où est Jean ?... [Personne ne répond. Tuck rejoint Kate et Much] Toujours pas rentré ? »

Much secoue négativement la tête. Allan pose son fardeau sur le sol.

Tuck : « Non. »

Allan : « Bon. Je vais le chercher. »

Il fait demi-tour et quitte le camp.

 

CHÂTEAU DE YORK – LA GRANDE SALLE

Archer se tient debout derrière une petite table sur laquelle repose un plat, une bougie allumée et une torche. Devant lui, le shérif et sa femme le regardent assis dans leurs fauteuils.

Archer : « Nous avons le clou ? »

Le shérif fait signe de la tête au soldat de lui apporter le clou. Le soldat le lui donne. Archer le prend et le montre puis s’avance vers le shérif et sa femme. Il met un pied sur l’estrade, son coude sur son genou et tend le clou à Gweneth. Elle le prend.

Gweneth, tendant le clou : « Harold. »

Le shérif le prend et l’examine. Il soupire avant de le redonner à sa femme qui le redonne à Archer.

Archer : « Madame. »

Il recule vers la table. Il pose le clou au centre du plat. Il attrape un petit sac duquel il retire de la poudre qu’il laisse tomber dans le plat.

Archer, s’essuyant les mains : « Il s’agit d’une toute petite démonstration en raison de la quantité limitée de poudre magique que j’ai pour le moment. »

Le shérif d’York, se montrant indulgent : « Cela va sans dire. »

Archer prend la torche et l’allume avec la bougie. Puis avec solennité, il place la torche sur le clou. Après un bref instant, la poudre s’enflamme et explose dans un nuage de fumée sous le regard surpris du shérif. Archer profite de la fumée pour échanger le clou contre une pépite de pyrite. Ravie, Gweneth applaudit alors que son mari est étonné. Archer prend la pépite et la montre au shérif. Fixant la pépite, le shérif descend de l’estrade, son épouse sur les talons. Il prend la pépite des mains d’Archer et l’examine avec intérêt tout comme son épouse.

Gweneth : « Alors vous êtes convaincu ? »

Le shérif d’York, regardant Archer : « Tu en feras beaucoup d’autres. »

Archer : « Pas si je suis prisonnier. »

 

YORK

Un marchand : « Approchez Mesdames ! Approchez Mesdemoiselles ! »

Robin et Gisborne marchent dans une rue commerçante très étroite. Robin pointe du doigt à sa gauche quelque chose à Gisborne puis ils continuent leur chemin.

Un marchand : « Le quatrième est gratuit ! »

Ils arrivent à proximité d’une entrée secondaire du château.

Soldat : « Non, c’est fini pour aujourd’hui. On a de quoi manger pour trois jours maintenant… »

Ils souhaitent s’engager dans la rue longeant les remparts mais des gardes sont présents. Gisborne recule aussitôt. Robin jette un coup d’œil de l’autre côté mais un autre garde est en faction.

Soldat : « Ne revenez pas avant trois jours, ça suffira… »

Gisborne : « L’endroit est solidement fortifié. Il y a des gardes à toutes les entrées. »

Robin : « Je sais. Je crois que le seul moyen pour entrer c’est de s’faire inviter. »

Gisborne : « Même si on y arrivait, comment on accèderait aux cachots ? »

Robin, fronçant les sourcils et secouant la tête : « Hum. »

 

CHÂTEAU DE YORK – COULOIR INTERIEUR

Archer est reconduit dans les cachots sous la surveillance d’un seul garde.

Archer : « C’est un peu insultant qu’il ne me fasse pas confiance pour revenir avec la poudre… sans escorte. »

Le garde s’arrête et se retourne.

Le garde : « Non mais tu vas la boucler un peu ? »

Souriant, Archer lui envoie un coup de poing au visage. Il rattrape le soldat avant qu’il ne tombe à terre et le traîne dans un recoin du couloir.

Archer, secouant sa main douloureuse : « Il avait raison de ne pas me faire confiance. »

Archer s’apprête à quitter le couloir lorsque Gweneth arrive devant lui.

Gweneth : « Archer... [Il s’arrête] J’avais un peu l’espoir que tu m’emmènerais avec toi. »

Archer : « Ah ! Gweneth… [Il passe devant elle et la tourne vers lui] Je te remercie du fond du cœur pour tout ce que t’as fait pour moi… »

Il se retourne un bref instant lorsqu’il entend la voix du shérif derrière lui.

Archer : «… Mais je pense qu’on devrait peut-être résister à la tentation, tu crois pas ? »

Archer tente de partir mais elle le retient. 

Le shérif d’York : « Fermer les grilles !... Fermer les grilles ! »

Gweneth, le tirant derrière elle : « Par ici, Archer. Viens vite ! »

 

QUARTIERS DU SHERIF D’YORK

Gweneth amène Archer au pied du lit. Elle prend son visage entre ses mains.

Gweneth : « Nous sommes en sécurité ici. »

Elle l’embrasse. Il surveille l’entrée du regard puis se laisse peu à peu gagner par l’ardeur de la jeune femme. Tout en continuant de s’embrasser, ils se couchent sur le lit.

Le shérif d’York, arrivant dans la chambre : « Gweneth ! Ce n’est pas de l’or ! C’est un imposteur ! »

Gweneth s’empresse de s’assoir sur le lit, Archer restant allongé.

Le shérif d’York : « Oh non !... Oh non, Gweneth ! C’est une honte. »

Le shérif reporte son attention sur Archer, mal à l’aise, qui se relève.

Le shérif d’York : « Je comprends pourquoi que vous exigiez de moi que cet homme soit gracié. J’étais tellement amoureux… [Gweneth, honteuse, baisse les yeux] Qu’on les mette tous les deux aux cachots… [Le garde fait un pas vers eux] et préparez immédiatement leur exécution. »

Gweneth fixe du regard son mari. Archer, étonné par la lourdeur de la peine, relève la tête.

Le shérif d’York : « Comment avez-vous pu me faire une chose pareille ? »

Archer : « Elle n’y est pour rien. Tout est ma faute… [Il se met sur le rebord du lit à côté de Gweneth] Je l’ai forcé à entrer dans cette chambre et elle a résisté. Monseigneur, elle s’est débattue puis vous êtes entré et, par lâcheté, j’ai tenté de me cacher. »

Il saute du lit, s’agenouille devant le shérif et tente de lui prendre la main.

Archer : « Et je vous prie de m’accorder… »

Le shérif retire précipitamment sa main.

Archer : «… votre pardon. »

Le shérif regarde sa femme. Gweneth ne sait pas quoi répondre. Archer se retourne et lui fait un signe du regard lui indiquant d’abonder dans son sens.

Gweneth, regardant son mari : « C’est la vérité. »

Le shérif d’York, ému : « Je vous crois très chère. »

Archer baisse la tête alors que le shérif rejoint sa femme.

Le shérif d’York : « Je n’ai jamais douté de vous un seul instant. »

Le shérif prend sa femme dans ses bras. Archer soupire puis se tourne vers le couple.

Gweneth, murmurant, à Archer : « Vous êtes trop bon. »

Résigné, Archer lui sourit. Le shérif relâche sa femme et se tourne vers Archer.

Le shérif d’York : « Puisque c’est ainsi, je condamne cet imposteur à être mis à mort demain… On le plongera dans un bain d’huile bouillante puis il sera tout bonnement décapité. Ces entrailles ainsi qu’une autre partie de sa dépouille seront servies à des porcs. »

Archer : « Euh mais je n’aurais pas une chance de… »

Le shérif d’York, le coupant : « Vous pouvez l’emmener. »

Un garde lui attrape le bras, le relève et l’emmène avec lui.

 

FORÊT DE SHERWOOD

Petit Jean marche à travers les bois. Il s’arrête, soupire puis regarde autour de lui.

Allan : « Jean ! [Petit Jean se tourne dans sa direction] Sois raisonnable. »

Petit Jean reprend son chemin.

Allan : « Hé ! Jean ! [Il court pour le rattraper] A quoi tu joues ? Ça fait une heure que je te cherche partout… [Petit Jean garde le silence] Jean ? »

Petit Jean : « Va-t’en ! Je veux pas de ta compagnie. »

Allan : « Hé, dis pas ça ! »

Petit Jean s’arrête et se tourne vers lui.

Petit Jean : « J’EN AI ASSEZ DE CETTE FOLIE !... ROBIN NOUS A TRAHI !... EN IMPOSANT… GISBORNE ! »

Petit Jean se remet en route. Gardant le silence, Allan court le rejoindre.

Petit Jean : « Fous-moi la paix ! [Allan continue de marcher à ses côtés] Je te demande… de me foutre… la paix. »

Allan : « C’est ce que je fais ! »

Petit Jean : « Alors pourquoi tu marches à côté de moi ? »

Allan : « Euh peut-être que nous allons au même endroit, tiens ! »

Petit Jean : « Ouais p’t’êt en effet mais rien t’oblige à marcher à côté de moi. Y’a plein de routes qui mènent au même endroit. »

Allan : « Oui, euh, j’suis au courant. Toute la bande croit aux mêmes choses, tu sais. »

Petit Jean : « Ah ouais ? Bon ben ça, ça reste encore à voir. »

Allan : « Personnellement, j’en suis sûr. Hé ? [Allan arrête Petit Jean] Moi, je sais combien on a besoin de toi, t’entends ? Pour nous rappeler contre qui on se bat et pourquoi… C’est vrai, on est perdu sans toi. »

Petit Jean le regarde un instant puis il secoue la tête.

Petit Jean : « Non. Non. J’en ai assez. »

Petit Jean se remet en route. Cette fois, Allan, déçu, le laisse partir puis il prend le chemin du campement. Mais un hennissement se fait entendre. Petit Jean se retourne pour voir ce qui se passe. Il aperçoit Isabella à la tête d’une troupe de soldats.

Petit Jean, grommelant : « Oh c’est pas croyable ! »

Il se met à courir droit devant lui.

Isabella : « RATTRAPEZ-LE ! »

Les soldats galopent derrière Petit Jean. Caché derrière un arbre, Allan assiste à la scène. Petit Jean court de toutes ses forces mais les soldats, à cheval, sont plus rapides et finissent par le capturer. Isabella s’approche de son prisonnier, mis à genoux et maintenu par deux hommes et par cinq épées pointées sur son cou.

Isabella : « Alors dis-moi ? Où allais-tu, Jean ? À ton campement ? Ou à York ? »

Petit Jean garde le silence. Isabella ricane.

Isabella : « Je m’en occuperais à mon retour. Qu’on l’emmène au château et qu’on l’enferme. »

Les soldats le remettent debout.

 

TAVERNE D’YORK

Robin et Gisborne sont attablés au fond de la taverne près de la cheminée. Ils ont chacun une coupe et un plat de poulet est posé devant eux sur la table.

Gisborne : « Donc… nous faisons face à deux gros problèmes… [Robin boit une gorgée] A, on ne sait pas de quoi il a l’air. »

Gisborne mange un morceau.

Robin : « On le reconnaîtra à sa fameuse tâche de naissance... T’en fais pas. On le trouvera une fois sur place. »

Gisborne : « Ce qui nous amène au problème numéro deux. »

Un client : « Je vais t’apprendre moi ! »

Robin et Gisborne s’écartent l’un de l’autre pour éviter une chaise qui vient s’écraser sur le mur du fond.

Gisborne : « OH ! HE ! »

Robin : « HE ! »

Ils attrapèrent leur coupe juste à temps avant que deux hommes luttant tombent sur la table voisine de la leur qui se renverse. Les deux combattants se retrouvent par terre. Gisborne frappe l’un des hommes avec sa coupe tandis que Robin s’occupe de son adversaire. Leurs adversaires sont repoussés vers les autres clients. Une bagarre générale éclate. Robin et Gisborne s’agenouillent derrière la table renversée pendant que le reste des clients de la taverne se battent.

Robin : « Je crois que j’ai un… que j’ai un plan. »

Gisborne : « Ça m’intéresse. »

Robin : « Toi, tu te fais arrêter. »

Gisborne ne semble pas apprécier ce plan.

Robin : « Ils te mettent au cachot. Tu trouves Archer et moi, je… je soudoie les gardes et je viens te chercher. »

Gisborne : « Et après ça ? »

Robin : « Eh ben on se fait la belle ! »

Gisborne : « Comment ? »

Robin : « Mais j’en sais rien, moi. J’y ai pas encore pensé. Qu’est-ce que tu crois ? »

Les soldats entrent dans la taverne afin de faire cesser la bagarre.

Un soldat : « Ça suffit. Arrêtez maintenant. »

Il attrape deux hommes qui se bagarrent. Gisborne et Robin se relèvent et retournent au fond de la pièce près de la cheminée.

Gisborne : « Non. Ça ne marchera jamais. »

Robin : « Pourquoi ? »

Gisborne, s’asseyant à sa table : « Il est pas question que je me fasse arrêter ! »

Robin : « Pourquoi ? »

Gisborne : « Parce que tu me laisseras dans le dongeon. »

Robin, ramassant son tabouret et s’asseyant : « Je ne t’abandonnerai pas dans un cachot. Tu as ma parole. »

Les soldats emmènent les trouble-fêtes à l’extérieur.

Gisborne : « Tu vois, c’est là que tout se complique. »

Le calme est revenu dans la taverne. Il reste cependant un soldat dans les lieux.

Robin : « Bon très bien. C’est moi qui me fais arrêter. »

Gisborne : « Ça me paraît un bien meilleur plan. »

Robin : « Et c’est toi qui viens me chercher ? »

Le fixant du regard, Gisborne acquiesce légèrement de la tête. Robin ricane.

Gisborne : « Tu vois ? D’un coup, l’idée n’est plus aussi séduisante. »

Robin : « Tu sais ? J’suis pas encore sûr d’avoir vraiment confiance en toi. Mais on va bientôt voir ce qu’il en est. »

Robin se lève et lance un pain sur le garde. Il l’atteint en pleine tête. Gisborne est surpris par son geste. Puis avec le sourire, il tapote le bras de Robin.

Gisborne : « Bonne chance. »

Gisborne se retire alors que Robin ne bouge aucun muscle. Il lui lance un regard noir mais Gisborne marche vers la sortie en souriant. Le garde, mécontent, croise Gisborne.

Le soldat : « Tu trouves ça drôle ? »

Un autre soldat : « Allez ! »

En compagnie d’un autre soldat, il attrape Gisborne et ils l’emmènent de force à l’extérieur.

Gisborne : « Lâchez-moi !... Lâchez-moi ! »

Gisborne regarde Robin pour qu’il vienne l’aider mais ce dernier ne bouge pas et le regarde partir en souriant.

Gisborne : « Ne me touchez pas ! »

 

FORÊT DE SHERWOOD

Deux soldats à cheval mènent Petit Jean au château de Nottingham. Le hors-la-loi a les mains liées par une corde rattachée à la selle du cheval d’un des gardes. Ils marchent à pas lent. Allan suit le convoi, sur le côté, caché par les arbres. Muni d’un bâton, il mime le geste de tomber par terre mais Petit Jean refuse et lui fait ‟non″ avec sa bouche. Mais Allan continue de le suivre et re-mine son geste. Comprenant qu’Allan n’abandonnera pas, Petit Jean lève les yeux au ciel puis il s’écroule en gémissant de douleur.

Soldat 1 : « Toi ! »

Petit Jean : « Ma jambe. »

Soldat 1 : « Debout ! »

Allan descend vers le sentier derrière les cavaliers.

Petit Jean : « Je peux plus marcher. Il faut que vous me portiez. J’ai mal à la jambe. »

Soldat 1 : « Relève-toi, tu entends ? »

Petit Jean : « Je peux plus marcher. »

Allan s’approche derrière le second soldat.

Soldat 1, le piquant avec la bannière : « Debout ! »

Petit Jean, se remettant debout : « Oh ! Voilà ! Voilà ! »

Le soldat le frappe dans le dos avec la bannière. Allan en profite pour frapper le second soldat dans le dos. Celui-ci tombe de cheval. Petit Jean attrape la bannière et frappe le soldat qui s’écroule sur le sol. Le second soldat frappe Allan qui perd son équilibre. Le soldat en profite pour se relever et dégainer son épée. Il attaque Allan. Ce dernier pare le coup avec son bâton. Le soldat l’attaque une seconde fois mais cette fois-ci, Allan perd son bâton. Il évite la troisième charge en se reculant. Le soldat balance son épée devant lui, Allan se baisse et l’attrape par derrière ramenant son épée sous la gorge du soldat. Petit Jean, muni de la bannière, fonce sur eux en hurlant et transperce l’adversaire d’Allan. Essoufflé, Allan laisse tomber le corps du soldat sur le sol et se retourne vers Petit Jean.

Allan, écartant les bras : « À quoi tu joues ? [Petit Jean laisse tomber la bannière] J’allais l’achever. »

Petit Jean, sceptique : « Ouais ! J’ai vu, oui. »

Allan s’approche pour défaire ses liens.

Petit Jean : « T’as perdu la tête ? Tu viens de risquer ta vie. T’as même pas d’armes ! »

Allan : « Je te sauve la peau. »

Petit Jean : « T’es fou. »

Allan : « Hein ! Possible. Mais c’était plus fort que moi... Hé, j’suis ta famille, pas vrai ? »

Après un bref instant, Petit Jean soupire.

Petit Jean : « Oui… Ouais, c’est ça. »

Allan : « Parfait. Bon, on a des chevaux. »

Petit Jean : « Non. Isabella. Elle s’ra bientôt à York. Il faut aller chercher les autres. Viens ! »

Petit Jean court vers le campement. Allan regarde les chevaux puis prend une inspiration avant de suivre Petit Jean.

 

CACHOTS D’YORK

Gisborne est amené dans la même cellule qu’Archer et le vieil homme.

Le garde, jetant Gisborne à l’intérieur : « Bon courage ! »

Les autres prisonniers se précipitent sur lui pour lui prendre ce qu’il a sur lui.

Gisborne, se débattant violement : « LAISSEZ-MOI !... Fichez-les camp ! Vous entendez ?... Je tue celui qui met la main sur moi. »

Le vieil homme rampe vers lui.

Le vieil homme : « Tue-moi… par pitié. »

Gisborne, effrayé par ses propos, le regarde sans rien dire.

Le vieil homme : « Mets fin à mes souffrances. »

Gisborne : « Non ! »

Le vieil homme, sur un ton léger : « Tu n’aurais pas de quoi manger par hasard ? »

 

CAMP DES HORS-LA-LOI

Petit Jean et Allan arrivent en courant.

Kate, les voyant arriver : « Tiens ! »

Much, applaudissant : « Ah ! »

Allan surveille ses arrières avant d’entrer dans le camp.

Petit Jean : « Robin a des ennuis. Isabella est en route pour York avec ses gardes. »

Much et Kate foncent chercher leurs armes. Tuck rejoint calmement Petit Jean et Allan.

Tuck : « Elle doit savoir que Robin et Gisborne s’y trouvent. Pourquoi elle irait sinon ? »

Petit Jean, reprenant son souffle : « Ouais. »

Much, rejoignant Petit Jean avec un carquois sur le dos : « Bon. On va lui tomber avant qu’elle arrive à York. »

Kate les rejoint avec un arc.

Petit Jean, acquiesçant de la tête : « OK. »

Allan : « On prend le raccourci par la forêt dans ce cas. On arrivera sur la route d’York avant eux. »

Kate : « Allons-y. »

Kate brise le groupe et sort du campement. Allan va chercher son arc et son carquois. Tuck interroge Petit Jean du regard. Un peu contraint, Petit Jean acquiesce de la tête.

Petit Jean : « Il est de la famille. »

Alla revient vers eux et lui tend un bâton.

Tuck, lui tapant amicalement l’épaule : « Je suis content te revoir, Jean. »

Tuck suit Allan à l’extérieur. Petit Jean jette un tendre coup d’œil sur le campement avant de suivre le reste de la bande.

 

CACHOTS D’YORK

Gisborne est accroupi près du vieil homme. Caché dans l’ombre, Archer est enchainé aux murs de la cellule derrière lui.

Gisborne : « Je suis à la recherche d’un certain Archer. Ça te dit quelque chose ? »

Le vieil homme : « P’t’êt’ bien. Pourquoi ? »

Gisborne : « C’est mon frère. »

Le vieil homme : « Ton frère ? »

Gisborne : « Oui… Je suis venu l’aider à s’évader de cette prison de malheur. »

Le vieil homme : « S’évader mais… »

Gisborne, le coupant : « Chut. »

Le vieil homme, baissant le ton : « Et de quelle façon tu as l’intention de t’y prendre ? »

Gisborne : « Eh bien, je ne suis pas venu seul. Tu connais Robin des bois ? »

Le vieil homme, faisant pitié : « Mon frère… »

Gisborne : « C’est toi mon frère ? »

Le vieil homme : « La prison, ça ne rajeunit pas. »

Gisborne : « Non, tu n’es pas Archer. »

Le vieil homme : « Qu’est-ce que tu en sais ? »

Tous les prisonniers : « C’est moi Archer ! Tu entends ? C’est moi ! C’est moi, Archer. Je te dis que c’est moi, Archer… »

Gisborne, sarcastique : « Gagné ! »

Un garde arrive.

Le garde : « Silence ! »

Les prisonniers se taisent aussitôt. Le garde retourne à son poste.

Archer : « C’est moi, Archer. »

Gisborne se retourne. Archer se penche en avant pour exposer son visage à la lumière.

Gisborne : « Qui est ton père ? »

Archer : « Ça je l’ignore… et ça m’est égal. »

Gisborne, se relevant : « Et ta mère ? »

Archer : « Elle est morte quand j’étais bébé… [Gisborne s’approche de lui] J’ai été recueilli. »

Gisborne : « Tu as une tâche de naissance, parait-il. »

Archer baisse les yeux sur sa poitrine. Gisborne suit son regard et soulève la tunique d’Archer, révélant la tache de naissance sur son flanc droit.

Gisborne : « Tu es bien mon frère. »

Archer : « T’es qui ? »

Gisborne : « Guy de Gisborne. »

Archer : « Très ronflant ce nom mais ça doit plaire à ses dames. »

Gisborne sourit.

Gisborne : « Je viens pour t’aider à t’évader. »

Archer : « Et comment ? »

 

YORK

Mettant une graine dans sa bouche, Robin tourne le coin d’une rue tout en réfléchissant. Son regard tombe alors sur un homme, richement habillé, donnant une bourse à un autre.

L’homme, serrant la main de son client : « C’est un plaisir de faire affaire avec vous… Merci. »

Le client emmène le cheval qu’il vient d’acheter pendant que le marchand, portant un manteau rayé avec un col de fourrure, compte son argent. Robin regarde derrière lui pour voir s’il est observé puis recrache la coque par terre. Robin se tient légèrement en retrait et observe le marchand qui rentre chez lui. Robin regarde encore une fois derrière lui et suit le marchand qui est rentré chez lui. Arrivé devant la porte, Robin regarde derrière lui puis entre avant de refermer rapidement la porte.

Le marchand : « Qui es-tu ?  [Bruit d’un coup de poing] Oh ! »

[Bruit sourd d’un objet lourd tombant sur le sol

La porte s’ouvre et Robin sort dans la rue affublé des habits du marchand ainsi que de sa bourse. Il ajuste son col avec le sourire tout en poursuivant son chemin jusqu’au château.

 

CHÂTEAU DE YORK – LA GRANDE SALLE

Robin se tient debout devant le shérif d’York, assis à une petite table devant la cheminée. Robin a posé la bourse du marchand sur la table du shérif et tient dans ses mains quelques pièces de monnaie.

Robin : « La vérité c’est que Gisborne a simplement bu un peu plus que de raison. Et je suis certain qu’il doit en être profondément désolé. »

Le shérif d’York : « Toute agression contre l’un des hommes du shérif est une agression contre le shérif. »

Robin : « Ah mais j’en suis conscient… Mais… Est-ce que ceci serait suffisant pour euh… effacer le déshonneur de cette terrible agression ? »

Il dépose près du shérif environ vingt-cinq pièces d’argent qu’il avait dans les mains.

Le shérif d’York, regardant les pièces : « Ce n’est plus qu’un vague mauvais souvenir, maintenant. [Robin sourit et lui fait un clin d’œil] Merci pour votre… compréhension. [Au garde à côté de lui] Escorte ce gentilhomme jusqu’aux cachots qu’il récupère son malfaisant compagnon. »

Il fait signe au garde de partir.

Robin : « Merci infiniment. »

Robin lui sourit puis reprend sa bourse posée sur la table avant de suivre le soldat.

Un soldat : « L’émissaire du shérif de Nottingham ! »

A ces mots, Robin réajuste le col de son manteau afin de dissimuler au mieux son visage. Il passe alors à côté du garde d’Isabella. Ce dernier ne fait pas attention à Robin, trop occupé à réajuster son uniforme avant de se présenter devant le shérif d’York. Alors que le garde d’Isabella s’avance vers son hôte, Robin, derrière son col remonté au maximum, se retire tout en l’observant jusqu’à ce qu’il passe la porte.

 

FORÊT DE SHERWOOD

Petit Jean, Tuck, Kate, Much et Allan courent à travers la forêt pour rejoindre la route menant à York.

Tuck : « Vite. Dépêchez-vous... Le temps presse. »

Ils arrivent sur les hauteurs surplombant la route d’York. Entendant le hennissant d’un cheval, ils s’agenouillent et observent ce qui se passe en contrebas. Ils aperçoivent Isabella, escortée par des soldats, se rendant à York. Tuck fait signe de tête à Petit Jean afin qu’il prenne les devants en longeant parallèlement le chemin pris par Isabella. Puis la bande se remet en route.

 

CACHOTS D’YORK

Gisborne fait les cents pas attendant avec impatience l’arrivée de Robin. Un soldat descend les escaliers, Robin sur ses talons.

Le garde : « Gisborne ! T’as de la visite. »

Il ouvre la porte de la cellule et y fait entrer Robin.

Gisborne : « Il est là-bas. »

Robin, rejoignant Gisborne : « Il faut se dépêcher. Un homme d’Isabella est arrivé. »

Gisborne conduit Robin près d’Archer. Le chef des hors-la-loi s’arrête devant le prisonnier et soupire. Il place sa main sur le côté droit du visage d’Archer au grand étonnement de ce dernier.

Robin : « Mon frère. »

Archer : « C’est curieux ça, d’avoir autant de frères tout d’un coup… [Robin jette un coup d’œil à Gisborne tandis qu’Archer le regarde de la tête au pied] Qui es-tu ? »

Robin : « Je suis Robin des bois. »

Archer : « Ah oui ? [Robin acquiesce de la tête] Robin des bois n’est donc pas une légende ? »

Robin jette un coup d’œil en direction de Gisborne.

Robin, revenant sur Archer : « Toi, tu… tu attends là… [Robin fait demi-tour et se dirige vers le garde attendant à la porte] Combien pour l’emmener avec nous ? »

Robin prend sa bourse entre ses mains.

Le garde : « Combien vous avez ? »

Le vieil homme : « J’s’rais moins cher, moi. [Il se tourne vers Archer] Hé ! »

Archer est amusé. Il regarde Robin entrain de soudoyer le garde. Robin laisse tomber quelques pièces dans la main du soldat.

Robin : « Ça vous va, ça ? »

Le garde : « Hein… Non. C’est demain matin qu’il doit mourir et j’crois que le shérif est très, très impatient de voir ça. »

Robin : « Bien entendu, oui. Y’a de quoi. »

Robin rajoute quelques pièces.

Le garde : « Et pis, il faudra que je quitte York… Parce que la patronne va pas aimer ça. »

Robin, ricanant : « Oui, la patronne. C’est vrai. »

Le garde : « Ouais. »

Robin, donnant encore quelques pièces : « Voilà. »

Gisborne s’est rapproché et se trouve maintenant derrière le garde. Ce dernier lève son regard sur Robin.

Le garde : « Non, je m’excuse, je peux rien faire pour vous aider. »

Il a à peine terminé sa phrase que Robin lui envoie un coup de coude au visage. Le garde tombe dans les bras de Gisborne qui le traîne vers le fond de la cellule.

 

CHÂTEAU DE YORK – LA GRANDE SALLE

Le shérif est assis à sa table, devant la cheminée, et s’entretient avec le garde d’Isabella.

Le garde d’Isabella : « Robin des bois… et Guy de Gisborne... Tous deux, de dangereux criminels. »

Le shérif d’York : « Gisborne ?... [Réfléchissant] Gisborne… Gisborne.]

 

CACHOTS D’YORK

Robin : « Faut y aller. »

Archer est libre. Le soldat est bâillonné et attaché à sa place. Gisborne et Robin quittent la cellule. Archer les suit, passe devant le vieil homme puis s’arrête.

Archer, se tournant vers le vieil homme : « Non… [Gisborne et Robin s’arrêtent puis se retournent vers lui] On s’en va tous… [Au milieu de la cellule, Archer met ses mains sur ses hanches et se tournent vers ses frères] ou on reste tous. »

Robin, après un bref moment de réflexion : « Très bien. »

Il lance les clés au vieil homme qui les reçoit en riant avant de se libérer.

 

Gisborne conduit la troupe dans un escalier.

Robin, montant les marches derrière lui : « Est-ce que tu sais où on va ? »

Gisborne : « Pas vraiment, non. Et toi ? »

Ils arrivent à une porte ouverte, donnant sur un couloir.

Un soldat : « Vite ! »

Robin, aux prisonniers derrière lui : « Ne restez pas là ! »

Il leur fait signe de se coller contre le mur.

Un soldat : « Par ici ! »

Gisborne et Robin se cachent derrière le mur alors qu’une troupe de soldats passe dans le couloir. Robin passe la tête pour voir si la voie est libre.

Robin : « On y va ! C’est bon. »

Gisborne passe devant et s’engage dans le couloir. Robin et les autres prisonniers le suivent. Mais le vieil homme est à la traîne. Il a dû mal à suivre les autres. Archer, marchant le dernier, vient à son secours.

Archer, prenant le bras du vieil homme et l’aidant à monter les marches : « Tu permets ? »

Le vieil homme : « Va-t’en sans moi. »

Archer : « Jamais je ne te quitterai. Il n’est pas question de t’abandonner. »

Ils arrivent à la porte donnant sur le couloir.

Un soldat : « Venez, ils sont là ! »

Archer : « On peut y aller ! »

Il s’engage dans le couloir à la suite des autres.

 

ROUTE VERS YORK

Isabella est escortée deux soldats. Elle galope, en tête, à vive allure, vers l’embuscade que les hors-la-loi lui préparent. Cachés dans le sous-bois, Allan bande son arc en direction de l’autre côté de la route, une corde étant attachée à sa flèche. Derrière lui, Petit Jean tient l’autre extrémité de la corde. Devant lui, Tuck surveille la route.

Allan : « Maintenant ? »

Tuck : « Non. Ça vient. Tu attends. »

Isabella se rapproche.

Allan : « Là, c’est bon ? »

Tuck : « Non. Tu attends. »

Isabella se rapproche encore.

Allan, parlant à voix basse : « Là, c’est bon ? »

Tuck, à voix baisse : « Non. Attends… [Isabella passe devant lui] Maintenant ! »

Allan laisse partir sa flèche. Elle se plante dans l’arbre de l’autre côté de la route. La corde se tend juste derrière Isabella. Les deux soldats qui la suivaient tombent de leurs montures en hurlant. Isabella s’arrête un peu plus loin et se retourne. Tuck se précipite sur le premier soldat à terre et l’assomme. Allan, Petit Jean, Much et Kate arrivent en renfort et se joignent à Petit Jean qui attaque le reste de la troupe. Le combat ne dure pas longtemps car les soldats, ayant gardé leurs chevaux, s’enfuient. Isabella dégaine son épée et galope vers les hors-la-loi. Kate, armé de son arc, prête à tirer, se joint aux hors-la-loi. Elle voit qu’Isabella fonce sur eux. Elle se met entre elle et les hors-la-loi. Isabella, son épée levée, galope vers les hors-la-loi. Kate tire sa flèche. Isabella se protège en déviant la flèche avec son épée mais ce geste la déstabilise et tombe de cheval. Voyant Isabella à sa merci, Kate jette son arc par terre et veut la rejoindre mais Tuck l’attrape par la taille.

Tuck : « Calme-toi. Patience. »

Kate : « Lâche-moi ! Mais lâche-moi ! »

Tuck : « Kate ! [Isabella se relève]… Elle ne perd rien pour attendre. »

Isabella court en direction des chevaux des deux gardes que les hors-la-loi avaient désarçonnés. Le reste de la bande rejoint Kate et Tuck.

Tuck : « Il faut aider Gisborne et Robin à quitter York avant [Pointant Isabella] qu’elle n’y arrive. Allons-y ! »

Much met son bras sur les épaules de Kate et lui tape amicalement le bras. Elle se penche pour ramasser son arc avant de suivre Tuck, Much et Petit Jean qui coupent à travers la forêt au lieu de suivre la route qu’Isabella a prise. Allan regarde derrière lui avant les suivre.

 

CHÂTEAU DE YORK – COULOIR INTERIEUR

Gisborne conduit la troupe à travers les couloirs du château. Archer est juste derrière lui.

Archer : « Donc tu es un noble, devenu un hors-la-loi, désargenté. »

Ils atteignent le bout du couloir donnant sur un hall.

Gisborne : « Exactement. »

Archer : « Tu peux m’expliquer à quoi ça rime ? »

Soldat : « Les voilà ! »

Deux soldats attaquent les fugitifs. Gisborne pare le coup d’un des soldats avec son épée tandis que l’autre soldat attaque Archer. Celui-ci saute en se retournant et envoie un coup de pied dans le visage de son adversaire. Alors que l’adversaire de Gisborne lève son épée pour le transpercer, Archer lui attrape la main et la tords. Son épée est alors retournée vers le bas. Archer lui plante l’épée dans son pied. Le soldat hurle de douleur. Archer le frappe et le garde tombe à terre sous les yeux ébahis de Gisborne et de Robin.

Robin : « Où est-ce que t’as appris à te battre ? En Orient ? »

Archer : « Non… [Fièrement, il fait tournoyer habilement son épée d’une main à l’autre] C’est du pur style anglais. »

Archer s’approche de Gisborne.

Archer, se tournant vers Robin : « Est-ce que par hasard il n’aurait pas un peu d’argent, lui ? »

Robin : « Non. Pas du tout. »

Regardant Robin, Gisborne soupire.

Robin : « J’ai donné tous les biens de ma famille pour aider les pauvres. »

Archer : « Oui, évidemment… [Ils se tournent vers les prisonniers] Occupez-vous des corps, vous. Allez, en avant, suivez-moi. »

Gisborne, Robin, le vieil homme et les autres prisonniers suivent Archer qui prend alors la tête de la troupe. Certains prisonniers s’occupent du corps des deux gardes que Gisborne et Archer ont mis hors d’état de nuire.

Archer : « Vous êtes fous, messieurs. J’connais la pauvreté et ce depuis mon enfance… Si vous saviez ce que c’est... Il n’y a aucune fierté à être pauvre et ce n’est pas non plus une honte. Vous le sauriez si vous aviez connu la misère. Vous ne verriez aucun mal à vouloir un peu d’argent… [Il s’arrête et fait face à Gisborne] ou à rêver de pouvoir améliorer votre situation. »

Gisborne pousse furieusement Archer contre le mur et pointe son épée sur lui.

Robin : « Gisborne ! »

Gisborne : « Tu ne sais absolument rien de ma vie. Rien de ce que j’ai enduré. J’envie ton sort... Mieux vaut pas de famille, riche ou pauvre, qu’un père lépreux et une mère qui… »

Il s’arrête. Archer regarde Robin. Ce dernier, anxieux, regarde tour à tour les deux hommes.

Archer à Gisborne : « Une mère qui quoi ? »

Gisborne se tourne vers Robin. Ce dernier lui lance un regard chargé d’avertissement. Gisborne lâche Archer et baisse son épée.

Gisborne : « Qui a été tuée dans un incendie. »

Archer, ému : « Comment elle s’appelait ? »

Gisborne : « Ghislaine. »

Archer acquiesce tristement. Robin se retourne en entendant les autres prisonniers les rejoindre.

Robin : « On a perdu assez de temps. Vous venez ? »

Robin passe entre Gisborne et Archer et prend la tête de la troupe. Gisborne le suit. Le vieil homme marche jusqu’à Archer. Ce dernier passe devant et entraîne les autres à la suite de Robin et de Gisborne. Robin s’arrête à une intersection.

Gisborne, se tournant vers la gauche : « Par ici. »

Robin, pointant son épée vers la droite : « Non. C’est par là. »

Archer attend qu’ils se mettent d’accord.

Gisborne : « Tu discutes pas ! »

Robin : « Gisborne, c’est par là. »

Archer : « Est-ce que l’un de vous est déjà venu dans ce château ? »

Gisborne : « Non. »

Archer, regardant en l’air : « Oh ! Je rêve ! »

Un soldat, au loin : « Ils sont là ! Vite ! »

Archer : « Par ici ! »

Un soldat : « Venez ! »

Archer indique la voie de droite. Il fait passer tous les prisonniers devant lui.

Un soldat : « Ils sont par-là ! »

Robin : « Vite. Vite. »

Archer, Robin et Gisborne ferment la marche.

Archer : « Arrêtez !... [Les prisonniers s’arrêtent] Où est mon ami ? Où est-ce qu’il est ? »

Robin : « Je sais pas. »

Le vieil homme, essoufflé, se trouve encore dans le précédent couloir.

Un soldat : « Hé ! Toi ! Le prisonnier ! »

Gisborne et Robin se préparent à l’affrontement. Le vieil homme arrive dans le couloir où se trouve Robin et les autres. Il lève les bras en l’air, sentant plusieurs soldats derrière lui. Gisborne et Robin se cachent derrière un pilier.

Le vieil homme : « Pitié. Pitié. Ne tirez pas. »

Mais les trois soldats tirent chacun une flèche qui vont se planter dans le dos du vieil homme.

Archer, se précipitant vers le vieil homme : « Non ! »

Robin, le retenant : « Tu restes là ! »

Mortellement blessé, le vieil homme s’effondre sur le sol. Archer se libère de l’emprise de Gisborne et de Robin. Il s’approche du corps du vieil homme puis fait face aux archers. Il se met à hurler avant de foncer sur eux. Pris de panique, les soldats s’enfuient. Archer court à leur poursuite. Robin et Gisborne foncent derrière lui. Archer percute un garde qui tombe à terre et pare l’attaque d’un autre. Deux autres soldats viennent en aide à leur collègue. Robin et Gisborne arrivent en renfort. Les trois hommes combattent les soldats du shérif.

Robin à Archer : « Replie-toi ! Replie-toi ! »

Mais le combat continue. Mais alors que Robin, Archer et Gisborne ont réussi à venir à bout de leur adversaire, le garde d’Isabella arrive derrière les hors-la-loi.

Le garde d’Isabella : « C’est Robin des bois ! »

Robin : « Venez ! »

Gisborne : « Vite, Robin ! »

Archer : « Par ici ! »

Le garde d’Isabella, accompagné d’autres hommes du shérif, les prennent en chasse.

 

CHÂTEAU DE YORK – LA GRANDE SALLE

Archer ouvre les portes de la salle avec fracas et fonce à l’intérieur mais le shérif d’York entre dans la salle par la porte opposée.

Le shérif d’York : « Plus un geste ! Gardes ! »

Robin, Gisborne et Archer s’arrêtent au centre de la pièce. Le garde d’Isabella et les soldats de York bloquent leur sortie. Ils sont pris au piège. Sur le balcon, au-dessus de l’entrée, des archers se mettent en position et bandent leurs arcs en direction des fugitifs.

Le garde d’Isabella : « Ne tirez pas ! [Se tournant vers les archers] Prenez-les en vie ! »

Les soldats, venus avec le garde d’Isabella, emmènent les prisonniers qui accompagnaient Robin, Gisborne et Archer hors de la salle.

Le garde d’Isabella, faisant face aux hors-la-loi, son épée devant lui : « Le shérif de Nottingham offre cent couronnes pour chacun d’eux. [Pointant son épée sur chacun d’eux] Robin des bois et Guy de Gisborne. »

Le shérif d’York, accompagné de sa femme, se tient de l’autre côté des hors-la-loi.

Le shérif d’York : « Les voir mourir pendu à un gibet pourrait valoir d’avantage. »

Archer : « Je crois qu’on a une chance de s’en sortir. »

Gisborne : « Il vaut mieux rendre les armes. »

Archer : « Rendre les armes ? »

Gisborne : « Oui. En vie, on pourra se battre. »

Archer : « Non… C’est pas ma façon de procéder. »

Il se glisse derrière Robin et lui prend sa dague accrochée à sa ceinture qu’il place aussitôt sous la gorge de Robin. Le garde d’Isabella profite de la diversion provoquée par Archer pour frapper l’épée de Gisborne qui lui échappe des mains.

Le garde d’Isabella : « Garde ! Il est à vous ! »

Deux soldats s’emparent alors de Gisborne.

Gisborne : « Lâchez-moi ! »

Robin tente de se libérer mais Archer le retient fermement.

Archer, murmurant : « La meilleure solution, c’est de collaborer. D’accord ? Alors, tu me laisses faire. »

Robin se calme.

Archer : « Messieurs ! Je vous offre Robin des bois et vous me rendez ma liberté. Il vaut cher, pas moi. Ce s’ra un gâchis que je le tue puisqu’il vaut beaucoup plus pour vous s’il est en vie. »

Le shérif d’York : « GARDES ! »

Les archers du balcon bandent leurs arcs à fond.

Le garde d’Isabella, se tournant vers eux : « NON ! NE TIREZ PAS ! »

Archer entraîne Robin vers la porte par laquelle est entrée le shérif d’York à l’opposé du balcon.

Archer : « Tu vois ? On progresse. »

Furieux, Gisborne regarde Archer. Le shérif d’York frappe l’épée de Robin qui tombe à terre. Le garde d’Isabella se rapproche du shérif d’York et de sa femme.

Le garde d’Isabella : « Permettez-moi, shérif de faire présent de Robin des bois et de Guy de Gisborne au shérif de Nottingham de votre part. »

Archer : « Je comprends que le shérif te veuille toi mais Gisborne ? »

Robin : « Le shérif est sa jeune sœur. »

Archer, un peu perdu : « C’est sa sœur ? »

Le garde d’Isabella : « Le shérif les veut tous les deux, Monseigneur. »

Robin, mécontent à voix basse : « On devait collaborer, tu avais dit. »

Archer : « Bah c’est plus le cas, maintenant… [Au shérif d’York et lui tendant la main] Nous sommes d’accord, shérif ? Je ne tue pas Robin des bois et vous ne me tuez pas. »

Le shérif d’York réfléchit un court instant.

Le shérif d’York : « Certes. »

Gweneth sourit légèrement.

Le shérif d’York : « Oui, j’suis d’accord. »

Robin : « Tu ne vas quand même pas me trahir comme ça ? »

Archer : « J’ai une sœur qui est le shérif de Nottingham. Elle est riche. Elle a un pouvoir fou et elle n’a que haine envers toi. Y faudrait être un âne pour y réfléchir à deux fois. [Aux gardes derrière lui] Laissez-moi passer ! »

Les soldats s’écartent.

Archer, entraînant Robin vers la porte : « Allez… [A Robin] À une prochaine fois. »

Il pousse Robin vers les soldats puis se tourne vers la porte.

Le shérif d’York : « ARRETEZ CET HOMME ! »

Archer ouvre la porte et se retrouve devant trois soldats pointant leurs hallebardes sur lui.

Un soldat : « Ne bouge plus ! »

Le shérif d’York : « Préparez ces messieurs à rendre l’âme. »

Le garde d’Isabella, pointant son épée sur Robin, se tourne vers le shérif d’York.

Le shérif d’York : « Le shérif de Nottingham peut garder son argent. Je lui enverrais leurs trois têtes tranchées… en guise de présent. »

Déçu, Archer soupire avant qu’un soldat ne l’emmène.

 

SUR PLACE DE YORK

Un gibet à trois cordes est dressé sur la place. Une foule de curieux est rassemblée autour. A côtés des cordes pendantes du gibet, Archer, Robin et Gisborne sont assis sur des chevaux, les mains attachées dans le dos.

Gisborne : « Je suis vraiment content d’être venu au secours de mon frère. Pas toi ? »

Archer : « Ce n’est pas ma faute. »

Gisborne : « Ah non ? C’est la faute de qui alors ? »

Archer : « Je ne vous ai rien demandé. »

Gisborne tourne furieusement la tête vers lui mais les trompettes retentissent. Le shérif d’York et sa femme arrivent sur la place, accompagnés du garde d’Isabella. La foule applaudit alors que le shérif, souriant, lève le bras pour saluer la foule. Mais le reste des hors-la-loi arrive également sur les lieux et s’avance vers le gibet. Le shérif conduit Gweneth sur une estrade sur laquelle leurs fauteuils les attendent, en face du gibet. Entre deux regards polis vers la foule, elle regarde Archer et il jette un regard entendu. Ce dernier acquiesce légèrement. Le shérif d’York baise la main de sa femme avant qu’elle ne s’assoit sur son fauteuil.

Tuck : « Much, Jean, occupez-vous du côté droit. Allan, côté gauche. »

La bande se disperse. Seule, Kate reste auprès de Tuck. Le shérif fait signe au musicien. Un roulement de tambour se fait entendre.

Archer : « Quand on bat du tambour, c’est généralement très mauvais signe. »

Robin le regarde.

Gweneth, donnant un petit sachet à un page et à voix basse : « Tiens. Prends ça et mets-le sur les braises. »

Le page, acquiesçant de la tête : « Entendu. »

Il s’éloigne pendant que le bourreau passe la corde autour du cou de Gisborne. Ce dernier tremble. Robin se tourne vers lui, surpris par sa réaction. Gweneth hoche la tête en direction du page. Archer remarque son geste. Il suit le page des yeux et voit qu’il se place près d’un brasero. Il comprend alors le plan et regarde Gweneth en hochant la tête.

Le shérif d’York : « Procédez à la première exécution. »

Gweneth regarde le page. Il acquiesce et jette le sachet sur les braises. Ce dernier explose, générant un nuage de fumée. La foule, apeurée et incommodée par la fumée, s’éparpille. Robin se tourne vers Archer mais ce dernier a déjà sauté de son cheval. Profitant de la confusion, Tuck et Kate se frayent un chemin jusqu’aux condamnés. Robin, mains attachés dans le dos, saute de cheval. Tuck et Kate arrivent près de lui.

Robin, tournant le dos à Kate : « Allez, vas-y ! Coupe mes liens. »

Elle coupe ses liens.

Kate : « Allons-y ! »

Robin : « Allez ! Allez ! »

Tuck : « Vite ! Par ici. »

Robin se mêle à la foule tandis qu’Archer, les mains libres, se tient près d’Allan et regarde ce que va faire Robin. Much a rejoint Robin. Il lui tend un arc et une flèche. Robin prépare son arme en regardant Gisborne qui est resté sur son cheval, la corde du gibet autour du cou, tremblant de peur que le cheval ne prenne peur dans l’affolement général. Archer prend l’arc d’Allan et vise Gisborne. Robin tire en même temps qu’Archer. Les deux flèches se plantent exactement au même endroit sur le gibet, sectionnant la corde de Gisborne. Surpris, Robin cherche le responsable du tir de la seconde flèche. Son regard croise celui d’Archer qui lui sourit avec fierté.

Tuck, prenant Robin par les épaules : « Allez, on y va ! »

Archer regarde Allan, ébahi, puis s’en va. Gisborne saute du cheval, les mains attachées dans le dos. Tout près de lui, Petit Jean bloque l’attaque d’un soldat avec son bâton. Mais le soldat lui envoie un coup de poing au visage.

Gisborne, voyant la scène : « Jean ! »

Les mains libres mais sans armes, il se précipite sur le garde. Il bloque le bras d’épée du soldat et frappe avec son pied dans l’estomac de son adversaire. Puis il lui envoie un coup de poing. Le soldat tombe par terre. Gisborne aide Petit Jean à se relever.

Gisborne : « Ça va ? »

Petit Jean, acquiesçant : « Oui. »

Gisborne s’en va, laissant Petit Jean interloqué par son attitude.

 

Pendant ce temps, Archer qui a récupéré son katana court dans une ruelle, bousculant les passants. Il passe à travers un bâtiment et aperçoit un cheval blanc attaché à une balustrade. Il sourit et se précipite vers lui. Alors qu’il détache l’animal, Gweneth surgit derrière lui.

Gweneth : « Emmène-moi avec toi ! »

Archer, lassé : « Oh, Gweneth ! »

Il se retourne vers elle.

Gweneth : « Je t’en supplie. »

Archer : « Arrête de me supplier comme ça ! »

Gweneth : « Emmène-moi, je t’en prie. »

Archer : « Non, je regrette. »

Sans faire de bruit, le garde d’Isabella arrive derrière Archer. Il lui attrape le bras, le fait tourner vers lui et lui donne un coup de poing. Archer tombe par terre.

Gweneth, se précipitant sur le garde : « Oh ! Non ! Mais laissez-le ! »

Le garde d’Isabella repousse violement la jeune femme.

Archer, commençant à se relever : « Pauvre diable ! »

Le garde d’Isabella lui donne un coup de pied qu’il pose ensuite sur sa poitrine pour le maintenir au sol puis dégaine son épée qu’il pointe sur lui.

Le garde d’Isabella : « Où sont Robin des bois et Guy de Gisborne ? Tu parles ou tu meures. »

Archer, avec le sourire : « J’en sais rien du tout. »

Le garde d’Isabella : « Je dois te tuer dans ce cas. »

Il lève son épée au-dessus de sa tête, la pointe vers le sol.

Gweneth : « Il est derrière vous. »

Le garde d’Isabella : « Vous me prenez pour un imbécile ? »

Robin : « Oui. »

Le garde se retourne et voit Robin qui lui tire dessus. La flèche vient se planter en plein cœur projetant le garde contre le mur. Archer saute la balustrade et fait face à Robin et à toute la bande réunie derrière lui.

Robin, se tournant vers la bande : « Je vous présente mon frère… [A Archer] Et voilà ma famille. »

Archer les regarde.

Gisborne : « On a besoin d’un coup de main. On sait que tu as des armes et on en a besoin. »

Archer, souriant : « Mes armes sont à vendre. Tu as de quoi les payer ? »

Gisborne : « On a tous les deux risqué notre vie pour toi. Tu nous as trahis. Tu as donc une dette envers nous. »

Robin : « Archer… J’aimerais que tu te joignes à nous. J’aimerais que tu rejoignes notre combat contre le Prince Jean. »

Archer : « Ça me flatte… Mais j’ai des projets personnels… Et ils ne concernent personne d’autre que moi. »

Gisborne, Kate et Petit Jean se retournent pour partir.

Gweneth, s’avançant vers lui : « Je t’en prie, Archer. Laisse-moi venir avec toi. »

Archer prend son visage entre ses mains et lui donne un long baiser.

Archer : « Gweneth, merci pour tout ce que tu as fait pour moi. Je ne mérite pas une femme telle que toi. »

Archer grimpe sur le cheval blanc et s’en va, laissant Gweneth en plein désarroi. Gisborne se retourne vers lui.

Gisborne, fronçant les sourcils : « Il m’a volé mon cheval. »

Robin regarde Gisborne en s’empêchant de rire.

 

COUR DU CHÂTEAU DE NOTTINGHAM

Isabella discute avec le shérif d’York au pied d’un chariot sur lequel repose un corps recouvert d’une couverture. Cette dernière est soulevée, révélant le visage du garde sans vie d’Isabella. Elle le reconnait mais tente de masquer son exaspération.

Le shérif d’York : « C’est une flèche de Robin des bois qui l’a tué. »

Il lui donne la flèche qu’elle prend dans sa main.

Le shérif d’York : « Lui et Gisborne ont pris la poudre d’escampette… [Intriguée, elle se tourne vers lui] Il conviendrait de mieux tenir les rênes des affaires de ce comté… [Dédaigneux] shérif. »

Il se retire. Mécontente, elle le regarde partir sans répliquer mais brise en deux la flèche de Robin, la jette par terre avant de rabattre la couverture sur le corps de son garde en soupirant d’exaspération.

 

CAMP DES HORS-LA-LOI

Robin a une discussion sérieuse avec Kate.

Robin, tenant la main de Kate : « Gisborne a tué ton frère… Il a tué Marianne. Kate… J’ai conscience à quel point c’est douloureux de perdre une personne qu’on aime. [Secouant légèrement la tête] Mais la vengeance… Ça brûle le cœur et l’âme. C’est destructeur… Nous, c’est à l’avenir que nous devons penser… [Kate baisse les yeux] J’ai besoin que tu acceptes Gisborne... Nous avons besoin, tous les deux, qu’il soit accepté parmi nous. »

Kate : « Je l’accepterai… Mais j’aurai jamais confiance en lui. »

Robin acquiesce légèrement de la tête puis baisse la tête.

Gisborne, se tenant à l’entrée du camp : « Alors ? Où est-ce que je peux installer ma couche ? »

N’ayant jamais cru avoir à entendre cette question de sa part, toute la bande se tourne vers lui sans lui répondre.

 

***** Épilogue *****

 

ROUTE VERS YORK – LE PEAGE

Archer arrive au galop sur son cheval blanc. Lipscomb sort de son logis. Archer s’arrête devant lui.

Archer : « C’est la route de Nottingham ? »

Lipscomb acquiesce de la tête et lui tend la main en lui faisant signe qu’il devait payer son dû. Lui souriant, Archer fait faire demi-tour à son cheval et s’en va. Croyant qu’il a changé d’avis et qu’il ne veut plus aller à Nottingham, Lipscomb retourne vers son logis. Après avoir fait quelques mètres, Archer fait à nouveau demi-tour. Son cheval se cabre en hennissant puis il galope à vive allure vers la barrière.

Archer : « YA ! »

Il saute la barrière et se dirige au triple galop vers Nottingham.

 

***** Fin de l’épisode *****

Ce script a été réalisé par Allthingsrobin sur le site Hood Winked.
This transcript was made by Allthingsrobin on Hood Winked.

 

SHERWOOD FOREST. A HILL NEAR THE OUTLAWS’ CAMP.

Robin and Gisborne gallop through the trees towards the camp. They climb up a hill and Robin slows his horse to a walk at the top.

ROBIN : We’ll go no further unless I know I can trust you. [Stops his horse] I can’t just betray the others and bring you to the camp.

GISBORNE, Looking out at the forest in front of him : You can trust me. [Pauses, Darkly] Just don’t ask me to forgive your father.

ROBIN : Now you listen to me, Gisborne. [Gisborne looks over with disdain and a bit of surprise at Robin’s authoritative tone] If we’re going to work together, then we have to leave that behind.

GISBORNE : That’s easy for you to say. Your father seduced my mother.

ROBIN, Tilts his head aside, briefly losing his temper : Well, it didn’t take much effort, did it ?!

Gisborne snaps his head round to look at Robin. Robin turns his head away and Gisborne jumps from his saddle onto Robin, knocking him from his horse. They roll down the hill together. Gisborne gets to his feet first and kicks Robin as he tries to get up. Robin blocks the kick with his arms. The fistfight continues as Allan passes by, bringing back a bundle of sticks to the camp. He sees them scuffling, drops the wood from his shoulder and stands behind a tree to gauge the situation. He sees their two horses standing on the rise opposite him, then looks down to see Robin swinging a punch at Gisborne in the hollow below. He turns and runs for the camp.

 

OUTLAWS’ CAMP.

Allan calls out as he approaches.

ALLAN : Everyone, quick ! Hurry !

Kate is bent over, holding a sword to a grinding wheel as Little John works it round.

ALLAN, Slides down the hill : Robin’s in trouble !

Kate and Little John stop as Allan runs inside.

ALLAN : Hey ! [Points behind him with his thumb] Robin’s fighting Gisborne over the hill.

Much, Kate and Little John spring up to fetch their weapons.

ALLAN : I don’t know who else is there. Come on. [Motions with his fingers] Come on !

They all run after Allan.

 

OVER THE HILL.

Robin punches Gisborne, grabs his shoulders, punches him in the stomach, then throws him to the ground.

ROBIN : You kill my wife... and you expect forgiveness ?!

GISBORNE, Gets up : I loved her as you loved her !

Robin’s jealousy flares and he charges recklessly. Gisborne catches him, kicks him in the stomach, punches him in the jaw, then grabs him around the neck, standing behind him.

GISBORNE : I’ll never ask for your forgiveness.

Robin reaches back and flips Gisborne over, almost losing his balance himself. He stands over Gisborne and grabs his coat. Gisborne looks him in the eye.

GISBORNE : I cannot forgive myself.

Stunned, Robin pulls him to his feet.

ROBIN : What ?

They stand, Robin’s fists holding Gisborne’s coat and staring at each other when the gang arrive at the top of the rise. Allan gives the gang an “I told you so” look. Tuck, Little John and Kate charge down. Much aims and shoots an arrow at Gisborne. Robin hears it coming.

ROBIN : Get back !

Robin pushes Gisborne backwards then twists himself round, falling back out of the arrow’s path. It just misses grazing his chest before landing in the hill opposite. Gisborne stumbles and falls face down from Robin’s blow. Tuck turns him over onto his back.

GISBORNE : Get off me !

Little John holds the butt of his staff on Gisborne’s chest. Kate stands behind his head with her sword pointed down at his face.

GISBORNE : Get off me !

ROBIN, Sitting up : No !

They stop and look at him in absolute disbelief as Allan and Much run down the hill.

KATE : He killed my brother !

Tuck looks up at her.

ROBIN : He’s one of us.

Little John looks down at Gisborne.

LITTLE JOHN : What ?!

Tuck looks down at Gisborne, who stares up at him with fear in his eyes.

ROBIN : I said ! ... he’s one of us.

Allan and Much exchange puzzled looks. Little John’s eyes widen. Kate stares at Robin incredulously, then yells her loudest in frustration and stabs the sword into the ground by Gisborne’s head. Gisborne turns his head away from the blade, then, realising it missed him, turns back to it and stares at the close call, breathing heavily.

 

OPENING CREDITS

 

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS’ CAMP.

Little John stands impatiently in the entrance, leaning a hand on a post on either side, tapping his fingers.

LITTLE JOHN : So that’s where you been then. With him !

Robin sits somewhat patiently on a stump, his arm draped over the rope ladder, dazed from lack of sleep and overwhelmed by his recent experience, knowing this is difficult for his friends. Tuck and Kate stand in front of the bunks, listening.

ROBIN : I’ve been with my father... John.

Much shifts his feet, standing in the middle. Allan is leaning on the wall behind him.

MUCH : I thought your father was dead.

ROBIN, Quietly : So did I.

LITTLE JOHN : He’s not one of us, Robin. and he never will be !

Gisborne steps up behind Little John.

ROBIN : Gisborne has chosen to join us in our struggle, John.

LITTLE JOHN : You can’t trust him !

ROBIN, Smiles slyly : He killed the Sheriff.

Little John considers this, still not convinced.

GISBORNE : And we’re almost family, aren’t we, Robin ?

Little John looks back at Gisborne. Kate looks up at him.

GISBORNE : We share a brother.

MUCH, Scoffs : What ?

Allan looks back and forth between Gisborne and Robin, trying to determine if they’re joking.

MUCH : A brother?

Much looks at Robin to confirm it. Robin raises his eyebrows, slightly nodding.

MUCH : Both of you ?

Robin nods again.

ROBIN : My father... his mother.

Much takes a step towards Robin, then glances back at Gisborne.

ROBIN : Our brother is in jail in York... awaiting execution. [Little John’s head snaps to look at Robin] And I promised my dying father... [face turns intense]... and I intend to honour it. [Sits up straighter and looks at each in turn while speaking] Me and Gisborne will go to York and bring him back. If it were any of you, you know I’d do the same.

KATE : And who’ll bring my brother back to me, Robin ? [Robin solemnly looks at Kate] There was no-one to stop his execution.

Gisborne strides forward to Kate.

GISBORNE, Impatiently with a deep voice : Look, like it or not, we share a common goal, to destroy Isabella. [Little John steps behind Gisborne] The enemy of my enemy is my friend. You don’t have to like me. I don’t like you. But you need me.

MUCH : We don’t need you !

ALLAN, Gently : Look, if he can help rid us of Is—

KATE : He’s pure evil ! [Pleadingly] Robin !

Robin’s head is down, letting the others duke it out. He raises it slightly.

GISBORNE : Do you still believe good conquers evil ? You need me to defeat Isabella and to do that we need our brother in York.

TUCK, Calmly : Who is this brother, Robin ?

ROBIN : His name is Archer. [Shakes his head] We’ve never met. [Takes a deep breath] All I know is he’s travelled far and wide and has a knowledge of exotic weapons he’s brought back from the East.

GISBORNE : Isabella’s forces are far greater than ours. Archer’s weapons will make us stronger.

Gisborne glances at Much, who walks over to Robin.

MUCH : We all go.

ROBIN : And who will protect the people from Isabella ?

MUCH : Well, who’s going to protect you ? [Turns to frown at Gisborne.]

ROBIN : Much, I’ll be safe !

Little John scoffs.

ROBIN, Impatiently : No-one is going to recognise me and Gisborne in York.

Tuck and Kate are deliberately not looking at Robin, not agreeing with him at all.

ROBIN, Decisively : I’ll be back soon.

Robin stands and pats Much on the shoulder. Much nods, accepting Robin’s decision. Robin goes over to Kate and strokes her hair.

ROBIN : Kate...

She reluctantly looks up at him. Robin puts a hand to either side of her face, one at a time, looking directly into her eyes.

ROBIN : You know I wish I could bring your brother back.

Kate stares at him solemnly.

KATE : Just—just don’t trust him, Robin.

ROBIN : I have to trust him. And you have to trust me that I’m doing the right thing.

KATE : Come back to me safely.

ROBIN, Nods : I will.

Kate stretches up to kiss him. Robin strokes her cheek with his thumb, then leaves. Kate stares unhappily after him. Robin deliberately leaves his recurve bow behind, knowing it will identify him immediately.

 

YORK CASTLE. DUNGEONS.

Two guards come down the stairs. In a cell with about ten prisoners, Archer and the Old Man sit against the wall, near the cell’s front.

YORK PRISON GUARD : Archer ! It’s time. [The Old Man gives Archer a sympathetic look] God have mercy on ya.

The keys jingle as the guard unlocks the door. The Old Man and Archer exchange looks. Archer gets up, seemingly resigned to his fate. The Old Man looks up at him.

OLD MAN : Rest in peace.

Archer nods, resolved. He walks out the door and the guard grabs him and pushes him up the stairs while the second one locks the door again.

 

NOTTINGHAM CASTLE. WEST EXTERIOR CORRIDOR.

Isabella walks down the west corridor as Isabella’s Guard comes up the small steps from the courtyard.

ISABELLA : Is there any news of my brother ?

ISABELLA’S GUARD : No, sheriff.

ISABELLA : And nothing on Hood ?

ISABELLA’S GUARD : No.

Isabella’s Guard waits for her to join him at the top of the steps. Behind him waits Lipscomb, a mute with a scar running from the corner of his mouth back to his right ear.

ISABELLA’S GUARD : This is Lipscomb, sheriff. Collects the toll for you, from the Great North Road.

ISABELLA : Thank you. [Goes down a few steps to Lipscomb] Your loyalties will be rewarded, I assure you. And if you hear or see anything, you report to me immediately.

Lipscomb nods earnestly. Coins jingle as Isabella reaches into her purse.

ISABELLA : Hood and his men are spreading terror throughout Nottingham. Your help in finding them... [holds up a gold coin]... keeps us all safe. Here.

Isabella puts the coin into Lipscomb’s hand and he closes his fist over it. Isabella’s Guard taps his shoulder to dismiss him. Isabella watches him go with evil eyes.

ISABELLA : Let’s hope this little Judas does better than the last one I paid good money for. [Her temper rises] I want them found !

Isabella looks back at Isabella’s Guard.

 

YORK CASTLE. SHERIFF’S QUARTERS.

Candles are set up in candelabras all over the room. White roses surround them. Two lovers are kissing audibly on the bed. Gweneth sighs, lying next to the man kissing her neck. She turns over and sits up. Archer also sits up so he can keep on kissing her neck. Gweneth sighs in pleasure.

ARCHER : You are glorious, Gweneth. [Puts his face next to hers.]

GWENETH : Am I ? I’m not sure my husband would agree.

Gweneth puts her left hand up to Archer’s head. He pulls her hand down again, looking at her wedding ring.

ARCHER : The Sheriff of York is a fool to neglect such a passionate, beautiful woman.

GWENETH : Yes, well, I don’t like to complain, but sometimes I just feel so under-appreciated.

Archer turns her face to his.

ARCHER : Well, shall we do something about that ?

Gweneth smiles.

 

GREAT NORTH ROAD. TOLLHOUSE.

Gisborne and Robin gallop up and stop at the sight of a tollhouse, where Lipscomb is opening the gate for a patron.

GISBORNE : Tollhouse.

ROBIN, Shakes his head : It’s not worth the risk.

Lipscomb closes the gate.

GISBORNE, Amiably : Well, they collect money for Isabella. [Robin looks at Gisborne] Robbing them is robbing her.

Robin says nothing. Gisborne clicks his horse forward. Robin follows against his better judgement.

 

Lipscomb is on his knees in front of Robin, who is holding the collection purse. Lipscomb reaches back but Gisborne puts his sword on his arm.

GISBORNE : Don’t... move.

Robin pulls out a handful of coins and lets them fall back in, sighing unhappily.

GISBORNE : Is that everything ?

ROBIN, Sullenly : Let’s go.

Robin goes out the door, which is behind Gisborne. Gisborne puts the point of his sword in Lipscomb’s back.

GISBORNE : Stay on your knees !

Gisborne follows Robin out the door. Lipscomb bravely turns to look at the robbers with narrowed eyes, his scar purple from unexpressed indignation.

 

YORK CASTLE. SHERIFF’S QUARTERS.

Gweneth and Archer stand in the middle of the room, kissing. Archer pulls back.

ARCHER : I really must get back to the dungeon before your husband comes back.

GWENETH : Yes, the sheriff would be very upset.

Gweneth tries to kiss Archer.

ARCHER : Yes, he would.

He kisses her.

GWENETH : He is the most powerful man in York.

She kisses him.

ARCHER : Yes, he is. [Archer puts both his hands on Gweneth’s face] And if you’re as fond of me as I am of you...

GWENETH : You know how fond I am of you.

She tries to kiss him, but he stops her.

ARCHER : Then perhaps you might speak to him about not hanging me next week. [Archer wraps his arms around her, and she nestles into his shoulder] You can tell him that I fully intend to deliver the weapons his cousin paid for. [Gweneth turns away] It’s all a big mistake. [Archer pulls on his shirt] I’m completely innocent. [Gweneth stands in front of her mirror, putting her jewellery back on] You heard the part about the hanging ?

GWENETH, Steps briefly back from the mirror : Yes, of course.

Archer picks up a goblet.

ARCHER : And if you find a good moment, you might want to suggest some sort of, erm... [tilts head]... pardon. [Archer takes a drink] And I will show him one of the mysteries of the Orient.

GWENETH : Mm, like the one you showed me ?

ARCHER, Chuckles : Not quite the same one.

Gweneth giggles. Archer draws her forward by the hand.

ARCHER : You see, this is the mystery of how something glittering and precious, like you... [kisses her hand]... can be made out of base metal.

Gweneth’s eyes widen. Archer pulls her into an embrace.

ARCHER : The alchemist’s art... of making gold.

Archer gives her a long kiss.

GWENETH, Breathing heavily : Ever since I’ve known you, you make me feel so... alive.

Archer guides her to sit together on the foot of the bed.

ARCHER : And it would be a shame if anything were to happen to me that might interfere with that... alive feeling. [He kisses her] Mm. [Archer keeps his forehead on hers] By the way, you didn’t happen to bring any food with you, did you ? It was a big success with the other lads last time.

Gweneth laughs. Archer kisses her and pulls her back onto the bed.

 

YORK CASTLE. DUNGEONS.

Archer drops several coins into the guard’s outstretched hand. He holds a cloth tied into a bag in his other hand.

ARCHER : Thank you, my good man.

Archer steps into the cell, looking behind him. The Old Man is amazed.

OLD MAN : You said they were going to kill you.

ARCHER : Probably next time.

OLD MAN : You said that last time.

Archer bends down to the Old Man and sets the cloth bag on the floor in front of him.

ARCHER : Hungry ?

The other prisoners lean forward as Archer unwraps sausages, bread and fruit. One leans in very closely to Archer’s right. Archer stops him and holds up a finger.

ARCHER : I’ll take offers.

OLD MAN : I’ll give you ten gold coins for that sausage.

ARCHER, Holds up a sausage : I accept.

Archer holds out his hand. The Old Man twice mimes taking coins out of his pocket and dropping them into Archer’s hand. Archer wiggles his fingers for more. The Old Man frowns in mock frustration and slaps another into his hand. Archer holds an invisible coin to his lips and glances at the Old Man before he bites on it. The Old Man watches apprehensively.

ARCHER : Good as gold.

They both laugh at their joke as Archer hands over the sausage. The Old Man takes a bite. Archer gently slaps his shoulder, then starts tossing food to the others in turn.

ARCHER : Eat up, lads. Enjoy the fruits of my labour.

 

NOTTINGHAM CASTLE. SHERIFF’S QUARTERS.

ISABELLA : And you are absolutely certain he saw my brother and Robin Hood together ?

ISABELLA’S GUARD : Yes, sheriff.

ISABELLA : Together ? They hate each other. Why would they be working together ? [Isabella’s Guard remains silent] Huh ?

Isabella turns away, wrinkling her nose. She walks away, thinking out loud.

ISABELLA : Two men who hate each other can only be brought together by a shared hatred greater than their own. [Stops, turns round. Flustered, words scrambling together] What, and you said they were on their way to York ?

ISABELLA’S GUARD : Yes, sheriff.

ISABELLA : York ? [Turns to the fire] But then, why York ? To what purpose are they working together ? Do you think they’re plotting against me ?

ISABELLA’S GUARD : I know nothing more, sheriff.

Isabella, totally confounded, goes to sit at her desk.

ISABELLA : Then you must go to York immediately, as my emissary. I’ll assemble soldiers and I will follow you.

Isabella’s Guard bows his head and starts to leave. Isabella points to him.

ISABELLA : Go to the Sheriff of York. Warn him that two murderous scoundrels are fouling his domain, Guy of Gisborne and Robin Hood. Tell him... I will offer 100 crowns for their heads, each... alive.

Isabella’s Guard bows his head again and leaves.

ISABELLA, Chuckles : Oh, yes. I want them alive.

 

YORK.

Robin and Gisborne gallop up to the gates of York, whose castle is at least twice the size of Nottingham’s.

In the town, they walk their horses through the narrow streets. The stop and look up at the walls when they hear a sergeant giving orders.

SERGEANT : Attention ! Left turn ! Stand at ease !

GISBORNE, A bit disheartened : He’s inside that.

ROBIN, Cheerfully : Well, it can’t be that difficult... can it ?

Robin leads his horse on. Gisborne follows.

 

SHERWOOD FOREST.

Kate, Tuck and Little John walk down the road with sacks, making a food drop in Robin’s absence. Much and Allan walk a few paces behind them.

TUCK : Robin working with Gisborne could help us. It will show the power of Robin Hood and the nobility of our cause, that it can change his enemy into his friend.

LITTLE JOHN : Show who ? The people of Locksley hate him. The people of Nottingham hate him.

KATE : Everyone hates him.

LITTLE JOHN : Robin doesn’t even seem to care about the crimes that Gisborne’s committed.

TUCK : He’s bringing us Gisborne and he’s bringing us his brother to fight alongside. We are striving not just to protect Nottingham, but England. Not to settle old scores, John.

LITTLE JOHN : It’s not about settling scores, Tuck. It’s about justice !

TUCK : If Robin feels he can work with Gisborne, then I—

LITTLE JOHN : Then Robin is wrong ! [Throws his sack down] We fight to protect people from animals like Gisborne. [Starts to take a step, then stops] Kate’s brother was murdered by Gisborne and he hasn’t been punished !

KATE : And I’m prepared to trust Robin !

LITTLE JOHN, Stunned, Whispers : What ?!

Kate looks aside, almost ashamed. Allan slowly catches them up.

LITTLE JOHN : If he can bring Gisborne into our forest and call him one of us... [stops when he realises nobody is on his side.]

Allan hangs his head, feeling Little John’s pain. Little John, realising he’s alone in his conviction, shakes his head and steps between Tuck and Allan. Allan takes a step back to let him pass.

ALLAN : Hey, John... John !

Little John drops his staff and keeps walking.

 

YORK CASTLE. THE GREAT HALL.

Archer is brought in by two guards. The Sheriff of York, who is a short man with white hair, brings in Gweneth behind them, holding her hand high. Archer smugly nods at the sheriff as he stands before him.

SHERIFF OF YORK : Is this petty thief the one you mean ?

GWENETH : Yes, Harold.

ARCHER : With all due respect, sheriff, I have to object to the use of the word “petty.”

The Sheriff of York glances at a guard and jerks his head towards Archer. The guard punches Archer in the stomach. Archer doubles over.

ARCHER, Breathlessly : Go ahead and use it if you like.

The Sheriff of York steps forward and grabs Archer’s chin.

SHERIFF OF YORK : I know you. You’re the one who took money from my cousin, but never delivered the weapons he purchased.

The Sheriff of York roughly removes his hand.

ARCHER, Smiling up at the Sheriff of York : A misunderstanding.

GWENETH, Looking at Archer : He brings back mysteries from the Orient, Harold. More than one.

Archer stands up straight, looking at her.

SHERIFF OF YORK : What kind of “mysteries” ?

ARCHER, Quietly : Alchemy.

SHERIFF OF YORK : Ah. You have the power of alchemy ?

ARCHER : It’s not a power, my lord. It’s a science.

The Sheriff of York scoffs.

ARCHER, Looks out dreamily : A science of the East... but what it can do... brings power.

Archer looks down at the sheriff, who smiles slyly.

 

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS’ CAMP.

Kate helps Much with supper for them. Allan comes in with a bundle of sticks.

ALLAN : Where’s John ? [Nobody answers] Is he not back yet ?

Much shakes his head. Tuck crosses to Much with a carrot to peel.

TUCK : No.

ALLAN, Sighs, hands on his hips : Right. I’ll find him.

Allan turns and leaves.

 

YORK CASTLE. THE GREAT HALL.

Archer stands behind a small table with a large pewter plate and a lit candle. Across from him Gweneth and the Sheriff of York sit in tall-backed chairs, watching.

ARCHER : Do we have the nail ?

The guard behind him steps forward and hands him a nail. Archer takes a step round the table and holds it up. He goes to Gweneth, puts one foot on the dais, leaning his elbow on his knee, and hands it to her. She takes it and hands it to the Sheriff of York.

GWENETH : Harold.

The Sheriff of York takes it and examines it, sighs disinterestedly, then hands it back to her. Gweneth passes it back to Archer, who takes it from her.

ARCHER : My lady.

Archer strides back behind the table and sets the nail on the plate. He takes a handful of black powder from a small bag, sifts it over the nail, then dusts off his hands.

ARCHER : Now, this can be only the smallest of demonstrations due to the limited amount of magic powder I have with me at the moment.

SHERIFF OF YORK, Sits up, Sceptically but smiling indulgently : Of course.

Archer picks up a taper and holds it in the candle flame to light it. He holds it up, then sets the tip on the nail. After a brief moment, the powder explodes with a cloud of smoke. He quickly picks up the nail with his left hand and drops a pyrite nugget in its place before the smoke clears. Gweneth claps. Archer holds up the nugget. The Sheriff of York stands and steps forward, amazed. Gweneth follows him. The Sheriff of York takes the nugget as Gweneth peeks over his shoulder.

GWENETH : I told you.

SHERIFF OF YORK : You can make more gold ?

ARCHER : Not if I’m a prisoner.

 

YORK.

Robin and Gisborne wind their way through the busy and narrow marketplace on foot, looking around.

MERCHANT : Sir, have a look at this !

Robin points at something to his left as they pass through. They come to a side gate of the castle.

GUARD : As far as I know, yep. I’m doing the rounds again in five minutes, so I’ll check them. I need to get in the gap, sorry.

Gisborne peeks out at the guards, then quickly ducks back as Robin takes a more cautious look. There are three guards covering two exits. A church bell tolls in the background.

GISBORNE : The place is heavily fortified. There’s guards on every entrance.

ROBIN, Looking at the gates again : I know. I think the only way in is to get invited.

GISBORNE : Even if we are, how do we get into the dungeon ?

ROBIN, Frowning and shaking his head, at a loss : Hmm.

 

YORK CASTLE. INTERIOR CORRIDOR NEAR THE SHERIFF’S QUARTERS.

Archer is led down the corridor by a lone guard.

ARCHER : It’s a bit insulting he doesn’t trust me to come back with the powder... on my own.

YORK PRISON GUARD, Stops, turns round : Why don’t you just shut up ?

Archer punches him hard. The guard is turned round from the blow and falls back into Archer’s arms. Archer drags him into an alcove and sets him down, then shakes the pain from his hand.

ARCHER : He was right not to trust me.

Archer starts to walk down the way he came and runs into Gweneth.

GWENETH : Archer. [Archer stops] I was rather hoping you’d take me with you.

ARCHER : Oh, Gweneth. [Archer turns her round] I am so grateful for everything you’ve done for me...

He looks back, hearing the Sheriff of York’s voice behind them.

SHERIFF OF YORK : Are you sure the gold was counterfeit ?

ARCHER : ... but I think we should probably try to resist each other. Don’t you?

Archer tries to leave but Gweneth pulls him the other way.

SHERIFF OF YORK : Lock the gates ! Lock the gates !

GWENETH : Quick, quick ! Archer, quick ! Here !

Gweneth pulls him along the corridor.

 

SHERIFF’S QUARTERS.

Gweneth pulls Archer in to stand at the foot of the bed. She puts her hands on Archer’s face.

GWENETH : We’ll be safe in here. [Gweneth kisses Archer as he glances at the door] Archer.

Archer gives in and pulls her down onto the bed, kissing her. The Sheriff of York comes down the corridor.

SHERIFF OF YORK : Gweneth ! It’s not real gold !

Gweneth flails her arms as she gets up in a hurry and pulls down her skirt. The Sheriff of York enters, flanked by two guards.

SHERIFF OF YORK : The man’s a fraud— [Sees the two of them on the bed, Quietly] No. [Gweneth puts a hand to her stomach] Oh, no, Gweneth. How could you ?

The Sheriff of York looks at Archer, who remains still but is thinking quickly how to get out of this.

SHERIFF OF YORK : I understand why you were so desperate to have him pardoned. I loved you so much. [Gweneth looks ashamed] Take them both to the dungeon... [One guard takes a step forward] ... and prepare them to be put to death.

Gweneth glares at her husband. Archer slowly raises his head, at a loss as to how to get out of this.

SHERIFF OF YORK : How could you do this to me ?

Archer finally has an idea.

ARCHER : She didn’t. [He pushes himself down to sit with Gweneth at the foot of the bed] It was my fault. I forced her into the bedchamber and she resisted. My lord, she fought me off, and then you entered and like the coward I am, I tried to hide.

Archer jumps off the bed to kneel at the Sheriff of York’s feet and takes his hand.

ARCHER : And I beg your for—

The Sheriff of York pulls his hand away.

ARCHER : ... forgiveness.

The Sheriff of York looks at Gweneth. Archer looks back at her, twitching his eyebrows at her, encouraging her to go along.

GWENETH : Er... it’s true.

Archer bows his head at the Sheriff of York as he passes him to get to Gweneth. The sheriff chokes back a sob and sniffles.

SHERIFF OF YORK : Of course, it is. I never doubted you for one moment.

The Sheriff of York takes Gweneth into his arms. Archer sighs and looks back at Gweneth.

GWENETH, Mouthing to Archer : Thank you.

Archer smiles sheepishly. The Sheriff of York releases Gweneth and turns to Archer.

SHERIFF OF YORK : I sentence this fraud to be put to death tomorrow. [Archer’s eyes widen] He will be boiled in oil before his head is removed from his body and his entrails as well as another part of his body are fed to the pigs.

ARCHER, A bit meekly : I don’t suppose there’s any—

SHERIFF OF YORK : Take him away.

The two guards pull Archer to his feet and lead him away.

 

SHERWOOD FOREST.

Little John walks through the trees. He stops, sighs, and looks around. Allan sees him and calls to him.

ALLAN : John ! [Little John turns around] Come on.

Little John starts walking away.

ALLAN : Hey ?! John ?! [Allan runs to catch him up] What you doing ? I’ve been looking everywhere for you. [Little John walks on silently] John ?

LITTLE JOHN : I don’t want company.

Allan puts the back of his hand to Little John’s chest.

ALLAN : Hey, come back—

LITTLE JOHN, Roars : I’ve had enough ! [Allan stares at him] Robin betrayed us ! ... bringing... [spitefully] Gisborne !

Little John walks on, and Allan catches him up again.

LITTLE JOHN : Leave me be. [Allan stays at his side] Leave... me... be.

ALLAN : I am !

LITTLE JOHN : Then why are you walking beside me ?

ALLAN : Maybe we’re going to the same place, eh ?

LITTLE JOHN : Maybe we are. You still don’t need to walk beside me. There are many roads to the same place, Allan.

ALLAN : Yes, there are. We all believe the same things, John.

LITTLE JOHN : Well, I don’t know that I do.

ALLAN : Well, I know we do, eh ? [Allan stops Little John] I know we need you around, all right ? To remind us who it is we’re fighting for here. All right ? We’re lost without you.

LITTLE JOHN, Sighs, thinking it over : No. Go away ! [Walks on, Mutters] Leave me alone.

Allan lets him go, then turns round, wondering what to do next, and goes back the way he came.

After a moment, they both hear a horse neigh. Little John looks behind him and his faces falls as he sees Isabella on a horse with several guards behind her.

LITTLE JOHN, Mutters : Of all the people...

Little John starts to run. Isabella sees him.

ISABELLA : After him !

Isabella and the guards gallop after him. Allan hides behind a tree, watching. Little John runs but is soon overtaken.

ISABELLA : So tell me, where were you going, John ? To your camp ?

Little John is on his knees with five swords pointed at his neck. He doesn’t answer.

ISABELLA : Or to York ? [Chuckles evilly] I’ll deal with him when I get back. Take him to the castle and lock him up.

GUARD : On your feet !

The guards pull Little John to his feet.

 

YORK. TAVERN.

Robin and Gisborne sit at a table in the corner with their backs to the wall, eating.

GISBORNE : So we’ve got two fairly difficult problems. [Robin takes a drink from his cup] One, we don’t know what he looks like.

Gisborne puts a bit of chicken in his mouth. Robin swallows his ale.

ROBIN : We’ll recognise him by his birthmark. [Gisborne gives him a dark look] Don’t worry, we’ll find him when we get there.

GISBORNE : Which brings us to problem two.

MAN : Enough ! That’s it !

Robin and Gisborne both suddenly sit back to avoid a chair thrown between them. They both yell in irritation back at the patrons.

ROBIN/GISBORNE : Oi !

They grab their cups from the table and stand up as two wrestling men fall into the table in front of theirs, knocking it over. Gisborne steps around their table, picks up one of the men and punches him with his cup as a roast chicken soars past his head. Robin punches the other man with his cup as he is getting up. They both duck behind the overturned table as the fight continues among the other patrons. Food, cups and plates are thrown indiscriminately.

ROBIN : I think I have a — [ducks a flying cup] — I have a plan.

GISBORNE : I’m listening.

Robin shields his face with his hands as a man is pushed past him into post.

ROBIN : You, er... you get arrested...

Robin ducks another cup as Gisborne makes a face indicating he already dislikes this plan.

ROBIN : ... get taken to the dungeons, find Archer and then... I’ll bribe the guards. I’ll come and see you.

GISBORNE : And then what ? [Puts his arm up to block.]

ROBIN : And then we escape !

GISBORNE : How ?

ROBIN : Well, I don’t know. I haven’t worked that out yet, have I ?

The sheriff ’s guards enter to break up the fight and arrest the troublemakers. Gisborne stands, the danger past.

GISBORNE : Forget it. It’ll never work.

ROBIN : Why not ? [Stands.]

GISBORNE, Sits back down in his chair : Because I’m not going to get myself arrested.

ROBIN : Why not ?

GISBORNE : ’Cause you’ll leave me in the dungeon. [Sets his cup firmly on the table.]

ROBIN, Picks up his cup from the floor and sits down : I will not leave you in the dungeons. You have my word.

The guards force their new prisoners out the door.

GISBORNE : You see, that’s where this falls down.

The tavern is quiet now. Three guards stand near the door.

ROBIN, A bit flustered : Well, all right. Well, I’ll get myself arrested then.

GISBORNE : Now that sounds like a better plan.

ROBIN : And you come and get me out.

Gisborne tilts his head and gives Robin a “would I?” look. Robin chuckles with a sneer, realising their dilemma.

GISBORNE : See, suddenly it’s not such a good idea, is it ?

ROBIN : You know, I’m not sure if I trust you yet. But we’re about to find out.

Robin picks up a loaf of bread from their table as Gisborne stands up. To Gisborne’s surprise, Robin throws it at a guard, hitting him in the helmet. Gisborne recovers quickly from the shock, smiles and pats Robin’s shoulder.

GISBORNE, Flatly : Good luck.

Robin gives Gisborne an apprehensive sidelong glance as the guard thumps over. Gisborne walks round the table with the intent of going to their room, smiling at the thought of Robin being arrested.

GUARD to Gisborne : Do you think that’s funny ?

Gisborne walks past him with the smile still on his face. The two other guards grab him.

GUARD : Right.

GISBORNE : Get off me ! Get off me !

Gisborne looks to Robin for help. Robin smiles in delight at the unintentional arrest of Gisborne. Gisborne glares at him as he is being dragged away.

GISBORNE : Get off me !

 

SHERWOOD FOREST.

Two mounted guards lead Little John down the road. His hands are tied together and tethered to a horse’s saddle. They make their way slowly down the road. Allan shadows them in the trees. When Little John looks his way, Allan comes out from behind a tree and mimes falling to Little John. Little John, full of resentment and anger, mouths back “What? No!” to him. Allan runs to keep up, and motions again, larger. Little John realises he’s not going to give up and rolls his eyes. He starts moaning in pain and stops. The rope pulls him to the ground.

GUARD 1 : You ! [Dismounts.]

LITTLE JOHN : Oh, my leg.

GUARD 1 : Get up now !

Allan runs ahead with a large stick for a weapon, intending to come up behind the second guard.

LITTLE JOHN : My leg’s gone. You’ll have to carry me. Pats his knee. My leg.

GUARD 1 : On your feet, I said !

LITTLE JOHN : My leg’s gone.

The guard pokes him with the sharp, pointed end of his banner.

GUARD 1 : Get up !

LITTLE JOHN : All right, all right, all right !

Little John gets up. Guard 1 hits him on the back with the pole. Allan hits Guard 2 with the stick and pulls him off his horse. Little John takes the pole from Guard 1 and punches him with his tied fists. Guard 2 takes Allan’s feet out from under him, giving himself time to stand. They both get up. Guard 2 draws his sword and faces Allan as Little John stabs the butt of the pole into Guard 1. Guard 2 brings down his sword. Allan blocks with both hands on the stick, but then Guard 2 knocks it away with another blow. Allan steps back from Guard 2’s first swing, ducks the second and comes up wrapping his arm around Guard 2’s neck, choking him as Little John surges forward and stabs him with the banner point. Allan throws Guard 2 aside, then holds his hands out at Little John.

ALLAN : What are you doing ? [Little John drops the banner] I was just going to finish him off !

LITTLE JOHN, Unconvinced : Yeah, I saw.

Allan unties Little John’s hands.

LITTLE JOHN : What are you doing ? Risking your life, no weapons ?

ALLAN : I was just saving you.

LITTLE JOHN : Then you’re a fool.

ALLAN : Ha ! Maybe, but I had no choice. [Starts to bend down to drag off the guard, then stands back up] Hey, I’m your family, right ?

LITTLE JOHN, Silent a moment, then chuckles : Yeah, you are.

ALLAN, Excited : Right. Horses.

LITTLE JOHN : No. Isabella. She’s on her way to York. We need to get the others. Come on !

Little John takes off for the camp. Allan takes a deep breath, preparing himself for another never-ending adventure, then jogs off after him.

 

YORK CASTLE. DUNGEONS.

Gisborne is thrown into the same cell as Archer and the Old Man.

YORK PRISON GUARD : In you go !

The other anonymous prisoners immediately start picking at him as the cell door closes and is locked.

GISBORNE : Get off me ! Get—get off me !

Gisborne gets to his hands and knees and kicks the men off.

GISBORNE : Get off ! I’ll kill the next one that touches me !

The Old Man crawls over and puts a hand on Gisborne’s leg.

OLD MAN : Kill me... please.

Gisborne looks at him, frowning, having no intention of carrying out his threat on an old man.

OLD MAN : Put me out of me misery.

GISBORNE : No !

OLD MAN, Brightly : You didn’t bring any food, did ya ?

 

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS’ CAMP.

Little John and Allan run to camp.

KATE, Seeing Little John : Hey !

MUCH : Ah ! [Claps.]

Allan checks behind them to see if they were followed.

LITTLE JOHN : Robin’s in trouble. Isabella’s on her way to York with her guards.

Much scrambles to get weapons. Kate also runs for hers. Tuck walks calmly to Little John.

TUCK : She must know Robin and Gisborne are there. [Thinks a moment] Why else would she go ?

LITTLE JOHN, Breathlessly : Yeah.

Little John nods. Much comes back with a makeshift longbow and a quiver of white-fletched arrows. Kate files in behind him with another bow and a fistful of arrows.

MUCH : Well, we’ll stop her before she gets to York.

ALLAN : We’ll have to cut across the forest then, try and get on the York road ahead of her.

KATE : Well, let’s go.

Kate heads out with Much right behind her. Allan goes to get his bow and arrows. Tuck tilts his head at Little John, asking the silent question. Little John shakes his head at Tuck, a bit in shame, a bit in apology.

LITTLE JOHN : He’s family.

Allan returns and hands Little John his staff. Tuck pats Little John’s arm.

TUCK : I’m glad you came back, John.

Tuck follows Allan out. Little John looks around sentimentally, realising it’s home, then follows.

 

YORK CASTLE. DUNGEONS.

Gisborne squats by the Old Man. Archer, chained by each wrist to the walls of an alcove, holds his head back in the shadows.

GISBORNE : I’m looking for a man called Archer. Have you heard of him ?

OLD MAN : Might have. Why ?

GISBORNE : He’s my brother.

OLD MAN : Brother ?

GISBORNE : Yeah. I’ve come to help him escape from this godforsaken place.

OLD MAN, A bit loudly : Escape ?

GISBORNE : Shh.

OLD MAN, Whispering : How will you escape ?

GISBORNE : Well, I haven’t come alone. You ever heard of Robin Hood ?

OLD MAN, Makes a pitiful face : Brother...

GISBORNE : You’re my brother ?

OLD MAN : Prison ages a man.

GISBORNE : No, you can’t be Archer.

OLD MAN : Who says ?

ALL PRISONERS : I’m Archer !

GISBORNE, Grumbling sarcastically : Great.

ALL PRISONERS : I’m Archer !

A guard steps out.

YORK PRISON GUARD : Quiet !

The prisoners are immediately silent. The guard steps back to his post.

ARCHER : I’m Archer.

Gisborne looks back at him. Archer leans forward, putting his face in the dim light.

GISBORNE : Who’s your father ?

ARCHER : I don’t know... [with a slight sneer] and I don’t care.

GISBORNE, Stands : Your mother ?

ARCHER : She died when I was a baby. [Gisborne steps to him] I was given away.

GISBORNE : I was told you have a birthmark.

Archer raises his eyes, then looks down at his chest. Gisborne glances down, then pulls up his shirt, revealing a red welt shaped like an arrowhead just below his right breast.

GISBORNE : You’re my brother.

ARCHER : Who are you ?

GISBORNE : Guy of Gisborne.

ARCHER : Well, that’s an very expensive-sounding name.

GISBORNE, Chuckles grimly : I’ve come to get you out of here.

ARCHER : How ?

 

YORK.

Robin strides around a corner, putting a seed into his mouth, and happens to come across two men in expensive clothes exchanging a fat purse in the street. Robin steps back behind the corner and watches them, putting another seed into his mouth.

MERCHANT : Pleasure doing business with you. [The men shake hands] Thank you.

The Merchant, wearing a striped coat with a fur collar, shakes the purse in his hand. Robin turns his head to spit out a hull as the Merchant’s customer leaves. The Merchant checks the purse’s contents before going inside his home. Robin looks round him, then makes his way towards the door. The door closes. Robin stands on the doorstep and checks round him again, then opens the door.

MERCHANT : (Who are you ? [Sound of a punch to the jaw] Oh ! [A thud on the floor.])

The door opens and Robin steps out in the fine coat holding the purse. He ties the purse to his belt, then pulls the fur collar out properly and smiles mischievously, heading in the direction of the castle.

 

YORK CASTLE. THE GREAT HALL.

Robin stands before the Sheriff of York, who is seated at a small table in front of the fireplace. Robin’s stolen purse sits on the edge of the table in front of him.

ROBIN, With a posh accent : Well, the truth is, Gisborne just had a bit too much to drink. And for that I am sure he is profoundly sorry.

SHERIFF OF YORK, Sternly, not willing to give in : An assault on one of the sheriff ’s men is an assault on the sheriff.

ROBIN : Oh, believe me, I know. [Inhales sharply, then frowns at the silver coins in his hand] Would this be enough to... salve the indignity of this terrible assault ?

Robin slaps a stack of at least twenty coins onto the table. The Sheriff of York looks at the coins, then raises his eyebrows, staring down at the money in sincere awe.

SHERIFF OF YORK : It is but a faint memory now, sir. [Robin winks and smiles at him] I thank you for your... sympathy. [Looks at the guard standing near his table] Escort this gentleman to the dungeons so that he may collect his malfeasant friend. [Motions him away.]

ROBIN : Thank you very much.

Robin smiles and nods, picking up the purse, and follows the guard as another announces the next visitor.

GUARD : An emissary from the Sheriff of Nottingham.

Upon hearing the words, Robin turns up the collar of his coat and holds his face away from Isabella’s Guard, who is looking down and adjusting his uniform, and passes by unrecognised. Near the door Robin slows his pace, watching and listening as long as he can.

 

SHERWOOD FOREST.

Tuck, Little John, Kate, Allan and Much run through the trees towards the road.

TUCK : Come on ! We must hurry. Come on !

They run over a rise and stop when they hear a horse neigh. They see Isabella below on the road in front of them. Tuck nods at Little John, who leads them along the rise, shadowing the road.

 

YORK CASTLE. DUNGEONS.

Gisborne paces, waiting impatiently for the man he thinks may never come. A guard comes down the stairs.

YORK PRISON GUARD : Gisborne ! Visitor.

The guard lets Robin into the cell.

GISBORNE : He’s over here.

Gisborne leads Robin to Archer.

ROBIN : We have to hurry. One of Isabella’s men’s here.

Robin stands in front of Archer, looks him up and down, then nods. Archer barely looks at Robin. Robin puts his left hand on the side of Archer’s head.

ROBIN : Brother.

ARCHER : All of a sudden, I have so many brothers. [Robin glances at Gisborne] Who are you ?

ROBIN : I’m Robin Hood.

ARCHER, Raises his eyebrows : Really ?

Robin nods. Archer looks him up and down.

ARCHER : Robin Hood really exists.

Robin’s eyes glance at Gisborne.

ROBIN : Just... stay here. [Robin turns and walks to the guard waiting in the open door] How much to take him with us ?

Robin pulls up the purse tied to his belt and reaches in.

YORK PRISON GUARD : How much you have ?

OLD MAN : I’d be cheaper.

The Old Man looks at Archer and chuckles. Archer waits in amused anticipation to see what will happen. Gisborne slowly steps towards the guard. Robin drops a few silver coins into the guard’s outstretched hand.

ROBIN : How ’bout that? [Leans on the doorjamb.]

YORK PRISON GUARD : Er... [Shakes head] Nah. He’s meant to die tomorrow and I think the sheriff was, you know, looking forward to it.

ROBIN : Right. Of course he is.

Robin drops three large gold coins into his hand.

YORK PRISON GUARD : I’ll have to leave York. [Inhales sharply] The missus won’t be happy.

ROBIN, Giggles : Yeah, the missus. All right. [Robin drops several more silver coins into his hand] Right.

Gisborne is now standing unnoticed behind the guard.

YORK PRISON GUARD, Looks up at Robin : Nah, I’m sorry. Can’t help you.

Robin suddenly punches the guard. Gisborne catches him and drags him back into the cell.

 

YORK CASTLE. THE GREAT HALL.

The sheriff sits at his table, talking with Isabella’s Guard.

ISABELLA’S GUARD : Robin Hood and Guy of Gisborne, they’re both dangerous criminals.

SHERIFF OF YORK, The name is familiar : Gisborne... [looks aside]... Gisborne... [echoing] Gisborne...

 

YORK CASTLE. DUNGEONS.

ROBIN : We need to go.

Gisborne and Robin go out the door. Archer follows, frowning at the Old Man as he passes, then stops.

ARCHER : No ! [Robin and Gisborne stop] Either we all go... [stands resolutely in front of the Old Man with his hands on his hips]... or none of us go.

ROBIN, Eyes dance a moment, looking round at the prisoners, then shrugs : Fine.

Robin tosses the keys to the Old Man, who cackles in glee.

 

Gisborne runs up the stairs from the dungeons. Robin, having left his stolen coat in the dungeons, comes up behind him.

ROBIN : Do you know where you’re going ?

GISBORNE : Not really, no. Do you ? [Peeks around the corner.]

GUARD, From a distance : Come on !

ROBIN to prisoners behind him : Get back ! [Motions them to the side.]

GUARD : This way !

Robin and Gisborne duck behind the doorjambs. A line of guards pass them. Robin checks to see if it’s clear.

ROBIN : Right, come on.

Gisborne leads Robin and the prisoners out to the right. Archer is last, helping the Old Man up the stairs.

ARCHER : Come on.

OLD MAN : Go on without me.

ARCHER : Come on, you old codger. I’m not leaving you behind.

GUARD, From a distance : Down here !

Archer stops in the doorway, listening, and hears the guards heading away.

ARCHER : Come on.

He and the Old Man follow the others.

 

GREAT NORTH ROAD.

Isabella leads two guards on horseback down the road. The gang wait to ambush her. Allan draws his bow, which is nocked with an arrow with a rope tied to it. Little John squats behind him holding the other end of the rope, which is anchored to a tree trunk. Tuck watches the road.

ALLAN : Now ?

TUCK, Holds his hand up to Allan : No. Hold it.

Isabella gallops closer.

ALLAN : Now ?

TUCK : Hold it...

Isabella gallops closer.

ALLAN : Now ?

TUCK, Through his teeth : Hold it. [Isabella passes them] Now !

Allan shoots the arrow into a tree across the road. Little John pulls it taut and it knocks the two guards off their horses. Tuck sprints to them. Isabella stops her horse and looks back. Tuck kicks a guard down again as he runs towards four more mounted guards galloping down the road. Allan runs in and engages a fallen guard with his dual swords as Tuck grabs the banner of a horseman to pull him off his mount and Much pulls off another.

LITTLE JOHN, Yelling at a guard on the ground : Get off ! Get off ! Get off !

Allan blocks an overhead blow with both swords held together, then blocks with his left sword and punches the guard with his right fist. Little John knocks out the other fallen guard. Isabella turns her horse around as the remaining horsemen run away. Much shoots an arrow at their retreating forms. Kate sees Isabella about to charge and runs towards her with an arrow nocked in her bow. Isabella draws her sword and starts her horse forward. Kate stops and draws as Allan pats Much’s back, watching the guards leave. Isabella gallops closer and closer. Kate lets her arrow fly. Isabella knocks the arrow away with her sword but the momentum causes her to fall from the horse. Kate throws her bow aside and starts towards Isabella, but Tuck holds her back.

TUCK : Kate, wait.

KATE : Get off me ! Get off me !

TUCK : Wait ! [Isabella gets up] Come on, wait.

Isabella runs off down the road, away from the gang and towards the two horses who stopped after their riders were knocked from their saddles.

TUCK : We have to get Gisborne and Robin away from York before she returns. [Points at Isabella] Let’s go.

Much puts his arm around Kate’s shoulders, but Kate bends down for her bow, effectively rebuffing him. Allan checks behind them before following.

 

YORK CASTLE. INTERIOR CORRIDOR.

Archer follows Gisborne down the corridor.

ARCHER : So you’re a noble who’s now an outlaw with no money.

Gisborne reaches a corner and peers around it.

GISBORNE : Yep.

ARCHER : Can you explain the point of that ?

GUARD : Come on !

Two guards charge before Gisborne can answer. Gisborne blocks with his sword. Archer spins and kicks one of them, then grabs the Gisborne’s foe’s hand and forces his fingers back from the hilt with a crunching sound, then drives the sword behind the guard’s back and into the toe of his boot before kicking him to the floor. Gisborne and Robin are amazed.

ROBIN : Where did you learn that ? The Orient ?

ARCHER : Nah. [He spins the guard’s sword from hand to hand and catches it deftly] That’s pure English.

Archer steps forward to Gisborne, glancing back at Robin, who is checking on the prisoners behind them.

ARCHER to Gisborne : He doesn’t, by any chance, have any money, does he ?

ROBIN, Irritatedly : No, I don’t.

Gisborne raises his eyebrows and nods towards Robin with a “what he said” look.

ROBIN : I gave up all my family’s wealth to help the poor.

ARCHER : Of course you did. [Points to the side of the corridor] Pull their bodies in there.

The Old Man motions the prisoners forward.

ROBIN : Come on.

The prisoners walk forward and some drag the guards to the side.

ARCHER : Come on. Let’s keep moving.

The Old Man jumps over a body to catch up Archer, who leads them down the corridor.

ARCHER : Both of you are mad. I know what poor is. I grew up that way. If either of you had... There is no honour in being poor, and there’s no shame in it. If you’d grown up with nothing you’d know that. And you wouldn’t apologise for wanting to have a little money... [stops and faces Gisborne]... for dreaming of something better than you’ve got.

Gisborne angrily pushes Archer into the wall, pointing his sword at him.

ROBIN, Admonishingly : Gisborne !

GISBORNE, Snaps at Archer : You know nothing about my life... about what I’ve endured ! I envy you. Better no family, rich or poor, than a leper father and a mother— stops himself.

Archer glances at Robin, who looks back and forth between them.

ARCHER : My mother what ?

Gisborne looks at Robin, who is glaring a warning at him, then lowers his sword and pulls his hand off Archer’s shoulder.

GISBORNE : Killed in a fire.

ARCHER, Tears well up in his eyes : What was her name ?

The prisoners footsteps sound behind them.

GISBORNE : Ghislaine.

Archer nods sadly, fighting his emotions. The other prisoners, finished with their chore, catch them up. Robin steps between Archer and Gisborne.

ROBIN : Come on. We have to keep moving.

Gisborne follows him. The Old Man goes up to Archer, takes his arm and nods. They follow Robin. Robin stops at an intersection, intending to go right and Gisborne passes him.

GISBORNE : This way.

Robin points to the right.

ROBIN : It’s this way.

Archer leans between two columns, waiting for them to play it out.

GISBORNE : Don’t argue with me.

ROBIN : Gisborne, it’s this way.

ARCHER : Have either of you been in this castle before ?

ROBIN/GISBORNE : No.

ARCHER, Sighs and looks up, Mumbles sarcastically : Great !

GUARD, From a distance : Come on ! Quick !

ARCHER : This way !

GUARD : Find them !

Archer points to the right and motions the prisoners to go first.

ROBIN : Come on !

ARCHER : Come on !

Archer, Robin and Gisborne go last.

ARCHER : Stop ! Stop. [They all stop and Archer turns to Robin, a bit panicked] Where’s the old man ? Where is he ?

ROBIN : I don’t know.

The Old Man shuffles down the previous corridor.

GUARD : You ! You ! Prisoner !

Gisborne holds his sword ready. The Old Man holds his hands in the air as several guards come up behind him. Gisborne and Robin dash forward to hide behind a column.

OLD MAN : Please. Please don’t shoot.

Robin motions for the Old Man to come to him, but the guards shoot three arrows into his back. Archer surges forward.

ARCHER : No !

Robin and Gisborne hold him back. The Old Man falls onto his face, dead. Archer breaks free of his brothers.

ARCHER : Get off !

He goes to stand over the Old Man, looking down at him. He looks up at the guards, his temper rising, takes a deep breath and roars at them in rage. The guards are frightened and take off back down the corridor. Archer chases them. Robin and Gisborne follow. Archer slams himself into a guard. He blocks a sword twice, forcing the guard into the wall with the second block, then Robin and Gisborne pull him away from the first guard, whom Robin engages. Gisborne fights a third. The left-handed Archer steps in to take over for Robin, who spins away gracefully, his sword arm no longer hindered by the wall. Gisborne elbows a guard charging by him in the back, then pops up and punches another as Robin faces the elbowed guard. He and Archer both kick him backwards. Archer holds up his sword and faces another guard. Robin motions him back.

ROBIN : Get back ! Get back !

Two more guards attack Robin and Gisborne. Archer kicks his back, then kicks him in the face. Robin punches one into the wall ; Archer spins round ready to help him. Amid the chaos, Isabella’s Guard turns the corner into the corridor.

ISABELLA’S GUARD : It’s Robin Hood !

The trio have taken out all their adversaries. They turn and run back down the corridor.

ROBIN : This way !

GISBORNE : Go ! Robin ! Through here !

ARCHER : Robin, over here !

Isabella’s Guard chases them. More York guards are behind him.

 

THE GREAT HALL.

Archer bursts through the doors to the Great Hall. The Sheriff of York and more guards enter from the opposite end.

SHERIFF OF YORK : Guards !

Gisborne, Archer and Robin slide to a stop on the wood floor, Gisborne glances back and forth, holding his sword out, and sees they’re trapped. Isabella’s Guard and more York guards block the exit behind them. They are surrounded. On the balcony above them four archers appear and draw their bows.

ISABELLA’S GUARD to archers : Stop ! Take them alive !

The guards from the corridor take away the other escaped prisoners as Isabella’s Guard turns back to the trio and holds his sword out at them.

ISABELLA’S GUARD : The Sheriff of Nottingham is offering 100 crowns each [points at each in turn] for Robin Hood and Guy of Gisborne.

The Sheriff of York stands with Gweneth at the opposite end of the hall.

SHERIFF OF YORK : It might be worth more than that to watch them die.

ARCHER, Quietly, eagerly to Gisborne : I think we’ve got a good chance.

GISBORNE : Well, then we should give ourselves up.

ARCHER : Give ourselves up ?

GISBORNE : Yeah, live to fight another day.

ARCHER : No. [Sidles himself behind Robin] That’s not how I do business.

Archer pulls Robin’s knife from its sheath and holds it to Robin’s throat.

GISBORNE to Archer : Stop !

Gisborne, distracted by Archer’s unanticipated move, has his sword knocked away by Isabella’s Guard.

ISABELLA’S GUARD : Stop !

Two guards seize Gisborne.

GISBORNE : Get off me !

Robin tries to pull himself free. Archer whispers in his ear.

ARCHER : The best chance we have is to work together. Understood ? Don’t struggle.

Robin stops squirming.

ARCHER to Isabella’s Guard : Gentlemen ! I offer you Robin Hood for my freedom. He is valuable, I am not. And it’d be a shame for me to kill him since he’s worth so much more to you alive.

SHERIFF OF YORK : Guards !

The longbowmen on the balcony draw. Isabella’s Guard turns round and points to them with his sword.

ISABELLA’S GUARD : Don’t shoot !

Archer drags Robin towards the opposite door.

ARCHER : See ? We’re making progress.

Gisborne watches helplessly. The Sheriff of York steps forward and knocks the sword from Robin’s hand. Isabella’s Guard goes to the sheriff’s side.

ISABELLA’S GUARD : Allow me, sheriff, to give the gift of Robin Hood and Guy of Gisborne to the Sheriff of Nottingham on your behalf.

ARCHER : I see why the sheriff wants you, but Gisborne ?

ROBIN : The sheriff is his sister.

ARCHER, Confused : His sister ?

ISABELLA’S GUARD : The sheriff covets them both, my lord.

ROBIN, Hisses : We’re supposed to be working together.

ARCHER : Well, I changed my mind. [to the Sheriff of York] Do we have a deal, sheriff ? I won’t kill Robin Hood and you won’t kill me.

SHERIFF OF YORK, Thinks a moment : Yes. [Gweneth smiles slightly] It’s a deal.

ROBIN : You’re going to betray me like this ?

ARCHER : I have a sister who’s the Sheriff of Nottingham. She’s rich, she’s powerful, and she hates you. This really isn’t taking me a lot of thought. [to guards behind him, brandishing his sword] Out of the way !

The guards step aside and Archer drags Robin into the doorway.

ARCHER : Nice meeting you.

Archer pushes Robin at Isabella’s Guard and turns around.

SHERIFF OF YORK : Seize him !

Archer opens the door behind him and runs into three halberds pointing straight at him.

GUARDS : Stop !

SHERIFF OF YORK : Prepare them all to die.

The sheriff nods at Isabella’s Guard, who is holding the point of his sword at Robin’s chest. Gweneth stares sadly at Archer.

SHERIFF OF YORK : The Sheriff of Nottingham can keep her money. I’ll send her their severed heads... [Gweneth gives the sheriff a sidelong look of horror] ... as a gift.

Archer stares at Gweneth plaintively as he is taken away.

 

YORK. TOWN SQUARE.

A long beam stretches across one side of the square. Three nooses hang from it. Under it are Archer, Robin and Gisborne, each sitting backwards on a horse with his hands tied behind him.

GISBORNE : Well, I’m certainly glad I came to rescue my brother, aren’t you ?

Robin glares at him.

ARCHER : This is not my fault.

GISBORNE : No ? Whose fault is it then ?

ARCHER : I didn’t ask you to come.

Gisborne glares angrily at Archer. A fanfare sounds. The Sheriff of York and Gweneth arrive to the cheers and applause of the townsfolk. The gang filter their way through the crowd. The sheriff leads Gweneth up onto a platform. Gweneth has her eyes on Archer in between polite nods to her admirers. Archer acknowledges her with a look. The Sheriff of York kisses Gweneth’s hand and she sits in her chair.

TUCK : Much, John, take the right-hand side. Allan, left.

The sheriff points and a drum roll starts.

ARCHER : The drums aren’t generally thought to be a good thing.

Robin glances at him. Gweneth hands a green purse to a page and gives him quiet instructions, pointing across the square. He nods and leaves. A guard puts a noose around Gisborne’s neck. Gisborne starts to shake and breathe quickly, frightened at the prospect of death. Robin looks up at him, surprised at his reaction and also feeling sorry for him. Gweneth, after catching Archer’s eye again, nods at the page. Archer sees the page by a firebowl and nods understanding at Gweneth.

SHERIFF OF YORK : Proceed with the first execution !

Gweneth looks at the page, who nods, then pulls Archer’s small bag of “magic powder” out of the purse, tosses it into the fire and runs. The black powder explodes loudly, generating a large cloud of smoke. Archer jumps off his horse. Robin immediately notices he’s gone. Tuck and Kate fight their way through the crowd to Robin. Robin slides off his horse. Tuck catches him and turns Robin’s back to Kate.

ROBIN : Get them off ! Get them off !

Kate carefully puts her sword under Robin’s ropes and cuts through them.

ROBIN : This way ! Go !

Allan watches Robin’s escape, holding a makeshift bow. Archer sees it and runs to him, then stands next to him, appraising the situation. On the other side of the square, Much holds up an arrow for Robin, who takes it and Much’s thin longbow. Gisborne remains still amid the chaos, visibly scared that the horse will bolt and literally leave him hanging. Archer takes the bow and arrow from Allan. Robin and Archer both aim and shoot at the same time. Both arrows land in the same place on the beam, severing Gisborne’s rope. Gisborne looks up with a gasp. Robin’s jaw drops in amazement at the sight of two arrows and looks across the way to see Archer with Allan’s bow. Archer looks at Robin as Tuck grabs Robin’s shoulders.

TUCK : Let’s go ! Let’s go !

Archer smirks at Robin, then nods to Allan and leaves. Allan stares after him. Gisborne frees his hands and jumps off the horse. Little John, near Gisborne, blocks the sword of one guard and knocks him upside with the butt of his staff, then a second guard jumps over the first one, forcing Little John to block him. Little John punches him, but then gets punched by the first. Gisborne sees Little John being overpowered.

GISBORNE : John !

Gisborne runs over, ducks a sword, grabs the guard’s arm, kicks and punches him in one fluid motion, then helps Little John to his feet.

GISBORNE : All right ?

LITTLE JOHN : Yeah.

Gisborne runs off. Little John is left standing, shocked at the fact that Gisborne helped him, before following him out.

Archer, meanwhile, has retrieved his Japanese katana and runs through the town, pushing people out of his way. He cuts through a building and sees a horse tethered to a railing beyond it. He smiles, runs to the horse and unties it. Gweneth comes up behind him.

GWENETH : Take me with you, please !

Archer’s face falls. He turns to Gweneth.

ARCHER : Gweneth...

GWENETH : I’m begging you !

ARCHER : You have to stop doing this.

GWENETH : I want to come.

ARCHER : You can’t.

Isabella’s Guard comes up behind Archer, grabs his arm, turns him round and punches him to the ground.

GWENETH : No ! Leave him alone !

Gweneth grabs Isabella’s Guard, but he pushes her down as Archer tries to sit up.

ARCHER : How dare you—

Isabella’s Guard kicks him back down, then puts his foot on his chest, draws his sword and puts the point at his chest, too. Gweneth sits up.

ISABELLA’S GUARD : Where is Robin Hood and Guy of Gisborne ? Tell me or die.

ARCHER, With a smirk : I don’t know.

ISABELLA’S GUARD : Then you die. [Raises his sword up, hands over his head.]

GWENETH : He’s behind you.

ISABELLA’S GUARD, Looks at Gweneth : Well, you think I’m a fool ?

ROBIN : Yes.

Isabella’s Guard turns around to see Robin standing behind him with Much’s bow drawn at him. Before he can make another move Robin shoots him in the heart with enough force to push him into the wall. Archer hops over the railing to face Robin as Gisborne and the gang assemble behind him.

ROBIN, Turns to the gang : This is my brother, and this is my family.

Archer stares at the ragtag group.

GISBORNE : Look, we need your help. We know you have weapons and we need them.

ARCHER, Smiles knowingly : My weapons are for sale. Do you have money ?

GISBORNE : We just risked our lives for you, and you betrayed us. [Points at him] You owe us.

ROBIN : Archer... I want you to join us. I want you to join us in our fight against Prince John.

ARCHER : I’m flattered. But I have my own plans. [Robin looks grimly at Gisborne] And they don’t include anyone else.

Gisborne, Kate and Little John turn to go.

GWENETH : Archer, please, take me with you.

Archer holds her face and gives her a long kiss.

ARCHER : Gweneth, thank you for everything you’ve done for me. I don’t deserve a woman like you.

Archer mounts his stolen horse and rides off leaving Gweneth shocked and hurt. Gisborne turns to watch him go, frowning.

GISBORNE : He stole my horse.

Robin looks at Gisborne, holding back a laugh.

 

NOTTINGHAM CASTLE. COURTYARD.

Isabella stands by the Sheriff of York. She looks down as he pulls a cloth off Isabella’s Guard’s dead face. Isabella sighs in exasperation. The Sheriff of York hands her an arrow.

SHERIFF OF YORK : He was killed by Robin Hood’s arrow. [Isabella takes the arrow] Both Hood and Gisborne escaped. [With a sneer] I would thank you to keep a tighter rein on your affairs... [with contempt] ... sheriff.

The Sheriff of York leaves. Isabella frowns and breaks the arrow in two, then throws the pieces down. She sighs and covers the dead man’s face again.

 

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS’ CAMP.

Robin has a solemn talk with Kate.

ROBIN : Gisborne killed your brother. He killed Marian. Kate... I know how much it hurts to lose someone you love. [Shakes his head] But revenge... it burns your soul. It can destroy you. But we have to look forward. [Kate looks down, thinking] I need you to accept him. We both need to accept him.

KATE : I’ll accept him... [shakes her head]... but I can never trust him.

Robin nods sadly, accepting her decision. Gisborne stands in the entrance of the camp.

GISBORNE : So where do you want me to sleep, then ?

The gang all look at him, the thought not occuring to them before.

 

GREAT NORTH ROAD. TOLLHOUSE.

Archer approaches on Gisborne’s horse and stops at the gate. Lipscomb hears the horse approaching and comes out as Archer stops at the gate.

ARCHER : Is this the road to Nottingham ?

Lipscomb nods and holds out his hand, rubbing his fingers together. Archer turns the horse round, gallops for several yards, then turns the horse round again, rears and jumps over the gate.

 

END OF EPISODE ELEVEN

Kikavu ?

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Phoebe0102 
03.07.2019 vers 23h

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16.05.2019 vers 10h

schumi 
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stella 
15.07.2017 vers 15h

naadd 
18.04.2017 vers 16h

Kiraven 
26.03.2017 vers 21h

Derniers commentaires

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Locksley  (11.10.2018 à 20:22)

Petit Jean a un sacré caractère et on ne peut pas lui donner totalement tort sur ce coup-là. C'est vraiment difficile de voir Gisborne dans la bande et je comprends que ce soit dur à encaisser. 

Marian / Robin / Kate : je suis loin d'être convaincue par ce "triangle amoureux", il était bien trop tôt pour remettre une femme dans les pattes de Robin.

J'aime bien Archer, il est moins naïf que Robin ;-)

schumi  (11.10.2018 à 17:35)
Hihihi pas facile les débuts de gisborne dans la bande. J'ai bien cru que petit jean allait partir et là ça aurait été la cata. J'adore ce personnage heureusement allan a su le convaincre. Pas facile pour kate mais bon elle va s'y faire... ou pas. Bizarre quand même d'entendre Robin reprocher la mort de Marianne puis embrasser kate 3minutes après... Archer promet. Il tient beaucoup de Robin dans sa façon de défendre les prisonniers et par son côté bad boy arrogant et seduisant.pressee de voir ce que va donner la suite.

Contributeurs

Merci aux 3 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

byoann 
lindcherry 
Locksley 

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