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#209 : Le Messager Voyageur

Allan de Dale (Joe Armstrong) et Guy de Gisborne (Richard Armitage)

Alors que la relation entre Robin et Marian prend un tournant décisif, un messager du Roi Richard arrive à Locksley et est mortellement blessé par les hommes de Gisborne. Dans un dernier souffle, il remet à Robin un parchemin lui demandant d'envoyer des renforts en Terre Sainte, et il prononce le nom "Lardner". C'est alors une véritable course poursuite qui s'engage entre le Shérif et Robin. Lequel  sera le premier à mettre la main sur ce mystérieux Lardner ?

Popularité


5 - 4 votes

Titre VO
Lardner's Ring

Titre VF
Le Messager Voyageur

Première diffusion
01.12.2007

Première diffusion en France
19.10.2008

Vidéos

Robin demande Marian en mariage (VO)

Robin demande Marian en mariage (VO)

  

Much constate ...

Much constate ...

  

Photos promo

Accompagné par Gisborne, le Shérif (Keith Allen) applaudit les tours du fou

Accompagné par Gisborne, le Shérif (Keith Allen) applaudit les tours du fou

Appuyé par les soldats, Gisborne (Richard Armitage) somme Robin de se rendre

Appuyé par les soldats, Gisborne (Richard Armitage) somme Robin de se rendre

Allan et Gisborne (Joe Armstrong et Richard Armitage) s'apprêtent à débusquer Robin

Allan et Gisborne (Joe Armstrong et Richard Armitage) s'apprêtent à débusquer Robin

Le fou (Mathew Horne) a-t-il convaincu le Shérif ?

Le fou (Mathew Horne) a-t-il convaincu le Shérif ?

Le fou (Mathew Horne) conte son histoire dans la taverne

Le fou (Mathew Horne) conte son histoire dans la taverne

Le fou (Mathew Horne)

Le fou (Mathew Horne)

Gisborne (Richard Armitage) et son nouvel acolyte Allan (Joe Armstrong)

Gisborne (Richard Armitage) et son nouvel acolyte Allan (Joe Armstrong)

Le fou et les hors-la-loi se précipitent au secours de leurs amis

Le fou et les hors-la-loi se précipitent au secours de leurs amis

Le fou (Mathew Horne) déclame devant le Shérif

Le fou (Mathew Horne) déclame devant le Shérif

Le fou (Mathew Horne) est éloigné par les soldats

Le fou (Mathew Horne) est éloigné par les soldats

Guy de Gisborne (Richard Armitage)

Guy de Gisborne (Richard Armitage)

Plus de détails

Réalisateur : Roger Goldby
Scénariste : John Fay

Cast secondaire
Mathew Horne ... le fou
Zoltan Gal ... McLellan
Peter Geltz ... geôlier
Mike Kelly ... homme de Gisborne

Un messager du Roi unijambiste est pourchassé par les hommes de Gisborne après s'être échappé du Manoir de Locksley où il se présentait pour remettre un document à Robin. Mortellement blessé, il est cependant retrouvé par le hors-la-loi et Marian avant d'être rattrapé par Allan.

Robin découvre alors le message du Roi lui demandant des renforts pour sa guerre en Terre Sainte. Dans un dernier souffle, le messager prononce avec difficulté le nom « Lardner » avant de s'éteindre. Robin et Marian enterrent le défunt puis, de manière totalement inattendue, le hors-la-loi fait sa demande en mariage à la jeune fille qui accepte...

Le Shérif est furieux que le messager leur ait filé entre les doigts. Lui aussi est à la recherche de Lardner après qu'un Fou lui ait prédit que la « Bague de Lardner » lui causerait des ennuis.

Après que Will et Djaq aient découvert que le village de Locksley était saccagé par Gisborne pour retrouver l'anneau de Lardner, la jeune femme révèle à Robin que Lardner est en réalité le pigeon voyageur sarrasin le plus rapide du Sultan.

Ainsi, si Robin envoie une réponse au message du Roi, ce dernier le recevra sous un délai de quelques jours seulement! Will s'est fait prendre par les hommes du Shérif, il parvient à échapper à la potence car le Fou, condamné en même temps que lui, a réussi à dérober une clé à Allan qui s'en est aperçu mais n'a rien dit.

Alors que la bande écrit un bref message au Roi, Robin et Marian retournent à l'endroit de la mort du messager. Lorsqu'ils atteignent l'arbre où il a caché Lardner, le Shérif et Gisborne arrivent à leur tour. Encerclés et pris au piège au sommet de l'arbre, Robin et Marian réalisent que, s'ils n'ont pas recours à des mesures désespérées, ils devront faire face à une mort certaine.

Pendant que le Shérif retourne au château, Robin prétend avoir pris Marian en otage. Cela suffit pour faire reculer Gisborne et cela donne le temps à la bande de créer un écran de fumée autour de l'arbre sur suggestion du Fou revenu avec Will. Allan reconnaît le signal des hors-la-loi mais ne trahit pas leur présence. Marian décide qu'elle est plus utile au château et veut couvrir la fuite de Robin.  Il accepte à contrecoeur de la laisser derrière lui mais il lui offre une bague de fiançailles avant de s'échapper. Marian attend alors au sommet de l'arbre que Gisborne vienne à son secours. 

Quand Will relâche Lardner, leur plan ne se déroule pas comme prévu. En effet, le faucon du Shérif tue le pigeon en plein vol. Le Shérif et ses hommes retournent au château satisfaits à la pensée que le Roi ne saura rien de ce qui se passe à Nottingham.

De retour au campement, Robin est découragé puisqu'il vient de perdre dans la même journée, Marian et Lardner. Mais il reprend vite du poil de la bête quand on lui annonce que le pigeon tué n'était en réalité qu'un leurre. Lardner est toujours en vie! Avec le message accroché à la bague de sa patte, Lardner est libéré, demandant ainsi au Roi de revenir d'urgence en Angleterre.

 

Avis du Veilleur de Nuit : un épisode constitué essentiellement de trompe-l'œil ... Extrêmement bien écrit, l'épisode est centré sur le tournant que prend la relation entre Robin et Marian, la tentative d'Allan pour se racheter, et les profonds sentiments de Gisborne à l'égard de la belle Marian ...   

MANOIR DE LOCKSLEY
Une fête est donnée au manoir de Locksley. Allan se fraie un chemin au milieu des convives pour rejoindre Gisborne.
Allan (bousculant un invité) : Excusez-moi... (puis, à Gisborne) Guy ! Il y a un messager dehors avec une lettre. Il insiste pour la remettre au seigneur du manoir en personne.
Gisborne (en souriant) : Une lettre de Lady Marian ?
Allan : Non, il dit qu'elle vient du Roi.
Gisborne : Du Roi !
Il se précipite dehors, Allan sur ses talons, mais il n'y a plus personne.
Gisborne : Eh bien, où est-il ?
Allan : Euh... il était là il y a un instant !
Un soldat : Il croyait que Robin était toujours le seigneur du manoir. Peut-être qu'il a découvert que non et qu'il s'est enfui !
Gisborne (furieux) : Quel est l'imbécile qui lui a dit ça ?
Un saltimbanque prend alors un air innocent.
Le fou : Ce n'est pas un secret, n'est-ce pas ?
Gisborne (méprisant) : Bouffon ! ... (à Allan) Rattrape-le, je veux cette lettre.
Allan : Ouais.
Allan s'éloigne rapidement pour tenter de retrouver le messager.
Le fou : Il n'ira pas bien loin, il n'a qu'un seul pied ! Ah !
Allan (à un soldat) : Hé garde, suis-moi !
Les deux hommes s'éloignent rapidement au moment où le Shérif arrive à cheval au manoir de Locksley.
Le Shérif : Joyeux anniversaire Gisborne. La petite fête se passe bien ?
Gisborne (grave) : Nous avons un problème.

FORÊT DE SHERWOOD
Le mystérieux messager unijambiste s'éloigne de Locksley aussi rapidement que le lui permettent ses béquilles. Allan et le soldat qui l'accompagne sont sur ses traces, ils ne tardent pas à le rattraper. Ils arrivent silencieusement dans son dos et Allan frappe la jambe de bois de l'homme du plat de son épée. Le messager vacille mais ne tombe pas.
Allan : Donne-moi la lettre et tu auras la vie sauve !
Le messager : Non !
Ils commencent à se battre à l'épée. L'inconnu se défend bien et parvient même à assommer Allan. Le soldat engage à son tour le combat, mais une fois encore l'homme parvient à se débarrasser de son adversaire. Alors que ses poursuivants sont à terre, il se hâte de repartir et progresse dans la forêt aussi vite que possible.
Le soldat (au loin) : Messager !
L'inconnu comprend qu'il ne tardera pas à être pris. Il s'arrête alors au pied d'un grand arbre.
Le soldat (toujours au loin) : Il est passé par là !
Allan (en criant) : Écoute ! Tu laisses des traces qu'un enfant ne pourrait pas manquer !
Le messager sort une corde de sa besace et commence à dévisser sa jambe de bois. Il l'attache ensuite à la corde et la lance en direction du sommet de l'arbre.
Allan : Tu ferais bien mieux d'abandonner !
Le soldat (criant au loin) : Par ici !
Pendant qu'Allan et deux soldats cherchent toujours l'inconnu, celui-ci a réussi à coincer sa jambe de bois entre deux branches. Il se hisse dans l'arbre et prend soin de remonter la corde pour enlever toute trace de sa manœuvre. Allan arrive sur place, il frotte son menton encore endolori suite au coup de poing qu'il a reçu. Les soldats inspectent les buissons alentours. Le messager peine à rester suspendu à la corde. Il coince le panier qu'il portait dans son dos un peu plus haut dans l'arbre puis regarde ses poursuivants qui se rapprochent dangereusement. Soudain, la jambe de bois commence à se fendre à force de soutenir le poids de l'homme. Elle casse et l'inconnu chute très lourdement sur le dos depuis le haut de l'arbre. Allan et les soldats se penchent au dessus de lui.
Allan : Donne-moi le message du Roi !
Le messager : Il est pour Robin de Locksley et pour lui seul !
Allan : Donne-le-moi ou bien je le prendrai sur ton cadavre !
Il fait signe au soldat qui l'accompagne et celui-ci lève son épée mais il n'a pas le temps d'achever le blessé car il s'effondre, transpercé par une flèche. Robin apparaît derrière le petit groupe.
Robin (à Allan) : Tu ne sais donc pas qu'on ne lit pas le courrier des gens.

*** Générique ***

Robin a encoché deux flèches sur son arc et menace Allan et le soldat qui entourent le messager.
Robin : Quand vous parviendrez à vous saisir de vos épées, vous serez tellement truffés de flèches que vous ressemblerez à deux hérissons !
Marian sort de derrière un arbre, à demi-dissimulée par une large cape à capuche. Elle pointe aussi son arc sur les deux hommes. Le soldat s'enfuit à toute jambe. Robin sourit et se concentre désormais sur Allan.
Robin : Bien. Voilà donc le travail de la bonne à tout faire de Gisborne !
Allan : Je ne suis pas sa bonne à tout faire, je suis son bras-droit.
Robin : Oh ! J'aurais du mal à me regarder en face le matin si j'étais toi.
Allan : Je compte mon argent le matin.
Marian : Pendant que vous vous chamaillez, un homme agonise à vos pieds !
Robin (à Allan) : Va rejoindre ton maître, va... (Allan s'éloigne doucement.) Disparais ! ... Plus vite !
Allan part en courant, Robin et Marian s'approchent alors du blessé.
Marian : Tu t'entraînes pour trouver des petites phrases comme celle-là ?
Robin (incrédule) : Quelles petites phrases ?
Marian : « Vous serez tellement truffés de flèches que vous ressemblerez à deux hérissons. »
Robin : Non, elles me viennent comme ça.
Marian : Avoue que tu t'entraînes !
Robin : Non !
Il se penche au dessus du blessé qui le reconnaît.
Le messager : Robin !
Robin : Chut, chut, chut... (le dévisageant) Je te connais !
L'homme geint et lui tend une lettre.
Robin : Garde tes forces.
Le messager (articulant avec difficulté) : Lardner... Lardner...
Après cet ultime effort, l'homme meurt. Robin et Marian sont atterrés et interloqués. Un soldat qui s'était rapproché discrètement s'enfuit à toutes jambes après avoir entendu les dernières paroles du messager. Robin examine la lettre.
Robin : C'est le sceau royal, ça vient de Richard !
Il décachette la lettre et commence à prendre connaissance de son contenu.

MANOIR DE LOCKSLEY
Le Shérif s'est attablé aux côtés de Gisborne, il est préoccupé.
Le Shérif : Alors, où sont-ils Gisborne ?
Gisborne : Ils vont arriver.
Le fou se présente devant eux et leur dévoile une volaille rôtie.
Le fou : De la bécasse Messire Guy ! Un mets d'anniversaire ! ... (il repose brusquement le couvercle sur le plat) Dois-je commencer ?
Gisborne (en soupirant) : S'il le faut vraiment.
Le fou s'éloigne de quelques pas.
Le Shérif (froidement, à Gisborne) : Vos hommes ont intérêt à le rattraper avant que Robin des Bois le fasse.

FORÊT DE SHERWOOD
Robin et Marian sont toujours agenouillés à côté du messager défunt et sont penchés sur la lettre du Roi.
Robin (soupirant en hochant la tête) : Des renforts, voilà ce qu'il demande, il veut plus d'hommes. C'est fou, il ne sait toujours rien ! Il n'a aucune idée de ce qui se passe en Angleterre !
Marian : Le message qui est parti avec Carter, il n'a pas pu parvenir au Roi, pas déjà !
Robin : Et bien, des messagers se font intercepter... (désignant le corps du messager) La preuve est là, juste devant nos yeux ! Il me demande d'envoyer... un message par l'intermédiaire de Lardner précisant combien d'hommes je peux recruter et quand je compte arriver.
Marian (inquiète) : Tu ne veux pas faire ça maintenant, n'est-ce pas ?
Robin (perplexe) : Mais lui là, c'est pas Lardner ! C'est McLellan, Lawrence McLellan !
Marian : Et bien alors, qui est Lardner ?
Les deux jeunes gens échangent un regard, ils sont aussi désorientés l'un que l'autre.

MANOIR DE LOCKSLEY
Le fou continue de distraire les convives.
Le fou : Et oui ! ... Richard Cœur de Lion qu'il le surnomme ! Quand on part se battre en terre étrangère, ce n'est pas du cœur d'un lion dont on a besoin, n'est-ce pas ? Depuis quand un cœur est-il capable d'abattre le moindre ennemi, hein ! ... (les invités rient) ... Approchez ! Approchez ! Prenez garde, j'ai le cœur d'un lion ! Je vous laisse imaginer comment les Sarrasins vont traduire ça, n'est-ce pas ! Il a quoi d'un lion ? Serait-ce les crocs ? Ou alors les mâchoires ? Ou les griffes ? Non ! Le cœur ! Richard Griffes de Lion, Jérusalem est à toi, entre donc, prends place je t'en prie, sers-toi ! Richard Cœur de Lion, couic (en mimant le souverain qui se ferait égorger).
Le Shérif (à Gisborne) : Il est drôle ce garçon !
Le fou : Ce n'est pas étonnant que sa croisade lui prenne autant de temps, n'est-ce pas !
Le Shérif applaudit tandis que Gisborne sourit.
Le fou : Mais attention braves gens ! C'est toujours mieux que son frère, vous ne croyez pas ?
Le Shérif se renfrogne.
Le fou : Le Prince Jean... car que fait le Prince Jean ? Il reste vautré chez lui, il a le cœur d'un loir peut-être ?
Le Shérif fait signe à un soldat qui s'empare du saltimbanque.
Le Shérif (froidement) : Le Prince Jean est un ami à moi !
Le fou (se justifiant) : C'était une boutade ! C'est mon métier de me moquer mais j'ai bien d'autres talents ! Je peux prédire l'avenir ! ... (il repousse le soldat qui le tenait) Assieds-toi, sois sage et écoute. Je vais faire des prédictions et elles vont se réaliser ! Une personne de cette assemblée va bientôt montrer son séant au Shérif !
Le Shérif (aux soldats) : Jetez ce pitre au fond d'un cachot !
Deux soldats empoignent à nouveau le baladin.
Le fou : Attendez ! Prédiction numéro deux : le rôti de Messire Guy ressuscitera d'entre les morts !
Gisborne : Quelle est cette prédiction stupide ?
Le fou : Votre bécasse rôtie, Messire Guy, j'ai le pouvoir de la ranimer !
Gisborne (aux soldats) : Débarrassez-moi de ce bouffon !
Le fou : Attendez ma troisième prédiction sur le Prince Jean ! Un jour, le Prince Jean sera Roi d'Angleterre !
Le Shérif : Je sais cela depuis longtemps.
Le fou : Oui, mais savez-vous que quelque chose à Nottingham peut l'en empêcher ?
Le Shérif : De quoi parlez-vous ?
Le fou : De la bague de Lardner.
Le Shérif : Dis-moi ce qu'est la bague de Lardner.
Le fou : Relâchez-moi et je vous dirai tout.
Le Shérif : Qu'il passe la nuit dans un cachot, qu'on le fouette demain matin, et il nous dira tout ce qu'il sait ! Voilà ce que moi j'appelle un divertissement !
L'assemblée éclate de rire.
Le fou : Vous ne devriez pas vous moquer, je sais de quoi je parle !
Le pantalon d'un des soldats qui le tient, tombe sur ses chevilles.
Le fou (satisfait) : Ah ! Première prédiction ! Je vous l'avais bien dit ! Et les autres se réaliseront aussi. Prenez garde au pouvoir de la bague de Lardner !
Les soldats l'entraînent et le Shérif se retourne vers Gisborne.
Le Shérif : C'est quoi cette bague de Lardner ?
Gisborne hoche négativement la tête en soupirant, il n'en a aucune idée.

FORÊT DE SHERWOOD
Robin et Marian ont enterré Lawrence McLellan au pied de l'arbre vers lequel il a trouvé la mort. Ils n'ont pas remarqué le panier du messager, toujours coincé entre des branches au sommet de l'arbre. Debout, Robin est pensif suite à sa lecture de la missive du Roi. Marian est toujours agenouillée en train de disposer les dernières pierres sur la tombe du messager.
Robin : Je sais que je lui dois loyauté et obéissance mais le Roi ne connaît pas les faits. Une fois qu'il sera au courant, il rentrera.
Marian : Ce n'est pas le bon moment pour toi de retourner en Terre Sainte.
Robin : Nous sommes donc d'accord.
Il la fixe longuement tandis qu'elle se désaltère.
Marian : Absolument.
Elle se relève et tous deux regardent la tombe.
Marian : Est-ce que tu veux dire quelques mots ?
Robin acquiesce en hochant la tête mais garde le silence.
Marian (étonnée) : Qu'est-ce que tu attends ?
Le hors-la-loi prend une profonde inspiration puis déclare sans la regarder.
Robin : Veux-tu m'épouser ?
Marian : Pardon ?
Sidérée, la jeune femme le dévisage. Elle est rapidement gagnée par l'émotion. Robin ose à peine la regarder, il poursuit gravement.
Robin : La première fois que j'ai pris mon arc en main, j'ai su. Ça semblait juste, comme s'il avait été fait pour moi... et je ressens la même chose pour toi... (Marian sourit et commence à avoir les larmes aux yeux)... J'ai promis à ton père de te protéger et de veiller sur toi mais ça marche dans les deux sens. Je prends soin de mon arc parce qu'il me protège et veille sur moi... à nous deux, nous sommes plus forts... donc... (il pose un genou à terre devant elle puis prend à nouveau une profonde inspiration)... Marian, veux-tu m'épouser ?
Les yeux rivés sur elle, il attend anxieusement sa réponse. Marian rit nerveusement avant de prendre la parole.
Marian : Robin, de tous les hommes qu'il y a sur cette terre, tu es le seul que je connaisse...
Robin (nerveux, il l'interrompt) : Ça veut dire oui ?
Marian : Tu permets que je finisse ?
Robin (très anxieux) : Excuse-moi.
Marian : ...le seul capable de faire une demande en mariage devant une tombe fraîchement creusée tout en me comparant à son arme favorite !
Robin (déconfis) : Est-ce que ça veut dire non ?
Marian : Qui te donnera ma main ?
Robin : Je demanderai au Roi !
Marian hoche la tête et Robin fait de même. Les yeux toujours rivés sur elle, il guette sa réponse.
Marian : Donc nous trouvons Lardner, nous ramenons le Roi ici... Nous chassons le Shérif... (elle lui sourit) ... et nous nous marions !
Il lui sourit en retour, soulagé et heureux, puis il se relève.
Robin (radieux) : Ça m'a tout l'air d'un bon plan.
Folle de joie, Marian se jette à son cou. Il l'enlace et tous deux échangent un long baiser.

GEÔLES DU CHÂTEAU DE NOTTINGHAM
Un soldat pousse un prisonnier devant lui.
Le soldat : Avance misérable !
Dans une des cellules, un bourreau entreprend de fouiller le fou qui a finalement été arrêté.
Le bourreau : Voyons voir ce que c'est... oh !
Une colombe s'échappe de la chemise du saltimbanque et s'envole dans les geôles.
Le bourreau : Qu'est-ce que c'est que ça ?
Le fou : C'est une colombe.
Il profite que l'attention de l'homme soit détournée par le volatile pour lui décrocher sa ceinture.
Le bourreau : Et bien, on aura vraiment tout vu, hein ! ... (il reprend sa fouille) ... Dis voir, pourquoi tu gardes un oiseau dans ta poche ?
Le fou : Pourquoi tu gardes un ver de terre dans ton pantalon ?
Le pantalon du bourreau tombe sur ses chevilles, il le remet maladroitement en place puis sort de la cellule.
Le fou : Tu devrais faire plus attention à ta ceinture l'ami !
Le bourreau (en refermant la grille) : Bouge pas de là.

MANOIR DE LOCKSLEY
Allan arrive. Avec l'aide de l'autre garde, il soutient le soldat blessé par Robin. Gisborne se lève brusquement.
Gisborne : Où est-il ?
Allan : Il est mort.
Gisborne : Et le message ?
Allan : Ouais, on en a une partie. Mais Robin est arrivé !
Le Shérif bondit de sa chaise et se met à hurler.
Le Shérif : Encore Robin ! Est-ce qu'il a eu le message ?
Allan (gêné) : Euh, j'en sais rien. Écoutez, il nous a pris par surprise. On a entendu « Lardner », c'est tout ce qu'on a pu saisir.
Le Shérif s'empare de la flèche qui dépasse du torse du soldat blessé et la retire doucement tout en réfléchissant voix haute.
Le Shérif : « Lardner », c'est donc ce qu'il a dit...
Le soldat s'effondre, mort, et Vaizey se met à crier après Gisborne.
Le Shérif : Vous êtes responsable de ce gâchis ! Vous l'aviez sur votre seuil à votre merci et vous l'avez laissé s'échapper !
Il commence à lancer toute la vaisselle qui lui tombe sous la main sur Gisborne et Allan qui tentent tant bien que mal de se protéger en mettant leurs mains en avant.
Le Shérif (hors de lui) : Vous ! Et vos imbéciles ! Six jambes contre une seule ! Et la jambe a pris la fuite !
Il s'apprête à lancer le couvercle du plat de Gisborne mais, quand il le soulève, il découvre une colombe. Il arrête alors son geste et observe l'oiseau qui s'envole. L'assemblée est soudainement devenue très silencieuse. La deuxième prédiction du fou vient de se réaliser sous leurs yeux.
Le Shérif : Il y a une explication, il y a toujours une explication rationnelle.

GEÔLES DU CHÂTEAU DE NOTTINGHAM
Le Shérif et Gisborne décident de retourner interroger le fou.
Le Shérif : Nous savons que McLellan et le bouffon ont parlé ensemble et que quelque chose a été dit à propos de la bague de Lardner.
Gisborne : Peut-être qu'il s'agit d'une inscription codée ?
Le Shérif : Aucun problème, il suffira de torturer le bouffon jusqu'à ce qu'il révèle ce qu'il sait.
Quand ils arrivent devant le cachot du fou, la grille est grande ouverte et le prisonnier s'est enfui. Le bourreau n'en revient pas. Seule la colombe se trouve encore là, perchée sur un barreau de la cellule.
Le bourreau : Il a disparu !
Le Shérif le gifle violemment.
Le Shérif : J'en étais sûr ! Espèce de bon-à-rien !

VILLAGE DE LOCKSLEY
Gisborne et ses hommes font irruption au village de Locksley. Ils recherchent le mystérieux Lardner.
Gisborne (à une femme) : Tu connais un certain Lardner ? Est-ce que tu as déjà vu ou entendu parler d'une personne ou de quelque chose qu'on nomme Lardner ?
Face au silence de la villageoise, il lui arrache sa bague. Allan malmène quant à lui une vieille femme.
Allan : La bague de Lardner, qu'est-ce que c'est ?
La vieille femme (terrifiée) : Je ne sais pas !
Les habitants sont rassemblés au centre du village où Gisborne s'adresse à eux avec agressivité.
Gisborne : Dites-mous où elle est ou nous prendrons chacune des bagues que nous trouverons.
Il jette l'anneau qu'il vient de confisquer dans un récipient qui en contient plusieurs, prises aux villageois. Cachés à proximité, Will et Djaq observent la scène et tentent de comprendre ce qui se passe.
Djaq : C'est probablement un genre d'impôt, une taxe sur les bagues.
Will : Allan est avec eux.
Une habitante se débat, sa bague est coincée et elle n'arrive pas à la retirer.
La femme : Non, non ! Laissez-moi tranquille ! Je ne sais rien de tout !
Gisborne s'approche.
Gisborne : On t'a donné ta chance ... (il sort sa dague à lame courbe puis crie aux villageois) Donnez-moi la bague ou elle perd son doigt ! Quelqu'un ici sait où est la bague de Lardner.
Les deux hors-la-loi continuent d'observer.
Djaq : Tu as bien entendu Lardner ?
Will : Ça te fait penser à quelque chose ?
Allan retourne un gros sablier sur une table devant les villageois.
Gisborne : Quand le temps sera écoulé, cette femme perdra son doigt.

CAMPEMENT DES HORS-LA-LOI
Robin et Marian reviennent au camp. Le hors-la-loi confie son arc et son carquois à la jeune femme qui les remet à son tour à Petit Jean en même temps que ses propres armes. Il défait ensuite sa ceinture pour enlever son poignard.
Robin : Much, quand nous étions en Terre Sainte, tu te souviens de quelqu'un du nom de Lardner ?
Much : Non, pourquoi ?
Robin : Parce que je dois le trouver ! ... (il regarde autour de lui) ... Mais, où sont Will et Djaq ?
Much : Ils ont dit qu'ils allaient nous rapporter du miel !
Petit Jean (en souriant) : Ils n'en ont pas pour longtemps.
Much : Qui sait ce qu'ils sont partis faire ! Mais faut-il être deux pour ça, hum ? Le miel, c'est une de ces choses.
Robin sourit en voyant l'air suspicieux de son compagnon d'armes tandis que Marian est perplexe.
Robin : Quelles choses ?
Much : Comment on appelle ça quand on emploie un mot innocent mais qu'en fait on veut dire totalement autre chose ?
Petit Jean (en souriant) : Un mensonge.
Much : Non !
Marian : Un euphémisme.
Much : Un euphémisme ! Ouais, c'est ça ! Oui, il y a un peu trop de miel dans le coin si vous voulez mon avis.
Robin et Marian ne peuvent pas s'empêcher de rire.
Much (grognon) : D'abord Will et Djaq qui filent ensemble, vous deux qui faites de longues ballades seuls dans la forêt...
Petit Jean lance un regard complice aux deux jeunes gens qui lui sourient en retour.
Petit Jean : Il est jaloux !
Robin (hilare) : Et oui...
Much : ... que sont devenus le combat pour la justice et la rébellion contre le Shérif ! Nous devrions nous serrer les coudes au lieu de... de former des couples ! Et puis pour être honnête... (il donne une tape sur l'épaule de Petit Jean)... je ne suis pas ravi de mon partenaire !
Robin et Marian rient à nouveau amusés par son discours ponctué de mimiques boudeuses.
Much : Enfin, pendant que vous folâtriez tous les deux...
Robin (l'interrompant pour protester) : Nous n'étions pas en train de folâtrer !
Much : Allons ! Je sais bien ce que vous fabriquiez !
Marian (très sérieusement) : Nous creusions la tombe d'un mort dans la forêt.
Interloqué par sa réponse, Much se retourne vers Robin qui sourit.
Much : C'est un euphémisme ?

VILLAGE DE LOCKSLEY
Le sablier a fini de s'écouler.
Gisborne (hargneux) : Parlez et je ne lui trancherai pas le doigt. Continuez à vous taire, et j'aurai la preuve de votre culpabilité.
Will et Djaq comprennent qu'ils n'ont plus le choix.
Djaq : On prend le risque.
Will : Oui, il le faut. Je vais m'arranger pour le balader, l'emmener loin du campement.
Alors que Gisborne s'apprête à sectionner le doigt de la villageoise, Will et Djaq sortent de leur cachette et l'interpellent.
Djaq : Stop ! ... (Gisborne et Allan se retournent vers elle) ... Je sais qui est Lardner et je sais ce que cette bague signifie.
Will : Laissez-la partir.
Gisborne : Vous faites partie de la bande de Robin ?
Will (fermement) : Laissez partir cette femme !
Dans un geste de grand seigneur, Gisborne lâche le bras de la villageoise.
Gisborne : A présent, dites-moi qui est ce Lardner.
Djaq (en hochant la tête) : Essayez d'abord de nous attraper !
Elle part en courant suivi par Will.
Gisborne (en hurlant, aux soldats) : Emparez-vous d'eux !
Les deux hors-la-loi tentent de voler deux chevaux mais Will a des difficultés pour dénouer la corde qui retient l'une des deux montures.
Will (à lui-même, s'impatientant alors que les soldats se rapprochent) : Allez...
Il est obligé de renoncer, sort sa hachette et commence à se battre contre les soldats. Pendant ce temps, Gisborne, Allan et quelques hommes du Shérif se lancent à la poursuite de Djaq qui a déjà atteint le haut de la petite colline avec sa monture. Alors que Will est maîtrisé par un des soldats et fait prisonnier, Djaq galope à travers la forêt. Elle abandonne son cheval et se cache derrière un arbre. Gisborne et ses hommes s'éloignent. Abusés par son stratagème, ils suivent les traces de la monture sans cavalier. Dès que le champ est libre, la jeune femme part en courant en direction du campement. Un peu plus loin dans la forêt, le fou qui s'est échappé des geôles de Nottingham voit avec grand plaisir, le cheval de Djaq arriver sur un chemin. Il l'intercepte et tente de le calmer pour pouvoir le monter.
Le fou : Oh, oh ! Reste tranquille mon joli ! On dirait bien que c'est mon jour de chance aujourd'hui !
Sa joie est de courte durée. Gisborne et ses hommes arrivent.
Le fou : Ou du moins ça l'était...

CAMPEMENT DES HORS-LA-LOI
Robin examine les bijoux qui se trouvent dans un sac. Son choix se porte sur une bague sertie d'une grosse pierre verte. Quand Djaq arrive dans son dos, il sursaute et dissimule le bijou dans l'une de ses poches.
Djaq : Robin !
Robin : Oui, qu'est-ce qu'il se passe ?
Djaq : C'est Gisborne, il est à Locksley. Il terrorise tous ces pauvres gens !
Marian : Quoi !
Les hors-la-loi se rassemblent autour d'elle.
Djaq : Ils cherchent la bague de Lardner.
Robin et Marian échangent un regard stupéfait.

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM
Le Shérif examine avec attention le couvercle qui couvrait le plat de Gisborne.
Le Shérif : Ah Gisborne le naïf ! ...(Gisborne affiche un rictus, vexé)... J'ai quelque chose à vous montrer ! ... (il s'amuse à mettre puis enlever le couvercle au dessus d'un plat sur lequel se trouve une pomme)... D'abord vous la voyez, ensuite vous ne la voyez plus. Elle est là, elle n'est plus là.
Gisborne : Où voulez-vous en venir ?
Le Shérif enlève brusquement le couvercle et... la pomme a disparu !
Gisborne (ébahi) : Comment avez-vous fait ?
Le Shérif (désignant la poignée du couvercle) : Il suffit de remonter le bouton qui se trouve ici, la pince s'empare de la bécasse et quand vous soulevez la cloche, plus d'oiseau ! Votre bécasse rôtie a simplement été vidée. Vous mettez une colombe vivante à l'intérieur et gna gna gna gna, vous avez un magnifique plat plein de plumes ! Votre bouffon n'a rien d'un sorcier ou d'un diseur de vérités, et il ne peut pas prédire l'avenir !
Gisborne : Il avait pourtant raison pour la bague... (il se tourne vers les soldats) ... Faites-les entrer !
Will et le fou sont amenés devant le Shérif et forcés par les soldats à se mettre à genoux. Allan se tient derrière les deux prisonniers enchaînés.

CAMPEMENT DES HORS-LA-LOI
Assis côte à côte sur les barreaux d'une échelle de bois, Robin et Marian sont attentifs au récit de Djaq.
Djaq : Dans mon pays, mon oncle avait un ami qui était le dresseur officiel de pigeons du Sultan.
Much (perplexe) : Attends, il dresse des pigeons ?
Djaq : Oui, il dresse des pigeons !
Much (amusé) : Drôle de métier mais enfin, admettons.
Djaq : Non, c'est un poste très important Much ! Bref, le Sultan avait notamment un pigeon, c'était le meilleur de tous, le plus petit en taille et le plus rapide aussi. Et ce pigeon s'appelait... LARD-NER.
Robin lève les yeux au ciel en réalisant qu'il cherchait dans la mauvaise direction.
Robin : D'accord ! ... D'accord, et est-ce qu'il a une bague ? Et s'il en a une, qu'est-ce qu'elle a de spécial cette bague ?

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM
Au même moment, le fou donne des explications au Shérif.
Le fou : Les Sarrasins se servent de pigeons pour transmettre des messages ! Ils mettent un message dans une petite bague attachée à sa patte et ils laissent l'oiseau s'envoler ! Peu importe à quelle distance il se trouve quand vous le laissez s'envoler, parce qu'il retrouvera toujours le chemin de son pigeonnier emportant le message avec lui.
Le saltimbanque a réussi à captiver son auditoire, très intéressé par son exposé.

CAMPEMENT DES HORS-LA-LOI
Djaq poursuit ses explications.
Djaq (passionnée) : Mais ce n'est pas le chemin du pigeonnier qu'il cherche en vérité, c'est son compagnon ! Et donc, il suffit de séparer les deux membres du couple et le pigeon portera un message à l'autre bout de la Terre s'il le faut ! Plus vite, et plus directement qu'aucun homme ne pourrait le faire ! Juste pour retrouver celui qu'il aime...
Much est attentif et Robin hoche la tête, comprenant l'intérêt d'un tel moyen pour transmettre les messages.
Robin : Et donc, on pourrait transmettre un message au Roi Richard qui se trouve à l'autre bout du monde en très peu de temps.
Djaq : Pas plus de quelques jours !
Much (épaté) : Oh ! Ah, ça c'est incroyable !
Djaq (grave soudain) : Mais la question c'est : pourquoi le Sultan a-t-il laissé son meilleur pigeon rendre service au Roi Richard ?
Robin (en se levant) : Il est possible qu'ils aient formé une alliance.
Djaq (tristement) : Oui peut-être que le Roi Richard et son armée se sont tout simplement servis. S'ils ont Lardner, ça veut dire qu'ils ont aussi le Sultan... (les larmes aux yeux) ... Et s'ils tiennent le Sultan alors ... alors ils tiennent tout le pays.
Marian se lève à son tour et s'approche de Robin.
Marian (en chuchotant) : Il faut retourner voir ce arbre.

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM
Dans le bureau du Shérif, Allan comprend la même chose que Marian.
Allan : C'est donc ça qu'il avait dans sa boite. Et il n'a pu la déposer que dans cet arbre, tout en haut !
Will (toujours à genoux) : Tu me dégoûtes Allan, tu sais. Trahir tes vieux amis de la sorte ! J'espère que tu t'amuses bien parce qu'à ta place, j'aurais du mal à me regarder en face.
Le Shérif : Tu n'auras pas à le faire bien longtemps vois-tu ! La punition pour les membres de la clique de Robin, c'est la corde !
Le Shérif assène à Will un violent coup dans le ventre. Alors que le hors-la-loi s'effondre en criant de douleur, Gisborne affiche un rictus sardonique.
Le fou : Ah ! Magnifique ! Je suis ravi d'avoir pu vous aider. Je crois que ma tâche est finie. Puis-je prendre congé ?
Le Shérif : Tu peux prendre congé bien sûr... (désignant Will) ... avec ton ami, jusqu'à la potence ! Qu'on les pende tous les deux ! Et abandonnez leurs carcasses aux oiseaux !
Il s'approche de son bureau, enlève sa dent et la raccroche à un crâne.
Le Shérif : Dépêchons-nous Gisborne ! Il n'y a pas de temps à perdre !
Il se dirige à grands pas vers la sortie.
Le fou (enserrant les jambes d'Allan) : Oh ! Pitié, pitié ! Ne les laissez pas me pendre !
Allan (le repoussant) : Hé !
Tout en le suppliant, le saltimbanque s'est emparé de la clé accrochée à la ceinture d'Allan. Celui-ci le remarque mais il ne dit rien.
Le fou : Je joue de la comédie, pas de la tragédie. Pitié Messire !
Allan : Te voir te balancer sera fort comique, je crois !
Il le gifle violemment.
Le Shérif (satisfait) : Bien joué !
Alors qu'il s'éloigne suivi par Allan et Gisborne, le fou montre discrètement à Will la clé qu'il vient de dérober. Will et Allan échangent un regard, juste avant que le nouveau bras-droit de Gisborne ne disparaisse dans le couloir. Bientôt, le Shérif et ses deux acolytes descendent les escaliers de la cour du château en toute hâte.
Le Shérif : Si Robin s'empare du pigeon, alors le Roi aura vent de nos projets. La dernière chose que nous voulions est que le Roi et son armée reviennent en Angleterre avant que nous soyons prêts à les accueillir. Donc, nous devons attraper le pigeon... Attrapez le pigeon, tout de suite !
Ils enfourchent leurs montures puis sortent du château avec une escorte de soldats.

FORÊT DE SHERWOOD
Much tente de retenir Robin et Marian.
Much : Et si on attend Will, alors on pourra... on pourra y aller tous ensemble !
Marian : Non, il faut y aller maintenant ! Et vite !
Petit Jean (protestant à son tour) : Et si Allan revient avec des troupes ?
Djaq : Oui...
Robin (l'interrompant) : Jean, s'ils savaient où Lardner est, ils n'auraient pas terrorisé le village... On ne sera pas long... (il donne une tape amicale sur l'épaule de Djaq) Écrivez le message... (puis à Petit Jean) Donne-moi la corde.
Il s'éloigne à grands pas accompagné par Marian, tous deux ont repris leurs arcs. Alors qu'ils courent dans la forêt, la petite troupe du Shérif galope en direction du même endroit. Les deux jeunes gens arrivent les premiers.
Robin : Tu crois qu'un oiseau peut parcourir une telle distance sans se perdre en chemin.
Marian : La colombe a bien retrouvé l'Arche de Noé !
Robin (perplexe) : Comment font-ils ?
Marian : J'imagine qu'ils suivent leurs cœurs.
Tous deux sourient et échangent un regard complice. Ils examinent ensuite l'arbre où se cachait McLellan.

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM
Le bourreau prépare le nœud collant de la corde sur la potence alors que Will et le fou attendent dans la cour sous la surveillance d'un garde.
Le bourreau : Je n'en ai pas pour longtemps.
Le fou : Prends ton temps, rien ne presse ! Est-ce que tu es sûr que ce machin est assez solide pour nous pendre tous les deux ?
Il en profite pour donner discrètement à Will la clé qu'il a dérobée.
Le bourreau : Ça ? C'est fait pour durer toute une vie ! La vôtre du moins ! ... (il éclate de rire)... Qu'est-ce que je suis drôle ! Je pourrais faire ton métier !
Will (à voix basse) : Je ne pourrais pas faire le tien.

FORÊT DE SHERWOOD
Robin a fixé la corde que lui a remise Petit Jean à l'une des branches de l'arbre et il entreprend la longue ascension le long du tronc. Il se hisse ensuite de branches en branches et disparaît dans le feuillage. Restée en bas, Marian tente de l'apercevoir.
Marian : Est-ce que tu la vois ?
Robin : Je crois que oui !
Il fait de nouveaux efforts pour arriver jusqu'à la boite cachée par le messager.
Marian : Est-ce que tu peux l'atteindre ?
Robin : J'y suis presque !
Soudain des hennissements retentissent dans la forêt. Marian aperçoit une troupe de cavaliers qui vient droit sur eux.
Marian (paniquée) : Robin ! Robin, le Shérif arrive ! ... (elle enfile son arc autour de sa taille et saisit la corde) ... Et Gisborne est avec lui !
La jeune femme commence à son tour l'ascension de l'arbre.
Robin (sans la voir) : Va-t-en ! Ne m'attends pas ! Je vais leur faire perdre du temps !
Les soldats arrivent vers la tombe de McLellan. Allan reconnaît les lieux.
Allan : Attendez ! Stop ! Ouais, c'est cet arbre-là.
Alors que Marian vient à peine de rejoindre le hors-la-loi au sommet de l'arbre, celui-ci décoche une flèche : un soldat s'effondre. Il décoche une deuxième flèche qui manque de peu un autre garde.
Le Shérif (en criant) : Tu es cerné Robin des Bois ! Tu n'iras nulle part !
Gisborne (au soldat blessé) : Remonte sur ton cheval et va chercher des renforts !
Robin se tourne alors vers Marian, il a l'air désabusé.
Robin : Qu'est-ce que tu fais ici ?
Marian : Je me cache.
Robin (ironique) : Fantastique !
En bas, le Shérif garde ses distances.
Le Shérif : Il se peut qu'il attende le crépuscule pour relâcher le pigeon.
Gisborne : Il sera redescendu avant ça.

CAMPEMENT DES HORS-LA-LOI
Djaq, Much et Petit Jean tentent de trouver le message idéal à insérer dans la bague de Lardner.
Petit Jean : « Rentrez au pays. »
Much : Non, on ne ressent pas assez l'urgence.
Petit Jean : « Rentrez au pays tout de suite ! »
Much : « Rentrez au pays immédiatement ! »
Petit Jean : Ça va pas « tout de suite » ?
Much : « Immédiatement » c'est mieux !
Petit Jean : « Immédiatement » c'est plus long.
Much : Quoi !
Djaq : Lardner est un pigeon, pas un aigle ! Plus le mot est long, plus c'est lourd à porter.
Much : Ça ne fait qu'un mot alors que « tout de suite » y'en a trois !
Petit Jean (s'énervant) : Bon alors mettons « immédiatement » !
Djaq (perdant patience) : Deux écrivains, c'est un de trop !

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM
Will et le fou sont escortés jusqu'à la potence.
Le fou (au bourreau) : Traditionnellement, un homme dans ta position offre à des hommes dans notre position d'accéder à une dernière requête !
Le bourreau : Je ne suis pas un homme de traditions.
Le fou : C'est une requête de rien du tout, je voudrais que tu me grattes le nez. Ça me gratouille.
Le bourreau : T'inquiète pas, le Diable s'en chargera. Tu feras sa connaissance bien assez tôt.
Le soldat envoyé par Gisborne fait irruption dans la cour.
Le soldat : Messire Guy a piégé Robin des Bois en haut d'un arbre ! Il a besoin de tous les hommes disponibles tout de suite ! Allez chercher vos chevaux ! Vite !
Alors que le château s'agite, le saltimbanque s'entête.
Le fou : C'est ta dernière chance. Pendant qu'ils ont le dos tourné, tu nous laisses filer et on n'en parlera à personne, d'accord ?
Pour toute réponse, le bourreau enfile le nœud coulant autour du cou du fou.
Le fou : Tu comprends, je suis comédien ! Je refuse de mourir sans la présence d'un auditoire ! C'est une insulte à ma profession !
Simultanément, le baladin et Will poignardent les hommes qui leur font face : le bourreau et le soldat s'effondrent.
Le fou (en se grattant le nez) : Je t'avais pourtant dit de faire attention à ta ceinture.

FORÊT DE SHERWOOD
Dissimulés dans le feuillage, Robin et Marian observent leurs assaillants.
Robin (préoccupé) : Marian, ils n'ont pas remarqué ta présence. Si je tente une sortie, ils me suivront et tu pourras t'enfuir avec Lardner.
Marian : Les voilà qui reviennent !
En bas, Allan s'approche du pied de l'arbre avec deux soldats qui tentent de protéger le petit groupe à l'aide de leurs boucliers. Il tient une hache. Robin décoche une flèche qui se plante dans le pied de l'un des gardes. Sous la douleur, l'homme lâche son bouclier. Le hors-la-loi décoche une seconde flèche devant les soldats. Allan tente de mettre en place sa hache mais Robin place une nouvelle flèche dans le manche de l'arme, puis encore une autre dans le pied de l'autre soldat.
Marian : C'est un véritable gaspillage de flèches !
Robin (acquiesçant) : Disons au moins que ça donne à Allan de quoi penser.
Marian : Il va surtout penser qu'on sera bientôt à cours de flèches !
Robin : Regarde ! Ils battent en retraite !
Les soldats ont en effet repris leur place aux côtés du Shérif et de Gisborne. Allan se positionne prudemment derrière le tronc d'un arbre.
Le Shérif : J'ai une idée. Essayez de ne pas le laisser s'échapper avant mon retour.
Gisborne (froidement) : Il sera déjà mort quand vous reviendrez.
Le Shérif : J'avoue que j'en doute fortement !
Il s'éloigne en galopant sous le regard surpris de Robin.
Marian : Tu pourrais peut-être me prendre en otage ?
Robin (sidéré) : Quoi !
Marian : Tu connais les sentiments de Gisborne pour moi. Il se peut qu'il te laisse filer si ça signifie qu'il pourra me récupérer.
Robin (outré) : Tu n'y penses pas !
Marian : Je lui dirai que j'étais en chemin pour le rejoindre et tu m'as tendue une embuscade dans la forêt !
Robin : Mais il n'avalera pas jamais ça ! Et de quoi est-ce que j'aurais l'air ? Robin des Bois qui prend Lady Marian en otage !
Marian (ironique) : Certes, mourir ensemble aurait l'air plus romantique ! Mais ce n'est pas ça qui ramènera le Roi au pays.
Robin : Et même si Gisborne te croit, le Shérif n'est pas fou lui !
Marian : Le Shérif est parti ! Et pendant que Gisborne est tout seul... Robin, c'est peut-être notre dernière chance !
Robin (fermement) : Non ! C'est totalement exclu !
Marian (insistante) : Robin, est-ce que tu as une meilleure idée ?
Le hors-la-loi soupire, dépité.

CAMPEMENT DES HORS-LA-LOI
La bande ne s'est toujours pas mis d'accord sur le texte idéal. La plume à la main, Djaq est sur le point d'écrire le message sur un tout petit morceau de parchemin.
Much : Bien ! « Votre Majesté. Pas de renforts. Jean prévoit de voler votre trône. »
Djaq (l'interrompant) : « complote » ... « complote » c'est mieux comme mot.
Petit Jean : Ah oui, c'est mieux.
Much : « Votre Majesté. Pas de renforts. Jean complote pour voler votre trône. Rentrez au pays tout de suite. »
Petit Jean soupire, résigné.
Much : C'est court, direct et percutant.
Djaq : J'ajouterais « Faites la paix ». Avant « Rentrez au pays », « Faites la paix immédiatement ».
Much (en souriant) : Oui ! Oui, j'aime bien « immédiatement ».
Le fou fait irruption dans le campement.
Le fou : Il faudrait plus d'émotion ! Et plus d'envergure ! Faites monter les enchères et allitérer : l'allitération marque les mémoires de manière plus durable.
Les hors-la-loi menacent aussitôt l'inconnu de leurs armes.
Much : D'où sortes-tu comme un diable de sa boite ?
Le fou : J'apparais, je disparais... c'est mon métier. Expliquer de quelle façon gâcherait l'illusion !
Will surgit à son tour, déguisé en soldat.
Will : Il est avec moi !
Soulagés, ses compagnons abaissent leurs armes.
Djaq (en soupirant) : J'ai cru qu'on t'avait fait prisonnier.
Le fou : Madame, les liens ne sont que brume à mes poignets et à ceux de mon... mon ami.
Will : Vous savez pour le pigeon ?
Much : Oui, Robin et Marian sont allés le chercher.
Will : Oui, tout comme le Shérif et Gisborne. Ils les ont piégés en haut d'un arbre, ils sont cernés.
Les hors-la-loi se regardent avec consternation.
Petit Jean : Il faut y aller, et tout de suite !
Much : Immédiatement !
Ils s'emparent de leurs armes et se ruent hors du campement.

FORÊT DE SHERWOOD
Les renforts de soldats arrivent sur place.
Gisborne : En formation !
Robin soupire, un peu découragé.
Gisborne : Toi, avance ! On va le descendre de son perchoir ! J'ai dit « en formation » !
Pendant ce temps, la bande et le fou courent à travers bois pour retrouver Robin et Marian.

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM
Le Shérif vient de mettre pied à terre dans la cour du château.
Le Shérif : Sellez-moi une autre monture, la plus rapide de l'écurie ! Je n'ai pas le temps de m'arrêter.
Il jette un regard satisfait à la potence où deux corps cagoulés se balancent puis monte les marches quatre à quatre et s'engouffre dans le château.

FORÊT DE SHERWOOD
Toujours juché sur son cheval, Gisborne regarde une dizaine de ses hommes progresser à nouveau vers l'arbre, en se protégeant avec leurs boucliers.
Gisborne : Ce n'est qu'une question de temps Robin, récite tes prières !
Robin : Si tes hommes approchent, je les crible de flèches et ce n'est pas leurs pieds que je viserai ! ... (puis, à Marian) Donne-moi tes flèches.
Marian (angoissée) : Ça ne suffira pas.
Robin : Oui mais ils n'en savent rien, n'est-ce pas !
En bas, l'assaut se prépare.
Gisborne : Prêts ?
Un soldat : Oui.
Gisborne : Avancez !
La formation progresse vers l'arbre sous le regard attentif de Robin. Marian se tourne vers lui et tente une nouvelle fois de le convaincre.
Marian : Je vais hurler et ensuite je dirai que tu m'as prise en otage.
Robin : Tu n'as pas hurlé tout à l'heure, Gisborne n'est pas stupide. Je vais nous sortir de là Marian ! ... (il tente ensuite de la rassurer) ... De toute façon, ils vont mettre des heures à couper cet arbre. Pendant ce temps, la bande verra bien qu'on n'est pas rentré, d'accord ? ... (la jeune femme acquiesce mais le stress se lit sur son visage.)... Ils viendront à notre secours.
En bas, Allan s'est dissimulé au milieu des soldats qui avancent.
Allan : Allez, avancez, avancez ! ...(il arrive au pied de l'arbre) ... Ici, stop !
Le petit groupe n'est plus dans la ligne de vue des deux réfugiés en haut de l'arbre.
Marian (inquiète) : On n'entend pas le bruit de la hache. Que peuvent-ils donc bien faire ?
Robin pousse un profond soupir, il vient de comprendre le plan de Gisborne.
Marian : Tu sais ce que c'est, n'est-ce pas ?
Robin : De la poix. C'est très chaud et ça se consume vite.
Après avoir effectivement enduit la base du tronc d'arbre de poix, Allan sonne la retraite.
Allan (aux soldats) : Reculez, reculez.
Le petit groupe bat en retraite, abrité par les boucliers.

Pendant ce temps, la bande est toujours à la recherche de Robin et Marian.
Petit Jean : Much, il me semble que c'est plutôt par là !
Much : « Il te semble » ?
Djaq (tendant l'oreille) : Chut !
Much (énervé) : Ne me dit pas de me taire ! On cherche un arbre dans une forêt !
Djaq : Tais-toi et écoute un peu !
Gisborne (au loin) : J'espère que tu es prêt Robin !
Les hors-la-loi se tournent immédiatement dans la direction d'où provient la voix.
Le fou : Je pense que ça vient de par là !
Les compagnons de Robin sortent leurs armes et s'avancent prudemment.

Gisborne (rancunier) : Tu as osé me couvrir de poix un jour, est-ce que tu te rappelles ? Tu as voulu me faire rôtir dans ma propre armure !
Robin : Oui ! J'aurais mieux fait d'aller jusqu'au bout !
Gisborne : Les arbres qui parlent c'est joli, mais je préfère de beaucoup les buissons ardents.... Je ne vois pas d'abreuvoir dans lequel tu pourrais sauter !
Marian est de plus en plus inquiète.
Marian : Si j'étais bâillonnée et ligotée, je ne pourrais pas hurler. Il nous suffit simplement de...
Robin (l'interrompant avec fermeté) : Non.
Marian : Tu vois un autre moyen ?
Gisborne veut enflammer la pointe d'une flèche mais quand il l'approche de la torche tenue par Allan, une flèche décochée par Robin la lui fait sauter des mains.
Robin (à Marian) : Il y a toujours un autre moyen.
Gisborne (furieux) : Boucliers !
Ses hommes se regroupent autour de lui afin de lui offrir une protection avec leurs boucliers.
Marian : Ça ne fait que retarder l'inévitable.
Robin (angoissé) : Je ne veux pas que tu repartes avec lui.
Marian : Je serai bien plus utile au château !
Robin : Marian, je préférerais mourir ici que de te voir repartir à lui !
Marian : Mais si tu meurs aujourd'hui, mon père sera mort en vain.
Robin : Crois-moi, je vais nous sortir de ce mauvais pas.
Marian (s'emportant, les larmes aux yeux) : Non, c'est impossible ! Tu n'y arriveras pas sans moi ! ... (elle reprend plus calmement)... Écoute, nous sommes dans le même pétrin alors maintenant ligote-moi.
En bas de l'arbre, Gisborne dispense ses instructions.
Gisborne : Bon écoutez-moi ! Il n'a plus que deux options maintenant : fuir ou brûler vif. Dans les deux cas c'est un homme mort. Et si vous voyez un oiseau s'envoler de cet arbre, tuez-le en plein vol !
Les hors-la-loi sont arrivés sur place et observent la scène.
Djaq : Ils sont beaucoup trop nombreux ! Qu'allons-nous faire ?
Elle échange un regard angoissé avec Much. Gisborne s'apprête à mettre son plan à exécution.
Gisborne (aux soldats) : A trois, vous ouvrez le mur de boucliers. Un... (il trempe la pointe de sa flèche dans la poix) ... Deux... (il l'enflamme grâce à la torche tenue par Allan, se met en place puis hurle) Trois !
Sidéré, il découvre alors Marian, ligotée et bâillonnée, qui est descendu par Robin le long du tronc d'arbre grâce à une corde. Gisborne n'est pas le seul à ne pas en croire ses yeux, les hors-la-loi dissimulés un peu plus loin dans les buissons sont tout autant étonnés que lui. Marian affiche un air apeuré et pousse des petits cris à travers son bâillon. Après avoir attaché solidement l'extrémité de la corde à une branche, Robin reprend son arc et interpelle le bras-droit du Shérif.
Robin : Gisborne ! Si je meurs ici, alors Marian meurt aussi !
Gisborne (hurlant) : Non ! ... (aux soldats) Poussez-vous ! Marian !
Il se précipite vers l'arbre mais Marian est hors de sa portée, suspendue trop haut pour qu'il l'atteigne. Robin décoche une flèche à ses pieds pour le dissuader de tenter une intervention.
Robin (amer) : C'est donc vrai, tu l'aimes toujours. J'ai trouvé ton point faible Gisborne !
Gisborne (hors de lui) : Si tu oses toucher à un seul cheveu de sa tête, je jure de te tuer ! Tu connaîtras une fin plus lente et plus atroce qu'aucun homme sur cette terre !
Robin : C'est déjà ce qui était prévu !
Gisborne : Non, ça aurait été bien plus rapide et moins douloureux.
Robin : Si tu me laisses m'enfuir, je veux bien la laisser partir, saine et sauve !
Gisborne (tiraillé entre son amour et son devoir) : Je vais y penser.
Il s'éloigne.
Gisborne (à ses hommes) : Reculez tous !
Un soldat : Reculez !
Gisborne : Vite !
Un soldat : Reformez le carré ! Levez les boucliers !
Alors que les soldats se regroupent à l'écart, Robin commence à hisser Marian vers lui à la force des bras. Les hors-la-loi sont soulagés.
Will : Pftt ! Et bien, au moins on a gagné un peu de temps... (il se retourne vers le fou) Tu as une idée ?
Le fou : Il faut simplement que Robin et Marian disparaissent !
Much : Et comment tu fais ça ?
Le fou (affichant un large sourire): Dans un simple nuage de fumée.

En haut de l'arbre, Robin entreprend de dénouer les liens qui retenaient Marian.
Robin (prévenant) : Fais attention. Tu vas bien ?
Marian : Oui.
Robin : Je ne les laisserai pas t'emmener, mais on peut leur laisser croire le contraire.
Elle acquiesce en massant ses côtes endolories. Gisborne reprend le dialogue avec le hors-la-loi.
Gisborne (en criant) : À présent, vous voyez tous le célèbre Robin des Bois montrer son vrai visage ! Celui d'un simple couard, qui prend une jeune femme, innocente, en otage !
Profitant de cette diversion, Will s'approche dans le dos des soldats et dérobe le nécessaire pour allumer un feu.
Robin (en hurlant) : Elle n'est pas innocente ! C'est une de tes semblables ! Une enfant gâtée, un parasite qui vit sur le dos des plus pauvres !
Marian dévisage son bien-aimé avec stupéfaction.
Robin (s'excusant auprès d'elle) : Ça n'a rien de personnel.
Gisborne : Tu ne pourras pas toujours te cacher dans ses jupes ! Descends et bats-toi comme un homme !
Robin : Renvoie tes soldats Gisborne, ou elle mourra au coucher du soleil !
Gisborne (profondément choqué, à Allan) : Il n'oserait pas la tuer ! ... Il bluffe, il est assiégé, il me suffit d'attendre.
Allan : On ne peut pas attendre trop longtemps. Dès le retour du Shérif, Lady Marian est condamnée.

Will a rejoint ses compagnons et l'opération de sauvetage s'organise.
Petit Jean : Prêt ? ... (le fou acquiesce) ... Alors allons-y !
Les hors-la-loi s'éparpillent et commencent à allumer des foyers tout autour de la zone où se trouvent les soldats. La fumée envahit peu à peu les bois.
Allan : La forêt est en feu !
Gisborne : C'est un écran de fumée ! ... (il apostrophe ses hommes) Toi ! Toi ! Et toi ! Trouvez les foyers et éteignez-les, les hommes de Robin sont là ! Les autres, encerclez l'arbre ! Déployez-vous ! Et ne perdez pas de vue les hommes qui vous encadrent !
Les soldats s'avancent vers l'arbre en formation serrée. Certains toussotent, indisposés par la fumée.
Gisborne : Bien ! Refermez le cercle maintenant !
Avec l'accord de Petit Jean, Will décoche une flèche à laquelle il a attaché une corde en direction de la cime de l'arbre. La flèche traverse silencieusement l'écran de fumée et vient se planter dans une grosse branche juste entre Robin et Marian. La jeune femme sursaute.
Petit Jean (content de voir que Will a réussi) : Oui !
Pendant ce temps, Gisborne assiège toujours l'arbre.
Gisborne : J'ai compris ton plan Robin, ça ne marchera pas ! Nous sommes prêts à t'accueillir, nous t'attendons !
Robin décroche le petit morceau de parchemin accroché à la flèche puis hoche la tête.
Robin (à Marian) : Ça vient de Will, il a un plan.
Il commence à accrocher solidement la corde à l'arbre tandis qu'en bas, Will tend l'autre extrémité à Petit Jean.
Petit Jean : Vas-y, donne !
Le fou arrive et teste la solidité de la corde qui contourne désormais un tronc d'arbre avant de s'enrouler autour des solides épaules de Petit Jean.
Will : C'est bon !
Petit Jean : C'est bon, lâchez ! Les chevaux !
Les deux hommes s'éloignent en courant puis Petit Jean siffle. Son signal n'échappe pas à Allan qui ne dit pourtant rien. En haut de l'arbre, Robin se prépare pour l'audacieuse évasion. Il a accroché la cage de Lardner autour de lui et vérifie une dernière fois la solidité de l'installation avant de se retourner vers Marian.
Robin : Il faut que tu mettes tes bras autour de ma taille.
Marian : Non, je ne viens pas.
Robin : Marian, il n'y a pas de temps à perdre !
Marian : Alors vas-y, avant qu'ils voient la corde.
Robin (protestant) : Mais on peut fuir tous les deux, maintenant !
Marian : Non, moi je reste ici jusqu'à ce que tu sois en bas sain et sauf.
Robin (soupirant) : Tu restes pour Gisborne, c'est ça ?
Marian : Non ! Nous savons au fond de nous que nous appartenons l'un à l'autre, et me séparer de toi c'est laisser une partie de moi-même mais je suis plus utile au château. De là-bas, je suis plus à même de te protéger. C'est notre seul espoir... Aie confiance !
Robin se détourne et fouille dans sa poche.
Robin : Donne-moi ta main.
Marian : Non.
Robin (insistant) : Écoute, donne-moi ta main, d'accord !
Marian (méfiante) : Tu essaies de ruser ?
Il s'empare de sa main gauche et glisse à son annulaire la bague qu'il avait préparée. Marian peine à contenir son émotion.
Robin : C'est une bague de fiançailles...
Il porte sa main à ses lèvres et y dépose un baiser avant de la garder entre les siennes.
Robin (bouleversé) : Cet après-midi, nous avions un plan !
Marian : Je sais, trouver Lardner et ramener le Roi dans son pays, vaincre le Shérif et ensuite se marier. Et tout ça dans cet ordre Robin ! ...(elle pose sa main sur sa joue dans un geste tendre) ... Le plus urgent d'abord. Il ne s'agit pas de ce que j'ai envie de faire, il s'agit de mon devoir.
Robin (les yeux rivés sur elle) : Je t'aime.
Marian : Moi aussi je t'aime.
Ils échangent un baiser puis Robin place son arc par dessus la corde tendue par Will, prend une profonde inspiration, puis il s'élance dans le vide et se laisse glisser jusqu'au sol. Il finit sa course dans les bras de Petit Jean qui amortit son arrivée.
Petit Jean (surpris et inquiet) : Où est Marian ?
Robin : Je t'expliquerai. Filons ! Est-ce que Will a ce qu'il faut ?
Petit Jean : Oui !

En haut de l'arbre, Marian se met à crier d'une voix apeurée.
Marian : Aidez-moi ! Je vous en supplie, venez m'aider ! Robin s'est échappé !
Gisborne (à ses hommes, furieux) : Rattrapez-le ! Ne le laissez pas relâcher ce pigeon ! Cinquante livres à l'homme qui abattra ce maudit volatile !
Marian (criant tout en pleurnichant) : Il m'a abandonnée à mon sort ! Aidez-moi, je vous en prie !
Gisborne : Marian ! Je viens vous chercher !

Un peu plus loin dans la forêt, Robin rejoint Will et le fou qui sont déjà à cheval, prêts à partir.
Robin : Le message est prêt ?
Will (tapotant sa poche) : Oui ! Où est Marian ?
Robin (lui confiant la cage de Lardner) : Elle va bien. Il faut filer maintenant ! Ne relâche pas le pigeon avant d'être à bonne distance !
Il court en direction de sa monture.

En haut de l'arbre, Marian entoure ses poignets avec la corde laissée par Robin puis se suspend à une branche. Elle recommence à pleurer. Gisborne grimpe le long du tronc pour la rejoindre.
Gisborne (angoissé) : Marian ! J'arrive ! Marian !
La jeune femme enlève délicatement sa bague de fiançailles et la dissimule au creux de sa main.
Gisborne : J'y suis presque ! Marian, tenez bon ! J'arrive.
Marian (en pleurs) : Oh, aidez-moi quelqu'un ! S'il vous plaît, aidez-moi !
Gisborne (la prenant par la taille) : Tout va bien, je vous tiens... je vous tiens... Je vous ramène au château. Vous êtes en sécurité.

Plus loin, Will et le fou s'éloignent en galopant. Robin le suit de près.
Robin (en criant) : Relâchez le pigeon ! Relâchez-le !
Posté à l'abri des arbres, le Shérif regarde les hors-la-loi se rapprocher en souriant. Will sort Lardner de sa cage, la jette à terre puis regarde en arrière et constate qu'Allan se rapproche à vive allure escorté par quelques soldats. Will repart aussitôt en gardant le pigeon dans sa main. Quand Allan arrive à l'endroit où son ancien compagnon a abandonné la cage, il scrute les alentours et ne tarde pas à voir un pigeon voler entre les arbres.
Allan (aux soldats) : Abattez-le !
Les soldats décochent plusieurs flèches mais manquent leur cible.

Allan (dépité) : Oh...
Much arrive sur les lieux avec Djaq., il grimpe sur un rocher pour avoir une meilleure vue.
Much (désignant le pigeon qui s'éloigne) : Là !
Robin a lui aussi vu que le volatile était sain et sauf. Il sourit, satisfait. Un peu plus loin, le Shérif encourage son faucon, perché sur sa main.
Le Shérif (à son rapace) : Allez, va chercher.
Le faucon s'élance vers la cime des arbres, rattrape le pigeon et le tue. Much et Djaq sont atterrés tandis que le Shérif affiche un sourire triomphal. Robin est à la fois furieux et dévasté, il repart au galop à travers la forêt.

***** Épilogue *****

CAMPEMENT DES HORS-LA-LOI
Robin arrive au campement où ses compagnons l'ont devancé. Il soupire et affiche une mine sombre.
Much : Réjouissez-vous !
Robin (de mauvaise humeur) : Je ne vois aucune raison de me réjouir.
Much
: Nous avons un invité.
Robin se tourne vers le fou qui a pris place au milieu de la bande.
Robin (au fou) : Qui es-tu ?
Will : Non, pas lui Robin... lui... (il sort un pigeon qu'il dissimulait sous sa veste)... Je te présente Lardner.
Robin reste interloqué avant d'éclater de rire pour le grand bonheur de ses amis qui affichent des visages réjouis.
Robin : Oh, vous vous moquez !
Le fou : Quand on veut faire disparaître quelque chose, le truc est de détourner l'attention du public.
Will : Il a échangé les oiseaux.
Le fou : Oui, il se trouve que j'avais un autre pigeon caché dans ma manche.
Will approche Lardner de Djaq et la jeune femme attache le message pour le Roi Richard à la patte de l'oiseau.
Petit Jean : On aurait dû attacher un faux message à la patte de notre appât.
Much : Non, ça aurait alourdi la pauvre bête.
Will : Hum oui, à propos de leurre et d'appât, est-ce que Marian va s'en sortir avec Gisborne ?
Robin : Oui, tout ira bien pour elle. Elle sait parfaitement se défendre.
Will (lui tendant Lardner) : Bon, est-ce que tu... tu veux nous faire l'honneur ?
Robin prend précautionneusement le pigeon entre ses mains puis se retourne.
Djaq : Au moins, on a un peu d'espoir maintenant.
Much (lui donnant une tape amicale sur l'épaule) : Oui !
Robin : Oui, grâce à Lardner... (il embrasse le sommet de la tête du pigeon) Bonne chance mon ami ! Je te souhaite d'arriver à bon port !
Robin lance le pigeon qui déploie ses ailes et s'envole vers la cime des arbres sous les regards des hors-la-loi radieux. Lardner entame son long vol en direction de la Terre Sainte en emportant son précieux message...

***** Fin de l'épisode ***** 

Ce script a été réalisé par Allthingsrobin sur le site Hood Winked.
This transcript was made by Allthingsrobin on Hood Winked.

 

LOCKSLEY MANOR. MAIN ROOM.

Gisborne’s birthday celebration. Allan enters through the back door, spies Gisborne in the far corner, and meanders through the guests to him.

ALLAN, Irritably : Excuse me.

Allan finds Gisborne pouring wine into a goblet.

ALLAN : Guy. There’s a, er, messenger outside with a letter, but he’s insisting he gives it to the lord of the manor in person.

GISBORNE : Is it from Lady Marian ? [About to take a drink.]

ALLAN : No, he’s says it from the King.

Gisborne realises it’s a message intended for Robin, lowers his cup and stares at Allan.

GISBORNE : The King ?

Allan nods. Gisborne sets down his goblet and rushes to the main door, Allan in his wake.

 

COURTYARD

Gisborne steps outside, looks around and sees no messenger.

GISBORNE : So where is he, then ?

ALLAN : Well, he was here a minute ago.

GISBORNE’S MAN 2 : He thought Robin was still lord of the manor. Maybe he found out he wasn’t and ran off.

GISBORNE : And what fool told him that ?

Behind Gisborne, the top half of a stable door opens, revealing the jester hired for the party.

FOOL : It’s not a secret, is it ? [Raises his eyebrows.]

GISBORNE : Fool ! [to Allan] Get after him. I want that letter.

ALLAN : Yeah. [Turns to leave.]

FOOL : He won’t get far. He’s only on foot. Hah !

Gisborne glares at the Fool.

ALLAN : Hey, guards, come on.

Allan and two of Gisborne’s men run off as the Sheriff arrives on horseback.

SHERIFF : Happy birthday, Gisborne.

Gisborne glares at him.

SHERIFF : Party going well, is it ?

GISBORNE : We’ve got a problem.

 

SHERWOOD FOREST. OUTSIDE LOCKSLEY.

McLellan, the King’s messenger, hops on his crutches as fast as he can. He has a cage, a wooden frame with a loose basket weave for sides, slung over his shoulder. Allan comes up behind him, puts a finger to his lips to the two men with him, raises his sword, swings and trips McLellan’s wooden leg. McLellan spins around, grunting from the effort of staying upright. Allan swings his sword at him.

ALLAN : Just give us the letter and we’ll let you go, all right ?

McLELLAN : No !

Allan swings his sword and McLellan blocks with his crutch, Allan tries again and McLellan swings his crutch around in an arc, catching the sword with it, then swings his other crutch at Allan’s head. Gisborne’s Man 1 steps in, and McLellan repeats the same trick : deflecting his sword and backslapping him with a crutch. McLellan turns around and hobbles on. A dazed Allan lifts his head up and sees McLellan leaving, but lies back down, letting him get a head start.

 

GISBORNE’S MAN 2 : Over here !

McLellan stops by a large tree, drops a crutch and pulls out a rope from his belt as Allan and the men try to find him again.

ALLAN : (Oi ! You two, get over here ! The tracks are down here !)

GISBORNE’S MAN 2 : (Come along !)

McLellan unscrews his wooden leg as Allan approaches.

ALLAN : Look, you’ve got the most distinctive tracks in the forest ! You might as well give up now !

GISBORNE’S MAN 2 : (This way !)

McLellan has tied to rope to his club-like leg and he tosses it up into the tree. It lodges between a fork of branches and McLellan pulls himself up as well as the dangling end of the rope as Allan nears the tree with Gisborne’s men spread out behind him. Still hanging from the rope, McLellan lodges the cage in the branches above him, then looks down at Allan, who has noticed that the tracks suddenly disappear. As Allan stands under the tree, the wooden leg starts cracking from the weight. Allan hears it and looks up just before McLellan drops to the ground, landing flat on his back. He lies there, unable to move and moaning. Allan and the men go to him.

ALLAN : Give us the message from the King.

McLELLAN : It’s for Robin of Locksley and his eyes only.

ALLAN : Just give it to me or we’ll take it from you.

Allan waits a moment, then motions to Gisborne’s Man 1, who raises his sword above his head but is struck from behind by an arrow, the tip of which protrudes from his chest. He falls to the ground, revealing Robin standing behind him, his bow lowered and his quiver on his back.

ROBIN, Flippantly : Don’t you know it’s rude to read other people’s mail ?

 

OPENING CREDITS

 

Robin stands with his bow horizontal and two arrows nocked. The tips are resting against his splayed fingers, aiming one each at Allan and Gisborne’s Man 2.

ROBIN : By the time you get close enough to use those swords, [Marian, in her cloak, steps out from behind a tree with her longbow drawn] you’ll be so full of arrows you’ll look like hedgehogs.

Gisborne’s Man 2 runs off. Allan stays. Robin laughs and turns the bow to Allan. McLellan groans.

ROBIN : So... this is what Gisborne’s dogsbody does, is it ?

ALLAN : I’m not his dogsbody. I’m his right-hand man.

ROBIN : Oh. I couldn’t face myself in the morning if I was you.

ALLAN : I count my money in the morning.

MARIAN : While you two are squabbling, there’s a man in agony over there.

ROBIN : Run back to your master. Go on.

Allan starts walking towards Locksley.

ROBIN, Firmly : Go on.

Allan keeps walking.

ROBIN : Run !

Allan starts running. Robin and Marian lower their bows and rush over to McLellan.

MARIAN : Do you practise little speeches like that ?

ROBIN : Like what ?

MARIAN : “You’ll be so full of arrows you’ll look like hedgehogs.”

ROBIN : No, it just came to mind.

Robin kneels by McLellan and sets his bow and arrows on the ground.

MARIAN : You practise, don’t you ?

ROBIN, Insistently, looking at Marian : No.

Marian kneels next to Robin, pushes back her hood and sets her bow and arrows behind her.

McLELLAN, Groans : Robin. [Tries to lift his head.]

ROBIN : Sh-sh-sh-sh. I know you.

McLellan pulls the message out of his belt and holds it up to Robin.

ROBIN : Save your strength.

Robin takes the message.

McLELLAN, Faintly, looking up into the tree : Lardner.

McLellan glances at Robin, who is looking at the letter. Robin frowns at McLellan.

McLELLAN, Looks up into the tree above, A bit stronger : Lardner.

McLellan relaxes and dies. Robin looks at Marian, then hears a scabbard clanking. He looks back and sees Gisborne’s Man 2, who immediately runs away. Robin looks at the folded square of parchment covered entirely with an enormous red wax seal.

ROBIN : It’s the royal seal. It is from Richard. [Peels the wax off and unfolds the letter.]

 

LOCKSLEY MANOR. MAIN ROOM.

Gisborne sits with the Sheriff at a table while the guests mingle.

SHERIFF : So, where are they, Gisborne ?

The Fool presents a covered tray on the table.

GISBORNE : They’ll be here.

FOOL, Lifts the lid off the tray :Woodcock, Sir Guy. Birthday treat. [Replaces the lid] Shall I get started ?

GISBORNE, Irritably : If you must.

The Fool spins round on his heel with a flourish and steps away.

SHERIFF : Your men had better get to him before Robin does.

 

SHERWOOD FOREST. NEAR LOCKSLEY.

ROBIN, Reading the message, Sighs : He wants reinforcements. He wants more men. I mean, he still has no idea. He has no idea what’s happening in England !

MARIAN : The message you sent with Carter can’t have reached the King yet.

ROBIN : Well, many a courier get intercepted. I mean, the proof of that’s right here in front of you. [Continues reading the message] He wants me to send a note back with... [squints at the name] ... with Lardner, telling him how many men I can recruit and when I’ll arrive.

MARIAN : Well, you can’t do that now, can you ?

ROBIN, Sighs : But... this... this isn’t Lardner. This... this is McLellan. This is Laurence McLellan.

MARIAN : Well then, who’s Lardner ?

They look at each other questioningly.

 

LOCKSLEY MANOR. MAIN ROOM.

The Fool walks amongst the guests doing his act, which the audience, except for Gisborne and the Sheriff, are thoroughly enjoying, laughing heartily.

FOOL : Richard the Lion-Heart they call him. Now... [drums on a man’s back]... going into battle in a foreign land, it’s not the heart of a lion you want, is it ? Huh ? Since when did a heart hurt anybody ? Huh ? [Motioning with both hands to Gisborne] Come on, then. [Hops in front of Gisborne] Come on ! I’ve got the heart of a lion ! [Turns away] You can imagine the Saracens translating that, can’t you ? [The Sheriff is watching, chewing and seemingly unamused] He’s got the what of a lion ? [Bends down to a man] The teeth ? [Slowly turns to a man behind him] The jaws ? [Turns to the first man, Clawing at him] The claws ? Nooooo. The heart. Richard the Lion-Claw, “Jerusalem’s yours, come in, sit down, help yourself.” [Puts his arm round a young man] Lion-Heart ? [Draws his finger across the young man’s neck.]

SHERIFF, Indifferently : He’s good, very good.

FOOL : Forget about it ! It’s no wonder it’s taking so long over there, is it ?

The crowd roar. The Sheriff giggles and claps. Gisborne smiles.

FOOL : Mind you, mind you... [Steps to Gisborne]... It’s better than his brother, isn’t it ? Prince John. [Leans on the table.]

The crowd are immediately silent. The Sheriff scowls.

FOOL : What’s Prince John doing ?

The Sheriff motions to one of Gisborne’s men.

FOOL : Sitting at home, heart of a dormouse ?

Two of Gisborne’s men grab the Fool.

SHERIFF : Prince John is a friend of mine.

The Fool is dragged away by one of Gisborne’s men.

FOOL : It’s a joke ! It’s what I do ! I do other things. Let’s try some soothsaying. [Turns to the man] Sit down, sit down, sit down. [Pushes the man away and turns to Gisborne] I’ll make some predictions and then I’ll make them come true. Someone in this room will bare their buttocks to the Sheriff tonight.

SHERIFF, Pointing at another of Gisborne’s men : Take that man to the dungeons now !

The two men grab an arm each and pull him away, but the Fool persists.

FOOL : Look, hang on, prediction two : Sir Guy’s joint will rise from the dead.

GISBORNE, Irritably : What’s that supposed to mean ?

FOOL : Your woodcock, Sir Guy. I can bring it back to life.

GISBORNE : Get rid of him !

FOOL : Do you want my third prediction ? It’s about Prince John. One day Prince John will be King of England.

SHERIFF : I know that already.

FOOL : But did you know that there’s something in Nottingham that can stop him ?

SHERIFF : Like what ?

The Fool wraps his legs round a post to stop himself.

FOOL : Lardner’s ring ? [Tilts his head and raises his eyebrows.]

SHERIFF, Perturbed : What is Lardner’s ring ?

The guards pull on the Fool, but he holds fast to the post.

FOOL : Well, let me go and I’ll tell you.

SHERIFF : Lock him in the cell overnight, flog him in the morning and then he’ll tell us ! Now that really is funny !

The Sheriff laughs, the crowd roar and Gisborne smiles. The men have pulled the Fool from the post.

FOOL : You should listen to me ! I know what I’m talking about !

The Fool looks down as he and the guards shuffle backwards. The trousers of the man to his left fall round his ankles.

FOOL : Ah ! The firrst prediction ! I told you ! And the others will follow. Beware the power of Lardner’s ring.

The guards pull him out the back door.

SHERIFF to Gisborne : What is Lardner’s ring ?

Gisborne shakes his head and pours himself more wine.

 

SHERWOOD FOREST. OUTSIDE LOCKSLEY.

McLellan’s cage, with a faint sound like a pigeon cooing emanating from it, remains lodged in the tree above Marian and Robin, who are taking care of McLellan’s body. Robin stands thinking behind the marker, a rough cross of sticks by the head, as Marian piles rocks over the corpse.

ROBIN : I know I’m meant to be loyal and obedient, but... the King doesn’t know the facts. Once he does, he’ll return home.

MARIAN, Piles on the last rocks : And this is no time for you to go back to the Holy Land.

ROBIN : We’re agreed, then.

Marian takes a drink from the flask as Robin watches her.

MARIAN : Absolutely.

Robin nods. Marian stands in the silence and bows her head, waiting for Robin to speak.

MARIAN, Sighs : Would you like to say a few words ?

Robin nods, then is silent for a moment, thinking, looking over the grave.

MARIAN, Gently : Go on, then.

ROBIN, Thinks more with a slightly fearful look, Still staring over the grave : Will you marry me ?

MARIAN, Looks up at Robin, Quietly, in disbelief : What ? [Chucklesnervously.]

ROBIN, Sighs, Glancing at her as he speaks : The first time I held my bow... I knew.

Marian stares uncertainly at him, wondering where he’s going with this.

ROBIN : It felt right... like it had been made for me. [Briefly glances down and sighs]And that’s how I feel about you.

She smiles, tears in her eyes.

ROBIN : I promised your father I would protect and look after you. [Shakes his head] But it works both ways. I look after my bow because it protects and looks after me. [Nods slightly and pauses, agreeing with his words] Together we’re stronger.

Marian is silent, staring at Robin. He sighs and sniffles.

ROBIN : So... [He steps to face her, sighs and bends down on one knee] Marian, will you marry me ?

MARIAN, Chuckles : Robin, of every single man in the world... you are the only one—

ROBIN, Interrupting : Well, is that a yes ?

MARIAN : Will you let me finish ?

ROBIN, Looks down : I’m sorry.

MARIAN : The only one who would... propose over a fresh grave by comparing me to [chuckling] your weapon.

ROBIN : Well, is that a no ?

MARIAN : Who’ll give me away ?

ROBIN : I can ask the King.

Marian nods. Robin nods, looking up at her expectantly.

MARIAN : So, we find Lardner and bring the King home, defeat the Sheriff... and get married.

ROBIN, Smiles ecstatically, glances to his right, then down and looks at Marian as he stands up : Well, that sounds like a plan.

Marian steps into Robin’s arms and they kiss a long while, then stare into each other’s eyes.

 

NOTTINGHAM CASTLE. DUNGEONS.

A guard shoves a prisoner down the steps in the far end of the dungeons.

GUARD : Move, you worm !

Other prisoners reach out through the bars at them.

PRISONER, Faintly : Water ! Water !

The Fool stands in the far cell. The Jailer pats him down and finds something.

JAILER : Right. Here, here.

The Jailer pulls out the something and it flutters away, startling him. He puts his back to the Fool, trying to find the bird.

JAILER : What’s that ?

FOOL, Condescendingly : It’s a dove.

With the Jailer distracted, the Fool reaches under the Jailer’s jerkin and quickly cuts his belt.

JAILER : Well, I’ve seen it all now.

As the Jailer turns around and bends down to check the Fool’s legs and feet, the Fool glances at him with raised eyebrows. The Jailer stands and his trousers fall.

JAILER : Here, why do you keep a bird in your pocket ?

FOOL, Looks at the Jailer’s groin : Why do you keep a worm in your pants ?

The Jailer looks down, sees his fallen trousers and hastily pulls them up again.

JAILER : Oh, oh !

The Fool steps sideways to him and surreptitiously slides the keys off the Jailer’s belt.

FOOL : You should keep an eye on that belt of yours.

The Jailer grabs the waistline of his trousers and walks away in a huff, grunting at the Fool. The Fool stands holding the keys behind his back. The Jailer closes the cell door and growls at the Fool.

 

LOCKSLEY MANOR. MAIN ROOM.

Allan and Gisborne’s Man 2 help Gisborne’s Man 1 inside.

GISBORNE, Standing up from the table : Where is he ?

They stop in front of the table.

ALLAN : Er... he’s dead.

GISBORNE : What about the message ?

ALLAN : Well, we got part of it, yeah, but Robin turned up.

SHERIFF, Stands, roars : Turned up ?! [Quietly] And got his message ?

ALLAN : I don’t know. Look, he kind of took us by surprise.

Allan helps the injured man lean on the table.

ALLAN : All we heard him say was “Lardner” that was it.

The Sheriff grabs the tip of the protruding arrow and slowly pulls it through the man, his eyes wide, looking at Gisborne.

SHERIFF : Lardner... That’s what he said.

The Sheriff pulls the arrow out and the dead man falls on the table.

SHERIFF,Throwing the arrow at Gisborne : I blame you for this ! You had him on your [throws a goblet at him] doorstep ! And you let him [throws another goblet] escape ! You and your imbeciles ! [Throws a large bowl] Six legs [throws his plate at him, food flying] against [throws Gisborne’s plate] one and the one got away !

The Sheriff pulls the lid off the woodcock to throw it next, but the guests all gasp at the sight of a live dove on the tray. The Sheriff stops and looks at the bird, and then it flutters away. Everybody watches it in amazement for a moment, then the Sheriff replaces the lid.

SHERIFF : There’s an explanation. There is always a rational explanation. [Looks at the bird.]

 

NOTTINGHAM CASTLE. DUNGEONS.

The Jailer is leading the Sheriff and Gisborne downstairs to visit the Fool.

SHERIFF : We know McLellan and the Fool spoke together so something was said about the ring of Lardner.

GISBORNE : Maybe it’s got some kind of coded inscription on it.

SHERIFF : No problem. We’ll just torture the Fool until he tells us.

They reach the cell and find the door wide open. The Jailer peers incredulously inside, then turns to the Sheriff.

JAILER : He’s disappeared.

A dove is sitting on one of the iron bars of the door.

SHERIFF, Whispers : Disappeared ?

The Sheriff glances back at Gisborne, then backslaps the Jailer.

SHERIFF : I know that, you blithering oaf !

The Sheriff glowers at Gisborne, then leaves. Gisborne glares at the Jailer, then follows. The dove on the door tilts its head and blinks.

 

LOCKSLEY. A PEASANT’S COTTAGE.

Gisborne bursts into the cottage.

GISBORNE : Know anyone called Lardner ?

The peasant woman shakes her head, holding her young boy’s head close and rocking him in fear.

GISBORNE : Have you ever known or heard of anyone...

Gisborne lifts ups her left hand, revealing a pearl ring on her finger.

GISBORNE : ... or anything called Lardner ?

Gisborne rips the ring off and leaves.

 

LOCKSLEY.

Allan addresses a woman walking through the village.

ALLAN : Lardner’s ring ? What is it ?

The terrified woman shakes her head.

ALLAN : What is it ?

Gisborne’s men bring an old woman forward. Gisborne holds up a ring and walks up and down the line of peasants.

GISBORNE : Tell us where it is or we will take every ring in this village.

Gisborne tosses the ring into a bowl on a table behind him, where it clinks against others as Will and Djaq watch from behind a fence.

DJAQ : Must be some kind of ring tax.

WILL : Allan’s with them.

Allan and the men go around taking rings from every finger as Gisborne slowly walks down the line, watching.

OLD WOMAN : Leave me alone ! I don’t know anything !

Allan tries to pry the ring off her hand, but it won’t come off. He lets go and she waves her hands helplessly. Gisborne storms over.

GISBORNE : Right. You’ve had your chance.

Gisborne grabs her hand, holds it up to the villagers and brandishes his curved dagger as she wails and pleads.

GISBORNE : Lose the ring or lose the finger.

Gisborne places the old woman’s hand on the table.

GISBORNE : Somebody knows where Lardner is.

At the mention of the name “Lardner” Djaq’s mouth widens. She turns to Will as Gisborne speaks.

GISBORNE : (Somebody... knows the secret of Lardner’s ring.)

DJAQ : Did he say Lar’d-nar ?

WILL : Does that mean something to you ?

OLD WOMAN : I don’t know anything !

Djaq stares at Gisborne with knowing eyes. Allan pulls a conveniently located hourglass from under the table and sets it on top.

GISBORNE : So, when the sand runs out... [raises his curved dagger]... the finger comes off.

 

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS’ CAMP.

Much and Little John must have been practising, because Much has his sword out and Little John is holding his staff defensively upright. Much notices Robin and Marian returning, smiles and taps his sword against Little John’s buttocks. Little John puts his staff away as Marian takes the bow and quiver from Robin. Robin heads straight for Much.

ROBIN, Taking off his knife belt : Much, when we were in the Holy Land, do you remember anybody called Lardner ?

Marian hands off the bows and quiver to Little John, then takes off her cloak.

MUCH : No. Why ? [Heads for his bunk.]

ROBIN : Because I have to find him.

Marian crosses next to Robin to hang up her cloak as Robin hangs up his knife belt next to it. He turns around and puts one hand on a beam overhead, looking around as behind him Marian ties off the curtain which hides their wardrobe. Much pulls his scabbard off the bunk and starts to sheath his sword.

ROBIN : Where’s, er, where’s Will and Djaq ?

MUCH, Pointedly, a bit miffed :They said they’ve gone to get some honey. [Pushes his sword home.]

LITTLE JOHN : They’ll be back soon.

MUCH, Tosses his scabbard on the bunk and puts his hands on his hips, Suspiciously : If that’s what they’ve gone for.

They all look at him questioningly. Little John folds his arms.

MUCH : But why does it need two of them, hm ? [Raises each indexfinger up] “Honey” is one of those things.

Marian looks at Robin, puzzled.

ROBIN, Chuckles : What things ?

MUCH, Stepping up next to Little John : Well, what do you call it when you use a sweet innocent word but what you really mean is something else ?

LITTLE JOHN : A lie.

MUCH : No.

MARIAN : A euphemism ?

MUCH : Euphemism. [Points at Marian] Exactly. [Looking pointedly at Robin and Marian] Yes, there’s a bit too much “honey” going on round here, if you ask me.

Marian smiles shyly and Robin laughs silently, looking up. Marian glances at him.

MUCH : Will and Djaq nipping off together... [crossing in front of Little John] ...you two going for long walks in the forest.

LITTLE JOHN, Quietly, to Robin : He’s jealous.

ROBIN, Nods and raises his eyebrows at Little John, smiling broadly, Mouths : Yeah. [Smiles at Much.]

MUCH : What happened to fighting for justice and rebelling against the Sheriff ? We should be [swings a fist] sticking together.

Marian stares at Much, not knowing how to reply.

MUCH : Instead we’re splitting into couples. To be perfectly honest...

Much puts his arm round Little John.

MUCH : ... I don’t fancy mine much.

Marian chuckles.

MUCH : Anyway, while you two’ve been off gallivanting, we’ve had to, er—

ROBIN, Interrupting : We haven’t been “gallivanting.”

MUCH : I know what you’ve been up to.

MARIAN, Seriously : We’ve been burying a corpse in the forest.

Much looks back and forth between Robin and Marian.

MUCH to Robin : Is that a euphemism ?

 

LOCKSLEY.

Gisborne is bent over, watching the last grains fall from the top bulb of the hourglass. Allan stands watching anxiously nearby, with his thumb to the bridge of his nose.

GISBORNE : Speak now and spare this woman’s finger. Say nothing, your silence proves your guilt.

Will and Djaq are still watching from behind the fence.

DJAQ : Can we risk it ?

WILL : Yeah, we have to. I’ll take them the long way round, lead them away from camp.

Gisborne raises his knife, and starts to bring it down when Djaq stands up.

DJAQ : Stop !

Everybody turns to Djaq. Gisborne still has hold of the woman’s wrist.

DJAQ : I know who Lardner is. And I know about his ring.

WILL, Folds his arms : Let the woman go.

GISBORNE : You’re in Robin Hood’s gang, aren’t you ?

WILL : Let the woman go !

Gisborne raises the woman’s arm, then visibly releases it.

GISBORNE : Now... tell me about Lardner.

DJAQ, Sighs : You’ll have to catch us first !

Will and Djaq run towards two horses tethered nearby.

GISBORNE : Get after them !

Gisborne’s men scramble to the chase as Will and Djaq reach the horses. Djaq quickly untangles the reins from the post, but Will can’t untie the white stallion. Gisborne’s men hop over the fence.

WILL, Impatiently to the reins : Come on ! [Glances at the approaching guards.]

The guards draw as they get near. Will gives up on the knot and pulls out his hand axe while keeping his back to them. He looks behind him and ducks as the first man swings his sword at him and hits the post instead. Will stands up behind the man’s sword arm, swinging his axe into the guard’s stomach. He reaches back as the next man attacks, and elbows him in the face, sending him to the ground. He turns around and sees Djaq running away on the horse with Gisborne, Allan, and two other men in pursuit. He starts to run after them, but is knocked down by a guard,who holds his knife at Will’s throat. Will drops his axe as Djaq rides away with Gisborne, Allan and the two men on her tail.

 

SHERWOOD FOREST. NEAR LOCKSLEY.

Gisborne, Allan, and Gisborne’s men gallop after Djaq. At a fork in the road, Gisborne holds up a hand to stop and walks his horse round in a circle, looking for tracks on the ground. He looks down the left fork.

GISBORNE : That way !

Gisborne gallops off and the rest follow. Djaq comes out from behind a tree and runs back to camp.

 

FURTHER ON THE FOREST.

A riderless horse gallops across the path of the Fool, who is coming down the slope to the road.

FOOL, Holding his hands up to the horse :Whoa, whoa, whoa, there, horsey. This is my lucky day, this is. [Puts his hands on his hips and smiles.]

Gisborne and company arrive and stop. The Fool’s face falls.

FOOL : Or it was. [Grabs the horse’s bridle and pats its shoulder.]

 

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS’ CAMP.

Robin, at the cache, has pulled a ring from a sack and is looking at it when Djaq returns.

DJAQ : Robin ?

Robin hastily puts away the sack and turns to Djaq.

ROBIN : What’s happened ?

DJAQ : It’s Gisborne.

Much, Little John and Marian gather round.

DJAQ : He’s at Locksley, terrorising the people.

ROBIN : What ?

DJAQ : He’s searching for Lardner’s ring.

Robin and Marian look at each other, amazed and concerned.

 

NOTTINGHAM CASTLE. SHERIFF’S QUARTERS.

The Sheriff is inspecting the inside of the lid from the woodcock’s platter when Gisborne enters.

SHERIFF : Ah. Gisborne the gullible.

Gisborne turns his head away and rolls his eyes.

SHERIFF : Got something to show you. [Holds the lid over an apple on the platter, Pointing at the apple] First you see it... [holds the lid over it]... then you don’t... [lifts the lid, pointing]... there it is... [sets the lid down]... and there it isn’t.

GISBORNE, Impatiently : Yeah, what’s your point ?

The Sheriff puts both hands on the handle and lifts up the lid. The apple is gone.

GISBORNE : How’d you do that ?

SHERIFF, Replaces the lid : Mm... You simply pull up on the handle here, the claw grabs hold of the bird, you lift up the lid... [lifts up the lid]... the bird’s gone. [Replaces it.]

Gisborne frowns, not quite understanding it all yet.

SHERIFF, Miming as he speaks : The cooked bird has been hollowed out, you put a live dove inside it and... [waves his hands over it]... la-di-da-di-da, plate full of bird’s wings, hm ? Your fool, he’s no sorcerer, he’s no soothsayer ! [Tapping the lid emphatically with each stressed syllable] And he cannot predict the future.

GISBORNE : He was right about Lardner’s ring, though. [To the door] Bring ‘em in !

Gisborne steps aside as Will and the Fool are brought in in shackles with Allan following. Gisborne’s men shove Will and the Fool to their knees before the Sheriff as Allan stands tall behind them.

 

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS’ CAMP.

The gang are listening to Djaq’s story. Marian and Robin sit on a short ladder used as steps. Robin has his chin in his hand. Much sits on a protruding root, holding a spoon. Little John stands next to him.

DJAQ : Back home, my uncle had a friend, the Sultan’s official pigeon handler.

MUCH : Wait. [In disbelief] He handles pigeons ?

DJAQ : Yes, he handles pigeons.

MUCH, Scoffs slightly : Job I s’pose. [Chuckles.]

DJAQ, Earnestly : It’s a very important job, Much.

Much bites his tongue, having been successfully chastised. Little John glares at him as Djaq continues, her fascination and passion for the pigeons obvious.

DJAQ : Now, the Sultan’s very best pigeon, the smallest and quickest one, was a pigeon called Lar’d-nar.

Robin immediately sees the connection.

ROBIN : Right. Right, does he have a ring ? And if he does, what’s so special about it ?

 

NOTTINGHAM CASTLE. SHERIFF’S QUARTERS.

The Fool is also telling the Sheriff about carrier pigeons.

FOOL : The Saracens use pigeons to carry messages. They put the message on a little ring tied to the bird’s foot [fluttering his hands like a bird taking off] and then they let it fly off.

The Sheriff looks in alarm at Gisborne, who returns a similar gaze as the Fool continues.

FOOL : It doesn’t matter how far away the bird is when you let it go, because it will always find its way home, carrying the message with it.

Allan listens thoughtfully with his hand to his chin.

 

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS’ CAMP.

DJAQ : But it isn’t their home they’re searching for, it is their mate. All you have to do is split the two of them up, and a pigeon will carry a message to the ends of the earth faster and straighter [Robin nods, understanding the implication] than any man ever could, just to be with the one they love.

Marian is about to say something, but Robin speaks first.

ROBIN : So we could get a message to King Richard halfway across the world in... in no time at all.

DJAQ : A matter of days.

MUCH, Chuckles : Well, that’s incredible !

DJAQ : My question is, why is the Sultan’s best pigeon being used by King Richard ?

ROBIN, Stands : Well, maybe they formed an alliance or something. [Leans on the beam over Marian’s head.]

DJAQ : Or maybe King Richard and his army have helped themselves. [Sadly] If they’ve got Lar’d-nar, they’ve got the Sultan. And if they’ve got the Sultan, they’ve got everyone.

Djaq fears for her family and friends. Marian understands who Lardner is and how important he is, stands and walks over to Robin.

MARIAN : We have to go back to the tree.

 

NOTTINGHAM CASTLE. SHERIFF’S QUARTERS.

ALLAN : So that’s what he had in his box, and the only place he could’ve left it’s up that tree !

WILL : You make me sick, you know that ? Betraying your old friends. Well, I hope you’re enjoying it, Allan. I couldn’t live with myself.

SHERIFF : Oh, well, you won’t have to for much longer, you see. The penalty for being in Robin Hood’s gang... [rears back and kicks Will] ...is death.

Gisborne smirks at Will.

FOOL : Right. Well, I’m glad I could have been of service. I think my work here is done. Can I go now ?

SHERIFF : You can go, of course, with him to the gallows. [to Allan] Hang them both ! And feed their carcasses to the birds !

The Sheriff picks up a skull, pulls out his fake tooth and puts it into the skull.

SHERIFF : Come along, Gisborne, no time to lose.

The Fool turns to Allan behind him and grabs the key tied to Allan’s belt as he hugs his leg.

FOOL : No, please, have mercy. Don’t let them do this to me.

ALLAN : Hey !

Allan pushes the Fool back and, recognising a pickpocket’s art, glances down and notices the key missing, but says nothing. He looks at the Fool with a glint in his eye.

FOOL : I do comedy. I don’t do tragedy. Please ?

ALLAN : Well, seeing you swing will be comedy, won’t it ?

Allan backslaps the Fool.

SHERIFF : Very good.

The Sheriff, Gisborne and Allan leave. The Fool, keeping his head turned from the slap, shows Will the key in his palm. Will looks back at the door and sees Allan, who turns and gives a knowing look to Will before leaving.

 

NOTTINGHAM CASTLE. COURTYARD.

The Sheriff goes out the main doors. Gisborne and Allan follow to their horses.

SHERIFF : If Robin gets the bird, it means the King knows our plans. And the last thing we need is the King and his army coming back to England [mounts his horse by stepping on a soldier] before we’re ready for them. So...

Gisborne and Allan mount their horses.

SHERIFF : ... we must catch the pigeon. Catch the pigeon now.

The Sheriff turns his horse around and follows Gisborne out the gate with Allan behind him as four children, sitting on the gallows platform playing a game, watch them go. Five mounted archers follow them out.

 

SHERWOOD FOREST. OUTSIDE THE OUTLAWS’ CAMP.

MUCH : But if we wait for Will then we, then we can all go together.

Marian, with her bow and a fistful of white-fletched arrows, hurries up the hill away from camp. Much, Little John, Djaq and Robin follow.

MARIAN : No. We have to go now. [Stops and faces the gang] Come on !

LITTLE JOHN : And if Allan returns with more men ?

MUCH : Yes !

Robin stands between them with his bow and quiver in hand.

ROBIN : John, if they knew where Lardner was, then they wouldn’t have terrorised the village. Now we won’t be long. [Puts his hand on Djaq’s shoulder] Work on the message until we get back. [to Little John] Now give me the rope.

Little John hands Robin a sheaf of rolled-up rope.

MUCH : Good luck !

Robin and Marian leave for the tree.

 

ANOTHER PART OF THE FOREST.

Gisborne leads the Sheriff, Allan and the archers through the forest.

 

Robin and Marian run through the forest towards the tree. Robin now has his quiver on his back. They climb up a steep rise.

 

The Sheriff ‘s party ride through the forest.

 

LARDNER’S TREE.

Robin and Marian walk up to the tree, looking up into its branches. Robin has the rope sheaf slung over his shoulder.

ROBIN : Do you think a bird could fly that distance and still find its way home ?

MARIAN : The dove found its way back to Noah’s ark.

ROBIN, Stops, still looking up into the tree : How do they do it ?

MARIAN : They just follow their hearts.

They both look at each other and smile, then look up into the tree.

 

NOTTINGHAM CASTLE. COURTYARD.

The Jailer is at the gallows, adjusting the knot on a noose.

JAILER : Won’t be long.

The Fool and Will stand below with their wrists cuffed, guarded by one soldier, who is watching them closely.

FOOL : You take your time, no rush.

The Fool looks away, then has a thought. Looks at the guard, then back at the Jailer. The guard turns his gaze to the Jailer, just like the Fool wanted.

FOOL : Do you think that contraption’s strong enough to hold the two of us ?

With the guard’s attention on the Jailer, the Fool covertly passes the key to Will, who watches the guard as he hides the key in his fist.

JAILER : Last a lifetime, that will. [Chuckles] At least your lifetime.

The guard looks back at Will.

JAILER, Laughs at his own joke : I could do your job.

WILL : I couldn’t do yours. [Glances with his eyes at the Fool, then the guard.]

 

SHERWOOD FOREST. LARDNER’S TREE.

Robin, his bow looped over his shoulder, pulls himself up the tree by the rope, bracing his feet on the trunk. He reaches the first big branch and gets a foothold. Marian stands at the base of the tree, looking up at him, her bow and arrows leaning against it as Robin climbs further to the next conjunction of branches.

MARIAN : Can you see it ?

ROBIN, Looks up and spies the cage : That’s it, I think. [Pulls himself higher.]

MARIAN : Well... can you reach it ?

ROBIN : I’m nearly there !

Robin climbs up, gets the cage and puts its cord over his head as below, Marian hears a horse whinny and looks to her left.

MARIAN : Robin ! Robin, the Sheriff‘s coming !

Marian puts her bow over her head and tucks her arrows under the bowstring against her as the horsemen approach.

MARIAN : And Gisborne’s with him !

Unbeknownst to Robin, Marian climbs up the rope.

ROBIN : Run ! Go without me ! [Pulls the cage’s cord off over his head] I’ll hold them off ! [Sets the cage down on the branches.]

Marian and the rope have disappeared up the tree as Gisborne, the Sheriff and Allan arrive by the grave.

ALLAN : Hang on. Stop.

The horses stop.

ALLAN : Yeah. That’s the tree.

Gisborne looks up as the archers catch them up. Up in the tree, Robin aims his bow as Marian quietly comes up behind him and sits next to him. Robin waits for the archer to stop, then shoots him in the shoulder. The archer falls from his horse. Robin shoots at another man, who ducks the arrow. Gisborne, Allan and the archers move to surround the tree as the Sheriff yells up to Robin.

SHERIFF : You’re surrounded, Hood ! You’re going nowhere !

GISBORNE, to the wounded archer : Get back on your horse and get reinforcements.

The archer mounts his horse. Up in the tree, Marian looks down in alarm. Robin finally notices Marian and sighs, shaking his head, dismayed that she’s here.

ROBIN : What are you doing here ?

MARIAN, Sheepishly : Hiding ?

ROBIN, Sarcastically : Great. [Looks down at the ground.]

The Sheriff and Gisborne peer up into the tree, but Robin and Marian are too high up to be seen and well hidden behind the leaves.

SHERIFF : He could just wait until it’s dark and then release the bird.

GISBORNE, Confidently : They’ll be down before nightfall.

Gisborne and the Sheriff exchange glances.

 

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS’ CAMP.

Djaq is sitting at a stump, writing the message for the King on a small strip of parchment. Little John, sitting at her feet with his staff, and Much, standing nearby, are trying to help.

LITTLE JOHN, Stands up : Come home.

MUCH, Walking towards the kitchen : No, it needs, er, needs more immediacy.

LITTLE JOHN : Come home now.

MUCH, Suddenly realising the word just used : Come home immediately !

LITTLE JOHN : What’s the matter with“now”?

MUCH : “Immediately” ‘s better.

LITTLE JOHN : “Immediately” ‘s longer.

MUCH : What ?

DJAQ : Lardner’s a pigeon, not an eagle. More words, more weight.

MUCH : It’s one word, same as “now” !

LITTLE JOHN : Well then, use “now.”

DJAQ, Exasperatedly : Too many cooks !

 

NOTTINGHAM CASTLE. COURTYARD.

The Jailer takes the Fool up to the gallows. The guard escorts Will.

FOOL : You know, traditionally, men in your position offer men in our position a last request.

JAILER : I don’t hold with tradition.

The Jailer grabs the noose as the guard positions Will. The Fool steps to face the Jailer.

FOOL : It’s just a little thing. Would you to scratch my nose. I’ve got an itch.

JAILER : Let the Devil scratch it. You’ll see him soon enough.

The wounded man arrives in the courtyard.

GISBORNE’S MAN : Sir Guy’s got Robin Hood trapped up a tree ! He wants every available man down there [The alarm bells tolls. Will and the Fool use the distraction to pull a knife each from their sleeves] now. Get your horses, quick !

FOOL, Faces the Jailer : One last chance, while no-one’s looking, let us go. [Winks] We’ll say no more about it, yeah ? [Winks again.]

The Jailer groans and puts the noose over the Fool’s head.

FOOL : I’m a performer ! I can’t die without an audience. It’s an insult to my profession.

The Fools stabs the Jailer and Will stabs his guard.

FOOL : I told you to keep an eye on that belt. [Scratches his nose.]

 

SHERWOOD FOREST. LARDNER’S TREE.

Robin has taken off his quiver and set it next to Lardner’s cage where he can grab the arrows easily. He has an arrow nocked and is pointing his bow at the ground.

ROBIN : Marian, they don’t know you’re up here. If I make a run for it, they’ll follow me and you can escape with Lardner.

MARIAN, Looking down, With alarm : They’re coming back.

Two soldiers advance towards the tree, holding their shields over their heads. Allan is crouched down behind them, holding a broadaxe. Robin draws, waiting for a shot. As Marian aims her bow, Robin shoots the first soldier in the foot, forcing him to step back and drop his shield. The Sheriff and Gisborne exchange glances. The first soldier ducks behind the second. Marian shoots at the foot of the second, but narrowly misses. Allan peers around the soldiers and up into the tree, reaching out with the axe. Robin draws as Marian nocks another arrow, then shoots, knocking the broadaxe out of Allan’s hand. Allan ducks behind the soldiers again. Robin aims and shoots again and the arrow bounces off the shield.

MARIAN : That is a complete waste of arrows.

ROBIN, Nods, glaring at Allan with narrowed eyes, Quietly : I’m just giving Allan something to think about.

MARIAN : Think about us running out of arrows !

ROBIN : Look, look ! They’re retreating.

Allan and the soldiers walk backwards, then Allan ducks behind a tree, dashes behind another next to it and looks a bit fearfully at Gisborne.

SHERIFF : I have an idea. Do not let them escape while I’m gone.

GISBORNE : They’ll be dead by the time you get back.

SHERIFF : I won’t hold my breath.

The Sheriff canters off on his horse. Marian and Robin watch him go. Marian gets an idea.

MARIAN : Maybe you could use me as a hostage.

Marian looks at Robin and he looks at her in disbelief.

ROBIN : What ?

MARIAN : Well, you know Gisborne’s feelings for me. He might let you go if he thought it meant getting me back.

ROBIN : Are you mad ?

MARIAN : I could say I was on my way home to him and... and you ambushed me in the forest.

ROBIN : He’ll never fall for it. And how would that look, “Robin Hood takes Lady Marian hostage” ?

MARIAN : Oh, yes, us dying together might look better, but it won’t bring the King home.

ROBIN : Even if Gisborne fell for it, the Sheriff wouldn’t.

MARIAN : The Sheriff ‘s gone. While Gisborne’s in charge... Look, Robin, this could be our last chance.

ROBIN, Interrupting : No ! It’s not happening !

MARIAN, Trying to be patient : Robin, have you got a better idea ?

Robin is flustered because he hasn’t.

 

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS’ CAMP.

Djaq, Little John and Much are still discussing the wording of the note. Little John is sitting at Djaq’s feet. Much paces in front of them, reciting.

MUCH : Right. “Your Majesty... No reinforcements. John plans to steal your throne—

DJAQ, Interrupting : “Plots.”

Much stops and looks at her.

DJAQ : “Plots” is a better word.

LITTLE JOHN, Looks at Much and nods : “Plots” is better.

Much sighs, keeping his frustration in check. Djaq puts the parchment on her knee and starts to write.

MUCH : “Your Majesty. No reinforcements. John plots to steal your throne [Little John nods his approval] Come home... now.”

Little John nods again as Djaq writes, leaning on her knee. Little John nods, satisfied.

MUCH : Short, sharp and to the point.

DJAQ, Picking up the parchment and reading it : I’ll add “make peace...”

MUCH, Nods : Mm !

DJAQ : ... before “come home.” [Puts the note down to write] “Make peace... immediately.”

MUCH, Smiles, pleased : Ah... Well, you know, I do like “immediately.”

Suddenly the Fool steps into the camp adding his thought, dressed in the Jailer’s clothes.

FOOL : But it needs more emotion.

Little John stands with his staff, ready to use it as Much grabs a long-handled spoon from the kitchen and Djaq bends down for her sword and draws it. They point their weapons at the Fool, who continues on undeterred.

FOOL : Make it bigger, raise the stakes and alliterate. Alliteration makes it much more memorable. [Smiles.]

MUCH : Where have you come from ?

FOOL, Slightly irked : I appear, I disappear... It’s what I do. To tell how would spoil the illusion.

Will runs in beside him dressed in his former guard’s uniform.

WILL : He’s with me.

Will rips off the face-mail and takes off the helmet. The others relax with sighs.

DJAQ : I thought you’d been caught. [Sheathes her sword.]

FOOL : Madam, manacles mere mist to myself and... [tails off, at a loss for words. Will looks at him] ... my mate. [Smiles.]

WILL : You know about the pigeon ?

MUCH : Yes. Robin and Marian have gone to get him.

WILL : Yeah, well, so have the Sheriff and Gisborne. They’ve got them trapped up a tree, surrounded.

LITTLE JOHN, Turns to Djaq and Much : We need to go... now !

MUCH : Immediately !

The gang scramble to get ready.

 

SHERWOOD FOREST. LARDNER’S TREE.

The reinforcements arrive from the castle and encircle the tree.

GISBORNE : OK, line up. You, over there !

In the tree, Robin’s eyes widen and he sighs as their situation becomes more grim.

GISBORNE : Let’s get him down. Right, line up !

 

SHERWOOD FOREST. SOMEWHERE BETWEEN THE CAMP AND LARDNER’S TREE.

Djaq, Much, Will, Little John and the Fool run through the forest. After a while, Much stops and looks around as the Fool passes him. They glance up at the trees with no intention of giving up the nearly impossible task.

 

NOTTINGHAM CASTLE. COURTYARD.

The Sheriff dismounts.

SHERIFF : Saddle me up a horse. Make it a fast one.

The Sheriff looks up at the gallows where two bodies hang, hoods over their heads, dressed as the Fool and Will, and is satisfied.

SHERIFF : I’ll be leaving shortly. Ah. [Runs up the steps and inside.]

 

SHERWOOD FOREST. LARDNER’S TREE.

Ten men holding shields over their heads stand ready.

GISBORNE : It’s just a matter of time now, Hood. Start saying your prayers.

ROBIN : If they come any nearer, they’ll get the same and I won’t be aiming at their feet ! [to Marian] Give me your arrows.

MARIAN : It’s not enough.

ROBIN : Well, they don’t know that, do they ?

Marian reaches for her arrows.

GISBORNE to Allan : Ready ?

ALLAN : Yeah.

GISBORNE : Move !

Allan, behind the soldiers in two lines of five shields each, start to shuffle towards the tree.

MARIAN : I’ll scream. Then I can say you were holding me hostage.

ROBIN : You didn’t scream earlier. He’s not stupid. I’ll deal with this, Marian.

Below they can see the shields advancing.

ROBIN : It’ll take them hours to cut down this tree. And in that time the gang’ll realise something’s wrong.

Marian nods, not convinced in the least.

ROBIN : Yeah ? They’ll come and help.

Allan and one shield-bearer step forward to the tree.

ALLAN : Come, come. That’s it. Stop.

Robin and Marian strain to see what Allan will do.

MARIAN : I can’t hear an axe. What are they waiting for ?

Below, Allan sets down a bucket and splashes a black liquid onto the tree with a bowl. Robin sighs and hangs his head in utter dismay.

MARIAN : You know what that is, don’t you ?

ROBIN : It’s pitch.

Below, Allan splashes the bucket’s contents onto the trunk.

ROBIN : It burns hot and it burns fast.

ALLAN : OK.

Allan retreats to the others under the cover of the shield. Once back into position, the shield wall retreats.

ALLAN : Go, go !

 

SHERWOOD FOREST. NEAR LARDNER’S TREE.

Djaq, Much, Will, Little John and the Fool and stop amongst the trees. They have no idea where Lardner’s tree is.

LITTLE JOHN : Much, I think it’s this way.

MUCH : You think ?!

DJAQ : Shhh ! [Listens.]

MUCH : Don’t tell me to shush ! We’re looking for a tree in a forest !

DJAQ : Shut up and listen !

Much spins round to face her. From a distance, the group can hear Gisborne shouting.

GISBORNE : (I hope you’re ready, Hood !)

FOOL : I’m sensing it’s that way. [Points to his right with his bow.]

Much nods in agreement and he and Djaq draw their swords.The gang set off in the direction of Gisborne’s voice.

 

LARDNER’S TREE.

GISBORNE : You tried to cover me in pitch once, Hood, do you remember ?

Gisborne takes a bow from a man behind him. Allan stands unhappily next to him holding a lit torch and a raised shield.

GISBORNE : Tried to cook me alive in my own armour!

ROBIN, From the tree : Yeah ! I should’ve gone through with it !

GISBORNE, Smirks : Talking trees are good, but burning bushes are better. [Motions to Allan to follow him and slowly steps forward] And I don’t see a trough of water for you to jump into.

Robin finishes nocking one of Marian’s arrows and draws at Gisborne. Marian watches miserably, thinking through the flaws in her original plan, having made up her mind to return to her position as spy in the castle.

MARIAN : If I were bound and gagged, I couldn’t scream. So all we have to do—

ROBIN, Interrupting : No !

MARIAN : There’s no other way !

Gisborne dips an arrow into the bucket of pitch, then glances up at the tree. He holds the arrow up, about to light it in the torch, but Robin shoots it out of his hand.

ROBIN, Looks at Marian sternly : There’s always another way.

GISBORNE : Shields !

All the shield-bearers retreat backwards towards Gisborne, holding their shields over their heads.

MARIAN : This is just putting off the inevitable.

ROBIN : You’re not going back to him.

MARIAN : I can do more good in the castle.

ROBIN : Marian, I would rather die here than have you go back to the—

MARIAN, Interrupting bitterly : If you die now, my father died for nothing !

ROBIN : Trust me, I’ll get us out of this —

MARIAN, Interrupting : No, you won’t ! Not without my help. Look, we’re in this together. [Firmly] Now tie me up.

GISBORNE : Right, listen to me. He’s only got two choices now : run or burn. Either way, he’s finished.

The gang creep up behind Gisborne.

GISBORNE : And any bird that leaves those leaves dies in the sky.

DJAQ : There are too many of them. [Looks at Much] What are we going to do ?

GISBORNE : After three, open the shield wall. One... [Dips a second arrow tip in the pitch bucket] Two... [Gisborne lights the arrow in the torch, much to Allan’s chagrin] ... Three !

The shield wall splits open. Gisborne draws, then spies Marian, a gag in her mouth and her hands bound behind her, being lowered to the ground. Gisborne stops. The gang watch in shock. Marian grunts as the rope bites into her. Robin lets go of the rope, wrapped around a branch to prevent it from falling further, and whips his bow off over his head.

ROBIN, With arrow nocked :Gisborne ! If I die, Marian dies !

GISBORNE, Panicked : No ! [Hands the arrow to a man behind him, then turns to the shield wall] Move ! [Runs forward with his bow] Marian !

Robin shoots and the arrow lands directly in front of Gisborne, who stops short and aims up into the tree.

ROBIN : So it’s true. [Draws his bow] You still love her. I’ve found your weakness, Gisborne.

GISBORNE : If you harm a single hair on her head, I swear I will kill you. You will die more slowly and more painfully than any man has ever died before.

ROBIN : Well, I thought that was the point !

GISBORNE : No. It would have been relatively quick and painless.

ROBIN : You let me go, I’ll leave her behind, untouched.

GISBORNE, Glances back : I’ll think about it. [Stares up a Robin, then takes a step backwards] Everybody back !

ALLAN : Stay together !

GISBORNE : Move !

Behind Gisborne, the gang relax.

WILL : Well... that bought us some time.

Robin hauls Marian back up the tree.

WILL : Any ideas ?

FOOL : We need to make Robin and Marian disappear.

MUCH : How do we do that ?

FOOL, Proudly : A puff of smoke.

Robin unties Marian’s hands. Marian loses her balance and grabs a branch.

ROBIN : Careful. You all right ?

MARIAN, Quietly : Yeah.

Her face shows pain and she rubs under her arms where the rope cut in.

ROBIN : I won’t leave you behind, but we can make him think that I will.

They look down at Gisborne as he speaks.

GISBORNE : So now we can all see the famous Robin Hood for who he really is, a common coward using an innocent woman as a hostage !

Will, still dressed as a guard and with helmet on, sneaks forward towards the soldiers, who all have their attention up the tree.

ROBIN : She’s not an innocent ! She’s one of you lot ! A pampered parasite living off the backs of the poor !

Marian raises her brows at another one of Robin’s “little speeches.”

ROBIN : It’s nothing personal.

As Gisborne speaks, Will grabs a spool of wire, a worn lump of flint and the bag on which they sit. He sneaks back to the gang.

GISBORNE : You can’t hide behind her skirts for ever ! Come down and fight like a man !

ROBIN, Sternly : Remove your soldiers, Gisborne, or she dies at sundown !

GISBORNE to Allan : He wouldn’t do that, would he ? He’s bluffing. This is a siege. All I have to do is wait.

ALLAN : Well, you can’t wait too long, though. You know as soon as the Sheriff gets back, she’s gonna die.

Gisborne looks fiercely up the tree and draws his bow as Will rejoins the gang, removes his helmet and tosses the bag of treasures to the Fool.

LITTLE JOHN : Ready ? [The Fool nods] Let’s go.

The gang scatter out behind Gisborne and start lighting smoky fires with flints. They run off to set more round the tree. Allan notices the smoke.

ALLAN : The forest’s on fire.

GISBORNE : It’s a smoke screen. [Turns to the soldiers] You, you, and you, find the fire. Put it out. His men are in the forest.

Gisborne draws at the tree as Allan checks the forest behind him.

GISBORNE : Right. Surround the tree ! Move !

The soldiers spread out as the smoke thickens.

GISBORNE : Make sure you can see the man on either side of you at all times ! [Coughs] Right. Close in the circle ! Move in !

Will and Little John put the second part of their plan into action. Will runs over to Little John with a bow.

LITTLE JOHN : Hurry up !

Will carefully aims the bow and shoots an arrow with a rope tied to it. It hits the tree trunk right between Robin and Marian, who are startled by it.

LITTLE JOHN : Yes !

GISBORNE : I know what you’re doing, Hood, and it won’t work !

In the tree, Robin pulls the arrow out of the trunk and notices a small piece of paper wrapped around it.

GISBORNE : (We’re ready for you ! Ready and waiting !)

Robin unfurls the note and reads it, then nods.

ROBIN : It’s from Will. [Crumples the note] He’s got a plan.

Marian looks down the length of the rope. Below, Will wraps the rope round a tree trunk.

LITTLE JOHN : Here, here.

Will hands the rope to Little John. In the tree, Robin ties his end round a thick branch. The Fool runs over to help and tests the tautness as Little John anchors his end round his shoulders. Gisborne keeps his bow aimed up the tree, but can’t see anything through the smoke. He coughs. The Fool comes up to Will and Little John.

WILL to the Fool : OK, good. Horses.

Will slaps the Fool on the shoulder and they run off. Little John whistles to signal he’s ready. Allan recognises it and glances back, but says nothing. In the tree, Robin has looped the cord of Lardner’s cage over his head and shoulder and is making a last check on his end of the rope.

ROBIN : Marian, you’ll have to put your arms around me.

MARIAN, Quietly, unhappily, resolutely : No. I’m not coming.

ROBIN : Marian, we haven’t got time for this !

MARIAN : Then go... before they see the rope.

ROBIN : We can both go... now.

MARIAN : I’m staying here... until you get away safely.

Robin glances away.

ROBIN : This is about Gisborne, isn’t it ?

MARIAN, Earnestly : No.

Marian puts her hand on Robin’s shoulder. Robin bites his lip at the prospect of losing her.

MARIAN : Inside us, we both know we belong together... and being apart will tear me apart, but I’m more use in the castle. I can protect you better from there. It’s our only hope. Trust me.

Robin looks down and digs out a ring from under his jacket.

ROBIN, Solemnly : Give me your hand.

MARIAN : No.

ROBIN : Just give me your hand.

MARIAN : Is this a trick ?

Robin gently grabs her left hand off the branch and slides the ring onto her finger.

ROBIN : It’s an engagement ring. [Kisses the ring and sighs, then looks at her sadly] This afternoon we had a plan.

MARIAN : Yes. Find Lardner and bring the King home. Defeat the Sheriff and get married, in that order, Robin. [Puts a hand on the back of his neck] First things first. This isn’t what I want to do. It’s what I have to do.

Robin reluctantly agrees.

ROBIN, Almost inaudibly : Yeah. [Stares into her eyes] I love you.

MARIAN : I love you, too.

They kiss a long moment. Marian smiles sadly, then Robin puts his bow over the rope and slides down to the ground under the cover of the smoke. Little John catches him at the bottom.

LITTLE JOHN : Where’s Marian ?

ROBIN : Let’s just get out of here. Has Will got everything ?

LITTLE JOHN : Yes.

MARIAN, With feigned distress and helplessness : Help ! Somebody please help me ! Robin’s gone !

GISBORNE to his men : Get after him ! Do not let him release that bird ! £50 to the man who kills the pigeon !

MARIAN : He’s left me up here to die ! Help me ! [Feigns sobbing.]

GISBORNE : Marian, I’m coming ! [Throws the rope up the tree.]

 

FURTHER OUT IN THE FOREST.

Robin and Little John join the Fool and Will waiting on horseback. Three more horses wait nearby. Robin takes the cord off and hands the cage to Will.

ROBIN : Is the note ready ?

WILL : Yeah. Where’s Marian ?

ROBIN, Looking back : She’s fine. Just get out of here and don’t let that bird go until you’re out of range, right ?

Robin runs to another horse as the soldiers can be heard shouting in the background.

 

LARDNER’S TREE.

Marian puts her hands through a loop she’s made in the rope and silently counts to three, readying herself to hang.

MARIAN : Aah ! [Feigned crying.]

GISBORNE, Climbing up the tree, Straining and grunting with effort : I’m coming, Marian.

Marian pulls Robin’s ring off her finger, hides it in her hand and cries with genuine emotions now mixed in.

GISBORNE : I’ll soon be there ! Marian, hold on !

MARIAN : Hurry up ! Please hurry !

Gisborne reaches Marian and pulls her back onto the branch.

GISBORNE : It’s all right. I’ve got you. I’ve got you.

Marian pulls her wrists from the rope, braces herself between branches and sobs with relief, the ring still hidden in her fist. Gisborne holds her close.

GISBORNE : You’re coming with me. You’re safe now.

 

FURTHER OUT IN THE FOREST.

The Fool and Will ride first through the forest, Robin behind them.

ROBIN : Release the bird ! Release him !

Unbeknownst to Robin, the Sheriff is sitting nearby on his horse with his hawk. He smiles and looks up. Will and the Fool stop. Will takes Lardner out of his cage and looks back to see horsemen in pursuit. Will throws the box to the ground and they ride on with Allan leading the pursuit. Allan stops his men at the cage and looks up. The men dismount. Robin stops and looks back as a bird takes to the air.

ALLAN : Come on !

The archers shoot at the bird, but they all miss. Much and Djaq, on foot, hop up onto a large boulder to watch.

MUCH, Pointing : There !

Robin smiles at the bird flying free. The Sheriff is calmly sitting on his horse, watching things unfold as he expected.

SHERIFF, Singsong to his hawk : And fetch.

The Sheriff releases his hawk, which immediately goes after the pigeon. Much watches in consternation.

MUCH : No !

The Sheriff watches eagerly as the hawk snatches the pigeon from the air. He mimics the catch by swiping his fist closed and grins evilly. Djaq puts her hands on her head in disbelief, then puts her hand on Much’s shoulder. The Sheriff chuckles. Robin stares, angry at being outsmarted, then turns his horse and gallops off.

 

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS’ CAMP.

Robin is the last to arrive at the camp. He approaches with a dejected walk and sighs. The gang line up at the entrance to meet him with solemn faces.

MUCH : Cheer up.

ROBIN : What have I got to be cheery about ?

MUCH : Well, we’ve got a visitor. [Looks to his left.]

ROBIN to the Fool : Who are you ?

WILL : No, not him. [Brings out Lardner from under his guard’s jerkin] Him. It’s Lardner. Say hello.

Robin glances at Much and laughs, absolutely astonished.

ROBIN : You’re joking.

Will shakes his head and smiles. The others smile and laugh.

FOOL : When you want something to disappear, [holds up a finger] the trick is to [sweeps his hand across] divert the audience attention.

WILL : We switched the birds.

FOOL : I just happened to have a spare stuck up my sleeve. [Nods, smiling.]

Will, chuckling, steps over to Djaq who attaches the note to Lardner.

LITTLE JOHN : Should’ve attached your verse and the note to the decoy bird.

MUCH : Nah, it would’ve just weighed him down.

Will steps back with Lardner.

WILL : Erm... yeah, speaking of decoy birds, is Marian all right with... Gisborne.

ROBIN, Glancing down unconvincingly : Yeah. She’ll be fine. She can look after herself.

WILL, Nods, knowing the pain Robin’s trying not to show : Right, well, hey, [Will holds out Lardner to Robin, who steps up to take him] do you want to... do the honours ?

DJAQ, Looks at Much behind her : At least we have some hope now.

Much nods and puts his hand on Djaq’s shoulder.

ROBIN : Yeah, thanks to Lardner. [Kisses the bird’s head] Good luck, my friend. [Glances above him to be sure he’s clear of the roof] Safe journey home.

Robin launches the pigeon up into the air with both hands. Lardner flies up into the trees. Will chuckles. All are watching, hoping, smiling, as Lardner sails over the forest through the plume of smoke, heading for home.

 

END OF EPISODE NINE

Kikavu ?

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whistled15 
17.01.2022 vers 17h

Phoebe0102 
03.07.2019 vers 23h

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16.05.2019 vers 10h

schumi 
03.09.2018 vers 10h

stella 
08.07.2017 vers 21h

naadd 
18.04.2017 vers 16h

Derniers commentaires

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Locksley  (03.09.2018 à 13:07)

Ah la demande en mariage de Robin... il fallait bien qu'il soit original ;-)

"et le shérif encore moins car il n'est pas amoureux lui^^" LOL en effet, Vaisey est sans doute moins aveuglé que son bras droit. Marian joue un peu avec le feu.

schumi  (03.09.2018 à 10:37)

Très bel épisode, bien romantique, avec Robin qui demande Marianne en mariage et elle accepte! Bon le moment choisi était un peu étrange mais après tout c'est Robin ;)

Le personnage du fou est super agréable, drôle, sarcastique et... oui un peu dingue! Et grâce à lui (et au reste de la bande bien sûr) le roi va peut-être enfin savoir ce qu'il se passe en son absence.

Will et Djaq couple officialisé en leur absence... trop mignon! Pourtant ils étaient discrets et subtils mais la façon dont Djaq a caressé la joue de Will quand il avait été assomé n'a pas du passé inaperçue!

Par contre Mariane qui repart au chateau je suis moins fan... Gisborne n'est pas bête (et le shérif encore moins car il n'est pas amoureux lui^^) et ils vont finir par avoir des doutes quand même! C'est un peu gros le coup du rapt... pourquoi Robin aurait-il fait ça? (mais la scène où il critique Marianne alors qu'elle est à ses côtés est savoureuse)

Contributeurs

Merci aux 3 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

byoann 
lindcherry 
Locksley 

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