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#208 : Esprit de Vengeance

Robin des Bois (Jonas Armstrong) et Carter (Joseph Kennedy)

Marian est encore sous le choc de la mort de son père. Elle est de plus en plus inconsciente et va même jusqu'à mettre en danger la bande. Pendant ce temps, le Shérif achète les services d'un ancien Croisé, Carter, afin qu'il tue Robin et lui reprenne le très compromettant Pacte de Nottingham.
Carter ayant réussi à infiltrer le campement des hors-la-loi, Robin se retrouve sans défense... Survivra-t-il ?

Popularité


5 - 4 votes

Titre VO
Get Carter !

Titre VF
Esprit de Vengeance

Première diffusion
24.11.2007

Première diffusion en France
19.10.2008

Photos promo

Robin des Bois (Jonas Armtrong)

Robin des Bois (Jonas Armtrong)

Carter raconte son histoire à Robin

Carter raconte son histoire à Robin

Robin et Carter s'affrontent dans une grange (Joseph Kennedy et Jonas Armstrong)

Robin et Carter s'affrontent dans une grange (Joseph Kennedy et Jonas Armstrong)

Le Shérif (Keith Allen) est ravi que Carter (Joseph Kennedy) ait réussi sa mission

Le Shérif (Keith Allen) est ravi que Carter (Joseph Kennedy) ait réussi sa mission

Carter (Joseph Kennedy) a livré Robin (Jonas Armtrong) au Shérif

Carter (Joseph Kennedy) a livré Robin (Jonas Armtrong) au Shérif

Gisborne (Richard Armitage) et le Shérif de Nottingham (Keith Allen)

Gisborne (Richard Armitage) et le Shérif de Nottingham (Keith Allen)

Le Shérif est fier de sa nouvelle recrue

Le Shérif est fier de sa nouvelle recrue

Carter (Joseph Kennedy) baise la bague du Shérif sous le regard de Gisborne

Carter (Joseph Kennedy) baise la bague du Shérif sous le regard de Gisborne

Le Shérif et son bras droit, Gisborne (Keith Allen et Richard Armitage)

Le Shérif et son bras droit, Gisborne (Keith Allen et Richard Armitage)

Carter (Joseph Kennedy) fait une démonstration de ses talents

Carter (Joseph Kennedy) fait une démonstration de ses talents

Carter (Joseph Kennedy) se met au service du Shérif

Carter (Joseph Kennedy) se met au service du Shérif

Djaq (Anjali Jay) et Much (Sam Troughton) écoutent le récit de Carter

Djaq (Anjali Jay) et Much (Sam Troughton) écoutent le récit de Carter

Plus de détails

Réalisateur : Roger Goldby
Scénariste : Richard Stoneman 

Cast secondaire
Joseph Kennedy ... Carter
Linda Fekete ... Jane

Marian vit à présent dans la forêt de Sherwood: c'est son premier jour en tant que hors-la-loi depuis qu'elle a rejoint Robin et la bande. Surprenant tout le monde par son énergie à revendre et son extrême inconscience, elle met en péril le groupe en se lançant seule au secours des habitants de Clun dont le village est mis à sac par les hommes du Shérif. La bande est obligée de la rejoindre pour combattre et Robin l'attache à l'écart à un poteau pour sa sécurité. La demoiselle est furieuse.

Les hors-la-loi sont sauvés par l'intervention d'un véritable héros vengeur, Carter, ex-combattant des Croisades n'ayant peur de rien. Malheureusement, Carter est en réalité envoyé par le Shérif afin d'assassiner Robin et de retrouver le Pacte de Nottingham... Ainsi la présence des soldats du Shérif à Clun n'était qu'une vaste mise en scène pour que Carter puisse infiltrer le campement .

Carter gagne rapidement la reconnaissance et l'amitié des hors-la-loi qui l'emmènent dans leur camp pour soigner ses blessures. En fait, il s'est lui-même discrètement infligé une coupure pour s'attirer la sympathie de la bande et parfaire son rôle. Comme tous sont préoccupés par la nouvelle attitude vindicative de Marian, personne ne soupçonne  la présence de l'assassin parmi eux.

Marian doit également faire face aux inquiétudes que nourrit Gisborne vis-à-vis d'elle: il se demande en effet où elle s'est réfugiée après la mort de son père. Gisborne envoie même Allan pour retrouver sa trace. Marian, en colère contre Robin qui lui a reproché son attitude à Clun,  lui cache dans un premier temps la visite d'Allan. Elle remet à  ce dernier une lettre pour Gisborne l'informant qu'elle va bien et qu'elle s'est retirée dans un couvent.

Carter attend que les hors-la-loi soient dispersés pour les capturer  un par un et les ligoter... Il se retrouve alors seul face à Robin et menace de tuer la personne à laquelle il tient le plus s'il ne lui remet pas le Pacte de Nottingham. Carter suit le regard du hors-la-loi et comprend immédiatement son attachement à Marian. Robin profite alors d'un bref instant d'inattention de Carter et parvient à le maîtriser.

Mais en fait, Carter cache un lourd secret: s'il souhaite autant la mort de Robin, c'est parce qu'il pense qu'il est  responsable de la mort de son frère. Robin perçoit sa détresse et lui explique les véritables raisons du décès de son frère.  Il lui donne une preuve irréfutable qu'il lui dit la vérité  et Carter se range de leur côté.

Ils mettent au point un plan afin de tromper le Shérif et de récupérer la récompense promise à Carter pour la mort de Robin. Celui-ci demande à Marian de rester au campement et d'y prendre le temps de réfléchir. À son grand étonnement, elle accepte sa proposition sans protester.

Les hors-la-loi et Carter se rendent au château en amenant Robin... mort! Mais ce n'est qu'apparence car en réalité, il a ingurgité une des potions dont  Djaq a le secret. Gisborne veut s'assurer du décès de son ennemi en plantant son épée dans son corps mais Marian intervient et l'en empêche in extremis en sollicitant un entretien immédiat. Elle a fort heureusement désobéi à Robin en quittant le campement et vient ainsi de lui sauver la vie.

Ravi de voir enfin le corps du hors-la-loi sur sa table, le Shérif ouvre son coffre et remet l'argent promis à Carter. Mais Robin se réveille et le Shérif se rend compte qu'il s'est fait duper une fois encore. Il est furieux lorsqu'il voit les deux hommes s'échapper du château avec son argent ...

De retour dans la forêt, Robin fait ses adieux à Carter qui lui propose, à son retour en Terre Sainte, de faire part au Roi Richard de la situation réelle en Angleterre. Marian rejoint la bande, elle s'excuse auprès de Robin d'avoir mis tout le monde en danger et de son côté, il promet de faire un effort pour l'inclure dans la bande. Ils font la paix...


Avis du Veilleur de Nuit : avec l'apparition d'un nouveau personnage capital pour la suite des événements, les intrigues de la série commencent peu à peu à se dénouer ... Affaire à suivre ...

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM
Un homme blond, athlétique, fait des allers-retours rapides dans la Grande Salle du château, tout en faisant tournoyer deux épées, faisant preuve d'une remarquable maîtrise du maniement des armes. Pendant ce temps, le Shérif et Gisborne traversent le château à grandes enjambées.
Le Shérif : Vos hommes sont-ils prêts à créer le chaos dans Clun ?
Gisborne : Oui Monseigneur. Ce plan me semble très compliqué.
Le Shérif : Cessez de geindre Gisborne ! Si j'avais voulu une femme, j'en aurais pris une, et avec de jolies jambes ! Croyez-moi Carter est un don du Ciel … (il passe devant deux soldats et les reprend sur leur posture) Épaules en arrière ! ...(puis il poursuit sa conversation) Il tue pour le plaisir.
Gisborne : Alors pourquoi le payer ?
Le Shérif : Pour le plaisir... et pour l'argent !
Le Shérif marque un temps d'arrêt à l'entrée de la Grande Salle, observant attentivement sa nouvelle recrue qui poursuit sans relâche ses entraînements.
Le Shérif (à Gisborne) Admirez son adresse !
L'homme s'arrête à quelques centimètres à peine du Shérif.
Le Shérif (ravi) : Ah, bonjour Carter ! ...(désignant son bras-droit) Voici Gisborne.
Carter met un genou à terre devant le Shérif et baise sa main.
Carter : Monseigneur Shérif.
Alors qu'il se relève, le Shérif se retourne vers son adjoint, il ne peut dissimuler à quel point il est flatté par le geste de Carter.
Le Shérif : Le respect Gisborne, hum ? J'adore ! Pourquoi ne baisez-vous jamais ma bague, hum ? … (il se retourne vers Carter) Donc, tu sais ce qu'on attend de toi ?
Carter : Récupérer le Grand Pacte de Nottingham et tuer Robin des Bois. Vous pouvez me croire Monseigneur, rien ne saurait plus me réjouir ! Robin des Bois est un homme mort !

***** Générique *****

VILLAGE DE CLUN
Des soldats investissent le village de Clun, ils bousculent les habitants sans ménagement. Marian et les hors-la-loi arrivent sur les lieux et observent la scène du haut d'une colline.
Marian : Robin ! Les hommes du Shérif !
Elle s'apprête à s'élancer mais Robin la retient par le bras.
Robin : Reste ici ! Tu ne dois pas être vue en compagnie des hors-la-loi.
Marian (fâchée) : Ça m'est égal ! Ils attaquent les villageois et il faut les défendre !
Robin (perplexe) : Pourquoi est-ce qu'ils font ça ?
Marian (énervée) : Pourquoi ? Robin, on n'a pas de temps à perdre avec des « pourquoi », intervenons !
Robin tente de garder son calme en lui répondant.
Robin : Marian, attendons de voir combien...
Il n'a pas le temps de finir sa phrase, la jeune femme s'élance son épée à la main. Petit Jean tente bien de l'intercepter mais elle est plus rapide que lui.
Much : Marian !
Robin passe sa main sur ses yeux, déçu et ennuyé par l'attitude de Marian.
Much : Ils sont beaucoup trop nombreux !
Marian est déjà en bas de la colline quand Robin s'élance à son tour en soupirant.
Robin : Allons-y.
Aussitôt, tous lui emboîtent le pas et dévalent la colline, armes à la main. Marian a déjà engagé le combat avec un des soldats. Alors qu'elle vient de le vaincre, Robin arrive dans son dos et la saisit.
Robin : Marian ! Pousse-toi !
Il l'entraîne de force à l'écart du village. Alors que ses compagnons engagent à leur tour le combat avec les hommes du Shérif, Robin attache les mains de Marian à une palissade de bois.
Robin (furieux) : Toi, tu restes ici et tu ne bouges pas !
Il repart aussi vite combattre les soldats, tandis que la jeune femme maugrée et gesticule en essayant de se détacher. Alors que le combat fait rage entre les hommes du Shérif et les hors-la-loi, un cavalier surgit en haut d'une des collines et s'élance au grand galop vers le village. En arrivant en bas, il lance une dague qui vient se ficher dans la poitrine d'un soldat.
Much (sidéré) : C'est qui lui ? … Robin ! Le gibet !
Les hommes du Shérif s'apprêtent en effet à pendre plusieurs villageois. Le mystérieux cavalier s'avère être Carter. Il lance une autre dague, tuant un deuxième soldat. Robin est aux prises avec deux soldats dont il peine à se débarrasser. Quand il y parvient, il court se placer dans un endroit dégagé, plante une poignée de flèches dans le sol devant lui et arme son arc. Carter surgit à ses côtés en criant.
Carter : Prends garde l'ami, derrière toi !
Robin se relève brusquement alors qu'un homme allait l'attaquer dans le dos. Tous deux s'empoignent et le hors-la-loi réussit à se débarrasser de son agresseur. Quand il se retourne, il découvre Carter, accroupi, son arc à la main, en train de viser la potence. Abasourdi, Robin regarde la flèche décochée par cet homme qu'il ne connaît pas, s'envoler et venir sectionner la corde qui était déjà passée au cou d'un des villageois.
Djaq : Les hommes du Shérif prennent la fuite !
Les hors-la-loi se regroupent autour de l'inconnu.
Much (aux autres) : Il est doué !
Will : Il est très doué !
Carter rend son arc à Robin qui est tout sourire après cette brillante démonstration et la mise en déroute des soldats. Carter commence à s'éloigner sans dire un seul mot.
Robin retourne alors à l'endroit où il a laissé Marian et entreprend de la détacher.
Marian (furieuse) : Je t'interdis de m'attacher !
Robin : Tu ne prêtes aucune attention aux ordres !
Marian : Des gens mourraient !
Robin : Marian, tu ne dois surtout pas être vue avec nous.
Marian : Pourquoi ça ? Robin, je suis dans la bande moi aussi.
Robin (s'énervant) : Parce que si le Shérif apprend que tu es avec nous, ou bien Gisborne, tu ne pourras plus jamais retourner au château !
Marian : Je n'ai pas envie d'y remettre les pieds.
Robin (sèchement) : Écoute, j'en suis ravi, mais tu n'es pas prête à prendre cette décision !
Marian laisse échapper un soupir d'exaspération.

Pendant ce temps, Carter s'est mis un peu à l'écart, et il s'entaille la paume de sa main en toute discrétion. Son sang commence à couler. Robin s'approche de lui, Marian sur ses talons.
Robin : Merci mon ami, je te dois ma vie.
Carter (en se retournant vers lui) : Oui c'est juste, mais on réglera nos comptes plus tard... (il lui tend la main et se présente) Carter.
Robin (serrant la main tendue) : Robin des Bois.
Much s'approche à son tour pour serrer la main de leur sauveur.
Much (se présentant) : Much. Bravo, et bien joué ! On se connaît, non ?
Carter : Non, on ne s'est jamais vu... (puis, à Robin) Ces soldats, pourquoi s'en prennent-ils à des...
Marian (l'interrompant en voyant le sang couler de sa main) : Cet homme est blessé !
Carter : Ce n'est rien...
Mais aussitôt après, il vacille et fait mine de commencer à perdre connaissance. Robin et Much ont juste le temps de le retenir alors qu'il fléchit.
Robin : Djaq !
La jeune femme accourt aussitôt. Robin et Much soutiennent le blessé.
Robin : Venez ! Aidez-moi ! On va s'occuper de lui. Jean ! Jean ! Viens nous aider !

La petite troupe chemine à travers la forêt de Sherwood.
Much (préoccupé) : Je suis sûr de le connaître...
Djaq : Much, laisse tomber.
Much : J'en suis sûr, je connais ce visage...
Il élève alors la voix de manière à être entendu par Carter qui marche en tête, soutenu par Robin et Petit Jean.
Much : Tu as combattu en Terre Sainte ?
Carter : Oui mais on ne s'est pas rencontré.
Much : Comment tu le sais ?
Carter : C'est que je ne t'aurais pas oublié.
Much : Pourquoi tu es rentré ?
Carter : On m'a poignardé dans le dos.
Much : Tu l'as retrouvé, celui qui t'a fait ça ?
Carter : Non, mais j'ai pris mon mal en patience. Je me préparais.
Much : Tu avais l'air prêt aujourd'hui ! Tu aurais pu affronter une armée à toi seul. Enfin, tu as des raisons d'être déçu de ta blessure si tu comptais retourner en Terre Sainte pour le... le tuer.
Carter : Il est ici.
Much : En Angleterre ? Ce n'est pas moi j'espère !
Robin éclate de rire en entendant la remarque de Much.

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM
Le Shérif jubile en discutant avec Gisborne.
Le Shérif : Ça a marché, ça a marché ! Robin a vu les pauvres innocents du village de Clun en plein désarroi et il s'est élancé de tout son élan à leur secours. Hum, hum, hum !
Gisborne (contrarié) : Nous avons perdu plusieurs gardes.
Le Shérif : Oui. Oui, oui, c'est fort regrettable. Envoyez à leurs familles un panier de fruits... pas trop gros ! … Mais c'est un succès ! Carter est avec Robin ! Lequel est peut-être mort à cette heure ! … Oh, à propos, Marian a envoyé un message.
Gisborne, qui jusque-là regardait pensivement par la fenêtre, s'approche à grands pas du Shérif.
Gisborne (anxieux) : Quel message ?
Le Shérif : Hum ? Oh, euh... 'Je ne reviendrai pas, faites-vous une raison, et pour l'amour du ciel changez de tenue de temps à autre !'
Ravi de son trait d'humour, il se met à ricaner.
Gisborne (amer) : Très amusant.
Le Shérif : Elle s'est enfuie... (puis, avec douceur) Guy, asseyez-vous... (il soupire puis reprend) Elle est partie ! Elle a pris la fuite à la minute où son père est décédé. Qu'est-ce que cette attitude révèle ? Ça veut dire pour moi que son cher vieux croulant était la seule et unique chose qui la faisait rester au château parmi nous.
Gisborne : Non, il y avait quelque chose entre nous.
Le Shérif : Non. Non, elle ne reviendra jamais Guy ! Il faut que vous passiez à autre chose. Hum ? Écoutez, j'ai une idée. Je veux bien vous donner un bécot, si ça peut vous consoler !
Gisborne lève les yeux au ciel et soupire, exaspéré par les sarcasmes du Shérif.
Le Shérif : Oh et puis allez ! Si par chance Robin est mort, je vous en donne deux ! Approchez ! Gizzy, un p'tit bécot !
Gisborne (furieux) : Fichez-moi la paix !
Le Shérif : Mûrissez un peu Gisborne.
Il s'éloigne, laissant Gisborne seul avec sa déprime.

CAMPEMENT DES HORS-LA-LOI
Alors que Petit Jean dégage un peu l'entrée du campement et que Much et Will aident Carter à s'y installer, Marian talonne Robin en réclamant des explications. Leur conversation tourne immédiatement à la dispute.
Marian : Est-ce que tu vas me présenter des excuses ? Tu aurais pu me faire tuer !
Robin : Je crois que tu y serais très bien arrivée toute seule si je n'étais pas intervenu. Charger de cette façon !
Marian : Robin, je combats cette bande d'idiots depuis des années ! Je suis le Veilleur de Nuit ! Tu t'en souviens ?
Robin : Oh oui je m'en souviens ! Sauf que tu étais seule, ici on forme une équipe Marian. Tu es partie billes en tête, et on a tous été forcés de suivre. Dans une bataille c'est grave d'agir ainsi, on collabore tous ici !
Marian (avec un sourire amer) : Tu veux dire qu'ils obéissent tous à tes ordres !
Robin : Oui ! Oui, c'est juste. Et jusqu'à ce que tu apprennes à faire de même tu resteras au campement.
Marian (sidérée) : Quoi !
Robin (avec autorité) : Je ne plaisante pas Marian. Il faut que tu te calmes un peu.
Les hors-la-loi assistent à la scène sans oser intervenir. Quant à Carter, assis par terre, il ne perd pas une miette de la conversation tout en observant avec attention chaque détail du campement dans lequel il se trouve. Marian se rapproche de Robin et lui fait face.
Marian : Je n'ai pas besoin qu'on me materne comme un nourrisson, tu entends !
Robin : Très bien ! Et c'est tant mieux parce que ça n'arrivera pas !
Marian quitte précipitamment le campement, bousculant Petit Jean au passage. Robin soupire et lève les yeux au ciel, affecté par leur dispute.

Petit Jean part à la recherche de Marian. Il finit par la retrouver adossée à un arbre.
Marian (agacée) : On t'a envoyé pour surveiller le bébé je suppose... (Petit Jean soupire) Pourquoi est-ce que tu obéis à chacun de ses ordres ? Je croyais qu'avant tu avais ta propre bande Petit Jean.
Petit Jean : C'est vrai mais il n'y a de place que pour un chef.
Marian (désabusée) : C'est pas du tout comme ça que je l'imaginais, la vie dans la forêt. Comment faire pour respirer ? J'étouffe ici. C'est pire que de vivre au château.
Petit Jean : Approchez.
Après un instant d'hésitation, Marian fait un pas vers Petit Jean qui l'attire contre lui et la serre dans ses bras.
Petit Jean : Ici ou là, ce n'est pas la question. C'est votre père, vous avez perdu votre père.
Marian acquiesce et reste blottie contre le hors-la-loi.
Marian : Et c'est pour ça que j'ai besoin de changer les choses, d'être active.
Petit Jean (en resserrant son étreinte) : Ça viendra, ça viendra...

Djaq est affairée, accroupie dans le campement, lorsque Carter s'approche silencieusement d'elle par derrière. En apercevant son visage tout près du sien, la jeune femme sursaute.
Djaq : Tu ne devrais pas te lever.
Carter : J'ai à faire.
Djaq : Tu as quoi à faire ?
Elle obtient pour toute réponse un sourire énigmatique.

Un peu plus loin dans la forêt, Will est occupé à bricoler. Le bruit du martèlement répété de sa hachette l'empêche d'entendre arriver Carter qui le maîtrise rapidement. Il a cependant le temps de laisser échapper un cri qui résonne comme un écho dans la forêt et alerte Petit Jean et Marian. Aussitôt, le hors-la-loi se préoccupe de la sécurité de la jeune femme.
Petit Jean : Restez ici. Restez ici !
Marian : D'accord.
Petit Jean s'éloigne rapidement. Sa couse à travers bois est interrompue par Carter qui le guettait et le plaque brusquement au sol. Un silence pesant s'en suit dans la forêt. Pas tranquille, Marian scrute les alentours, aux aguets, mais Carter parvient à s'approcher d'elle sans se faire remarquer et la bâillonne.

Robin regagne le campement. En passant dans un défilé entre deux barres rocheuses, il marque un temps d'arrêt. Son instinct s'est éveillé suite à l'anormal silence qui y règne et à une étrange sensation d'être observé. Il avance prudemment de quelques pas puis perçoit des marmonnements au dessus de lui. En levant la tête, il découvre en haut des rochers Petit Jean, Much et Marian ligotés et bâillonnés qui tentent désespérément d'attirer son attention. Robin se mord les lèvres nerveusement, flairant le piège dans lequel quelqu'un tente de l'attirer. Il tourne ensuite la tête de l'autre côté, et aperçoit au sommet du ravin, Will et Djaq dans la même mauvaise posture que ses autres compagnons. Sans perdre son calme, il se retourne lentement et fait face à Carter qui se dresse au milieu du sentier.
Robin : Laisse-moi deviner : c'est le Shérif qui t'envoie.
Carter : Il veut reprendre le Pacte.
Robin (hochant négativement la tête) : Hors de question.
Carter (en souriant) : Je lui ai promis qu'il l'aurait.
Robin : Ouais ? Et bien tu n'aurais pas dû t'avancer !
Carter : Dis-moi où tu l'as caché.
Robin : Je préfère encore mourir.
Carter : Non... Ce sont tes amis qui mourront un par un jusqu'à ce que tu parles.
Robin ne peut s'empêcher de jeter un regard en coin en direction du haut du ravin.
Carter : Tu vois, ce coup d'œil me suffit. Tu viens de me révéler ta faiblesse... (Robin lui lance un regard noir) Ne regarde jamais en arrière l'ami ! Je sais que j'ai gagné à présent. Donc... par qui vais-je commencer ? Ton acolyte en Terre Sainte ? Ou aurais-tu des sentiments pour la fille ?
Robin saisit très rapidement une flèche dans son carquois et s'apprête à l'encocher.
Carter : C'est bien ce que je pensais !
L'envoyé du Shérif est également très vif et lance une dague dans la direction du hors-la-loi qui se baisse et l'évite. Carter lance alors sa deuxième dague que Robin évite à nouveau avant de riposter en lançant sa propre épée en direction de son agresseur. Profitant que Carter se baisse pour éviter son arme, le hors-la-loi s'élance, saute sur un rocher avant de fondre sur son adversaire. Déséquilibré Carter tombe et Robin s'empresse de l'assommer d'une bonne droite. En haut des rochers, Much a fini par réussir à faire glisser son bâillon à force de gesticuler.
Much (furieux) : Ah, c'est absolument incroyable ! Nous l'avons recueilli ! Nous l'avons pris en pitié parce qu'il était blessé !
Robin : Je crois que c'était là son plan, Much !
Much : Je sais ! Je l'ai toujours su ! C'est juste que... je trouve ça choquant !

Ligoté à un arbre, Carter va maintenant devoir rendre des comptes aux hors-la-loi. Marian s'approche de lui, et lui envoie rageusement son poing dans la figure. Carter se contente de la regarder en souriant tandis que Robin soupire, dépité par l'attitude de la jeune femme.
Robin : Marian...
Marian : Il nous en dira plus s'il sait que nous prenons plaisir à le frapper, n'est-ce pas !
Robin (faisant un effort pour garder son calme) : Nous n'agissons pas de cette façon.
Marian (énervée) : Parle pour toi Chef !
Elle s'apprête à frapper une nouvelle fois Carter mais Robin retient son bras et l'oblige à reculer. Il la repousse ensuite.
Robin (fâché) : Laisse-nous et va faire à manger !
Marian (outrée) : Parce que je suis une femme !
Robin : Non, parce que je suis mort de faim.
Se sentant humiliée, Marian s'éloigne rapidement. Les hors-la-loi dévisagent Carter.
Petit Jean : Qu'est-ce qu'on va faire de lui Robin ?
Robin : On va le ramener à Nottingham. Il n'a pas réussi à reprendre le Pacte et il n'a pas réussi à me tuer. Que pensez-vous que le Shérif fera d'un homme qui a échoué si pitoyablement ?
Will : Il va le pendre haut et court.
Carter ne se départ pas de son sourire.
Robin : Oui, s'il a de la chance... Venez.
Ils abandonnent Carter attaché à l'arbre et se dirigent vers le campement.

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM
Gisborne surprend Allan, assoupi dans un corridor du château.
Gisborne : Réveille-toi.
Allan : Qu'est-ce que vous voulez ?
Gisborne : Je veux Marian.
Allan : Vous savez où elle est ?
Gisborne (s'énervant) : Comment veux-tu que je le sache !
Allan : Alors comment voulez-vous que je la trouve ? Elle peut être n'importe où !
Gisborne : Mène une enquête... (il l'attrape par le col et vocifère) Mérite ta solde pour une fois !
Le bras-droit du Shérif s'éloigne à grandes enjambées.

CAMPEMENT DES HORS-LA-LOI
Tous s'équipent de leurs armes.
Much : Nottingham alors !
Robin : Non, Clun d'abord... (Marian s'approche pour se préparer) Pas toi Marian, tu restes ici.
Marian (surprise) : Pourquoi ?
Robin : Parce que. Je crois que tu as besoin d'être un peu seule.
Marian : Pourquoi ?
Robin : Parce que ce n'est pas la Marian que je connais et que j'aime.
Marian (amère) : Navrée qu'elle te déplaise mais c'est la Marian que je suis à présent.
Robin : Très bien. Laisse-moi espérer que non... (il commence à sortir du campement) En route vous autres !
Much : Pourquoi Clun ?
Robin (désignant Carter ligoté et bâillonné) : Parce qu'il y a quelque chose que je tiens à lui montrer.
Petit Jean (poussant Carter devant lui) : Avance.
La bande s'éloigne, laissant Marian seule au campement.

VILLAGE DE CLUN
Tous arrivent à Clun, là même où ils ont fait la connaissance de Carter.
Much (à un villageois) : Bonjour ! Tu as des légumes à nous vendre ?
Le villageois : Il faudrait que tu passes me voir.
Much : Je passerai.
Pendant ce temps, Robin et Will se rapprochent d'une jeune femme qui tient un bébé. Will pose une main compatissante sur son épaule.
Robin : Je suis désolé Jeanne, on fera en sorte que ta famille ait à manger. Tu as ma parole.
Jeanne : Merci Robin.
Will : T'en fait pas Jeanne, on va s'occuper de toi... (il lui tend une boule de pain). Tiens.
Robin repart dans le village, entraînant derrière lui Carter, toujours ligoté, qu'il tient au bout d'une corde.
Robin : Avance. C'est par ta faute que son mari est mort.
Carter : Je n'ai tué que les hommes du Shérif.
Robin l'attache à une barrière en bois.
Robin : Et eux n'ont tué des villageois que pour rendre ton histoire crédible. C'était l'idée du Shérif ou c'était la tienne ?
Carter : La sienne.
Robin : La sienne, et toi tu n'y as pas vu d'inconvénients. Ça ne t'a pas posé de problème que son mari soit tué. Ça t'a permis de prendre contact avec moi.
Carter : Quel est le but de tout ça Locksley ?
Robin : Le but de tout ça, c'est... c'est qu'à présent il y a des veuves dans ce village qui essaient de consoler des enfants qui ne comprennent pas pourquoi leur père n'est pas rentré et pourquoi leur mère n'arrête pas de pleurer.
Carter : Si tu veux me culpabiliser, tu perds ton temps.
Robin : Ah oui ? Mais il y a une raison qui explique que tu ne veuilles pas te retourner Carter. C'est parce que tu ne veux pas contempler les conséquences de tes actes, parce que tu n'assumes pas ce que tu fais. Et tu sais comment je sais ça ? Parce que j'étais comme toi avant. J'ai tué des gens en Terre Sainte moi aussi.
Carter (sarcastique) : Bouhou !
Robin (dépité) : Bouhou...
Il s'éloigne de Carter en soupirant.

CAMPEMENT DES HORS-LA-LOI
Marian s'entraîne à lancer des couteaux sur le tronc d'un grand hêtre. Soudain, un bruit attire son attention, elle se retourne et lance un couteau qui vient se planter juste à côté du visage d'Allan.
Allan (sidéré) : Vvvous avez failli m'arracher un œil !
Marian : Tu ne manques pas de toupet ! Comment oses-tu te montrer dans la forêt !
Allan : J'ai pris soin de m'assurer que vous étiez seule. Je sais ce que les gars me feraient s'ils en avaient l'occasion mais je vous devais bien ça.
Marian : Tu es là pour moi ?
Elle récupère ses couteaux plantés dans les troncs d'arbre.
Allan : C'est Gisborne, il veut que je vous retrouve. Bien évidemment, je ne lui ai pas dit que vous seriez ici.
Marian : Évidemment !
Allan : Non, mais il va bien falloir que je lui raconte quelque chose. Alors j'ai pensé que je pourrais lui dire que vous êtes avec les Sœurs de l'Immaculée Conception au Couvent de Ripley.
Marian (dubitative) : Tu crois qu'il avalerait ça ?
Allan : Oui, il suffit que vous lui écriviez un message disant que vous voulez qu'on vous laisse tranquille pour prier ou faire votre deuil.
Marian : Pourquoi est-ce que tu cherches à m'aider ?
Allan : Écoutez, je ne suis pas si mauvais.
Marian : Toutes les lettres qui sortent du couvent doivent être scellées par la Mère Supérieure.
Allan : J'en fais mon affaire.
Marian : Et comment ?
Allan (en souriant) : Je sais y faire avec les nonnes.

Allan se rend au Couvent de Ripley. Alors qu'un groupe de religieuses revient de promenade en chantant, il entraîne rapidement la Mère Supérieure qui fermait la marche à l'écart et la bâillonne.
Allan : Tout va bien, je ne vous ferai pas de mal. J'ai juste besoin de votre bague... (il examine sa main) Ah, là voilà, donnez-la-moi... (il enlève la bague du doigt de la nonne puis lui tend une bourse). Tenez, prenez ça. Achetez-vous une nouvelle tenue et dites une prière pour moi.
Il repart aussi vite qu'il était arrivé emportant le précieux sceau.

CLUN
Robin passe devant Carter toujours attaché à la barrière de bois.
Robin : C'est bon Will, allons-y.
Il poursuit son chemin pendant que Will se charge de Carter. Mais soudain, Robin entend un cri sourd et se retourne et découvre Will gisant sur le sol. Il se précipite vers lui.
Robin : Ça va ? Rien de cassé ?
Will lui fait signe en marmonnant que tout va bien.
Robin (aux autres) : Tous avec moi !
Les hors-la-loi arrivent en courant.
Much : Où est-il ?
Robin : Jean, Will, allez vers la route ! (puis, désignant la direction opposée) Vous, vous allez par là ! ...(énervé) Tout de suite !
Les hors-la-loi partent en courant, Much tend son épée à Robin.
Much : Et vous alors ?
Robin : Je reste ici. Laisse, file !
Much (furieux) : Quel misérable !
Alors que Much s'en va dans la direction empruntée par Djaq, Robin entreprend l'inspection du village, son épée à la main. Intrigué par la porte d'une grande qui baille, il entre. Sur ses gardes, il fait quelques pas à l'intérieur jusqu'à atteindre le mur opposé quand il entend le grincement de la porte. Il se retourne lentement et, sans surprise, il fait face à Carter qui le dévisage, son épée en main.
Carter : J'ai accepté un contrat, j'ai dit que je te tuerais. Je remplirai donc ce contrat.
Robin : Il ne s'agit pas seulement d'un contrat, hein Carter ?
Les deux hommes commencent à marcher en cercle dans la grange, tels deux lions en cage, et sans se quitter des yeux.
Robin : Much avait raison, pas vrai ? On s'est rencontré en Terre Sainte.
Carter : C'était pas moi, c'était mon frère.
Robin (calmement) : Quel était son nom ?
Carter : Tu ne t'en souviens pas ? Tu devrais ! C'est toi qui l'a tué !
Carter engage brusquement le combat mais Robin esquive le coup et recule en souriant.
Robin (insistant) : Quel était son nom ?
Carter : Thomas.
Robin (levant la main dans un geste d'ignorance) : Thomas.
Carter (fondant sur Robin) : Et oui ! C'est pour lui que je fais ça ! J'attends ce moment depuis longtemps. Je l'ai imaginé de bien des manières différentes... le moment où je te verrais, quand je te tuerais.
Robin : J'espère que ce sera à la hauteur de tes espérances !
Le combat continue, les deux adversaires étant plus décidés que jamais à en découdre.
Carter : J'en suis sûr. Je me suis entraîné ! Je suis le meilleur qu'on puisse trouver et j'insiste Locksley pour te tuer !
Robin parvient à désarmer Carter mais celui-ci effectue une habile manœuvre et l'attrape par derrière.
Robin : Je ne l'ai pas tué Carter !
Il parvient à se défaire de l'emprise de son adversaire et le repousse. Les deux hommes se font à nouveau face tandis que Carter ramasse son épée.
Carter (haineux) : Tu lui as ordonné d'entrer dans un village. Il t'a appelé à l'aide mais tu n'es pas venu. Tu l'as laissé mourir !
Robin : Je me souviens de ton frère. C'était un bon combattant.
Ils recommencent à tourner l'un autour de l'autre, se dévisageant avec colère.
Carter : C'était un héros de guerre.
Robin : Oui. Et il a désobéi aux ordres ! Il a cru qu'il était invincible ! C'est lui qui a mené l'attaque contre ce village ! Nous lui avons dit que c'était trop risqué mais il a refusé d'écouter.
Carter : Non.
Robin : J'ai essayé de sauver ton frère. J'ai essayé !
Carter : Tu mens. J'étais là quand on a ramené son corps à la maison. Les brancardiers m'ont tout raconté !
Il engage à nouveau le combat, animé par la rage. Robin pare ses coups et réussit à envoyer son poing dans la figure de Carter qui tombe sous le choc.
Robin (furieux) : C'est moi qui leur ai demandé de fabriquer une histoire ! Pour que sa famille se souvienne de lui comme d'un héros ! Non pas comme d'un idiot qui s'est fait tuer !
Les épées s'entrechoquent et c'est le tour de Carter de frapper Robin au visage. Les deux hommes se font à nouveau face.
Robin : Il n'est pas le seul à avoir perdu la vie ce jour-là ! Morgan Foster est mort en essayant de le sauver, Matthew Kent aussi.
Carter : Et tu crois que je vais gober ces sornettes ! Tu avais juste peur de mourir ! Tu étais un couard et tu es toujours un couard !
L'affrontement se fait au corps à corps désormais.
Robin : Ton frère a pleuré en mourant !
Carter : Menteur !
Carter immobilise Robin.
Robin : Il a pleuré je te dis ! Et il a dit : « Dis à ma famille que je n'ai pas pleuré. Dis aux miens que je n'ai pas pleuré. Dis-leur que je riais aux larmes ! Dis-leur bien ça surtout ! »
Carter (interpellé) : Il avait coutume de dire ça. « Rire aux larmes » était une chose qu'il disait ! Comment est-ce que tu sais ça !
Robin le frappe violemment puis se dégage. Il place ensuite rapidement la lame de son épée sur la gorge de Carter, agenouillé.
Robin : Je le sais parce que je le tenais dans mes bras quand il est mort.
Carter : Non, c'était un héros. Tu as causé sa mort, tu mens.
Le hors-la-loi le dévisage longuement.
Robin : Si tu penses vraiment que j'ai menti, alors tue-moi. Si tu penses que ça t'apportera la paix, alors tue-moi tout de suite.
Il plante son épée dans le sol devant Carter et se présente face à lui, désarmé et les bras en croix. Carter se relève lentement, brandit l'épée au dessus de Robin qui ne le quitte pas des yeux. Carter arrête alors son geste.
Robin : Ton frère était un héros, simplement pas ce jour-là.
Carter (perdu et anéanti) : Qu'est-ce que je fais ici ? Je ne sais plus ce que je fais... (il tombe à genoux et fond en larmes) Aide-moi... (Robin s'agenouille face à lui) Mon frère, si tu savais comme je l'aimais.
Robin acquiesce alors que Carter se met à sangloter.
Robin (compatissant) : Ça va aller. Hé ! T'en fais pas... (il le prend dans ses bras) ça va aller... ça va aller...
Much et Djaq entrent brusquement dans la grange, leurs épées en main. Ils restent interloqués en découvrant Robin et Carter.
Much : Tout va bien ?
Robin : Oui.
Much : Pourquoi est-ce qu'il pleure ?
Robin : Il ne pleure pas. Non, il ne pleure pas, il rit aux larmes.

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM
Allan vient de remettre à Gisborne une lettre de Marian.
Allan : Vous êtes rassuré ! Elle est saine et sauve !
Gisborne s'arrête de marcher, pris d'un doute.
Gisborne : Et comment peux-tu savoir qu'elle est saine et sauve ?
Allan : Elle l'a dit !
Gisborne : Tiens, elle l'a dit ! Je croyais que les nonnes faisaient vœu de silence.
Allan (embarrassé) : Non, je voulais dire : c'est la Mère Supérieure qui me l'a dit quand elle m'a remis la lettre.
Gisborne : Non.. Non ! Cette lettre, quelque chose ne va pas.
Allan : Qu'est-ce que vous voulez dire ?
Gisborne : Marian ne peut pas rentrer dans les ordres... elle a une vie à vivre ! Va sceller mon cheval !
Allan (vexé) : Oh, je ne fais pas ce genre de choses !
Gisborne (sèchement) : Fais ce qu'on t'ordonne !
Allan : Tout de suite. Où voulez-vous aller ?
Gisborne : Au couvent de Ripley.
Allan : Ah oui ! Je croyais qu'elle voulait qu'on la laisse en paix pour faire son deuil ?
Gisborne (hors de lui) : Va chercher mon cheval !
Allan (penaud) : D'accord.

GRANGE DE CLUN
Carter s'explique posément avec les hors-la-loi.
Carter : Thomas était mon héros. Tout ce qu'il faisait, je voulais le faire aussi. Quand il a rejoint l'Ordre des Templiers, j'ai su que je voulais faire de même. Je venais tout juste d'arriver quand il est décédé.
Much : Thomas ? Oui, tu lui ressembles. C'est pour ça que je t'ai reconnu !
Robin et Carter esquissent un sourire tandis que Djaq est suspendue au parole du frère de Thomas, touchée par son récit.
Carter : J'étais déterminé à continuer pour lui, et je voulais être aussi fort que lui, arriver au sommet. Je suis entré dans la Garde Privée du Roi.
Much (avec fierté) : Comme nous !
Robin sourit et adresse un clin d'œil complice à Much.
Carter : C'est là que j'ai entendu parler de toi. Robin par ci, Robin par là. Quel homme bien tu étais. Tous ces éloges faisaient bouillir mon sang. Et chaque fois que je tuais, je m'imaginais que c'était toi... que je tuais l'homme qui m'avait privé de mon frère. Quand je suis rentré au pays, je suis allé droit à Nottingham. Le Shérif a passé un contrat sur ta tête, cinq cents livres.
Robin (en regardant Much) : Cinq cents livres pour ma tête !
Carter : Alors je me suis dit que son plan pour t'attirer dans le village, ça me permettrait d'aller plus vite.
Djaq (déçue) : Alors, toutes ces morts violentes, c'était pour satisfaire une vengeance personnelle !
Un lourd silence s'installe avant que Robin ne reprenne la parole.
Robin : Quand as-tu vu le Roi pour la dernière fois ?
Carter : Pourquoi ?
Robin : Et bien parce que nous lui avons envoyé un message, un message très important. Le messager s'appelait Roger de Stoke. Tu le connais ?
Carter : Oui, je connais Roger. Non, il était effectivement attendu mais il n'est jamais venu.
Les hors-la-loi ne peuvent cacher leur déception.
Robin (dépité) : Fantastique. Ainsi donc, le Roi ne sait rien de Sha Mat.
Carter (incrédule) : Sha quoi ?
Much (toujours méfiant) : Cette affaire ne te concerne en rien.
Carter (plein de remords) : Qu'est-ce que je peux faire ?
Robin (pensif) : Qu'est-ce que tu peux faire... Tu peux faire ce pour quoi on t'a payé : rentrer à Nottingham, redonner au Shérif son Pacte accompagné d'un hors-la-loi mort.
Il sourit, puis Djaq sourit à son tour en comprenant ses intentions.

FORÊT DE SHERWOOD
Les hors-la-loi et Carter regagnent le campement. Robin et Much ferment la marche.
Much (grognon) : Et dire qu'on lui a fait confiance ! Il a essayé de nous tuer !
Robin : Toi et moi savons bien ce que la guerre peut faire à un homme.
Much (en soupirant) : Oui, j'ai fait la guerre mais ça n'a pas fait de moi un tueur fou.
Robin : Oui, mais les démons agissent de manière différentes. Pourtant ce sont les mêmes démons.
Much (boudeur) : Oui, j'ai mes démons moi aussi et vous ne m'avez jamais pris dans vos bras !
Robin : Much...
Much : Ah, c'est la vérité ! Vous n'avez jamais écouté mon histoire !
Robin : C'est parce que j'étais là-bas avec toi, c'est mon histoire aussi.
Much : Oui, je sais. Seulement on n'en parle jamais. On ne parle jamais.
Robin regarde son fidèle compagnon d'armes.
Robin : Oui, bon d'accord. Alors parlons !
Much : Non, si vous le faites pour me faire plaisir, non.
Robin : Je t'en prie Much.
Much : Quoi que je dise, vous ne m'écoutez jamais de toute façon.
Robin : Tu sais très bien que c'est faux.
Much (élevant la voix) : Je vous ai dit que j'avais déjà vu Carter pendant les Croisades mais vous ne m'avez pas cru ! Marian, vous l'écoutez ! Vous passez du temps avec elle.
Robin : Much s'il te plaît, stop. D'accord ? … (il le prend par les épaules et plonge son regard dans le sien) Tu es mon vieil ami et tu as une place à part dans mon cœur.
Much (boudeur) : Vraiment ?
Robin (en souriant) : Est-ce qu'il faut vraiment que je le dise ?
Much : Non, bien sûr que non.
Les deux amis se font une accolade tout en échangeant une franche poignée de mains en se souriant. Puis Robin repart pour rejoindre les autres.
Much (à lui-même) : Mais bon quand même, de temps en temps, ça ferait plaisir.

Quand la petite troupe arrive au campement, Marian est surprise de revoir Carter qui, de surcroît, est totalement libre de ses mouvements.
Marian : Qu'est-ce qu'il fait là, lui ?
Robin : Ne t'en fais pas, c'est une longue histoire.
Marian : Allan était ici.
Robin (étonné) : Allan ?
Les hors-la-loi la dévisagent, surpris par cette nouvelle.
Marian : Oui. Gisborne l'a envoyé pour me trouver.
Petit Jean (en colère) : Je vais lui faire la peau !
Marian : Non, il voulait aider. Rien de plus. Il a remis une lettre à Gisborne disant que j'étais au Couvent de Ripley.
Robin fronce les sourcils, contrarié, mais ne dit rien. Djaq s'approche de lui.
Djaq : Le mélange est prêt. C'est quand tu voudras. Ce n'est pas sans risque Robin.
Il acquiesce puis se retourne vers Petit Jean.
Robin : Qu'est-ce que tu dis toujours Jean ? « Aujourd'hui est un bon jour pour mourir» ?
Marian : Comment ça ?
Robin : Nous allons à Nottingham chercher la récompense de Carter. Elle sera distribuée aux gens de Clun.
Marian (sans le regarder) : « Nous allons » ? Ça veut dire moi aussi, je suppose ?
Robin hoche négativement la tête.
Robin : Je regrette Marian.
Marian (amère) : Soit je fais partie de la bande, soit je n'en fais pas partie.
Robin (doucement) : Marian juste aujourd'hui... Reste ici s'il te plaît.
Marian : Bon parfait.
Robin (surpris par sa résignation) : Qu'est-ce que tu as dit ?
Marian : J'ai dit « c'est parfait ». J'accepte ton autorité.
Robin (perplexe) : Je te remercie... (il se retourne vers ses compagnons) Je suis prêt.
Much (désignant Carter) : A-t-on vraiment besoin de lui ?
Robin : Le Shérif ne donnera son argent à personne d'autre, n'est-ce pas ?
Much : Oui mais si jamais il nous trahit ?
Robin (moqueur) : Dans ce cas, qu'il en soit ainsi. S'il le fait, tu n'auras qu'à me blâmer.
Much : Fort bien, je le ferai, une fois qu'on sera mort.
Complices, ils se tapent amicalement dans la main en souriant.
Robin (à Carter) : Bien ! Et voilà une de nos règles que j'aimerais que tu respectes : ne tue que si tu y es contraint.
Carter (en souriant) : Tu parles d'un trouble-fête !
Robin rit puis donne une tape amicale à Petit Jean. Il s'installe ensuite pour prendre la potion préparée par Djaq.
Robin : Djaq, fais au pire. Aujourd'hui est un bon jour.
Much (en maugréant) : Je déteste les dictions.
Djaq verse goutte à goutte sa potion dans la bouche de Robin.

NOTTINGHAM
Sous les regards étonnés des habitants de Nottingham, le cortège mené par Carter traverse lentement la ville. Le corps de Robin, inerte, repose sur le plateau d'une charrette, entourée par les hors-la-loi qui ont revêtu de longues capes avec capuche pour qu'on ne les reconnaisse pas.
Carter (énonçant en latin) : Creatorum Caeli et terrae, et in lesum Christum, Filium, Eius, Unicum, Dominum nostrum, passus sub Pontio Pilato... Crucifixus...
Alors que le cortège arrive devant le château, Marian se glisse parmi les hors-la-loi, revêtue elle aussi d'une longue pèlerine à capuche.
Much (à voix basse) : Qu'est-ce que vous faites ici ? Vous deviez rester au campement !
Marian : J'ai menti. Qu'est-ce que tu vas faire ? Me dénoncer ?
Much : Je ne ferai rien.
La herse se relève et deux gardes sortent. L'un deux s'approche du corps de Robin et se penche au dessus de son visage pour détecter un éventuel souffle de vie. Carter reste impassible, tandis que les hors-la-loi sont tendus. Le garde fait signe à l'autre soldat que Robin est bel et bien mort. Des femmes commencent à pleurer dans la foule. Le cortège est autorisé à entrer, la charrette s'arrête alors aux pieds des escaliers du château. Gisborne arrive rapidement, Allan sur ses talons. Marian s'éclipse discrètement dans un recoin de la cour.
Gisborne (désignant le corps de Robin) : Qu'est-ce que ça veut dire ?
Carter : C'est Robin des Bois, comme je l'ai promis.
Gisborne (n'arrivant pas à y croire) : Mort ?
Carter (confirmant) : Mort.
Gisborne: Ah, vraiment...
Il esquisse un sourire contrit tandis qu'Allan reste interloqué en contemplant Robin.
Gisborne (au garde) : Tu t'en es assuré ?
Le garde : Oui Messire Guy.
Gisborne : Mieux vaut en être certain, n'est-ce pas ?... Dénude-moi son cou.
Alors que le garde fait glisser le foulard noué autour du cou de Robin, Gisborne sort son épée. Will et Much échangent un regard affolé. Gisborne lève son épée, prêt à trancher la gorge du hors-la-loi et Much s'apprête à l'en empêcher quand un cri retentit dans la cour, stoppant net le geste du bras droit du Shérif.
Marian : Guy !
Marian s'approche en rabaissant sa capuche.
Gisborne (surpris) : Marian ?
Marian : Qu'est-ce qu'il se passe ici ?
Gisborne (l'air satisfait) : C'est Robin des Bois, il est mort.
Marian : Je vous félicite. Il faut que je vous parle... mais en privé s'il vous plaît.
Il lui répond d'un signe de tête, l'invitant à le suivre.
Gisborne (à Carter) : Continuez !
Il s'éloigne avec Marian tandis que le cortège pénètre dans le château.

Carter entre le premier dans la Grande Salle du château suivi par Will et Much. Quatre soldats ferment la marche en portant une civière sur laquelle est allongé Robin. Le Shérif leur fait face, assis dans son fauteuil.
Carter : Die Patris omnipotentis, sanctam Ecclesiam Cathicolicam.
Le Shérif (blasé) : Oui, oui. Je crois qu'on va s'arrêter là avec les bondieuseries. Mettez-le sur la table... (il regarde le corps de Robin avec grand intérêt puis s'adresse aux deux hors-la-loi) Exeunt... (devant leur absence de réaction, il ajoute) ça veut dire « sortez ».
Carter tente de protester.
Carter : Ils m'accompagnent.
Le Shérif : Non, plus maintenant.
Carter (à Will et Much) : Attendez-moi dehors, je vous paierai tout à l'heure.
A contre-cœur, les deux hommes s'inclinent respectueusement devant le Shérif puis ils se retirent.
Le Shérif (calmement) : Vois-tu, nous avons nos mauvais jours et nos bons jours aussi. Et... et puis quand nous avons Robin des Bois, étendu mort sur notre table...(puis s'excitant et criant) là nous avons le meilleur jour de toute notre vie ! … (il sourit, puis reprend posément) Le Grand Pacte de Nottingham ?
Carter lui tend un parchemin enroulé.
Le Shérif (désignant le corps de Robin) : Sais-tu ce que je vais faire de lui à présent ?
Carter : Ce ne sont pas mes affaires Monseigneur. Ma tâche ici est accomplie.
Le Shérif : Certes... Serait-ce une allusion discrète au fait que tu aimerais être payé ?
Carter : Je pense avoir rempli ma part du contrat.
Le Shérif (avec un sourire satisfait) : Oh ! Oui je pense que c'est le cas.

Pendant que Carter est en pleine discussion avec le Shérif, Will et Much sont escortés par les quatre soldats jusqu'à la sortie. Les deux hors-la-loi chuchotent.
Much (inquiet) : On n'aurait pas dû laisser Robin.
Will : On n'avait pas le choix.
Much : Oui mais si Carter joue double jeu ? S'il révèle tout au Shérif ?
Will : Alors Robin est mort.

Dans une autre partie du château, Gisborne s'entretient en privé avec Marian.
Gisborne : J'ai reçu votre lettre, je m'apprêtais à vous rendre visite.
Marian : J'ai demandé à ce qu'on me laisse seule et néanmoins vous alliez passer outre.
Gisborne : Vous aviez que je viendrais...
Marian : Oui, c'est d'ailleurs pour ça que je suis là. Je suis venue ici pour vous prier de me laisser en paix.
Gisborne (en soupirant) : Marian... Est-ce que sérieusement vous espérez me faire croire que vous allez vouer le reste de votre vie à Dieu ?
Marian (embarrassée) : Faites-moi confiance, je n'ai voué ma vie à personne... jusqu'ici.
Gisborne (lui attrapant le bras) : Tant mieux ! Parce que tant que ce n'est pas le cas, je m'autoriserai toujours à penser qu'il y a une chance pour vous et moi.
Marian : Je dois réfléchir.
Gisborne (s'énervant) : Cessez de réfléchir ! Rentrez ! Revenez-moi !
Marian (amère) : Que je rentre où ? Vous avez brûlé ma maison.
Gisborne (en soupirant) : Ah Marian... Si je pouvais défaire ce que j'ai fait alors. Si je pouvais vous montrer ce côté de moi qui aspire à bâtir un foyer et non à le brûler.
Marian (touchée) : J'ai vu ce dont vous parlez.
Gisborne : Alors pourquoi me rejeter ?
Marian : Mon père est décédé. J'ai besoin de temps pour faire mon deuil.
Gisborne (avec passion) : Quel meilleur moyen que de créer une nouvelle vie ! Marian, j'ai cru que plus jamais je n'aurais le bonheur de vous revoir !... (il la prend par les épaules)  J'ai cru que jamais plus...
Il s'interrompt, saisi par l'émotion.
Marian (froidement) : Quoi ?
Gisborne : Je ne vous embrasserais...
Alors qu'il se penche vers elle pour l'embrasser, la porte s'ouvre et Allan apparaît.
Allan : Ouh pardon ! Euh... Le Shérif veut vous voir. Il va mettre la tête de Robin sur une pique.
Gisborne s'avance rapidement vers la sortie, suivie par Marian un peu affolée par ce que vient d'annoncer Allan. Mais Guy se retourne vers elle avant de partir.
Gisborne : Nous devons reprendre très vite cette conversation.
Will et Much passent au même moment derrière Gisborne et font signe à Marian de le retenir.
Marian : Guy !
Elle se jette à son cou et l'embrasse pour distraire son attention. Allan a du mal à en croire ses yeux tandis que les hors-la-loi s'éloignent. Gisborne est quant à lui ravi de ce baiser inattendu.

Le Shérif est toujours avec Carter.
Le Shérif : J'ai peut-être un autre travail pour toi. Tu restes ici ?
Carter : Il se peut que je retourne en Terre Sainte.
Le Shérif : Pas pour aider le Roi Richard ?
Carter : J'ai suffisamment combattu les Sarrasins.
Le Shérif sourit, satisfait par cette réponse, puis il s'accroupit devant son coffre, tournant le dos à Carter.
Carter : J'aimerais cependant apprendre quelques-unes de leurs techniques. Ils sont très en avance sur nous en matière de potions et de remèdes...(il sort de sa poche un petit flacon tandis que le Shérif sort un lourd sac de son coffre)... Ils préparent une décoction qui peut réduire le souffle d'un homme à rien du tout, ça lui donne toute l'apparence de la mort.
Carter verse quelques gouttes du précieux flacon dans la bouche de Robin. Le Shérif lui répond d'un ton distrait, sans le regarder.
Le Shérif : C'est fascinant ? Réponse, non.
Carter : Et quand ce même homme boit le remède à cette décoction, il revient d'un coup à la vie, juste comme ça.
Robin se réveille et saute sur ses deux pieds. Il frotte ses yeux et s'avance au bout de la table.
Le Shérif : Juste comment ?
Robin : Juste comme ça !
Le hors-la-loi s'étire tandis que Carter pointe son épée en direction du Shérif.
Le Shérif (sidéré) : Il est vivant ! Oh... (il se précipite sur le parchemin et découvre qu'il s'agit d'un document vierge) Oh vraiment...
Carter : Le sac, je l'emporte.
Le Shérif (serrant le sac contre lui) : Je ne paierai pas. Pas question ! Non, plus maintenant que le trépassé a soulevé son séant de la civière !
Carter lui arrache de force le sac tandis que Robin saute de la table et atterrit, triomphant, face au Shérif.
Robin : A genoux !
Le Shérif (fièrement) : Oblige-moi !
Robin lui donne un coup de genou dans le bas ventre et le Shérif s'effondre à genoux devant lui, plié par la douleur.
Robin (satisfait) : Avec grand plaisir !

Robin et Carter montent en courant les escaliers du château et parviennent dans la cour. Son butin sous le bras, Robin aperçoit Marian enlacée avec Gisborne.
Robin (surpris et contrarié) : Qu'est-ce qu'elle fait ici ?
Carter : Elle t'a sauvé la vie.
Marian aperçoit à son tour le hors-la-loi. Elle repousse doucement Gisborne.
Marian : Guy, je dois partir.
Gisborne : Partir ? Vous ne pouvez pas partir.
Marian : Je le peux, et qui plus est je le dois... Écoutez, j'ai fait une erreur.
Gisborne (amoureusement) : Marian, ce n'était pas une erreur. C'était la chose la plus parfaite qui soit arrivée !
Marian : Je porte le deuil Guy. Je vous ai trompé, je vous prie de m'en excuser. Pardonnez-moi.
Elle commence à s'éloigner mais il la retient par le bras.
Gisborne : C'est vous-même que vous trompez. Je le sais, j'ai fait de même. Je me suis répétée que je n'avais pas besoin de vous, que d'autres choses m'apporteraient la satisfaction, la politique, le pouvoir... et pourtant vous voilà.
Marian : Il faut que je parte avant qu'on ne s'aperçoive de mon absence.
Gisborne : Vous rentrez au couvent ?
Marian : Oui !
Gisborne (en riant) : Marian, non. .. (puis, fermement) Je vous interdis d'y retourner.
Marian hausse les sourcils puis se dégage et part. Elle s'éloigne de Gisborne et passe devant l'endroit où Robin et Carter sont toujours cachés.
Marian (à Robin en chuchotant) : A tout à l'heure au campement...
Elle poursuit sa route tandis que Gisborne, contrarié part dans l'autre direction. L'alarme retentit dans le château.
Robin (en souriant) : Tu entends ? On dirait que nous leur manquons ! Est-ce que tu es prêt ?
Carter : Tu es sûr que tu ne veux tuer personne ? On a beaucoup plus de chance de perdre la vie de cette façon !
Robin (en riant) : Non, certainement pas ! On est trop fort pour ça !
Carter (riant à son tour) : Très bien, on va vite le savoir !
Robin : Allons-y !
Les deux hommes partent en courant dans le corridor. Ils se retrouvent face à une demi-douzaine de soldats et commencent à se battre à mains nues tout en esquivant les coups de leurs épées. Alors que les gardes tentent de prendre le dessus, Carter et Robin distribuent généreusement coups de poing et coups de pieds.
Robin : Carter ! Vite !
Il lance le lourd sac contenant leur butin à Carter qui s'en sert pour assommer un soldat puis un autre.
Robin : Le sac, vite !
Carter lui renvoie le sac et c'est le tour de Robin de l'utiliser pour frapper les gardes.  Les soldats neutralisés, les deux hommes traversent la cour du château en courant et se dirigent vers la herse. Mais d'autres gardes rentrent au même moment et s'élancent vers eux. Robin et Carter s'engouffrent alors dans la tour la plus proche et s'avancent sur le chemin de ronde.  Poursuivis par un groupe de soldats, ils se retrouvent bientôt face à un second groupe d'adversaires. Coincés, ils sont sur le point d'être arrêtés quand des cris retentissent au pied des remparts.
Petit Jean : Robin, ici !
Djaq : Robin !
Petit Jean et Djaq ont positionné une charrette pleine de foin juste sous leurs deux amis. Robin lance le butin puis les deux hommes échangent un regard complice et s'élancent de concert dans le vide en criant. Carter et Robin atterrissent dans le foin en affichant tous deux un large sourire.
Carter : Tu fais ça souvent ?
Robin : Il semblerait oui.
Carter : Ce serait tellement plus simple de tuer tes ennemis !
Robin (en éclatant de rire) : Oui je sais ! Mais ce serait bien moins divertissant !


*** Épilogue ***

FORÊT DE SHERWOOD
Toute la bande est rassemblée dans une petite ravine et Carter est sur le point de s'en aller. Il rejoint Robin qui se tient un peu à l'écart.
Carter : Je ferais mieux de partir.
Robin : Tu es sûr de ne pas vouloir rester ?
Carter : J'aimerais bien, mais je veux retourner en Terre Sainte aller voir la tombe de mon frère, lui dire adieu convenablement, lui demander pardon... (Robin acquiesce) Je croyais faire honneur à sa mémoire. Et je pourrais faire quelque chose d'utile, prévenir le Roi Richard pour toi.
Robin (en approuvant) : Merci.
Il lui donne une tape amicale sur l'épaule puis les deux hommes se serrent chaleureusement la main. Marian dévale la ravine et rejoint Robin au moment où Carter se retourne pour aller vers sa monture. Elle se place aux côtés du hors-la-loi et soupire.
Robin (souriant sans la regarder) : Et bien, tu m'as désobéi Marian.
Marian : Je t'ai aussi sauvé la vie !
Robin (en grimaçant) : Et tu as embrassé Gisborne.
Marian (en souriant) : Et toi, tu m'as attachée à un poteau.
Robin : Et tu aurais pu tous nous faire tuer.
Marian (lui jetant un coup d'œil) : Je suis désolée... Je n'ai pas l'habitude d'obéir à des ordres mais je peux apprendre. J'aimerais faire partie de la bande !
Robin : Je n'ai pas l'habitude que tu sois dans la forêt mais... je peux apprendre !
La jeune femme sourit, ravie.
Marian : On fait la paix ?
Robin : Oui, on fait la paix.
Il la regarde en souriant avec tendresse puis descend un peu plus bas dans la ravine pour assister au départ de Carter. Marian le suit.
Robin (à Carter) : Bon voyage mon ami !
Carter lui adresse un signe de la main puis se met en route. Alors que le hors-la-loi le regarde s'éloigner les bras croisés, Marian se rapproche de lui et, avisant sa main, elle effleure ses doigts. En souriant, Robin décroise les bras et les deux jeunes gens se donnent la main, radieux. Carter adresse un dernier signe de la main aux hors-la-loi avant de disparaître, et Marian se blottit contre Robin.

*** Fin de l'épisode ****

Ce script a été réalisé par Allthingsrobin sur le site Hood Winked.
This transcript was made by Allthingsrobin on Hood Winked.

 

NOTTINGHAM CASTLE. THE GREAT HALL.

Carter is windmilling swords in both hands.

 

NORTH AND EAST EXTERIOR CORRIDORS.

The Sheriff and Gisborne are walking down the corridors to the Great Hall.

SHERIFF : Are the men ready to cause chaos in Clun ?

GISBORNE : Yes, my lord, but this scheme sounds elaborate.

They turn the corner by the dungeon door.

SHERIFF : Stop whining, Gisborne. If I’d wanted a wife I would have found one with better legs. Trust me, Carter’s a godsend. [They enter the castle through the main doors, Pointing to the sentries] Shoulders back. [to Gisborne] He kills people for fun.

GISBORNE : Well then, why are we paying him ?

SHERIFF, Stops : Fun... [turns to Gisborne and taps his chest] ... and money.

They continue into the Great Hall.

 

THE GREAT HALL.

Carter, his back to the Sheriff, is still windmilling his swords.The Sheriff and Gisborne watch from the balcony a moment.The Sheriff puts his hands together and shakes them, then lets out an impressed sigh. Carter kneels, stabbing the floor, then stands and slashes with both swords while stepping backwards. The Sheriff and Gisborne hurry down the stairs.

SHERIFF : Look at the hands. [Mimics Carter’s slashing.]

Carter turns around to face the Sheriff, slashing his swords, then drops his arms to his sides. The Sheriff turns to Gisborne behind him, smiling. Carter windmills his swords, then crosses them in front of him, forcing the Sheriff to step back. He spins them one more time, then abruptly stops.

SHERIFF : Ah, morning Carter. This is, er, Gisborne.

Carter kneels, taking the Sheriff ’s hand.

CARTER : My lord sheriff.

Carter kisses the Sheriff ’s ring, then stands.

SHERIFF : Respect, Gisborne, hm ? I like it. Why don’t you ever kiss my ring, hm? [Turns to Carter.] So, you know what you’re going to do ?

CARTER : Retrieve the Great Pact of Nottingham and kill Robin Hood. Believe me, my lord, nothing would give me greater pleasure. Robin Hood is as good as dead.

 

OPENING CREDITS

CLUN. AT THE OUTSKIRTS.

The village is being raided by the Sheriff ’s soldiers. Marian, Robin and the gang are running towards the disturbance behind the shelter of the trees. They stop at the crest of a small hill outside the village to observe. Marian seems eager for a fight.

MARIAN : Robin, Sheriff ’s men.

Marian starts to stand, but Robin stops her.

ROBIN : Wait. You don’t want them to see you with outlaws.

MARIAN : I don’t care ! They’re attacking the village ! Let’s get them !

ROBIN, Thoughtfully, watching the village : Why are they doing this ?

MARIAN : Why ? Robin, there isn’t time for why. Let’s go !

ROBIN : Marian, we wait to see how many—

MARIAN, Charging into village : Come on !

ROBIN : Marian !

Little John tries to grab Marian’s foot, but misses. Robin puts his hand to his head in exasperation.

MUCH : There’s too many of them.

ROBIN : Much.

Robin makes the decision to go after her. Little John immediately follows, then the others.

 

IN THE VILLAGE.

A soldier is chasing a woman, and grabs her round the neck. Marian runs in through a narrow passage between structures, raises her sword overhead and strikes at the soldier, who must let the woman go to block. Marian swings low and is blocked, then brings her sword up and around, pushing the soldier’s with it. The soldier swings and Marian ducks, then grabs her sword with a hand at each end and drives the butt into the soldier’s helmet, sending him to the ground as the gang run into the village.

ROBIN : Marian !

Robin grabs Marian from behind and pulls her back the way they came in. Much has to dodge around them to get to the fight.

MUCH to Robin : Move !

Much takes on a soldier as Will parries a sword with his broadaxe, then jabs the knob into the soldier’s stomach and comes back round with a hit to his back. Behind him, Much dodges a swinging sword, then blocks it with his. Much brings his shield up to defend against the next blow while swinging at the soldier’s back. Behind a shelter, out of immediate sight of the village, Robin ties Marian’s hands together with a rope hanging from the top.

ROBIN, Tying her hands : You... stay... there ! Don’t move !

Robin darts away as Marian struggles silently against her bonds. Meanwhile, at the top of the hill, a lone horseman appears. He draws his swords and charges into the village. Robin runs into the fray and turns aside a sword with his bow, then swings the bow at the soldier, forcing him to jump back. Robin jabs the bow’s end into the soldier’s stomach, forcing him back again, then kicks his chest with his foot. The soldier falls to his back. Carter rides into the village with a short sword raised as the gang battle on. Much’s strike is blocked, then he swings his shield into the soldier’s face as Carter enters the village behind him. Carter throws a sword into a soldier’s chest.

MUCH, Impressed : Who’s that ?

Much watches Carter pass, then sees a villager being lifted up to a noose.

MUCH : Robin, the gallows !

Robin rushes to a good vantage point as more soldiers drag villagers to the gallows. Carter throws his other sword into a soldier. Robin catches a soldier’s sword arm and pulls him into the guard behind him as Carter rides by, glaring at Robin. Robin runs towards the gallows, kneels several yards away, slamming the arrow points into the ground, and nocks an arrow into his bow as an unarmed soldier runs up behind him.

CARTER, Running to Robin : Friend, behind you !

Robin immediately drops his bow and turns, raising his left arm to block the soldier’s punch. He stands as the soldier grabs his shoulders and throws him aside. Robin blocks another punch, then grabs the soldier, throws him over the fence and turns back in time to see Carter taking up his bow. Carter draws and aims carefully, taking a long time as the noose is adjusted round the old man’s neck. Djaq catches up Robin as Much jumps sideways towards him, watching anxiously. Carter finally shoots, slicing through the rope as Robin watches. Carter sets the bow’s end on the ground and grasps its top. The soldiers scatter as the old man takes the noose off and returns gratefully to his family.

DJAQ : The Sheriff ’s men are running away.

Carter stands.

MUCH to Will : He’s good.

WILL, Looking at Carter : He’s very good.

Much nods. Carter looks at Robin and nods in acknowledgement.Robin smiles, then laughs, impressed with the stranger’s skill. Carter leans the bow back towards Robin, who takes it. They both turn to the gang, who are staring back in amazement, except for Little John, who is keeping an eye on the downed soldiers. Carter walks off away from the gang. Robin goes back to untie Marian.

MARIAN, Indignantly : Don’t ever tie me up !

ROBIN : Well, you didn’t listen to your orders.

MARIAN : People were dying !

ROBIN : Marian, you can’t be seen with us !

MARIAN : Why not ?! Robin, I am with you.

ROBIN : Because if the Sheriff finds out, or Gisborne, then you can never go back to the castle.

MARIAN : I don’t want to go back.

ROBIN : Well, I’m glad. But you’re not ready to make that decision.

Marian is speechless with indignation and disbelief. Meanwhile, Carter has stopped at the edge of the village with his back to the gang. He slips a knife under his left sleeve and cuts his wrist. Blood runs down his hand as Robin returns to him.

ROBIN : Thank you, my friend. I owe you my life.

CARTER, With his back still to Robin, tucks his knife into his belt and raises his head with his eyes closed, then opens them : Yes, you do. [Turns around to face Robin] But I won’t take it just yet. Carter.

Carter extends his good hand to Robin, who takes it.

ROBIN : Robin Hood. [Folds his arms.]

Much steps forward, hand extended.

MUCH : Much.

Carter shakes Much’s hand.

MUCH : Nice, er... [feigns a sword throw]... move. Do I know you ?

CARTER : I... we’ve never met.

Much stares for a moment, then nods.

CARTER, A bit weakly : These soldiers. Why are they attacking innocent people ?

Marian interrupts Carter’s last words, seeing the blood dripping from his hand.

MARIAN : He’s wounded.

CARTER : It’s nothing.

Carter swoons and falls forward. Much and Robin rush in to catch him.

ROBIN : Whoa, whoa, whoa. Djaq ?

Djaq and Will rush to Carter.

ROBIN : Come on, get up.

Robin and Much lift Carter to his feet, putting his arms round their shoulders. They help him out of the village.

ROBIN : Let’s get him out of here. Come on. John ?!

MUCH : John ?!

ROBIN : Will, get the quiver.

 

SHERWOOD FOREST.

Robin and Little John help Carter through the forest as Much and Djaq follow. Will is behind them and Marian, sulking, brings up the rear.

MUCH, Quietly to Djaq : I’m sure I’ve met him.

DJAQ, Whispers : Much, let it be !

MUCH : I’m sure. I know that face.

Djaq sighs.

MUCH to Carter : Did you fight in the Holy Land ?

CARTER : Yes, but we didn’t meet.

Djaq makes an “I told you so” gesture to Much.

MUCH : How can you be sure ?

CARTER : You I’d have remembered.

Robin smiles and sniggers quietly.

MUCH : Why have you come back ?

CARTER : Stabbed in the back.

MUCH : Did you get him ? The one who did it ?

CARTER : No, but I’ve been biding my time, preparing.

MUCH : Well, you looked prepared today. Could have taken on a whole army of them. Probably disappointed, though, with, er, today’s wound. I mean, if you’re planning to go back to the Holy Land and, er, kill him.

CARTER : He’s here.

MUCH : In England ? It wasn’t me, was it ?

Robin and Carter laugh.

 

NOTTINGHAM CASTLE. SHERIFF’S QUARTERS.

SHERIFF : It worked ! It worked ! Hood saw the poor innocent people of Clun being attacked and then dashed rather dashingly in to save them. [Chuckles.]

Behind him, Gisborne has his arms folded as he looks out the window.

GISBORNE, Keeping his gaze outside : And we lost several guards.

SHERIFF, Not at all sorry : Yes, yes, yes. It’s very unfortunate. Erm... send their families a... basket of fruit, small, yeah. [To himself] But it worked ! Carter left with Hood. Hood could already be dead ! [To Gisborne] Oh, and by the way, erm, Marian sent a message.

GISBORNE, Quickly steps to the Sheriff :What message ?

SHERIFF : Hm ? Oh, erm... “I’m not coming back, get over it... and for God’s sake change your clothes once in a while.” [Chuckles.]

GISBORNE : Very funny. [Turns to leave.]

SHERIFF : She ran away. [Gisborne stops.] Guy, sit down.

Gisborne steps over to a chair and sits heavily. The Sheriff leans over him, putting his face in Gisborne’s.

SHERIFF : She ran away the minute [Gisborne lets out a long sigh] her dad died, hm ? Now what does that tell us ? It tells me that the crusty one was the only thing keeping her here.

GISBORNE, Shakes his head : No. There was something between us.

SHERIFF : No. She’s not coming back, Guy. Move on.

Gisborne sighs.

SHERIFF : I’ll tell you what. I’ll give you a kiss, hm ? That make you feel better, huh ?

Gisborne rolls his eyes.

SHERIFF : Oh, come along. In fact, if Hood’s dead I’ll give you two kisses.

Gisborne turns his head away.

SHERIFF : Come along, Gizzy, give us a kissy.

GISBORNE, Jerks his head away : Get off me!

SHERIFF, Seriously :Grow up, Gisborne.

The Sheriff stays in his face, staring at him a moment, then leaves. Gisborne sighs again, wondering if the Sheriff ’s words are true.

 

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS’ CAMP.

Little John pulls back the camouflaged cover. Will and Much help Carter as Robin and Marian bring up the rear.

MARIAN : Are you going to apologise to me ?

Much and Will help Carter inside.

MARIAN : You could have got me killed.

ROBIN, Arrogantly : I’m thinking you would have got yourself killed, without my help, charging in like that.

Much helps Carter sit on the floor. Djaq mashes up a medicine with a mortar and pestle as Robin puts away his bow and quiver while Marian’s talking.

MARIAN : Robin, I’ve been fighting these idiots for years, as the Nightwatchman. [Angrily grabs a hanging spoon] Remember ?

ROBIN, Sternly : I know. On your own.

Little John and Much go to hang up their coats and weapons.

ROBIN : This is a team, Marian. You went [Carter is interestedly following their conversation] crashing in and we all had to follow... and in battle, that’s a cardinal sin. We work together. [Walks off.]

MARIAN, Scoffs, then turns to face Robin, Disrespectfully : You mean they do as you tell them.

ROBIN, Turns to face her : Yeah. Yeah, they do. And until you learn to do the same, you can stay here at the camp.

MARIAN : What ?

Everybody is now staring at this exchange.

ROBIN, A bit more gently : I mean it, Marian. You need to calm down.

Marian notices the gang staring, slams down the spoon and walks to Robin’s face.

MARIAN, Quietly, through her teeth : Look, I don’t need to be mollycoddled, all right ?

ROBIN : Good. Because you’re not gonna get it here. [Turns away.]

Marian looks around at their gang’s staring faces, then storms off, bumping Little John on her way through the narrow passage. Robin groans in frustration, hanging off a crossbeam.

 

SHERWOOD FOREST. NEAR THE OUTLAWS’ CAMP.

Little John searches out Marian in the forest. He finds her leaning against a tree.

MARIAN : Have you been sent to baby-sit me ? [Little John sighs] Why do you do everything he says ?

Little John gives a slight chuckle as if he doesn’t know where to begin.

MARIAN : I thought you used to have your own men, Little John.

LITTLE JOHN : I did, but there can only be one leader.

MARIAN, Shakes her head : This is not how I thought it would be... living in the forest. I can’t... breathe... in here. It’s worse than living in the castle.

LITTLE JOHN : Come here.

Marian looks at him, still slightly intimidated by him, then slowly steps forward. Little John reaches out to her and gently pulls her into an embrace, as Marian is still unsure of his intentions.

LITTLE JOHN : It’s not the here or there, is it ? It’s your father. You’ve lost your father.

Marian settles into him and nods.

MARIAN : And that’s why I want to get on with things.

LITTLE JOHN : In time. In time.

Marian wraps her arms round him and lets him hold her.

 

OUTLAWS’ CAMP.

Djaq is kneeling by the fire, cooking soup. Carter sneaks up behind her as she sniffs the spoon and leans his head in closely. She feels somebody behind her, turns and gasps at Carter in her face.

DJAQ : You should be resting.

CARTER : Things to do.

DJAQ : What things ?

Carter merely scoffs.

 

OUTSIDE THE OUTLAWS’ CAMP.

Will is chopping at a small branch with his hand axe as Carter sneaks up behind him. He yells as Carter puts a hand over his mouth and pulls him back.

 

FURTHER OUT IN THE FOREST.

Little John and Marian, still in an embrace, hear Will’s muffled shout. Marian gasps as they break apart and look in that direction.

LITTLE JOHN, Raising a finger to Marian : Stay here. Stay here.

MARIAN : I will.

Little John runs through the trees and undergrowth as Marian looks around. Out of nowhere, Carter jumps on Little John and knocks him down.

 

Marian, obeying Little John’s order but uneasy by herself, feels somebody’s presence. She looks around in alarm, knowing somebody is there. Carter sneaks up behind her and covers her mouth with his hand.

 

SHERWOOD FOREST. NEXT TO THE LONGSTONES.

Robin is walking between the rock walls, returning to camp after hunting two pheasants, which he holds over his left shoulder, hanging from a string. He stops, sensing something is wrong, drops the birds and turns to his right, listening and looking around. Then he hears muffled yells and looks up to see Marian, with her back to Much’s, and Little John, tied up and gagged on top of the rock. Robin’s face falls, realising the ruse, and he grits his teeth, then turns and looks further along the outcropping to see Will and Djaq tied up together. He turns to the right again, looking on top of the opposite wall, then turns his head to see Carter on the path in front of him a short distance away, his two swords in his left hand hanging at his side.

ROBIN : Let me guess. The Sheriff sent you.

CARTER : He wants his pact back.

ROBIN, Turns to fully face Carter and shakes his head : No chance.

CARTER : I guaranteed it.

ROBIN : Yeah ? Well, you made a mistake.

CARTER : Tell me where you’ve hidden it.

ROBIN : I’ll die first.

CARTER : No. Your friends’ll die [glances up at the wall] first, one by one, till you tell me.

Robin looks up at Marian and Much. Marian glances fearfully back at Much.

CARTER : See ? That little look back ? You just revealed your weakness.

Robin glowers at Carter, repositioning his feet, then switches his bow from his right hand, where he’s been carrying it, to his left, where it will be ready to shoot.

CARTER : Never look back, friend. Now I know I’ve won. So... [looks up at Marian and Much]... who shall we start with ? Your little sidekick in the Holy Land ? Or do you have a soft spot for the girl ?

Robin quickly reaches back and whips an arrow from his quiver. Carter raises his swords, one in each hand.

CARTER : I thought so.

Carter throws a sword at Robin, but Robin ducks underneath it, dropping his bow. Carter throws the other and Robin catches it, then throws it back at Carter’s head. Carter throws himself to the ground, barely in time to avoid it. Robin takes advantage of the moment, runs up onto a large boulder near Carter and pounces on him, knocking him onto his back, landing in the perfect position to pin him to the ground and swiftly punch his jaw. Carter is knocked out cold. Little John grunts loudly as Much spits his gag out.

MUCH : Unbelievable ! We took him in ! We pitied him because he was wounded !

ROBIN : I think that was his plan, Much.

MUCH : I know ! I knew ! Just... It’s outrageous !

 

NEAR THE OUTLAW'S CAMP.

Carter is tied to the trunk of a tree with several loops of rope round his torso and arms. The gang is gather around him. Marian, emulating Robin when Gisborne was tied to a tree, steps up and punches Carter in the face. Carter turns his face back to look at her coolly.

ROBIN, Rubbing the bridge of his nose with his thumb, trying to be patient : Marian.

MARIAN : He’ll tell us more if he knows we’re happy to hurt him... won’t he ?

ROBIN : That’s not how we’re doing this.

MARIAN, Turns to Robin : Speak for yourself.

Marian reaches back to punch Carter again, but Robin grabs her arm and pushes her towards camp.

ROBIN : Just go and cook something.

MARIAN, Steps back to face Robin : What, because I’m a woman ?

ROBIN : No, because I’m hungry !

Marian stares at him a moment, then storms off. Robin stares at Carter.

LITTLE JOHN : What’re we going to do with him, Robin ?

ROBIN : We’ll take him back to Nottingham. He’s failed to find the pact and he’s failed to kill me. So what do you think the Sheriff will do to a man who’s failed him that badly ?

WILL : Hang him by the neck.

ROBIN, Laughs, Pointedly at Carter :If he’s lucky. Come on.

They leave Carter tied to the tree and go down the hill to camp.

 

NOTTINGHAM CASTLE. CLOISTER.

Allan is sitting on the plinth of a pillar, leaning back on it and dozing. Gisborne bends over him and puts his face in Allan’s.

GISBORNE : Wake up !

ALLAN : What do you want ?

GISBORNE : I want Marian.

ALLAN : You know where she is ?

GISBORNE, Moodily : What do you think ?

ALLAN : How am I supposed to find her then ? She could be anywhere.

GISBORNE : Ask around.

Gisborne grabs Allan’s jacket and puts his face in Allan’s.

GISBORNE, Quietly, severely :Earn your keep !

Gisborne roughly releases Allan and leaves. Allan stares out, needing a plan to keep her safe.

 

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS' CAMP.

The gang are bustling about, preparing to leave. Carter’s hands are tied over his head to a crossbeam and he is gagged.

MUCH, Grabbing his sword off the peg : Nottingham then ?

ROBIN : No. [Bends down and tosses something from the kitchen to Much]Clun first. [Tosses a second object.]

Marian steps in past Carter.

ROBIN : Not you, Marian. You’re staying here.

MARIAN : Why ? [Tucks a knife into her corset.]

ROBIN, Going to a bed, getting his knife belt : Because I think you need some time alone.

Little John unties Carter from the beam.

MARIAN, Steps over to Robin : Why ?

ROBIN, Buckling on the belt : Because this isn’t the Marian I know and love.

MARIAN : Well, I’m sorry if you’re disappointed, but this is who I am now.

ROBIN, Looks her in the eye : Really ?

Marian nods.

ROBIN : Well, I hope not. [to the gang] Come on. Let’s go. [Walks out past Carter.]

MUCH : Why Clun ?

ROBIN, Stop : Because there’s something I want him to see. [Indicates Carter with a jerk of his head.]

LITTLE JOHN, Irritably to Carter : Come on.

Little John grabs Carter as Marian sulkingly flings a knife aside. She pulls the other out of her corset and fiddles with it, thinking.

 

CLUN.

The gang walk through the village. Robin leads Carter by the rope which binds his hands. The gang split up, handing out food to the villagers. Will and Robin go up to a young woman sitting with an infant in her arms. Will puts a hand on her shoulder.

ROBIN : I’m sorry, Jane. We’ll make sure you and your family eat. You have my word.

JANE : Thank you, Robin.

Will sets a basket on the ground and pulls out a round loaf of bread.

WILL : Don’t worry, Jane. We’ll set you straight. Here.

Will hands Jane the bread as Robin pulls on Carter’s rope.

ROBIN : Come on. Her husband died because of you.

CARTER : I only killed Sheriff ’s men.

ROBIN, Tying the rope to a fence rail : And they only killed villagers to make you look good. Now, was that the Sheriff ’s idea, or was it yours ?

CARTER : His.

ROBIN : His, but you were happy to go along with it. And you were happy to see her husband die, if it meant that you’d get closer to me.

CARTER : What’s you point, Locksley ?

ROBIN, Turning around to lean on the rail, looking out at the village : My point, assassin, is there’s widows here today, all [Will takes the offered baby from Jane] trying to comfort children who don’t understand why their father didn’t come home... [turns to face Carter, sitting against the rail]... and why their mother won’t stop crying.

CARTER : If you’re trying to make me feel sorry, you’re wasting your time.

ROBIN : Am I ? Because there’s a reason why you don’t like to look back, Carter. Because you don’t want to see what it is you do. Because you don’t like what you do. And do you know how I know that ? [Inhales sharply]It’s because I used to be like you. I’ve killed in the Holy Land as well.

CARTER, Flatly, with disrespect : Boo hoo.

ROBIN, Scoffs and looks away, Repeats Carter : Boo hoo.

Robin leans on the fence, looking to his right, then looks in front of him and sees something that catches his eye and leaves Carter tied to the fence.

 

SHERWOOD FOREST.

Marian is burning off some steam by throwing knives into a tree. She throws one, which lands in the middle of the trunk, then another beside it. She hears a twig snap next to her and throws a knife at a tree to her left, just as Allan is coming out from behind it. He looks at the quivering blade near his head.

ALLAN : You could have had my eye out !

MARIAN : You’ve got some nerve, showing your face in the forest.

ALLAN, Coming down to her : Yeah, I checked you were on your own first.

Marian goes to the first tree and pulls the two knives out.

ALLAN : I know what the lads’ll do to me if they get half a chance, but I figured I owed you this much.

MARIAN : You’re here for me ? [Pulls out a solidly wedged knife.]

ALLAN : Gisborne... wants me to find you. [Looks for signs of anyone else. I mean, obviously I didn’t tell him you’d probably be here.

MARIAN : Well, obviously. [Turns around, cleaning off a blade.]

ALLAN : No, but I’m gonna need to tell him something, right ? So I was thinking I could tell him you’ve joined up with the Sisters of the Immaculate Conception, Ripley Convent.

MARIAN : Well, would he believe that ?

ALLAN : Yeah ! Well, I was thinking you could write a note, just say you want to be left alone, a bit of praying, grieving, whatever.

MARIAN : Why would you help me ?

ALLAN : Look, I’m not all bad.

MARIAN, Shakes her head, still unsure of his idea : And any letters from the convent have to be sealed by the Mother Superior.

ALLAN : I can sort that.

MARIAN : How ?

ALLAN, Looking at her slyly : I’m good with nuns.

 

SHERWOOD FOREST. A WIDE ROAD.

A small group of nuns are walking down the road, reciting in Latin. A few men lead a horse and cart behind them. The Mother Superior is bringing up the rear. Allan pushes her off the road to the ground, his hand over her mouth.

ALLAN : Shh-shh-shh-shh-shh. You’re all right. I’m not gonna hurt you. Just want to borrow your ring.

Allan grabs her left hand.

ALLAN : Here we are. Come here.

He pulls off the ring.

ALLAN : Lovely.

He takes out a coin from his pocket.

ALLAN : Here we are. Here y’ are.

He puts the coin in her hand.

ALLAN : Buy yourself a new habit. Say a little prayer for me.

Allan lets her go and quickly walks back down the road with the ring.

 

CLUN.

ROBIN : All right, Will, let’s go.

Robin walks past Carter, who still seems to be tied to the fence, and Will, nodding to the latter, then hears a punch.

WILL : Ah !

Robin looks back and sees Will on the ground holding a hand to his temple and grunting in pain. Robin runs back tohim.

ROBIN : Are you all right ?

WILL : Yeah.

ROBIN, Yells loudly, motioning for them to come : Everyone on me !

Much, Djaq and Little John come running.

ROBIN, Bending down to Will : Where did he go ?

WILL : I don’t know.

Robin helps Will to his feet as the others arrive.

MUCH : Where is he ?!

ROBIN : John, Will, [points in front of him] check by the road. You two, [points the opposite way] down there.

The gang are still looking around for Carter.

ROBIN, Roars : Now !

Little John and Will run off to the left, Djaq to her right into the village.

MUCH : What about you ? [Draws his sword.]

ROBIN, Reaching for the sword : I’ll stay here.

Much hands Robin his sword. Robin slaps his shoulder.

ROBIN : Go on, go.

Much pulls out another sword from a bag and grumpily tosses the sack aside.

MUCH : I knew we’d need two ! [Follows Djaq.]

Robin rolls up his sleeves, then walks slowly through the village, looking for any sign of Carter. He walks around the old barn, looking at the door. He wonders, then the door opens seemingly on its own. Robin stops and looks back at Much questioning some villagers, then slowly steps inside the barn.

 

BARN. INTERIOR.

Robin stops inside the doorway and looks around. The walls and floor inside are dappled by the sunlight coming through the disintegrating roof. It appears empty and he walks cautiously to the other end. The door squeaks closed. He slowly turns around to face Carter.

CARTER, Calmly : I accepted a contract to kill you. I will fulfil that contract. [Steps forward to his left, windmilling his sword once.]

ROBIN, Steps slowly forward to his left, With quiet intensity : It’s not just a contract... is it, Carter ?

Robin and Carter circle each other widely as they speak. Carter swings his sword a few times.

ROBIN : Much was right, wasn’t he ? You did meet in the Holy Land.

CARTER : He never met me. He met my brother.

Robin accedes the fact with a nod.

ROBIN : What was his name ?

CARTER : You don’t remember ? You should. You killed him.

Carter swings at Robin, who quickly steps back. Carter windmills his sword and they resume circling each other. Robin laughs.

ROBIN, A bit more insistently : What was his name ?

CARTER : Thomas.

ROBIN : Thomas? [Shrugs slightly, as if that doesn’t help him.]

CARTER : Yes. This is for him. [As he is attacking Robin as described next] I’ve waited for this moment.

Carter brings his sword down from overhead and strikes at Robin three times, all of which are blocked. After the third block, Robin arcs his sword around from right to left, then quickly swings across. Carter leans back to avoid it, then takes several steps back.

CARTER : I’ve imagined it so many different ways. [Pointing at Robin with his sword] Meeting you. [Windmilling his sword once] Killing you.

Robin and Carter resume circling each other.

ROBIN : Good. Well, I hope it lives up to expectation.

CARTER : It will.

Carter swings his sword and Robin blocks.

CARTER : I trained myself.

Carter swings from overhead and Robin blocks. Robin swings high, Carter ducks and grabs Robin’s left hand, pulling Robin into him.

CARTER : I’m the best there is and I exist, Locksley, to kill you.

Robin pulls Carter’s hands up, brings them down quickly and twists under Carter’s sword arm, knocking the sword outof Carter’s hand with his, still gripping Carter’s arm with his left hand. Robin swings at him, but Carter twists under Robin’s left arm, then pulls Robin’s back into his chest and puts his right arm round Robin’s neck.

ROBIN : I didn’t kill him, Carter.

Robin spins his sword, then thrusts it behind him, upsetting Carter’s balance and breaking free of him.

CARTER : Your ordered him into a village.

Carter picks up his sword and windmills it. They resume circling.

CARTER : He called for help, but you did not come. You let him die.

ROBIN : I remember him. [Earnestly] He was a good fighter.

CARTER : He was a war hero.

ROBIN : Yeah, and he stopped listening. He thought he was invincible. He led the charge into that village. We told him it was dangerous. He wouldn’t listen.

CARTER, In denial : No. [Windmills his sword.]

ROBIN : We tried to save him. [Pointing to himself] I tried.

CARTER : You’re lying. I was there when they brought back his body. The stretcher-bearers told me everything.

Carter swings his sword overhead; Robin holds his sword at both ends to block. Robin kicks Carter and then punches him with the fist holding the hilt. Carter falls back to one knee.

ROBIN : I told them to make up the story, so his family would remember him as a war hero, not as a fool who got himself killed.

Robin swings overhead, Carter blocks from one knee and stands, and as Robin swings again, catches his arm and pulls the sword from his hand.

CARTER : Rubbish !

Carter backslaps Robin. Robin reels, putting his hand to his cheek. Carter windmills his sword.

ROBIN : He wasn’t the only one who died that day. Morgan Foster died trying to save him. Matthew Kent.

CARTER : Think I believe this ? [Swinging his sword twice] You’re just frightened to die. You’re a coward then and you’re a coward now.

Carter swings overhand. Robin catches his arm, ducks under it and twists Carter around.

ROBIN : He cried when he died.

CARTER : Liar !

Carter twists back and holds Robin’s arm behind his back. Robin cries out.

ROBIN : Ahh ! He cried !... And he said, “Tell my family I didn’t cry. Tell them I wasn’t crying. I was laughing on the wrong side of my face!”

Carter’s face loses its intensity, but he still keeps a grip on Robin.

CARTER : That’s what he used to say, “laughing on the wrong side of your face.”

Robin tries to pull away.

CARTER : How do you know that ?

Robin throws his right elbow back into Carter’s face, keeping his left hand on the hilt of Carter’s sword. He elbows Carter again, knocking him to the floor. Robin reaches back and grabs Carter’s sword with his right hand and Carter’s hand with his left. He turns and holds the sword to Carter’s neck.

ROBIN : I know because I held him in my arms when he died.

CARTER : No. He was a hero. You killed him. You’re a liar.

ROBIN : If you really think I’m lying, you can kill me. If you think it’ll give you peace...

Robin puts the sword point into the dirt and lets it fall against his foe while taking a step back and holding his arms out.

ROBIN : ... then kill me now.

Carter stares at Robin for a moment, then stands with the sword, spins it, grabs the back of Robin’s head with his other hand, moves in, but stops short of stabbing him. Robin doesn’t flinch. He opens his eyes and lets out his breath, gasping in relief. Carter jerks Robin’s head, then holds his pose, staring into Robin’s eyes and seeing the sincerity in them.

ROBIN, Gently : He was a hero... just not on that day.

Carter’s eyes wander as reality crashes down around him.

CARTER : What am I doing here ? [Glances down] I don’t know what I’m doing.

Carter lets go of Robin, falls to his knees and sits on his heels at Robin’s feet.

CARTER : Help me. My brother...

Robin kneels in front of him.

CARTER : I loved him so much.

Robin nods as Carter starts crying.

ROBIN, Sighs : It’s all right.

Carter puts his forehead to the hilt of the sword and sobs quietly.

ROBIN : Hey... come on.

Robin pulls Carter’s head to his shoulder, then sighs.

ROBIN : It’s all right. It’s all right.

Much and Djaq burst into the barn, swords ready.

MUCH : You all right ?

Robin nods, still hugging Carter. Much lowers his sword and they stare, frowning, wondering what has happened.

MUCH : Why is he crying ?

ROBIN : He’s not crying. He’s laughing on the wrong side of his face.

 

NOTTINGHAM CASTLE. INTERIOR CORRIDOR.

Allan walks with Gisborne down the corridor as Gisborne reads the note from Marian.

ALLAN : Well, now you know she’s safe and well.

GISBORNE, Stops : And how do you know that she’s safe and well ?

ALLAN : She said.

GISBORNE, Lowers the letter and turns to Allan, With suspicion : Did she ? [Circles behind Allan] I thought they took a vow of silence.

ALLAN : No. I mean the, erm... the Mother Superior said when she gave me the letter.

GISBORNE, Shakes his head : No. [Looks at the letter, then holds it up at Allan] No, this is not right.

ALLAN : What d’ you mean ?

GISBORNE, Stepping forward, looking at the letter : Marian cannot take holy orders. She has a life to lead. [Makes a decision] Saddle my horse.

ALLAN : Oh, I don’t really do saddling.

GISBORNE : Do as you’re told. [Turns and leaves.]

ALLAN : Sure. Where we going then ?

GISBORNE, Without turning around : Ripley Convent.

ALLAN : Yeah ? Hang on, doesn’t she want to be on her own, grievin’ and— [Gisborne rushes back to Allan and grabs him.]

GISBORNE, Roars : Get my horse !

ALLAN : All right, all right.

Gisborne turns around and strides back down the corridor.

 

CLUN. BARN. INTERIOR.

Robin, Carter and Djaq are sitting, listening to Carter’s story. Robin is sitting next to Carter. Much is standing, arms folded over his sheathed sword.

CARTER : Thomas was my hero. Whatever he did, I had to do, too. And when he joined the Knights Templar, I knew I had to follow. I’d only just joined when... when he died.

MUCH : Thomas. You look like him. That’s why I recognised you.

CARTER : I was determined to carry on for him, to be as good as him, to get to the very top. I joined the King’s private guard.

MUCH, Nods, Proudly : Like us.

Robin looks at Much, winks at him, and smiles.

CARTER : And that’s where I heard about you. [Robin glances at Carter] Robin this, Robin that. How great you were. [Robin nods, a bit embarrassed] And it made my blood boil. And every time I killed, I imagined I was killing you, the man who took my brother away from me. And when I returned, I came straight to Nottingham, where the Sheriff has a contract on your head: £500.

ROBIN, Offended, tuts : £500 ?

Robin looks at Much and tilts his head towards Carter, like “Can you believe that?” Much raises his eyebrows in reply.

CARTER : So I figured... his plan to lure you to the village, I’d get to you quicker.

DJAQ : So all this death was for personal revenge ?

Carter looks down, ashamed. There are a few moments of silence. Robin looks at Djaq, then Carter.

ROBIN : When did you last see the King ?

CARTER : Why ?

ROBIN : Well, because... we sent him a message.

Much sits down.

ROBIN : A very important message. The messenger was a man called Roger of Stoke. Do you know him ?

CARTER : I know Roger. No, he was expected, but did not return.

Much sighs.

ROBIN, Sighs, looking down : Great. So the King knows nothing about Shah Mat.

CARTER : Shah what ?

MUCH : That doesn’t concern you.

CARTER, Accepts that he hasn’t earned their trust : What can I do ?

ROBIN : What can you do ? [Thinks a moment] You can do what you set out to do. Go back to Nottingham, give the Sheriff back his pact and one... dead... outlaw.

Robin looks at Djaq, who smiles slyly, knowing what he is thinking.

 

SHERWOOD FOREST.

The gang and Carter return to camp. Djaq leads the way. Will, Carter and Little John follow. Robin and Much, talking, bring up the rear.

MUCH : I can’t believe we’re trusting him. He just tried to kill us.

ROBIN : Of all of us, you and I know what war can do to a man.

MUCH : Yeah, I’ve been to war. I didn’t come back a mad killer.

ROBIN : Well.. the demons work in different ways, don’t they ?

Much sighs.

ROBIN : But they’re the same demons.

MUCH : Yeah, I’ve got my demons, and you’ve never held me like you held him.

ROBIN, Chastising : Much.

MUCH : You haven’t ! You’ve never listened to my story.

ROBIN : That’s because I was with you. It’s my story, too.

MUCH : Yeah, I know. It’s just we never talked about it. You know, we never talk.

ROBIN : Well, all right. Well, let’s talk.

MUCH : No. Not if you’re doing it to humour me, no.

ROBIN : Oh, come on, Much.

MUCH : Whatever I say, you never listen to me anyway.

ROBIN : Well, you know that’s not true.

Much stops.

MUCH, Pointing ahead with the hilt of his sheathed sword : I told you I recognised [Robin sighs, putting his hands on his hips] Carter from the Crusades. You didn’t believe me. You’d listen to Marian. [Robin glares at him] Spend time with her.

ROBIN, Admonishing quietly : Much, stop. All right ? [Glances ahead to be sure nobody’s watching, then puts his hands on Much’s shoulders] Old friend, you have a special place in my heart.

MUCH, Unconvinced : Do I ?

ROBIN, Tilts his head, Brightly : Well, do I really have to say it ?

MUCH : No. Of course not.

Robin holds up his hand, and Much takes it in an upright handshake. Robin chuckles, claps the back of Much’s neck, swings their hands down and walks on.

MUCH : Just once in a while would be nice.

Much hurries to catch him up.

 

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS’ CAMP.

Marian is in the middle of sharpening her three knives using a honing rod, and is still a bit bitter when the gang come back with Carter and put away their gear.

MARIAN, Pointing at Carter with a knife : What’s he doing here ?

ROBIN, Unbuckling his knife belt : Don’t worry. It’s a long story.

MARIAN, Goes back to sharpening, Casually : Allan was here.

Much and Djaq stare wide-eyed at Marian.

ROBIN : Allan ?

MARIAN : Yeah. Gisborne sent him to find me.

Robin stares at her in a mixture of hatred and mistrust for Allan and a fear for her safety.

LITTLE JOHN : I’ll kill him !

MARIAN : No. He was trying to help.

Little John scoffs.

MARIAN : He sent Gisborne a letter, saying I’m at Ripley Convent.

Robin scowls, shifting his gaze away from Marian, wondering what Allan’s game is.

DJAQ, Stepping up to Robin : The medicine’s ready whenever you want.

Robin nods, still scowling at nothing in particular.

DJAQ : This could be dangerous, Robin.

ROBIN, Turning to Little John behind him : What is it you say, John ?

Robin punches Little John playfully in the stomach three times as Marian pulls the third knife from a sheath under her corset.

ROBIN : “Today’s a good day to die” ?

Little John chuckles.

MARIAN : What ?

ROBIN : We’re going to Nottingham to collect Carter’s fee. We’re going to give it to the people of Clun.

MARIAN : We ? [Checks the edge of the blade, Sullenly] : I take it that includes me ?

ROBIN, Shakes his head : I’m sorry, Marian.

MARIAN, Gently but firmly, not looking at him : Look, either I’m part of your gang or I’m not.

ROBIN, Gently : Marian, for today... please just stay here.

MARIAN : Very well. [Glances at him, then resumes her sharpening.]

ROBIN, Folding his arms : Excuse me ?

MARIAN, Still sharpening : I said, “Very well.” I bow to your authority.

ROBIN : Thank you. [Looks at Djaq]I’m ready. [Lets out his breath.]

MUCH, Stepping up to Robin : We really need him ?

Carter takes a few steps forward.

ROBIN : Well, the Sheriff ’s not going to give the money to anybody else, now, is he ?

MUCH : And if he betrays us ?

ROBIN : Then on my head be it. If he does, blame me.

MUCH : Good. I will. When we’re dead.

ROBIN : Good.

Robin smiles and claps Much’s shoulder.

ROBIN to Carter : And that’s a rule I’d like you to stick to. [Carter nods] Don’t kill anybody unless you have to.

CARTER : Spoilsport.

Robin laughs.

ROBIN : Djaq... do your worst. [Turns and points to Little John with both hands] Today is a good day.

Little John slaps Robin on the back as Robin jumps up to sit on a bed.

MUCH : I hate sayings.

ROBIN to Djaq : Come on.

Robin opens his mouth and Djaq pours a bit of liquid into it.

 

NOTTINGHAM TOWN.

Carter is slowly reciting the rosary in Latin as Much, Will and Djaq, holding plain, brown cloaks tightly round them and keeping their faces deep in their hoods, follow him. LittleJohn comes last, leading a horse which is pulling a cart with Robin’s body. Robin’s jacket is tied round waist by the sleeves and his hands are clasped over his chest. The townspeople are whispering, crying and wailing at the death of their hero.

CARTER : ... Creatorum Caeli et terrae; et in Iesum Christum, Filium Eius, Unicum, Dominum nostrum ... passus sub Pontio Pilato... [As they approach the castle gate, Marian ducks in behind Much] ... crucifixus...

Much feels a presence behind him. He looks and sees Marian.

MUCH, Whispers : What are you doing here ?

CARTER : ... mortuus (et sepultis...)

MUCH : You should be back at the camp.

MARIAN, Whispers : I lied. What are you going to do about it ?

MUCH : Nothing.

Carter stops as the portcullis is raised and a sentry ducks under it. The gang stand quietly. The guard stares at Carter, then walks past Much and Marian to Robin’s body. He looks around at the mourning townsfolk, then leans in to Robin’s chest, listening to learn if Robin is breathing. Behind the cart, Little John watches nervously. Will risks a look back, but Carter stands steadfastly. Satisfied, the guard stands up, looks towards the gate and brings his finger across his throat. A townslady immediately cries loudly. Djaq smiles, pleased at her ruse. The guard motions Carter forward. Carter walks slowly into the courtyard, his entourage following.

 

COURTYARD.

At the main doors, the halberds part and Gisborne walks out, Allan behind him. Marian sees him and quickly dashes into the stable archway as Little John stops the horse in front of the steps. Gisborne, coming slowly down the steps, only has eyes for Robin. The gang keep their faces turned away from Gisborne, who stops a few steps up.

GISBORNE to Carter : What’s this ?

CARTER : Robin Hood, as promised.

GISBORNE, Eyeing Carter’s helpers : Dead ?

CARTER : Dead.

GISBORNE, Scoffs, Frowning, suspiciously : Really ?

Allan frowns, recognising the cloaked figures and suspecting a hoax.

GISBORNE to the guard : Did you check him ?

GUARD : Yes, Sir Guy.

GISBORNE : Well, let’s make doubly sure, shall we ? [Goes to the side of the cart] Show me his neck.

The guard pulls down Robin’s shirt and scarf, exposing his neck. Gisborne draws his sword and slowly lowers it over Robin’s neck as Will makes a stern face to Much, who is standing closest to Gisborne. Gisborne raises the sword over his head as Much flinches, ready to intervene, but Marian steps in from the stable archway, throwing back her hood.

MARIAN, Loudly : Guy !

Gisborne stops and looks up, totally surprised.

GISBORNE : Marian.

Marian walks to the opposite side of the cart and looks Robin up and down.

MARIAN, Calmly, slightly horrified : What’s happening here ?

GISBORNE, Lowers his sword : Robin Hood. He’s dead.

MARIAN, Indifferently : Congratulations. I need to speak with you.

Gisborne rolls his eyes.

MARIAN : In private. Please ?

Gisborne jerks his head towards the castle and walks up the steps. Marian follows.

GISBORNE to Carter : Carry on.

Gisborne goes down the east corridor. Marian stops at the top of the steps and glances back, making sure all is right before continuing to follow him.

 

NOTTINGHAM CASTLE. THE GREAT HALL.

Carter enters through the lower doors under the balcony, walking slowly. Much and Will follow him in. Four soldiers carry Robin’s stretcher. The Sheriff is sitting in his chair at the end of the long table.

CARTER : Die Patris omnipotentis. . . sanctam Ecclesiam Catholicam...

SHERIFF : Yes, yes, that’s quite enough of the gobbledygook. [to the soldiers] Anywhere on the table will be fine.

The soldiers place the stretcher on the end nearest them. The Sheriff leans forward and stares at Robin. The soldiers leave, and Much and Will step forward to stand facing Robin’s right side, and Carter the left. Much glares at Carter from under his hood, not trusting him an inch.

SHERIFF, Letting out his breath : Whoo ! [to Much and Will, but still staring at Robin] Exeunt.

Much and Will exchange glances. The Sheriff has eyes for nobody but Robin.

SHERIFF : Means “get out.”

CARTER : They’re with me.

SHERIFF : Er, not any more. [Chuckles slightly.]

CARTER to Much and Will : Wait for me outside. I will pay you then.

Much reluctantly obeys, and he and Will turn to face the Sheriff and bow their heads. The Sheriff watches them, pleased with the deference, then turns to Carter with a slight smile. Much and Will walk out the door and the soldiers close it behind them.

SHERIFF, Stands, Slowly walking the length of the table : We have bad days. [Whispers] We have good days. And... when we have Robin Hood laid out dead on our table... [yells in Robin’s face]...we have the best days of our lives !

Robin doesn’t flinch. Satisfied, the Sheriff looks at Carter and chuckles.

SHERIFF : The... erm...[whispers]...the Great Pact of Nottingham ?

The Sheriff looks down in delight at Robin as Carter reaches inside his cloak and pulls out a fringed roll of parchment.

SHERIFF, Pointing at Robin : Do you know what I’m going to do with him now ?

CARTER : That’s not my concern, my lord. My work here is done.

SHERIFF, Smiles : Yes. [Chuckles and takes the parchment] Is that a subtle hint that you’d, er, like to be paid ?

CARTER : I believe I’ve fulfilled my contract.

SHERIFF : Oh. [Glances at Robin] Yes, I believe you have.

 

NOTTINGHAM CASTLE. EAST EXTERIOR CORRIDOR.

Much and Will are being escorted out by the soldiers.

MUCH, Whispers : We shouldn’t have left him.

WILL, Whispers : We didn’t have a choice.

MUCH : What if Carter isn’t one of us ? What if he tells the Sheriff ?

WILL : Then Robin’s dead !

 

NOTTINGHAM CASTLE. AN EMPTY ROOM.

Gisborne closes the door. Marian is standing across the room from him.

GISBORNE : I received your letter. I was about to come and visit you.

MARIAN : I asked to be left alone and still you were coming to see me ?

GISBORNE : You knew I would.

MARIAN : Yes. And that’s why I came. To ask you to please leave me be.

GISBORNE, Scoffs and steps towards her : Marian... you seriously expect me to believe that you have given yourself to God ?

MARIAN, Scoffs : Trust me. I haven’t “given” myself to anybody. Not yet.

Marian turns away and Gisborne grabs her arm.

GISBORNE : Good. Because until you do, I will always believe that there is a chance for you and me.

MARIAN : I need to think. [Turns away.]

GISBORNE : Stop thinking.

Marian scoffs.

GISBORNE : Come home to me !

MARIAN, Faces Gisborne : You burned my home to the ground !

GISBORNE, Turns and walks away a couple steps, With emotion : Marian, if I could take that back... if I could show you the side to me that wants to build a home, not burn it down.

MARIAN : I’ve seen it.

GISBORNE : Then why do you reject it ?

MARIAN, Slowly, clearly : My father is dead. I need time to grieve.

GISBORNE, Stepping to her : What better way to grieve than to create new life ? [Grabs her shoulders] Marian. I thought that I might never see you again. I thought I might never...

MARIAN : What ?

GISBORNE, Sighs passionately : Kiss you.

Gisborne starts to lean in for a kiss, but the door opens and Allan steps in.

ALLAN : Oh, sorry. Er, Sheriff wants you. He’s gonna put Robin’s head on a spike.

Gisborne walks out quickly and Marian follows. He stops and turns to her at the door.

GISBORNE : We must continue this conversation soon.

Behind Gisborne, Marian sees Will and Much being escorted outside. Much fervently shakes his head at her. Gisborne turns to leave, but Marian pulls him back.

MARIAN : Guy !

Marian pulls him into a kiss and he passionately hugs her close, but she’s watching, waiting for Much and Will to disappear. Allan raises his eyebrows at her, wondering what’s she’s playing at.

 

NOTTINGHAM CASTLE. THE GREAT HALL.

The Sheriff is standing in front of a cupboard under the window, about to get Carter his money. He turns to Carter.

SHERIFF : Do you know I might have more work for you ? You staying in England ?

CARTER : I may return to the Holy Land.

SHERIFF, Stops. Disappointed, turning to the cupboard : Oh. [Turns to Carter] Not to help King Richard ?

CARTER : I’ve had enough of fighting Saracens.

The Sheriff turns to the cupboard.

CARTER : I would, however, like to learn more of their tricks.

The Sheriff opens the door as Carter reaches inside his cloak for a small bottle. The Sheriff pulls out a large leather bag, revealing a chest of treasure underneath as Carter speaks.

CARTER : They’re way ahead of us with potions and remedies.

Carter checks to see that the Sheriff is not watching him, then leans over Robin, pulling his lips open and pouring the antidote into his mouth as he continues speaking.

CARTER : They make a concoction to reduce the breathing of a man to nothing. He seems to be dead, but is not. [Stands up, corking the bottle.]

SHERIFF, Stands up, his back still to Carter : Fascinating. A clue : [shakes his head] no. [Bends down and rummages through the cupboard again.]

CARTER, Putting the bottle away : And when the same man drinks the opposing concoction, he comes back to life... just like that.

Robin blinks, grabs the sides of the stretcher, pulls his legs up and rolls forward to stand on his feet.

SHERIFF : Really. [Turns around, holding a large leather bag of coins.] Just like what ?

ROBIN : Just like this.

Robin rubs his eyes, then stretches his arms as Carter pulls out his twin swords and steps towards the Sheriff. The Sheriff stares at Robin, then looks at Carter.

SHERIFF, Chuckles in disbelief : Alive ? [Realising the ruse] Oh...

The Sheriff drops the bag on the table, hastily picks up the scroll and looks at the blank parchment, which confirms his suspicions.

SHERIFF : Oh really ?

CARTER, Points at the bag : I’ll take that money.

SHERIFF, Quickly grabs back the bag and holds it away from him :I’m not paying you now, huh ? Now that the [Carter forcibly takes the bag from him] stiff has stepped off the stretcher !

Robin jumps down to the floor, facing the Sheriff.

ROBIN : Kneel.

SHERIFF : Make me.

Robin grabs the Sheriff ’s shoulders, knees him in the groin and pushes him down.

ROBIN : With pleasure.

 

INTERIOR CORRIDOR.

Robin has put on his jacket. He runs up the stairs with the money bag slung over his shoulder and Carter on his heels.

 

NORTH EXTERIOR CORRIDOR.

Robin and Carter peek around the corner to their right. Robin sees Marian flirting with Gisborne at the other end of the corridor. Gisborne gives her a kiss on the cheek.

ROBIN to Carter : What’s she doing here ?

CARTER : She saved your life.

Robin looks again at Marian, who notices Robin watching them intently while letting Gisborne nuzzle her. She pulls back.

MARIAN : Guy... I have to go.

GISBORNE : Go ?

Marian nods.

GISBORNE : You can’t go.

MARIAN : I can, and I must. Look, this was a mistake.

GISBORNE : Marian, this wasn’t a mistake. This was the most perfect thing that has ever happened.

MARIAN : I am grieving, Guy. I misled you. I’m sorry. [Turns to go down the corridor] I’m sorry.

Gisborne pulls on her arm. She stops, but doesn’t face him, just stares at Robin.

GISBORNE : You’re misleading yourself. I know. I’ve done it. I told myself I didn’t need you, that other things would satisfy me... politics... power. Yet here we are.

MARIAN : I have to get back... before they realise I’m missing.

GISBORNE : Back to the convent ?

MARIAN : Yes.

GISBORNE, Laughs : Marian, no.

Marian scoffs.

GISBORNE : I forbid you to go.

Marian waits a moment, then calmly and defiantly walks away without looking back.

MARIAN, Whispers as she passes Robin : See you back at the camp.

Robin watches her go, then looks at Gisborne, who is also watching her go. Gisborne then turns and walks off slowly down the west corridor. The alarm bell starts ringing. In the distance a soldier can be heard shouting.

SOLDIER : Alarm ! Alarm !

ROBIN : Well, looks like they’re missing us. [Looks back at Carter] You ready ?

SOLDIER : They’re in the castle ! Alarm ! They’re in the castle !

The shouting continues as Robin and Carter talk.

CARTER : You sure you don’t want to kill anyone ? We’re much more likely to get killed ourselves.

ROBIN : Ahh, come on ! We’re much too good for that.

CARTER, Nods once : All right. Let’s find out.

ROBIN, Slaps Carter’s shoulder : Come on !

SOLDIER : Search everywhere !

They run down the north corridor towards the side steps, [but that way must not be clear, because they turn around and come out the...]

 

EAST EXTERIOR CORRIDOR.

Robin and Carter come out of the east corridor at the main steps, run into a squad of six guards and stop short. Carter sidesteps into the cloister and Robin runs backwards down the corridor. Robin motions to the first guard, beckoning him forward. The guard charges with his sword in the air and Robin ducks, grabs his hips and rolls him over his back. The second approaches, swinging his sword, and Robin grabs his arm and kicks him, then throws him behind him. Meanwhile, Carter steps back behind the pillar to dodge an overhand blow, then elbows him in the back. He turns and immediately confronts another. The soldier thrusts at Carter, who steps around the blade, grabs his shoulders and throws him down as he faces the first again. Robin incidentally ducks down as he throws the second soldier into the corridor, missing the swinging sword of a third. The bag slides off over his head and comes up swinging it by its straps at the third and fourth guards, catching them both in the face. He continues to spin round with the bag and hits the fourth one in the chest. Keeping hold of the straps, he faces the third, knocking away his sword arm and kicking him in the chest. Carter throws down the second soldier, using his momentum to spin them round, and pulls the second soldier’s sword up to block the first’s, then kicks the first in the groin. The first guard falls to his knees and Carter pushes the second off him. Robin runs towards the steps, watching down the corridor.

ROBIN : Carter ! Quick !

Robin tosses the money bag to Carter, who catches it and swings it into the first soldier’s face, knocking his helmet off. He turns around, charges and swings it at the second who’s just standing up, then comes back with a second blow, sending him spinning. A soldier charges Robin, who catches his sword arm and twists it behind his back, then pushes him past him. The guard rolls across the top of the steps.

ROBIN, Motioning to Carter to toss him the bag : Come on, quick !

Carter tosses the bag back to Robin. Robin faces another charging soldier, holds up the bag to block his sword as he plants a foot in his chest, then swings the money bag at him for good measure.

 

COURTYARD.

Robin and Carter run down the steps towards the main gate, but a squad of soldiers is running through the market straight for the gate. Robin stops and runs into the tower with the Carter and the squad right behind. The pair run along the battlements, followed by soldiers, and around the corner to the north side, but run into more guards coming from that direction. Robin and Carter turn back the way they came. Meanwhile, Little John and Djaq pulls horses hitched to a hay wagon out of the castle gate. Above them, Robin and Carter are surrounded on the battlements. The soldiers advance, jabbing their swords at them. Little John and Djaq position the wagon below them.

LITTLE JOHN : Robin ! Here !

DJAQ : Robin !

Robin and Carter smile at each other. Robin throws the bag into the wagon. They step up onto the parapet and jump, yelling all the way, landing on their backs in a splash of soft hay.

CARTER : Do you do this often ?

ROBIN, Pokes his head out from under the hay and pushes back his hood : I seem to, yeah.

CARTER, Relaxes : It really would be simpler to kill ’em.

ROBIN, Laughs : I know...

They sit up.

ROBIN : ... but where would be the fun in that, eh ?

They scramble out of the hay.

 

SHERWOOD FOREST. NEAR THE LONGSTONES.

Carter walks up the hill to Robin. Will checks the saddle on a horse for Carter.

CARTER : I’d better be off.

ROBIN : Are you sure you don’t want to stay ?

CARTER : I do, but I’m going back to the Holy Land. I want to visit my brother’s grave, say goodbye properly, tell him I’m sorry. Thought I was honouring his memory.

Robin nods.

ROBIN : I thought I could do something useful. Warn King Richard for you.

Marian quickly approaches behind Robin.

ROBIN, Nods and steps to Carter : Thank you.

Robin shakes Carter’s hand and claps him on the shoulder. Carter turns to leave as Marian arrives. Marian sighs, announcing her presence.

ROBIN, Amicably to Marian, but watching Carter : Well, you disobeyed me.

MARIAN, Indignantly, also watching Carter : I saved your life !

Marian glances at Robin and realises he’s not angry at all.

ROBIN, Scowls, feigning jealously : And you kissed Gisborne.

MARIAN, Amicably, playing along : And you tied me up.

ROBIN : And you could have got us all killed.

MARIAN, Immediately, sincerely, looking at Robin : I’m sorry. [Faces forward again] I’m not used to taking orders, but I can learn. I’d like to be part of your gang.

ROBIN, Facing forward : And I’m not used to you being in the forest, but... [shrugs]... I’ll learn.

MARIAN, Smiles : Truce?

ROBIN : Yeah. Truce.

Robin finally looks at Marian and smiles at her, then hurries over to Carter, who has mounted his horse.

ROBIN : Safe journey, my friend.

Carter raises his hand in farewell and rides off. Marian steps up to Robin, who has his arms folded over his chest, watches Carter for a moment, then slips her hand under Robin’s elbow. Robin unfolds his arms and reaches for her hand. Robin looks down at their hands and chuckles, then watches Carter ride off, his hand clasped in hers, having made their apologies in their own way. Carter stops at the top of the rise and waves one last farewell, which the gang return. Marian smiles and hugs Robin’s arm, watching Carter go.

END OF EPISODE EIGHT

Kikavu ?

Au total, 29 membres ont visionné cet épisode ! Ci-dessous les derniers à l'avoir vu...

whistled15 
17.01.2022 vers 17h

Phoebe0102 
03.07.2019 vers 23h

ladyMorgan 
16.05.2019 vers 10h

schumi 
29.08.2018 vers 22h

stella 
08.07.2017 vers 21h

loveseries 
18.04.2017 vers 23h

Derniers commentaires

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Locksley  (30.08.2018 à 11:53)

C'est vrai que cet épisode contient plein de scènes marquantes. Carter est un très bon personnage et il permet de retracer une partie du passé de Robin et Much en Terre Sainte.

Quant à notre Lady Marian, Robin sait pourquoi il est tombé amoureux d'elle, non ? Ce n'est pas parce qu'elle faisait de la broderie ;-)

schumi  (29.08.2018 à 22:52)
Super! J'ai tout simplement adoré cet épisode :) tout était parfait. Marianne dans la forêt c'est exactement ce que je pensais: explosif. J'étais sûre qu'elle aurait dû mal avec les ordres mais de la à l'attacher ... j'adore le: vas faire à manger. Lol. Il y a des scènes super émouvantes comme lorsque carter craque et s'effondre. Et la scène entre much et Robin... à craquer. Et puis plein de combats, un allan qui aide Marianne, de l'humour car j'ai beaucoup ri... bref

Contributeurs

Merci aux 3 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

byoann 
lindcherry 
Locksley 

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