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#110 : La Paix ? Que Nenni !

Much, le Prince Malik et Robin des Bois (Sam Troughton, Raji James, Jonas Armtrong)

Quand Robin arrête un pyromane avant qu'il ne mette le feu à l'église de Locksley, il déclenche une série d'évènements qui culminent avec la découverte d'un mystérieux visiteur sarrasin au château. Le Prince Malik, cousin de Saladin, est venu discuter de la paix avec le Prince Jean. Le Shérif assure "sa protection" tout en le retenant au château. Robin tente d'en savoir plus tout en essayant de démontrer à ses compagnons que la magie n'existe pas.

Popularité


4.2 - 5 votes

Titre VO
Peace ? Off !

Titre VF
La Paix ? Que Nenni !

Première diffusion
09.12.2006

Première diffusion en France
28.12.2007

Photos promo

Qu'est-ce qui intrigue autant le Shérif et Gisborne ? (Keith Allen et Richard Armitage)

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Le Shérif de Nottingham accueille ses invités

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Le Shérif (Keith Allen) et son bras-droit, Gisborne (Richard Armitage)

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Le festin préparé pour son invité sera-t-il aux goûts du Shérif ? (Keith Allen)

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Le Prince Malik (Raji James) est l'invité du Shérif de Nottingham

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Plus de détails

Réalisateur : Graeme Harper
Scénaristes : Bev Doyle et Richard Kurti 

Cast secondaire 
Rhys Meredith ... Harold
Raji James ... Prince Malik
Ali Almadi ... Général

Un inconnu met le feu à la chapelle de Locksley. Il regarde les flammes se propager et sourit, une lueur de folie dans les yeux. Les villageois se précipitent pour l'arrêter mais l'homme se débat avec fougue.

Il est cependant rapidement maîtrisé, submergé par le nombre d'habitants en colère qui l'entraînent jusqu'à l'étang avec la ferme intention de le noyer. Robin, qui a assisté à la scène de loin, s'élance au galop et ordonne que l'inconnu soit relâché. Il est intrigué par ce pyromane qui se bat à la façon des Croisés. Les villageois rechignent à laisser partir leur prisonnier mais Robin s'enfuit avec lui.

Arrivé au campement, il tente de dialoguer avec l'homme qu'il vient de sauver mais celui-ci s'enferme dans un profond mutisme, les yeux fixes. Les hors-la-loi ne savent que penser de cet étrange inconnu mais, quand Robin explique que la guerre lui a sans doute troublé l'esprit, Much comprend que l'ancien soldat est victime de la maladie du Croisé, un traumatisme des batailles en Terre Sainte. L'incendiaire porte de nombreux tatouages orientaux que Djaq déclare ne pas pouvoir identifier. En attendant d'en savoir plus sur cet homme, Robin demande à Much de veiller sur lui.

Au château de Nottingham, Gisborne ne peut détacher ses yeux de Marian qui caresse tendrement son cheval dans la cour. Son admiration affichée pour la jeune femme lui vaut les sarcasmes du Shérif. Leur conversation est interrompue par l'arrivée d'un soldat porteur de la requête d'un mystérieux hôte qui demande si Vaisey se joindra à lui pour le dîner. Le menu prévu est... de la cervelle de chèvre.

Dans la forêt de Sherwood, Will est surexcité. Il informe ses compagnons qu'il a trouvé un chariot d'un modèle inhabituel renversé dans la forêt. Les hors-la-loi se rendent sur place et commencent à examiner l'équipage. Allan découvre un parchemin coincé à l'intérieur et, en le parcourant, Will apprend qu'un riche visiteur se trouve actuellement au château. Soudain, Petit Jean pousse un cri d'effroi. Robin vient de lui faire peur en surgissant devant lui le visage dissimulé par un étrange masque en métal parsemé de pointes.

Alors que le chef des hors-la-loi sourit, ravi de sa plaisanterie, Petit Jean et les autres hommes ne sont pas rassurés du tout. L'envolée d'un groupe de chauve-souris finit de les terrifier.

Au manoir de Knighton, Gisborne bande les yeux de Marian et la conduit jusqu'à un présent qu'il a apporté pour elle. La jeune femme découvre bientôt un magnifique cheval noir qu'elle commence par refuser mais son amour de chevaux est tel qu'elle finit par accepter le cadeau. Guy sourit, il pense avoir marqué un point auprès de la belle.

Au campement, Much tente de nouer le dialogue avec l'ancien Croisé qu'il a décidé d'appeler Harold. Il l'encourage à l'aider à préparer le repas et lui confie même un couteau ce que Djaq trouve imprudent. Le reste de la bande revient avec leur trouvaille.

Quand Robin met le masque devant le nez de Much, celui-ci ne peut retenir un mouvement de recul avant de déclarer qu'il ressemble à un objet de torture. Robin tente tant bien que mal de convaincre ses hommes, toujours effrayés, qu'il n'y a aucune magie noire là-derrière. Quand Djaq s'empare à son tour du masque pour l'examiner de plus près, Harold sort brusquement de sa léthargie, hurle au « démon sarrasin » et place son couteau sur la gorge de la jeune femme. Much tente aussitôt de raisonner son protégé mais le dialogue qu'il amorce ne dure pas longtemps, Harold tombe à terre assommé par Petit Jean.

L'heure du dîner est arrivée au Château de Nottingham. Le Shérif fait face à son hôte, le Prince Malik. Entre eux, des mets exotiques sont disposés sur la table. Particulièrement poli et courtois, le prince sarrasin demande à Vaisey quand il pourra enfin rencontrer le Prince Jean. Le Shérif élude soigneusement la question.

Le lendemain, au campement, Robin tente une nouvelle fois de combattre la superstition de ses hommes. Petit Jean est prostré, assis au pied d'un arbre. Le chef des hors-la-loi envoie Will à Nottingham afin d'en apprendre plus sur le mystérieux hôte du Shérif.

Pendant ce temps, lui-même se rend à Knighton pour s'entretenir avec Marian. Leur conversation est teintée d'amertume alors que Robin fronce les sourcils en découvrant le cheval offert par Gisborne et que la jeune femme lui reproche à mi-mots de ne jamais lui faire de cadeaux. Quand il lui demande si elle sait qui est l'hôte du Shérif, Marian s'offusque qu'il ne vienne la voir que pour lui demander son aide. Elle accepte cependant de se renseigner.

Au campement, Harold reprend connaissance, il est enfermé dans une cage sommaire faite de branchages. Much est embarrassé et lui explique qu'il n'y avait pas d'autre solution pour la protection de tous. Harold sort enfin de son mutisme et se confie. Il était effectivement en Terre Sainte et il y a vu des horreurs qui hantent encore ses jours et ses nuits. Much comprend et compatit, il révèle à l'ancien soldat que Robin et lui étaient à Acre. Leur passé commun incite le hors-la-loi à libérer Harold mais celui-ci refuse, disant qu'il est préférable qu'il reste enfermé.

Au château de Nottingham, Marian s'approche de Gisborne avec un sourire enjôleur. Elle tente de lui soutirer des renseignements sur l'invité du Shérif mais en vain. Elle s'éloigne alors, mais se poste non loin de là et observe. Dans ses appartements, le Prince Malik récite ses prières. Marian est perplexe.

Au chant du coq, le Shérif est réveillé par l'un de ses soldats qui l'informe que son invité désire le voir sans délai. Le Prince Malik explique vouloir récupérer son char dans la forêt et Vaisey finit par accepter de lui fournir une escorte. Il quitte ensuite la pièce à grandes enjambées, il est d'humeur massacrante.

Will informe ses compagnons que l'invité du Shérif, un Sarrasin, chevauche en direction de la forêt, accompagné par Gisborne et une poignée de soldats. Robin estime qu'il est plus que temps de montrer à ses hommes que l'hôte du Shérif n'est pas un émissaire des Ténèbres, il leur ordonne de le suivre jusqu'à l'endroit où se trouve le chariot renversé. Une fois sur place, il se débrouille pour enlever Malik au nez et à la barbe de Gisborne et le ramène au campement.

Quand le groupe arrive, Harold dort profondément grâce à une potion sédative concoctée par Djaq. Robin pousse sans ménagement son prisonnier devant lui. La jeune Sarrasine s'insurge et déclare qu'il s'agit du Prince Malik Al-Ayyûbî-n-Shadi, neveu de Saladin, avant de s'agenouiller devant lui. Robin la relève de force, entraîne l'hôte du Shérif jusqu'au masque pendu à une branche et exige des explications. Le prince sarrasin est dévasté en découvrant l'état de l'objet, il déclare qu'il s'agissait d'un présent pour le Prince Jean et que lui-même a voyagé jusqu'en Angleterre afin de conclure un traité de paix.

Méprisant devant leur ignorance, il explique aux hors-la-loi que l'objet sert à guérir certains maux. Robin commence à voir son prisonnier sous un jour différent, il va devoir le convaincre que ni le Shérif, ni le Prince Jean ne sont de bons interlocuteurs pour un processus de paix. Les deux hommes commencent à s'expliquer.

Robin décide de relâcher le Prince Malik et le Shérif est stupéfait de le voir entrer dans la cour du château alors qu'il était en train de sermonner Gisborne pour avoir perdu leur précieux hôte. Pendant ce temps, Marian rejoint Robin dans la forêt et lui fait part de ce qu'elle a découvert . Il lui raconte sa rencontre avec Malik avant de s'arrêter en pleine conversation. Il vient de comprendre le plan du Shérif : le Prince Sarrasin n'est pas un invité mais un otage qui n'a pas conscience de l'être.

Il en déduit qu'une forte rançon doit être en route pour Nottingham. Espiègle, le hors-la-loi ne peut s'empêcher de dire à la jeune femme de profiter de son cheval pendant qu'elle le peut, au cas où quelqu'un le lui reprenne puis il disparaît dans les bois.

Au campement, Harold refuse de continuer à prendre la potion de Djaq pour l'apaiser. Il confesse à Much avoir été fait prisonnier, puis torturé jusqu'à ce qu'il accepte de commettre des atrocités sur des innocents. Depuis, les images de ce qu'il a fait le hantent jour et nuit. Much tente de savoir qui a ainsi endoctriné Harold.

Will conduit ses compagnons jusqu'au cœur de la forêt. Un convoi s'est arrêté et quatre magnifiques jeunes femmes orientales semblent effectuer une gracieuse chorégraphie. Alors que ses amis s'extasient devant tant de charme déployé, Djaq tente de les avertir que les Sarrasines ne sont pas ce qu'elles paraissent être et qu'elles font partie de Hachâchîne, une puissante secte d'assassins aux ordres de Saladin.

D'abord dubitatifs, les hors-la-loi doivent se rendre à l'évidence quand les quatre femmes lancent des poignards avec force et précision sur une cible. La démonstration ne laisse aucun doute.

Au château, le Prince Malik interpelle violemment le Shérif. Il exige de commencer sans plus tarder les négociations avec le Prince Jean. Lassé par sa propre mascarade, le Shérif ordonne qu'on le jette dans un cachot.

Pendant ce temps, au campement, Robin essaie de persuader ses hommes de se porter au secours du Prince. Il a compris que les assassins sont venus pour lui et il n'a pas l'intention de laisser mourir un homme venu pour signer la paix. Much fait le rapprochement entre les femmes orientales et Harold, il comprend que c'est cette secte à la solde de Saladin qui a torturé l'ancien Croisé.

La soi-disant rançon et son escorte entre dans la cour du château. Le Shérif regarde avec avidité le coffre qui doit lui apporter la fortune. Le Sarrasin qui mène l'expédition demande à voir le Prince Malik.

Celui-ci est amené dans le bureau du Shérif où il découvre les quatre femmes qui le dévisagent froidement sans rien dire. Il comprend immédiatement le sort qu'il lui est réservé. Le Shérif ordonne qu'il soit conduit dans la Grande Salle le temps qu'il finisse de négocier avec la délégation sarrasine mais les choses ne se passent pas comme il l'avait prévu. Les femmes attaquent brusquement, entraînées et impitoyables. Le Shérif s'échappe de la pièce de justesse tandis que Gisborne, à terre, fait semblant d'avoir été tué.

Dans un corridor, Vaisey est sur le point d'être tué par le chef sarrasin et ne doit la vie qu'à l'intervention des hors-la-loi qui exigent de savoir où se trouve Malik. La réponse obtenue, ils abandonnent le Shérif mais celui-ci court les rejoindre dans la Grande Salle. Il est terrifié, les orientales progressent dans le château en tuant tout le monde sur leur passage. Malik est étonné de voir les hors-la-loi venir le secourir mais il leur en est reconnaissant. Face au danger qui approche, ce sont toutes les aptitudes de combattant de Robin qui resurgissent. L'ancien dirigeant de la garde privée du Roi Richard prend la direction des opérations avec l'accord de Vaisey bien trop apeuré pour protester.

Quand les quatre femmes entrent dans la Grande Salle, un silence glacial salue leur arrivée avant que le combat s'engage. Très habiles guerrières, les orientales sont difficiles à vaincre et l'issue de l'affrontement est incertaine.

Soudain, des cris tribales retentissent et Harold fait irruption dans la pièce. Épée à la main et torse nu pour exhiber ses nombreux tatouages, il se mesure aux femmes de la secte de Saladin, en employant des tactiques de combat identiques aux leurs. Les hors-la-loi l'assistent de leur mieux mais c'est Harold qui tue chacune des guerrières. Quant elles sont toutes mortes, Vaisey, soulagé, regarde partir ceux qui viennent de lui sauver la vie. Il est trop choqué par ce qu'il vient de vivre pour songer à ordonner leur arrestation et finalement, il est heureux de se débarrasser du Prince Malik et de tirer un trait sur un plan qui aurait pu être lucratif s'il n'avait aussi mal tourné.

De retour au campement, Malik fait une démonstration de l'utilisation de son mystérieux masque sur Harold. Il espère pouvoir lui apporter un certain soulagement. Les hors-la-loi, et Djaq en particulier, sont admiratifs devant son savoir.

Harold décide de rester aux côtés du Prince Malik pour assurer sa protection. Celui-ci fait ses adieux à Robin, ils sont amis désormais et le prince sarrasin lui dit de ne pas se décourager, lui-même est en effet optimiste et pense que les espoirs de paix en Terre Sainte ne sont pas vains.

LOCKSLEY:
Un homme accumule des fagots de bois contre la porte de l'église de Locksley puis y met le feu. On peut lire la folie dans ses yeux quand il contemple l'embrasement.
Les villageois: Au feu! Au feu!
Un jeune villageois (à l'incendiaire): Toi! On ne veut pas de toi chez nous!
Les villageois: Vite, vite, vite, au feu! Vite l'église est en feu! Venez vite! De l'eau, apportez de l'eau!
Le jeune villageois: Avec moi vous autres!
Armés de fourches, les habitants de Locksley se précipitent sur l'incendiaire qui se défend. Il parvient sans grosse difficulté à les repousser. Robin arrive à l'entrée du village et découvre la scène.
Les villageois: Attrapons-le! À mort!
De plus en plus nombreux, les villageois en colère encerclent l'homme puis parviennent à le maîtriser. Ils l'assomment et le traînent en direction de l'étang de Locksley.
Les villageois: À mort! Finissons-en! Tuons l'hérétique! Tuons-le! Réglons-lui son compte! Noyons-le! Ça lui apprendra à ce chien d'hérétique! À mort l'hérétique, noyons-le!
Deux hommes maintiennent de force la tête de l'incendiaire sous l'eau. Celui-ci reprend conscience et commence à se débattre. Robin ne peut tolérer ce lynchage. Il décoche deux flèches qui viennent se ficher dans un arbre au milieu des villageois qui prennent peur. Méconnaissable avec sa capuche rabattue sur les yeux, Robin tire sur les rênes de son cheval qui se cabre avant de l'élancer droit sur l'étang.
Une villageoise (paniquée en le voyant):C'est le Diable en personne!
Robin: Laissez cet homme!
La villageoise (terrifiée): Il est venu chercher son serviteur!
Alors qu'il s'avance au galop, la capuche de Robin se rabat et les villageois, sidérés, le reconnaissent.
Robin: Le Diable avait à faire ailleurs! Vous allez devoir vous contenter de moi!
Le jeune villageois: Ne vous mêlez pas de cette affaire Robin! Il a massacré notre bétail et souillé notre puits!
La villageoise: Quel homme est-il pour mettre le feu à des églises?
L'homme, hagard, contemple l'étang sans bouger.
Robin (fermement): Je vous le ferai savoir lorsque je le lui aurai demandé. Il se bat à la façon des Croisés... (puis avec autorité, à l'incendiaire) Soldat! A cheval! Au combat, allez!
Instantanément, l'homme sort de sa torpeur, se lève et court vers Robin puis il saute très habilement en croupe derrière le hors-la-loi alors que celui-ci est déjà lancé au galop.
Les villageois (en colère): Non! Attrapez-le! Il nous échappe! Il est à nous! Il est à nous Robin! L'hérétique!

*** Générique ***

FORÊT DE SHERWOOD:
Les hors-la-loi sont rassemblés autour de l'incendiaire, prostré.
Much (incrédule): Bien... Pardonnez-moi Maître mais, vous trouvez cet homme en train de brûler une église et vous le sauvez lui et pas l'église!
Robin (avec le plus grand sérieux): Parce que l'église ne tenait pas sur mon cheval Much!
Will s'approche de l'homme et désigne les nombreux et étranges tatouages qui apparaissent par sa chemise entrouverte.
Will: Qu'est-ce que c'est?
Robin s'approche et les examine à son tour.
Robin: On dirait des symboles orientaux... Djaq, tu sais ce que ces signes veulent dire?
Djaq s'approche à son tour, ouvre davantage la chemise de l'homme puis sursaute.
Djaq: Non, je n'en sais rien. Il s'agit peut-être d'un genre de code.
Robin: Je trouve cela étrange. Tout à l'heure, à Locksley, il se battait comme un Croisé.
Will: Oui, il devait être du mauvais côté.
Robin: Non, je suis sûr qu'il a combattu avec le Roi Richard. Mais à présent, il est au-delà de tout ça.
Robin examine alors la croix suspendue autour du cou de l'incendiaire qui reste toujours très étrangement immobile, silencieux et le regard fixe.
Robin: La guerre lui a troublé l'esprit...
Much: C'est la maladie du Croisé!
Robin: Oui, et tant que ça durera, il y en aura des milliers d'autres comme lui. Il lui faut des soins. Much, je te charge de veiller sur cet homme.
Much (embarrassé): Oh, oh non... Maître! Oh Maître, pas ça... Ah non, regardez-le! Vous n'y pensez pas!
L'homme est en effet toujours parfaitement figé.
Robin: Tu as bien veillé sur moi pendant toutes ces années!
Allan: Oui, mais lui c'est une menace!
Much: Exactement! … (puis, à Allan) Ah, c'est drôle, je crois bien que c'est la première fois que nous sommes d'accord!
Allan: Oui, vraiment?
Much: Il met le feu aux églises et souille les puits des villages.
Robin tend sa main vers l'incendiaire qui la regarde sans la serrer. Les hors-la-loi sont vraiment décontenancés par son étrange attitude. Much se rapproche de Robin.
Much (en soupirant): Bon d'accord. Je veillerai sur cet homme. Répondez simplement à une question: quels soins apporte-t-on à un hérétique qui a l'esprit dérangé?
Robin ignore la réponse...

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM:
Dans la cour du château, Marian pose tendrement sa tête contre celle de son cheval et le caresse en souriant. Gisborne l'observe depuis une fenêtre, tandis que le Shérif debout à ses côtés, rappelle son faucon. Le rapace perché sur la tour en face, s'envole et vient se poser sur son gant.
Le Shérif: La viande, tel est le secret pour contrôler les rapaces... (puis, suivant le regard de Gisborne) Ne me dites pas que vous êtes jaloux d'un cheval Gisborne!
Gisborne: Marian et moi, nous nous sommes récemment querellés. J'avais espéré que peut-être...
Le Shérif (l'interrompant): L'espoir! Je préférerais être mort que passer ma vie à espérer ceci ou bien cela. Offrez-lui un colifichet! … Ou quelques babioles, ça fera l'affaire.
Gisborne (en soupirant): Marian n'est pas le genre de femme qu'on achète.
Le Shérif: Ah sottise! Toutes les femmes peuvent être achetées, c'est l'instinct maternel. Elles ont besoin d'être sûres que leurs petits ne manqueront de rien. Ce sont des animaux.
Un soldat s'approche.
Le soldat: Monseigneur, votre hôte sarrasin demande s'il aura l'honneur de votre présence ce soir.
Le Shérif: Non, déjà? Quel est le menu?
Le soldat: De la cervelle de chèvre.
Gisborne affiche une mine dégoûtée tandis que le Shérif sourit.
Le Shérif: Hum! Magnifique!
Gisborne (tendant au soldat la gamelle qui contient la viande du faucon): Tiens! Donne-lui ceci. J'ai du mal à croire que les Sarrasins apprécient ce genre d'horreur.
Le Shérif: Oh je ne le pense pas non plus... Ce que je crois, c'est que notre ami sarrasin pense que nous sommes polis. Gardons-le dans de telles dispositions afin d'obtenir ce que nous voulons.
Il s'éloigne tandis que Gisborne regarde pensivement Marian partir à cheval.

FORÊT DE SHERWOOD:
Excité, Will guide les hors-la-loi à travers la forêt.
Will: C'est surprenant! Vous devez voir ce char les gars!
Allan (exalté): En ce qui me concerne, je n'ai jamais vu des roues comme celles-ci!
Ils arrivent auprès d'un char d'un modèle inhabituel, renversé en plein milieu de la forêt.
Will: Suspensions indépendantes et châssis renforcé!
Robin (intrigué par l'engin): C'est quoi ça?
Will: Ça doit être une machine qui vole Robin! Son propriétaire doit être riche!
Allan: Oui, ce bois-là...
Will (l'interrompant): C'est pas du bois de chez nous, c'est... c'est du bois exotique!
Allan: C'est extraordinaire!
Will: Du cèdre oriental! Mon père en a eu un bloc pour faire des manches de poignards. C'est très joli! Et c'est très facile à travailler!
Allan: En tout cas, je me demande comment il a pu atterrir ici!... (il rampe sur le char renversé) ...Oh, oh, oh, ça glisse!
Robin: Je suppose qu'il a été pris dans l'orage il y a deux semaines. Ce ravin a dû se transformer en torrent .
Allan découvre un morceau de parchemin coincé dans le char.
Allan: Hé! Regardez-moi ça! On dirait une liste. Ce sont des indications?
Robin: Fais voir... (il examine le parchemin boueux que lui remet Allan)... C'est le château ça, non?
Will s'empare à son tour du document et l'inspecte.
Will: On dirait que le Shérif a reçu un riche visiteur...
Petit Jean qui observait l'extérieur du char, pousse soudain de grands cris et s'éloigne de l'engin en courant.
Allan (surpris): Oh! Oh! Que se passe-t-il Petit Jean?
Petit Jean semble totalement terrifié.
Petit Jean (pointant son doigt vers le char): Là! Là, regardez!
Will et Allan rejoignent leur compagnon effrayé tandis que Robin se penche vers l'endroit qu'il a désigné.
Allan: Reprends-toi Petit Jean! Qu'est-ce qui t'arrive?
Soudain, les trois hors-la-loi poussent simultanément un cri de terreur. Robin vient de foncer sur eux en poussant de sinistres grognements après avoir enfilé sur sa tête un étrange masque trouvé dans le char.
Allan (apeuré): C'est pas drôle Robin! C'est de la sorcellerie!
Robin éclate de rire et enlève le masque.
Robin: Tu veux rire!
Will examine cet inquiétant accessoire: en métal noir, parsemé de fines aiguilles sur toute sa surface, il comporte deux fines fentes pour les yeux et une plus large pour la bouche.
Will: C'est une belle pièce, de la belle ouvrage... pour un esprit malin. Reprends-le!
Robin: Le Shérif reçoit décidément de très étranges visiteurs.
Robin reprend le masque, il s'amuse à faire ressortir ses doigts par les deux fentes prévues pour les yeux tout en émettant de sinistres bruits.
Petit Jean (en hurlant): Robin! Ne joue pas avec ça!
Robin: Ah, voyons Jean! Ce n'est rien d'autre qu'un masque!
À cet instant, un vol de chauves-souris passe dans la forêt au-dessus de la tête des hors-la-loi en poussant des cris aigus. Petit Jean se jette à terre, totalement terrifié et Allan tente de se protéger contre lui.
Robin (affligé): Oh! Reprenez-vous! Reprenez vos esprits.

MANOIR DE KNIGHTON:
Après lui avoir bandé les yeux, Gisborne guide Marian hors du manoir.
Marian: Je le répète, je n'aime pas les surprises.
Gisborne (avec douceur): Eh bien, je gage que celle-ci vous plaira...
Il lui enlève le bandeau et Marian découvre un magnifique cheval brun tenu par un serviteur.
Marian (émerveillée): Oh! Il est magnifique!
Elle se précipite pour caresser l'animal.
Marian: Malheureusement, je ne puis l'accepter.
Gisborne: Pourquoi?
Marian: À cause de la dépense.
Gisborne: Quelle dépense? Ma fortune est solide, je peux pourvoir à vos besoins.
Marian (dubitative): Vraiment?
Gisborne: C'est ce que j'essaie de vous prouver... Faites-moi plaisir, montrez-moi de quoi il est capable!
Marian sourit. Totalement conquise par la beauté du cheval, elle cède à la tentation.
Marian (radieuse): D'accord!
Elle monte sur l'animal et s'éloigne au trot sous le regard particulièrement satisfait de Gisborne.

FORÊT DE SHERWOOD:
Much tente d'établir le dialogue avec l'incendiaire, assis en tailleur par terre et toujours prostré.
Much: Bon, tu es prêt? Nous allons faire un peu de cuisine. C'est très apaisant la cuisine, tu comprends? … (l'homme garde toujours le silence) … Ça doit vouloir dire oui. Alors, devant nous il y a du porc, des carottes, des oignons et puis des navets. La plupart des cuisiniers te diront que ces ingrédients servent à faire un pot-au-feu mais moi, ma recette c'est "la touche Much" alors regarde: tu prends les mêmes ingrédients, tu les coupes en morceaux, tu les enfiles un par un sur une flèche brisée, tu fais griller au-dessus du feu et tu obtiens quelque chose de beaucoup plus intéressant! … (il tend la brochette ainsi constituée à l'incendiaire qui la saisit) … J'ai appris ça à Chypre, là-bas on appelle ça...
L'homme (l'interrompant): Un Shish Kebab.
Much (étonné): Alors tu sais déjà que c'est succulent.
Il tend son couteau à Harold pour qu'il l'aide à préparer le repas.
Djaq (inquiète): Tu es sûr que c'est une bonne idée de lui donner le couteau?
Much: Tu sais Djaq, il a un prénom! Il s'appelle...euh, il s'appelle Harold! …(puis à Harold, qui a commencé à découper des carottes)... Tu as peut-être trouvé ta vocation, et une nouvelle vie! J'ai souvent pensé que ce serait un bon gagne-pain. Tu te procures une charrette, tu roules jusqu'à la taverne du coin. Le soir, tu installes tes petites affaires, un peu de ceci, un peu de ragoût, des pâtés en croûte! On peut faire un massacre!
Le reste de la bande revient au campement en pleine discussion animée.
Allan: Mais non!
Robin: C'est des sornettes tout ça!
Allan: Ah, autre chose! Mon cousin a réellement vu un homme se transformer en crapaud!
Robin éclate de rire.
Allan (offusqué): C'est la vérité! C'était près de Dorchester!
Will: Je croyais qu'il ne dessaoulait jamais ton cousin?
Allan: Euh... oui c'est vrai, mais n'empêche!
Robin: Une bouche de plus à nourrir Much!
Much pousse un cri de terreur, Robin vient le lui mettre devant les yeux l'inquiétant masque qu'ils ont trouvé dans le char.
Robin (agacé): Mais tu ne vas pas t'y mettre toi aussi!
Much: C'est quoi cette horreur?
Robin (en réexaminant l'objet): Disons que je n'aimerais pas être dans le masque lorsqu'on enfonce les aiguilles...
Much (avec dégoût): On dirait un accessoire de torture!
Allan: Peu importe ce que c'est, en tout cas ça n'a rien de chrétien!
Robin fait bouger les différentes aiguilles disposées sur le masque.
Allan (paniqué): Arrête de jouer avec! Tu risques de provoquer des nuées de sauterelles euh, des rivières débordantes de sang!
Robin (qui n'en croit pas ses oreilles): Pardon? Nos camarades sont convaincus qu'un Maître de la Magie Noire se trouve au château! Un homme venu d'Orient exprès pour nous effrayer! Un croque-mitaine! Non mais c'est pas sérieux! … (il approche le masque d'Allan et Will qui ne peuvent s'empêcher de reculer)... Regardez! Ça marche! Vous êtes déjà morts de peur!
Djaq prend le masque des mains de Robin et l'examine avec curiosité.
Djaq: Un objet d'allure aussi grotesque ne peut être inspiré que par le Mal!
En voyant Djaq tenir le masque, Harold sort brusquement de sa torpeur. Il pousse un étrange hululement puis il se jette sur elle, comme pris de folie. Il la prend en otage en plaçant son couteau de cuisine sur sa gorge. Aussitôt, les hors-la-loi dégainent leurs armes et font face à Harold.
Harold: Démon Sarrasin!
Djaq: Tu fais erreur, j'y suis pour rien!
Much: Harold!
Harold (en hurlant): Tortionnaires!
Much: Calme-toi, elle est avec nous! Calme-toi et écoute! Laisse tomber ton couteau par terre.
Placé derrière Harold, Petit Jean a ramassé une pierre sans faire de bruit. Il la lance très habilement et le projectile assomme Harold.
Much (furieux): Mais pourquoi est-ce que tu as fait ça!
Petit Jean: Pour sauver Djaq!
Much: Il avait confiance en moi! Il allait laisser tomber son couteau!
Petit Jean soupire, excédé. Pendant ce temps, Will s'est précipité vers Djaq qui, tombée à genoux, a du mal à reprendre son souffle.
Will (inquiet): Ça va Djaq?
Elle acquiesce en se tenant la gorge.
Robin (ramassant le masque): Vous voyez, ça ne fonctionne que sur une chose... la peur!
Much s'agenouille auprès d'Harold, inconscient.

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM:
Le Shérif dîne en tête à tête avec son invité sarrasin, le Prince Malik. Un serviteur apporte de la cervelle de chèvre présentée dans un petit bol posé directement sur le crâne de l'animal!
Prince Malik: Tout ceci me paraît... délicieux. En vérité, chez moi des mets aussi...exotiques ne sont préparés qu'en de très rares occasions.
Le Shérif: Vraiment! Ma foi, ce n'est pas grand-chose... Si cela peut contribuer à faire de cette demeure la vôtre.
Le Prince Malik lève poliment son bol en saluant son hôte.
Prince Malik: Bismillah
[Dans les règles de bienséances de la religion musulmane, il est important d'invoquer le nom d'Allah avant chaque action et en particulier, au début d'un repas. Il convient donc de dire "Bismillah" qui signifie "Au nom d'Allah"]
Le Shérif: En effet, Bismillah
Alors que le prince sarrasin commence à déguster la cervelle de chèvre, le Shérif la repose discrètement sans y goûter.
Prince Malik: Dites-moi, quand allons-nous commencer?
Le Shérif: Oh, je partage votre impatience mais nous devons attendre le Prince Jean.
Prince Malik: Mais il y a deux semaines déjà que je suis votre hôte! Nous devons agir avant la prochaine pleine lune sans quoi le temps pour agir sera passé!
Le Shérif: Je vous prie de faire preuve d'encore un peu de patience. D'ailleurs, si nous pouvons faire quoi que ce soit pour rendre votre séjour ici plus supportable...
Avec la pointe de son couteau, il extrait un œil du crâne de chèvre posé devant lui et le présente en souriant au Prince Malik.
Le Shérif: Davantage d'yeux de crapauds peut-être?
Prince Malik: Non... Ce que j'aimerais, c'est passer à l'action! Si par malheur le Prince Jean ne pouvait être présent, je pourrais récupérer mon char et me rendre à Londres. Ce serait peut-être plus simple ainsi.
Le Shérif: Je vous rappelle que vous êtes retenu ici pour votre protection. Vous-même avez insisté sur l'importance du secret dans cette affaire.
Prince Malik (impatient): Alors je vous en conjure, mettons-nous immédiatement au travail! Avec ou sans le Prince Jean!
Le Shérif: Nous avons un dicton dans ce pays: "Toujours travailler, jamais jouer". C'est pour les pauvres!
Il ricane puis il engloutit l'œil de chèvre piqué sur son couteau.

FORÊT DE SHERWOOD:
Les hors-la-loi ont enfermé Harold, toujours inconscient, dans une cage de fortune construite à partir de branches.
Robin: Tu viens Petit Jean, nous allons désembourber le char.
Petit Jean: Non
Robin (à la fois surpris et irrité): Il nous faut un endroit sûr pour enfermer Harold quand il est en crise! Le char fera très bien l'affaire.
Petit Jean (entêté): Je reste au camp! Ici, je suis protégé.
Il s'assoit au pied de l'arbre devant lequel il se tenait et Robin constate avec stupéfaction que Petit Jean a peint une croix blanche sur le tronc.
Robin: Allons! C'est par sérieux! Toi, l'homme le plus fort de la forêt, tu es effrayé par des ombres!
Petit Jean (furieux): C'est pas des ombres!... (désignant le masque pendu à une branche un peu plus loin) C'est le Diable!
Il prend appui contre son arbre, refusant de bouger. Robin comprend qu'il ne tirera rien de Petit Jean, trop effrayé, il prend alors Will en aparté.
Robin: Will, va à Nottingham. Essaie de savoir qui est l'hôte du Shérif. Il faut faire quelque chose pour Petit Jean.

MANOIR DE KNIGHTON:
Marian caresse tendrement le cheval que lui a offert Gisborne.
Marian (au cheval): Tu es beau, oui!
Elle sursaute lorsque, dans les écuries derrière elle, Robin prend la parole.
Robin: Ne me dis pas que le Veilleur de Nuit s'est servi dans la caisse?
Marian: Certains hommes prennent plaisir à offrir des présents aux femmes.
Robin: Un cheval, c'est un énorme présent... (puis, taquin) Alors dis-moi, est-ce qu'il t'a fait un plaisir énorme? Et comment envisages-tu de le remercier?
Agacée, Marian soupire.
Marian: Peut-être que tu le saurais si tu prenais la peine de m'offrir quelque chose? Mais tu ne quittes tes bois que pour réclamer mon aide, comme aujourd'hui. Alors?
Robin grimace car Marian a vu juste, il vient effectivement réclamer son aide. Il lui montre l'étrange masque.
Robin: Sais-tu s'il y a un hôte de choix au château? Le propriétaire de cet objet devait s'y rendre, nous avons trouvé son char. Il doit venir d'Orient.
Elle regarde avec dégoût le masque.
Marian: Tu as sans doute abusé des champignons dans ta forêt!
Robin: Mes hommes pensent que le Shérif a engagé un sorcier.
Marian: Eh bien, eux aussi ont mangé trop de champignons!
Robin (agacé): D'accord! Mais si tu nous dis de qui il s'agit, je pourrais les rassurer! Jean refuse de quitter la protection de la forêt.
Marian: Ah! Encore un qui ne sort de son bois que lorsqu'il y est contraint.
Dépité par l'attitude de Marian, Robin soupire et lève les yeux au ciel. Elle se radoucit.
Marian: Je verrai ce que je peux faire...
Robin lui adresse alors un regard reconnaissant.

FORÊT DE SHERWOOD:
Harold se réveille en sursaut dans la cage en bois.
Much (bienveillant): Hé! N'aies pas peur, c'est pour te protéger... enfin pour nous protéger.
Harold: Qu'est-ce que j'ai encore fait?
Much: Ben disons que tu as simplement gâché les kebabs!
Harold: Ne te crois pas obligé de mentir.
Much: Tu as essayé de tuer Djaq parce que c'est une Sarrasine. Et ça, si je puis me permettre, c'est bizarre étant donné qu'il a peu de temps, tu as mis le feu à une église chrétienne! Je ne comprends pas. Pour quel camp te bats-tu?
Harold (affolé): Les Sarrasins! Prends garde aux Sarrasins!
Much: Harold!
Harold (perturbé): Les Sarrasins détruisent absolument tout! Ils chamboulent tout dans la tête!
Much (calmement): Écoute-moi bien. Mis à part le fait que c'est une fille, Djaq est des nôtres. D'accord? … Est-ce que tu sais quand elles se produisent ces crises?
Harold (à voix basse): Tout peut les déclencher ... J'observe un enfant qui pêche dans un cours d'eau et puis soudain, je regarde dans l'eau...
Il s'interrompt l'air apeuré et Much finit sa phrase.
Much: Et l'eau charrie des cadavres... des noyés en décomposition...
Harold (surpris): Alors toi aussi?
Much: Où étais-tu?
Harold: A Nicée, à Tripoli, Pélagonia.
Much: Nous, nous étions à Acre.
Harold: Vous devez faire des cauchemars...
Much (en soupirant): Évidemment, c'est notre châtiment... (puis, élevant la voix) Tout ce cirque à cause d'un simple masque peint! Allons, t'es pas un animal!
Much s'apprête à délivrer Harold mais celui-ci l'en empêche.
Harold: Non! C'est mieux comme ça.
Much: C'est mieux pour qui?
Harold désigne du doigt sa propre tête puis reprend sa place adossé au fond de la cage.

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM:
Devant une porte gardée par deux soldats, Gisborne s'entretient à voix basse avec un troisième.
Gisborne: L'un rentre et l'autre sort. Est-ce que tu as compris les ordres?
Le soldat: Oui Messire.
Le soldat se retire au moment où Marian arrive, un panier de fruits à la main.
Gisborne (ravi): Ah Marian! Quelle charmante attention!
Marian (aimable): J'ai entendu dire qu'il y avait un hôte au château et j'ai pensé que quelques fruits de nos vergers lui feraient plaisir.
Gisborne (déçu): Oh... non, il ne mange pas ce genre de choses.
Marian: Oh, il a l'air très mystérieux!
Gisborne: Vous ne pouvez pas rester ici Marian... les ordres.
Il prend une pomme dans son panier et mord dedans.
Marian: Les ordres, les ordres! Puis-je vous rappeler Guy que nous sommes fiancés? Et que me donner des ordres, aussi impressionnants que soient vos cadeaux, me paraît quelque peu déplacé!
Elle lui reprend la pomme entamée qu'il tenait dans la main, la repose dans son panier et tourne les talons en prenant un air offusqué. Gisborne sourit de ce sursaut d'humeur. Dès qu'elle est hors de vue, Marian pose le panier dans un recoin, saisit une torche et emprunte un autre couloir du château pour se rapprocher discrètement de la pièce gardée. A l'intérieur, le Prince Malik chantonne ses prières.
Un garde: Écoute ça!
L'autre garde
: Il a une jolie voix! Je n'ai pas entendu ce genre de mélopée depuis... ben depuis mon retour des Croisades!
Marian se retire en toute discrétion. Au chant du coq, le Shérif se dirige à grands pas vers la chambre du Prince Malik, un soldat sur ses talons. Il semble d'humeur exécrable.
Le Shérif: Tu n'as pas dit à notre hôte sarrasin que je dormais!
Le soldat: Il n'a rien voulu entendre Monseigneur!
Le Shérif (à lui-même): Faites qu'ils arrivent sans tarder! ... (puis, mielleux, au Prince Malik) Vous êtes matinal à ce que je vois!
Prince Malik: Shérif, j'ai une excellente idée!
Le Shérif (dubitatif): Vraiment?
Prince Malik: Si vous voulez bien me prêter quelques soldats, j'irai récupérer mon char.
Le Shérif: Oh voyons! Cette vieille chose? Je vous l'ai dit, je vous en offrirai un neuf.
Prince Malik: À moins que le Prince Jean n'arrive aujourd'hui, Shérif, je serais extrêmement heureux de retrouver mon char. Il a été fabriqué spécialement pour mon père.
Le Shérif (faussement aimable): Ma foi... dans ce cas, Prince, comment pourrais-je refuser?
Prince Malik (respectueusement): Vous êtes le plus courtois des hôtes!
Le Shérif (en joignant ses mains et avec un grand sourire): Bismillah!
Dès qu'il tourne les talons, le sourire du Shérif s'efface pour faire place à un rictus de colère. Il repart à grands pas.
Le Shérif (furieux, au soldat qui l'accompagne): Réveille Gisborne!
Le soldat: À cette heure-ci Monseigneur?
Le Shérif: Si je ne dors pas, lui non plus! …(il s'arrête brusquement, semble réfléchir puis reprend calmement) Dis-lui de gagner du temps, que le Sarrasin ait l'impression d'être libre.

FORÊT DE SHERWOOD:
Une troupe de soldats se dirige au galop vers la forêt de Sherwood. À leur tête se trouve le Prince Malik talonné par Gisborne.
Gisborne: J'espère que vous savez où vous allez Prince Malik!
Prince Malik: Je mettrais ma main au feu que c'était par ici! Malheureusement, tout se ressemble! C'est très vert!

Will rejoint en courant ses compagnons au campement.
Will
: Un étranger à cheval! Il vient du château!
Robin: Quel genre d'étranger?
Will: Un Sarrasin.
Allan (en souriant): Alors il s'agit de notre homme!
Robin: Ah, tu ne penses plus qu'il s'agit d'esprits prêts à nous attaquer?
Will: Il est sorti à l'aube avec Gisborne et ses troupes.
Djaq (inquiète): Dans quelle direction il allait?
Will: Il se dirige vers nous... vers la forêt...
Allan (désignant le masque suspendu à une branche): Il faut détruire cette chose! Elle risque de le mener jusqu'à nous!
Robin (en colère): Rien ne mènera personne nulle part! Est-ce que c'est bien compris? Allons voir qui est cet homme! Allons-y maintenant!
Personne ne bouge. Robin se rapproche de Petit Jean, toujours assis au pied de son arbre.
Robin: Allons Petit Jean, tu dois affronter ta peur! … Jean, tu ne cours aucun risque.
Robin enrage car ses hommes sont pétrifiés.
Allan (en s'énervant): Tu veux qu'on affronte les forces des Ténèbres et tu oses prétendre qu'on ne risque rien!
Robin (furieux): Oui je te le dis! C'est un Sarrasin, un homme comme nous! À présent écoutez-moi, je vais vous dire de quelle façon nous allons procéder.

La petite troupe conduite par le Prince Malik retrouve enfin son char.
Prince Malik (satisfait): Ah! Il est là! Approchons! Allons voir s'il est très endommagé.
Il met pied à terre et s'approche du char alors que Gisborne et ses soldats restent en retrait.
Gisborne (à voix basse, au soldat près de lui): Ce char ne bougera pas d'ici.
Prince Malik (ravi): Ah il est toujours en un seul morceau! Ça, c'est du bel artisanat sarrasin!
Il grimpe sur son char puis bascule brusquement, disparaissant à la vue de Gisborne qui se retrouve avec ses soldats pris sous une pluie de flèches. Derrière l'engin, Robin a pris le Prince Malik en otage et le menace en plaçant son poignard sur sa gorge.
Robin: Tu as le choix: ou on fait ça à ma manière, ou tu me transformes en grenouille!
Prince Malik (incrédule): Plaît-il?
Robin: Très bien, à ma manière!
Robin entraîne son otage dans la forêt tandis que Gisborne et ses hommes, toujours pris pour cibles par les hors-la-loi, sont obligés de battre en retraite. Quand les tirs s'arrêtent enfin, Gisborne dégaine son épée et se précipite vers le char. Quand il constate que le Prince Malik a disparu, il pousse un hurlement et frappe rageusement le char avec son épée à la plus grande joie d'Allan qui l'observe, dissimulé derrière un arbre.

Au campement, Djaq prépare une potion en écrasant des feuilles rouges sous le regard inquiet de Much. Quant à Petit Jean, il est toujours tétanisé assis au pied de son fameux arbre.
Much: Tu es sûre qu'il ne risque pas de souffrir?
Djaq: Tu as une autre solution peut-être? Il est beaucoup trop dangereux, il faut le maîtriser.
Much jette un œil à Harold, toujours enfermé dans sa cage en bois.
Much: Il y a sûrement un autre moyen...
Djaq: Écoute, on a essayé à ta manière et il a failli me tuer.
Résigné, Much hume la potion puis l'apporte à Harold.
Much: Elle dit que ça a le goût de fraises.
Harold: Sers-toi de ton épée si tu veux me tuer!
Much: Non, non, c'est pas du poison! C'est quelque chose qui t'aidera à trouver le sommeil.
Harold (méfiant): Tu as confiance en elle? Une Sarrasine!
Much: Oui j'ai confiance! Et tu devrais me faire confiance.
Much trempe délibérément un doigt dans la potion et la goûte.
Much: Hum! C'est vrai que ça a un goût de fraises!
Harold (rassuré): J'aime bien les fraises... ça a le goût de chez moi...
Djaq est satisfaite en constatant que Much parvient à faire boire sa potion à Harold. Dès qu'il l'a fini, il s'endort. Much en reste médusé. Robin revient avec son prisonnier qu'il jette littéralement aux pieds de Petit Jean. Celui-ci se relève en sursautant.
Robin: Eh bien, dis-moi Jean, qu'a-t-il de si redoutable cet homme-là?
Petit Jean dévisage l'étranger avec attention. Soudain, Djaq prononce une phrase en arabe et s'agenouille devant le prisonnier. Il lui répond dans la même langue et ils entament un court dialogue. Robin, qui ne comprend rien à ce qui se passe, se retourne vers Djaq.
Robin (incrédule): Quoi?
Le Prince Malik prend alors la parole pour répondre à l'interrogation du hors-la-loi.
Prince Malik (avec dédain): Il y a au moins quelqu'un parmi vous qui sait ce qu'est le respect.
Djaq (outrée, à Robin): Voyons! Mais qu'est-ce qui t'a pris?
Robin (sidéré): Mais toi, qu'est-ce qui te prend?
Djaq: L'homme que tu traites ainsi est le Prince Malik Al-Ayyûbî-n-Shadi !
Robin hausse les sourcils, il ne comprend toujours pas.
Djaq: C'est le neveu de Saladin! J'ai servi sous les ordres de ce Prince.
Much (impressionné): Le grand Saladin!
Allan (goguenard): Oups!
Djaq: Il est de sang royal! Agenouillez-vous.
Alors qu'elle commence à s'agenouiller pour montrer l'exemple, Robin la relève vivement.
Robin: Non, non. Personne ne s'agenouille devant personne! Pas dans cette forêt! … Jean!
Sur un signe du hors-la-loi, Petit Jean saisit le Prince Malik d'un côté tandis que Robin l'empoigne de l'autre.
Robin: Viens donc dire bonjour!
Djaq (révoltée): Non!
Petit Jean (au Prince Malik): Toi, je ne t'aime pas beaucoup!
Ils le trainent jusqu'à l'arbre où est suspendu le masque.
Robin: Mes camarades aimeraient en savoir plus sur ce masque!
Prince Malik (atterré): Qu'est-ce que vous lui avez fait! Je n'oserai plus l'offrir, vous avez vu son état!
Much: Parce que cette chose est un présent?
Prince Malik :"C'était" un présent, une offrande de paix.
Allan: De paix? On va lui enfoncer des aiguilles dans le crâne, on verra si ça lui plaît!
Prince Malik (méprisant): Voici ce qui se produit quand les cousins se marient! … Cette tête est un modèle pour l'enseignement. Des aiguilles plantées à divers endroits du corps peuvent soigner toutes sortes de maux.
Robin écoute les explications du Prince Malik avec attention.
Allan (dubitatif): Ça m'a l'air d'être une drôle de magie!
Prince Malik :Il s'agit de Sciences, pas de magie.
Will: Donc tu es... tu es médecin en quelque sorte?
Robin: Tu vois Jean, c'est un médecin, c'est tout.
Petit Jean affiche un air boudeur, il ne veut pas reconnaître qu'il a eu tort.
Prince Malik :Je ne suis pas médecin. Je suis ambassadeur et ceci est un cadeau pour le Prince Jean, un cadeau curatif pour fêter notre nouveau Traité de Paix.
Robin (ironique): Le Prince Jean veut la Paix maintenant!
Prince Malik: C'est moi qui veux la paix. La Terre Sainte est un véritable bain de sang! Des milliers d'hommes meurent, des deux côtés! Ce n'est pas la volonté d'Allah. Il y va du devoir de tous les hommes bons de mettre un terme à cette barbarie. Je suis donc venu afin de négocier avec le Prince Jean et le Shérif.
Robin: Si tu veux que la paix règne en Terre Sainte, le Prince Jean et le Shérif sont les dernières personnes auxquelles tu devrais t'adresser. Peu importe ce qu'ils t'ont affirmé, c'est un mensonge.
Prince Malik (méfiant): Et comment pourrais-je accorder foi à vos paroles? A toi et à ta bande de pauvres hors-la-loi ignorants et superstitieux!
Les hors-la-loi sont vexés.
Prince Malik (hautain): J'exige que vous me relâchiez!
Allan : Oh, il se prend pour qui? On vient tout juste de l'attraper!
Prince Malik (droit dans les yeux de Robin): Laissez-moi m'en aller ou vos mains seront pleines du sang de milliers d'innocents.
Robin n'est pas insensible à la plaidoirie du Prince Malik et réfléchit.

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM:
Gisborne et le Shérif ont une discussion houleuse à propos de la disparition du Prince Malik. Ils crient aussi fort l'un que l'autre.
Gisborne: C'est vous qui m'avez ordonné de l'emmener dans la forêt!
Le Shérif: Oui, mais vous deviez le ramener ici!
Gisborne: Très bien! Je vais vous le retrouver et je vous le ramenerai !
Le Shérif: Et s'ils proposent un otage en échange d'une rançon? Qui vais-je bien pouvoir leur donner? Vous? Je me demande quelle est la valeur d'un idiot transi d'amour de nos jours!
Gisborne: Les Sarrasins ne semblent pas bien pressés de secourir leur Prince, n'est-ce pas?
Le Shérif: Ils viendront, je vous l'affirme!
Soudain, l'attention des deux hommes est détournée par l'annonce d'un garde à l'entrée du château.
Le garde: Ouvrez la porte!
Stupéfaits, ils voient entrer le Prince Malik qui traverse la cour d'un pas décidé.
Le Shérif: Oh, regardez qui voilà! Quel est l'innocent qui a dit que le soleil ne brillait que pour les Justes! ...(il ricane)... Il nous est revenu! Les Sarrasins doivent réellement croire que nous allons parler de paix. Oh, quel homme brave! ...(puis méprisant) Et en même temps, quel homme stupide! Stupide, stupide...

FORÊT DE SHERWOOD:
Marian parcourt la forêt à la recherche des hors-la-loi, elle monte le cheval que lui a offert Gisborne. Allan et Robin viennent à sa rencontre, elle met alors pied à terre.
Allan (admiratif): Oh, les jolies jambes que voilà! ...(puis, devant l'air offusqué de Marian) Je parlais du cheval!
Robin sourit, amusé par la remarque d'Allan. Celui-ci s'occupe du cheval de Marian tandis que les deux jeunes gens s'éloignent.
Marian: Tu avais raison, il se passe quelque chose. Il y a bien un hôte au château mais personne n'a le droit de l'approcher.
Robin: C'est une bonne chose que Gisborne te couvre de cadeaux dans ce cas, parce que si c'était moi, tu n'en aurais pas un seul!
Marian: Guy a un comportement des plus extravagants. Il y a sûrement un contrat en jeu.
Robin: Non, il n'y a pas de contrat là-dessous. C'est un Prince sarrasin venu pour parler de paix.
Marian (surprise): Avec le Shérif!
Robin: Oui, et avec le Prince Jean aussi.
Marian (fronçant les sourcils): Mais je ne comprends pas, personne ne prépare sa venue.
Robin (en riant): Tu sais que parfois tu m'étonnes Marian!
Marian: Alors comment Gisborne espère-t-il tirer profit de la présence de cet ambassadeur? Ça n'a pas de sens!
Robin: Non, à moins qu'il ne donne... (puis comprenant tout à coup) à moins qu'il ne demande une rançon!
Marian: Comment! L'ambassadeur est un otage?
Robin: Oui! Alors qu'il croit être un invité!
Marian (affligée): Le malheureux imbécile... Je parie qu'une grosse rançon est en route vers le château en ce moment même.
Robin: Profite bien du cheval tant que tu peux! J'ai le sentiment qu'on pourrait te le reprendre très vite!
Il s'en va en riant laissant Marian déconfite par la perspective de perdre son cheval.

Much soutient Harold et l'installe assis contre un arbre. Ils commencent à discuter très calmement.
Much: Là, appuie-toi contre le tronc... Il est l'heure de prendre ta dose.
Harold tend la main pour prendre le verre de potion que lui tend Much mais il ne boit pas.
Harold: Non...plus jamais.
Much: Pourtant tu te sens mieux, non? C'est la première fois que tu dors comme un nouveau-né.
Harold: Ce n'est pas du sommeil, je suis un mort-vivant... Si mon destin est de mourir... que ce soit la mort d'un soldat et non celle d'un invalide.
Il renverse délibérément la potion par terre.
Much: Ce n'est pas la seule option. Ton esprit, je te le dis, peut guérir... avec le temps. J'ai vu les mêmes atrocités que toi et parfois je me réveille en sursaut, au milieu de la nuit. Malgré tout ce que...
Harold (l'interrompant): Toi, tu les as simplement vues... Moi, je les ai commises. Regarde!
Il lui fait signe d'ouvrir sa chemise. Much s'exécute. Parmi les nombreux tatouages d'Harold, il en est un placé au centre de sa poitrine qui est plus étrange que les autres: il représente un œil surplombant le pommeau d'une épée au milieu d'autres symboles.
Harold: Ils m'ont capturé. Ils m'ont tourmenté, et torturé jusqu'à ce que je tue les miens, des innocents... Tuer était la seule chose qui apaisait la souffrance.
Much ne dit rien, il est sous le choc de ces aveux. Harold poursuit en sanglotant.
Harold: Je suis un monstre! Je vais pourrir en Enfer!
Much: Qui sont-ils? Qui t'a fait cette chose-là?
Harold: Prie pour ne jamais croiser leur chemin.

Will conduit ses compagnons dans un endroit dégagé de la forêt où il a repéré un groupe pour le moins inattendu. Quatre jeunes femmes orientales vêtues de leurs costumes traditionnels et portant le voile exécutent, dans une simultanéité parfaite, une étrange chorégraphie à quelques pas d'un char orné de riches tentures. Elles sont observées par un Sarrasin armé d'un cimeterre. Hormis Djaq, les hors-la-loi ne sont pas insensibles au spectacle qui se déroule en contrebas. Robin échange un regard complice avec Allan.
Robin (en souriant): Allan!
Allan (ravi): Ça ne ressemble pas à une rançon!
Djaq (inquiète): Ça n'est pas une rançon, croyez-moi...
Will: Bien sûr que c'en est une! Des drapeaux en signe de protection, des femmes en signe de bonne foi.
Le Sarrasin s'approche du char et détache l'une des tentures. Derrière, apparaît un panneau sur lequel est peinte la silhouette noire d'un Croisé brandissant une épée. Au centre du char, se trouve un coffre.
Djaq: Robin, il y a quelque chose qui ne va pas! Les Musulmans n'ont pas le droit de vénérer des images humaines.
Allan (ironique): C'est pas étonnant, leur tableau c'est pas un chef-d'œuvre!
Les quatre femmes poursuivent ce qui ressemble à un ballet rituel.
Djaq: J'ai peur que ce soit Hachâchîne, le groupe d'assassins d'élite de Saladin!
[
La "Secte des Assassins": on les appelait "Hachâchîne" probablement parce qu’ils prenaient du hachich comme moyen pour ne pas faiblir au moment de l’exécution de leur victime. Le mot "hachâchîne" a donné, dans la prononciation déformée des Croisés, le mot "assassins".]
Robin ne peut se retenir de rire, bientôt imité par les autres hors-la-loi.
Robin: Allons, il n'y a qu'un seul homme armé parmi eux! Et ce coffre bourré d'or pourrait nourrir bien des bouches affamées. On va s'en emparer!
Il commence à se relever quand Djaq l'en empêche.
Djaq: Robin! Non!
À peine Djaq a-t-elle fini de parler que le Sarrasin frappe dans ses mains. Sous les regards stupéfaits des hors-la-loi, les quatre jeunes femmes leur offrent alors un tout autre spectacle: elles rompent leur harmonie, s'élancent dans quatre directions différentes, prenant appui par terre et exécutant des roues, tout en lançant chacune deux hira shuriken en direction du panneau. Les huit armes arrivent simultanément et parfaitement groupées en plein centre de la silhouette. Tout s'est passé si vite que les hors-la-loi en restent médusés.
[Le mot "shuriken" signifie littéralement "un poignard caché dans la paume". Les "hira shuriken", sont en forme d'étoiles.]
Will (épouvanté): Il ne s'agit pas d'un culte religieux, mais d'un entraînement au tir.
Djaq (furieuse): Vous ne voulez pas m'écouter parce que je suis une femme! Ne commettez pas la même erreur avec elles!
Robin ne s'est toujours pas remis de ce qu'il vient de voir.
Robin: Je suis tout ouï là...

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM:
Le Shérif et Gisborne affrontent la colère du Prince Malik.
Prince Malik (en tapant du poing sur la table): J'en ai assez de vos excuses! Il faut entamer les négociations de paix ce soir! Avec chaque jour que nous perdons, plus de vies d'innocents sont sacrifiées!
Le Shérif (indifférent): Bla bla bla bla bla.
Prince Malik: Je vous préviens Shérif! J'ai entendu nombre de médisances au sujet de votre honnêteté!
Le Shérif: Des médisances? Vous vous gaussez!
Prince Malik (froidement, nez à nez avec le Shérif): Je me permets d'insister. Commençons les négociations dès aujourd'hui ou je me rends à Londres pour trouver le Prince Jean moi-même!
Le Shérif: Voyez Gisborne, c'est cela que l'avenir vous réserve... (puis, méprisant) Écoutez-le, il geint comme une épouse!
Prince Malik (furieux): Comment osez-vous insulter un Prince!
Le Shérif (répétant à voix basse): "Comment osez-vous insulter un Prince?" (puis, en criant) Quatre mots! La – paix – que – nenni! Qu'on le mette au cachot!
Prince Malik (en hurlant): Shérif! Shérif revenez! ...(puis, aux soldats qui le saisissent) Vous, laissez-moi! Shérif, je vous ordonne de revenir!
Gisborne regarde en souriant le Prince Malik se débattre et être entraîné de force vers les geôles.

FORÊT DE SHERWOOD:
Au campement, Robin débat de la situation avec ses compagnons.
Robin: Le Prince croit être là pour négocier la paix et le Shérif croit qu'une rançon est en chemin mais ce que tous les deux ignorent, c'est que Saladin a envoyé des assassins en guise de rançon! Donc...
Much: Donc on reste ici sans rien faire. Laissons ce "Hachâchîne" tuer le Shérif et sauver le Prince!
Allan: Ça c'est une idée qui me plaît!
Djaq: Les Hachâchîne n'ont pas pour vocation de secourir. Ce sont des tueurs, ils sont formés pour ça. Ils tuent ou meurent au cours de leur mission.
Much: S'ils ne sont pas venus pour sauver le Prince, pourquoi sont-ils là?
Robin: Pour le tuer, c'est ça leur mission!
Djaq acquiesce.
Much (dubitatif): Pourquoi Saladin voudrait-il la mort de son neveu?
Robin: Un neveu qui veut la paix par-dessus tout... lui, Saladin, ne veut pas être floué!
Will: Alors pourquoi lui avoir attribué cette mission?
Robin: Justement c'est ça le hic! Il n'a rien fait de tel, le Prince est là de sa propre initiative... Nous devons sauver le Prince!
Will: On a déjà essayé, il ne veut pas de notre aide.
Allan: Et puis la guerre en Terre Sainte, c'est à plus de mille lieues! C'est pas notre problème!
Robin (s'emportant): Non Allan, tu fais erreur! La guerre est ici! Ici même dans cette forêt! …(puis, désignant Harold prostré) Regarde-le! C'était un homme ordinaire, il cultivait son champ, il aimait sa femme, il s'occupait de ses enfants...
Allan (l'interrompant): Pfft, il est pas marié!
Much: C'est juste un exemple, Allan!
Robin: … Et puis, on l'a forcé à partir en Terre Sainte pour se battre. Regardez-le à présent! Ce n'est plus que l'ombre pitoyable d'un homme! Chaque jour, des hommes bien comme Harold meurent en Terre Sainte! Seule la paix peut mettre un terme à tout ça.
Harold sort soudain de sa torpeur et prend calmement la parole.
Harold: C'est moi que tu trouves pitoyable? Toi qui as fui devant des femmes...
Robin: Tu les connais?
Harold: Je sais de quelle partie de l'Enfer Hachâchîne s'est échappé... (il montre sa tête) Ici!
Much: C'est eux qui t'ont fait toutes ces choses?
Harold acquiesce.
Allan: Quelqu'un sait de quoi il parle? J'aimerais bien comprendre!
Pour toute réponse, Harold se redresse et met en avant ses mains ligotées. Il semble ensuite faire un très gros effort de concentration et soudain, il brise ses liens! À la fois impressionnés et effrayés, les hors-la-loi reculent tous d'un pas. Mais Harold ne les attaque pas, il s'assoit calmement par terre.
Harold (à Allan): Voilà, tu vois c'est de ça qu'on parle.

CHÂTEAU DE NOTTINGHAM:
La délégation de Saladin, comprenant le Sarrasin et les quatre jeunes femmes qui transportent le coffre, fait son entrée dans la cour du château. Gisborne et le Shérif viennent les accueillir.
Le Shérif (à Gisborne): Ah! La guerre rapporte tellement plus que la paix! Surtout après aujourd'hui!
Gisborne: Attention à ne pas se faire rouler, vous connaissez les Sarrasins...
Le Shérif: Ma foi, s'ils osent, on leur renverra leur Prince au prorata, et puis voilà! Morceaux par morceaux!
Il s'avance vers la délégation.
Le Sarrasin: Salam Alikoum!
Sans même s'arrêter à sa hauteur, le Shérif se dirige droit vers le coffre.

Le Shérif: Oui, oui. C'est cela! Salam Alikoum! ...(à lui-même) Ma très chère rançon que j'aime! ...(puis, au Sarrasin) Où est la clé?
Le Sarrasin: Un échantillon du trésor...
Il sort d'un petit sac en velours un diamant de bonne taille qu'il dépose dans la main du Shérif.
Le Shérif: Hum, c'est un joli caillou! Mais je préfère avoir la clé!
Le Sarrasin: Nous devons d'abord voir notre Prince.
Le Shérif: Oui, oui, oui, bien sûr! Gisborne, conduisez-le aux cachots.
Gisborne fait signe au Sarrasin de le suivre mais celui-ci ne bouge pas.
Le Shérif: Que se passe-t-il encore?
Le Sarrasin: Je ne puis laisser les femmes ici, sans défense!
Le Shérif: Ah! ...(puis, à voix basse à Gisborne) J'espérais être dispensé d'offrir l'hospitalité! ...(il reprend à voix haute) Soit, laissez vos armes à l'extérieur! Amenez le Prince dans mes appartements!
Le Sarrasin présente respectueusement son cimeterre à Gisborne.

Le Prince Malik est amené de force dans les appartements du Shérif.
Le Shérif (ironique): Ah! Et un Prince! Un!
Dès que le Prince voit le Sarrasin et les quatre jeunes femmes alignées, il comprend le sort qui l'attend.
Prince Malik: Non!
Le Shérif: Emmenez-le dans la grande salle!
Les portes se referment derrière le Prince traîné vers la grande salle par deux gardes.
Le Sarrasin: Mais vous ne m'avez pas encore remis le Prince!
Le Shérif: Vous ne m'avez pas non plus remis mon argent.
Le Sarrasin: Vous ne me laissez donc pas le choix. Voici votre clé.
Il pose une clé sur la table devant le coffre sensé contenir la rançon. Le Shérif adresse un signe de tête à Gisborne qui s'approche de la table, prend la clé et ouvre le coffre. A l'intérieur, un mécanisme constitué d'engrenages et de petites fioles se met en mouvement. Gisborne reste médusé tandis que le Shérif se rapproche, intrigué. Une petite clochette retentit. Aussitôt les quatre femmes placent leurs voiles tout contre leurs visages. Gisborne et le Shérif se regardent sans comprendre. Deux petites fioles s'inclinent alors et leurs contenus se mélangent. Une fumée se dégage suivi d'une petite explosion qui éblouit les deux curieux. Profitant de cette diversion, les quatre Sarrasines sortent chacune deux cimeterres de dessous leurs costumes et se débarrassent sans aucune difficulté des soldats les plus proches d'elles. Perdu dans l'épaisse fumée, le Shérif cherche son bras droit.

Le Shérif: Gisborne! Gisborne, au secours!
Mais Gisborne s'affale par terre à moitié asphyxié. Le Shérif saisit alors un soldat qu'il pousse devant la Sarrasine qui vient dans sa direction.
Le Shérif (au soldat): Bats-toi!
À terre, Gisborne reprend ses esprits mais quand il voit la façon dont les quatre jeunes femmes maîtrisent les arts martiaux et ont raison des soldats, il préfère "faire le mort". Le Shérif profite de la confusion pour sortir de la pièce et arrive dans le couloir en toussotant. Il peine à reprendre son souffle. Dès qu'il y parvient, il se met à hurler.
Le Shérif: Gardes!
Soudain, le Shérif tombe à terre. Le Sarrasin vient de lui faire un croche-pied et le menace de son cimeterre alors qu'il est sans défense.
Le Shérif (terrifié): Attendez! Pitié! Emmenez-le! Emmenez le Prince!
Le Sarrasin a un rictus peu rassurant.
Le Shérif
: Tant pis, oublions la rançon, je vous laisse le Prince!
Le Sarrasin: Je crois que vous n'avez pas compris mon ami! Nous ne sommes pas venus pour sauver le Prince... (puis, en criant) Nous sommes là pour l'enterrer, lui et toutes les négociations de paix!
Il lève son cimeterre pour achever le Shérif mais se fait transpercer en pleine poitrine par une flèche. Son cimeterre lui échappe des mains et retombe sur le Shérif qui le rattrape en hurlant, terrifié. Le Sarrasin tombe à la renverse, mort. Le Shérif voit alors apparaître Robin et ses compagnons qui pointent leurs armes sur lui. Pris de panique, il se mettre à geindre.
Robin (froidement): Où est le Prince?
Le Shérif: Laissez tomber le Prince! Restez et protégez-moi!
Il se retrouve aussitôt avec toutes les épées des hors-la-loi à quelques centimètres à peine de sa gorge.
Le Shérif: Je vais vous donner le Prince!
Robin: Où est-il?
Le Shérif: Dans la grande salle...
Robin fait signe à ses compagnons de s'y rendre au plus vite puis il s'adresse à Will, resté à ses côtés.
Robin: Will, amène les chevaux à la porte est! On va chercher Malik!
Will obtempère aussitôt et s'éloigne en courant tandis que Robin se dirige à son tour vers la grande salle. Le Shérif distingue alors les quatre femmes assassines qui arrivent au bout du couloir. Dès qu'elles le repèrent, elles foncent sur lui en poussant des cris guerriers. Le Shérif se relève prestement et s'enfuit dans la cour du château en hurlant.
Le Shérif: Non, ne me laissez pas seul! Gardes! Gardes à moi!
Une demi-douzaine de soldats arrivent à son secours et engagent le combat avec les quatre jeunes femmes.

Les hors-la-loi font irruption dans la grande salle où le Prince Malik, agenouillé, semble prier. Les gardes présents réagissent aussitôt.
Un garde: Attrapez-les! Arrêtez-les!
Robin (au garde): C'est pas le moment! Surveillez plutôt la porte!
Le garde reste interloqué mais le Shérif apparaît à son tour dans la grande salle, armé d'une épée, et confirme de manière inattendue les ordres de Robin.
Le Shérif: Vous avez entendu! Surveillez les issues!
Much (incrédule): Le Shérif est avec nous?
Prince Malik (à Robin): On ne t'a jamais dit que les imbéciles ne méritaient pas d'être sauvés!
Robin: Tu es encore loin d'être sauvé Malik!
Le Shérif: Gnagnagna, gnagnagna. Pfft, on dirait deux femmes!
Des bruits d'épées qui s'entrechoquent suivis de grands cris de terreur parviennent jusqu'aux oreilles de tous ceux qui se trouvent réfugiés dans la grande salle.
Prince Malik (tristement): Protégez-les, ayez pitié d'eux...
S
oudain un inquiétant et pesant silence règne dans le château.
Robin (au Prince Malik): Passe derrière moi.
Tandis que le Prince obéit, les hors-la-loi s'alignent aux côtés de Robin et font front face à l'entrée de la grande salle.
Le Shérif (inquiet, à Robin): Est-ce que tu as une idée?
Robin: Much, Djaq, Jean! Allez là-bas! Allan, Shérif! Avec moi!
Le Shérif (pas du tout rassuré): Moi?
Robin: C'est ça ou périr!
Tous attendent, prêts à combattre. Les quatre jeunes femmes enfoncent la porte, arrachent leurs voiles et enlèvent une partie de leurs costumes pour gagner en agilité. Elles dégainent leurs armes puis descendent en courant l'escalier en poussant leurs cris de guerre. Elles s'arrêtent face au groupe constitué par Robin, Allan, le Shérif et le Prince Malik sans voir tout de suite les autres hors-la-loi placés dans leurs dos. Petit Jean se manifeste alors.
Petit Jean: Par ici!
Les jeunes femmes ne sourcillent même pas en constatant qu'elles sont encerclées! Elles commencent à faire tournoyer rapidement leurs cimeterres pour impressionner leurs adversaires.
Petit Jean:
Approchez donc!
Robin (concentré sur les combattantes): Vous êtes prêts?... (puis, en hurlant) Allez!
Le combat s'engage. Les Sarrasines se battent de manière remarquable. Les hors-la-loi leur tiennent tête de leur mieux mais elles ne montrent aucun signe de faiblesse. Déséquilibré par l'une des jeunes femmes, Robin tombe sur le Shérif.
Le Shérif: Ah, je déteste ça! Je ne trouve pas ça amusant du tout!
Soudain, un cri guerrier similaire à celui des Sarrasines retentit dans la grande salle. Harold se tient debout sur la rambarde, torse nu, ses tatouages bien visibles. Immédiatement les jeunes femmes cessent le combat et le dévisage. Harold effectue une pirouette, il atterrit habilement au centre de la pièce et fait tournoyer rapidement les deux cimeterres dont il est armé. Ses ennemies l'imitent aussitôt puis s'organisent en cercle autour de lui. Le combat s'engage à quatre contre un mais Harold maîtrise lui aussi parfaitement les arts martiaux.
Robin: Emmenez Malik hors d'ici!
Tandis que Petit Jean tente de faire sortir Malik de la grande salle, les hors-la-loi et le Shérif reprennent le combat aux côtés d'Harold. Robin écarte brusquement le Shérif de la trajectoire d'un cimeterre tenue par une Sarrasine, lui sauvant ainsi la vie. Harold, très concentré, parvient à éliminer deux jeunes femmes.
Harold (en embrochant une première Sarrasine): Et une! …(puis l'autre) Et deux!
Petit Jean (au Prince Malik): Reste derrière moi! Derrière moi!
Il ne reste plus qu'Harold au centre de la pièce, qui affronte simultanément les deux jeunes femmes survivantes. Il les élimine l'une après l'autre en leur tranchant la gorge.
Harold: Trois! … Quatre!
Les hors-la-loi le dévisagent, impressionnés par sa performance. Le Shérif pointe alors son doigt en direction du Prince Malik.
Le Shérif (criant aux hors-la-loi): Lui! Vous l'emmenez! Le "Prince Bismillah"! Qu'il parte loin d'ici pour ne plus revenir!
Prince Malik (très dignement): C'est un sentiment réciproque.
Robin pose sa main sur l'épaule d'Harold, toujours immobile au centre de la salle, et l'entraîne doucement vers la sortie.
Le Shérif: Et toi Locksley, surtout n'oublie pas... notre petite routine reprend demain, comme avant!
Robin (froidement): J'attends ça avec impatience, oui.
Les hors-la-loi et le Prince Malik s'en vont.

*** Épilogue ***

FORÊT DE SHERWOOD:
Au campement, les hors-la-loi sont très intrigués par ce que fait le Prince Malik. Il a posé le masque sur la tête d'Harold et, avec minutie, il fait pivoter tout doucement certaines aiguilles.
Robin
: Et c'est la première fois que tu fais ce genre de choses?
Prince Malik: J'ai étudié la théorie.
Much: Ça va marcher?
Prince Malik: Demandez-le-lui!
Much (à Harold): Comment tu te sens?
Harold: Je ne me sens pas trop mal. Et ça fait longtemps que je n'ai pas dit ça!
Le Prince Malik retire les dernières aiguilles.
Djaq (très intéressée): Combien de temps faut-il laisser les aiguilles?
Prince Malik: De cela, je ne suis pas certain. J'enverrai plus d'instructions une fois arrivé à Jérusalem.
Il enlève le masque de la tête d'Harold.
Harold: C'est inutile, j'irai avec vous, pour vous protéger.
Le Prince Malik incline la tête, reconnaissant.
Much: Tu ne vas pas y retourner...
Harold (désignant sa tête): Il n'y aura pas de paix ici, sans paix en Terre Sainte.
Robin: J'ai bien peur que tes espoirs de paix ne soient vains.
Prince Malik (à Robin): Tu as tort. Réfléchis mon ami. Saladin a envoyé ses meilleurs soldats pour me tuer, pourtant j'ai survécu. Telle est la volonté d'Allah! Allah veut la paix. Saladin est peut-être un homme sans pitié mais c'est aussi un bon Musulman, et même lui doit se plier à la volonté d'Allah.
Harold sourit, heureux d'entendre ce message d'espoir.

La nuit est tombée. C'est l'heure des adieux à la lueur des torches.
Prince Malik (en serrant la main de Robin): Merci mon ami...
Much (en serrant la main d'Harold): Bonne chance!
Le Prince Malik et Harold s'en vont, ensemble.
Much (à Robin) C'est épatant ce que quelques aiguilles bien placées peuvent faire...
Robin: Je ne crois pas que ce soit seulement les aiguilles Much. Tu as compris cet homme, tu lui as donné espoir.
Much (modeste): Pfft! Non, je n'ai rien fait de tel. Je l'ai juste écouté.
Robin: Ben justement, peut-être que c'est ça la vraie magie... l'écoute!
Il s'éloigne en sifflotant.
Much: Alors pourquoi vous ne m'écoutez pas plus souvent Maître?... (Robin continue à siffloter et ne répond pas) Maître?
Robin: Quoi? Pardon? Tu étais en train de me parler?
Much (s'énervant): C'est absolument incroyable! Vous me parlez d'écoute mais vous ne m'écoutez pas!
Robin: Plaît-il?
Much (en parlant plus fort): Je dis: "Vous me parlez d'écoute mais"... (il s'interrompt soudain) Ah d'accord, vous vous moquez de moi!
Robin éclate de rire.
Much (vexé): Ah c'est très drôle, vraiment!
Robin (en lui donnant une tape amicale sur l'épaule): Allez!
Ils repartent dans la nuit tous les deux.
Much: Mais sérieusement, vous ne savez pas écouter!
Robin: Mais si je t'écoute!
Much: Non, c'est faux.
Robin: Je t'écoute toujours Much!
Much: Vous ne m'écoutez pas, ni moi, ni les autres...

*** Fin de l'épisode ***

Ce script a été réalisé par Allthingsrobin sur le site Hood Winked.
This transcript was made by Allthingsrobin on
Hood Winked.

LOCKSLEY.
Harold runs with a thin log to the church where several similar logs have already been set leaning above the door. He runs back for a bundle of thin sticks and puts it by the logs. He strikes a flint until the sticks catch fire, then steps back, smiling maniacally. The villagers yell, “Fire!”
MAN 1: Sees Harold You !
Harold turns around to face him.
We told you to go !
Harold looks back at the fire burning.
MAN 2: Quickly ! Help ! Help !
MAN 1: Heretic ! Heretic !
The villagers come running but Harold fights them off deftly. Robin, hooded and on horseback, rides in from behind the manor, sees the commotion and Harold fighting well until he is outnumbered by the villagers. Meanwhile, other villagers throw water on the burning logs. Harold, in a trance, is dragged to the pond.
WOMAN: Kill the heretic! Kill him !
MAN 2: Put him in !
Harold is put face down into the water and he tries to wriggle free. Then two arrows, in succession, hit a tree near the spectators. They scream and look back at Robin. His horse rears and he gallops forward.
WOMAN: It’s the devil !
ROBIN: STOP!!!
Harold is lifted from the pond.
WOMAN: He’s come to save his own !
ROBIN: The devil couldn’t make it. You’ll have to deal with me instead.
MAN 1: This is no business of yours, Robin. The stranger’s been killing our livestock, fouling our well !
WOMAN: What kind of a man burns churches ?
Robin stops the horse in front of them.
ROBIN: I’ll let you know... when I’ve asked him. He fights like a Crusader.
Harold is sitting on his heels by the pond in a trance.
Barking orders to Harold:
Soldier ? Break ! Battle !
Harold immediately runs to Robin and jumps on the back of his horse as the villagers protest.
MAN 1: Bring him back ! Heretic !
Robin gallops out of the village.

OPENING CREDITS

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS' CAMP.
Harold sits in a trance as the others stand around him.
MUCH: So... master, forgive me, but you found him trying to burn a church, yet you saved him and not the church.
ROBIN: Because I could not fit the church on my horse !
Will goes up to Harold and gently pulls back his collar a bit. Harold has tattoos everywhere and a cross around his neck.
WILL: What are they ?
Robin steps forward to look.
ROBIN: These look like Eastern symbols. Djaq ? Do these mean anything to you ?
Djaq carefully opens Harold’s shirt further, looks and gasps silently.
DJAQ: I don’t know.
Robin looks at her, confused that she wouldn’t know.
It could be some kind of code.
Much and Allan are still a bit fearful, but Djaq stares knowingly at Harold.
ROBIN: It’s strange. He fought like a Crusader back in Locksley.
WILL: Yeah, on the wrong side by the looks of him.
ROBIN: No. He definitely went out with King Richard.
Little John circles Harold. Robin fingers Harold’s cross.
He’s beyond sides now. War has turned his mind.
MUCH: Realises Crusader’s sickness.
Djaq takes a step back.
ROBIN: And there’ll be thousands more like him while the war drags on. He needs care.
Robin looks at Much, who nods in agreement, looking at Harold.
Leans into Much
Much, you need to look after him.
MUCH: Chuckles in disbelief Oh, no. Pleads Master...
Robin folds his arms and looks at Harold.
Master, please. I mean, look at him. Surely...
ROBIN: Well, you looked after me all these years.
ALLAN: Yeah, but... he’s a menace!
MUCH: Nods Yes! Looks back at Allan You know, I think that’s the first time we’ve actually agreed on something.
ALLAN: Well, it’s not...
Little John peers around at Harold.
MUCH: He’s been burning down churches and fouling wells.
Allan turns and walks away. Robin holds out his hand to Harold like a handshake. Harold looks down at the hand, then up at Robin. Robin withdraws his hand. They stare at each other a moment longer as Little John shakes his head at them. Then Little John, Allan, Djaq and Will walk away.
Sighs
. Fine. I’ll look after him. Just answer me one question. How are you meant to look after a deranged heretic ?
Robin and Much look at Harold’s staring eyes. Robin frowns and sighs slightly, not knowing how to answer Much.

NOTTINGHAM CASTLE. COURTYARD.
As a stable-boy saddles her horse, Marian is petting its nose and talking quietly to it. Gisborne is watching from the cloister, holding a bowl of raw meat bits and frowning, jealous of the attention the horse is getting from her. By the steps, the Sheriff holds out his arm for his hawk, which lands and pecks at the meat the Sheriff has in his hand.
SHERIFF: Meat. The secret to controlling wild birds.
Marian puts her cheek close to the horse and whispers to it.
Not jealous of a horse, are we ?
GISBORNE: Still watching Marian. Marian and I have had a disagreement, that is all. I’d hoped—
SHERIFF: Interrupts Hope ? I would rather be dead than spend my life hoping. “I hope for this, I hope for that.”
A man takes the hawk.
Buy her something. A trinket or two.
GISBORNE: Marian is not the type to be bought.
SHERIFF: Nonsense. All women can be bought. It’s a nesting thing. They want to make sure their offspring are provided for. They’re animals, really.
Gisborne turns back to watch Marian as a guard steps up to the Sheriff.
GUARD: Sir, your Saracen guest has asked if you’re going to be dining with him.
SHERIFF: Feigns surprise. Already ? And what have you prepared for him ?
GUARD: Brain of goat, sir.
The Sheriff smiles and Gisborne turns away in disgust.
SHERIFF: Mm. Marvellous.
GISBORNE: Here... hands the bowl to the guard... give him this. I can’t believe the Saracens actually like that kind of filth.
SHERIFF: Nnno. I don’t believe so either. But I think our Saracen friend... well, he thinks we’re being polite. Chuckles and turns to leave. Got to keep him happy, Gisborne, if we’re to get what we want.
Gisborne looks back at Marian.

SHERWOOD FOREST.
Will and Allan run downhill, leading Little John and Robin to their discovery.
WILL: Amazing ! You’ve got to see this wagon, boys. It’s completely unique !
ALLAN: I’ll tell you what, I’ve never seen a set of wheels like it !
Allan and Robin laugh in anticipation.
WILL: Independent suspension, reinforced chassis...
The younger ones climb up on top of it.
ALLAN: I mean, what is it ?
WILL: It’s a fine machine, Robin !
Will sits on top as Robin crawls on it, looking all around. Little John circles the outside.
ALLAN: What’s that ?
WILL: Rich owner, too. ’cause this wood... it’s not English wood.
Allan and Robin look inside the wagon.
ALLAN: This is spectacular !
WILL: Eastern cedar ! My dad got a block of it once to make dagger handles with. It’s very easy to rout. I’m serious, Robin, cut through a knife like butter...
ALLAN: Crawls on top and looks in Slide right down.
ROBIN: This must have got caught up in the storm two weeks ago. This gully must have been a torrent .
ALLAN: Pulls out a piece of parchment Hey, looks like some kind of list. Is that directions ?
Robin takes it and looks at it as Will slides down to them.
ROBIN: It’s the castle, I think.
WILL: Takes the parchment and looks at it Looks like the Sheriff ’s got himself a rich visitor.
Little John spies something on the far side of the wagon, screams in panic and runs away a bit. Robin crawls over to investigate.
ALLAN: Stands up What’s up, John ?
LITTLE JOHN: Points back where he came from, terrified There ! There !
Robin looks over the side of the wagon.
ALLAN: Goes over to Little John Steady up, John. What’s got into you ?
Robin suddenly bursts our of the brush with a black mask over his head, rushing at Will. Little John yells again and Will scrambles out of the way. Robin stops.
It’s no joke, Robin. It’s witchcraft !
ROBIN: Takes off the mask Hardly. Look at it.
The black leather helmet has long pins stuck in it and is dirty from the washout.
WILL: Takes the mask from Robin and examines it. It’s a fine piece of work... Allan crosses himself then puts his hand to his lips in the habit of eating the bread of the Eucharist... for a nasty mind. Robin... Quickly hands it back to Robin
ROBIN: The Sheriff ’s certainly keeping some strange company.
Robin puts his fingers in the eye holes and wiggles them while sticking out his tongue.
LITTLE JOHN: Robin! Let it be !
ROBIN: John, it’s only a mask.
The wind howls and swirls. A large flock of black birds squawk and swirl with the wind and leaves. The others are scared.
Utter disbelief and disrespect at their reaction
s: Oh, come on ! Get a grip.
Allan and Little John look around, clearly still frightened.

KNIGHTON HALL. EXTERIOR. MAIN DOOR.
Gisborne leads Marian, blindfolded, outside.
MARIAN: Really, I do not like surprises.
GISBORNE: Stops her Well, you’re gonna like this one.Unties her blindfold.
Marian blinks, adjusting to the sun, then sees the horse.
MARIAN: Oh, he’s beautiful. Smiles brightly and gaily walks over to it, then her face falls. But I cannot possibly accept him.
GISBORNE: Why not ?
MARIAN: The expense.
GISBORNE: What expense ? Shrugs My fortune is secure. I can provide for you.
MARIAN: Really ?
GISBORNE: That’s what I’ve been trying to show you. Humour me. Just put him through his paces.
MARIAN: Smiles OK.
Marian mounts the horse and gallops off, Gisborne watching.

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS' CAMP.
Much faces Harold over a large rock supporting a wooden platter. Djaq is sitting behind Much.
MUCH: Standing, leaning over to Harold, tries to sound excited Right ! We’re going to try some cooking !
Harold just stares.
Very calming, understand ? No answer. I’ll take that as a yes. Sits and with his knife points to each small pile of food on the platter in turn. Now we have, er, pork, carrots, onions, parsnips. Now most servants would tell you that this is a stew. But... lifts a carrot and cuts it into chunks. Well, this I call the Much... cut... Touch... cut. Take the same ingredients, chop them up... skewer them on a broken arrow... puts a piece on... cook it over a fire... you’re left with something far more interesting.
Hands it to Harold. Learnt that in Cyprus. There, they, uh, call it—
HAROLD: Interrupts Sish kebabi.
Much stares at him, surprised he talked and that he knew what it was.
MUCH: Then you’ll know how delicious they are.
Much hands the platter and the knife to Harold.
DJAQ: Are you sure it’s a good idea to give him the knife ?
Much stops, seeing she has a point, but calmly turns to face her.
MUCH: He does have a name. He’s called, er...looks to see Harold chopping vegetables... he’s called Harold. to Harold: Maybe this is your true calling. Your new life.
Harold sharpens an arrow tip with the knife.
I’ve often thought that a man could make a good living doing this. Get himself a cart... wheel it up to the alehouse of an evening, set out his wares. Some of these, a bit of stew, meat pies... chuckles... make a killing.
Much hears the voices of the gang as they come back to camp.
ALLAN: It’s true ! I’m telling you !
ROBIN: Rubbish. It is !
ALLAN: And another thing. My cousin definitely saw a man turn into a frog. He did ! Just outside of Dorchester !
WILL: Thought you said he was always drunk, your cousin.
ALLAN: Well, he is, but still...
Much is still watching Harold when Robin steps up to him.
ROBIN: Another mouth for dinner.
Robin drops the mask by Much’s face and Much jumps up, startled out of his wits, and runs away a few steps.
Not you as well ?
MUCH: Catching his breath What is that ?
ROBIN: Put it this way. Holds it up to look at it. I would not like to be on the receiving end of this.
MUCH: Looks like it’s for torture.
ALLAN: Whatever it is, that is not Christian.
Robin pushes a pin in and out. Don’t do that ! You might cause plagues of locusts, rivers of blood !
ROBIN: What ?! Our friends are convinced a master of the dark arts is at the castle. Someone from the East to scare us, a bogeyman under the bed. Come on ! Look ! Holds up the mask. It’s working already.
Allan and Will shy away as Djaq comes to take a look and takes the mask.
DJAQ: Something this grotesque cannot be for good.
Harold sees Djaq with the mask and his mind snaps. He trills loudly and grabs Djaq, putting the knife at her throat. Robin swiftly turns around to look.
HAROLD: Saracen evil !
DJAQ: Raspy Nothing to do with me.
Allan draws his sword and Will gets out his hatchet.
MUCH: Harold !
HAROLD: Torturer !
MUCH: Calm down. She’s one of us.
Behind Harold, Little John slowly picks up a rock.
Now listen to me... drop the knife.
Little John hits Harold in the back of the head with the rock and Harold falls to the ground, unconscious.
What did you do that for ?
LITTLE JOHN: Save Djaq.
Djaq puts a hand to her neck. Robin tends to Djaq as Much continues prostesting.
WILL: to Djaq Are you all right ?
Djaq nods.
MUCH: He trusted me ! He was gonna drop the knife.
Little John scoffs.
ROBIN: You see? Holds up the mask. That’s how it works. Looks at Much. Fear.
Much rushes over to Harold and cradles his head in his lap.

NOTTINGHAM CASTLE. THE GREAT HALL.
A platter with a large steer skull and a bowl resting on top is set before Malik on the table.
MALIK: Trying not to look disgusted. This all looks most... delicious. In truth... picks up the bowl... food this exotic in my country is eaten... only occasionally. Holds his hand up to a servant with a pitcher.
SHERIFF: Really ? Well, it’s no trouble. Stabs his goat brain with a tiny knife and picks it up. Anything to make you feel more at home.
MALIK: Holds up his bowl, still trying not to look disgusted. Bismallah.
SHERIFF: Indeed. Holds up his brain. Bismallah.
The Sheriff looks at his brain, frowns, and sets it back down as Malik notices and stops chewing for a moment.
MALIK: Clears throat. So, when do we start work ?
SHERIFF: Oh, I share your impatience but we can’t start without Prince John.
MALIK: But it has been two weeks already. We must act by the next full moon, otherwise there is no time.
SHERIFF: Please, just a little more patience. I mean, if there is anything [stabs the eye in the skull with his tiny knife] we can do to make your stay more bearable... maybe more eye of toad [holds up the speared eye] and so on ?
MALIK: No. Looks at the eye. I would like to press on. Perhaps if Prince John cannot come here, I could recover my wagon and go to London. That may be easier.
SHERIFF: You are confined for your own protection. You yourself urged the need for secrecy in this business.
MALIK: Through his teeth Then let us start this business, Prince John or no Prince John.
SHERIFF: We have a saying in this country. All work and no play... that’s what the poor do!
The Sheriff chuckles and puts the eye in his mouth. Malik frowns. The Sheriff swallows audibly, closing his eyes, then opens one.

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS' CAMP.
Harold, still unconscious, is in a makeshift cage of branches, hands tied. Will is putting the finishing touches on it and Allan and Djaq step downhill to wait for Robin. Robin walks towards Little John.
ROBIN: Come on, John ! We’re off to drag the wagon out of the mud.
Little John is painting something on a tree.
LITTLE JOHN: Emphatically No !
Robin frowns. Much, Djaq and Allan are puzzled.
ROBIN: Gently We need something strong to keep Harold in when he has his turns.
Little John turns around.
The wagon’s perfect.
LITTLE JOHN: I stay here. Little John sits down, revealing a white cross on the tree. Protected.
ROBIN: Exasperated You’re not serious ? The biggest man in Sherwood, jumping at shadows ?
LITTLE JOHN: Stands. Not shadows. Points at the mask hanging from a tree. The devil!
Robin, agape, not believing how much this is affecting Little John, turns his head towards the mask, then back at Little John, and realises there is no reasoning with him now. Robin turns away and Little John sits back down. Will looks over his shoulder, standing by Harold’s cage.
ROBIN: Will ?
Will steps over to Robin.
Quietly Go into Nottingham. Find out who’s really at the castle. We have to help Little John.
Will turns and leaves. Robin looks back at Little John.

KNIGHTON HALL. EXTERIOR. OUTSIDE THE STABLE.
Marian is rubbing down her new horse.
ROBIN: Appearing from the shadows of the stable Don’t tell me the Nightwatchman’s been dipping into the profits !
MARIAN: Happily, toying with Robin Some men take pleasure in giving women gifts.
ROBIN: Chuckles and points to the horse This is a lot of gift. Fondles the horse’s mane between his eyes. And tell me, was it a lot of pleasure ?
Marian scoffs.
And how were you thinking of reciprocating ?
MARIAN: Looking at Robin Maybe you’d find out if you gave me a gift. As it is... turns to the horse... you only come out of the woodwork to ask me for favours. Like now. So ?
Looks back at Robin.
ROBIN: Do we have an interesting guest at the castle ? Holds up black mask. The owner of this was on his way there and we found his wagon. We think he’s from the East.
MARIAN: A bit disgusted by the mask, but not scared You’ve been eating too many mushrooms in that forest.
ROBIN: My men think that the Sheriff has been using a sorcerer.
MARIAN: Well, they’ve been eating too many mushrooms.
ROBIN: Agreed ! But if you can tell me who it is, I can reassure my men. Softer John will not even leave the forest.
MARIAN: Brightly, facetiously, looking at the horse Hmm. Another one who only comes out of the woodwork when he has to.
Robin is frustrated with Marian’s jokes.
Seriously
I’ll see what I can do.
Robin nods.

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS' CAMP.
A crow caws and Harold awakens suddenly to find himself in the cage. Much, sitting nearby, sees him.
MUCH: Hey ! Well, don’t worry. It’s for your own protection. Well, ours, really.
HAROLD: What did I do this time ?
MUCH: Well, let’s just say you, er, ruined the kebabs.
HAROLD: You don’t have to lie to me.
MUCH: You tried to kill Djaq because she is a Saracen, which, if I may say, is odd, considering .ve minutes ago you were going to burn down a Christian church. I mean, come on, make your mind up.
HAROLD: Earnestly The Saracen. Beware the Saracen !
MUCH: Harold...
HAROLD: The Saracen destroys everything in your mind.
MUCH: Listen to me. Now apart from being a girl, Djaq is one of the lads. All right?
Harold says nothing and Much relaxes.
Do you know when it’s going to happen... these turns ?
HAROLD: Eyes stare off Anything can start it. I’m watching a child fishing in a stream... [sound of children screaming happily] and suddenly I’m looking in the water...
MUCH: The water’s full of bodies... Harold looks at Much, surprised ...drowned, left to rot...[sound of men screaming in pain]
HAROLD: So you know.
MUCH: Where were you ?
HAROLD: Nicaea... Tripoli... Pelagonia...
MUCH: We were at Acre.
Harold looks at Much again.
HAROLD: You must get the dreams.
MUCH: Nods. Of course. It’s our punishment.
Behind Much, Little John stands and walks off.
All this fuss over a painted mask. Come on, you’re not an animal.
Much starts to untie some sticks but Harold grabs his arm.
HAROLD: No. It’s better this way.
MUCH: Better for whom ?
Harold taps his temple, then settles against the tree.

NOTTINGHAM CASTLE. INTERIOR CORRIDOR.
Marian has a basket of fruit cradled in her arm. Gisborne is instructing his guards.
GISBORNE: Quietly ... no-one goes in, no-one comes out. If anyone asks, I want to know.
GUARD: Yes, sir.
Marian approaches.
GISBORNE: Ah, Marian. Marian smiles. How thoughtful.
MARIAN: Actually, I heard there was a guest staying in the castle and I thought he might enjoy some local fruit.
GISBORNE: Oh... no. He doesn’t like this kind of food.
MARIAN: Looks past Gisborne at the door. He sounds intriguing.
GISBORNE: I’m afraid you really can’t be here, Marian. He takes an apple and holds it up to his mouth. Orders. Takes a bite.
MARIAN: Sighs. Orders, orders. May I remind you, Guy, we are engaged. You subjecting me to orders, however impressive your gifts, is rather inappropriate.
Marian takes the apple from Gisborne, puts it back in the basket and leaves. Gisborne chuckles once and walks the other way. Marian looks back to see if the way is clear and sets down the basket on the floor. She takes a torch down from the wall and heads down the corridor to another door and opens it. Malik is heard chanting a prayer and the guards comment on it.
GUARD: Listen to this. Chuckles. He hasn’t got a bad voice. I haven’t heard that sort of thing since that last battle... Marian closes the door. ...we had with the Turks.

NOTTINGHAM CASTLE. INTERIOR CORRIDOR. EARLY THE NEXT MORNING.
The Sheriff is walking briskly down the corridor with a guard, visibly irritated.
SHERIFF: Didn’t you inform our Saracen guest that I was sleeping ?
GUARD: He wouldn’t take no for an answer, sir.
SHERIFF: Please... let them come soon, please !

MALIK’S CHAMBER.
The Sheriff appears in the door.
SHERIFF: You’re a morning person, I see.
MALIK: Walking to meet the Sheriff Sheriff, I’ve had an excellent idea.
SHERIFF: Really ?
MALIK: If you would lend me some soldiers, I can go find my carriage.
SHERIFF: Oh, what ? That old wreck ? I already said, I’ll get you a new one.
MALIK: Unless Prince John is arriving today, Sheriff, it would make me most happy to find my carriage. It was specially made for my father.
SHERIFF: Well, in that case, how could I refuse ?
MALIK: You are a most gracious host. Bows head.
SHERIFF: Claps his hands together as in prayer. Bismallah ! Leaves.

THE CORRIDOR OUTSIDE MALIK’S CHAMBER.
SHERIFF: to guard. Wake Gisborne.
GUARD: At this hour, sir ?
SHERIFF: If I can’t sleep, neither can he. Stops. Tell him to keep the Saracen happy. At least give him the illusion of freedom.

SHERWOOD FOREST. A CLEARING.
Gisborne, Malik and four of Gisborne’s men gallop through the clearing.
GISBORNE: I hope you’re not leading me on a wild goose chase, Malik !
MALIK: I am sure it was around here. Though it all looks quite similar. Very green.

OUTLAWS’ CAMP.
Will runs in.
WILL: Stranger on the move ! Out of the castle !
ROBIN: What kind of stranger ? Runs up to Will.
WILL: Looks at Djaq. Saracen.
ALLAN: There’s our friend !
ROBIN: Sternly, expecting more protests Oh, we could be attacked by spirits any moment.
WILL: He rode out at dawn with Gisborne and his troops.
DJAQ: Which way was he heading ?
WILL: This way, into the forest.
ALLAN: Pointing at the mask We’ve got to smash that thing up. It could draw him towards us.
ROBIN: Nothing is going to draw anybody anywhere ! Now, let’s go and see who he is, shall we ? Looks at Little John. Come on, John ! Come and face your fear !
Little John cowers by his tree. Robin steps up to him.
Gently
It’s all right, John.
Little John glares at Robin. Robin scoffs in frustration.
ALLAN: We are taking on the forces of darkness and we’ll be all right ?
ROBIN: Yes ! It’s a Saracen man ! Now, listen to me. This is what we are going to do.

MALIK’S WAGON.
Malik, Gisborne and his men stop and dismount.
MALIK: There she is ! Come, let us see how badly she is damaged.
Runs downhill towards the wagon.
GISBORNE: Staying put. That wagon’s not going anywhere.
MALIK: Climbs up on top of the wagon and laughs. She is still in one piece. That’s good Saracen craftsmanship. Wha—up !
Malik suddenly disappears off the far side of the wagon and a hailstorm of arrows fly past Gisborne and his men.
Behind the wagon, out of sight of Gisborne, Robin has his knife at Malik’s throat
.
ROBIN: Now, we can do this my way or you can turn me into a frog.
MALIK: What ?
ROBIN: My way, then.
Robin leads Malik away as arrow still fly at Gisborne. Gisborne ducks behind a tree with his men and an arrow lands at his feet. He peeks out and two arrows hit the tree by his face. He peeks out again and all is quiet. Gisborne draws his sword and heads down to the wagon. He climbs on top, looks down the far side where Malik disappeared and sees he’s gone.
GISBORNE: No !!! Brings his sword down hard on the wagon.
Hidden in the woods, Allan blows a kiss at Gisborne before he and Will disappear with their bows.

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS' CAMP.
Djaq is crushing berries with a rock. Much is looking at her sceptically. Djaq scoops the mush into a cup.
MUCH: You’re sure it won’t cause him any pain.
DJAQ: What choice do we have ? He’s much too dangerous. We need to control him.
Much looks back at Harold. Djaq sniffs the cup and smiles.
MUCH: There must be another way.
DJAQ: Look, we tried your way. He nearly killed me.
Much takes the cup and sniffs, and is surprised by the scent. He stands up, grabbing his sword, and takes the cup over to Harold. Little John watches out of the corner of his eye.
MUCH: Sighs. Cheerfully She says it tastes of strawberries.
HAROLD: If you want to kill me, use a sword.
MUCH: No, this is not a poison. This is to help you sleep.
HAROLD: You trust her ? Saracen ?
Djaq looks up at them.
MUCH: Yes. And you should trust me.
Much drops his sword, then dips his fingers into the cup and tastes the mixture, frowning as if expecting something bitter.
Mm... it does taste of strawberries. Chuckles slightly.
HAROLD: A bit dreamily I like strawberries. Taste of home.
Much sits by Harold and holds the cup up to his lips. Harold drinks and Djaq smiles. He about drains the cup, then gently sits back against the tree, asleep. Much looks back with raised eyebrows at Djaq, who smiles again before going back to work. Much glances at Harold, then is distracted by a movement near Little John. Malik is thrown down at Little John’s feet. Little John jumps up, startled. Robin circles around.
ROBIN: So... tell me, John.
Little John stands as Robin tosses his bow down.
What is so powerful about him ? Hm ?
Djaq speaks Arabic to Malik, who looks at her. Djaq kneels and Malik speaks angrily at her in the same language. Djaq replies. Robin frowns at her.
Mouths: What ?
MALIK: to Robin: At least one of you knows how to show respect.
DJAQ: Goes up to Robin What are you doing ?
ROBIN: What are you doing ?
DJAQ: This man is Prince Malik al-Ayyubi-n-Shadi ! Robin shakes his head, not understanding. Nephew of Saladin ! Looks at Robin, then Much. I served under him.
MUCH: The Saladin ?
Djaq nods.
ALLAN: Oops.
DJAQ: He is royalty. Taps Robin’s arm. Bow down to him. Kneels.
ROBIN: Nobody bows down to anybody !
Robin pulls Djaq to her feet.
Not in this forest. John ?
Little John grabs Malik under one arm and Robin grabs the other and they both drag Malik to the mask in the tree.
ROBIN: Come and say hello to...
LITTLE JOHN: You I do not like.
ROBIN: My friends would like to know about this mask.
MALIK: What have you done to it ? I cannot present it now !
Robin lets go of Malik.
MUCH: That’s a gift ?
MALIK: It was. Looks at Robin. A peace offering.
ALLAN: Peace ? Let’s stick needles in his head, see how he likes it.
Robin is just soaking in the conversation.
MALIK: And this is what happens when cousins marry. Points at the mask. This is a model for teaching. Needles placed correctly on parts of the body can cure all sorts of ailments.
ALLAN: Scoffs Sounds like dodgy magic to me.
MALIK: This is science, not magic.
WILL: What, so... you’re a physician then ?
ROBIN: Gently You see, John ? A physician. That’s all.
MALIK: I’m not physician. I am ambassador. This gift for Prince John is a gift of healing... to celebrate our new peace treaty.
ROBIN: With disbelief Prince John wants peace ?
MALIK: I want peace. The Holy Lands are drenched in blood. Thousands of men die on both sides. This is not the will of Allah. It is the duty of all good men to put an end to this barbarity. So I come to negotiate with Prince John and the Sheriff.
ROBIN: If you really want peace in the Holy Land, then Prince John and the Sheriff are the last people you should be speaking to. Whatever they have told you is a lie.
MALIK: And how can I believe what you say ? You and your band of [looks at gang] superstitious, ignorant outlaws.
The gang take a step forward.
Now, I demand you let me go.
ALLAN: Laughs I’m not being funny, mate. We’ve only just caught you.
MALIK: Let me go. Or let the blood of thousands be on your conscience.
Robin seriously thinks about this situation, remembering the Holy Land.

NOTTINGHAM CASTLE. EXTERIOR CORRIDOR.
The Sheriff and Gisborne are walking briskly down the corridor between the side steps and the dungeon door.
GISBORNE: You ordered me to take him into the forest !
SHERIFF: You were supposed to bring him back !
GISBORNE: All right ! I will find him somehow.
SHERIFF: A ransom requires a hostage ! What am I supposed to give them ? Stops and glances back at Gisborne. You ? How much do I get for lovestruck idiots these days ?
They resume walking and turn the corner towards the cloister.
GISBORNE: Well, the Saracens don’t seem to be hurrying to rescue the prince now, do they ?
They enter the cloister.
SHERIFF: They will come !
GUARD: Open the door !
The gate opens and Malik strides inside.
SHERIFF: Well... and who was it who said the sun only shines on the righteous ? Chuckles. He has returned. The Saracen must really believe we’re going to speak peace. Oh, such a brave man. And yet, such a stupid man... stupid man. Steps towards the main doors.

SHERWOOD FOREST. A ROAD.
Marian arrives on her new horse. She dismounts as Robin and Allan appear.
ALLAN: Oh ! Nice legs ! Marian sends him a dirty look. I meant the horse.
Marian walks over to Robin, looking back as Allan giggles and takes the reins.
Sheesh.
Robin smiles before turning around and walking with Marian. Allan follows a few steps behind with Marian’s horse.
MARIAN: There’s definitely something going on. Somebody is staying in the castle but nobody’s allowed near him.
ROBIN: Jealous because Marian rode Gisborne’s horse It’s a good job Gisborne’s got the gifts covered, then. You don’t deserve anything from me.
MARIAN: Sighs, deciding to ignore Robin’s outburst. Guy is being unusually extravagant. It must be a business deal.
ROBIN: Shakes his head It’s not a business deal. It’s a Saracen prince come to negotiate peace.
MARIAN: With the Sheriff ?
ROBIN: And he’s expecting Prince John.
MARIAN: Well, no-one’s preparing for a summit.
ROBIN: Laughing You do surprise me, Marian !
MARIAN: So how is Gisborne making money out of a Saracen ambassador ? It doesn’t make sense.
ROBIN: Unless it’s a— stops, realising, and turns to Marian. It’s a ransom.
MARIAN: What, he’s being held hostage ?
ROBIN: But he thinks he’s a guest.
MARIAN: The more fool him. I’ll bet there’s a fat ransom on its way even as we speak.
ROBIN: Enjoy the horse while you can. I’ve got a feeling it might be repossessed ! Ha-ha !
Smirking.
Robin leaves. Marian is a bit flustered at Robin
.

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS' CAMP.
Much helps Harold out of his cage.
MUCH: There we go. Just pop your head on there.
Harold rests against a tree. Much pats his shoulder, then grabs a cup from a nearby log and turns back to Harold.
Time for another dose.
Much sits in front of Harold and holds out the cup. Harold takes it, hands still tied.
HAROLD: No more.
MUCH: Oh, surely you’re feeling better. I mean, that’s the first time you’ve slept peacefully.
HAROLD: It’s not sleep. It’s living death. Sits up. Quietly: If I am to be destroyed... let it be a soldier’s death, not an invalid’s.
Harold slowly dumps out the cup and lets it tumble from his hands.
MUCH: It doesn’t have to be either. Your mind, it can heal... in time. I saw the horrors... and sometimes I wake up in the middle of the night. Takes an audible breath. But I’m still—
HAROLD: Interrupts You just saw them. Looks at Much. I did them.
Much stares at him, wondering what he could possibly mean.
See these...
Harold indicates his chest and Much pulls apart his shirt, revealing a large eye in the middle and many other symbols all around it.
Quietly, distress in his eyes
: They captured me... tormented me... tortured me until I killed my own. Killed innocents. Killing was the only thing that would numb the pain. I’m a monster. I’m going to hell.
MUCH: Who is “they” ? Harold has tears in his eyes. Who did this to you ?
HAROLD: Whispers Pray you’ll never meet them.

SHERWOOD FOREST.
A litter holding a small chest stands in a small clearing and four Saracen women and a Saracen general are nearby. Will, Robin, Djaq, Allan and Little John spy from a hill above as the women go through motions like a slow dance.
ROBIN: Whispers Allan. Jerks his head towards the women and smiles brightly.
ALLAN: That doesn’t look like a ransom.
DJAQ: Being very serious as the others gape at the women It is not a ransom.
WILL: Course it’s a ransom. Look. Flags of safe passage, women to show good faith...
Will is entranced watching the women “dance.” The General pulls a black cloth off the back of the litter, revealing a black silhouette of a man’s head and torso, with a sword over his head, a small white cross on his chest and holding a shield.
DJAQ: Robin, this is not right. Muslims are forbidden to worship human images.
ALLAN: I’m not surprised. It’s hardly a masterpiece, is it ?
DJAQ: I think it might be the al-Shuj’aan. Salah ad-Din’s assassination squad.
Robin, Allan and Little John snigger.
ROBIN: Only one of them is armed. Greedily, looking at the chest: And that chest of money could feed a lot of mouths. Let’s take it.
Robin starts to stand but Djaq pulls him back.
DJAQ: Robin, no!
The General stands by the litter and claps. The women cartwheel back from the litter, pose with arms outstretched, and with both hands .ing steel four-pointed stars at the target as the General stands unconcerned. Every one hits the target along the cross in a perfect horizontal line. The outlaw men are shocked.
WILL: That’s not worship. That’s target practise.
DJAQ: You’re not listening to me because I’m a woman. Don’t make the same mistake with them.
ROBIN: Eyes wide, still staring below I’m all ears.

NOTTINGHAM CASTLE. MALIK’S CHAMBER.
MALIK: Enough excuses ! We must start the peace negotiations tonight. Every day that passes more innocent lives are lost.
The Sheriff stands, hands on hips. Gisborne stands behind him, arms crossed.
SHERIFF: Ya-di-ya-di-ya.
MALIK: Steps towards the Sheriff I warn you, Sheriff. I have heard aspersions cast on your honesty.
Gisborne frowns.
SHERIFF: Glances back at Gisborne. Sarcastically: Aspersions ? Surely not.
MALIK: Now, I insist... puts his face in the Sheriff ’s... we start the talks today or I travel to London and find Prince John myself.
SHERIFF: You see, Gisborne, this is what you have to look forward to already. He’s starting to sound like a wife.
MALIK: How dare you insult me !
SHERIFF: Mouths silently, mocking Malik: “How dare you insult me.” Two words. Turns to leave. Peace ? Off ! Throw him in the dungeons.
MALIK: Sheriff !
Two guards each grab an arm.
Sheriff come back ! Get off ! Sheriff ! Sheriff !

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS' CAMP.
The gang discuss things as they know it.
ROBIN: The prince thinks he’s here to negotiate peace... and the Sheriff thinks a ransom is on its way... but neither of them know that Salah ad-Din has sent assassins instead. So... Squats by the fire.
MUCH: So we stay here and do nothing. Let those al-Fajanis kill the Sheriff and rescue the prince.
ALLAN: That sounds good to me.
DJAQ: No ! The al-Shuj’aan do not rescue. They’re killers. That’s what they do. Kill, or die in the attempt.
MUCH: Well, if they’re not going to rescue the prince, then what are they doing here ?
ROBIN: They’re here to kill the prince.
Djaq nods in agreement.
MUCH: Why would Saladin want to kill his own nephew ?
ROBIN: A nephew that wants peace at any cost. Salah ad-Din wants a fair deal.
WILL: So why send him over here in the first place ?
ROBIN: But that’s the thing. He didn’t. He came on his own. Stands, turns to Djaq. We have to rescue the prince.
WILL: We tried that before. He doesn’t want to know.
ALLAN: War in the Holy Land is 2000 miles away. It’s not our problem.
ROBIN: No, Allan, you’re wrong. War is here. It’s right here in the forest. Steps over to Harold. He was an ordinary Englishman. He tilled the fields, he loved his wife, he cared for his children.
ALLAN: Scoffs He’s not married!
MUCH: It’s an example ! Under his breath adds: Dunderhead.
ROBIN: Then he was forced to go to the Holy Land to fight. Look at him ! A pitiful shadow of a man. Every day good men like Harold are destroyed out there ! Only peace can put a stop to this. Steps away.
HAROLD: Who are you calling pitiful ?
They all stop to look at him.
You ran from women.
ROBIN: Looks at Will, then steps back to Harold. You know about them ?
HAROLD: I know which part of hell the al-Shuj’aan come from... points to his temple... in here.
MUCH: Steps over to Harold. They’re the ones who did this to you ?
Harold nods.
ALLAN: Does anyone here know what these two are talking about ?
Harold looks at Allan, stands up straight, looks at his hands and looks like he’s in another trance. The ropes on his wrists snap. The gang back away. Harold takes a step forward and sits down on a stump.
HAROLD: That’s what we’re talking about.
The gang look at Allan.

NOTTINGHAM CASTLE. COURTYARD.
The litter enters through the portcullis, carried by the women and led by the General. The Sheriff stands at the top of the steps and sighs delightedly.
SHERIFF: War is so much more profitable than peace. Especially after today.
GISBORNE: Be careful they don’t cheat us. You know what those Saracens are like.
SHERIFF: Well, if they do, we shall give them back their prince on a pro-rata basis. Starts down the steps. Chunk by chunk.
GENERAL: Salaam alaikum.
The Sheriff passes him, eyeing the chest in the litter.
SHERIFF: Yes, yes, yes. Salaam alaikum. Arrives at litter. My dear ransom. Chuckles. The, er, the key ?
GENERAL: With a glint in his eye. A sample of the treasure.
The General pours a jewel out of a small bag into the Sheriff ’s palm.
SHERIFF: Oh, yes, it’s—ooh ! [double-take at the jewel] very good, but I’d rather have the key.
GENERAL: First we must see our prince.
SHERIFF: Mumbles. Yes. Yes, of course. Gisborne ? Take him to the dungeons.
Gisborne clicks his tongue and jerks his head towards the castle, smirking. The General looks humbly at the Sheriff., who stands up from the chest to face the General, chuckling with frustration.
What now ?
GENERAL: I cannot leave the women undefended.
SHERIFF: A frustrated chuckle. Under his breath I was really rather hoping to do without the hospitality. Steps around the litter. All right. Leave your weapons outside.
The General presents his scimitar to Gisborne.
Bring the prince to my quarters.

SHERIFF'S QUARTERS.
Malik is dragged into the room by two guards.
SHERIFF: Ah ! One prince.
The General looks at Malik. Malik looks up and recognises the women, one of whom looks at him out of the corner of her eye.
MALIK: No !
SHERIFF: Take him to the Great Hall.
Malik is dragged away and the doors close. The Sheriff motions to the General for the key.
GENERAL: But you have not given him to me.
SHERIFF: You have not given me my money.
GENERAL: Then you leave me no choice. Here is your key.
The General holds up the key, then places it on the table by the chest and goes to stand by the women. Gisborne goes to the chest, unlocks it and opens it. A geared wheel rises out of it, with a small .at-bottomed glass bottle attached to the wheel by a small rod and lying on its side. The Sheriff stands. A bell chimes. The Sheriff looks at Gisborne, puzzled. The women pull their veils over their faces.
Gisborne sees them but is quickly distracted by the contraption clicking as the wheel turns. The Sheriff and Gisborne glance at each other. The bottle empties as they take a step back. The mixture creates thick white smoke and a small but bright blast. The Sheriff and Gisborne are momentarily blinded and cover their faces. The women reach behind their backs for two short swords each and spin them. They kick away the guards behind them and stab them, perfectly in synchronisation. They quickly and skilfully kill every guard in the room, except those helping the Sheriff towards the door.

SHERIFF: Gisborne ! Gisborne, help me !
The Sheriff backs out of the room into the corridor. Gisborne, coughing and gasping, slides to the floor as his men engage the women.
Gisborne, wait!
The Sheriff opens the door and steps into the corridor as Gisborne looks up and quickly closes his eyes and plays dead as an assassin approaches.

EXTERIOR CORRIDOR.
The Sheriff coughs from the smoke and covers his eyes.
SHERIFF: Guards !
The Sheriff starts to walk down the corridor but he is tripped by the General. The Sheriff falls to the ground and rolls over. The General holds the tip of his scimitar at the Sheriff ’s throat.
Frightened, desperate: Wait ! Please ! Take him ! Take the prince ! Forget about the ransom ! You can have him for free !
GENERAL: You misunderstand, my friend. We are not here to rescue the prince. We come to bury him along with all talk of peace!
The General raises his sword over his head to strike as the Sheriff screams, but an arrow pierces the General’s chest from behind. His scimitar falls from his hands and the Sheriff catches it as the General falls backward. The Sheriff, giddy with relief, starts to stand but Robin, Djaq, Allan and Much point their swords at him, and Little John holds his staff at him. The Sheriff falls back to the ground.
ROBIN: Quietly, flatly: Where’s the prince ?
Will stands on Robin’s other side.
SHERIFF: Forget him. You stay here. Protect me. The gang bring their points/staff closer. I’ll give you your prince.
ROBIN: Quietly Where ?
SHERIFF: Glances behind him. In the hall.
Robin looks at Little John, Allan, Much and Djaq and gently jerks his head towards the Hall and the four of them go.
ROBIN: Will, get the horses to the east gate. We’ll get Malik.
Will crosses in front of Robin with Robin’s bow and Robin follows the others to the Great Hall. The Sheriff, still with the scimitar, sees the women at the end of the corridor.
SHERIFF: Don’t leave me!
The women see him and, trilling, rush at him with swords spinning. The Sheriff runs to the top of the steps in the courtyard.
Guards! Guards! Points down the corridor with the scimitar, then runs into the castle. This way!
The guards engage the women but are quickly mown down.

THE GREAT HALL.
Four guards stand by Malik, who sits on his heels near the centre, when Robin bursts in through the top doors.

GUARD: Get them ! Stop them !
ROBIN: Forget us ! Watch the entrance !
SHERIFF: Just entering behind Robin. You heard him ! Guard the doors !
MUCH: The Sheriff ’s with us ?
Robin and the gang go downstairs and gather around Malik defensively. Robin stands next to him. The Sheriff paces in front of them, anxious.

MALIK: Did no-one ever tell you that fools do not deserve to be rescued?
ROBIN: This is not a rescue yet, Malik.
SHERIFF: La-di-da-di-da. Will you two just shut up ?
All are silent as they hear swords clash and the guards scream outside the doors above. Malik mouths a silent prayer. After a bit, the screams stop. Robin pulls back on Malik’s shoulder.

ROBIN: Get behind me.
The gang set themselves in a defensive position. The Sheriff steps backward behind Robin, who puts a hand on his shoulder and guides him backward.

SHERIFF: Do you have any ideas ?
ROBIN: Keeping his eyes on the door above Much, Djaq, John, over there. Nods under the balcony. Allan, Vaizey, with me.
SHERIFF: Me ?
ROBIN: Do it or we die.
The Sheriff steps up to Robin’s left, uncertain. They wait a moment and the doors burst open. The women enter calmly and pull off their veils and their long vests, revealing their tattooed arms and backs, similar to Harold’s, then raise their swords. Malik steps silently to a far corner. The women charge down the stairs, trilling, to face Robin, Allan and the Sheriff in a line.

LITTLE JOHN: Taps his staff on the floor. Oi !
The women look back and see Little John, Djaq and Much.

Come on then.
The women trill and spin their swords and circle around as the gang spread out around the room. The women reposition themselves in the centre. Little John stands near the stairs and Allan stands in front of the fireplace, facing one. Robin and the Sheriff stand in front of the long table set in front of the large windows, facing another woman. Malik stands behind the table. Much and Djaq stand along the fourth wall, facing two.

ROBIN: Ready ? Now !
All attack. Robin steps forward with his scimitar. The woman blocks and Robin steps back. The Sheriff crosses in front of Robin. Robin pushes him out of the way and spins around to face the woman again. Little John swings his staff and the woman ducks. He turns around, using his momentum, and butts her with his staff, but she blocks with her sword. The Sheriff, unwisely in the middle, engages with Robin.
The woman fends them off, one with each hand. Allan swings and is blocked, then has to duck to avoid her other sword and falls backwards. The woman spins around to face Little John. Much is knocked backwards. The Sheriff brings his sword down in front of the woman. Robin pushes the Sheriff out of the way and spins around to face her. The Sheriff swings again and is knocked down. Two women attack Djaq and Much, who are defending together and block them. The Sheriff and Robin each attack and are blocked by the woman, one with each hand. Little John swings his staff and is blocked with two swords, one pushing his staff down. The woman spins around to take on Allan and brings a sword up under the staff, pulling it up and and forcing Little John to step backwards. Robin and the Sheriff knock back the woman, but she jumps to sit on the table behind her and kicks out to Robin. Much and Djaq defend again. Robin falls to the floor and the woman continues her kick at the Sheriff, leaping off the table to her feet at the same time. Robin quickly stands. The woman pushes the Sheriff back forcefully and Robin spins around to avoid him. Much swings his sword and is blocked. The Sheriff attacks and is pushed back with a foot. Robin charges and is blocked low, then she brings her sword up in an arc and around, pushing Robin’s out of the way. Spinning swords come at Little John, who defends, holding his staff over his head, but then is pushed back with a foot to his stomach. Allan attacks but the woman defends, spins and kicks him, sending him sailing into the corner. Robin defends and is pushed back into the table. He grabs the woman’s right arm and twists it behind her back. She immediately steps back, pushing Robin backwards, and kicks him behind her, knocking him into the Sheriff on the floor.

SHERIFF: I hate this! This isn’t much fun at all!
Robin falls behind the Sheriff. Much and Djaq are pressed back to the wall by two women. Much holds his shield up to protect them both and kicks one backwards. The Sheriff ducks and covers his head with his hands.
Suddenly there is a new person whooping. Harold appears in the upper doorway, bare chested, showing all the tattoos. He leaps up onto the railing as the women turn their
attention to him. Harold does a front flip to the floor below, two swords ready. He and the women stare at each other a moment, then Harold starts spinning his swords and the women join in, trilling. They circle around him as the gang watch, ready to step in. The first woman attacks.
Harold blocks and spins around to face the one behind him. He blocks again. The women circle around, but Harold is ready to block any one of them, his swords spinning. He defends one in front, then turns and defends behind him.
He ducks just enough to dodge a blade, jumps up, then ducks another and leans back to defend behind him. They both spin around. The Sheriff comes out from under the table and Robin engages the first woman.
ROBIN: Get Malik out now!
Harold advances as Robin grabs an arm but doesn’t hold on this time and turns to face her. Allan engages another and is kicked backwards. Harold jumps and spins around, knocking one to the floor. He immediately turns and blocks as the Sheriff swings and a woman ducks. Harold ducks as
the woman spins around. The Sheriff attacks again but Robin grabs the back of his collar and pulls him back out of the way and defends at the same time, but is knocked down. Harold reaches back as the woman reaches up to defend and he quickly slices across her belly.
HAROLD: One.
He turns and goes down to one knee, stabbing the one standing up from the floor. Allan’s opponent spins around and Allan pushes her in the back with his foot as Harold withdraws his sword.

Two.
Allan’s opponent catches her balance near Harold after Allan pushes her. Little John and Djaq protect Malik as they make their way to the stairs. Much is in front of them, ready to defend.

LITTLE JOHN: to Malik: Keep behind me. Keep behind me.
Robin and Allan back up to the stairs. A woman spins around at Harold and strikes and he blocks, but is kicked in the face. He spins back around to face them as one circles around behind him. Harold glances back at her, then turns and raises one arm over his head to defend the woman
behind him as the one in front spins her swords. Harold knocks the one behind him back just enough so he can spin around and slice across her belly.
HAROLD: Three.
The last one jumps at him and he blocks. She tries to stab him, but he jumps aside and gets his swords under hers and brings them across in an arc, disarming her. He immediately brings both his swords across her neck like an X
.
Four.
The gang, standing on the steps with Malik, are absolutely amazed at the skill Harold has shown to take out the four assassins practically single-handedly. Harold stares at the last victim on the floor at his feet, catching his breath. The Sheriff stands up.

SHERIFF: Points at Malik: Get him, Prince Bismallah... far away from here.
MALIK: The feeling is mutual.
Robin puts his hand on Harold’s shoulder and leads him towards the stairs
.
SHERIFF: And Locksley, remember... Robin stops at the base of the stairs and looks over his shoulder at the Sheriff. ... business as usual tomorrow.
ROBIN: I’ll look forward to it.
The gang go upstairs.

SHERWOOD FOREST. OUTLAWS' CAMP.
Malik removes a needle from the cleaned-up mask Harold has over his head. The gang stand behind him, watching, as Malik chews on the needle’s tip, thinking.
ROBIN: And you’ve never done this before.
MALIK: I’ve studied the theory.
MUCH: Will it work ?
MALIK: Ask him yourself.
MUCH: to Harold: How do you feel ?
HAROLD: It doesn’t feel bad. It’s been a long time since I could say that.
Malik pulls out the rest of the needles.
DJAQ: How long will the needles have to stay in ?
MALIK: Of that I am not certain. Removes the mask. I will send more instruction once I have reached Jerusalem.
HAROLD: No need. I’ll come with you. See you safe.
Malik nods.
MUCH: You’re going to go back there ?
HAROLD: There’ll be no true peace in here... points to his temple... until there’s peace out there.
ROBIN: I’m afraid your hopes for peace may be in vain.
MALIK: Frowns and turns to face Robin. Not so. Think about it, my friend. Saladin sends his finest soldiers to kill me and yet I survive. It is the will of Allah. Allah wills peace. Saladin may be ruthless but his is also a good Muslim, and even he must follow the will of Allah.
Harold smiles briefly.

SHERWOOD FOREST. THE GREAT NORTH ROAD. NIGHT.
Much shakes Harold’s hand.

MUCH: Good luck.
Harold and Malik walk down the road. Robin and Much follow a few steps, each with a torch
.
It’s amazing... what a few well-placed needles can do.
ROBIN: I don’t think it was just the needles, Much.
Much looks at him
.
You understood him. You gave him hope.
MUCH: Scoffs. I didn’t do anything. I just listened to him.
ROBIN: Switches the torch to his left hand to lean into Much. Well, maybe that’s the real magic... whispers: listening.
Robin turns and slowly walks away up the hill, whistling
.
MUCH: Why don’t you listen to me more then, master ? Robin doesn’t turn around and continues whistling. Turns around. Master ?
Robin looks back.

ROBIN: What? Sorry. Sorry, did you say something ?
MUCH: Unbelievable. You talk to me about listening, then you don’t listen !
ROBIN: Pardon ?
MUCH: You talk to me about listening... Realises the joke. Very funny !
Robin laughs.

Very funny !
Much steps up to Robin and Robin pats his back. They walk up the hill back to camp.
Seriously, you don’t, you don’t listen to me.
ROBIN: I do listen to you !
MUCH: Never !
ROBIN: I do listen to you !
MUCH: You don’t listen to me ever.

END OF EPISODE TEN

Kikavu ?

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whistled15 
06.12.2021 vers 16h

Phoebe0102 
03.07.2019 vers 23h

ladyMorgan 
16.05.2019 vers 10h

schumi 
22.08.2018 vers 22h

stella 
24.06.2017 vers 10h

naadd 
18.04.2017 vers 16h

Derniers commentaires

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Locksley  (23.08.2018 à 11:53)

"Petit jean est super drôle en trouillard"
C'est vrai que c'est inhabituel, on a tellement l'habitude que notre colosse soit solide !

schumi  (22.08.2018 à 22:49)
C'est vrai quela discussion much harold est très émouvante. Ça prouve bien que le stress post traumatique touche les soldats de toutes les époques... er much est vraiment touchant c'est lui qui arrive à entrer en communication avec harold. Petit jean est super drôle en trouillard... Ça change beaucoup. Et les guerrières d'élite : de vraies amazones. En fait cet épisode c'est le girl power.
Kiraven  (05.04.2017 à 19:32)

J'avoue que j'aimais beaucoup Harold. J'esperais le revoir dans l'épisode 13 de la saison 2. Pour voir ce qu'il devenait.

Il nous a offert une sacrée scène de combat.

Locksley  (05.04.2017 à 18:54)

Oui tout à fait Kiraven. La discussion entre Much et Harold notamment est très poignante, sans doute parce qu'on a l'habitude de beaucoup plus de légèreté avec le personnage de Much. La superstition de Petit Jean est aussi un témoignage des croyances fortes de l'époque.

Kiraven  (04.04.2017 à 19:54)

Un épisode qui nous permet de mieux réaliser les horreurs et l'impact des croisades.

Et qui malgré tout regorge de scènes drôles.

Contributeurs

Merci aux 2 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

lindcherry 
Locksley 

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