Le Journal du Shérif, Série Robin des Bois, BBC, 2006 - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Ah, mon plan arrive enfin à maturité ! Un mystérieux archer à tuer notre huissier de justice, et tout le monde pense que c’est Robin qui a tiré la flèche. Même ses fidèles villageois perdront patience quand leur héros commencera à les tuer. Maintenant, nous allons pouvoir gagner les cœurs et les esprits.
Dans un discours, j’ai déclaré que le meurtre de l’huissier était le meurtre d’un innocent. J’ai ainsi décrété que tous les hommes de tout âge devaient se joindre à moi dans cette guerre contre le meurtrier Robin des Bois. Il n’y a pas d’erreur, c’était bien une guerre. Nous avions le choix entre la stabilité, l’ordre, l’autorité ou la cruauté sans nom de Robin des Bois !
Plus tard dans la nuit, j’ai été stupéfait d’avoir été pris pour cible ! Dans mes propres quartiers ! Je me cachais dans mon propre château, prisonnier dans mon propre château ! J’ai chargé mes hommes de chercher le véritable tueur, pendant qu’en même temps, je blâmais publiquement Robin des Bois. Bien sûr, nous savions que Robin des Bois n’était pas impliqué, mais pourquoi pas prendre partie de la situation ? Pourquoi ne pas l’accuser de ces deux meurtres ? Peut-être que deux n’est pas assez suffisant pour le peuple se rebelle contre lui. Pourquoi pas trois ? Ou quatre ? Et pas seulement des hommes ? De jolies victimes.
Pourquoi n’est-ce jamais une jolie femme qui me rendrait visite au beau milieu de la nuit ? Au lieu de cela, Robin des Bois est venu dans ma chambre pendant que je dormais.
Il m’a dit qu’il pourrait attraper la personne qui voulait ma peau. J’avais deux questions : Comment et pourquoi ? Afin d’arrêter les meurtres d’innocents, il voulait que je me parade dans le village de Nettlestone pour appâter le criminel. Mais quelle est la véritable raison ? Robin des Bois ne peut pas supporter l’idée que le petit peuple ne l’aime plus. Si mal, si triste.
J’accepte la proposition de Robin. Lui et ses hommes font faire le sal boulot et attrapé l’assassin.
Mais l’archer décoche une flèche dans ma direction. Il crie, « J’ai tué le Shérif ! »
Je réponds non. Tu as tué mon adjoint.
Bien sûr que j’ai un sosie ! Pour qui me prennent les gens ? Robin a compris que j’avais ordonné de tuer d’autres personnes afin de salir son nom. Il a menacé de tout dévoiler, mais je ne pouvais pas le laisser faire. J’ai dû faire un peu de ménage parmi mes hommes pour être certain que je ne sois pas exposé. Je pense qu’un petit nettoyage de printemps s’imposait, mais il reste toujours cette horrible odeur provenant de la forêt de Sherwood.