Comte Friedrich : personnage de la série

Comte Friedrich (~ Dexter Fletcher)

Épisode 2.02, Les Jeux Sont Faits

Le Comte Friedrich, de son nom complet Friedrich Berthold Otto von Wittelsbach, est un aristocrate allemand originaire de Bavière.

Il est invité à Nottingham par le Shérif qui voit en lui le parfait pigeon pour remplir les caisses de sa chambre-forte et financer sa confrérie des Chevaliers Noirs.

Le Comte est en effet l'un des aristocrates les plus riches d'Europe, il est également connu pour sa stupidité. Connaissant sa faiblesse pour les jeux d'argent, Vaisey envisage de plumer son hôte jusqu'à son dernier sou.

Afin d'endormir une éventuelle méfiance de son invité, le Shérif impose à Marian de tenir compagnie au Comte Friedrich lors de son séjour au château et lui demande de se plier à ses moindres désirs. Ulcérée par sa demande, la jeune femme doit cependant se montrer de bonne composition car Vaisey détient son père, Sir Edward.

Dès son arrivée, le comte allemand est sensible au charme de Marian et lui fait un vrai numéro de séducteur. Cet aristocrate est un personnage haut en couleur qui met en avant sa galanterie et tente de gagner le cœur de la belle. Celle-ci se montre une hôtesse agréable tout en rusant pour éviter que leur relation n'aille trop loin.

Le Comte Friedrich se révèle rapidement moins naïf et idiot qu'il n'y paraissait. Alors que Marian s'était retirée en prétextant une migraine pour échapper à ses attentions, elle s'est retrouvée dans un couloir du château face à deux soldats qui lui réclamaient un baiser pour la laisser passer. L'aristocrate est arrivé et il a donné une bonne leçon aux deux gardes sous les yeux ébahis de la jeune femme.

Alors que tous deux s'étaient dissimulés pour ne pas être vus par le Shérif et Gisborne, Friedrich a découvert tout le 'bien' que son hôte pensait de lui. 'Gobe-mouches de Bavière', 'bouffon ', 'ballot inconsistant' tels étaient les mots doux dont le Shérif le qualifiait, révélant à Gisborne son intention de le dépouiller et allant jusqu'à prévoir d'utiliser des dés truqués si besoin.

Une fois Vaisey et Gisborne éloignés, le Comte accuse Marian d'être leur complice mais elle le détrompe et il la croit. Il lui confesse alors qu'il flairait un piège car lui aussi avait enquêté sur son hôte. Cependant, il n'avait pas envisagé que les jeux seraient truqués et donc sa seule alternative, pense-t-il, est de prétexter une quelconque maladie pour se retirer. Souriante, la jeune femme lui offre une autre solution sur un plateau.

C'est ainsi que le Comte Friedrich fait la connaissance de Robin et sa bande au détour d'une promenade à cheval en forêt de Sherwood en compagnie de Marian. Le chef des hors-la-loi se montre méfiant et intrigué par cet allemand excentrique mais celui-ci le convainc bientôt qu'ils poursuivent le même but : voir le Shérif de Nottingham brisé et humilié. Ils mettent alors ensemble sur pied un plan afin de cambrioler la chambre-forte de Vaisey. A leur retour au château, Friedrich et Marian échangent un baiser dans la cour, sous le regard furieux de Gisborne et celui moqueur du Shérif, afin de renforcer l'image qu'une tendre complicité romantique s'est nouée en eux. Vaisey est satisfait que la jeune femme se soit pliée à ses instructions et il est persuadé que son invité songe plus à batifoler qu'à se méfier de lui.

Le soir venu, alors que les hors-la-loi s'introduisent dans le château et entreprennent de gagner la chambre-forte truffée de pièges, l'aristocrate allemand joue son rôle à merveille dans la Grande Salle du Château, aux côtés de son porte-chance, Marian. Après avoir amassé une petite fortune de gains, il propose au Shérif de parier la fortune qui se trouve devant lui contre le contenu de sa chambre-forte sur un seul jet de dés. Vaisey ne résiste pas à l'appât du gain et accepte... à la condition de changer les dés. Le Comte accepte, lance les dés et... perd. Faussement dépité, il impute sa défaite à Marian qu'il accuse alors de lui avoir porté malchance, puis il se retire avec panache et la tête haute dans ses appartements. L'argent est déversé par les soldats dans la chambre-forte où Robin, guidé par le bruit des pièces, découvre l'endroit où s'entrepose la fortune amassée par le Shérif. Déjouant les pièges, les hors-la-loi s'emparent de la totalité et l'argent puis ressortent du château en toute quiétude, déguisés en serviteurs du Comte qui, soi-disant ruiné, avait hâte de quitter Notthingham.

Réfugiés dans la forêt de Sherwood, la bande va alors faire ses adieux au pittoresque aristocrate allemand. Au moment où Robin voudra lui rendre son argent, le Comte Friedrich lui en fera don louant le rôle joué par Marian et déclarant malicieusement à Robin qu'il est un homme chanceux. Joueur invétéré, il est reparti pour la Bavière, emportant avec lui le seul souvenir de la ravissante jeune femme, seule partie pour laquelle il aurait donné n'importe quoi...