Abbesse de Rufford : personnage de la série

Abbesse de Rufford (- Nikki Amuka-Bird)

Épisode 1.06, Un précepteur particulier

L’abbesse de Rufford emmenait des pèlerins à Canterburry lors qu’elle fut attaquée par des hors-la-loi dans la forêt de Sherwood. Du moins, c’est ce qu’elle affirme à Gisborne lorsqu’elle arrive, à pied, devant Nottingham et après s’être écroulée de fatigue devant le bras droit du shérif. Ce dernier la prend alors en pitié et la fait conduire au château. Un peu plus tard, Gisborne informe le shérif des évènements qui ont conduit l’abbesse à Nottingham. Le shérif n’est pas ravi de l’avoir dans ses murs et, avant d’entrer dans les appartements de l’abbesse, il qualifie même, les gens comme elle, de « parasites qui se font passer pour des êtres pieux. » Cependant, l’abbesse a tout entendu. Mais au lieu de s’excuser, le shérif la provoque : « Je ne demande pas pardon ». Ce à quoi, l’abbesse répond du tac au tac : « Dans ce cas, je ne puis malheureusement vous pardonner. » L’abbesse lui annonce que, ne désirant pas être un parasite dans son château, elle a envoyé un messager à l’abbaye et donner des ordres pour lever des fonds afin de le dédommager ; enfin si le messager arrive à passer malgré les hors-la-loi qui se trouvent dans la forêt et que le shérif est visiblement incapable de contrôler. Malgré ces quelques remarques acerbes et des échanges de point de vue sur la guerre en Terre Sainte et sur l’impiété qui règne au château de Nottingham, la petite joute verbale semble amusée le shérif puisque, au final, il l’invite à sa table et… à ses frais.

Quelques instants plus tard, l’abbesse désire se rendre à la chapelle du château pour prier mais un garde lui en interdit l’accès. Elle se rend immédiatement dans le bureau du shérif et lui reproche encore une fois son impiété. Ce à quoi le shérif lui répond qu’il a la foi mais… la foi en l’impiété. Faisant fi de cette remarque, elle réclame l’accès à la chapelle et donc à son dieu, qui est aussi celui du shérif, ne lui en déplaise ! Mais ce dernier lui rétorque que ces jours-ci, son dieu faisait un autre usage de la chapelle. Mais la réponse ne satisfit pas l’abbesse qui reste dans son bureau et attend une réponse favorable de sa part. Contre toute attente, le shérif cède.

Il assiste au camouflage dans le confessionnal des caisses qui contiennent les taxes de tous les comtés du nord puis sort de la chapelle où il rencontre l’abbesse à laquelle il adresse une petite remarque acerbe. Mais elle lui répond du tac au tac. Piqué au vif, Le shérif fait demi-tour et lui fait face. Il s’en suit une autre petite joute verbale mais moins amicale puisque, cette fois-ci, le shérif va trop loin en affirmant que, derrière son accoutrement et son numéro de mère supérieure, se cache une vilaine petite fille qui aime jouer et pas uniquement avec les mots. Cette fois, c’en est trop ! Outrée par ses propos, l’abbesse gifle le shérif et se présente au garde devant la porte de la chapelle. Elle est de nouveau outrée lorsqu’elle apprend que le shérif a l’intention de l’enfermer à clé dans la maison du seigneur pendant qu’elle prie. Mais le shérif se fiche de ses remarques et quitte le hall. L’abbesse entre dans la chapelle et le garde referme la porte à clé. 

Un peu plus tard, Marianne entre dans la chapelle pour rencontrer l’abbesse. Celle-ci est à genou, devant l’autel, en train de prier. Elle demande à devenir none. L’abbesse lui répond de venir à l’abbaye dans un mois et qu’elle avisera à ce moment-là puis se remet à prier sans se préoccuper de la jeune femme. Mais Marianne insiste. L’abbesse se relève en soulignant l’impudence de sa visiteuse. Les deux femmes s’assoient sur un banc et Marianne lui explique les raisons de sa demande. L’abbesse lui fait remarquer alors qu’elle n’a rien d’une novice, ce à quoi Marianne répond qu’elle n’a pas grand chose d’une abbesse non plus. Cette dernière n’est pas scandalisée par sa réponse et est même amusée par la répartie de la jeune femme. Elle lui répond par une phrase énigmatique : « Je ferais bonne usage d’une personne comme vous. » Mais Marianne rétorque « Je n’ai pas l’intention de me laisser utiliser ». L’abbesse et Marianne se dévisagent sans se parler.

En réalité, la religieuse est une fausse abbesse et travaille en équipe avec Flaxton, le faux percepteur engagé par le shérif de Nottingham pour capturer Robin. Grâce à son aide, elle a pu voler l’argent des taxes en le passant par la fenêtre de la chapelle à l’aide d’une corde avec laquelle elle a pu s’enfuir. Grâce à Robin, le shérif s’en aperçoit mais arrive trop tard et constate les caisses vides sur le sol. Pendant ce temps, la fausse abbesse roule en compagnie de son acolyte Flaxton sur un sentier de Sherwood. Un jeune homme les rejoint : Il s’agit de Cédric, le fils de Flaxton. Après s’être assuré que l’opération avait réussi, le jeune homme s’apprête à monter dans le chariot de ses complices lorsque trois flèches se plantent dans le chariot et lui bloquent la route ; Les hors-la-loi avaient suivi le jeune homme ! Surpris, Flaxton demande comment ils ont réussi à s’échapper ; Robin lui répond ironiquement qu’il a suffi quelques contorsions et une épaule déboitée. Flaxton comprend alors que Cédric n’a pas assuré ses arrières. Les hors-la-loi encerclent les escrocs. La fausse abbesse essaie de charmer Robin afin qu’ils les laissent partir et lui propose de laisser tomber les autres et de se joindre à eux : Ils partent s’établir en Hollande en tant que nobles pour y dépouiller quelques pigeons, comme le shérif de Nottingham. Pour le convaincre, elle va jusqu’à l’embrasser et Robin se laisse faire au grand dam de ses compagnons. Mais toute réponse, Flaxton et la fausse abbesse sont poussés, par Petit Jean et Robin, dans le chariot rempli de boue sous laquelle les hors-la-loi retrouvent l’argent volé au shérif de Nottingham. Ces derniers s’emparent alors de cet argent sale.