La mort d'Edward

La mort d'Edouard est le 3ème volet des bonus du DVD de la Saison 2. Les deux autres volets sont Les Dessous des Bois ( Making Of) et Les Adieux à Marianne.

Note : les diverses interventions ne sont pas transcrites systématiquement dans l'ordre chronologique du bonus, elles ont été regroupées pour une meilleure lisibilité.

L'avis des producteurs sur le personnage de Sir Edward et les difficultés pour tourner cette scène.

Nick Pitt (producteur)
Aujourd'hui nous allons tourner une mort... celle d'Edward, le papa de Marian. Il a été un personnage régulier pendant une saison et demi, maintenant son heure de gloire est arrivée.(...)
Il a enfin trouvé le courage de s'échapper de son cachot, de tuer son geôlier, de voler le Pacte du Shérif. (…) Il y a beaucoup d'acteurs donc il y a beaucoup de plans à tourner, des gros plans, des plans larges, des plans en plongée filmés depuis des grues. On a aussi monté des caméras sur des rails, ce qui permet de filmer rapidement tout autour dans différentes positions. Ça va être une scène pleine d'émotion, plusieurs acteurs ont des scènes fortes alors on a essayé de leur donner les meilleures conditions pour obtenir le meilleur résultat.

Dominic Minghella (producteur exécutif)
Je pense qu'Edward est un personnage difficile parce que sa gloire est volée par sa fille. Et je pense qu'il a besoin d'être provoqué, poussé à l'action par sa fille. Quand elle est désespérée, il la sermonne. Il lui conseille de ne pas prendre de risque, de faire attention, de ne pas rester avec Robin qui ne lui apportera que des ennuis. Et ça, c'est très vrai ![rire] (…) Elle lui dit qu'elle a honte de lui, et il ne veut pas rater sa chance. Les enjeux sont très serrés, nous sommes au milieu de la saison et l'Angleterre pourrait être perdue. (…) Il meurt pour les mêmes raisons que celles qu'on apprécie chez lui : c'est le monde de Robin des Bois...

Le point de vue des acteurs qui ont le plus côtoyé Sir Edward: Jonas Armstrong, Richard Armitage sans oublier Lucy Griffiths et bien entendu Michael Elwyn lui-même.

Lucy Griffiths (Marian)
Il est comme tous les pères, il essaye de lui dire de faire attention. Il pense que Robin ne vaut pas la peine qu'elle risque sa vie pour lui. Aucun homme ne mérite qu'on risque sa vie mais l'amour est aveugle et sourd. (…) Je me suis bien préparée, je me suis entraînée dans ma chambre, des choses toutes bêtes comme bien y réfléchir. Quand le moment est venu de le faire, bien qu'il ait fallu que je sois très concentrée et que je joue sans me laisser distraire, j'ai réussi à le faire. Dans ce genre de situation, quand l'équipe vous soutient ça aide parce qu'évidemment, c'est une scène pleine d'émotions qui vous submergent, en pleurant, en criant.

Richard Armitage (Guy)
Je pense que du point de vue de Guy, le père de Marian a toujours contrôlé sa fille. C'est une des raisons pour lesquelles elle est devenue ce qu'elle est, c'est à cause de lui. Une fois cette barrière enlevée, le deuil, elle a besoin d'aller de l'avant après la perte de son père bien-aimé.(...) Le père de Marian était, à mon avis, un personnage bienveillant qui voyait les choses sous différents angles et le faire disparaître, c'est comme perdre la figure paternelle de l'histoire.

Jonas Armstrong (Robin)
C'est une scène avec Edward, le père de Marian meurt... Il y a beaucoup de plan à filmer, ça fait déjà quatre heures. Toute l'équipe est là, il y a beaucoup de plans à faire et il fait super chaud, n'est-ce pas ?

Michael Elwyn (Edward)
Son honneur est sauf, il se rachète en sauvant Robin des griffes de Birkley. Et il a aussi sauvé le Pacte, document crucial qui permettra à Robin de témoigner contre les Chevaliers Noirs. Il n'y a personne d'autre qui meurt, lui seul doit mourir mais il trouve assez de temps avant de mourir pour dire à Robin qu'il approuve son union avec Marian. (…) Edward veut que la paix revienne, c'est quelque chose qu'il exprime dans ses derniers moments, de même que son amour pour sa fille bien sûr. Il doute un peu de la fougue de Robin, de ses idées folles, de son irrationalité. (…) Je pense que c'est une bonne chose, c'est bien pour l'histoire. Marian est libérée par le décès de son père, libérée de cette relation, de cette responsabilité qui la liait à son père. C'est très bien qu'il y ait eu une relation père-fille dans l'histoire, parce que je suis sûr que beaucoup d'enfants de 10-12 ans regardent avec leurs parents, et c'était la seule relation parent-enfant vraiment de valeur. Je pense que c'est triste qu'il soit parti mais c'est une bonne chose pour Marian.