Jonas 30/01/09

Traduction de l'interview réalisé par Neil Wilkes publiée le 30 janvier 2009 sur le site Digital Spy.

Remarque: tout ce qui est entre crochets a été rajouté par le traducteur.

Les bouches étaient grandes ouvertes l'été dernier quand Jonas Armstrong a annoncé sa décision de quitter le rôle éponyme de Robin des Bois. Maintenant, le tournage de la troisième saison terminé - et prévu pour être diffusé dans deux ou trois mois - Jonas travaille déjà sur son projet suivant : un rôle de guest star dans le drame réaliste du nord [de l'Angleterre] The Street. Tube Talk a discuté avec Jonas de son nouveau rôle et de comment s'est passé son départ de Robin.

Que pouvez-vous me dire de votre personnage [dans The Street] ?
C'est un jeune type appelé Nick, qui est un garçon normal, ordinaire de Salford. Il est dans l'armée et servait dans la province d'Helmand en Afghanistan. Pendant qu'il était là, quelque chose d'épouvantable est arrivé. Nick était parmi les blessés, il donc est revenu en Angleterre avec un visage lourdement défiguré. Mon épisode est celui du retour du personnage et son adaptation à la situation, ainsi que sa gestion du retour à la vie civile.

Comment gère-t-il ce qui lui est arrivé ?
Il montre un visage courageux, comme tous ces gens le font, mais c'est impossible d'essayer et de vous mettre vous-même dans cette situation. Vous ne pouvez pas imaginer comment vous continueriez votre vie après que vous soit arrivé un événement si énorme et si traumatisant. Donc oui, il montre vraiment un visage courageux mais à l'intérieur il est dans le désarroi complet.

Êtes-vous dans la série pour un seul épisode ?
Oui, mais avec The Street, vous avez aussi des personnages ayant des scènes qui se croisent. J'ai fait une scène avec Anna Friel et Danny Mays avant que de faire ''mon'' épisode, alors Anna Friel est dans mon épisode pour une scène."

Aviez-vous regardé The Street auparavant ?
Oui, je l'ai regardé parce que c'est reconnu comme l'un des meilleurs drames à la télévision ! Aussi, étant du nord [Jonas est né en Irlande mais a grandi à Blackpool, une ville du nord de l'Angleterre], je pense que c'est réaliste et ne retient pas la vie des gens. J'étais fait pour ce rôle .

Vous avez maintenant filmé vos dernières scènes dans Robin des Bois. Était-ce bouleversant ?
Je serais un menteur si je disais que j'ai fondu en larmes disant 'Oh mon Dieu, je ne peux pas croire que c'est fini!' C'était vraiment un peu émouvant pour nous parce que nous avons été là-bas en Hongrie si longtemps et cela a été une partie importante de nos vies pendant trois ans. Nous avions un temps fantastique et j'ai aimé le travail, mais j'ai pensé qu'il était le temps d'avancer.

J'étais sur le tournage il y a quelques mois et c'est vraiment un bel endroit. Est-ce que vous êtes triste de quitter Budapest ?
Nous avons été gâtés là-bas, en vivant dans une grande ville. Pour être juste, nous travaillions toutes les heures que Dieu fait, mais les week-ends c'était là, à mes pieds. C'était fantastique - l'architecture était belle, le temps était magnifique et il y avait des tas d'endroits pour les jeunes.

Sans révéler quoi que ce soit, avez-vous été satisfait de votre fin ?
Oui, c'était un final fantastique à la saison, parce qu'il y a quelques-uns d'entre nous qui partent. Pour parler de l'histoire, tout ce qui se passe amène à un massif crescendo. C'était une belle façon de terminer ces trois années pour ceux d'entre nous qui partions. J'en ai vu une version non terminée et cela semble brillant. C'était une bonne façon de partir, sans aucun doute.

Quels sont vos projets professionnels maintenant ? Vers quelle sorte de rôles irez-vous ?
C'est difficile à dire, vous pouvez seulement aller vers ce qui est envoyé à votre agence . Obtenir ce rôle [dans The Street] était génial, parce que c'est évidemment totalement différent de Robin des Bois. J'ai eu beaucoup de rendez-vous à Londres pour quelques pièces dans des théâtres vraiment bien établis. Je pense que, quand Robin des Bois sera diffusé pour la troisième fois aux États-Unis, je vais aller là-bas voir ce qui en sort.

> Lire l'interview originale